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Shri Kartikeya Puja. Grosshartpenning, Munich (Germany), 13 July 1986.

Je suis désolée d’être en retard. Je ne savais pas que ce programme était dans un endroit si
magnifique. Et ici vous voyez une belle peinture de Michel-Ange exprimant le désir du Divin,
votre Père, de vous sauver, de vous aider et cela fonctionne.
En Allemagne, nous avons eu de très grands évènements agressifs et cela a produit un effet
dévastateur sur la vie occidentale, partout. Les systèmes de valeurs étaient brisés, l’idée du
Dharma était perturbée, les femmes ont commencé à se comporter comme des hommes et
tant de gens sont morts. De très jeunes gens sont morts, vraiment très jeunes. Tous leurs
désirs n’étaient pas réalisés, toute leur vie ne leur rien apporté d’autre que la guerre. Cela a
été une sorte de vague de chaleur qui est arrivée, détruisant toutes les choses plus subtiles.
Lorsque la nature est en sursis ou est en colère, elle détruit seulement les choses grossières,
mais lorsque des êtres humains commencent à détruire, ils détruisent même les choses plus
subtiles, comme leur système de valeurs, votre caractère, votre pudeur, votre innocence,
votre indulgence.
Et donc maintenant la guerre fait rage, sur un niveau plus subtil. Nous devons en fait
comprendre que toutes ces choses ont apporté un tel bouleversement en Occident, sur la
personnalité occidentale. Donc le premier effort que l’on doit faire, c’est de la réparer, de la
remettre en ordre, de la faire tenir sur ses pieds. Parce que les gens ont perdu leur
personnalité, leurs traditions, ils n’avaient plus ni attaches, ni racines et ils ont commencé à
se diriger vers tout ce qui était proposé, comme une sorte d’expérience intellectuelle.
Les femmes sont devenues très indépendantes et elles ont pensé qu’elles pouvaient résoudre
leurs propres problèmes. Elles ont pensé qu’elles pouvaient devenir comme les hommes.
C’est ici que le problème a commencé à empirer. Parce qu’une femme est une femme, plus
cette toute petite chose qui est, disons, l’homme en elle. Et lorsqu’elle essaye d’éviter ce
qu’elle est et de développer quelque chose qu’elle est très peu, alors elle devient bizarre.
Mais elle peut être possédée par tant d’hommes qui sont morts. Son désir de devenir virile
peut attirer tant de bhoots, qui veulent entrer dans le mental d’une femme. Et lorsqu’ils y
entrent, ils ont l’habit d’une femme et l’esprit d’un démon. Et les femmes ne peuvent pas le
voir, peut-être parce qu’avec ces choses diaboliques, elles peuvent avoir du succès sur le plan
matériel.
Elles peuvent mieux s’en sortir. Elles peuvent peut-être dominer tout le monde, elles peuvent
devenir méticuleuses comme des hommes, vraiment terre à terre, très ordonnées,
méthodiques, précises, dénuées de toute beauté ou douceur. Ensuite ces femmes
deviennent finalement comme des vampires. Alors, même si la guerre est finie, elle agit à
travers les femmes d’Allemagne, Je crois.
J’ai appris que cette attaque s’est déjà produite avant et qu’il y a eu des femmes appelées
Amazones. En fait, cette histoire se répète à nouveau. L’autre jour, Je suis arrivée à Munich
avec une dame allemande et J’ai été surprise de son attitude, parce que J’ai senti qu’elle est
encore nazie, qu’un bhoot nazi était installé en elle. Elle avait une double personnalité, d’un
côté elle parlait avec douceur, de l’autre côté c’était une nazie… et une fasciste. Et ils
présentent habilement leurs arguments. La première chose qu’ils peuvent faire, c’est dire
qu’ils sont du côté des gens opprimés, comme en Inde. “Les Indiens sont Aryens, nous
sommes Aryens et nous sommes un peuple qui sympathise avec les Aryens.” Les Indiens sont
spirituels et ils pensent qu’ils sont comme les Indiens, allez savoir pourquoi ! Pouvez-vous le
croire ?
La qualité de la vie devrait s’améliorer, c’est un fait. La qualité des hommes est différente de
celle des femmes, Je vous l’ai dit bien des fois. Et si des femmes essaient d’être viriles, alors
elles ne peuvent rien accomplir correctement. Nous en avons eu beaucoup comme cela. Vous
avez vu la femme de Mao. Vous avez vu Mme Tchang Kai-chek. Maintenant cette nouvelle
dame Carlos, c’est Carlos son nom ? Marcos, Marcos ! Tant de femmes comme cela. Elles
mettent toujours du désordre lorsqu’elles essayent d’être viriles.
Dans l’histoire, nous avons beaucoup de femmes. En Inde, les femmes sont très bien
adaptées, nous avons eu des femmes comme Jhansi ki Rani, qui a lutté contre les Anglais. Elle
était veuve. Elle attachait son enfant dans son dos et combattait les Anglais. On raconte que
son cheval a sauté de 50m depuis la tourelle d’un fort et les Anglais ont écrit alors : “Nous
avons bien pris la ville de Jhansi, la victoire nous revient, mais la gloire va à Jhansi ki Rani.”
Nous avons eu de grandes femmes en Inde. Par exemple, Nur Jahan était une autre grande
femme, nous avons eu Jijabai, Ahalyabai, c’étaient toutes des femmes, mais elles n’avaient
pas l’ego des hommes. En fait, elles peuvent travailler, travailler dans les bureaux avec des
hommes, mais elles n’ont pas besoin de devenir des hommes.
Je vais vous raconter Mon exemple. Je devais faire construire notre maison à Lucknow. Je l’ai
fait dans un style vraiment féminin et J’ai construit une très bonne maison, mieux que
n’importe quel homme, et de façon vraiment très peu chère. Par exemple, un homme ira
d’abord voir un architecte, ira tout mesurer, ensuite il essayera de tout agencer à l’avance.
Ensuite, par ego, il ira dans un endroit cher, dans un magasin, acheter quelque chose de cher,
et en se faisant avoir. Ensuite, toujours par ego, il ira trouver des ouvriers très chers et
nommera quelqu’un qui sera en charge de tout, en charge !
Je l’ai fait de façon très différente. J’avais de l’argent, alors J’ai cherché qui avait les meilleurs
ouvriers, qui avait les meilleures briques. La maison devait être construite en briques. Ensuite,
de quoi d’autre avez-vous besoin ? Tout à fait comme une femme préparerait à manger, vous
voyez. Vous avez aussi besoin de sable, d’accord ? Ensuite vous avez besoin de ciment, vous
avez besoin de barres de fer et de main-d’œuvre.

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Donc Je n’ai pas fait comme les hommes. J’ai trouvé l’homme qui vendait les meilleures
briques, qui M’a dit : “Je n’ai pas d’argent, parce que je dois construire ces fours et les remplir
de briques et pour cela, on a besoin d’argent au début.” Je lui ai dit : “D’accord, je vous achète
une fournée entière, une complète. Combien Me demandez-vous ?” Il a répondu : “Cinq mille
roupies, ça ira. Mais si le four s’éteint, ou si quelque chose se passe mal, si la cuisson ne
marche pas, alors c’est votre affaire.” J’ai dit : “Ça ne fait rien. Démarrez un four pour Mon
compte.” Donc Je lui ai acheté une fournée complète, une entière.
Ce four est, euh, une chose où ils mettent toutes les briques, vous voyez, et ensuite ils le
couvrent de boue et allument le feu [mots inaudibles]. Parfois c’est tout l’ensemble qui peut
être gâché, ou bien s’écrouler. Je lui ai dit : “Faites comme cela. Seulement 5000.” Lorsque
c’est bien cuit et tout cela, cela vous coûte au moins 50 000 roupies.
Puis Je suis allée à la rivière et J’ai demandé : “Combien pour un lot ?”—comme ils disent, un
grand tas de sable. Ils ont répondu : “A cette période, en été, c’est très peu, mais en hiver, ça
sera assez cher.” Un homme dirait : “D’accord, maintenant nous avons besoin de temps,
livrez-le maintenant. Ensuite nous aurons besoin de plus, vous le livrerez à ce moment-là.”
Mais Je n’ai pas fait cela, J’ai dit : “L’été, c’est bien, c’est moins cher, pourquoi ne pas acheter
tout ?” Alors J’ai acheté tout le lot, tout ce tas de sable. D’accord ?
Ensuite Je suis allée chez les quincaillers. J’ai dit : “Comment fait-on pour le fer ?” Ils ont dit :
“Vous devez commander, mais si vous commandez en gros, alors nous vous le ferons
beaucoup moins cher. Et en acompte, vous devez payer tant.” J’ai répondu : “D’accord.” Je
l’ai commandé. Donc tout était prêt, simplement comme nous faisons à manger, vous
préparez tout, sur place.
Ensuite nous avions besoin de bois. Alors on M’a dit : “Le bois viendra du Népal.” J’ai demandé
: “D’accord. Et d’où encore ?” Ils ont dit : “Il peut venir de n’importe quelle autre forêt.” Alors
Je suis allée dans une forêt au centre de l’Inde, appelée Jabalpur et J’ai commandé là-bas.
Tout le bois était coupé, fraîchement coupé, et à une vente aux enchères, J’ai acheté
beaucoup de bois là-bas. Et J’ai eu tout cela là-bas, et en plus J’ai acheté le marbre de là-bas.
Ce marbre n’avait jamais été utilisé avant, nulle part. J’ai dit : “C’est très simple, Je peux
utiliser ce marbre pour tout.” Donc J’ai eu le marbre et le bois ensemble à cet endroit-là.
Ensuite la main-d’œuvre. Alors J’ai demandé à Mes amis s’ils connaissaient de bons ouvriers
pour la maçonnerie. Ils ont répondu : “Oui, celui-ci est bon, celui-là est bon.” Alors Je les ai
tous appelés. Je leur ai dit : “Ecoutez, vous pouvez loger chez Moi dans cette maison et Je
vous nourrirai très bien, Je vous donnerai à manger et Je M’occuperai très bien de vous.”
Alors ils se sont tous installés avec leurs familles et Je cuisinais pour eux. En cuisinant, Je les
ai convaincus et ils auraient fait n’importe quoi pour Moi. Vraiment. Ils étaient si gentils avec
Moi, ils utilisaient de toutes nouvelles, euh, techniques qu’ils connaissaient, euh, ils
produisaient un effet de, de marbre à partir du ciment. Tous les types d’artisanat qu’ils
connaissaient, ils les ont appliqués ici.
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Et donc, une si grande maison, avec 20 chambres et cinq salons ou salles à manger, a été
construite en une année. Non seulement cela, mais personne n’arrivait à croire le prix de la
maison. C’était le dixième de ce que l’architecte aurait pris. Mais tout était si bien écrit, tout
était si bien fait. Comme Je ne savais pas comment faire les comptes, ce que Je faisais, c’est
dire chaque jour : “Bon, aujourd’hui, je retire tant d’argent” et alors Je dépensais tant.
Comme cela, J’ai enregistré chaque journée et pas une seule roupie ne manquait. Alors
personne ne pouvait Me poursuivre, pas de problème. Sinon tous les officiers qui ont fait
construire leur maison ont dû régler beaucoup de problèmes, leurs revenus étaient imposés
et tout cela. Mais rien ne s’est passé pour Moi.
Et J’ai fait construire une maison si grande avec si peu d’argent et une maison telle que les
gens disaient : “Même le Taj Mahal peut s’écrouler, mais celle-ci ne tombera pas.” Car J’avais
fait de bonnes fondations et tout cela, parce que J’avais des briques si bon marché. La totalité
de ce four, Je l’avais achetée pour rien du tout et J’en ai revendu la moitié parce qu’il en
restait autant. Ensuite J’avais fait apporter tout le sable que J’avais acheté, J’en ai vendu la
moitié parce que Je n’en avais pas besoin, au double du prix, donc J’ai eu Mon sable gratuit.
Le bois que J’avais acheté là-bas, Je l’ai fait tailler comme il faut et J’avais une petite cuve
dans laquelle Je l’ai mis pour qu’il devienne tout à fait, comment dit-on ? euh, imperméable.
Je l’ai sorti et J’en ai utilisé la moitié, seulement la moitié, pour cent fenêtres et soixante
portes, et le reste Je l’ai vendu. Et même les chutes ont été vendues pour les brûler, vous
voyez, comme bois de chauffage, comment appelez-vous ça ? Donc vous pouvez imaginer,
une partie était vendue comme bois de construction, une partie pour les cabanes. Mais J’ai
dû faire la cuisine pour eux, J’ai dû M’occuper de leur confort, Je leur ai donné de bonnes
couvertures et des lits pour dormir et ceci et cela, alors ils étaient très heureux.
C’est ainsi qu’une femme travaille et tout le monde était surpris, ils ne pouvaient trouver
aucune erreur dans Mes comptes, ils ne pouvaient trouver aucune erreur et J’avais dit aux
amis de Mon mari de rester à cinq kilomètres de chez Moi. Comme il travaillait avec le
Premier Ministre, les gens auraient dit : “Ah oui, Elle reçoit des pots-de-vin” et des choses
comme cela. Ensuite, il y avait un autre problème, ils seraient venus Me dire : “Ceci n’est pas
bien, cela n’est pas bien.” Je les ai gardés à distance parce qu’ils ne savaient que discuter, les
hommes ne savent que discuter. Les femmes produisent des résultats. Pas de conférences,
rien, Je leur ai dit : “Rien à faire. Laissez-Moi le faire toute seule.” Et très gentiment, en
compagnie de tous ces gens, J’ai construit la maison, une belle maison dont, Je crois, on a fait
un film, et vous pouvez peut-être voir la maison que J’ai construite là-bas.
Donc la femme, qui est une Sahaja Yogini, doit développer, euh, ces qualités spéciales, parce
qu’elle est très intuitive, la femme est très intuitive. Elle parvient toujours à la bonne
conclusion en un rien de temps. Si elle reste une femme—mais si elle est à moitié homme et
juste un peu femme, alors Je ne sais pas quelle sorte de chose elle est. Donc une femme
devrait essayer d’être une femme, car elle est si puissante, elle est puissante comme cette
Terre Mère, qui peut supporter toutes sortes de choses et elle peut donner le meilleur d’elle-
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même. Prête à se sacrifier complètement, à tout donner, pleine d’indulgence, d’amour, de
pardon.
Lorsque des hommes développent les qualités des femmes, ils deviennent des saints. Mais
pas la qualité de courir après les femmes. Il n’y a pas ce genre d’absurdité. Ils doivent être
des Viras [des dévots compétents], ils doivent être chevaleresques, ils doivent être braves. Ils
doivent être braves, mais en plus de cela, ils doivent développer la compassion, le pardon.
Mais Je pense que c’est vraiment l’inverse en Allemagne et Je constate également parmi les
Sahaja Yogis occidentaux que c’est une attitude très répandue : les femmes développent un
horrible ego.
En Inde, les femmes travaillent. Elles font de tout. Depuis longtemps, nous avons eu de très
grandes oratrices, très connues. Mais elles n’ont pas d’ego. Ma mère avait une licence avec
mention, à une époque où il n’y avait que deux ou trois femmes qui aient obtenu un tel
diplôme, mais Je n’ai jamais vu le moindre ego chez elle. Mes propres filles, l’une d’elles a
étudié l’architecture, et la décoration intérieure. Maintenant elle ne travaille pas parce que
son mari a une bonne situation, mais elle fait des maisons pour d’autres, elle dessine pour
d’autres, elle aide d’autres gratuitement. Et elle a des amies de ce genre. Alors en quoi
consiste la réussite d’une femme ? Elle a davantage de gens autour d’elle. Le pouvoir humain.
Elle a davantage d’êtres humains autour d’elle.
Et quelle est la qualité des hommes ? Ils ont toutes les factures de la maison à payer, ils
doivent payer l’assurance, les réparations de la voiture. Qu’ils s’occupent du sale boulot !
[Rires] Les femmes reçoivent toutes les lettres d’amour, des enfants, du mari, de tout le
monde. Elles sont aimées. On les aime. Maintenant qu’elles sont devenues viriles, elles n’ont
plus tous ces avantages. Par exemple, jadis, si vous preniez le bus, on laissait sa place à une
femme. Maintenant personne ne fait plus cela.
Un jour, une dame était en voyage, une dame âgée et, euh, il y avait un jeune garçon assis là.
Je lui ai dit : “Pourquoi ne la laissez-vous pas s’asseoir ?” Il a répondu : “Pourquoi devrais-je ?
Elle porte un pantalon, je porte aussi un pantalon.” Elle était… cette vieille dame portait bien
un pantalon, alors il a dit : “Pourquoi devrais-je lui donner ma place, elle porte un pantalon,
je porte un pantalon : quelle est la différence ?”
Ainsi tout ce qui constitue vos avantages et vos privilèges, vous le perdez en devenant des
hommes. Et qu’y gagnons-nous ? Que gagnons-nous ? En fait, Je crois, au contraire, qu’en ces
temps modernes, les femmes sont bien plus esclaves des hommes qu’elles ne l’étaient avant.
Elles sont très perturbées.
Prenez une Sahaja Yogini qui est très “catchée” et qui a certains problèmes. La première
chose à laquelle elle pensera : “Oh, mon Dieu, maintenant mon mari va me quitter, il
m’enlèvera mes enfants, que vais-je faire?” Elle ne pensera jamais à Sahaja Yoga.

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Mais J’ai rencontré une femme extraordinaire, Je dois dire que c’était une véritable femme.
Elle disait : “Mère, comme je suis schizophrène, je veux sortir de Sahaja Yoga. Je vais divorcer
de mon mari, je ne veux pas voir mes enfants. Sahaja Yoga est bien plus important que moi,
que mon mari et mes enfants.” “Voilà une femme !”, ai-Je dit. Elle disait : “Je suis
schizophrène depuis l’enfance. Je l’ai découvert maintenant et cela me reprend.”
Mais en général les femmes se soucient d’elles-mêmes. “Oh, mon Dieu, je vais devoir quitter
mon mari”, c’est-à-dire que ce qu’elles faisaient, c’était vivre sur le dos de leur mari. “Je vais
devoir quitter mes enfants.” Mais pourquoi ne pas quitter Sahaja Yoga ? Si vous pensez que
Sahaja Yoga est le plus important, vous pourrez vous débarrasser de votre schizophrénie
aussi. Pourquoi Dieu devrait-Il vous aider ? Vous pensez simplement comme des femmes
ordinaires, à votre situation, inquiète seulement à votre sujet. Pas inquiète pour Sahaja Yoga.
Même chose pour certains hommes, mais les hommes ne sont pas si effrayés, car ils pensent
qu’ils peuvent se débrouiller. Et les femmes devraient aussi savoir maintenant qu’elles sont
des Sahaja Yoginis, qu’elles sont Sahaja Yoginis et que Mère va veiller sur elles.
Mais vous ne vous souciez que de vous-même, de votre mari, ma maison, mes enfants, alors
vous êtes un cas désespéré, vous n’êtes plus une femme, en fait. Ce n’est pas le signe d’une
femme correcte. Une femme est celle qui aime tous les enfants. Sa capacité d’amour est
immense, mais si elle en devient avare, si elle devient mesquine, alors ce n’est pas une
femme.
Je vous ai parlé de Mes petites-filles, à qui J’ai demandé : “Que voulez-vous faire plus tard ?”
Elles sont très petites. Alors elles ont dit : “Nous voulons être infirmières ou hôtesses de l’air.”
J’ai demandé : “Pourquoi ? Qu’y a-t-il de si bien dans ces métiers ?” Elles M’ont dit :
“Grand’mère, c’est juste dans ces deux métiers qu’on peut donner à manger aux gens. Il n’y
a pas d’autre métier où on peut nourrir l’autre.” La joie de donner à manger aux autres est
plus grande que celle de traiter des dossiers au bureau. C’est vrai, Je vous le dis. C’est un
travail horrible de traiter des dossiers dans un bureau, vous savez. Il vaut mieux faire de la
bonne cuisine, en pensant que beaucoup vont la manger et l’apprécier, que de faire ce sale
boulot. Mais les femmes ont perdu la tête, elles ne sont plus sensées maintenant, elles
deviennent stupides.
En fait en Allemagne, vous devez faire très attention. En Autriche, vous devez faire très
attention. Les femmes autrichiennes sont super, mais Je conseillerais aux femmes allemandes
de ne pas essayer de devenir des hommes. Tout d’abord, la meilleure façon d’arrêter cela est
de ne pas trop parler. Si vous commencez à parler comme des hommes, alors tous les bhoots
entreront en vous et commenceront à parler tout comme des hommes.
Et ensuite vous verrez comment on gère les hommes. Nous les femmes indiennes, nous
savons comment gérer nos maris bien mieux que vous. Pourquoi n’avons-nous pas de
divorces ? Pourquoi n’avons-nous pas de problèmes ? Nous nous disputons, d’accord, ce n’est

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pas grave, mais nos maris ne courent pas après d’autres femmes. Nous ne nous habillons pas
autant, Je dirais, nous n’allons pas chez le coiffeur, nous n’avons pas ces produits de beauté
et tout cela. Donc, développez le respect de vous-même. Vous êtes la Shakti. Vous êtes le
pouvoir. Si vous transformez vos maris en choux, quel genre d’enfants aurez-vous ? Des choux
bien sûr. Respectez-les. Faites-en des hommes, appréciez leur virilité. Alors ils ne vous
quitteront jamais. Il n’y a aucune compétition entre les deux.
Je pense que le problème principal aujourd’hui en Allemagne est que les femmes ont perdu
la raison. C’est vraiment le cas, Je crois, pour les femmes allemandes. Mettez-vous à la
musique, à l’art. Il y a tant de possibilités. Aujourd’hui, de qui se souvient-on ? Regardez ici,
qui est célèbre ? Un musicien, Mozart. Tout le monde connaît Mozart, même sur le chocolat,
vous trouverez un Mozart. Je ne sais pas, le pauvre, a-t-il un jour mangé des chocolats ou pas
? Ou bien on se souvient, regardez ici, on a Michel-Ange ou on a Léonard de Vinci, ou bien on
a quelqu’un comme cela. Personne ne se rappelle qui était à ce moment-là le fonctionnaire
qui parcourait les dossiers dans tous les sens.
Donc les femmes ont quelque chose, elles peuvent avoir une valeur éternelle, elles devraient
développer cela. La chose la plus importante est que la femme peut aimer, aimer, aimer…
Mais lorsqu’elle devient égoïste et égocentrique, qu’elle commence à se soucier d’elle-
même, il n’y a plus de beauté dans son amour.
Aujourd’hui, J’ai spécialement abordé ce sujet parce qu’aujourd’hui vous Me vénérez en tant
que Kartikeya. Kartikeya était le fils de Parvati Umar, qui était juste la mère de ces deux
enfants, Ganesha et Kartikeya. Et un jour, les parents Shankara et Parvati ont dit tous les deux
: “De Vous deux, Celui qui fait le tour de la Terre-Mère le premier aura un prix spécial.” Alors
Kartikeya, qui était vraiment le pouvoir masculin, a dit : “D’accord, Je pars”, sur son véhicule,
qui était un paon.
Et Ganesha S’est dit : “Regarde-Moi, Je suis un petit garçon, Je ne suis pas comme Lui et Mon
véhicule est une petite souris. Comment y arriverai-Je ?” Mais ensuite Il pensa : “Ma Mère
est au-dessus de l’univers entier. Que représente cette Terre Mère ?” Donc ce Kartikeya était
parti faire le tour de la Terre Mère. Shrī Ganesha fit trois fois le tour de Sa Mère. Et Il gagna
le prix, grâce à ces qualités maternelles. Pour Lui, Elle est la plus noble, plus élevée même
que Sadashiva. Mais, chose étonnante, c’est ce qu’aime Sadashiva—que vous respectiez
votre mère. Le côté maternel en vous. La féminité en vous. [Mère parle en hindi ou en
sanskrit, puis traduit] “Là où les femmes sont respectables et respectées, là résident les
Dieux.”
Les femmes sont très importantes. Bien sûr Je dois aussi blâmer les hommes occidentaux, et
la manière dont ils ont maltraité leurs femmes, sont restés hors de la religion, les ont toujours
rabaissées. Je veux dire, en Inde nous avions des Musulmans qui faisaient cela, mais ce sont
même des agresseurs très sophistiqués et ils l’ont fait très sévèrement et ils les ont toutes
rabaissées.
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Mais cela ne fait rien. Alors pardonnez-leur et essayez d’être des femmes. Très puissantes.
Les pouvoirs d’une femme sont ceux de l’amour, ce sont les pouvoirs de Dieu. Et il faut les
utiliser plutôt que cet intellectualisme ergoteur, vraiment absurde. Ne gaspillez pas votre
énergie avec cela. J’aimerais que les Sahaja Yoginis, d’Allemagne en particulier, deviennent
de plus en plus féminines. Il ne s’agit pas seulement de faire de la bonne cuisine, mais de
votre attitude envers la vie. Il faut penser d’une façon plus large que tout Sahaja Yoga dépend
de notre capacité à aimer. Nous devons être extrêmement aimants, extrêmement gentils,
nous occuper des Sahaja Yogis en leur donnant toute la joie possible. Sinon dans ce pays, elles
peuvent devenir comme des vampires. Alors faites attention !
Et pour les hommes aussi, Je dirais que vous devez respecter les femmes de ce genre, vous
devez leur accorder tous leurs privilèges, veiller sur elles. Elles s’occupent des enfants, mais
donnez-leur toute l’assistance, tout l’argent dont elles ont besoin. Ne demandez pas de
comptes et tout cela, laissez-les le gérer. Au pire, vous ferez faillite, mais en fait c’est déjà le
cas. Mais d’abord regardez quelle est votre attitude envers Sahaja Yoga. J’ai constaté que
dans les familles où les femmes sont en charge de la bourse, nous avons toujours bien plus
d’argent pour le travail de Sahaja Yoga que dans les maisons où les hommes sont aux
commandes. C’est très surprenant.
Lorsque les hommes dirigent, ils doivent penser à leur voiture, ils doivent penser à beaucoup
de grandes choses, mais lorsque les femmes dirigent, elles savent comment économiser
l’argent, et Je vous ai montré comment J’avais économisé de l’argent. Les hommes ne
peuvent jamais économiser. Ils ne savent jamais épargner. Seules les femmes peuvent
économiser, mais si elles ont un intérêt plus élevé.
Sinon, si elles sont complaisantes, elles dépensent tout l’argent : en entrant dans le magasin
pour acheter une chemise pour leur mari, elles achèteront plusieurs saris pour elles. Elles
peuvent agir comme cela. Mais si elles ont des intérêts plus larges, si elles ont un intérêt plus
élevé, elles peuvent utiliser l’argent si astucieusement qu’elles auront toujours de l’argent à
dépenser pour les autres.
Comment fais-Je ? Avec tout ce que Me donne Mon mari pour gérer la maison—il Me donne
beaucoup, Je dois le dire—Je suis plutôt radin, Je vais sur les marchés, y acheter des choses,
essayer d’économiser de l’argent, gagner ici, économiser sur Mes vêtements. C’est la
première fois que J’ai donné Mes pulls au pressing dans un bon magasin. C’est ainsi qu’une
femme économise et ensuite elle dépense pour la bonne cause. Parce que c’est sa véritable
satisfaction.
Si nous développons ce genre de vue équilibrée sur notre vie de couple, sur notre vie sociale,
nous serons des personnes idéales dans ce monde.
A propos de l’école aussi, Je l’ai dit, très clairement. Maintenant si vous voulez l’entendre, Je
demanderais—avez-vous cette brochure avec vous ? Je voulais la lire. Comment ? Non, vous

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ne l’avez pas ? C’est typique des hommes ! Ils ont dit eux-mêmes qu’ils voulaient la lire ici,
vous voyez. Si vous demandez aux hommes de faire la cuisine, il manquera de tout. Donc…
[Grégoire : “Shrī Mātājī, puis-je très respectueusement Vous demander s’il y a un quelconque
avantage à être un homme ?”]
[Fous rires]
Sans l’homme, la femme ne peut pas s’exprimer. Elle ne peut pas s’exprimer, parce qu’elle
est le potentiel, lui est la cinétique. C’est véritablement une terminologie relative. Vous ne
pouvez pas, euh, exister sans un homme, vous ne pouvez pas. Même si, disons, vous avez
tout le parfum dans la Terre Mère, tant que vous n’avez pas de fleurs, comment pouvez-vous
savoir qu’il y a du parfum dans la Terre Mère ? Les hommes sont les plus importants, sinon
que feront-ils ? Toute leur énergie sera gâchée. Donc si les femmes sont la Terre Mère, vous
êtes les fleurs. Quel avantage ? Vous êtes les personnes qui… tout le monde vous voit…
[Un SahajaYogi: “Courir partout comme Kartikeya!”]
[Shrī Mātājī rit] Que pouvons-nous y faire ? Vous êtes comme cela. Vous ne pouvez pas rester
assis à la maison. Vous ne le pouvez même pas en train : si vous regardez, vous verrez que
dès que le train s’arrête, tous les hommes sortent du train. Ils ne peuvent pas rester assis là.
Par exemple, J’ai dit à Mon mari : “Qu’y a-t-il ? Tu n’arrêtes pas de sortir de la maison.
Pourquoi ne peux-tu pas rester assis dans la maison quelque temps ? Il faut t’asseoir !” Alors
il a répondu : “Non, pour nous, si un homme est assis dans la maison, on l’appelle ghar-
ghussū!” Cela signifie “celui qui est tout le temps dans la maison”, vous voyez. Et J’ai dit :
“Comment appelle-t-on l’homme qui s’enfuit toujours de la maison ? Ghar-bhagorā!” C’est-
à-dire le fuyard, celui qui s’enfuit.
Il devrait y avoir quelque chose entre les deux. Mais c’est masculin, ça va. Mais avec Sahaja
Yoga, nous pouvons—ce que nous pouvons faire, c’est établir un peu d’équilibre entre ces
deux choses. C’est cela Sahaja Yoga, cela donne l’équilibre. Alors vous commencez… à
tellement apprécier la compagnie des autres que, même dans la maison vous l’appréciez, et
dehors aussi vous vous réjouissez. Les intérêts sont les mêmes, parce que l’intérêt devient le
même. Comme les fleurs qui tombent sur la Terre Mère rendent la Terre Mère parfumée et
ensuite nous pouvons dire que la Terre Mère est parfumée. C’est aussi beau que cela.
D’accord ?
Donc pour l’éducation, J’ai déjà donné des instructions et J’ai déjà expliqué que nous ne
devons pas faire toute une histoire de cette Maria Montessori et ceci et cela. Nous allons
avoir des écoles de Sahaja Yoga. C’est vraiment absurde. Parce que J’ai remarqué que celles
qui enseignent dans le style de Maria Montessori, ces femmes sont devenues horribles. J’ai
été étonnée de voir la quantité d’ego qu’elles ont développée en elles. Donc vous devez
devenir des enseignants de Sahaja Yoga et cela va être une école de Sahaja Yoga.

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A Sydney ou, euh, à Melbourne, nous avons très bien démarré l’école à Melbourne et
maintenant nous allons en avoir une à Sydney de la même façon. Et ouvertement, c’est une
école de Sahaja Yoga, il n’y a pas de peur à avoir à ce sujet. Ouvertement, c’est une école de
Sahaja Yoga, et alors les gens ont réussi à y faire tant de choses. Et nous, pourquoi devrions-
nous cacher les apparences comme cela ? Nous devrions tout faire pour affirmer que c’est
une école de Sahaja Yoga.
Donc vous, les enseignants, vous êtes aussi devenus experts en Sahaja Yoga, donc vous devez
être de bons Sahaja Yogis, Yoginis ou Sahaja Yogis. Ils ne devraient pas être pleins d’ego, ils
ne devraient pas avoir d’ego, ils ne devraient pas “catcher”. Quelqu’un qui “catche” n’est pas
un bon enseignant pour Sahaja Yoga. Ce n’est pas comme, euh, dans une école Maria
Montessori, où le soir le professeur boit, fume, et le matin elle est enseignante Maria
Montessori. Ici, vous devez d’abord être une Sahaja Yogini et ensuite seulement vous pouvez
enseigner dans une école de Sahaja Yoga. Vous devez avoir cette qualité, qui est très
importante, de même qu’il est important que nos élèves soient des Ames Réalisées ou
puissent recevoir la Réalisation.
Bon, donc le Pūjā d’aujourd’hui est spécialement pour Kartikeya. Kartikeya représente le
grand, nous pouvons dire le capitaine ou le chef de tous les Ganas, comme un commandant
en chef. Ganesha est le roi, mais Lui est le commandant en chef. Et comme le caractère
allemand est de tout commander, nous allons avoir ce Pūjā là où les hommes prendront le
commandement de leurs esprits et de leurs qualités masculines et où les femmes seront aux
commandes de leurs qualités féminines.
Etre aux commandes, c’est différent d’être le maître. Le maître possède, le commandant ne
possède pas. Il ne possède pas, cela aussi a disparu. La possession est également perdue,
nous commandons simplement. Et c’est à cet état que nous devons accéder maintenant, de
l’état de Ganesha à l’état de Kartikeya. C’est l’inverse.
Ganesha est gentil, Il est le Roi, gentiment assis avec tous Ses pouvoirs, d’accord ?
L’innocence est bien là, mais Kartikeya est Celui qui commande l’innocence, qui vous donne
le pouvoir de la maîtriser. Il commande. Après le Guru Pūjā, il vaut mieux que nous ayons le
pouvoir de commander les autres. Et cet esprit de commandement vient aux hommes à
travers leurs paroles, à travers leur dynamisme, à travers leurs réussites personnelles. Et aux
femmes à travers leur pouvoir d’amour, à travers leur indulgence, à travers leur
comportement gracieux, leur pardon, leur compassion. Donc, développons aujourd’hui la
capacité de maîtriser cela, c’est-à-dire qu’il ne s’agit pas de ce que nous avons, mais d’être
dans une position que nous devons maîtriser. J’espère que vous comprenez ce qu’est
Kartikeya.
Que Dieu vous bénisse !

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Alors commençons le Pūjā.
Qui a fait ceci ? C’est vous qui l’avez fait—ce Ganesha? Comme c’est mignon. Vous êtes très
bonne, Je dois le dire. Que Dieu vous bénisse !
En aparté : Appelez des Allemands pour le faire aussi.
Nous avons encore besoin ici de personnes d’Allemagne, des femmes aussi, bien sûr.
Sahaja Yogis : Shrī Ganesha mantras et Shrī Ganesha Atharva Sheersha
Shrī Mātājī en aparté : Celle qui a fait le Ganesha—est-elle allemande aussi ? Elle devrait aussi
laver les pieds.
Tous ceux qui ont M’ont écrit des lettres pour que Je vienne en Allemagne devraient venir
Me laver les pieds. Que Dieu vous bénisse ! Que Dieu vous bénisse ! Merci !
En aparté : Enlevez celui-là par l’intérieur. Maintenant enlevez-le. Il n’y en a pas besoin.
En aparté : Que Dieu vous bénisse !
Shrī Mātājī (en aparté, appelant un bébé) : Nous l’appelons Kamala, Kamala. Kamala est le
nom de la Déesse, d’accord ? Kamal Lakshmī. Kamala. Que Dieu vous bénisse !
Vous pouvez chanter un peu, parce qu’il y a deux dames de plus. Et Hugo doit encore le faire.
Bien. C’est cela. Que Dieu vous bénisse !
[Des Sahaja Yogis chantent]
Venez de l’autre côté. Qui sont les dames maintenant ? Y a-t-il d’autres dames ? Terminé ?
Bien.
Utilisez la même eau. Ils peuvent utiliser la même eau, parce qu’il y a déjà trop d’eau.
En aparté: Vous voyez, il faut frotter encore un peu le Vishuddhi. C’est encore dur.
Shrī Mātājī: Maintenant nous pouvons dire les mille noms de Kartikeya.

Shrī Mātājī: Non, 108. [Shrī Mātājī rit et rires]


J’ai pensé que mille serait une bonne idée, mais ce sera 108. Voyons comment cela
fonctionne avec 108. Dites-les à voix haute.
Dites le fort—ce n’est pas clair.
Non, pas encore. Donnez-lui-en un autre, qu’il ait un autre [micro]. Parce que cela doit être
clair, sinon cela n’a pas de sens.

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Dans ces 108 noms, si vous l’avez remarqué, on a montré que Kartikeya est l’innocence qui
agit sur le côté droit—dans le Pingala. Et c’est aussi—c’est très lié au Prana. Cela vous donne
le Prana. Le Prana est le souffle de vie que nous prenons—inspirez et expirez. Donc c’est lié
au côté droit. Ensuite c’est également lié à l’éternité—Anantari. Anantar est le serpent—le
Shesha. Qui est le frère de Vishnu. Donc c’est Lui qui est représenté ici en tant que Kartikeya.
Il est appelé Anantar. Donc Il est le feu. Il est celui qui enflamme à l’intérieur de vous la
capacité à consumer, la force—également la capacité à commander les gens et aussi la
capacité d’être une personne pleine de génie. Vous voyez, une personne innocente peut être
très brillante. Toutes ces capacités sont exprimées sous la Swarupa de Kartikeya—dans Son
état. Aujourd’hui, en vénérant Kartikeya, nous devons savoir que Kartikeya est maintenant
éveillé à l’intérieur de nous. Et avec cette capacité, nous devons nous battre.
En fin de compte, Il est le Nishkalanka. Il est le combattant. Donc de Ganesha au Christ et à
Nishkalanka. Ce sont les trois stades dans lesquels l’innocence s’est installée. De Ganesha à
Kartikeya et maintenant au Christ. Et du Christ à Nishkalanka. Sous la forme de Nishkalanka,
Il est innocent, donc il n’y a aucune Kalanka—il n’y a aucune tache sur Lui, rien. Il est
absolument pur, immaculé. En plus, Il est enflammé. En plus, Il a toutes les qualités des
Ekadasha Rudras. C’est-à-dire les onze qualités ou les forces de Shiva, qui peuvent tuer… Donc
Il a la capacité de tuer et de détruire ce qui est mal et de donner des bénédictions et du
courage à Ses disciples.
Voila la dernière Incarnation, qui est appelée Kalaki, en langage courant vous l’appelez Kalaki,
mais c’est en fait Nishkalanka. C’est le cheval blanc. Donc c’est le Kartikeya qui est assis sur
le cheval blanc. Donc comment l’innocence se développe en vous maintenant, cela dépend
de Kartikeya. Nous avons fait cela aujourd’hui dans ce pays, Deutschland comme vous
l’appelez, où Kartikeya doit être né en vous, doit être éveillé en vous.
Que Dieu vous bénisse!
Un Sahaja Yogi: Bolo Shrī Kartikeya Nirmala Sakshat Shrī Adi Shakti Mātājī Shrī Nirmala Devi
Ki – Jai! Shrī Nirmala Devi Ki – Jai! Shrī Nirmala Devi Ki – Jai!
Shrī Mātājī: Maintenant si vous voulez, vous pouvez chantez des chants comme “Ya Devi
Sarva Buteshu”, celui que vous aimez. J’aimerais avoir des dames ici, sept femmes mariées,
simplement pour M’aider.
D’abord, nous aurons les petites filles s’il y en a ici, les petites filles doivent monter.
Un peu plus tard—lorsque vous Me mettrez la guirlande—d’accord? Maintenant les filles
doivent venir. Où sont les filles? Toutes les filles doivent venir. Qui sont toutes les autres filles
qui sont ici? Bien. Approchez. Bien, venez. Approchez aussi, toutes les deux. Bien. Venez
aussi, toutes les deux. Asseyez-vous, asseyez-vous.

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S’il y a une jeune fille non mariée, une grande fille célibataire—venez s’il vous plaît. Quelqu’un
qui ne soit pas mariée. Venez. [hindi] Enlevez celui-ci, Je pense. Demandez à quelqu’un
d’enlever celui-ci.
Grégoire: Shrī Mātājī, d’abord, avant de chanter l’hymne à la Déesse, nous voudrions Vous
lire une version corrigée du Notre Père:
“Notre Mère,
Qui es sur Terre
Que Ton Nom soit sanctifié
Que Ton Règne vienne
Que Ta volonté soit faite,
Sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui Tes Vibrations Divines
Pardonne-nous nos offenses,
Comme nous pardonnons aussi à
Ceux qui nous ont offensés,
Et ne nous soumets pas à la maya,
Mais délivre-nous du mal
Car c’est à Toi qu’appartiennent le Père,
Les enfants et la gloire
Pour les siècles des siècles. Amen.”
Shrī Mātājī: Comme c’est gentil. [Rires]

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