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Dans les jours qui suivirent le départ de Ben Ali, les milices répandent la terreur
sur la capitale en tirant sur la foule depuis des bâtiments, dans l'espoir de semer le chaos
et de voir le général revenir au pouvoir. Un gouvernement d'union nationale est créé le
17 janvier 2011 et le culte de la personnalité de Ben Ali se termine par le retrait de ses
affiches de parfois plus de 30 mètres, du renommage des lieux faisant référence à sa
prise du pouvoir (7 novembre 1987), comme la chaîne Tunisie 7 qui désormais s'appelle
Télévision Tunisienne 1. C'est la fin du culte du chiffre 7. Un mandat d'arrêt international
est lancé par la nouvelle justice tunisienne contre le général Ben Ali et son épouse Leïla,
cette dernière beaucoup plus haïe que son époux, en raison de ses nombreux pillages
sur le peuple. L'ancien parti gouvernemental est suspendu le 6 février. Le 12 février, on
annonce que des milliers de Tunisiens fuient la Tunisie vers l'île de Lampedusa et l'Union
européenne. L'état d'urgence humanitaire est décrété en Italie,. Le 27 février, après de
nouvelles manifestations violentes, le Premier ministre tunisien, Mohamed Ghannouchi
démissionne et est remplacé par l'ancien ministre de Bourguiba, Béji Caïd Essebsi. Le 3
mars, le président par intérim Fouad Mebazaa annonce la tenue de l'élection d'une
Assemblée constituante le 24 juillet. Cette consultation a été reporté jusqu au 23 Octobre
2011. Selon les résultats définitifs publiés par la commission électorale, le parti islamiste
a remporté 89 des 217 sièges de l'Assemblée constituante. Le parti de gauche
nationaliste (CPR) arrive en seconde position, avec 29 élus.
IV EFFET DOMINO
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Point de vue LEMONDE.FR 09.03.11
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Gourdin/Diploweb.com Septembre 2011-