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Solution : u n = αn u 0
Solution : Rappelons nous que P ⇒ Q s’écrit (non P ) ou Q, expression dont la négation est P et (non Q).
Nous arrivons ainsi à :
∀l , ∃ε > 0, ∀N ∈ N, ∃n ∈ N, (n ≥ N ) et (|u n − l | ≥ ε).
Pour montrer que la suite u n = (−1)n (qui ne prend que les valeurs +1 et −1) diverge nous allons faire une
démonstration cas par cas sur l .
– ∀l ≥ 0, ∃ 0 < ε ≤ l + 1, ∀N , ∃n = 2N + 1 et |u n − l | = | − 1 − l | = 1 + l ≥ ε
– ∀l < 0, ∃ 0 < ε ≤ −l + 1, ∀N , ∃n = 2N et |u n − l | = |1 − l | = 1 − l ≥ ε
Solution : Puisque P ⇒ Q est équivalent à (non Q) ⇒ (non P ), et sachant que toute suite convergente est
bornée, nous arrivons à : toute suite non bornée est divergente.
Solution :
1. Se déduit immédiatement du fait que :
∀m ∈ N, ∀n ∈ N,
n o
{(m ≤ n) ⇒ (u m ≤ u n )} et {(m ≤ n) ⇒ (v m ≤ v n )}
⇒ {(m ≤ n) ⇒ (u m + v m ≤ u n + v n )}
∀n ∈ N, (n ≥ N ) ⇒ (l < u N ≤ u n ),
de sorte que :
∀n ∈ N, (n ≥ N ) ⇒ (0 < u N − l ≤ u n − l ).
La proposition (u n ) converge vers l se traduit par :
Solution : On écrit que les deux suites (u n ) et (v n ) convergent, soit pour tout ε > 0 donné,
ε
∃N1 , (n > N1 ) ⇒ (|u n − û| < )
2
ε
∃N2 , (n > N2 ) ⇒ (|v n − v̂| < )
2
et par conséquent
Solution : On a donc −v n ≤ u n ≤ v n ,−v n et v n ont pour limite 0, on applique le théorème 3.1.3 qui permet de
conclure que u n tend vers 0.
Exercice III.12 Ch3-Exercice12
Soit (v n ) une suite convergeant vers 0 et soit (u n ) une suite bornée, montrer que la suite (u n v n ) tend vers
0.
Solution : On a |u n v n | = |u n ||v n | ≤ M |u n |.
Or
lim M |u n | = 0.
n→∞
Solution :
1. (a)
u n = n, v n = −n 2 , u n + v n = n(1 − n).
(b)
u n = n 2 , v n = −n, u n + v n = n(n − 1).
(c)
u n = n, v n = −n, u n + v n = 0.
2. (a)
1
un = n 4 , v n = , un v n = n 2 .
n2
(b)
1 1
un = n 2 , v n = 4
, un v n = 2 .
n n
(c)
1
un = n 2 , v n = , u n v n = 1.
n2
Solution :
1. Puisque l > 0, il existe 0 < ε < l . On choisit un tel ε. Puisque la suite converge, on a
Solution :
1. L’implication de la deuxième proposition par la première est claire, puisque, quel que soit l’entier
naturel p, n + p est supérieur ou égal à n.
2. L’implication réciproque provient du fait que si on prend m et n quelconques, nécessairement l’un des
deux est supérieur ou égal à l’autre, par exemple m ≥ n ≥ N et on peut alors poser m = n + p (p ≥ 0).
Solution : Puisqu’il y a équivalence entre suite de Cauchy et suite convergente, il suffit de démontrer que la
suite (u n ) n’est pas une suite de Cauchy, c’est à dire
l = K l ⇔ l (K − 1) = 0
où 0 < K < 1 est donné. Montrer que si l’équation u = f (u) a une solution, celle-ci est unique.
Solution : Supposons qu’il existe deux solutions distinctes l 1 et l 2 de l’équation u = f (u), soit l 1 = f (l 1 ) et
l 2 = f (l 2 ). Alors, on a
|l 1 − l 2 | = | f (l 1 ) − f (l 2 )| ≤ K |l 1 − l 2 | < |l 1 − l 2 |
ce qui est impossible . . .
Solution :
1. S 0 = u 0 = 0, S n = u 0 + . . . + u n−1 + u n = S n−1 + u n .
2. On a montré, par les suites de Cauchy, que la suite S n est divergente.
3. limn→∞ u n = limn→∞ n1 = 0. Le fait que la suite (u n ) tende vers 0 est un condition nécessaire mais non
suffisante pour que la série (u n ) converge, comme le montre cet exemple.