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Claude Thiébert

60 DEVOIRS CORRIGES

o 25 DEVOIRS SURVEILLES DE 2H.

o 27 DEVOIRS EN TEMPS LIBRE.

o 8 DEVOIRS SURVEILLES DE 4H
DEVOIR SURVEILLE NUMERO 1a DUREE 2H

EQUATIONS, INEQUATIONS

EXERCICE 1 Les questions sont indépendantes


Résoudre les équations suivantes:

( ) ( )
2
a. 2x 2 − 2 + 3 x + 3 = 0 (Aide développer 2 − 3 )

b. x4 + 5x2 - 36 = 0.
1 1 3
c. + + =0
x+2 x−3 4

EXERCICE 2
2x 2 − 7x + 3
Soit f(x)=
8x 2 − 14x + 5

a. Déterminer l'ensemble de définition de f.


b. Simplifier f(x).

EXERCICE 3 Les questions sont indépendantes


Résoudre l’inéquation suivante:
2x 2 + 5x − 2
≥2
x 2 + 3x − 4

TRIGONOMETRIE

EXERCICE 4
Calculer sans utiliser la calculatrice le nombre:
π 3π 7π 9π
A = cos + cos + cos + cos
10 10 10 10

EXERCICE 5

a. Montrer que cos(b+c)cos(b-c) = cos2b - sin2c.

b. En déduire que :

cos(b+c)cos(b-c) + cos(c+a)cos(c-a) + cos(a+b)cos(a-b)= cos2a +cos2b+ cos2c


LES COMPLEXES

EXERCICE 6 Les questions sont indépendantes

z
a. Soit z= 3(2+i) et z’=-1+2i. Ecrire sous forme cartésienne zz’ et
z'

1 1 i
b. Mettre le nombre + + sous la forme cartésienne.
1− i 1+ i 2

EXERCICE 7 Les questions sont indépendantes


a. w est un nombre complexe différent de 1 mais de module 1.

z+i
Montrer que l’équation d’inconnue z : = w a une solution que l’on calculera.
z−i

• Montrer que la solution de cette équation est un nombre réel.

b. Déterminer un nombre complexe z tel que |1 - z|=|1 + i - z|=|2i + z|.

EXERCICE 8 Les questions sont indépendantes

Ecrire sous forme exponentielle es nombres complexes suivants:

z1
a. z1 = 3 - 3i, z2 = − 3 − i , z1z2 , .
z2

π π
b. z3 = 2(sin + icos ) ;
12 12

π
i
c. z4 = - 8 e 3
;

π π
d. z5 = 1 + cos + i sin
6 6
EXERCICE 9 Spécialité physique et svt.

Soit les points A, B et C trois points sur le cercle Γ de centre O et de rayon 2. La

position des points est indiquée sur la figure.

a. Donner les affixes des points A, B

et C sous forme cartésienne et

exponentielle.

b. Calculer les affixes des vecteurs


JJJG JJJG
AB et CA .

On donnera la forme cartésienne,

le module et l’argument.

c. Soit D le point d’affixe

6+ 2 2− 6
d= − +i .
2 2

Montrer que le point D appartient au cercle Γ.

EXERCICE 9 Spécialité math.

a. Soient a et b deux entiers naturels.

Quels sont les restes possibles dans la division euclidienne du réel a par 3?

Quelles écritures de a peut-on en déduire ?

Montrer que (a-b)ab(a+b) est divisible par 3.

b. Soient a = 2n2 + n et b = n + 1 avec n entier naturel et n>1.

Trouver le quotient et le reste de la division euclidienne de a par b.


SOLUTIONS SUCCINCTES DS 1
EXERCICE 1

( ) 3
2
a. Le discriminant de l'équation est : ∆= 2 − 3 On a donc 2 racines x ' = 1 ; x " =
2

b. L'équation X2 + 5X - 36 = 0 a deux racines X' = 4 et X" = -9.

Par suite l'équation x4 +5x - 36 = 0 a deux racines x'=2 et x"= -2.

1 1 3 3x 2 + 5x − 22 3x 2 + 5x − 22 = 0
c. + + =0 ⇔ =0⇔ 
x+2 x−3 4 4(x + 2)(x − 3)  x ≠ −2 et x ≠ 3

11
L'équation 3x2 + 5x -22=0 a deux racines x' = 2 et x" = − (∆=289=172)
3

Ces deux racines vérifient la condition x≠-2 et x≠3.

1 1 3 11
L'équation + + = 0 a donc deux racines x' = 2 et x" = − .
x+2 x−3 4 3

EXERCICE 2
a. Domaine.

Le domaine est l'ensemble D des réels x tels que 8x2 -14x +5 ≠0

5 1
Or 8x2 -14x +5= 0 pour x'= et x" = (∆=36)
4 2

5 1
Donc D=  - { ; }
4 2

b. Simplification.

 5  1
De la question précédente on déduit que: 8x2 -14x +5= 8  x −   x − 
 4  2

1  1
L'équation 2x2 -7x + 3 = 0 a deux racines x'=3 et x"= donc 2x2 -7x + = 2 ( x − 3 )  x − 
2  2

 1
2 ( x − 3)  x − 
2x − 7x + 3
2
 2 x−3
Par suite: = = .
8x 2 − 14x + 5  5  1  4x −5
8 x − x − 
 4  2
EXERCICE 3
2x 2 + 5x − 2 −x + 6
≥ 2 ⇔ 2 ≥0
x + 3x − 4
2
x + 3x − 4
Effectuons un tableau de signe.

x -4 1 6
-x+6 + + + -
X2+3x-4 + - + +
−x + 6
+ - + -
x + 3x − 4
2

L'ensemble des solutions est E=]-∞ ; -4 [U]1 ; 6]

EXERCICE 4
π 3π 7π 9π
En plaçant les images des nombres ,, , sur le cercle trigonométrique, il est
10 10 10 10

π 3π 7π 9π
facile de montrer que : cos + cos + cos + cos =0.
10 10 10 10

EXERCICE 5
a. cos(b+c)cos(b-c) = cos2b - sin2c.

cos(b+c)cos(b-c) = (cosbcosc-sinbsinc)x(cosbcosc+sinbsinc)=(cosbcosc)2 - (sinbsinc)2.

=cos2bcos2c - sin2bsin2c = cos2b(1- sin2c) - (1-cos2b)sin2c

= cos2b - sin2c.

b. cos(b+c)cos(b-c) + cos(c+a)cos(c-a) + cos(a+b)cos(a-b)= cos2a +cos2b+ cos2c

On utilise la relation du a.

cos(b+c)cos(b-c) + cos(c+a)cos(c-a) + cos(a+b)cos(a-b)=

(cos2b - sin2c ) + (cos2c - sin2a) + ( cos2a - sin2b)=

(cos2b - sin2b ) + (cos2c - sin2b) + ( cos2a - sin2a)= cos2b + cos2c +cos2a

(On utilise la formule cos2x-sin2x = cos2x )


EXERCICE 6
z 6 + 3i
a. zz’=-12+9i ; = = −3i
z ' −1 + 2i

1 1 i
b. + + =1+0,5i
1− i 1+ i 2

EXERCICE 7
a.

z+i
• Montrons que l’équation d’inconnue z : = w a une solution.
z−i

z+i 1+ w
Il est facile de prouver par le calcul que : = w ⇔ z = −i .
z−i 1− w

Le nombre z existe car w ≠ 1.

• Montrons que la solution z de cette équation est un nombre réel.

Pour montrer que z est réel, montrons que z =z

 1+ w  1+ w 1
z =  −i  =i . Or |w|=1 donc ww = 1 c'est-à-dire que w =
 1− w  1− w w

1
1+
1+ w w = i w +1 = z.
D’où z = i =i
1− w 1 w −1
1−
w

b. Calcul du nombre complexe z tel que |1-z|=|1+i-z|=|2i+z|.

En posant z=x+iy, la relation précédente s’écrit : |1-x-iy|=|1-x+i(1-y)|=|x+i(2+y)|.

Ou encore : (1 - x)2 + y2 = (1 - x)2 + (1 - y)2 = x2 + (y + 2)2.

5 1
En développant et réduisant, on obtient :x = − ;b=
2 2
EXERCICE 8
π 7π 11π 17π
−i i i z1 3 2 − i 12
a. z1 = 3 2e 4
, z2 = 2e 6
, z1z2= 6 2e 12
, = e
z2 2
π π 
π π i −  i

b. z3 = 2(sin + icos ) = 2e  2 12 
= 2e 12
;
12 12
 π 4π
i π +  i
c. z4 = 8 e  3
= 8e 3
.

π π π π π π i
π
d. z5 = 1 + cos + i sin = 2cos2 +2isin cos = 2cos e 12
6 6 12 12 12 12

EXERCICE 9 Spécialité physique et svt.

a. Affixes des points : zA = 3 + i ; zB = − 3 + i ; zc = 1 − i 3 .

b. Affixes des vecteurs.


JJJG
• Vecteur AB : son affixe est : zB - zA= −2 3
JJJG
• Vecteur CA : son affixe est : zA – zC = 3 − 1 − i ( 3 + 1)

Le module est CA= 2 2 .

Car le triangle A0C est rectangle en O donc : AC2= OA2+OB2

G JJJG G JJJG G JJJG JJJG JJJG π π 5π


(
L’argument est l’angle u,CA Or u,CA = u,OA + OA,CA = + = )
6 4 12
( ) ( ) ( )
c. Le point D est sur Γ car OD est égal au rayon du cercle.

2 2
2  6+ 2  2− 6
En effet : Si on note zD l’affixe du point D, OD = zD 2
= −  +   = 4.
 2 2
   

Donc OD=2 donc D appartient à Γ.


EXERCICE 9 Spécialité math.

a. Tout entier a peut s'écrire : a=3k+r avec r =0,1,2

a=3k+r avec r=0,1,2 b= 3q+p avec p=0,1,2. Il suffit d'étudier tous les cas ( 9 cas)

pour démontrer facilement le résultat.

b. Il est demandé Q et R tels que 2n2+n= (n+1) B + R.

Puisque 2n2+n est un polynôme de degré 2 en n, l’idée est de chercher B comme

polynôme en n de degré 1 donc de la forme B=an+b. On est donc conduit à claculer

a et b tels que : 2n2+n=(n+1)(an+b) + R.

On sait que deux polynômes sont égaux si et seulement si les coefficients sont égaux.

Donc : 2n2+n=(n+1)(an+b)+R ⇔ 2n2+n=an2+n(a+b)+b+R ⇔ a=2, a+b=1, b+R=0.

On trouve alors que 2n2 + n = (n+1)(2n-1) +1

Le reste demandé est 1 car n+1>1 puisque n>1


DEVOIR SURVEILLE NUMERO 1b DUREE 2H
COMPLEXES, RECURRENCE, TRIGONOMETRIE, DIVISIBILITE

EXERCICE 1
i ( 6i − 8 )
1. Ecrire sous forme cartésienne : z = .
( 3 + 4i )( 5 − i )
iz + 1
2. Résoudre dans les complexes l'équation: = 8 + 2i
z − 2i
3. Résoudre dans les complexes l'équation : 3 z + i z + 8 i = 0

EXERCICE 2
Calculer le module et l'argument des nombres complexes suivants:
z1
1. z1 = 3 - 3i , z2 = 1 + 3i , z1z2 , , z23
z2

π π π π
2. z3 = 2(cos - isin ) ; z4 = 2(sin + icos ) ;
12 12 12 12

i 2i
3. z5 = - 2 e 4
; z6=
1− i

EXERCICE 3
( )
42
Montrer que le nombre 1 − i 3 est réel. Quel est son signe ?

EXERCICE 4 G G
( )
Dans le plan complexe rapporté au repère O, u,v , on considère les points A et B d’affixes

respectives a= −1 + 3 + i et b = -1+2i.
1. Placer les points A et B.
G JJJG
2. Calculer la distance AB et l’angle u, AB . ( )

EXERCICE 5
k =n k =n
1. Ecrire sans le signe Σ les expressions suivantes: ∑k3
k =1
et ∑k
k =1
2. Exprimer en fonction de n la somme 1+2+3+….+n. (donner le résultat sans explication)
2
k =n
 k =n 
3. Montrer par récurrence que pour tout n entier n ≥ 1: ∑k 3
= ∑k 
k =1  k =1 
EXERCICE Spécialité physique.
1. Calculer (x − 3)(x 2 + 3x + 9) et (x − 3)(x 2 + 3x − 1)
x 3 − 27
Résoudre ≤0
x 3 − 10x + 3

6 + 2 π
2. Soit x le nombre réel définit par : sin x = et 0 < x < .
4 2

6− 2
Montrer que : sinx = .
4
2- 2 π
3. Soit x le nombre réel définit par : cosx = et 0 < x < .
2 2

Calculer cos2x .

EXERCICE Spécialité math.


Les questions sont indépendantes.

n(n + 1)(2n + 1)
1. Soit n un entier naturel. Soit a =
6
Montrer que a est un nombre entier.

2. Soit n et a deux entiers naturels non nuls. On suppose que a divise 2n+1 et n+3. Montrer
que a divise 5.

3. Déterminer l'ensemble des entiers naturels N qui divisés par 64 donnent un reste égal au
cube du quotient.
SOLUTIONS SUCCINCTES DU DEVOIR SURVEILLE 1BIS
EXERCICE 1
−5 1
1. z= −i
13 13
−3 + 16i −8 + 131i
2. L'équation équivaut à : (8+i)z = 3-16i c'est à dire z= =
8+i 65
3. Posons z = x + iy.
L'équation s'écrit alors: 3(x+iy) + i(x-iy) +8i = 0
soit encore: 3x+y + i(3y + x + 8) = 0.
En égalisant partie réelle et partie imaginaire, on déduit que x et y sont solutions du
 3x + y = 0
système  . On facilement trouve z = 1 - 3i.
3 y + x + 8 = 0

EXERCICE 2
π π π 7π
−i i i z1 3 2 − i 12
1. z1= 3 2e 4
; z2 = 2e 3
; z1z2 = 6 2e 12 ; = e ; z23 = -8.
z2 2
π 5π
−i i
2. z3 = 2e 12
; z4 = 2e 12

π
π i 3π
i 2e 2 i
3. z5 2e 4
; z6= π
= 2e 4
−i
2e 4

EXERCICE 3
π 42
−i
42  −i π  −i
42π
(1 - i 3 ) = 2e 3
. (1 - i 3 ) =  2e 3  = 242 e 3
= 242 .
 

EXERCICE 4
G JJJG 5π
(
AB= b − a =2 ; u, AB = Arg ( b − a ) = Arg − 3 + i =) 6
(2π) ( )
EXERCICE 5
k =n k =n
1. ∑k
k =1
3
= 1 + 2 + ... + n ;
3 3 3
∑ k =1+2+...+n
k =1

n ( n + 1)
2. 1 + 2 + ... + n = .
2
3.
o La relation est vraie pour n=1.
o Supposons la relation vraie pour n et montrons qu’elle est alors vraie pour
n+1.
2 2
k = n +1
 k =n +1  k =n
 k =n 
Il faut prouver que ∑k
k =1
3
=  ∑ k  sachant que
 k =1 
∑k
k =1
3
= ∑k 
 k =1 
k = n +1 k =n


k =1
k 3 = ∑ k 3 + (n + 1)3
k =1

 k =n   n ( n + 1) 
2 2
k =n
Or ∑k 3
= ∑k  = 
 k =1   2

k =1 

 n ( n + 1)   ( n + 1)( n + 2 )   k =n +1 
2 2 2
k = n +1

∑  + ( n + 1) =   = ∑ k
3
D’où : k =
3

k =1  2   2   k =1 
CQFD.
EXERCICE Spé physique et SVT.

1. (x − 3)(x 2 + 3x + 9) = x 3 − 27 et (x − 3)(x 2 + 3x − 1) = x 3 − 10x + 3 .

x 3 − 27 (x − 3)(x 2 + 3x + 9) x 3 − 27 (x 2 + 3x + 9)
= . Si x≠3 alors =
x 3 − 10x + 3 (x − 3)(x 2 + 3x − 1) x 3 − 10x + 3 (x 2 + 3x − 1)
L'équation x2+3x+9 =0 n'a pas de solution donc x2+3x+9 est toujours positif.
−2 ± 13
L'équation x2 + 3x -1 = 0 a deux solutions
2
−3 − 13 −3 + 13
donc x2 + 3x -1 ≤ 0 pour <x<
2 2

Un tableau de signe donne pour résultat:

x 3 − 27  −3 − 13 −3 + 13 
≤ 0⇔ x∈ ; 
x − 10x + 3
3
 2 2 

 π
2. sin x = 1 − cos2 x car x Œ 0; 
 2

( )
2
2
 6+ 2 8−4 3 6− 2 6− 2
Donc sin x = 1 −   = = = .
 4 16 16 4
 

3. En utilisant la formule cos2x = 2cos2x -1,


− 2
On trouve que cos2x =
2
EXERCICE Spé Math.

n(n + 1)(2n + 1)
1. a = est un entier.
6
Il suffit de montrer que n(n+1)(2n+1) est divisible par 6 c'est à dire par 2 et par 3.
Le nombre n(n+1)(2n+1) est un multiple de 2.
n(n+1) est un multiple de 2 car c'est le produit de deux nombres consécutifs. Le nombre
n(n+1)(2n+1) est donc aussi pair.

Le nombre n(n+1)(2n+1) est un multiple de 3


Tout nombre entier n peut s'écrire sous la forme n=3k ou n=3k+1 ou n=3k+2. (k∈ )
‰ Si n=3k
n(n+1)(2n+1) est évidemment un multiple de 3
‰ Si n=3k+1
n(n+1)2n+1)=(3k+1)(3k+2)(6k+3) =3(3k+1)(3k+2)(2k+1).
Donc n(n+1)(2n+1) est bien un multiple de 3
‰ Si n=3k+2
n(n+1)2n+1)=(3k+2)(3k+3)(18k+13) =3(3k+2)(k+1)(18k+13).
Donc n(n+1)(2n+1) est bien un multiple de 3.
Le nombre n(n+1)(2n+1) est à la fois un multiple de 2 et un multiple de 3, c'est donc un multiple de
6

2. Le nombre a divise 5.
On sait que si a divise b et c alors a divise bu+cv où u et v sont deux entiers.
Donc si a divise 2n+1 et n+3 alors a divise ux(2n+1) +vx(n+3). Donnons à u la valeur -1 et à v la
valeur 2, on en déduit que a divise -1x(2n+1) +2x(n+3)=5. CQFD.

3. Calcul de N.
N=64q + q3 avec q3 <64. Les valeurs possibles de q sont 0, 1, 2,3 ce qui donne pour N :
N= 0, 65, 136, 219.
DEVOIR SURVEILLE NUMERO 1c
INEQUATION, TRIGONOMETRIE, COMPLEXES, RECURRENCE.

EXERCICE 1

x2 − 4
Résoudre dans ≤ 0.
x 2 + 3x − 4

EXERCICE 2

Factoriser l’expression : x 3 − 6 x 2 + 11x − 6 .

EXERCICE 3

a. Montrer que : ( sin x + cos x )( sin 2 x − cos 2 x ) = sin x − cos3 x .

1 − cos 2 x
b. Donner le domaine de l’expression : puis la simplifier.
sin2 x

EXERCICE 4
p =n
n ( n + 1)( n + 2 )
Montrer par récurrence que pour tout entier naturel n ≥ 1 : ∑ p ( p + 1) =
p =1 3
EXERCICE 5

a. Ecrire sous forme cartésienne : les nombres complexes Z et Z’ :

2 − 3i 1 − 2i
Z ' = ( 5 − 2i ) + i ( 3 + 5i )( −3 + 5i ) .
2
Z= − ;
8 − 6i 7 + i

b. Résoudre dans les équations et écrire sous forme cartésienne les solutions

proposées :

(1) (1 + 2i ) z + 1 − i = iz − 3 .

3 + iz
(2) =3−i
2z + 3i + 1

(3) ( 3 + 4i ) z + 4 + 3i = 3 + 10i .

(4) 2iz + 3z = −5 (1 + i ) .

c. Calculer : i 96 + i 95 + i 94 + i 93 .

EXERCICE 6

Répondre par VRAI ou FAUX. (Aucune justification n’est demandée).

(Réponse exacte 1 point. Réponse fausse -1 point)

z − uz
(1) Si u = 1 alors le nombre complexe est réel.
1− u

z − uz
(2) Si le nombre complexe est réel alors u = 1.
1− u

1 + iu
(3) Si u est réel alors =1
1 − iu

1 + iu
(4) Si = 1 alors le complexe u est réel.
1 − iu
SOLUTIONS SUCCINCTES
EXERCICE 1
Il suffit de dresser un tableau de signe.
x -4 -2 1 2

x2 − 4 + + - - +
0 0
x 2 + 3x − 4 + - - + +
0 0

x2 − 4 - -
+ 0
+ 0
+
x 2 + 3x − 4

Les valeurs solutions de l’inéquation sont dans l’ensemble ]−4 ; − 2] ∪ ]1 ; 2] .

EXERCICE 2
On remarque que le polynôme x 3 − 6 x 2 + 11x − 6 admet 1 comme racine. Cela implique

(
que : x 3 − 6 x 2 + 11x − 6 = ( x − 1) ax 2 + bx + c . )
( )
Si on développe ( x − 1) ax 2 + bx + c , on obtient : ax 3 + ( b − a ) x 2 + ( c − b ) x − c .

De l’égalité : x 3 − 6 x 2 + 11x − 6 = ax 3 + ( b − a ) x 2 + ( c − b ) x − c , on déduit alors en

(
procédant par identification on trouve que : x 3 − 6 x 2 + 11x − 6 = ( x − 1) x 2 − 5 x + 6 . )
En utilisant la factorisation des polynômes de la forme ax2+bx+c, on trouve que :

(x 2
)
− 5 x + 6 = ( x − 2 )( x − 3 )

Il en résulte que : x 3 − 6 x 2 + 11x − 6 = ( x − 1)( x − 2 )( x − 3 ) .

EXERCICE 3
a. Développons ( sin x + cos x )( sin2 x − cos 2 x )

( sin x + cos x )( sin 2x − cos 2x ) = sin x sin2x − sin x cos 2x + cos x sin 2x − cos x cos 2 x
Appliquons les formules d’addition :

cos ( a + b ) = cos a cos b − sin a sin b et sin ( a + b ) = sin a cos b + cos a sin b

Cela donne : sin x sin 2 x − cos x cos 2 x = − cos3 x et cos x sin 2 x − sin x cos 2 x = sin x

D’où : ( sin x + cos x )( sin2 x − cos 2 x ) = sin x − cos3 x .


b. Appliquons les formule de duplication : 1 − cos 2 x = 2sin2 x et sin2 x = 2sin x cos x .


L’expression est donc définie pour sin x ≠ 0 et cos x ≠ 0 soit pour x ≠ (k ∈ )
2

1 − cos 2 x
Il est facile de prouver que = tan x .
sin2 x

EXERCICE 4
a. La formule est vraie pour n=1. C’est évident.

b. Supposons la formule vraie pour n et montrons qu’alors elle est vraie pour n+1

p =n
n ( n + 1)( n + 2 )
On suppose donc que : ∑ p ( p + 1) =
p =1 3
.

p = n +1
( n + 1)( n + 2 )( n + 3 )
On veut montrer que : ∑ p ( p + 1) =
p =1 3
.

p = n +1 p =n
n ( n + 1)( n + 2 )
∑ p ( p + 1) = ∑ p ( p + 1) + ( n + 1)( n + 2) =
p =1 p =1 3
+ ( n + 1)( n + 2 ) .

n ( n + 1)( n + 2 )  n  ( n + 1)( n + 2 )( n + 3 )
+ ( n + 1)( n + 2 ) = ( n + 1)( n + 2 )  + 1 = .
3 3  3

p = n +1
( n + 1)( n + 2 )( n + 3 )
On a donc bien prouver que : ∑ p ( p + 1) =
p =1 3
.
EXERCICE 5
a. Ecriture sous forme cartésienne des nombres complexes Z et Z’ :

2 − 3i 1 − 2i 6 9
Z= − = + i ;
8 − 6i 7 + i 25 50

Z ' = ( 5 − 2i ) + i ( 3 + 5i )( −3 + 5i ) = 21 − 54i .
2

b. Résolution dans des équations.

(1) (1 + 2i ) z + 1 − i = iz − 3 s’écrit :

−4 + i 3 5
(1 + i ) z = −4 + i soit z = =− + i.
1+ i 2 2

3 + iz
(2) = 3 − i s’écrit :
2z + 3i + 1
Pour les
3 + iz = ( 3 − i )( 2z + 3i + 1) soit encore questions (1) à
(3) Poser
3 + iz = ( 3 − i ) 2z + ( 3 − i )( 3i + 1) z = x+iy
est une
mauvaise
3 + 8i 2 19
( −6 + 3 i ) z = 3 + 8 i d’où : z = = − i méthode. Mais
−6 + 3i 15 15 pour (4),c’est
la seule
−1 + 7i possible
(3) ( 3 + 4i ) z + 4 + 3i = 3 + 10i s’écrit : z = = 1+ i .
3 + 4i

Soit z = 1 − i

(4) 2iz + 3z = −5 (1 + i ) .

Posons : z = x + iy . L’équation précédente s’écrit alors :

2i ( x + iy ) + 3 ( x − iy ) = −5 (1 + i )

3 x − 2 y + i ( 2 x − 3 y ) = −5 − 5 i .

3 x − 2y = −5
La ligne précédente est équivalente au système :  .
2 x − 3 y = −5

Ce système a une solution x = -1 et y = 1.

La solution de l’équation donnée est z = −1 + i

c. Calculer : i 96 + i 95 + i 94 + i 93 .

( )
i 96 + i 95 + i 94 + i 93 = i 93 i 3 + i 2 + i + 1 = i 93 ( −i − 1 + i + 1) = 0 .
EXERCICE 6
z − uz
(1) VRAI. Si u = 1 alors le nombre complexe est réel.
1− u

z − uz z − uz 1
Soit Z = Calculons Z . Z = . Or u = 1 donc u = donc
1− u 1− u u
1
z− z
Z= u = uz − z = Z Puisque Z = Z alors Z est bien réel.
1 u −1
1−
u

z − uz
(2) FAUX. Si le nombre complexe est réel alors u = 1.
1− u

z − uz z − uz z − uz
Soit Z = . Puisque Z est réel alors Z = Z donc =
1− u 1− u 1− u

( ) (
Cette égalité implique que z − uz (1 − u ) = 1 − u z − uz )( )
( z − uz ) (1− u ) = (1− u )( z − uz ) s’écrit encore ( z − z )(1 − uu ) = 0 .
Donc Z = Z ⇒ ( z − z )(1 − uu ) = 0 ⇒ z = z ou uu = 1 .

z − uz
En conclusion, réel implique u = 1 ou z réel.
1− u

1 + iu
(3) VRAI. Si u est réel alors =1
1 − iu

1 + iu 1+ u2
Ceci est facile en effet : si u est réel alors = = 1.
1 − iu 1+ u2

1 + iu
(4) VRAI. Si = 1 alors le complexe u est réel.
1 − iu

1 + iu
Posons : z = . z = 1 donc zz = 1.
1 − iu
1 + iu 1 z −1
De l’égalité : z = , on déduit que : u = x .
1 − iu i z +1
(Il est facile de vérifier que : z ≠ −1 . Le calcul de u est donc toujours possible)
1
−1
1 z −1 1 z
Calculons : u . u = x =− x = u . Puisque u = u alors u est réel.
i z +1 i 1 +1
z
TS DEVOIR SURVEILLE NUMERO 1d DUREE 2H

Récurrence, complexes, divisibilité

EXERCICE 1

Démontrer par récurrence que :

Pour tout entier n ≥ 2, 3n − 5 est un entier pair.

EXERCICE 2

5 + i 3 − 2i
a. Ecrire sous forme algébrique : +
2i 1 − 2i

b. Résoudre dans  les équations suivantes et écrire les solutions sous forme

cartésienne.

(1) (1 + 2i ) z + 1 − i = iz − 3

(2) ( 3 + 4i ) z + 4 + 3i = 3 + 10i

(3) z 2 − z + z = 0 .

EXERCICE 3
G G
Le plan est muni d’un repère orthonormal (O ; u; v ) . On considère le point M d’affixe z. On

suppose que : z = x + iy . On considère le nombre complexe z' = ( z + 1 + i )( z − 1)

a. Exprimer à l’aide de x et de y la partie réelle de z’ et la partie imaginaire de z’.

b. Déterminer et représenter l’ensemble E des points M tels que z’ soit réel.

c. Déterminer et représenter l’ensemble F des points M tels que z’ soit imaginaire pur.
EXERCICE 3
G G
Le plan est muni d’un repère orthonormal (O ; u; v ) . On considère le point A d’affixe 2, le

point B d’affixe -2+i, le point C d’affixe 2i et le point M d’affixe z.

a. Interpréter géométriquement en faisant intervenir les points A, B, C et M :

z − 2 , z + 2 − i , iz + 2 .

b. Déterminer l’ensemble A des points M tels que : z − 2 = z + 2 − i .

c. Déterminer l’ensemble B des points M tels que : z+2−i = 5 .

d. Déterminer l’ensemble C des points M tels que : z − 2 = iz + 2 .

EXERCICE 4

Les questions a. et b. sont indépendantes.

a. Pourquoi, pour tout nombre entier n, il existe un entier k tel que : n=3k ou n=3k+1 ou

n=3k+2 ? ( k ∈ ² ).

Soit n ∈ ² . Démontrer que le nombre a = n ( n 2 + 5 ) est un multiple de 3.

b. Le reste de la division de l’entier naturel m par 17 est 8.

Le reste de la division de l’entier naturel n par 17 est 12.

Déterminer le reste de la division euclidienne par 17 de m + n et de mn .


SOLUTIONS

EXERCICE 1

Pour tout entier n ≥ 2, 3n − 5 est un entier pair.

o La formule est vraie pour n=2.

o Supposons que la formule soit vraie pour n et démontrons qu’alors elle est vraie

pour n+1.

On suppose donc que 3n − 5 est un entier pair et on démontre que 3n+1 − 5 est un

entier pair.

Si 3n − 5 est un entier pair, cela signifie que 3n − 5 s’écrit sous la forme: 3n − 5 = 2k

(k ∈ ²). Donc : 3n = 2k + 5 . Par suite : 3n +1 − 5 = 3 x 3n − 5 = 3 ( 2k + 5 ) − 5 = 6k + 10 .

3n+1 − 5 s’écrit donc sous la forme : 2 ( 3k + 5 ) . C’est donc bien un nombre pair.

EXERCICE 2

5 + i 3 − 2i ( 5 + i )( −i ) ( 3 − 2i )(1 + 2i ) 19 − 17i
a. + = + =
2i 1 − 2i 2 12 + 22 10

b. Résolution dans .

(1) (1 + 2i ) z + 1 − i = iz − 3 .

−4 + i ( −4 + i )(1 − i ) −3 + 5i Dans (1) et (2),


z= = = . poser z=x+iy
1+ i 2 2
est possible
−1 + 7 i mais c’est
(2) ( 3 + 4i ) z + 4 + 3i = 3 + 10i . z = = 1+ i ; z = 1− i compliquer les
3 + 4i
calculs
(3) z 2 − z + z = 0 . Posons : z = x + iy , l’équation devient alors :

( x + iy ) − ( x + iy ) + ( x − iy ) = 0 . Soit encore :
2

x 2 − y 2 + 2i ( xy − y ) = 0 .

 x − y = 0 x 2 = y 2
2 2

x − y + 2i ( xy − y ) = 0 ⇔ 
2 2
⇔
 y ( x − 1) = 0  y = 0 ou x = 1

Les solutions sont alors z = 0 ; z = 1 + i ; z = 1 − i


EXERCICE 3

a. Calcul à l’aide de x et de y de la partie réelle de z’ et de la partie imaginaire de z’.

z' = zz − z + (1 + i ) z − 1 − i

z' = x 2 + y 2 + y − 1 + i ( x − 2y − 1) = 0

b. Ensemble E des points M tels que z’ soit réel.

z' est réel si et seulement si Im(z’)=0, c’est à dire si et seulement si x − 2y − 1 = 0 .


L’ensemble des points M ( x,y ) tels que x − 2y − 1 = 0 est une droite.

L’ensemble E est la droite d’équation : x − 2y − 1 = 0 .

c. Ensemble F des points M tels que z’ soit imaginaire pur.

z' est imaginaire pur si et seulement si Re(z’)=0, c’est à dire si et seulement si


2
 1 5
x + y + y −1= 0 . x + y + y −1= 0 ⇔ x +  y +  =
2 2 2 2 2

 2 4

L’ensemble des points M ( x,y ) tels que x 2 + y 2 + y − 1 = 0 est le cercle de centre

 1 5
I  0; −  de rayon : .
 2 2

5
L’ensemble F est le cercle de centre I et de rayon
2
.
EXERCICE 3

a. Interprétation géométrique de: z − 2 , z + 2 − i , iz + 2 .

z − 2 = AM ; z + 2 − i = BM ; iz + 2 = i ( z − 2i ) = i z − 2i = z − 2i = CM .

b. Ensemble A des points M tels que : z − 2 = z + 2 − i

z − 2 = z + 2 − i ⇔ AM = BM ⇔ M est sur la médiatrice de AB .

L’ensemble A est la médiatrice de AB.

c. Ensemble B des points M tels que : z+2−i = 5 .

z + 2 − i = 5 ⇔ BM = 5 ⇔ M appartient au cercle de centre B de rayon 5 .

L’ensemble B est le cercle de centre B et de rayon 5.

d. Ensemble C des points M tels que : z − 2 = iz + 2 .

z − 2 = iz + 2 ⇔ AM = CM ⇔ M est sur la médiatrice de AC .

L’ensemble C est la médiatrice de AC.

Dans (b) (c)et


(d), poser
z=x+iy est
possible mais
c’est plus
long.
EXERCICE 4

( )
a. Le nombre a = n n 2 + 5 est un multiple de 3.

Si on effectue la division euclidienne de n par 3, on trouve un entier k et un entier r tel

que n=3k+r avec r = 0 ou 1 ou 2.

( )
o Si n= 3k alors : a = 3k ( 3k ) + 5 . Donc a est bien un multiple de 3.
3

o Si n = 3k + 1 alors

( ) ( ) ( (
a = ( 3k + 1) ( 3k + 1) + 5 = ( 3k + 1) 9k 2 + 6k + 6 = 3 ( 3k + 1) 3k 2 + 2k + 2
2
))
Donc a est bien un multiple de 3.

o Si n = 3k + 2 alors

( ) ( ) ( (
a = ( 3k + 2 ) ( 3k + 2 ) + 5 = ( 3k + 2 ) 9k 2 + 12k + 9 = 3 ( 3k + 2 ) 3k 2 + 4k + 3
2
))
Donc a est bien un multiple de 3

b. Le reste de la division de l’entier naturel m par 17 est 8 cela signifie que m est de la

forme : m = 17q + 8 avec q ∈ `

Le reste de la division de l’entier naturel n par 17 est 12, cela signifie que n est de la

forme : n = 17k + 12 avec : k ∈ ` .

m + n = 17 ( q + k ) + 20 = 17 ( q + k + 1) + 3 . Le reste de la division de m + n par 17 est 3.

mn = (17q + 8 )(17k + 12 ) = 172 qk + 17 x12 + 17 x 8k + 8 x12


= 17 (17qk + 12 + 8k ) + 96 x17 + 5 .
= 17 (17qk + 12 + 8k + 96 ) + 11

Le reste de la division de mxn par 17 est 11.


DEVOIR LIBRE NUMERO 1a COMPLEXES ET ARITHMETIQUE.
EXERCICE 1
l) Résoudre dans l'ensemble C des nombres complexes l'équation:

z2 + 2 z + 2 = 0 (E)

2) Soit l'équation (F) z 2 - 2z + 4 + 4i = 0

Montrer qu'il existe un complexe imaginaire pur unique solution de (F) le déterminer puis

résoudre (F) dans C

 → → 
3) Dans le plan complexe rapporté au repère orthonormal direct  O ; u , v  . On
 

considère les points A, B, C et D d'affixes respectives : a = -1 + i ; b = -1 – i ; c = 2i ;

d = 2 - 2i

a) Placer les points A, B , C et D.

c−a
b) Ecrire sous forme trigonométrique : c - a, d – a et
d −a

c−b
c) Ecrire sous forme algébrique
d −b

d) En déduire la nature des triangles ACD et BCD. Montrer que les points A, B, C et D

appartiennent à un même cercle dont on précisera le centre et le rayon.

4)a) Soit Γ le cercle de centre A passant par C .Donner une condition, portant sur l'affixe z

d'un point M, qui soit vérifiée si et seulement si M appartient à Γ .

b) Soit ∆la droite (AC) . Donner une condition, portant sur l'affixe z d'un point M, qui soit

vérifiée si et seulement si M appartient à ∆.


EXERCICE 2
1. Résoudre dans  l'équation z2 - 2 2z+4=0
On désignera par z1 la solution dont la partie imaginaire est positive, et par z2 l'autre solution.
Ecrire les solutions sous forme cartésienne et sous forme trigonométrique.
2
 z1 
2. Calculer  
 z2 

2
3. Soit les points M1 d’affixe 2(1 + i ) , le point M2 2(1 − i ) d'affixe et le point A d'affixe zA=
2
a. Déterminer l'affixe du point M3, image de M2 par l'homothétie h de centre A et de rapport -3
π
b. Déterminer l'affixe du point M4, image de M2 par la rotation r de centre 0 et d'angle −
2
c. Placer dans le même repère les points A, M1 , M2 , M3 et M4.
z3 − z1
d. Calculer
z4 − z1
e. Soient I le milieu du segment [M3M4] et M5 le symétrique de M1 par rapport à I. Montrer que
les quatre points M1, M3 , M5 , M4 forment un carré.

EXERCICE SPE MATH


Partie I
On désigne par a un entier naturel non nul.
Calculer le reste de la division de [a2 + (a -1)2]2 par 4a2.

Partie II
1. En utilisant les congruences, calculer les restes possibles de la division euclidienne
de n2 par 4
2. Soit m un autre entier naturel. Montrer que n2+m2 ≡ k [4] avec k =0 ou 1 ou 2.
3. Le nombre 4947 peut-il s’écrire comme somme de deux carrés ?
SOLUTIONS SUCCINCTES DU DL1
EXERCICE 1
l) Résolution de z2 + 2 z + 2 = 0 (E)

z’ = -1- i ; z’’ = -1+ i.

2) Equation (F) : z 2 - 2z + 4 + 4i = 0

o Puisque (F) a une racine imaginaire pure, cherchons une solution z qui s’écrit sous la

forme z = iy. En remplaçant dans (F), on trouve que le réel y vérifie la relation :

-y2 -2iy + 4 + 4i=0 soit encore : –y2 + 4 +i(4-2y) = 0. On déduit alors que y=2. le

complexe z = 2i est donc solution de (E)

o Pour trouver l’autre solution, factorisons z 2 - 2z + 4 + 4i.

On cherche pour cela le complexe α tel que z 2 - 2z + 4 + 4i = (z - 2i) (z - α ).

Par identification on trouve que α = 2 - 2i.

En définitive, z 2 - 2z + 4 + 4i = (z - 2i)(z – 2 + 2i).

L’autre racine de (F) est donc z = 2 – 2i.

3) Points A, B, C et D d'affixes respectives : a = -1 + i ; b = -1 – i ; c = 2i ; d = 2 - 2i

a) Placement des points A, B, C et D.


c−a
b) Forme trigonométrique : c - a, d – a et
d −a

π π
i −i c −a 1
c–a=1+i= 2e 4
; d – a = 3 2e 4
; = i
d −a 3

c−b
c) Forme algébrique de
d −b
c−b
=i
d −b
d)

Nature des triangles ACD et BCD.

JJJG JJJG
o ( AD, AC ) = Arg  dc −− aa  = Arg  31 i  = π2 (2π ) . Le triangle ACD est rectangle en A.
JJJG JJJG
o (BD,BC ) = Arg  dc −− bb  = Arg ( i ) = π2 (2π ) . Le triangle BCD est rectangle en B.
c −b
De plus = 1 donc BC=DB. Le triangle est isocèle rectangle en B.
d −b

A, B, C et D appartiennent à un même cercle.

o Les triangles ACD et BCD sont rectangles et admettent la même base CD. Ils sont

donc inscrits dans le demi-cercle de diamètre CD.

1
Le centre est le milieu I (1,0) de [C,D] et le rayon est CD = 5 .
2

4)a) Condition, portant sur l'affixe z d'un point M, telle que M Œ Γ .

M Œ Γ ⇔ AM = AC= 2 ⇔ |z + 1 – i |= 2

b) Condition, portant sur l'affixe z d'un point M, vraie si et seulement si M appartient à ∆.

JJJG JJJJG
( )  z + 1− i 
M Œ ∆ ⇔ AC, AM = 0(π ) ⇔ Arg 
 1+ i 
 = 0(π ) ⇔ Arg ( z + 1 − i ) = Arg (1 + i )(π )

π
M Œ ∆ ⇔ Arg ( z + 1 − i ) = (π )
4
EXERCICE 2
π π
i −i
1. ∆=-8 z1 = 2(1 + i ) = 2e , z2 2(1 − i ) = 2e
4 4
.
2
z 
2.  1  = -1
 z2 
3. Notons zi l'affixe du point Mi.
a. Affixe de M3.
2 2
L'expression complexe de h est : z '− = − 3( z − ).
2 2

2 2
L'affixe de M3 est le complexe z3 tel que : z3 − = − 3( z2 − ).
2 2

On obtient z3 = − 2 + 3 2 i

b. Affixe de M4.
L'expression complexe de la rotation r est : z'= iz.
L'affixe de M4 est le complexe z4 tel que z4 = -iz2.

−i
On obtient z4 = − 2 − 2 i = 2e 4

c. Figure

z3 − z1 z3 − z1 −2 2 + 2i 2
d. Calcul de = = −i
z4 − z1 z4 − z1 −2 2 − 2i 2
e. les quatre points M1, M2 , M3 , M4 forment un carré.
‰ Les segments [M1M5] et [M3M4] ont même milieu I. Le quadrilatère M1M3M5M4 est
donc un parallélogramme.
z3 − z1 z −z  z −z  π
‰ De = − i , on déduit que 3 1 = 1 et Arg  3 1  = Arg( −i ) = −
z4 − z1 z4 − z1  z4 − z1  2

Ceci implique que M3M1 = M4M1 et les droites M3M1 et M4M1 perpendiculaires.
‰ Le quadrilatère M1M3M5M4 est un parallélogramme qui a deux cotés consécutifs
égaux et orthogonaux. C'est donc un carré.
Partie I
Pour montrer que le reste de la division de A par B est R, il suffit de montrer qu'il existe Q
tel que A = BQ + R et que l'on a R < B.
Nous avons :
[a2 + (a - 1)2]2 = (2a2 -2a + 1)2
[a2 + (a -1)2]2 = 4a4 + 4a2 +1 - 8a3 + 4a2 - 4a
[a2 + (a -1)2]2 = 4a2(a2 +1 - 2a) + (2a -1)2.
Nous avons alors (2a -1)2 est inférieur à 4a2 car :
si a > 0 alors a > 1 donc 0<2a -1<2a donc (2a -1)2 < 4a2.
L'égalité :

montre que le reste de la division de [a2 + (a - 1)2]2 par 4a2 est (2a -1)2.

Partie II
1. n≡0 ou 1 ou 2 ou 3 modulo 4

donc n2 ≡0 ou 1 ou 4 ou 9 modulo 4 c'est-à-dire 0 ou 1

Les restes possibles de la division d’un carré par 4 sont donc 0 ou 1.

2. On sait que n2 ≡ q [4] et que m2≡ r [4] avec q et r dans {0,1} Donc n2+m2 ≡ q+r [4].

Or q et r sont dans {0, 1} donc q+r est dans {0 ,1 ,2}

3. Il est facile de trouver que 4947 ≡ 3 [4]. Donc 4947 ne peut se décomposer en la

somme de deux carrés car la somme de deux carrés est congrue 0 ou 1 ou 2

modulo 4 mais jamais congrue à 3.


DEVOIR LIBRE NUMERO 1b
RECURRENCE, COMPLEXES, TRIGO, DIVISIBILITE

EXERCICE 1 Récurrence.
Soit n un nombre entier non nul.
Montrer par récurrence que 13 + 23 + … + n3 ≤ n4.

EXERCICE 2 Raisonnement par l'absurde.


Soit n un nombre entier non nul.
Démontrer que si n2 est un nombre pair alors n est un nombre pair.
Nota: un nombre entier n pair est un nombre qui s'écrit sous la forme n=2p avec p∈ ².
Un nombre entier n impair est un nombre qui s'écrit sous la forme n=2p+1 avec p∈ ²

EXERCICE 3 Trigo.

1. Calculer sans utiliser la calculatrice le nombre A.

π 2π 3π 4π
A= cos + cos + cos + cos .
5 5 5 5

 π
2. Montrer que 1+cos2x +sin2x = 2 2 cos x cos  x −
 4 

EXERCICE 4 Complexe.
( )
On considère l’équation (E) : ( z − (1 + i ) ) z − (1 − i ) = 4 .
G G
Le plan est rapporté à un repère orthonormal O; u;v ( )
a. Déterminer tous les nombres réels solutions de (E).
b. Déterminer tous les nombres imaginaires purs solutions de (E).
c. On pose z = x+iy. Déterminer l’ensemble des points M d’affixe z vérifiant (E).
G G
Tracer cet ensemble dans le repère O; u;v . ( )
d. Donner une solution géométrique à la question précédente , ne faisant appel à aucun
calcul.
EXERCICE 5 Complexe.
a+b a−b
Soit a et b deux réels. On pose s = ; r=
2 2
a. Exprimer a et b en fonction de s et r.
En déduire une autre écriture de e ia − e ib
a+b a−b
b. En déduire que cos a − cos b = 2 sin sin .
2 2
5π π
Application : calculer la valeur exacte de cos − cos .
12 12

EXERCICE Spé math.


Les questions sont indépendantes

a. Soit A= 3n2 + 7n +11. Trouver le quotient et le reste de la division de A par


B=3n+4.

b. Déterminer les valeurs de n telles que A= 3n2 + 7n +12 soit un multiple de 5.

c. Soit n un entier naturel. Déterminer les restes de la division par 10 de 3n pour n=0,
1, 2 , 3 et 4.
En déduire les restes dans la division par 10 de 3n pour un entier n quelconque.
En déduire le dernier chiffre de 32003.

d. Dans quel système de numération, 12551 s'écrit 30407.


SOLUTIONS SUCCINCTES DU DEVOIR LIBRE 1BIS

EXERCICE 1

‰ La propriété est vraie pour n=1


‰ Supposons la vraie pour n et prouvons qu'alors, elle est vraie pour n+1

On suppose donc que 13+23+…+n3 ≤ n4.


Cherchons à montrer que 13+23+…+n3 + (n+1)3 ≤ (n+1)4.
D'après l'hypothèse de récurrence, on peut écrire que : 13+23+…+n3 + (n+1)3 ≤ n4 + (n+1)3
Comparons (n+1)4 et n4 + (n+1)3 .
Pour cela calculons (n+1)4 - n4 - (n+1)3
(n+1)4 - n4 - (n+1)3 = n4 + 4n3 + 6n2 +4n +1 - n4 - n3 -3n2 - 3n -1 = 3n3 +3n +n.
Puisque n est un entier positif, l'expression 3n3 +3n +n est positive. Donc (n+1)4 > n4 + (n+1)3
Il en résulte alors que 13+23+…+n3 + (n+1)3 ≤ (n+1)4.

EXERCICE 2
Il faut prouver que: n2 pair ⇒ n pair.
Montrons que si n n'est pas pair, alors n2 n'est pas pair.
Autrement dit montrons que si n est impair alors n2 est impair.
Si n est impair, n s'écrit sous la forme n = 2p+1 (avec p ∈ ² )
Donc n2 = 4p2 + 4p + 1 = 2(2p2 +2p) +1 . Le nombre n2 est de la forme 2q+1 avec q ∈ ² . Ce
nombre est donc impair. C'est ce qu'il fallait démontrer.

EXERCICE 3.

1. Calcul de A.
π 2π 3π 4π
En placant les images de ;
; ; sur le cercle trigo, on déduit que:
5
5 5 5
π 2π  2π   π π 2π 2π π
A= cos + cos + cos  π −  + cos  π −  = cos + cos − cos − cos =0
5 5  5   5 5 5 5 5
 π
2. 1+cos2x +sin2x = 2 2 cos x cos  x −  .
 4
 π
L’idée est de partir de l’expression : 2 2 cos x cos  x − 
 4
 π  π π
2 2 cos x cos  x −  = 2 2 cos x  cos x cos + sin x sin 
 4  4 4
 2 2 
= 2 2 cos x  cos x + sin x 
 2 2 
 
= 2cos x + 2 cos x sin x
2

= 1 + cos 2x + sin 2x
EXERCICE 4 Complexe.
a. Nombres réels solutions de (E).
Si z = x (x Œ) est solution, l’équation (E) peut alors s’écrire x2 -2x – 2=0.

Les solutions sont alors x ' = 1 + 3 , x " = 1 − 3 .


b. Nombres imaginaires purs solutions de (E).
Si (E) admet une solution imaginaire pur, alors z=iy (y Œ ) vérifie (E).
Si z = iy est solution, l’équation (E) peut alors s’écrire y2 - 2y – 2=0.

( )
Les solutions sont alors z ' = i 1 + 3 , z " = i 1 − 3 . ( )
c. Ensemble des points M d’affixe z vérifiant (E).
Si z = x + iy est solution de (E) alors l’équation (E) s’écrit : x 2 + y 2 − 2y − 2 x − 2 = 0

soit encore ( x − 1) + ( y − 1) = 4 .
2 2

On reconnaît l’équation du cercle ce centre Ω(1 ;1) et de rayon 2.


d. Solution géométrique à la question précédente.

L’équation (E) peut s’cérire sous la forme : ( z − (1 + i ) ) z − 1 + i ( ( )) = 4 .


2
On sait que si Z est un complexe alors ZxZ = Z .

En appliquant ce résultat, on déduit que (E) équivaut à z − (1 + i ) = 2

Soit Ω le point d’affixe 1+i. z − (1 + i ) = 2 équivaut à ΩM=2.

On retrouve ainsi que l’ensemble des points M est le cercle de centre Ω et de rayon
2.

EXERCICE 5 Complexe.
a+b a−b
Soit a et b deux réels. On pose s = ; r =
2 2
a. Il est évident que a = s + r et b = s - r.

Il en résulte que : e ia − e ib = e (
i s +r )
−e (
i s −r )
:
a+b a−b
b. Formule cos a − cos b = 2 sin sin .
2 2

e iθ = cos θ + i sinθ , donc l’égalité e ia − e ib = e (


i s +r )
−e (
i s −r )
est équivalente à :
cosa + isina - cosb – isinb =(coss + isins) (cosr + isinr) - (coss + isins) (cosr - isinr)
En écrivant que les parties réelles de cette expression sont égales, on trouve que
cosa - cosb = -2sinsxsinr. CQFD
5π π
Application : calcul de la valeur exacte de cos − cos .
12 12
En utilisant la formule précédente, on trouve que :
5π π  5π π   5π π  π π 2
cos − cos = −2 sin  +  sin  +  = −2sin sin = −
12 12  12 12   12 12  4 6 2
EXERCICE Spé math.

a. A= 3n2 + 7n +11. Quotient et reste de la division de A par B=3n+4.


Notons Q et R les éléments demandés. On a : A= BQ +R avec R < B
A est un polynôme du second degré en n. B est un polynôme du 1er degré en n.
Cherchons Q sous la forme d’un polynôme du 1er degré en n et R sous la forme
d’une constante. On cherche donc a, b et c réels tels que: Q=an+b et R= c.
A=BQ+R équivaut à : 3n2 + 7n +11=(3n+4)(an+b)+c.
L’égalité précédente est une égalité entre polynôme.
En identifiant les deux membres, on trouve Q=n+1 et R=7.
La condition R<B s’exprime par 7<3n+4.
Cette inégalité n’est pas vérifiée pour n=0 et n=1.
Pour ces deux cas particuliers, une étude particulière est nécéssaire.
Si n= 0 le reste est 3 et le quotient 2
Si n=1, le reste est 0 et le quotient 3.

b. Valeurs de n telles que A= 3n2 + 7n +12 soit un multiple de 5.


Tout entier n est congru modulo 5 soit à 0, soit à 1, soit à 2, soit à 3 , soit à 4.
Etudions chacun de ces cas.
Il est facile de vérifier que :
Si n ≡ 0 alors A ≡ 2 [5]
Si n ≡ 1 alors A ≡ 2 [5]
Si n ≡ 2 alors A ≡ 3 [5]
Si n ≡ 3 alors A ≡ 0 [5]
Si n ≡ 4 alors A ≡ 3 [5]
Conclusion :
L’ensemble des entiers n cherchés est l’ensemble des entiers n tels que n ≡3 [5].
c. Restes de la division par 10 de 3n pour n=0, 1, 2 , 3 et 4.
Il est facile de vérifier que :
30≡1 [10] , 31≡3 [10] , 32≡9 [10] , 33≡7 [10] , 34≡1 [10]

Restes dans la division par 10 de 3n pour un entier n quelconque.


Le résultat : 34≡1 [10] conduit à envisager les congruences d’un entier n modulo 4.
Tout entier n peut s’écrire sous la forme n= 4k ou 4k+1 ou 4k+2 ou 4k+3.
Si n = 4k alors 3n= 34k =(34)k . De 34 ≡ 1 [10], on déduit que 3n ≡ 1 [10]
Si n = 4k+1 alors 3n= 34k+1=(34)kx3. De 34 ≡ 1 [10], on déduit que 3n ≡ 3 [10]
Si n = 4k+2 alors 3n= 34k+2=(34)kx32. De 34 ≡ 1 [10], on déduit que 3n ≡ 9 [10]
Si n = 4k+3 alors 3n= 34k+3=(34)k x33. De 34 ≡ 1 [10], on déduit que 3n ≡ 7 [10]
Conclusion :
Les restes de la division de 3n par 10 sont 1 ou 3 ou 7 ou 9.

Dernier chiffre de 32003.


Le chifffre cherché est le reste de la division de 32003 par 10.
2003=4x500+3 donc le reste de la division de 32003 par 10 est 7

d. Dans quel système de numération, 12551 s'écrit 30407.


Soit b la base cherchée. Dans cette base : 12551= 3b4+4b+7.
Le nombre b est donc racine de l’équation : 3b4 + 4b – 12544 = 0.
Pour résoudre cette équation, posons B = b2.
B est alors solution de 3B2 + 4B – 12544 = 0.
∆ = 4x37636 = 4x1942.
L’équation n’a qu’une solution entière c’est B = 64.
Une seule solution convient b = 8
DEVOIR LIBRE NUMERO 1c
TRIGO, COMPLEXES, DIVISIBILITE

EXERCICE 1 Trigonometry : Double Angle formulae , addition formulae.

Express sin3θ in terms of powers of sinθ.

EXERCICE 2 Trigonometry.

We are going to look at sums and differences of multiple angles of the same trigonometric ratio:

something like sin 5θ + sin 3θ or cos 4θ - cos 2θ for example.

These can be changed using the addition formulae.


The two formulae involving sine are:
sin (A + B) = sin A cos B + cos A sin B and sin (A - B) = sin A cos B - cos A sinB
If we add these, we end up with
sin (A + B) + sin (A - B)= sin A cos B (1)

So if we wanted to change sin 5θ + sin 3θ we would use this identity with A + B = 5 θ a n d A -


B = 3 θ . We solve these two equations in A and B simultaneously to find that A = 4θ and B = θ
and substituting all these values transforms the general identity (1) into the particular identity
sin 5θ + sin 3θ = 2sin 4θ cosθ
If we subtract the two addition formulae for sine, we have
sin (A + B) - sin (A - B) = 2 cos A sin B (2)

Using this to change sin 7θ - sin 3θ, we would put A + B = 7θ and A - B = 3θ ⇒A = 5θ and B =
2θ and the identity (2) becomes
sin 7θ - sin 3θ = 2 cos 5θ sin 2θ
Similarly for the corresponding cosine addition formulae: these are
cos (A + B) = cos A cos B - sin A sin B and cos ( A - B) = cos A cos B + sin A sin B
so adding these give : cos (A + B) + cos (A - B) = 2 cos A cos B
and subtracting gives : cos (A + B) - cos (A - B) = - 2 sin A sin B.

sin 4θ − sin 2θ
Question: Prove the identity : = tanθ
cos 4θ + cos 2θ
sin 2 x − sin x
Hence write down a simplified form of : as a single trigonometric
cos 2 x + cos x
term.
EXERCICE 3 Complexes.
Les questions sont indépendantes.
1
( )
2
a. Pour tout θ ∈ ]-π ; π [, on définit : z (θ ) = 1 + e iθ
2
Calculer le module et l’argument de z (θ ) .

b. Soit z = ( ) (
6 + 2 +i 6− 2 . )
Calculer z 2 .
Calculer le module et l’argument de z 2 . En déduire z .
Déterminer les entiers relatifs n tels que z n soit un imaginaire pur.

c. Pour tout θ ∈ ]-π ; π [, on définit : z = − sin2θ + 2i cos2 θ


Calculer le module et l’argument de z .
Déterminer θ tel que z et 1-z ait même module.

4i 2 + 6i
d. Soit les points A, B et C d’affixes respectives : a = , b = 3 + i ,c =
−1 + i 3−i
c −b
Calculer le module et un argument du quotient : . En déduire la nature de ABC.
a−b

e. A tout point M d’affixe z, on associe le point N d’affixe Z = z 2 .


Déterminer et dessiner l’ensemble des points M tels que Re(Z)=0.

Déterminer et dessiner l’ensemble des points M tels que Im(Z)=0.

f. Soit l’équation : z 3 + ( ) ( )
3 − i z2 + 1− i 3 z − i = 0 .

Montrer que cette équation admet une solution imaginaire pure iy ( y ∈ ).
Résoudre cette équation complètement.

EXERCICE Spécialité math.

a. Trouver suivant les valeurs de n, les restes de la division de 5n par 13.


b. En déduire que 19811981 − 5 est divisible par 13
c. Démontrer que pour tout entier n n ≥ 1, le nombre
N = 314 n +1 + 184 n −1 est divisible par 13.
SOLUTIONS DU DEVOIR LIBRE N°1TER
EXERCICE 1.
Utilisons les nombres complexes.

( )
3
= e i 3θ s’écrit aussi : ( cosθ + i sinθ ) = cos3θ + i sin3θ
3
L’égalité : e iθ

Appliquons la formule : ( a + b ) = a3 + 3a 2b + 3ab 2 + b3 . ce qui donne :


3

( cosθ + i sinθ )
3
= cos3 θ + 3i cos2 θ sinθ + 3i 2 cosθ sin2 θ + i 3 sin3 θ
= cos3 θ + 3i cos2 θ sinθ − 3cos θ sin2 θ − i sin3 θ
(
= cos3 θ − 3 cos θ sin2 θ + 3i cos2 θ sinθ − sin3 θ )
De la relation ( cos θ + i sinθ ) = cos3θ + i sin3θ on déduit, en égalisant partie réelle et partie
3

imaginaire, que : cos3θ = cos3 θ − 3cos θ sin2 θ et sin3θ = − sin3 θ + 3cos2 θ sinθ .

Si on utilise la relation cos2 θ + sin2 θ = 1, il en résulte les formules :


cos3θ = 4cos3 θ − 3cos θ sin3θ = −4 sin3 θ + 3cos θ

EXERCICE 2.
o Utilisons les formules données avec A + B = 4θ et A − B = 2θ soit A = 3θ B = θ ,

on trouve que : sin 4θ − sin2θ = 2cos3θ sinθ et cos 4θ + cos 2θ = 2cos3θ cosθ .

On déduit alors facilement la formule demandée.

sin 2 x − sin x sin2 x − sin x x


o Pour : , il suffit de poser : x = 2θ , ce qui donne : = tan
cos 2 x + cos x cos 2 x + cos x 2
EXERCICE 3 Complexes.

1
( )
2
a. Module et argument de : z (θ ) = 1 + e iθ
2

i  −i
θ θ
i 
θ
θ iθ
1 + e iθ = e 2  e 2 + e 2  = 2cos e 2 Car , d’après les formules d’Euler e iα + e − iα = 2cos α .
  2

2
1 θ i θ2  θ
Donc : z (θ ) =  2cos e  = 2cos2 e iθ . z (θ ) s’écrit sous la forme ρ e iθ avec ρ ≥ 0 donc
2 2  2

θ
le module de z (θ ) est 2cos2 et son argument est : θ .
2

b. Soit z = ( 6 + 2 +i ) ( 6− 2 . )
Calcul de z 2 .
π

( ) ( )( ) ( ) ( )
2 2 i
z =
2
6+ 2 +2 6+ 2 6 − 2 +i 2
6− 2 =8 3 + i = 16e 6

π π π
Puisque z 2 = 16e 6 alors z = 4e 12 ou z = −4e 12 .

Les parties réelles et imaginaires de z sont positives, donc la seule valeur possible est :
π
z = 4e 12 .

Calcul des entiers relatifs n tels que z n soit un imaginaire pur.



nπ π
z n = 4n e 12 . z n est imaginaire pur si et seulement si = + kπ (k ∈ ])
12 2

soit si et seulement si n = 6 + 12k (k ∈ ])

c. z (θ ) = − sin 2θ + 2i cos2 θ

Module et argument de z .

z = −2 sinθ cosθ + 2i cos2 θ = 2cos θ ( − sinθ + i cos θ ) = 2cos θ i 2 sinθ + i cos θ ( )


π π 
i i  +θ 
= 2i cosθ ( cosθ + i sinθ ) = 2e 2 cosθ e iθ = 2cosθ e  2 

 π π π
o Si θ ∈  − ;  alors le module de z est 2cos θ et l’argument +θ .
 2 2 2

 π  π  π
o Si θ ∈  −π ; − ∪ ;
 2  π alors le module de z est - 2cos θ et l’argument +θ +π .
 2    2
Déterminer θ tel que z et 1- z ait même module.

( )
2
z = ( − sin2θ ) + 2cos2 θ
2 2
= sin2 2θ + 4 cos4 θ (1)

( )
2
1 − z = 1 + sin2θ − 2i cos2 θ = (1 + sin2θ ) + −2cos2 θ
2 2

(2)
= 1 + 2sin2θ + sin2 2θ + 4 cos4 θ

En égalisant les expressions (1) et (2), on trouve que les nombres θ qui répondent à la

question sont les réels θ tels que : 1 + 2sin2θ = 0 .

1 π 5π
1 + 2 sin 2θ = 0 ⇔ sin2θ = − ⇔ 2θ = − + 2kπ ou 2θ = − + 2kπ . (k ∈ )
2 6 6

π 5π
On obtient alors : θ = − + kπ ou θ = − + kπ (k ∈ ).
12 12

5π π 7π 11π
Mais comme θ ∈[ −π ;π ] alors les valeurs demandées sont : − ;− ; ;
12 12 12 12

d. Nature de ABC.

c −b c −b c −b π
Un calcul fastidieux donne : = −i . Par suite : = 1 et Arg   =−
a−b a−b a−b 2

c − b BC  c − b  JJJG JJJG JJJG JJJG π


Or =
a − b AB
et Arg 
a−b
 = BC , BA . On (
a donc )
BC=AB et BC , BA = −
2
( )
Le triangle ABC est donc direct, rectangle isocèle en B.

e. Transformation : Z = z 2 .

Posons z = x + iy , la forme cartésienne de Z est alors : Z = x 2 − y 2 + 2ixy .

Ensemble des points M tels que Re(Z)=0.

Re(Z)=0 équivaut à : x 2 = y 2 soit x = y ou − x = y .

L’ensemble des points demandé est l’ensemble constitué des deux droites d’équation

x = y ou − x = y .

Ensemble des points M tels que Im(Z)=0.

Im(Z)=0 équivaut à : 2xy = 0 soit x = 0 ou y = 0.

L’ensemble des points demandé est l’ensemble constitué des deux axes xx’ et yy’.
f. Résolution de l’équation : z 3 + ( ) (
3 − i z2 + 1− i 3 z − i = 0 . )
Recherche d’une solution imaginaire pure.

Cherchons une solution de la forme z = iy ( y ∈ \ )

En remplaçant z par iy , on trouve l’équation en y suivante :

( )
− 3 y ( y − 1) + i − y 3 + y 2 + y − 1 = 0 .

( )
Le nombre complexe − 3 y ( y − 1) + i − y 3 + y 2 + y − 1 est nul, cela signifie que sa partie

 y ( y − 1) = 0
réelle et sa partie imaginaire sont nulles. Ce qui donne :  3 .
 − y + y 2
+ y − 1

Ce système a une seule solution y = 1.

La solution imaginaire de l’équation est donc z = i .

Résolution de l’équation.

D’après la question précédente, z = i est racine de l’équation.

Cela implique que : z 3 + ( ) ( ) (


3 − i z 2 + 1 − i 3 z − i = ( z − i ) az 2 + bz + c . )
Par identification, on trouve que : z 3 + ( ) ( ) ( )
3 − i z 2 + 1 − i 3 z − i = ( z − i ) z 2 + 3z + 1

− 3 −i − 3 +i
L’équation : z 2 + 3z + 1 a deux racines : z ' = ; z '' = .
2 2

L’équation a donc trois solutions i , z ' et z '' .


EXERCICE Spécialité math.

a. Restes de la division de 5n par 13.

Il est facile de vérifier que : 5 4 ≡ 1 [13]

Tout nombre entier n peut s’écrire sous la forme n = 4k + r avec r = 0, 1, 2, 4 et k ∈ ².

( ) ( )
x 5r . Puisque 5 4 ≡ 1 [13 ] alors 5 4 ( )
≡ 1 [13] donc 5 4 x 5r ≡ 55 [13] .
k k k
5n = 5 4 k + r = 5 4

Par suite 5n ≡ 5r [13 ]

o Si r = 0 alors 5n ≡ 50 ≡ 1 [13 ] .

o Si r = 1 alors 5n ≡ 51 ≡ 5 [13 ] .

o Si r = 2 alors 5n ≡ 52 ≡ 12 [13 ]

o Si r = 3 alors 5n ≡ 53 ≡ 8 [13]

En conclusion, les restes possibles de la division de 5n par 13 sont 1 ou 5 ou 8 ou 12.

b. 19811981 − 5 est divisible par 13.

On a : 1981 = 13x152 + 5, donc 1981≡ 5 [13] donc 19811981 ≡ 51981 [13] . Or d’après la

question précédente, 51981 ≡ 5 [13] car le reste de la division de 1981 par 4 est 1.

Donc 19811981 ≡ 5 [13] . Ce qui revient à écrire que : 19811981 − 5 est divisible par 13.

c. Pour tout entier n n ≥ 1, le nombre N = 314 n +1 + 184 n −1 est divisible par 13.

31 ≡ 5 [13] et 18 ≡ 5 [13] donc 314 n +1 ≡ 5 4 n +1 [13 ] et 18 4 n −1 ≡ 5 4 n −1 ≡ 5 [13]


4( n −1) + 3

Or on a vu à la question précédente que 54 n +1 ≡ 5 [13] et que 5 4 k +3 ≡ 8 [13 ] .

Par suite : N = 314 n +1 + 184 n −1 ≡ 5 + 8 ≡ 0 [13 ] . CQFD


TS DEVOIR LIBRE NUMERO 1d
Récurrence, Complexes, Trigo, Divisibilité
EXERCICE 1
p =n
1 n
Démontrer par récurrence que :pour tout entier naturel n ≥ 1 : ∑ ( 2p − 1)( 2p + 1) = 2n + 1 .
p =1

EXERCICE 2
Soient a et b deux complexes distincts.
a−b
Démontrer que : = 1 ⇔ ( a = 1 ou b = 1) .
1 − ab

EXERCICE 3
z
On considère la fonction de  dans  : z → .
z + z −1
1. Déterminer l’ensemble de définition de f .
2. Calculer fof ( z ) .

3. Calculer l’antécédent de −i par f .


4. Résoudre f ( z ) = z .

EXERCICE 4
(1 + i tan α )
2
 π
Ecrire sous forme trigonométrique : z= α ∈  0;  .
1 + tan α 2
 2
EXERCICE 5

(
On considère le nombre complexe z = 1 − i 3 e ix où x ∈ .)
1. En calculant de deux manières la partie réelle de z , montrer que cos x + 3 sin x s’écrit sous

la forme : cos x + 3 sin x = r cos ( x − α ) avec r ,α∈\

2. Résoudre l’équation : cos x + 3 sin x = 3 .

EXERCICE 6
Soient a et b deux complexes distincts et de module 1 et z un complexe quelconque.
z + abz − a − b
Montrer que est imaginaire pur.
a−b
EXERCICE 7 Spécialité
Soit n ∈ ²*. On pose an = 1x 3 x 5 x...x ( 2n − 1) . Rappel : n ! = 1x 2.x 3 x...xn

1. Démontrez que an xn ! x 2n = ( 2n ) !

2. En déduire que le produit cn = ( n + 1)( n + 2 ) ... ( 2n − 1) 2n est divisible par 2n et que, pour tout

entier naturel p , si cn est divisible par 2p alors p ≤ n .


(Utiliser :le théorème de Gauss: si a divise bc et si a n’a pas de diviseur commun avec b, alors a divise c)
SOLUTIONS
EXERCICE 1
o La propriété est vraie pour n=1.
p =1
1 1 n 1
En effet pour n=1, ∑ ( 2p − 1)( 2p + 1) = 3
p =1
et = .
2n + 1 3

o Supposons la propriété vraie pour n et montrons qu’alors elle est vraie pour n+1.
p =n
1 n
Supposons donc que ∑ ( 2p − 1)( 2p + 1) = 2n + 1
p =1

p = n +1
1 n +1
et montrons que ∑ ( 2p − 1)( 2p + 1) = 2n + 3 .
p =1

p = n +1 p =n
1 1 1 n 1
∑ ( 2p − 1)( 2p + 1) =∑ +
( 2 p − 1)( 2p + 1) ( 2 ( n + 1) − 1) ( 2 ( n + 1) + 1)
=
2n + 1
+
( 2n + 1)( 2n + 3 )
p =1 p =1

Or :
n 1 1  1  1  2n 2 + 3 n + 1  ( 2n + 1)( n + 1) n +1
+ =  n +  =  = =
2n + 1 ( 2n + 1)( 2n + 3 ) 2n + 1  2n + 3  2n + 1  2n + 3  ( 2n + 1)( 2n + 3 ) 2n + 3
p = n +1
1 n +1
Par suite, ∑ ( 2p − 1)( 2p + 1) = 2n + 3 . CQFD.
p =1

EXERCICE 2
2
Rappel : z = zz
2
a−b a−b  a − b  a − b 
= 1⇔ = 1⇔    =1
1 − ab 1 − ab  1 − ab   1 − ab 
⇔ ( a − b ) ( a − b ) = (1 − ab ) (1 − ab ) ⇔ aa + bb − aabb − 1 = 0 .
2 2
⇔ a + b − a b −1= 0 ⇔ a −1 b −1 = 0
2 2
( 2
)( 2
)
⇔ a = 1 ou b = 1.

EXERCICE 3
1. Ensemble de définition de f .

Le domaine de définition est l’ensemble D des complexes z tels que z + z − 1 ≠ 0


 1
Il est facile de trouver que D = ^ − ℜe( z ) =  .
2

2. Calcul de fof ( z ) .
z
f (z) z + z −1
fof ( z ) = = =z
f (z) + f (z) − 1  z   z 
 +  −1
 z + z − 1  z + z − 1
3. Calcul de l’antécédent de −i par f .
L’antécédent de −i est le complexe z tel que : f ( z ) = −i .

z
f ( z ) = −i ⇔ = −i .
z + z −1
z
Posons z = x + iy . = −i ⇔ z = −i ( z + z − 1) ⇔ x + i ( 2 x + y − 1) = 0 ⇔ x = 0 , y = 1
z + z −1
L’antécédent de −i est i .
4. Résolution de f ( z ) = z

z
f (z) = z ⇔ = z ⇔ z = z 2 + zz − z ⇔ z ( z + z − 2 ) = 0 ⇔ z = 0 ou ℜe ( z ) = 1.
z + z −1
Les solutions de f ( z ) = z sont les complexes de partie réelle 1 ou le complexe nul.

EXERCICE 4
(1 + i tan α )
2
 π
Ecriture sous forme trigonométrique de: z= α ∈  0;  .
1 + tan α
2
 2
2
 cos α + i sin α 
(1 + i tan α ) =  cos α  = cos α + i sin α 2 = ei 2α .
2

z= ( )
1 + tan 2 α cos 2 α + sin 2 α
cos 2 α

EXERCICE 5
1. cos x + 3 sin x s’écrit sous la forme : cos x + 3 sin x = r cos ( x − α ) avec r ,α∈ \
π  π
 π π 
( )  
−i i x− 
(1) z = 1 − i 3 e = 2e ix 3
e = 2e
ix  3
= 2  cos  x −  + i sin  x −   .
  3  3 

( ) ( ) (
(2) z = 1 − i 3 e ix = 1 − i 3 ( cos x + i sin x ) = cos x + 3 sin x + i sin x − 3 cos x ( ))
En égalisant les deux écritures de z trouvées en (1) et en (2), on déduit
 π
que : cos x + 3 sin x = 2 cos  x −  .
 3

2. Résolution de l’équation : cos x + 3 sin x = 3 .

 π  π 3  π π
cos x + 3 sin x = 3 ⇔ 2 cos  x −  = 3 ⇔ cos  x −  = ⇔ cos  x −  = cos
 3  3 2  3 6

 π
 x = + 2k π
 π π π π  2
Or : cos  x −  = cos ⇔ x − = ± + 2k π ( k ∈ ] ) ⇔ 
 3 6 3 6  x = π + 2k π
 6
EXERCICE 6
Soient a et b deux complexes distincts et de module 1 et z un complexe quelconque.
z + abz − a − b
Pour montrer que le complexe U = est imaginaire pur, montrons que U = −U
a−b
1 1 1 1
z+ x z− −
z + abz − a − b a b a b = abz + z − b − a = −U . Cqfd.
U= =
a −b 1 1 b−a

a b

EXERCICE 7 Spécialité
Nota : ( n + 1) ! = ( n + 1) n ! . Cette propriété sert souvent dans les calculs contenant n ! .

1. an xn ! x 2n = ( 2n ) !

Méthode 1 : calcul direct.


1x 2 x 3 x 4 x 5 x 6 x 7 x...x ( 2n − 3 ) x ( 2n − 2 ) x ( 2n − 1) x 2n
an = 1x 3 x 5 x 7 x...x ( 2n − 3 ) x ( 2n − 1) =
2 x 4 x 6 x...x ( 2n − 2 ) x 2n

=
( 2n ) ! =
( 2n ) !
n
2 x1x 2 x 3 x...xn 2n n !
Méthode 2 : raisonnement par récurrence.
o La propriété est vraie pour n=1.
o Supposons la propriété vraie pour n et prouvons qu’alors, elle est vraie pour n+1.
On suppose que an xn ! x 2n = ( 2n ) ! . On veut prouver que an +1x ( n + 1) ! x 2n +1 = ( 2n + 2 ) !

an +1 = 1x 3 x 5 x...x ( 2n − 1)( 2n + 1) = an x ( 2n + 1) =
( 2n ) ! x ( 2n + 1) !
( 2n + 1) =
2n n ! 2n n !

=
( 2n + 1) ! x ( 2n + 2 ) = ( 2n + 2 ) ! = ( 2n + 2 ) !
2n n ! ( 2n + 2 ) 2n n ! x 2 ( n + 1) 2n +1 ( n + 1) !

2.

o Le produit cn = ( n + 1)( n + 2 ) ... ( 2n − 1) 2n est divisible par 2n

1x 2 x...xnx ( n + 1)( n + 2 ) ... ( 2n − 1) 2n ( 2n ) ! = 2n a


cn = ( n + 1)( n + 2 ) ... ( 2n − 1) 2n = = n .
1x 2 x...xn n!
Donc cn = 2n an . Cette égalité prouve que cn est divisible par 2n .

o Pour tout entier naturel p , si cn est divisible par 2p alors p ≤ n .

Si cn est divisible par 2p alors 2p divise 2n an . Dans l’écriture de an , il ne figure aucun

nombre pair. Par suite 2p est premier avec an donc d’après le théorème de Gauss,

2p divise 2n ce qui implique p ≤ n .


DEVOIR SURVEILLE NUMERO 2a COMPLEXES ET ARITHMETIQUE DUREE 2H

EXERCICE 1
Soit f le polynôme défini par: f(z) = z3 - (2 + 3 + i)z2 + ( 3 +1)( 3 + i)z - 2 - 2i.

1. Vérifier que f(z) peut se mettre sous la forme : f(z) = (z - 1- i)(z 2 - ( 3 +1)z + 2).

2. Développer -( 3 - 1) 2 , puis résoudre, l'équation f(z) = 0.


Représenter, dans le plan complexe, les points A, B et C images des racines de l'équation
f(z) =0 (unité graphique : 4cm). A désigne l'image de 1+ i, B est celui des deux autres
points dont l'ordonnée est positive.
π
3. Montrer que B est l'image de A par la rotation de centre O et d'angle − .
6
π
On note zB l'affixe de B. Montrer qu'un argument de zB est ,
12
π 6+ 2 π 6− 2
En déduire que cos = et sin = .
12 4 12 4
4. Montrer que le triangle (OAC) est équilatéral.

EXERCICE 2 NON SPE MATH GG


Le plan orienté est rapporté au repère orthonormal O,u,v . ( )
Soit A le point d'affixe 3 - i et B le point d'affixe 2i.
z −3 +i
A un point M d'affixe z, on associe le point M' d'affixe z' tel que: z' =
2i − z
1. Exprimer à l'aide des points A, B, M le module et l'argument de z'.
2. En déduire (toute solution non déduite ne sera pas valable)
a. l'ensemble des points M tels que z' soit réel.
π
b. l'ensemble des points M tels que Arg(z') = - .
2
c. l'ensemble des points M tels que |z'| =1.

EXERCICE 2 SPE MATH.

Soit n un nombre entier naturel.


n(n + 1)(2n + 1)
1. Montrer que le nombre A = est un nombre entier.
6
(On pourra utiliser les congruences de n modulo 3)
2. Montrer que le reste de la division de A par 5 est le même que le reste de la division

de n(n+1)(2n+1) par 5.

En déduire quels sont les restes de la division euclidienne de A par 5.


SOLUTIONS DS2
EXERCICE 1
1. Cette question est évidente. Il suffit d'effectuer le calcul.
2. Résolution de f(z)=0.

( ) ( )
2
‰ − 3 −1 = − 4 − 2 3

 z = 1 + i (1)
f(z)=0 ⇔ 
( )
‰
z − 3 + 1 z + 2 = 0
2
(2)

Résolvons l'équation du second degré (2)

( ) ( ) (( ))
2 2
∆= − 4 − 2 3 = − 3 −1 = i 3 −1

Les racines sont z' =


3 + 1+ i ( 3 −1 ) ; z" =
3 + 1− i ( )
3 −1
2 2
3.
‰ B=r(A)
π
−i
L'expression complexe de la rotation r est : z'= e 6
z

L'affixe de B est zB =
3 + 1+ i ( 3 −1 ) .L'affixe de A est :zA =1+ i
2
π
−i
Il est facile de vérifier que zB = e 6
zA. Ceci prouve bien que B=r(A).

‰ Argument de zB.
π π π π  π π π
−i −i −i i i − +  i
D'après la question précédente, zB = e 6
zA= e 6
(1+ i) = e 6
2e = 2e
4  6 4
= 2e 12

π
Il en résulte que : Arg ( zB ) = (2π ) .
12
π π
‰ Calcul de cos et sin .
12 12

On sait que zB=


3 + 1+ i ( 3 −1 ) d'une part et i
π
2e 12 d'autre part. Donc:
2

3 + 1+ i ( 3 −1 )= i
π

2e 12 = 2  cos
π π 
+ isin  . En égalisant parties réelles et parties
2  12 12 

π 6+ 2 π 6− 2
imaginaires, on trouve que : cos = et sin =
12 4 12 4
4. OAC équilatéral.
π
π i
Soit R la rotation de centre O et d’angle . L'expression complexe de R est z'= e 3 z.
3
π
i
Un calcul facile permet de vérifier que zA = e 3 zC donc R(C)=A donc OAC est équilatéral.

Autre méthode.
On a:
‰ OA=OC= 2 car |zA |=|zB|= 2
JJJJG JJJJG  
‰ (OC,OA ) = Arg  zz A
 = Arg(z A ) − Arg(zC ) (2π )
C 

π π
Or Arg(z A ) = et Arg(zC ) = − Arg(zB ) = −
4 12
JJJJG JJJJG π π π
Donc OC,OA =( ) 4 12
+ =
3
(2π )

JJJJG JJJJG π
(
Donc OA=OC et OC,OA = ) 3
(2π ) . Le triangle OAC est bien équilatéral.
EXERCICE 2 NON SPE MATH
MA  → →   → →   → → 
1. |z'|= Argz = Arg(z - 3 + i) - Arg(2i - z) =  Ox , AM  −  Ox , MB  =  MB , AM  (2π).
MB      

2. Déductions diverses
 → → 
a. z' est réel si et seulement si Argz' =0 (π) c'est à dire si et seulement si  MB , AM  = 0 (π)
 
et M≠B.

L'ensemble cherché est la droite (AB) sauf le point B.

π  → →  π
b. Argz' = − (2π) équivaut à  MB , AM  = − (2π) et M≠B et M. ≠A.
2   2

L'ensemble cherché est le demi cercle de diamètre [AB] sauf les points A et B.

c. Il est facile de montrer que l'ensemble cherché est la médiatrice de AB.


EXERCICE 2 SPE MATH.
1. A est un nombre entier.
Montrons que n(n+1)(2n+1) est divisible par 6.
‰ n(n+1) est divisible par 2 comme produit de deux nombres consécutifs.

‰ n(n+1)(2n+1) est divisible par 3. En effet:


Le nombre entier n est congru 0 ou 1 ou 2 modulo 3.
Si n ≡ 0 modulo 3 alors n(n+1)(2n+1) ≡ 0 modulo 3.
Si n ≡ 1 modulo 3 alors 2n+1 ≡ 0 modulo 3 donc n(n+1)(2n+1) ≡ 0 modulo 3.
Si n ≡ 2 modulo 3 alors n+1 ≡ 0 modulo 3 donc n(n+1)(2n+1) ≡ 0 modulo 3.
Donc pour tout n entier naturel n(n+1)(2n+1) est divisible par 3.

En conclusion, le nombre n(n+1)(2n+1) étant divisible par 2 et 3 est donc divisible par 6
car 2 et 3 sont premiers entre eux.

2. Division de A par 5.
‰ Le reste de la division de A par 5 est le même que le reste de la division de
n(n+1)(2n+1) par 5. En effet: Si r est le reste de la division de A par 5 alors A ≡ r

modulo 5 donc 6A ≡ 6r modulo 5.

Mais 6r = 5r + r donc 6r ≡ r modulo 5 donc 6A ≡ r modulo 5.


En conclusion, 6A = n(n+1)(2n+1)= 5k + r avec 0 ≤ r < 5.
Donc n(n+1)(2n+1) admet r comme reste dans la division euclidienne par 5.

‰ Déduction.
Cherchons le reste de la division de n(n+1)(2n+1) par 5.
Le nombre entier n est congru 0 ou 1 ou 2 ou 3 ou 4 modulo 5.
Si n ≡ 0 modulo 5 alors n(n+1)(2n+1) ≡ 0 modulo 5.

Si n ≡ 1 modulo 5 alors n+1 ≡ 2 modulo 5 donc 2n+1 ≡ 3 modulo 5. Donc

n(n+1)(2n+1) ≡ 2x3 modulo 5 c’est à dire n(n+1)(2n+1) ≡ 1 modulo 5.

Si n ≡ 2 modulo 5 alors 2n+1 ≡ 5 modulo 5. Donc n(n+1)(2n+1) ≡ 0 modulo 5.

Si n ≡ 3 modulo 5 alors n+1 ≡ 4 modulo 5 donc 2n+1 ≡ 2 modulo 5. Donc

n(n+1)(2n+1) ≡ 3x4x2 modulo 5 donc n(n+1)(2n+1) ≡ 4 modulo 5.

Si n ≡ 4 modulo 5 alors n+1 ≡ 5 modulo 5 n(n+1)(2n+1) ≡ 0 modulo 5.


Conclusion: les restes possibles dans la division de A par 5 sont 0, 1 ou 4.
DEVOIR SURVEILLE NUMERO 2b DUREE 2H
CALCULATRICE INTERDITE
COMPLEXES, DIVISIBILITE

EXERCICE 1
1. Résolution d’équations.
a. Résoudre dans  l’équation : z 2 − 2z + 2 = 0 . Préciser le module est l’argument de
chacune des solutions.

b. En déduire les solutions dans  de l’équation : ( −iz + 3i + 3 ) − 2 ( −iz + 3i + 3 ) + 2 = 0


2

G G
( )
2. Le plan est rapporté au repère O ; u ;v unité graphique 2cm.

On considère les points A, B et C d’affixes respectives : zA = 1 + i ; zB = z A ; zC = 2zB .


a. Placer les points A, B et C.
b. Montrer que A, B et C appartiennent au cercle Γ de centre I d’affixe 3 et de rayon 5 .
zC − 3
c. Calculer . En déduire la nature du triangle IAC.
zA − 3
JJG
d. Déterminer l’affixe du point E image de O par la translation de vecteur 2.IC .
π
e. Déterminer l’affixe du point D image de E par la rotation de centre O et d’angle .
2
f. Démontrer que les droites (AB) et (CD) sont perpendiculaires

EXERCICE 2
G G
( )
Le plan est rapporté au repère O ; u ;v unité graphique 2cm

z
Le nombre z est un complexe. Soit z ' =
1 + 2i
z
1. Déterminer les nombres complexes z tels que z ' = soit réel.
1 + 2i
z
2. Déterminer les nombres complexes z tels que z ' = soit imaginaire pur.
1 + 2i
G G
( )
3. Tracer dans le repère O ; u ;v l’ensemble C1 des points tels que z’ soit réel et C2

l’ensemble des points tels que z’ soit imaginaire pur.


EXERCICE SPE SVT ET PHYSIQUE
π e iθ − i
Soit θ Œ  avec θ ≠ − ( 2π ) et z le nombre complexe : z = iθ .
2 e +i
1. Montrer par le calcul que z est un nombre complexe imaginaire pur.
G G
( )
2. Le plan est rapporté au repère O ; u ;v unité graphique 2cm.

Soit A le point d’affixe i,


B le point d’affixe –i ,
M le point d’affixe e iθ .

a. Placer les points A, B et M de manière précise.


Sur quelle courbe se trouve le point M ?
b. Exprimer Argz à l’aide des points A, B et M.
c. En déduire que z est imaginaire pur.

EXERCICE SPE MATH


Le nombre n est un nombre entier (n Œ ²).
1. Déterminer le reste de la division de 54 par 13
2. Quels sont les restes possibles dans la division de 5n par 13.
3. Soit An = 53 n + 52n + 5n + 1.
Montrer que An est un multiple de 13 si et seulement si n n’est pas un multiple de 4.
SOLUTIONS DS 2BIS
EXERCICE 1
EXERCICE 2
Le nombre z est un complexe, on peut poser z =x+iy.
z x + iy ( x + iy ) (1 − 2i ) x + 2y + i ( y − 2 x )
D’où z ' = = = =
1 + 2i 1 + 2i (1 + 2i ) (1 − 2i ) 5

z
1. Nombres complexes z tels que z ' = soit réel.
1 + 2i
z’ réel équivaut à y - 2x = 0.

z
2. Nombres complexes z tels que z ' = soit imaginaire pur.
1 + 2i
z’ imaginaire pur équivaut à x + 2y = 0.

3. Ensemble C1 des points tels que z’ soit réel et C2 l’ensemble des points tels que z’ soit
imaginaire pur.
C1 est la droite d’équation y = 2x.
1
C2 est la droite d’équation y = − x
2
EXERCICE SPE SVT ET PHYSIQUE
1. z est un nombre complexe imaginaire pur.
Montrons que z = − z
1
z=
e − iθ
+ i e iθ
=
+i
= =
(
1 + ie iθ i −i + e )

e iθ − i
= − iθ = −z
e − iθ −i 1
−i 1 − ie iθ
i(− i − e )

e + i
e iθ
On peut aussi calculer z + z , il est facile de trouver 0.
On peut faire un calcul direct mais il est long et difficile. Le voici cependant car il est
classique.
 π

e iθ − i e 1 − ie
z = iθ =
(

=
) 
1 − ie iθ 1 − e  2 
=
i θ+

.
(
e + i e iθ 1 + ie iθ )
1 + ie iθ  π
i θ + 
1+ e  2 
i  −i
α α
i 
α
 −i α i 
α
e 2  e 2 − e 2   e 2 − e 2  −2i sin α
1 − e iα 2 = −i tan α .
Or = α α = =
1 + e iα i  −i i 
α
 −i α
i 
α α 2
e 2 e 2 + e 2  e 2 + e 2  2cos
2
   
Ce calcul montre que z est bien imaginaire pur.
2.
a. Figure

Le point M se trouve sur le cercle trigonométrique.


b. Exprimer Argz à l’aide des points A,B et M.
e iθ − i JJJJG JJJJG JJJJG JJJJG π
Argz = Arg iθ
e +i
(
= BM , AM) .La figure montre que BM ( )
, AM = − ( 2π ) .
2
c. z est imaginaire pur.
JJJJG JJJJG π π
( )
La figure montre que BM, AM = − ( 2π ) donc Argz = − ( 2π ) donc z est bien un
2 2
imaginaire pur.
EXERCICE SPE MATH
Le nombre n est un nombre entier (n Œ ²).
1. Déterminer le reste de la division de 54 par 13
52 ≡ -1 [13] donc 54 ≡ 1 [13].

2. Restes possibles dans la division de 5n par 13.

Un entier n peut s’écrire sous la forme n= 4k ou n=4k+1 ou n= 4k+2 ou n=4k+3

o Si n = 4k alors 5n= 54k =(54)k . De 54 ≡ 1 [13], on déduit que 5n ≡ 1 [13]

o Si n = 4k+1 alors 5n= 54k+1=(54)kx5. De 54 ≡ 1 [13], on déduit que 5n ≡ 5 [13]

o Si n = 4k+2 alors 5n= 54k+2=(54)kx52. De 54 ≡ 1 [13], on déduit que 5n ≡ 52 [13] soit 5n

≡ 12 [13]

o Si n = 4k+3 alors 5n= 54k+3=(54)k x53. De 54 ≡ 1 [13], on déduit que 5n ≡ 53 [13]

soit 5n ≡ 8 [13]

Conclusion :

Les restes de la division de 5n par 13 sont 1 ou 5 ou 8 ou 12.

3. An = 53 n + 52n + 5n + 1. An est un multiple de 13 si et seulement si n n’est pas un multiple

de 4.

Utilisons les résultats précédents.

Un entier n peut s’écrire sous la forme n= 4k ou n=4k+1 ou n= 4k+2 ou n=4k+3

o Si n = 4k alors 5n ≡ 1 [13] donc 52n≡ 1 [13] et 53n≡ 1 [13] donc An ≡ 4 [13]

o Si n = 4k+1 alors 5n ≡ 5 [13] donc 52n≡ 12 [13] et 53n≡ 8 [13] donc An≡ 0 [13]

o Si n = 4k+2 alors 5n ≡ 12 [13] donc 52n≡ 1 [13] et 53n≡ 12 [13] donc An≡ 0 [13]

o Si n = 4k+3 alors 5n ≡ 8 [13] donc 52n≡ 12 [13] et 53n≡ 5 [13] donc An≡ 0 [13]

On constate que sauf si n est un multiple de 4, An ≡ 0 [13].


DEVOIR SURVEILLE NUMERO 2c DUREE 2H
COMPLEXES, DIVISIBILITE.

EXERCICE 1 (5 points au Bac 2003)

1. On considère le polynôme P de la variable complexe z, défini par:

( ) ( )
P ( z ) = z 3 + 14 − i 2 z 2 + 74 − 14i 2 z − 74i 2 .

a. Déterminer le nombre réel y tel que iy soit solution de l'équation : P ( z ) = 0 .

b. Trouver deux nombres réels a et b tels que, pour tout nombre complexe z, on ait

( )( )
P ( z ) = z − i 2 az 2 + bz + c .

G G
(
2. Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal direct : O ; u ;v . )
On prendra 1 cm pour unité graphique.
a. Placer les points A, B, K et C d'affixes respectives:
zA = −7 + 5i ; zB = −7 − 5i ; zK = i 2 ; zC = 1 + i

a. Déterminer l'affixe zD du point D tel que ABCD soit un parallélogramme.

b. Justifier que les droites (AC) et (BD) sont perpendiculaires et en déduire la nature du
quadrilatère ABCD.

EXERCICE 2 SPECIALITE MATH (Les questions sont indépendantes)

( )
a. Soit n un nombre entier naturel (n ∈ ²). Montrer que le nombre n n 2 + 5 est un multiple

de 6 pour toutes les valeurs de n.

b. Soit n un nombre entier supérieur ou égal à 3. Le but de l’exercice est de déterminer les

n+8
valeurs de n telles que le nombre soit un nombre entier.
2n − 5

Montrer que si n répond à la question, alors 2n − 5 divise 21.

En déduire alors les valeurs de n cherchées.


EXERCICE 2 (D’après Bac 2004)
G G
( )
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal direct : O ; u ;v . On prendra pour

unité graphique 2cm.

Soit A et B les points d’affixes respectives : zA = 1 + i et zB = 2i

z − 2i
A tout complexe z diffèrent de A on associe le complexe z ' =
z − 1− i

a. Déterminer et construire l’ensemble ( E ) des points M d’affixe z tels que z ' soit

imaginaire pur.

b. Déterminer et construire l’ensemble ( F ) des points M d’affixe z tels que z ' soit réel.

c. Déterminer et construire l’ensemble (G ) des points M d’affixe z tels que z ' = 1.

d. Calculer : ( z − i )( z − 2 ) .

Déterminer les affixes des points M qui sont associés à eux même.
SOLUTIONS DEVOIR S2TER
EXERCICE 1 (5 points au Bac 2003)

( ) ( )
1. Racine du polynôme : P ( z ) = z 3 + 14 − i 2 z 2 + 74 − 14i 2 z − 74i 2 .

c. Recherche du nombre réel y tel que iy soit solution de l'équation : P ( z ) = 0 .

Remplaçons z par iy dans l’équation précédente. On obtient alors :

( −14y 2
) ( )
+ 14 2y − i y 3 − 2y − 74 y + 74 2 = 0

( ) ( )
Le nombre complexe −14 y 2 + 14 2y − i y 3 − 2y − 74 y + 74 2 est nulle donc sa

partie réelle et sa partie imaginaire sont nulles. Le réel y est alors solution du


système : 
(
−14 y y − 2 = 0 ) Seule y = 2 est solution de ce système.
 y 3 − 2y − 74 y + 74 2 = 0

La solution imaginaire de P ( z ) = 0 est z = i 2 .

( )(
b. Calcul des deux nombres réels a et b tels que : P ( z ) = z − i 2 az 2 + bz + c . )
Puisque z = i 2 est racine de : P ( z ) = 0 , ce polynôme s’écrit sous la forme :

( z − i 2 ) (az + bz + c ) . En identifiant cette expression a l’expression :


2

z + (14 − i 2 ) z + ( 74 − 14i 2 ) z − 74i 2 , on trouve a = 1 , b = 14 , c = 74


3 2

Conclusion : P ( z ) = ( z − i 2 ) ( z + 14z + 74 )
2

2.
a. Figure des points A, B, K, C et D (D question suivante)
b. Calcul de l'affixe du point D tel que ABCD soit un parallélogramme.
JJJG JJJG
ABCD est un parallélogramme si et seulement si AD = BC c’est à dire si et
seulement si : zD − zA = zC − zB . D’où zD = zA + zC − zB = 1 + 11i .

c. Les droites (AC) et (BD) sont perpendiculaires. Nature de ABCD.


JJJG JJJG
(
Calculons l’angle AC, BD . )
JJJG JJJG
( AC,BD ) = Arg  zz C
D − zB 
− zA 
 8 + 16 i 
 = Arg 
 8 − 4i 
 2 + 4i 
 = Arg 
 2 −i 

 2 (1 + 2i )( 2 + i )  π
= Arg   = Arg ( 2i ) = ( 2π )
 5  2
JJJG JJJG π
( )
Puisque AC, BD = alors les droites (AC) et (BD) sont perpendiculaires
2
Le quadrilatère ABCD est un losange.
EXERCICE 2 SPECIALITE MATH (Les questions sont indépendantes)

( )
a. Le nombre n n 2 + 5 est un multiple de 6 pour toutes les valeurs de n.

Tout nombre entier n est modulo 6 égal à 0 ou 1 ou 2 ou 3 ou 4 ou 5.

Mod 6 : n ≡ 0 1 2 3 4 5

Mod 6 : n 2 ≡ 0 1 4 3 4 1

Mod 6 : n 2 + 5 ≡ 5 0 3 2 3 0

(
Mod 6 : N n 2 + 5 ≡ ) 0 0 0 0 0 0

(
On constate donc que dans tous les cas possibles, on trouve que n n 2 + 5 ≡ 0 [ 6] )
Autre solution

( ) ( )
5 ≡ −1[ 6 ] donc n 2 + 5 ≡ n 2 − 1 [ 6] donc n n 2 + 5 ≡ n n 2 − 1 [ 6] .

( ) ( )
Or n n 2 − 1 = ( n − 1) n ( n + 1) . Le produit n n 2 − 1 est donc le produit de trois

nombres consécutifs, il est donc divisible par 2 et par 3 donc par 6.

n+8
b. Calcul des valeurs de n telles que le nombre soit un nombre entier.
2n − 5

n+8
o Si est un entier alors 2n − 5 divise n + 8 .
2n − 5

Mais 2n − 5 divise aussi 2n − 5 .

Le nombre 2n − 5 divise à la fois n + 8 et 2n − 5 . Il divise donc tout nombre de la

forme a ( n + 8 ) + b ( 2n − 5 ) avec a et b entiers relatifs quelconques.

Si on choisit a = 2 et b = −1 on trouve que 2n − 5 divise 21.

o Si 2n − 5 divise 21 alors 2n − 5 = 1 ou 2n − 5 = 3 ou 2n − 5 = 7 ou 2n − 5 = 21

Ce qui donne n = 3 , n = 4 , n = 6, n = 13 .

o Réciproque : il est facile de vérifier que les valeurs trouvées conviennent.


EXERCICE 2 SPECIALITE PC (D’après Bac 2004)

a. Ensemble ( E ) des points M d’affixe z tels que z ' soit imaginaire pur.

 z − 2i  π
z ' est imaginaire pur si et seulement si Arg   = (π ) .
 z − 1− i  2

 z − 2i  JJJJG JJJG
Or Arg  ( )
 = AM , BM . Donc z ' est imaginaire pur si et seulement
 z − 1− i 

JJJJG JJJG π
( )
si AM , BM = (π ) c’est à dire si et seulement si M décrit le cercle de diamètre
2

[ AB ] sauf le point A ( car z ≠ 1 + i ).

L’ensemble ( E ) est le cercle de diamètre [ AB ] sauf A .

b. Ensemble ( F ) des points M d’affixe z tels que z ' soit réel.

 z − 2i 
z ' est réel si et seulement si Arg   = 0 (π ) .
 z − 1− i 

 z − 2i  JJJJG JJJG JJJJG JJJG


Or Arg  
 z − 1− i 
( ) (
= AM , BM . Donc z ' est réel si et seulement si AM , BM = 0 (π ) )
c’est à dire si et seulement si M décrit la droite ( AB ) sauf le point A ( car z ≠ 1 + i ).

L’ensemble ( E ) est la droite ( AB ) sauf A .

c. Ensemble (G ) des points M d’affixe z tels que z ' = 1.

z ' = 1 ⇔ z − 2i = z − 1 − i avec z ≠ 1 + i . Or BM = z − 2i et AM = z − 1 − i .

Donc : z ' = 1 ⇔ AM = BM et M ≠ A ⇔ M appartient à la médiatrice de [ AB ]

L’ensemble (G ) est la médiatrice de [ AB ]

d. ( z − i )( z − 2 ) = z 2 − ( 2 + i ) z + 2i .

Un point M ( z ) est invariant si et seulement si z ' = z c’est à dire si et seulement si

z − 2i
=z Or
z − 1− i

z − 2i
= z ⇔ ( z − 2i ) = z ( z − 1 − i ) ⇔ z 2 − ( 2 + i ) z + 2i = 0 ⇔ z = 2 ou z = i
z − 1− i
TS DEVOIR SURVEILLE NUMERO 2d DUREE 2H
Complexes, divisibilité

EXERCICE 1 (Roc)
G G
Le plan complexe est rapporté à un repère (O; u;v ) .

On rappelle que :
JG JG G JG
o Pour tout vecteur w non nul, d’affixe z , on a z = w et Arg ( z ) = u;w ( )
 1
o Pour z et z' non nuls, Arg ( zz' ) = Arg ( z ) + Arg ( z' ) ( 2π ) et Arg   = − Arg ( z ) ( 2π ) .
z

1. Soient A, B et C trois points d’affixe a, b et c avec a ≠ b et a ≠ c

 a − b  JJJG JJJG
a. Démontrer que Arg 
a−c 
(
 = AC; AB ) ( 2π )
b−a
b. Interpréter géométriquement
c −a

2. Donner l’expression complexe de la rotation de centre Ω d’affixe ω et d’angle θ.

EXERCICE 2 (Module et argument)

1+ i
1. Ecrire le complexe z = sous forme algébrique et sous forme trigonométrique.
3 +i

π π
2. En déduire cos et sin .
12 12

EXERCICE 3 Forme exponentielle des complexes.

1. Soit θ ∈ . Déterminer le module et l’argument du complexe : z = 1 + e 2 i θ , θ∈]0 ; π] .

2. Déterminer le module et l’argument du complexe : z = 2 + 2 + i 2 .

3. (FACULTATIF).Soit M l’image du complexe : z = 1 + e 2 i θ . Déterminer l’ensemble des points

M lorsque θ varie décrit l’intervalle [0; π] . On appellera A le point d’affixe 1. (Bac 2000)
EXERCICE 4 Equations

Soit l’équation dans  : z 4 − 4z 3 + 14z 2 − 36z + 45 = 0

1. Montrer que cette équation a une racine imaginaire pure.

2. Déduire alors les autres racines de cette équation.

EXERCICE 5 Transformations et géométrie. (Bac 2005)


G G
Le plan complexe est rapporté à un repère (O; u;v ) unité 2cm.

1. Soit A, B et C les points d’affixes : a = 2 ,b = −1 + i 3 ,c = −1 − i 3 .

On appelle :

π
r la rotation de centre A et d’angle et
2

π
r ' la rotation de centre A et d’angle − .
2
G G
a. Placer les points A, B et C dans le repère (O; u;v ) unité 2cm.

b. Calculer les affixes b' et c' des points B' = r ' ( B ) et C' = r (C )

2. On appelle M, N, P et Q les milieux de [CB], [BB’] [B’C’] et [CC’]

a. Calculer les affixes m,n,p et q des points M,N,P et Q.

b. Montrer que les points O, N et C sont alignés

c. Vérifier que ( n + 1) = i ( q + 1) . En déduire la nature du triangle MNQ.

d. Montrer que MNPQ est un carré (FACULTATIF)

EXERCICE 6 Spécialité.

1. Préciser selon la valeur de l’entier p , le reste de la division de 3 p par 10.

2. Déterminer le chiffre des unités de : 32006 .

3. Déterminer le chiffre des unités de : 5432006 .


SOLUTIONS
EXERCICE 1 (Roc)
1.
a.
a−b G JJJG G JJJG JJJG G G JJJG
Arg  ( ) (
 = Arg ( a − b ) − Arg ( a − c ) = u ; BA − u ;CA = CA ; u + u ; BA
a−c 
) ( ) ( )
JJJG JJJG JJJG JJJG
( ) (
= CA; BA = AC; AB ( 2π ) )
b − a AB
b. =
c − a AC

2. L’expression complexe de la rotation de centre Ω d’affixe ω et d’angle θ est z' − ω = e i θ ( z − ω) .

EXERCICE 2 (Module et argument)


1+ i
1. z= sous forme algébrique et sous forme trigonométrique.
3 +i
π π
1+ i 3 +1 3 −1 i i 1+ i 1 i 12π
= +i ; 1 + i = 2e 4 ; 3 + i = 2e 6 ; = e
3 +i 4 4 3 +i 2
π π
2. Calcul de cos et sin .
12 12

1 i 12π 3 +1 3 −1 π 6+ 2 π 6− 2
e = +i d’où cos = et sin =
2 4 4 12 4 12 4

EXERCICE 3 Forme exponentielle des complexes.


1. Module et argument du complexe : z = 1 + e 2 i θ , θ∈]0 ; π] .

( )
z = 1 + e 2i θ = e i θ e − i θ + e i θ = 2 cos θe i θ

π
o Si 0 < θ ≤ alors z = 2 cos θ et Arg ( z ) = θ ( 2π )
2
π
o Si < θ ≤ π alors z = −2 cos θ et Arg ( z ) = π + θ ( 2π )
2
2. Module et argument du complexe : z = 2 + 2 + i 2 .
 2 2  i 
π
z = 2 + 2 + i 2 = 2  1 + +i  = 2  1 + e 4

 2 2   
π π
En appliquant les résultats précédents, on trouve z = 4 cos et Arg ( z ) = ( 2π ) .
8 8
π
1 + cos
π π 4 = 2 +1
Nota : on peut calculer cos de la manière suivante : cos 2 =
8 8 2 4
3. Ensemble des points d’affixe z.
o z − 1 = e i 2θ ⇒ z − 1 = 1 ⇒ M ∈ cercle Γ de centre A de rayon 1.

o Inversement M ∈ Γ ⇒ z − 1 = 1 ⇒ z − 1 = e i α avec α∈]0 ; 2π] ⇒ z = 1 + e 2i θ avec θ ∈ ]0 ; π ]

o En conclusion, l’ensemble des points M est le cercle de centre A de rayon 1.


Nota : on peut aussi utiliser l’équation paramétrique de cercle.

EXERCICE 4 Equations

Soit l’équation dans  : z 4 − 4z 3 + 14 z 2 − 36z + 45 = 0

1. Cette équation a une racine imaginaire pure.

Notons z = iy ( y ∈\ ) cette solution.

Cela signifie que : ( iy ) − 4 ( iy ) + 14 ( iy ) − 36 ( iy ) + 45 = 0 .


4 3 2

 y 4 − 14 y 2 + 45 = 0
 ( )
( ) (
ce qui donne y − 14 y + 45 + iy y − 9 = 0 soit encore : 
4 2 2
)
 y y − 9 = 0
2
( )
Ce système a comme solution y = ±3 .

Les solutions imaginaires de l’équation sont donc : z = 3i ; z = −3i

2. Autres racines de cette équation.

Puisque z = 3i ; z = −3i sont solutions, alors z 4 − 4z 3 + 14z 2 − 36z + 45 est factorisable

par : ( z − 3i )( z + 3i ) = z 2 + 9 . Cela signifie que z 4 − 4z 3 + 14z 2 − 36z + 45 peut se mettre sous la

(
forme : z 4 − 4z 3 + 14z 2 − 36z + 45 = z 2 + 9 az 2 + bz + c (1). )( )
(z 2
)( )
+ 9 az 2 + bz + c = az 4 + bz 3 + ( 9a + c ) z 2 + 9bz + 9c . L’égalité (1) implique

donc : a = 1; b = −4 ; 9a + c = 14 ; 9b = −36 ; 9c = 45 . Soit : a = 1; b = −4 ; c = 5 .

(
Donc z 4 − 4z 3 + 14z 2 − 36z + 45 = z 2 + 9 z 2 − 4z + 5 . )( )
Les autres racines de l’équation sont les racines de l’équation : z 2 − 4z + 5 = 0

Cette équation a deux racines z' = 2 + i ; z" = 2 − i . Nota : ∆ = −4 = ( 2i )


2
EXERCICE 5 Transformations et géométrie. (Bac 2005)

1.

a. Figure.

b. Calcul des affixes b' et c' des points B' = r ' ( B ) et C' = r (C )

o L’expression de r ' est : z' − 2 = −i ( z − 2 )

donc b' − 2 = −i ( b − 2 ) ce qui donne : b' = 2 + 3 + 3i .

o L’expression de r est : z' − 2 = i ( z − 2 )

donc c' − 2 = −i ( c − 2 ) ce qui donne : c' = 2 + 3 − 3i .

2. On appelle M, N, P et Q les milieux de [CB], [BB’] [B’C’] et [CC’]

a. Calculer des affixes des points M,N,P et Q.

b+c
o m= = −1 .
2

−1 + i 3 + 2 + 3 + 3i 1 + 3
o n=
2
=
2
(
1+ i 3 . )
o p = 2+ 3

−1 − i 3 + 2 + 3 − 3i 1 + 3
o q=
2
=
2
(
1− i 3 . )
b. Les points O, N et C sont alignés.

 1+ 3 
JJJG JJJG  (
1+ i 3  )  1+ 3 
( ) n
OC,ON = Arg   = Arg  2
c  −1 − 3
 = Arg  −
   = π ( 2π ) .
2 
  
 
JJJG JJJG
( )
Puisque OC,ON = 0 ( π ) , alors les points O, N et C sont alignés.

c. Nature du triangle MNQ.

o ( n + 1) = i ( q + 1)

1+ 3 3+ 3
( n + 1) =
2
(
1+ i 3 + 1 = )
2
(1 + i )
1+ 3 3+ 3
( q + 1) =
2
(
1− i 3 + 1 = )
2
(1 − i ) On peut aussi montrer que N est
l’image de Q dans la rotation de
D’où ( n + 1) = i ( q + 1) . π
centre M d’angle
2
o Nature de MNQ.
 n +1  MN
 =1 =1
n +1  q +1  MQ
( n + 1) = i ( q + 1) ⇔ =i ⇔ ⇔
JJJJG JJJJG
0
q +1 π
 Arg



n
q
+
+
1
1
 π
(
 = ( 2π )
2 

)
 MQ,MN = ( 2π )
2
  
Le triangle MNQ est isocèle rectangle en M.
d. MNPQ est un carré

o Montrons d’abord que : ( q − p ) = i ( n − p )

3+ 3
( n − p ) == ( −1 + i )
2
3+ 3
( q − p ) == ( −1 − i )
2

D’où. ( q − p ) = i ( n − p )

o Nature de NPQ.
 q−p  PQ
 =1 =1
q−p  n − p 
 PN
(q − p ) = i (n − p ) ⇔ =i ⇔ ⇔
JJJG JJJG
n−p  Arg  q − p  = π 2π  PN,PQ = π ( 2π )
( )
   ( )  2
 n−p 2
Le triangle NPQ est isocèle rectangle en P.
o Par suite MNPQ est un carré.
EXERCICE 6 Spécialité.

1. Reste de la division de 3 p par 10.

3 ≡ 3 [10]
 2
3 ≡ 9
Il est facile de montrer que :  3
[10] .
3 ≡ 7 [10]
34 ≡ 1
 [10]
Un entier p peut s’écrire sous la forme p = 4k ou p = 4k + 1 ou p = 4k + 2 ou p = 4k + 3

o Cas : p = 4k

( ) . De 34 ≡ 1 [10 ] on déduit que ( 34 ) ≡ 1 [10 ] . Soit que 3 p ≡ 1[10]


k k
3 p = 34k = 34

o Cas : p = 4k + 1

( ) ( )
x 3 . De 34 ≡ 1 [10] on déduit que 34 x 3 ≡ 3 [10] . Soit que 3 p ≡ 3 [10 ]
k k
3 p = 34 k +1 = 34

o Cas : p = 4k + 2

( ) x 32 . De 34 ≡ 1 [10] on déduit que 34( ) x 32 ≡ 9 [10 ] . Soit que 3 p ≡ 9 [10 ]


k k
3 p = 34k +2 = 34

o Cas : p = 4k + 3

( ) x 33 . De 34 ≡ 1 [10] on déduit que 34( ) x 33 ≡ 33 [10 ] . Soit que


k k
3 p = 34k +3 = 34

3 p ≡ 7 [10]

En conclusion, les restes possibles sont 1, 3, 7 et 9 De nombreux élèves


n’ont pas vu le rapport
2. Chiffre des unités de 3 2006 . des questions 2 et 3
avec la question 1.
Remarque préliminaire.

Soit n un entier. L’entier n a comme chiffre des unités u si et seulement si n ≡ u [10] .

D’après la remarque préliminaire, il suffit de trouver l’entier u tel que : 32006 ≡ u [10] .

32006 = 34 x 501+ 2 . Donc, d’après la question précédente, 32006 ≡ 9 [10] .

Le reste cherché est 9.

3. Chiffre des unités de 5432006 .

543 ≡ 3 [10] ⇒ 5432006 ≡ 32006 [10] . Le reste est 9 d’après la question précédente.
DEVOIR LIBRE NUMERO 2a COMPLEXES ,SUITES ET ARITH.

EXERCICE 1
G G
( )
Le plan complexe est muni d'un repère orthonormal direct O;u;v ; unité graphique 4 cm.

3 −1
On appelle B le point d'affixe i et M1 le point d'affixe z1= (1 − i) ,
2
1. Déterminer le module et un argument de z1.
π
2. Soit M2 le point d'affixe z2, image de M1 par la rotation de centre 0 et d'angle
2
a. Déterminer le module et un argument de z2.
b. Montrer que le point M2 est un point de la droite (D) d'équation y = x

3. Soit M3 le point d'affixe z3, image de M2 par l'homothétie de centre 0 et de rapport 3 + 2


a. Donner l’écriture cartésienne de Z3.
b. Montrer que les points M1 et M3 sont situés sur le cercle de centre B et de rayon 2.
4. Construire, à la règle et au compas, les points M1 , M2 et M3 en utilisant les questions
précédentes ; on précisera les différentes étapes de la construction.
5. A tout point M du plan d'affixe z (distinct de B), on associe la point M', d'affixe Z telle que Z
1
=
i−z
Déterminer et construire l'ensemble (E) des points M du plan (M distinct de B) tels que M'
appartienne au cercle de centre 0 et de rayon 1.

EXERCICE 2
Soit (Un) et (Vn) les suites définies pour tout entier n par :
U0 = 0 V0 = 2
 
 3Un + 1 et  3V + 1
Un +1 = 4 

Vn +1 = n
4
1. Donner une interprétation graphique des suites (Un) et (Vn). On prendra un repère
orthonormal d’unité 5 cm.
2. Soit Sn la suite définie par Sn = Un + Vn. Montrer en raisonnant par récurrence que (Sn) est
une suite constante.
3. Soit Dn la suite définie par Dn = Vn - Un. Montrer que (Dn) est une suite géométrique.
Donner l’expression de Dn en fonction de n.
4. En déduire l’expression de Un et Vn en fonction de n.
5. Montrer que les suites (Un) et (Vn) convergent et préciser leur limites.
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EXERCICE 3
 π  U0 = 2cosθ
Soit θ un réel Œ 0 ;  . On considère la suite (Un) définie par :  .
 2 Un +1 = 2 + Un

1. Calculer U1 et U2 en fonction de θ
θ
2. Montrer par récurrence que Un = 2cos .
2n
3. Déterminer la limite de la suite (Un).

EXERCICE SPE MATH


Soient n et p deux entiers naturels non nuls, x un élément de  - { 0, 1}.
1. Démontrer par récurrence l’identité :an- bn = (a - b)(an-1 + an-2b+…+abn-2 + bn-1)
(Aide : Partir du second membre)
2. Démontrer l'équivalence des propositions suivantes :
P1 : p divise x2-x.
P2 : pour tout entier naturel non nul n, p divise xn - x
3. Déterminer les entiers relatifs x tels que, pour tout entier naturel non nul n,
6 divise xn - x.

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SOLUTIONS DL2
EXERCICE 1
1. Module et un argument de z1.
π π
3 −1 −i 6 − 2 −i 4
z1= x 2 xe 4 = xe
2 2

Nota: on trouve aussi : z1|= 2 − 3


π
2. M2 image de M1 par la rotation de centre 0 et d'angle
2
a. Module et un argument de z2.
π
6 − 2 i4
L'expression complexe de cette rotation est :z'= iz. Donc z2 = iz1 = xe
2
3 −1
Nota: on trouve aussi: z2 = (1 + i) .
2
On peut trouver les résultats sans calcul: |z1|=|z2| et Arg(z1) = Arg(z2) +π/2.

b. M2 est un point de la droite (D) d'équation y = x.


π
Arg(z2) = implique que M2 soit sur la droite (D)
4

3. M3 image de M2 par l'homothétie de centre 0 et de rapport 3 + 2

3 +1
a. z3= (1 + i)
2
L'expression complexe de cette homothétie est z'= ( )
3 + 2 z.

( ) ( ) 3 −1 3 +1
i
Donc z3 = 3 + 2 z2 = 3 +2 x x 2 xe 4 = (1 + i)
2 2

b. M1 et M3 sont situés sur le cercle de centre B et de rayon 2.


‰ M1 est situé sur le cercle de centre B et de rayon 2.
Montrons que la distance M1B.est égale au rayon du cercle.
2 2
3 −1 3 −1 3 +1  3 − 1  3 + 1
M1B= z1 − i = (1 − i) − i = −i =  + = 2
2 2 2  2   2 
   

‰ M3 est situé sur le cercle de centre B et de rayon 2


Montrons que la distance M3B.est égale au rayon du cercle.
2 2
3 +1 3 +1 3 −1  3 + 1  3 − 1
M3B= z3 − i = (1 + i) − i = +i =  + = 2
2 2 2  2   2 
   
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4. Construction des points M1 , M2 et M3 .

Etapes de la construction:
‰ Tracer le cercle (C) de centre B de rayon 2
‰ Tracer les droites (D) et (D') d'équation y = x et y = -x.
‰ M1 est sur (D') et sur (C).
‰ Tracer le cercle de centre O de rayon OM1. (facultatif)
‰ M2 est sur (D) et sur (C) ou M2 = SOx(M1)
‰ M3 est sur (C) et sur (D).

5. Ensemble (E).
Notons Γ le cercle de centre O de rayon 1.
1
M' ∈ Γ ⇔ OM'=1 ⇔ |Z|=1 ⇔ =1⇔ |i - z| = 1 ⇔ M ∈ cercle de centre B et de rayon 1.
i−z
L'ensemble (E) est donc le cercle de centre B de rayon 1.

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EXERCICE 2
1. Interprétation graphique des suites (Un) et (Vn).

2. (Sn) est une suite constante.


3 1
Il est facile de prouver que : Sn +1 = Sn + .
4 2
S0 vaut 2. Montrons que pour tout n, Sn vaut 2.
o La propriété est vraie pour n=0.
o Supposons qu’elle soit vraie pour n. D’après l’égalité ci-dessus, si Sn vaut 2 alors
Sn+1 vaut 2 aussi.
o La propriété est vraie pour n=0, si elle est vraie pour n, elle est varie pour n+1 Elle
est donc vraie pour tout n.
3. (Dn) est une suite géométrique.
3 3
Dn = Dn-1. Donc (Dn) est une suite géométrique de raison
4 4
n n
3 3
Dn=   D0 = 2  
4 4
4. Expression de Un et Vn en fonction de n.
 3
n

Vn + Un = 2 Vn = 1+  
 n  4
Du système :   3  on déduit que : 
Vn − Un = 2  
n
 3
 4 Un = 1−  4 
  
5. Limites de (Un) et (Vn).
Il est facile de trouver que lim Un = lim Vn=1.

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EXERCICE 3
1. Calcul de U1 et U2 en fonction de θ .

θ θ
U1= 2 + 2cos θ = 4 cos2 = 2cos . (On utilise la formule 1+cos2x=2cos2x avec x = θ/2)
2 2

θ θ θ
U2= 2 + 2cos = 4 cos2 = 2cos (On utilise la formule 1+cos2x=2cos2x avec x = θ/4)
2 4 4
θ
2. Montrons par récurrence que Un = 2cos .
2n
o La formule est vraie pour n = 0
o Supposons la formule vraie pour n et montrons qu’elle est vraie pour n+1.
θ θ
On suppose donc que Un = 2cos et montrons que Un +1 = 2cos
2 n
2n +1
θ θ
Un+1= 2 + Un = 2 + 2cos n
= 2 + 2cos α avec α =
2 2n
Utilisons la formule 1+cos2x=2cos2x avec x = α/2.
θ
2 α α θ
n
2 + 2cos α = 4 cos = 2cos = 2cos 2 = 2cos n +1
2 2 2 2
θ
Donc Un +1 = 2cos . C’est ce qu’il fallait prouver.
2n +1

3. Déterminer la limite de la suite (Un).


θ
Quand n tend vers l’infini, trend vers 0 et quand x tend vers 0 la fonction cosinus tend
2n +1
vers 1 donc la suite (Un) tend vers 2 d’après le théorème sur la composition d’une fonction
et d’une suite..

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EXERCICE DE SPE
n n n-1
1. a - b = (a - b)(a + an-2b+…+abn-2 + bn-1).
Démontrons cette formule par récurrence.
La formule est évidemment vraie pour n=1.
Supposons qu’elle soit vraie pour n et prouvons qu’alors elle est varie pour n+1.
On suppose donc que : (a - b)(an-1 + an-2b+…+abn-2 + bn-1)= an- bn (hr)
Montrons que (a - b)(an + an-1b+…+abn-1 + bn) = an+1- bn+1.
On a : an + an-1b+…+abn-1 + bn = an +b(an-1+…+abn-2+ bn-1).
Donc (a - b)(an + an-1b+…+abn-1 + bn )=(a-b)an + b(a-b) (an-1+…+abn-2+ bn-1)
Or (a-b)(an-1+…+abn-2+ bn-1)= an-bn d’après l’hypothèse de récurrence (hr).
Donc (a - b)(an + an-1b+…+abn-1 + bn )=(a-b)an + b(an-bn)= an+1 – bn+1.

2. P2 implique évidemment P1.


Montrons maintenant que P1 implique P2.
On utilise l'identité an- bn = (a-b)(an-1 + an-2b+…+abn-2 + bn-1)
‰ Soit n > 2, xn − x = x(xn − 1 − 1)
xn − x = x(x − 1)(xn − 2 + xn − 3 + ... + 1).
Donc, si p divise x(x − 1), alors p divise x(x − 1)(xn − 2 + xn − 3 + ... + 1).
‰ Si n = 1, xn − x = 0, donc p divise xn − x.
Donc, dans tous les cas, P1 équivaut à P2.

3. Pour tout n ∈ ²*, 6 divise xn − x équivaut à 6 divise x(x − 1) donc à « 2 divise x(x − 1) » et
« 3 divise x(x − 1) ».
‰ Pour 2.
C'est toujours vrai, car l'un des deux entiers consécutifs x, x − 1 est pair.
‰ Pour 3.
Utilisons un raisonnement avec les congruences.
Tout nombre entier x est de la forme x ≡ 0 [3] ou x ≡ 1 [3] ou x ≡ 2 [3] .
Ce qui implique que : x - 1 ≡ 2 [3] ou x -1 ≡ 0 [3] ou x ≡ 1 [3].
Par suite, x(x-1) ≡0 si et seulement si x ≡ 0 [3] ou x ≡ 1 [3]

On peut aussi utiliser le théorème suivant : un nombre premier divise un produit de


plusieurs nombres si et seulement si il divise au moins l’un des nombres.
Pour que 3 divise x(x-1) , il faut et il suffit que 3 divise x − 1 ou que 3 divise x donc : x
= 3k ou x = 3k + 1 pour k entier relatif. ( puisque x Œ - {0,1} alors k≠0)

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DEVOIR LIBRE NUMERO 2b
COMPLEXES, PGCD
EXERCICE 1
Soit θ un réel de [0 ; 2π].
1. Résoudre dans l’équation : z 2 − 2θ +1 cosθ z + 22θ = 0.
Donner les solutions sous forme trigonométrique.
2. On considère les points A et B dont les affixes sont les solutions de l’équation
précédente.
a. Déterminer θ de manière à ce que OAB soit équilatéral
b. Déterminer θ de manière à ce que OAB soit rectangle et isocèle de sommet O.

EXERCICE 2
Soit l’équation (E) z 4 − 2z 3 − 4 2z − 16 = 0 .
a. Montrer que (E) admet deux racines imaginaires pures.
b. En déduire une factorisation de z 4 − 2z 3 − 4 2z − 16
Résoudre alors complètement (E).
c. On désigne par A, B, C et D les images des racines de l’équation (E).
Montrer que les points A, B, C et D sont sur un même cercle dont on déterminera le
centre et le rayon.

EXERCICE 3 (Voir dans cours sur équation paramétrique de cercle)


a. M est le point d’affixe z = ie iθ . θ Œ .
Quel est l’ensemble décrit par M quand θ décrit ?
b. Quel est l’ensemble décrit par le point M’ d’affixe z ' = 2 − i + ie iθ quand θ décrit .
c. Tracer les ensembles trouvés dans les questions précédentes. Montrer que l’un se déduit
de l’autre par une transformation que l’on définira.
EXERCICE 4
Dans le plan complexe, Soit A et B les points d’affixes respectives 3 + i et 2 (1 + 2i ) .

a. Montrer qu’il existe une rotation r de centre O qui transforme A en B.


Déterminer son angle.
b. Déterminer l’affixe du point C tel que le quadrilatère OBCA soit un losange.
c. Quelle est l’image Γ’ du cercle Γ de centre A passant par O par la rotation r ?
Les cercles Γ et Γ’ se recoupent en un second point D. Quelle est l’affixe de D ?

EXERCICE 5
Soit ABCD un quadrilatère convexe.
Soit M1, M2, M3 et M4 tels que les triangles M1AB , M2BC, M3CD et M4DA soient rectangles
isocèles respectivement en M1 , M2, M3 et M4 et de sens direct.
Démontrer en utilisant les nombres complexes que les segments M1M3, M2M4 sont
orthogonaux et de même longueur.

EXERCICE SPE MATH


Les questions sont indépendantes. Soit a, b, c et n des entiers naturels.
a. Démontrer que ab(a2 – b2) est un multiple de 3.
b. On applique l’algorithme d’Euclide au couple (a, b). La suite des quotients est 1,2,1,3,2.
On sait que PGCD(a,b)=504. Calculer a et b.
c. Montrer que PGCD(a ;b) = PGCD(bc - a ; b).
Montrer que PGCD(3n3 – 11n ; n + 3) = PGCD(48 ; n + 3).
SOLUTIONS DEVOIR LIBRE 2BIS
EXERCICE SPE MATH
a. Le nombre ab(a2 – b2) est un multiple de 3.
Tout entier a vérifie : a ≡ 0 [3] ou a ≡ 1 [3] ou a ≡ 2 [3].
Tout entier b vérifie : b ≡ 0 [3] ou b ≡ 1 [3] ou b ≡ 2 [3].
Dressons le tableau des valeurs de ab(a2 - b2) selon les valeurs de a et de b.
b
0 1 2
a
0 0 0 0
1 0 0 0
2 0 0 0

Explication de la case grisée :


a ≡ 1 [3] ou b ≡ 2 [3] implique ab ≡ 2 [3] , a2 ≡ 1 [3] ou b2 ≡ 1 [3] donc a2-b2 ≡ 0 [3].
Soit ab(a2-b2) ≡ 0[3].
En effectuant les mêmes calculs sur chaque case, on démontre ainsi que pour tout entier
a et tout entier b, ab(a2-b2) ≡ 0[3].
b.
Appliquons Euclide avec les hypothèses fournies. Cela donne :
a = b + r1
b = 2r1 + r2
r1 = r2 + r3
r2 = 3r3 + r4
r3 = 2r4
r4 = 504
En résolvant le système précédent on trouve a =17136 et b = 12600.
c. PGCD(a ;b) = PGCD(bc - a ; b).
Il suffit de montrer que tout diviseur d de a et b est aussi u diviseur de bc - a et
inversement. (Facile).
Montrons que PGCD(3n3 – 11n ; n + 3) = PGCD(48 ; n + 3).
Appliquons l’égalité PGCD(a ;b) = PGCD(bc - a ; b). avec a = 48, b= n+3 et
c= 3n2 - 9n + 16. On obtient alors :
PGCD(48 ; n+3) = PGCD((n+3)( 3n2-9n+16) – 48 ; n+3)= PGCD(3n3 – 11n ; n + 3).
(Exercice donné au Bac 2003)
EXERCICE 1
Soit θ un réel de [0 ; 2π].
1. Résolution dans de l’équation : z 2 − 2θ +1 cosθ z + 22θ = 0.
∆ = −22+ 2θ sin2 θ z1 = 2θ e iθ ; z2 = 2θ e − iθ .
2.
a. Calcul de θ de manière à ce que OAB soit équilatéral.
OAB est équilatéral si et seulement si A est l’image de B par la rotation de centre O et
π
d’angle ou si et seulement si B est l’image de A par la rotation de centre O et
3
π
d’angle .
3
π π
i i
Ceci se traduit par : z1 = e z2 ou par z2 = e 3 z1 3

π π
i i
C’est à dire par : e 2iθ = e 3
ou e −2iθ = e 3 .
π π
Ce qui donne : 2θ = + 2kπ ou −2θ = + 2kπ
3 3
π π
soit θ = + kπ ou θ = − + kπ .
6 6
π 7π π 5π
On obtient 4 valeurs possibles pour l’argument à 2π près : ; ;− ;
6 6 6 6
b. Calcul θ de manière à ce que OAB soit rectangle et isocèle de sommet O.
OAB est isocèle rectangle en O, si et seulement si A est l’image de B par la rotation
π
de centre O et d’angle ou si et seulement si B est l’image de A par la rotation de
2
π
centre O et d’angle .
2
π π
i i
Ceci se traduit par : z1 = e 2 z2 ou par z2 = e 2 z1
π π
i i
2 iθ −2 i θ
C’est à dire par : e =e 2
ou e =e 2.
π π
Ce qui donne : 2θ = + 2kπ ou −2θ = + 2kπ
2 2
π π
soit θ = + kπ ou θ = − + kπ .
4 4
π 5π π 3π
On obtient 4 valeurs possibles pour l’argument à 2π près : ; ;− ; .
4 4 4 4
EXERCICE 2
Soit l’équation (E) z 4 − 2z 3 − 4 2z − 16 = 0 .
a. (E) admet deux racines imaginaires pures.
Soit bΠ. Le complexe ib est solution de (E) si et seulement si on a :

( ib ) − 2 ( ib ) − 4ib − 16 = 0 ce qui implique b 4 + i 2b3 − 4 2ib − 16 = 0


4 3

(
Soit encore : b 4 − 16 + i 2b b 4 − 4 = 0 . )
( ) ( )( ) ( ) (
Or b 4 − 16 + i 2b b 4 − 4 = b 2 + 4 b 2 − 4 + i 2b b 4 − 4 = b 2 − 4 b 2 + i 2b + 4 )( )
On trouve deux racines b = 2 ou b = -2
b. factorisation de z 4 − 2z 3 − 4 2z − 16 .

(
z 4 − 2z 3 − 4 2z − 16 = ( z − 2i )( z + 2i ) z 2 − 2z + 4 )
Résolution complète (E).
Il est facile de trouver : z = 2i ; z = − 2i ; z = 2 2 ; z = − 2 ;
c. Les points A, B, C et D sont sur un même cercle.
Soit A d’affixe 2i, B d’affixe -2i, C d’affixe 2 2 et D d’affixe - 2 .
Si les points A, B, C et D sont sur un même cercle alors le centre est sur la médiatrice
de [AB] et sur la médiatrice de [CD].
La médiatrice de [AB] est l’axe xx’. Or C et D sont sur cet axe donc le centre Ω du
 2 
cercle est nécessairement le milieu Ω de [CD]. Ω  ;0
 2 
 

2
Il est facile de vérifier que ΩA=ΩB =ΩC=ΩD= 3
2

EXERCICE 3
a. Ensemble décrit par M quand θ décrit .
π 
i  +θ 

z = ie = e 2 
. L’affixe z de M est de la forme z = re iθ ' avec θ ' qui décrit et r=1.
C’est l’écriture paramétrique du cercle C de centre O et de rayon 1.
L’ensemble cherché est le cercle trigonométrique.
b. Ensemble décrit par le point M’ d’affixe z ' = 2 − i + ie iθ quand θ décrit .
z ' = 2 − i + ie iθ est de la forme z '− ω = re iθ .
C’est l’écriture paramétrique du cercle C’ de centre I d’affixe 2-i et de rayon 1.
JG
c. C’ se déduit de C par la translation de vecteur U d’affixe 2-i.
EXERCICE 4
a. Existence d’une rotation r de centre O qui transforme A en B.
JJJG JJJG π
( )
Il est facile de montrer que OA = OB et que OA ,OB = ( 2π ) .
4
π
Donc B est l’image de A par la rotation de centre O et d’angle ( 2π )
4
b. Affixe du point C tel que le quadrilatère OBCA soit un losange.
3+ 2 1+ 2 2
Soit I le milieu de [AB]. Son affixe est zI = +i
2 2
Le point C est tel que I soit le milieu de [OC].Donc zc = 2zI

(
On trouve : zc = 3 + 2 + i 1 + 2 2 .)
c. Image Γ’ du cercle Γ de centre A passant par O par la rotation r.
Γ est de centre A. Son image est donc de centre r(A)=B et de même rayon.
Le point O est sur Γ, comme il est le centre de la rotation, ce point est aussi sur Γ’.
Γ’ est le cercle de centre B de rayon OB.
Affixe de D.
On a OA=OB (première question)
BO=BD (O et D sont sur le cercle de centre B)
AO=AD (A et D sont sur le cercle de centre A).
Donc OBDA est un losange. Or OBCA est aussi un losange dons C=D.
EXERCICE 5
Soit ABCD un quadrilatère convexe.
Soit M1, M2, M3 et M4 tels que les triangles M1AB , M2BC, M3CD et M4DA soient rectangles
isocèles respectivement en M1 , M2, M3 et M4 et de sens direct.
Démontrer en utilisant les nombres complexes que les segments M1M3, M2M4 sont
orthogonaux et de même longueur.
Notons a, b, c, d les affixes des points A, B, C et D.
Notons m1 , m2 , m3 , m4 les affixes des points M1, M2, M3 et M4.

M1AB , est rectangle isocèle en M1 et de sens direct équivaut à : b − m1 = i ( a − m1 )

M2BC , est rectangle isocèle en M2 et de sens direct équivaut à : c − m2 = i ( b − m2 )

M3CD , est rectangle isocèle en M3 et de sens direct équivaut à : d − m3 = i ( c − m3 )

M4DA , est rectangle isocèle en M4 et de sens direct équivaut à : a − m4 = i ( d − m4 )

En soustrayant membre à membre la 1ère et la 3ième égalité, on obtient :


( m3 − m1 )( i − 1) = b − d − i ( a − c )
En soustrayant membre à membre la 1ième et la 4ième égalité, on obtient :

( m4 − m2 )( i − 1) = −i ( b − d − i ( a − c ) ) .
m4 − m2
On déduit alors : = −i
m3 − m1
En égalisant les modules et les arguments dans l’égalité précédente on déduit que :
JJJJJJG JJJJJJG π
(M1M3 , M2M4 = − )2
et M1M3 = M2M 4
DEVOIR LIBRE NUMERO 2c
SUITES, COMPLEXES, DIVISIBILITE

EXERCICE 1 Suites.

1. Soit x un réel positif ou nul et k un entier strictement supérieur à x.

kn kk
a. Montrer par récurrence que pour tout entier n ≥ k : ≤ .
n! k !

n
xn  x  kk
b. En déduire que, pour tout entier supérieur ou égal à k , ≤ .
n !  k 
x
k!

xn
c. Montrer que lim =0.
n!

2.

n n −1
a. Montrer que, pour tout entier n supérieur ou égal à 2 : ≥ 1.
n!

n n −1
(On pourra écrire comme produit de n -1 facteurs supérieurs ou égaux à 1).
n!

nn
b. En déduire que : lim = +∞ .
n!

EXERCICE 2 Suites.

U = 1
Soit la suite (Un ) définie par :  0 .
Un +1 = Un + 2n + 3

1. Etudier la monotonie de la suite (Un ) .

2.

a. Démontrer que pour tout entier n ∈², Un > n 2 .

b. En déduire la limite de (Un ) .

3. Conjecturer une expression de (Un ) en fonction de n , puis démontrer cette propriété ainsi

conjecturée.
EXERCICE 3 Complexes.

Soit A le point d’affixe3i et f la transformation qui à M(z), M ≠ A, associe le point M’ d’affixe :

3iz − 7
z' = .
z − 3i

1. Montrer que f admet deux points invariants B et C dont on précisera les affixes.

2. Soit Σ le cercle de diamètre [BC].Soit M ∈ Σ .

a. Montrer que z = 3i + 4e i θ ou θ ∈ .

b. Calculer l’affixe z' de M’ et montrer que M’ ∈ Σ .

c. Montrer que : z' = −z . En déduire une construction de M’

3. Déterminer l’image du cercle de centre A et de rayon r>0 par f .


EXERCICE 4 Complexes.
EXERCICE DE SPECIALITE MATH.

On appelle ( E ) l’ensemble des entiers qui peuvent s’écrire sous la forme 9 + a 2 où a est un

entier naturel non nul. Exemples : 10=9+12 ; 13=9+22.

On se propose dans cet exercice d'étudier l'existence d'éléments de (E) qui sont des

puissances de 2, 3 ou 5.

1. Étude de l'équation d'inconnue a: a2 + 9 = 2n où a ∈ ² , n ∈ ² , n ≥ 4.

a. Montrer que si a existe, a est impair.

b. En raisonnant modulo 4, montrer que l'équation proposée n’a pas de solution.

2. Étude de l'équation d'inconnue a: a2 + 9 = 3n où a ∈: ² , n ≥ 3.

a. Montrer que si n ≥ 3, 3n est congru à 1 ou à 3 modulo 4.

b. Montrer que si a existe, il est pair et en déduire que nécessairement n est pair.

c. On pose n = 2p où p est un entier naturel, p ≥ 2. Déduire d'une factorisation de 3n - a2

que l'équation proposée n’a pas de solution.

3. Étude de l'équation d'inconnue a:a2 + 9 = 5n où a ∈ ² , , n ≥ 2.

a. En raisonnant modulo 3, montrer que l'équation est impossible si n est impair.

b. On pose n = 2p, en s'inspirant de 2.c. démontrer qu'il existe un unique entier naturel a

tel que a2 + 9 soit une puissance entière de 5.


SOLUTIONS DU DEVOIR L2TER

EXERCICE 1 Suites

1.

kn kk
a. Montrons par récurrence que pour tout entier n ≥ k : ≤ .
n! k !

o La propriété est vraie pour n=k.

o Supposons la propriété vraie pour n et montrons qu’alors elle est vraie pour n+1.

k n +1 kk kn kk
Il faut montrer que ≤ sachant que ≤ .
( n + 1)! k ! n! k !

k n +1

Calculons le rapport :
( n + 1)! . Il vaut
k
. Or n ≥ k donc n + 1 ≥ k donc
k
≤1
kn
n +1 n +1
n!

k n+ kn
donc ≤ . (#)
( n + 1)! n !

kn kk
D’après l’hypothèse de récurrence, ≤ .
n! k !

k n +1 kk
On déduit donc de (#) que : ≤ . CQFD
( n + 1)! k !
n
xn  x  kk
b. Pour tout entier supérieur ou égal à k , ≤ .
n !  k 
x
k!

n
kn kk 1 kk x n x nk k xn  x  k k
Puisque ≤ alors ≤ donc ≤ (car x > 0 ) donc
n

n! k ! n ! k n xk ! n ! k n xk ! n !  k  k !

xn
c. lim =0.
n!

n n n
xn  x  k k x x x k
k
On a : 0 < ≤  . Le nombre ∈ [0;1] donc lim   = 0 donc lim   =0
n!  k  k ! k k   k  k!

D’après le théorème des gendarmes, on a le résultat demandé


2.

n n −1
a. Pour tout entier n supérieur ou égal à 2 : ≥ 1.
n!

n n −1 n x n x ... x n n n n n
= = x x...x x .
n! nx ( n − 1) x...x 2 x1 n n − 1 2 1

n n −1
Chaque terme du produit précédent est supérieur à 1 donc ≥ 1.
n!

nn
b. lim = +∞ .
n!

nn nn n n −1 nn
= nx . Puisque ≥ 1, ≥ n . Comme lim n = +∞ . D’après les théorèmes de
n! n! n! n!

nn
comparaison, on a lim = +∞ .
n!

EXERCICE 2 Suites.

1. Etude de la monotonie de la suite (Un ) .

Calculons un +1 − un .

un +1 − un = 2n + 3 donc un +1 − un > 0 donc la suite ( un ) est croissante.

2.

a. Pour tout entier n ∈², Un > n 2 .

Utilisons un raisonnement par récurrence.

o La propriété est vraie pour n=0 de manière évidente.

o Supposons la propriété vraie pour n et montrons qu’alors elle est vraie pour n+1.

Si la propriété est vraie pour n , cela signifie que Un > n 2 .

Un > n 2 ⇒ Un + 2n + 3 > n 2 + 2n + 3

Or Un +1 = Un + 2n + 3 donc Un +1 > n 2 + 2n + 3 .

Mais n 2 + 2n + 3 > n 2 + 2n + 1 donc Un +1 > n 2 + 2n + 1 ou encore Un +1 > ( n + 1) .


2

La propriété est donc vraie pour n+1. CQFD


b. Limite de (Un ) .

La suite n → n 2 tend vers l’infini. Comme Un > n 2 alors ( un ) tend aussi vers l’infini

d’après le théorème de comparaison.

3. Conjecture d’une expression de (Un ) en fonction de n , et démonstration de cette propriété.

a. Conjecture

Calculons Un pour les premières valeurs de n .

On trouve : U1 = 4 , u2 = 9 , U3 = 16 , U 4 = 25 .

On conjecture que : Un = ( n + 1) .
2

b. Démonstration par récurrence.

o La formule est vraie pour n=0.

o Supposons la propriété vraie pour n et montrons qu’alors elle est vraie pour n+1.

Si la propriété est vraie pour n, cela signifie que : Un = ( n + 1) .


2

Un +1 = Un + 2n + 3 = ( n + 1) + 2n + 3 = ( n + 2 ) .
2 2

La formule est donc vraie pour n+1. CQFD.


EXERCICE 3 Complexes.

La solution des questions 1 et 2 est succincte.

1. Points invariants par f.

a. ( z − 7i )( z + i ) = z 2 − 6iz + 7 .

b. Les points invariants, sont les points M dont l’affixe z vérifie : f ( z ) = z .

f ( z ) = z ⇔ z 2 − 6iz + 7 = 0 ⇔ ( z − 7i )( z + i ) = 0 ⇔ z = −i ou z = 7i

Deux points invariants B ( 7i ) et C ( −i ) .

2. Cercle ∑.

Le cercle ∑ est le cercle de centre A d’affixe 3i et de rayon 4.

a. M ∈ Σ ⇔ AM = 4 ⇔ z − 3i = 4 ⇔ z − 3i = 4e iθ

On peut aussi, appliquer directement, le cours sur « équation paramétrique de cercle ».

b. Le point M ' est sur ∑.


Si M est sur ∑ alors z = 4e + 3i d’où : z ' =
( )
3i 3i + 4e iθ − 7
=
−16 + 12ie iθ
= −4e iθ + 3i
( 3i + 4e ) − 3i

4e iθ

Pour montrer que M ' ∈ Σ , il suffit de montrer que AM ' = 4 .

Or AM ' = z '− 3i = −4e iθ = 4 .

( )
c. z = 4e iθ − 3i = − 3 − 4e iθ = − z '

Le point M ' est le symétrique de M par rapport à l’axe y’y.


3. Image d’un cercle de centre A de rayon r. Notons Γ ce cercle.

Que faut-il chercher ?

Soit M un point de Γ et M ' son image par f .

Il faut chercher quel est l’ensemble décrit par M ' lorsque M décrit Γ.

M ( z )∈Γ ⇔ z − 3i = r ⇔ z − 3i = re iθ ⇔ z = 3i + re iθ .


Or z = 3i + re ⇔ z ' =
( )
3i 3i + re iθ − 7
⇔ z' =
−16 + 3ire iθ
re iθ re iθ

16 − iθ 16 16 16
⇔ z' = − e + 3i ⇔ z ' − 3 i = − e − i θ ⇔ z ' − 3 i = − e − iθ ⇔ z '− 3 i =
r r r r

16 16
Or z '− 3i = ⇔ M ' ∈Γ ' où Γ ' est le cercle de centre A ( 3i ) et de rayon
r r

Conclusion :

16
l’image du cercle de centre A et de rayon r est le cercle de centre A et de rayon .
r
EXERCICE 4 Complexes.

1.

1
a. z ' = Arg ( z ' ) = π − Arg ( z ) .
z

1
b. D’après la question précédente, z ' = et Arg ( z ' ) = π − Arg ( z ) .
2

1
Le point M '1 est sur le cercle de rayon de telle sorte que les demi-droites OM1 et
2

OM '1 soient symétriques par rapport à l’axe des ordonnées.

Voir plus loin pour la figure.

2.

1 1 1 1  1
a. zI = 
2 z 2 e  2
( )
z −  =  e iθ − iθ  = e iθ − e − iθ = i sinθ . (On utilise les formules d’Euler).

b. D’après le calcul du a., le point I2 est sur l’axe des ordonnées et a même ordonnée que

M2 . D’où la construction ci-dessous.

L’ensemble décrit par I2 est le segment [AB].


3.

1 1
a. M = I ⇔  z −  = z ⇔ z = i ou z = −i . (Calcul facile).
2 z

b.

1 1
L’affixe de I est 2i si et seulement si  z −  = 2i c’est à dire si et seulement si
2 z

z 2 − 4iz − 1 = 0 soit d’après la question précédente si et seulement si ( z − 2i ) + 3 = 0 .


2

(
On trouve facilement comme solution : z = i 2 − 3 ou z = i 2 + 3 .) ( )
4.

a. Calcul facile : zI =
( ) (
x x 2 + y 2 − 1 + iy x 2 + y 2 + 1 )
(
2 x +y 2 2
)
b.

o (
I appartient à l’axe des abscisses si et seulement si y x 2 + y 2 + 1 = 0 et ) ( x, y ) ≠ 0 .

Soit y = 0 et ( x, y ) ≠ 0 . L’ensemble est l’axe des abscisses sauf l’origine.

o (
I appartient à l’axe des ordonnées si et seulement si x x 2 + y 2 − 1 = 0 et ) ( x, y ) ≠ 0 .

Soit x = 0 ou x 2 + y 2 = 1 avec ( x, y ) ≠ 0 .

L’ensemble est l’axe des ordonnées sauf l’origine et le cercle trigonométrique.


5. EXERCICE DE SPECIALITE MATH.

1. Étude de l'équation d'inconnue a: a2 + 9 = 2n où a ∈ ² , n ∈ ² , n ≥ 4.

a. Si a existe, a est impair.

a2 + 9 = 2n ⇒ a2 = 2n – 9 ⇒ a2 impair ⇒ a impair.

b. L'équation proposée n’a pas de solution.

Tout nombre entier a est congru à 0 ou 1 ou 2 ou 3 modulo 4.

o Il est impossible que a ≡ 0 ou 2 [4] car dans ce cas a est pair et on vient de

prouver que a est impair.

o Il est impossible que a ≡ 1 ou 3 [4].

En effet, dans ce cas on aurait a2≡ 1 [4] donc a2+9 ≡2 [4].

Or pour n ≥ 4, 2n ≡ 0 [4] donc si a vérifie a2 + 9 = 2n , nécessairement, a2 + 9 ≡0 [4]

Il est donc impossible que a ≡ 1 ou 3 [4].

2. Étude de l'équation d'inconnue a: a2 + 9 = 3n où a ∈: ² , n ≥ 3.

a. Si n ≥ 3, 3n est congru à 1 ou à 3 modulo 4.

On a 32≡1 [4].

Si n est pair alors n=2q donc 3n =32q = (32)q ≡1 [4]

Si n est impair alors n=2q+1 donc 3n = 32q+1=(32)qx3 ≡3 [4]

b. Si a existe, il est pair et n est pair.

o 3n est impair donc 3n - 9 est pair. Par suite, a2=3n – 9 est donc pair. Ceci n’est

possible que si a est pair.

o Si a est pair alors a2 ≡0 [4]. Donc a2 + 9 = 3n implique que 3n≡ 1 [4].

D’après la question précédente, seul le cas n pair donne 3n≡ 1 [4].

o L'équation proposée n’a pas de solution.

n est pair donc n=2p.

( )( )
Par suite a2 + 9 = 3n dévient 32p- a2 = 9 soit encore 3 p − a 3 p + a = 9 .
Cette égalité dans les entiers implique que :

( )
(1) 3 p + a = 1 et (3 p
)
− a = 9 ou

( )
(2) 3 p + a = 9 et (3 p
)
− a = 1 ou

( )
(3) 3 p + a = 3 et (3 p
)
− a = 3.

De (1) et (2) on déduit en ajoutant membre à membre que 2 x 3 p = 10 Ce qui est

impossible.

De (3) on déduit, en ajoutant membre à membre que a=0. Ce qui est impossible.

Donc il n’y a pas de solution à l’équation.

3. Étude de l'équation d'inconnue a: a2 + 9 = 5n où a ∈ ² , , n ≥ 2.

a. L’équation est impossible si n est impair.

Tout nombre entier a est congru à 0 ou 1 ou 2 modulo 3. Donc a 2 ≡ 0 ou 1 [3]

Donc a 2 + 9 ≡ 0 ou 1 [3]

Si n est pair, 5n ≡ 1[3] . Si n impair, 5n ≡ 2 [3] .

Nécessairement, il n’y a des pas de solutions si n impair.

b. Il existe un unique entier naturel a tel que a2 + 9 soit une puissance entière de 5.

D’après ce qui précède, cherchons des solutions pour n pair.

Si n est pair n=2p. Par suite a2 + 9 = 5n dévient 52p- a2 = 9 soit

( )( )
encore 5 p − a 5 p + a = 9 . Cette égalité implique que :

( )
(1) 5 p + a = 1 et (5 p
)
− a = 9 ou

( )
(2) 5 p + a = 9 et (5 p
)
− a = 1 ou

( )
(3) 5 p + a = 3 et (5 p
− a = 3. )
Le cas (3) est impossible car en ajoutant membre à membre les deux égalités on

trouve a=0. Contraire à l’hypothèse du problème.

Des cas (1) ou (2) on déduit que nécessairement p vérifie: 2 x 5 p = 10 .

Seul p=1 convient. soit n=2 et a=4.


TS DEVOIR LIBRE NUMERO 2d
Complexes. Congruences, Suites
EXERCICE 1 (Roc)

i
Soit j = e 3
. On désigne par A l’ensemble des nombres complexes de la forme a + bj ou a
et b sont des entiers relatifs.
2
1. Montrer que pour tout élément z de A , z est un entier relatif.

1
2. Quels sont les éléments de z non nuls de A tels que soit également dans A .
z
EXERCICE 2 (Roc)
Définition de la congruence modulo 11 : On rappelle que si a et b désignent deux entiers
relatifs, on dit que a est congru à b modulo 11, et on écrit a ≡ b[11], si et seulement s’il existe
un entier relatif k tel que a = b + 11k.
1.
(a) Démonstration de cours.
Prérequis : Définition de la congruence modulo 11.
Démontrer que si a ≡ b [11] et c ≡ d [11] alors a + c ≡ b + d [11] et ac ≡ bd [11].
(b) En déduire que si a ≡ b [11], alors pour tout n entier naturel on a : an ≡ bn [11].
2. Soit n un entier naturel dont l’écriture en base 10 est : anan-1 . . . a1a0 .
Ce qui signifie que : n = a0 + 10a1 + · · · + 10n-1an-1 + 10nan.
Etablir que n est divisible par 11 si, et seulement si, le nombre a0-a1+a2+· · ·+(-1)nan est
multiple de 11.

EXERCICE 3 (Complexe)
G G
Le plan est muni d’un repère orthonormal (O ; u ;v ) unité 2cm.

On appelle A le point d’affixe : −2i .


A tout point M d’affixe z , on associe le point M' d’affixe z' tel que : z' = −2z + 2i .
G
1. Soit ∆ la droite passant par A et de vecteur directeur u .
Montrer que si M appartient à ∆ alors M' appartient aussi à ∆.
2. Montrer que : z' + 2i = 2 z + 2i . Interpréter géométriquement ce résultat.

3. Pour tout point M ≠ A , on note θ un argument de z + 2i


a. Calculer en fonction de θ l’argument de : ( z + 2i )( z' + 2i ) .

b. Calculer en fonction de θ l’argument de : z' + 2i .


c. Que peut-on en déduire pour les demi-droites [ AM ) et [ AM ' ) .

4. Donner une construction du point M' associé au point M .


EXERCICE 3 (Suites et arithmétique et congruences)
1. Le réel a est tel que : a ≠ 1. Soit (Un ) la suite définie par Un +1 = aUn + b , U0 donné. On

note s le réel solution de l’équation : ax + b = x .


On considère la suite (Vn ) définie par : Vn = Un − s .

a. Montrer que (Vn ) est une suite géométrique dont on précisera la raison.

b. Donner l’expression de Vn en fonction de n .

c. En déduire l’expression de Un à l’aide de n .

2. On considère la suite (Un ) définie par : U0 = 14 ,Un +1 = 5Un − 6 .

a. Calculer U1 , U2 , U3 et U 4 .

b. Exprimer Un en fonction de n .

c. Montrer que pour n ∈ ` : Un +1 − Un ≡ 50 [100] et que Un + 2 ≡ Un [100] .

d. Déterminer les entiers q , 0 ≤ q < 100 , tels que : Un ≡ q [100] .

e. Préciser selon n les deux derniers chiffres de Un .

f. Soit n ∈ `* et d un diviseur commun à Un et Un +1 . Montrer que d divise aussi Un −1 .

En déduire le seul nombre diffèrent de 1 qui divise tous les Un .

(Bac 2005 )
SOLUTIONS
EXERCICE 1 (Roc)

i
Soit j = e 3
. On désigne par A l’ensemble des nombres complexes de la forme a + bj ou a
et b sont des entiers relatifs.
2
1. Montrons que pour tout élément z de A , z est un entier relatif.
2 2
2  1 3 b b 3 
2
b  3b 2
a + bj = a + b  − + i  = a − + i = a −  + = a 2 − ab + b 2
 2 2  2 2  2  4

Les nombres a et b sont des relatifs donc est un entier relatif.


1
2. Recherche des éléments de z non nuls de A tels que soit également dans A .
z
2
1 1 1
o ∈A ⇒ ∈A ⇒ 2 ∈ A ⇒ a 2 − ab + b 2 = 1.
z z a − ab + b 2

a 2 − ab + b 2 = 1 ⇒ a 2 + b 2 = 1 + ab ⇒ 1 + ab ≥ 0

a 2 − ab + b 2 = 1 ⇒ ( a − b ) + ab = 1 ⇒ ( a − b ) = 1 − ab ⇒ 1 − ab ≥ 0 .
2 2

Par suite a et b sont deux relatifs qui vérifient nécessairement : −1 ≤ ab ≤ 1 .


Les seuls couples ( a,b ) d’entiers relatifs tels que : −1 ≤ ab ≤ 1 sont :

(1; 1) ,( −1; − 1) ,( −1; 1) ,(1; − 1) ,( 0 ; 0 ) ,(1; 0 ) ,( 0 ; 1) ,( −1; 0 ) ,( 0 ; − 1) .


1
o Les seuls couples ( a,b ) précédents qui vérifient ∈ A sont les couples :
z
(1; 1) ,( −1; − 1) , (1; 0 ) ,( 0 ; 1) ,( −1; 0 ) ,( 0 ; − 1) .
1
o Conclusion : les éléments de z non nuls de A tels que soit également dans A sont
z
z = 1 , z = −1 , z = j , z = − j , z = 1 + j , z = −1 − j

o
EXERCICE 2 (Roc)
1.
(a) Démonstration de cours.
Démonstrations : a ≡ b [11] et c ≡ d [11] ⇒ a + c ≡ b + d [11] et ac ≡ bd [11].
o a ≡ b [11] et c ≡ d [11] ⇒ a – b = 11k et c – d = 11q ⇒ (a+c) - (b+d) = 11(k+q)
⇒ a + c ≡ b + d [11].
o a ≡ b [11] et c ≡ d [11] ⇒ a = b + 11k et c = d 11q ⇒ac = (b + 11k)(d + 11q)
⇒ac = bd + 11(bq + dk + 11kq)
⇒ac ≡ bd [11].
(b) a ≡ b [11] ⇒ an ≡ bn [11].
D’après la propriété (a), il est possible de multiplier membre à membre des
congruences.
Pour démontrer la propriété demandée, il suffit de multiplier membre à membre n fois la
congruence a≡b [11].

2. n est divisible par 11 ⇔ a0-a1+a2+· · ·+(-1)nan est multiple de 11.

On a : 10 ≡ −1 [11] donc 102 ≡ 1 [11] , 103 ≡ −1 [11] ,...,10n ≡ ( −1) [11]


n

Par suite :

a0 ≡ a0 [11] , 10a1 ≡ −a1 [11] , 102 a2 ≡ a2 [11] , 103 a3 ≡ −a3 [11] ,..., 10n an ≡ ( −1) an [11]
n

D’où :

10n an + 10n −1an −1 + ... + 102 a2 + 10a1 + a0 ≡ ( −1) an + ... + a2 − a1 + a0 [11]


n

n ≡ ( −1) an + ... + a2 − a1 + a0 [11]


n

Il en résulte que : n est divisible par 11 ⇔ a0-a1+a2+· · ·+(-1)nan est un multiple de 11.

EXERCICE 3 (Complexe)
1. M appartient à ∆ ⇒ M ' appartient aussi à ∆.
M appartient à ∆ ⇒ l’affixe z de M est de la forme : z = x − 2i ( x ∈\ )
( )
z = x − 2i ⇒ z' = −2z + 2i = −2 x − 2i + 2i = −2 x − 2i ⇒ l’ordonnée de M ' est -2 ⇒ M ' ∈∆ .

2. z' + 2i = 2 z + 2i . Interprétation géométrique.

o z' + 2i = −2z + 2i + 2i = −2z + 4i = −2 ( z − 2i ) = −2 z + 2i ( )


o ( )
z' + 2i = −2 z + 2i = 2 z + 2i .

o z' + 2i = AM , z' + 2i = AM ' . Donc : z' + 2i = 2 z + 2i ⇔ AM ' = 2 AM .

3. Pour tout point M ≠ A , on note θ un argument de z + 2i


a. Calcul en fonction de θ de l’argument ( z + 2i )( z' + 2i ) .

( z + 2i )( z' + 2i ) = ( z + 2i ) ( −2 ( z + 2i ) ) = −2 ( z + 2i )( z + 2i ) = −2 z + 2i
2
o

2
o Le nombre −2 z + 2i est un réel négatif donc

(
Arg ( z + 2i )( z' + 2i ) = Arg −2 z + 2i
2
) = π ( 2π ) .
b. Calcul en fonction de θ de l’argument de : z' + 2i .
π = Arg ( z + 2i )( z' + 2i ) = Arg ( z + 2i ) + Arg ( z' + 2i ) = θ + Arg ( z' + 2i )( 2π ) .

D’où : Arg ( z' + 2i ) = π − θ ( 2π )

c. Position des demi-droites [ AM ) et [ AM ' ) . (Voir question suivante)

4. Construction du point M ' associé au point M .

EXERCICE 3 (Suites et arithmétique et congruences)


1.
a. (Vn ) est une suite géométrique.

Vn +1 = Un +1 − s = ( aUn + b ) − ( as + b ) = a (Un − s ) = aVn .

Vn +1 = aVn donc la suite (Vn ) est une suite géométrique de raison a .

b. Expression de Vn en fonction de n .

Puisque (Vn ) est une suite géométrique de raison a alors Vn = a nV0 .

c. Expression de Un à l’aide de n .

b
Vn = a nV0 ; Vn = Un − s , donc Un = a n (U0 − s ) + s avec s = .
1− a
2. On considère la suite (Un ) définie par : U0 = 14 ,Un +1 = 5Un − 6 .

a. Calcul de U1 , U2 , U3 et U 4 .

U1 = 64 , U2 = 314 , U3 = 1564 ,U 4 = 7814

b. Expression de Un en fonction de n .

 3  3 5n + 2 + 3
En utilisant la question 1, on trouve que : Un = 5  14 −  + =
n
.
 2 2 2
c.
o Un +1 − Un ≡ 50 [100] .

 5n + 3 + 3   5n + 2 + 3  5n 3
Un +1 − Un = 
2
−
2
=( )
5 − 52 = 50 x 5n . donc Un +1 − Un ≡ 50 [100]
    2
o Un + 2 ≡ Un [100] .

On a d’après la question précédente : Un +1 − Un ≡ 50 [100 ] , Un + 2 − Un +1 ≡ 50 [100 ]

En ajoutant membre à membre les deux congruences on trouve que


Un + 2 − Un ≡ 100 [100 ] soit que : Un + 2 ≡ Un [100]

d. Calcul des entiers q , 0 ≤ q < 100 , tels que : Un ≡ q [100] .

U0 = 14 et U1 = 64 donc U0 ≡ 14 [100] et U1 ≡ 64 [100]

En utilisant : Un + 2 ≡ Un [100] , on déduit que :

pour n pair Un ≡14 [100 ] et pour n impair Un ≡ 64 [100] .

e. Les deux derniers chiffres de Un .

D’après la question précédente, si n est pair, le dernier chiffre de Un est 14 et si n

est impair, le dernier chiffre de Un est 64.

f.
o d un divise Un et Un +1 donc d divise 5Un −1 − 6 et 5Un − 6 .

En appliquant la règle : si d divise a et d divise b alors d divise au+bv , on


déduit que d divise ( 5Un −1 − 6 ) − ( 5Un − 6 ) soit 5 (Un −1 − Un ) . Or d’après la question

précédente, les entiers Un sont des nombres dont le dernier chiffre est 4. En

conséquence d ne peut diviser 5. donc d divise : Un −1 − Un .

d divise Un −1 − Un et d divise Un donc d divise Un −1 − Un − Un soit Un −1 .

Conclusion : si d divise Un et Un +1 alors d un divise Un −1

o D’après ce qui précède, tout nombre d qui divise Un −1 et Un divise aussi Un et

Un +1 . IL serait facile de montrer par récurrence que tout nombre qui divise U0 et U1

divise aussi tout Un . Or le seul nombre qui divise U0 et U1 est 2. Donc le seul

nombre qui divise tous les Un est 2.


DEVOIR SURVEILLE NUMERO 3a COMPLEXES, SUITES ET ARITH.
EXERCICE SPECIALITE PHYSIQUE ET SVT
G G
Le plan complexe P est rapporté à un repère orthonormal direct (O ; u ,v) , ayant
comme unité graphique 3 cm.

Les nombres complexes z1, z2, z3, z4, z5 et z6 que l'on va calculer dans cet
exercice seront tous exprimés sous forme algébrique et sous forme
exponentielle ρe iθ .

1. Résoudre dans  l'équation : z2 − 3z + 1= 0 = 0.

3 +i 3 −i
On pose z1 = et z 2 = . Exprimer z1 et z2 sous forme exponentielle
2 2
et placer les points M1 et M2 d'affixes respectives z1 et z2 dans le plan P.


2. Soit r la rotation de centre O et d'angle .
3
Calculer l'affixe z3 du point M3 = r(M2).
Placer M3 sur la figure précédente.

3 +i
3. Soit t la translation dont le vecteur w a pour affixe : - .
2
Calculer l'affixe z4 du point M4 = t (M2).
Placer M4 sur la figure.

i 2
4. Soient z5 = (1+ i 3) et z6 = .
2 i- 3
Exprimer z5 et z6 sous forme algébrique et sous forme exponentielle.
Placer les points M5 et M6 d'affixes respectives z5 et z6 sur la figure.

5. a) Calculer z k6 pour k ∈ {1, 2, 3, 4, 5, 6}. (facultatif)

b) Écrire z6 + 1 sous forme d'un produit de trois polynômes du second degré


à coefficients réels. Justifier cette écriture.
EXERCICE SPE MATH
Pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 5, on considère les nombres
a = n3 - n2 - 12n et b = 2n2 - 7n- 4.
1. Montrer, après factorisation, que a et b sont des entiers naturels divisibles par
n - 4.
2. On pose α=2n+ 1 et β=n+3.On note d le PGCD de α et β. Démontrer que d est
un diviseur de 5.
3. Démontrer que les nombres α et β sont multiples de 5 si et seulement si n - 2
est multiple de 5.
4. Montrer que 2n + 1 et n sont premiers entre eux.
5. Déterminer, suivant les valeurs de n et en fonction de n, le PGCD de a et b.
6. Calculer PGCD de a et b pour n = 11 et n = 12.

EXERCICE POUR TOUS


3 + 2Un
Soit la suite (Un) définie par: U0 = -1 et pour tout n Œ² : Un+1 = .
2 + Un

1. Montrer que quel que soit n>0, Un >0.


En déduire que Un est défini pour tout n.
2. Démontrer que la suite est majorée par 3
3. Déterminer le sens de variation de (Un).
Un − 3
4. On considère la suite (Vn) définie pour tout n Œ ² par : Vn = .
Un + 3

a. Montrer que la suite (Vn) est une suite géométrique de raison


(2 − 3 ) .
(2 + 3 )
Calculer V0.
b. Calculer la limite de Vn .
Exprimer Un en fonction de Vn.
En déduire la limite de Un.
SOLUTIONS DS3
EXERCICE SPE PHYSIQUE ET SVT

1. Résolution de l'équation (E) : z2 - 3 z + 1 = 0.


∆ = i2 donc les solutions complexes conjuguées de (E) sont :

3 +i 3 -i
z1 = et z2 = .
2 2
π π
i -i
Il est facile de trouver que: z1 = e 6 et z2 = e 6
.

2π i
2. L'expression complexe de la rotation r de centre O et d'angle est z ' = e 3 z. Donc
3
2π 2π π
i i −i
l'affixe de M3, image de M2 par r, est égale à z 3 = e 3 × z 2 soit z 3 = e 3 ×e 6 c'est-à-dire
π
i
z3 = e 2 = i.

JG 3 +i 3 +i
3. La translation t de vecteur w d'affixe − a pour expression complexe z' = z − .
2 2
3 +i
Donc l'affixe du point M4 image de M2 par t est donnée par z4 = z2 − = -i
2
i 2
4. Soit z5 = (1 + i 3) et z6 = .
2 i- 3

3 1 i
• z5 = − + i = z5 = e 6 .
2 2

3 1 -i
• z6 = − − i =. e 6 .
2 2
5. a)
6
 iπ 
6  6  6 iπ
z1 =  e  soit z1 = e = − 1.
 
 
6
 -i π 
6  6 - iπ
z2 = e 6  soit z 2 = e = − 1.
 
 
6
 iπ 
6  6 i 3π
z3 =  e 2  soit z 3 = e = − 1.
 
 
6
 -i π 
6  6 - i 3π
z4 = e 6  soit z 4 = e = − 1.
 
 
6
 i 5π 
6  6 i5π
z5 =  e 6  soit z 5 = e = − 1.
 
 
6
 -i 5 π 
6  6 -i 5π
z6 =  e 6  soit z 6 = e = − 1.
 
 
b)
Dans 5.a), nous avons trouvé 6 nombres complexes solutions de l'équation z6 + 1 = 0 ; nous
pouvons construire le polynôme de degré 6 :
P( z ) = ( z − z1 )( z − z 2 )( z − z 3 )( z − z 4 )( z − z 5 )( z − z 6 )

qui admet pour racines ces six nombres, et nous obtiendrons P(z) = z6 + 1 ; il ne reste plus
qu'à regrouper les facteurs deux à deux, en observant que :
z 2 = z1 , z 4 = z 3 et z 6 = z 5 .

On trouve z6 + 1 = (z2 + 1) (z2 - 3 z + 1) (z2 + 3 z + 1).

Figure
EXERCICE SPECIALITE MATH.
Pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 5, on considère les nombres
a = n3 - n2 - 12n et b = 2n2 - 7n- 4.
1. Les entiers a et b sont divisibles par n - 4.
Théorème utilisé : si an2+bn+c a deux racines n’ et n’’
alors an2+bn+c=a(n-n’)(n-n’’)

o a=n(n2-n-12). Le trinôme en n2 - n -12 a deux racines n = 4 et n = -3


(∆=49) donc n2 – n -12 = (n - 4)(n + 3). Donc a=n(n-4)(n+3).
o On prouverait de même que b = (n-4)(2n+1)

2. PGCD(α,β) est un diviseur de 5.


Théorème utilisé : si d divise a et b d divise au+bv (a,b,u,v Œ )
L’entier d divise α et β donc d divise αu + βv (u et v Œ ).
En choisissant u = -1 et v = 2 on trouve que d divise 5.

3. α et β sont multiples de 5 si et seulement si n - 2 est multiple de 5.


Attention : il y a si et seulement si .La démonstration doit comporter deux
parties, ou alors faire une démonstration qui n’utilise que des
équivalences

o Si α et β sont des multiples de 5 alors α-β est aussi un multiple de 5.


Or α - β= n-2. Donc si α et β sont des multiples de 5 alors n-2 est un
multiple de 5.
o Si n -2 est un multiple de 5 alors n-2 = 5k, d’où n=2+5k ( kŒ).
Donc α=2n+1=2(2+5k)+1=5(1+2k). α est bien un multiple de 5.
Donc β=n+3 = 5(k+1). β est bien un multiple de 5.

4. Montrer que 2 n + 1 et n sont premiers entre eux.


Soit d un diviseur commun à 2n+1 et n. L’entier d divise aussi (2n+1)u +nv
(u,vŒ). En choisissant u=1 et v = -2 on trouve que d divise 1. donc le seul
diviseur commun à 2n+1 et n est 1. Ces deux nombres sont donc bien
premiers entre eux.
NB : On peut aussi utiliser le théorème de Bezout car 1=1x(2n+1)-2n.
5. PGCD de a et b en fonction de n.
Théorème utilisé : (ca) ∧(cb)=c(a∧b).
Si a∧c=1 alors a∧b= a∧(bc)

a∧b = (n(n-4)(n+3))∧ ((n-4)(2n+1))=(n-4)(n(n+3) ∧(2n+1))


Notons q= n(n+3) ∧ (2n+1). Puisque 2n+1 et n sont premiers entre eux, le
pgcd(n(n+3) , 2n+1) est égal au pgcd de n+3 et 2n+1 c'est-à-dire de α et de β.

On a donc a ∧ b = (n-4)(α ∧β)


Or à la question 2, on a prouvé que α ∧ β est un diviseur de 5. Il y a donc deux
cas : α ∧ β=1 ou α ∧ β=5
Cas 1 : si α ∧ β=5 alors a∧b = 5(n-4).
Dans ce cas, 5 divise α et β, donc d’après la question 3, ce cas se
produit lorsque n - 2 est un multiple de 5.
Cas 2 : α ∧ β=1 alors a∧b = (n-4).
D’après la question 3, ce cas se produit lorsque n-2 n’est pas un
multiple de 5.
6. Cas particuliers n = 11 et n = 12.
Le cas n = 12 correspond au cas 1 précédent. Donc a∧b = 5(12-4)=40
Le cas n = 11 correspond au cas 2 précédent. Donc a∧b = (11-4)=7.
Pour ceux qui n’ont pas fait le rapprochement entre les questions, il y a
toujours moyen de trouver a∧b en utilisant l’algorithme d’Euclide.
Si n= 11 alors a = 1078 et b= 161.
Si n= 12 alors a = 1440 et b = 200.
EXERCICE POUR TOUS
1. Quel que soit n>0, Un >0.
Démontrons ceci par récurrence.
o La propriété est vraie pour n=1 car U1=1.
o Supposons qu’elle soit vraie pour n.
3 + 2Un
L’expression Un+1 = montre que si Un >0 alors Un+1>0.
2 + Un
o La propriété est vraie pour n=1. Si elle est vraie pour n, elle est vraie
pour n+1. En conséquence, elle est vraie pour tout n >0.
Un est défini pour tout n.
En effet, puisque Un >0 alors quel que soit n non nul, Un+2 ≠0.
3 + 2Un
Donc Un+1 = existe.
2 + Un

2. La suite est majorée par 3 .


Démontrons cette propriété par récurrence.
o La propriété est vraie pour n=0 car U0 = -1.
o Supposons la propriété vraie pour n. Montrons qu’alors, elle est vraie
pour n+1.
On suppose donc que Un ≤ 3 et cherchons à montrer que Un+1 ≤ 3
Méthode classique (utilisation des règles sur les inégalités)

Un+1 - 3 =
3 + 2Un
− 3=
3 + 2Un − 2 3 − Un 3
=
(
3 − 2 3 + Un 2 − 3 )
2 + Un 2 + Un 2 + Un

Un+1 - 3 =
( )
− 3 2 − 3 + Un 2 − 3( ) = ( 2 − 3 )(U n − 3 )
2 + Un 2 + Un

2- 3 >0 , Un - 3 ≤ 0 , 2 + Un >0 donc Un+1 - 3 ≤ 0 .


Méthode fonctionnelle (Utilise une étude de fonction)
3 + 2x
La suite (Un) est de la forme Un+1 = f(Un) avec f(x) = .
2+ x
Sur +, la fonction f est croissante. Donc si Un ≤ 3 alors f(Un) ≤ f( 3 )

Or f( 3 ) = 3 .Donc Un+1 ≤ 3
o La propriété est vraie pour n=1. Si elle est vraie pour n, elle est vraie
pour n+1. En conséquence, elle est vraie pour tout n >0.
3. Sens de variation de (Un).
Méthode simple :
2
3 + 2Un 3 − Un
Un+1 -Un = − Un = . La suite est positive et est majorée par 3
2 + Un 2 + Un
donc 3 –Un2 > 0, donc Un+1-Un >0. Donc la suite est croissante.
Autre méthode : par récurrence que Un+1 – Un >0.
o La propriété est vraie pour n = 0 car U1 – U0 =2.
o Supposons qu’elle soit vraie pour n et montrons qu’alors elle est vraie
pour n+1.
Supposons donc Un – Un-1>0. Montrons que Un+1 – Un >0
Calculons Un+1 – Un.
3 + 2Un 3 + 2Un-1 Un − Un−1
Un+1 -Un = − =
2 + Un 2 + Un-1 ( 2 + Un )( 2 + Un-1 )
On sait que pour tout n, 2+Un >0. L’égalité précédente nous montre que
le signe de Un+1 – Un est le même que celui de. Un – Un -1 donc positif
o La propriété est vraie pour n=1. Si elle est vraie pour n, elle est vraie
pour n+1. En conséquence, elle est vraie pour tout n >0.

Un − 3
4. Etude de (Vn) et limite de (Un) définie pour tout n Œ ² par : Vn = .
Un + 3

a. La suite (Vn) est une suite géométrique.


Essayons d’écrire Vn+1 sous la forme Vn+1 = q Vn.
3 + 2Un

Vn+1 =
Un+1 − 3
=
2 + Un
− 3
=
3 − 2 3 + Un (2 − 3)
=
( 2 − 3 )(U − 3 )
n

Un+1 + 3 3 + 2Un
− 3 3 + 2 3 + Un (2 + 3) ( 2 + 3 ) (U + 3 )
n
2 + Un

D’où : Vn+1 =
(2 − 3 ) V .
(2 + 3 ) n

(Vn) est donc la suite géométrique de raison


( 2 − 3 ) et de 1 er
terme : V0 =
( −1 − 3 )
(2 + 3 ) (1 + 3 )

b. Limite de Vn et Un.
La raison de (Vn) est un nombre appartenant à ]-1 ; 1[ donc lim Vn = 0

Un − 3 1 + Vn
De l’expression : Vn = on déduit Un = 3 .
Un + 3 1 − Vn

Il est alors facile de déduire que lim Un = 3.


DEVOIR SURVEILLE NUMERO 3b DUREE 2H
Calculatrice interdite.
COMPLEXES, SUITES
EXERCICE 1
1. Résoudre dans  l’équation : z 2 − 2z + 2 = 0 .
2. Soit K, L, M les points d’affixes zK = 1 + i ; zL = 1 − i ; zM = −i 3.
G G
(
Placer ces points dans le plan rapporté à un repère O; u;v unité 4cm.)
3.
a. Calculer l’affixe zN du point N symétrique de M par rapport au point L
π
b. La rotation R de centre O et d’angle transforme le point M en le point A et la point N
2
en le point C. Calculer les affixes zA et zC des points A et C.
G
c. La translation T de vecteur u d’affixe 2i transforme le point M en le point D et le point
N en le point B. Calculer les affixes zD et zB des points D et B.
4.
a. Montrer que K est le milieu des segments [DB] et [AC]
zC − zK
b. Calculer le rapport
zB − zK
c. En déduire la nature du quadrilatère ABCD.

EXERCICE 2
1 + 2Un
Soit (Un ) la suite définie par : Un +1 = 4 et U0 = −3 .
4 − Un

1. Montrer que la suite (Un ) est majorée par -2.

2. Donner le sens de variation de (Un ) .

1
3. Soit (Vn ) la suite définie par Vn = .
Un + 2

Montrer que (Vn ) est une suite arithmétique dont on donnera la raison.

En déduire l’expression de Un à l’aide de n.


Q.C.M.
Chaque Q.C.M. comporte 4 questions.
A chaque question, répondre par VRAI ou FAUX
Les réponses n’ont pas à être justifiées.
Une réponse exacte rapporte 1 point, une fausse fait perdre un point.
Q.C.M. 1
Soit α un réel de l’intervalle [0 ;π] et (E) l’équation : z 2 + 2sin α z + 1 = 0 .
a. L’équation admet deux solutions conjuguées.
b. Il existe une seule valeur de α pour laquelle (E) admet i comme solution.
c. Les complexes z1 = sin α − i cos α et z2 = sin α + i cos α sont solutions de (E).
π  π 
i  −α  − i  −α 
d. Les complexes z1 = e 2 
et z1 = e 2 
sont solutions de (E).

REPONDRE DANS LE TABLEAU CI – DESSOUS


Questions Réponses
a
b
c
d

Q.C.M. 2
Soit (Un ) la suite définie par : Un +1 = Un − n et U0 = 0 .

a. La suite (Un ) est une suite arithmétique de raison –n.

b. La suite (Un ) est décroissante.

n ( n + 1)
c. Pour tout entier n, Un = − .
2
Un
d. La suite (Vn ) définie par : Vn = est convergente.
n2

REPONDRE DANS LE TABLEAU CI - DESSOUS


Questions Réponses
a
b
c
d
SOLUTIONS DU DEVOIR NUMERO 3BIS
EXERCICE 1
1. Résolution de  l’équation : z 2 − 2z + 2 = 0 .
∆= (2i)2. l’équation a deux solutions z = 1 + i et z ' = 1 − i
2. Figure.

3.
a. Affixe du point N symétrique de M par rapport au point L
JJJG JJJG
N vérifie NL = LM d’où zL − zN = zM − zL ce qui donne zN = 2 + i ( 3 −2 )
b. Affixes zA et zC des points A et C.

L’expression complexe de R est : z ' = iz . Par suite zA = izM et zC = izN

D’où zA = 3 et zC = 2 − 3 + 2i

c. Affixes zD et zB des points D et B.


L’expression complexe de T est z ' = z + 2i Par suite zD = zM + 2i et zC = zN + 2i

(
D’où zD = i 2 − 3 ) et zB = 2 + i 3

4.
a. Montrer que K est le milieu des segments [DB] et [AC]
zD + zB
Le milieu de [DB] a pour affixe = 1 + i = zK
2
zA + zC
Le milieu de [AC] a pour affixe = 1 + i = zK
2
zC − zK
b. Calcul du rapport .
zB − zK

zC − zK 2 − 3 + 2i − 1 − i
= =
1− 3 + i
=
( (
i 1+ i 3 −1 )) = i
zB − zK 2 + i 3 − 1− i (
1+ i 3 − 1 ) 1+ i ( 3 − 1)
( (
Nota : il fallait remarquer dans ce calcul que 1 − 3 + i = i 1 + i ))
3 −1

c. Nature du quadrilatère ABCD.


Le quadrilatère ABCD est un carré car :
o C’est un parallélogramme puisque ses diagonales [DB] et [AC] ont même milieu K.
o Ses diagonales sont égales.

zC − zK z − zK KC
En effet : =i⇒ C = i ⇒ = 1 ⇒ KC = KB ⇒ BD = AC .
zB − zK zB − zK KB

o Ses diagonales sont perpendiculaires.

zC − zK  z − zK  JJJG JJJG π
En effet :
zB − zK
= i ⇒ Arg  C
 zB − zK 
( )
 = Arg ( i ) ⇒ KB, KC = ⇒ (KB) et (KC)
2

perpendiculaires.
EXERCICE 2
1 + 2Un
Soit (Un ) la suite définie par : Un +1 = 4 et U0 = −3 .
4 − Un

1. La suite (Un ) est majorée par -2.

Montrons cette propriété par récurrence.


o La propriété est vraie pour n=0.
o Supposons la propriété vraie pour n et montrons qu’alors, elle est vraie pour n+1.
On suppose donc que Un ≤ −2 et montrons que Un +1 ≤ −2
Calculons Un +1 + 2 .

1 + 2Un 6 ( 2 + Un )
Un +1 + 2 = 4 +2= .
4 − Un 4 − Un

Puisque Un ≤ −2 alors et Un + 2 > 0 donc Un +1 + 2 > 0 donc Un +1 ≤ −2 . CQFD.


o La propriété est vraie pour n=0, si elle est vraie pour n, elle est vraie pour n+1 donc
elle est vraie pour tout n.
2. Donner le sens de variation de (Un ) .

Calculons Un +1 − Un .

U + 4Un + 4 (Un + 2 )
2 2
1 + 2Un
Un +1 − Un = 4 − Un = n = .
4 − Un 4 − Un 4 − Un

Puisque Un ≤ −2 alors 4 − Un > 0 donc Un +1 − Un > 0 .


La suite est donc croissante.
1
3. Etude de la suite définie par : Vn = .
Un + 2

Pour vérifier que (Vn ) est une suite arithmétique, montrons que Vn +1 − Vn est une constante.

1 1 1 1 4 − Un 1 − (U n + 2 ) 1
Vn +1 − Vn = − = − = − = =−
Un +1 + 2 U n + 2 6 ( 2 + U n ) U n + 2 6 ( U n + 2 ) U n + 2 6 (U n + 2 ) 6
4 − Un
1
La suite (Vn ) est donc une suite arithmétique de raison − et de premier terme V0 = −1
6
Expression de Un à l’aide de n.
1 1 1
Vn = ⇒ Un = −2 + . Puisque (Vn ) est une suite arithmétique de raison − et de
Un + 2 Vn 6

 −1  −6 − n
premier terme V0 = −1 alors Vn = −1 + n   = .
 6 6
−2n − 18
Il en résulte donc que Un = . De cette expression de Un on déduit que lim Un = −2 .
n+6
Q.C.M. 1
Soit α un réel de l’intervalle [0 ;π] et (E) l’équation : z 2 + 2sin α z + 1 = 0 .
1. L’équation admet deux solutions conjuguées. VRAI
Facile à prouver.
2. Il existe une seule valeur de α pour laquelle (E) admet i comme solution. FAUX
Le nombre i est solution de (E) si et seulement si i 2 + 2sin α i + 1 = 0 c’est à dire si et
seulement si sinα = 0. Or sur [0 ;π], il existe deux réels α=0 et α=π tels que sinα=0.
3. Les complexes z1 = sin α − i cos α et z2 = sin α + i cos α sont solutions de (E). VRAI.

Si on résoud z 2 + 2sin α z + 1 = 0 on trouve ∆= −4cos2 α = ( 2i cos α ) ce qui donne comme


2

racine : z1 = sin α − i cos α et z2 = sin α + i cos α


π  π 
i  −α  − i  −α 
4. Les complexes z1 = e 2 
et z1 = e 2 
sont solutions de (E). VRAI.
En effet sin on écrit les racines de (E) trouvées précédemment sous forme exponentielle,
π  π 
π  π  i  −α  − i  −α 
on trouve : z2 = sin α + i cos α = cos  − α  + i sin  − α  = e  2  z1 = z2 = e 2 
.
2  2 

Q.C.M. 2
Soit (Un ) la suite définie par : Un +1 = Un − n et U0 = 0 .

a. La suite (Un ) est une suite arithmétique de raison –n. FAUX

En effet une suite arithmétique est une suite de la forme Un +1 = Un + r avec r constante.
Ce qui n’est pas le cas ici
b. La suite (Un ) est décroissante. VRAI

Ceci est évident car Un +1 − Un = −n ⇒ Un +1 − Un < 0

n ( n + 1)
c. Pour tout entier n, Un = − . FAUX.
2
Il est facile de vérifier que la formule est fausse pour U1 .

n ( n − 1)
La bonne formule est : Un = −
2
Un
d. La suite (Vn ) définie par : Vn = est convergente. VRAI.
n2
Un n −1
En utilisant le résultat précédent, on déduit que :Vn = 2
=− . Cette formule montre
n 2n
1
que la suit (Vn ) tend vers − .
2
DEVOIR SUVEILLE NUMERO 3c
COMPLEXES, SUITES
EXERCICE 1 (Bac 2003 5 points)
G G
( )
Dans le plan complexe muni d'un repère orthonormal O; u;v (unité graphique : 2cm), on

considère les points A, B et C d'affixes respectives a = 2, b = 1 – i et c =1 + i.

1.

a . Placer les points A, B et C sur une figure.

c −a
b . Calculer : . En déduire que la nature du triangle ABC.
b−a

2.

a. On appelle r la rotation de centre A telle que r(B) = C.

Déterminer l'angle de r et calculer l'affixe d du point D = r(C).

b . Soit Γ le cercle de diamètre [BC].

Déterminer et construire l'image Γ ' du cercle Γ par la rotation r .

3. Soit M un point de Γ d'affixe z, distinct de C et M' d'affixe z' son image par r.

 π π 
a. Montrer qu'il existe un réel θ appartenant à 0;  ∪  ;2π  tel que z = 1 + e iθ
2 2    

'
b. Exprimer z en fonction de θ .

z '− c
c. Montrer que z − c est un réel.

En déduire que les points C, M et M' sont alignés.


i
d. Placer sur la figure le point M d'affixe 1 + e 3
et construire son image M' par r.
EXERCICE 2 (Bac 2003 5 points)

n2
On définit pour tout entier naturel n > 0, la suite ( un ) définie par : un = n .
2

un +1
1. Pour tout entier naturel n>0, on pose v n = .
un

a. Calculer : lim v n .

1
b. Montrer que pour tout entier naturel n > 0, : v n > .
2

3
c. Trouver le plus petit entier p tel que, si n ≥ p , v n < .
4

3
d. En déduire que pour n ≥ p , un +1 < un .
4

n −5
3
e. Montrer par récurrence que : un +1 ≤   u5 .
4

En déduire alors la limite de la suite : ( un ) .

k = n +1
2. Soit ( Sn ) la suite définie par : Sn = ∑ u (S
k =5
k n = u5 + ... + un +1 ) .

 3 3 
n −5

a. Montrer que Sn ≤ 1 +   + ... +    u5


  4   4  

En déduire que : Sn ≤ 4u5

b. Etudier les variations de ( Sn )


SOLUTIONS DU DEVOIR 3 TER

EXERCICE 1

1.

a . Figure. (Voir à la fin)

c −a
b . Calcul de .
b−a

c −a
o = −i .
b−a

 c −a
 b−a =1
c −a 
o = −i implique que 
b−a  Arg  c − a  = − π ( 2π )
 b−a 2
 

 AC
 AB = 1
C’est à dire que  .
JJJG JJJG π
( )
 AB, AC = − ( 2π )
 2

Le triangle ABC est isocèle indirect en A.

2.

a. On appelle r la rotation de centre A telle que r(B) = C.

π
o Angle de r : d’après la question précédente, l’angle de r est − ( 2π )
2

o L'affixe d du point D = r(C) est : 3 + i .

En effet, l’expression complexe de r est : z '− 2 = −i ( z − 2 ) .

En remplaçant z par 1 + i , on trouve 3 + i .

b . Image du cercle Γ de diamètre [BC] par r.

r ( B ) = C et r (C ) = D . Donc l’image du cercle Γ de diamètre [BC] est le cercle

de diamètre [CD]. Le centre est le point J d’affixe 2 + i .


3.

a. z = 1 + e iθ .

D’après le cours :

Si C est un cercle de centre I et de rayon R. Si l'affixe de I est ω. l’affixe z de

tout point M de C est de la forme : z = ω + Reiθ.

BC
Le centre de Γ est le milieu de [BC]. Son affixe est 1. Le rayon de Γ est soit
2

1. En appliquant ce résultat au cas présent, on déduit que l’affixe z de tout point

M de Γ est de la forme : z = 1 + e iθ .

π
Puisque M ≠ C alors θ ≠
2

b. Expression de z' en fonction de θ .

On sait que : z '− 2 = −i ( z − 2 ) d’où z ' = 2 + i − ie iθ

z '− c
c. est un réel.
z−c

z '− c 1 − ie iθ
Il est facile de montrer que : = . Calculons z .
z − c − i + e iθ

i
z=
1 + ie − iθ
=
1 + iθ
e =
i + e iθ
=
( )
i 1 − ie iθ
=z
i + e − iθ 1
i + iθ 1 + ie iθ
i( − i + e )

Puisque z = z alors z est réel.

JJJG JJJJG  z '− c 


(
Les points C, M et M' sont alignés car CM,CM ' = Arg 
 z−c 
)
 = 0 (π )


i
d. Placer sur la figure le point M d'affixe 1 + e 3
et construire son image M' par r.

JJJG JJG 2π
(
Le point est le point de Γ tel que Ox, IM =
3
)
( 2π ) où I désigne le point d’affixe

1. Le point M ' est le point d’intersection de la droite (CM ) avec Γ’ car d’après la

question précédente, les points C , M , M ' sont alignés.


EXERCICE 2

1.
a. Calcul de : lim v n .

( n + 1) x 2n = ( n + 1) x 1 .
2 2
u
v n = n +1 =
un 2n +1 n2 n2 2
1
De cette expression on déduit que : lim v n =
2
1
b. Montrons que pour n > 0 on a : v n > .
2
2 2
1  n + 1  n + 1 1
vn = x  . Pour n>0,   > 1 . Ceci implique : v n > .
2  n   n  2

3
c. Montrons qu’il existe un entier p tel que pour n ≥ p on ait : v n < .
4
2
3  n + 1 1 3 n +1 3
vn < ⇔   x < ⇔ <
4  n  2 4 n 2

⇔ ( n + 1) 2 < 3 ⇔ n ( 3− 2 > 2⇔n> ) 2


3− 2
⇔n> 2 ( )
3 + 2 ⇔ n > 6 +2

3
Or 6 + 2 ≈ 4,3 . On a donc v n < pour n ≥ 5
4

3
d. Montrons que pour n ≥ 5 , un +1 < un .
4
3
Pour n ≥ 5, v n < .
4
un +1 3 u 3 3
Donc pour n ≥ 5 , < . Or un > 0 donc n +1 < ⇔ un +1 < un .
un 4 un 4 4

n −5
3
e. Montrons que : un +1 ≤   u5 .
4
Ceci se démontre facilement par récurrence. En effet :
La relation est vraie pour n = 5.
supposons la relation vraie pour n et montrons qu’alors elle est vraie pour n+1.
n −5 n −4
3 3
On suppose donc que un +1 ≤   u5 . On veut montrer que un + 2 ≤  u5
4 4
n −5
3 3
On sait que : un + 2 < un +1 . On suppose que : un +1 ≤   u5 .
4 4
n −4
3
Ces deux relations alors un + 2 ≤  u5 . Cqfd
4
Limite de la suite : ( un ) .
n −5 n −5
3 3
On a : 0 < un +1 ≤   u5 . Or   tend vers 0.
4 4
Donc d’après le théorème des gendarmes, la suite ( un ) tend vers 0.

2.
 3 3 
n −5

a. Sn ≤ 1 +   + ... +    u5 et Sn ≤ 4u5 .
  4   4  

Sn = u5 + ... + un + un +1
k −6
3
Chaque terme uk de cette somme vérifie : 0 < uk ≤   u5
4
 3 3 
n −5

Il en résulte évidemment que : Sn ≤ 1 +   + ... +    u5 .


  4   4  

q n +1 − 1
Si on applique la formule 1 + q + q 2 + ... + q n = ( q ≠ 1)
q −1

3 3
n −5
  3 n − 4 
alors : 1 +   + ... +   = 4x 1−    .
4 4  4 
 
n− 4 n−5
3 3 3
Or 1 −   < 1 donc 1 +   + ... +   < 4 . Ce qui implique Sn ≤ 4u5 .
4 4 4

b. Variations de ( Sn )

Sn +1 − Sn = un + 2 . Comme un + 2 > 0 , la suite ( un ) est croissante.

c. La suite ( Sn ) est convergente.

Nota : La suite ( Sn ) est convergente, car elle est croissante et majorée.


TS DEVOIR SURVEILLE NUMERO 3d Durée 2h
Suites. Divisibilité.

EXERCICE 1 Q.C.M.
Soit (Un ) la suite définie sur ² par : Un +1 = Un − n avec U0 = 0 .

Répondre par VRAI ou FAUX aux questions suivantes :


Aucune justification n’est demandée
a. La suite (Un ) est arithmétique.

b. La suite (Un ) est décroissante.

n ( n + 1)
c. Un = − .
2
d. La suite (Un ) est majorée par 0.

Attention : 1 point par bonne réponse et -1 point par mauvaise réponse.


(Entrée écoles d’ingénieurs niveau TS 2001).

EXERCICE 2
u0 = 0
Soit la suite (Un ) définie sur ² par 
un +1 = un + 6

a. Montrer par récurrence que la suite (Un ) est majorée par 3.

3 − Un
b. Montrer que pour tout n∈ ` : 3 − Un +1 ≤ .
3
c. En déduire à l’aide d’un raisonnement par récurrence que pour tout n∈` :
3 − U0
3 − Un +1 ≤
3n
EXERCICE 3 (Bac 2005 partiel)
u = 1, 5
Soit la suite (Un ) définie par  0 et (Vn ) la suite définie par ;Vn = Un − 1.
un +1 = 2Un − 1
a. Montrer que la suite (Vn ) est une suite géométrique dont on précisera la raison.

b. Exprimer Vn en fonction de n .

c. En déduire l’expression de (Un ) en fonction de n ainsi que sa limite.


EXERCICE 4 (Bac 2005 partiel)
2x + 1
Soit la fonction f définie sur -{-2} par : f ( x ) = . Son graphique sur [ −1 ; 3] est :
x+2

On admettra les propriétés suivantes de f .


o f est croissante sur [ −1 ; 3] .

o Si x ∈[0 ; 1] alors f ( x )∈[0 ; 1] .

2Un + 1
Soit la suite (Un ) définie sur ² par un +1 = et u0 = 0, 25
Un + 2

a. Construire sur l’axe des abscisses, les 4 premiers termes de la suite Un en laissant

apparents tous les traits de construction.


b. A partir de ce graphique, que peut-on conjecturer concernant le sens de variation de la
suite (Un ) et la convergence de (Un ) .

c. Montrer par récurrence que, pour tout n ∈ ², 0 ≤ Un ≤ 1.

d. Etudier les variations de la suite (Un ) . (On peut faire un raisonnement par récurrence)

EXERCICE 5 (Bac 2005 partiel)


a. Déterminer selon l’entier n non nul, le reste de la division euclidienne de 8n par 9.
b. Déterminer le reste de la division euclidienne de 20062006 par 9.
SOLUTIONS
EXERCICE 1 Q.C.M.
a. La suite (Un ) est arithmétique. FAUX.

En effet, Un +1 − Un = −n n’est pas une constante.

b. La suite (Un ) est décroissante. VRAI

En effet, Un +1 − Un = −n donc Un +1 − Un ≤ 0

c. FAUX
n ( n + 1)
En effet : U1 = 0 , la formule Un = − est fausse pour n = 1.
2
n ( n − 1)
En réalité, la bonne formule est : Un = −
2
d. La suite (Un ) est majorée par 0. VRAI.

En effet, puisque la suite (Un ) est décroissante, on a : Un ≤ Un −1 ≤ ... ≤ U1 ≤ U0 . Or U0 = 0

donc Un ≤ 0 .

EXERCICE 2
u0 = 0
Soit la suite (Un ) définie sur ² par 
un +1 = un + 6

a. La suite (Un ) est majorée par 3.

o La propriété est vraie pour n = 0 .


o Supposons la propriété vraie pour n et montrons qu’alors, elle est vraie pour n + 1.
Supposons donc que : Un ≤ 3 et montrons que : Un +1 ≤ 3 .

Un ≤ 3 ⇒ 6 + Un ≤ 6 + 3 ⇒ 6 + Un ≤ 6 + 3 ⇒ Un +1 ≤ 3 . CQFD

3 − Un
b. Pour tout n∈` : 3 − Un +1 ≤ .
3

3 − Un +1 = 3 − 6 + Un =
(3 − 6 + Un )(3 + 6 + Un )= 3 − Un
3 + 6 + Un 3 + 6 + Un

1 1
Le nombre Un + 6 est positif donc 3 + 6 + Un ≥ 3 donc ≤ .
3 + 6 + Un 3

1 1 3 − Un 3 − Un 3 − Un
Or 3 − Un ≥ 0 . Par suite : ≤ ⇒ ≤ ⇒ 3 − Un +1 ≤
3 + 6 + Un 3 3 + 6 + Un 3 3
Autre démonstration démarrée par un élève mais pas achevée.
3 − Un 3 − Un
( )
2
⇔ 6 + Un ≤ 3 6 + Un ⇔ ( 6 + Un ) ≤ 3 6 + Un
2
3 − Un +1 ≤ ⇔ 3 − 6 + Un ≤
3 3
⇔ Un + 3Un − 18 ≤ 0
2

Or x 2 + 3 x − 18 ≤ 0 ⇔ −6 ≤ x ≤ 3 ( Utiliser le signe de ax 2 + bx + c ).
3 − Un
Puisque 0 ≤ Un ≤ 3 alors −6 ≤ Un ≤ 3 donc Un 2 + 3Un − 18 ≤ 0 donc 3 − Un +1 ≤
3
3 − U0
c. Pour tout n∈` : 3 − Un +1 ≤ .
3n
Effectuons un raisonnement par récurrence.
3 − U0
o La propriété est vraie pour n = 0 . En effet : 3 − u1 = 3 − 6 ≈ 0, 55 et =3
30
o Supposons la propriété vraie pour n et montrons qu’alors, elle est vraie pour n + 1.
3 − U0 3 −U
Supposons donc que : 3 − Un +1 ≤ n
et montrons que : 3 − Un + 2 ≤ n +1 0 .
3 3
3 − Un +1
D’après la question précédente : 3 − Un + 2 ≤ .
3
3 − U0
D’après l’hypothèse de récurrence : 3 − Un +1 ≤
3n
3 − U0
Donc des deux lignes précédentes, on déduit que : 3 − Un + 2 ≤
3n +1

EXERCICE 3
u = 1, 5
Soit la suite (Un ) définie par  0 et (Vn ) la suite définie par ;Vn = Un − 1.
un +1 = 2Un − 1
a. La suite (Vn ) est une suite géométrique.

Calculons Vn +1 à l’aide de Vn .

Vn +1 = Un +1 − 1 = 2Un − 1 − 1 = 2 (Un − 1) = 2Vn .

La suite (Vn ) est donc une suite géométrique de raison 2 .

b. Expression de Vn en fonction de n .

Puisque la suite (Vn ) est géométrique de raison 2, Vn = 2nV0 = 2n −1

c. Expression de (Un ) en fonction de n ainsi que sa limite.

Un = Vn + 1 = 2n −1 + 1.

LimUn = +∞
EXERCICE 4 (Bac 2005 partiel)
a. Construction sur l’axe des abscisses des 4 premiers termes de la suite Un .

b. Conjectures.
o La suite est croissante.
o La suite converge vers 1.
c. Pour tout n ∈ ² , 0 ≤ Un ≤ 1.

o La propriété est vraie pour n = 0 .


o Supposons la propriété vraie pour n et montrons qu’alors, elle est vraie pour n + 1.
Supposons donc que : 0 ≤ Un ≤ 1 et montrons que : 0 ≤ Un +1 ≤ 1.

En utilisant la propriété : Si x ∈[0 ; 1] alors f ( x )∈[0 ; 1] . On déduit que :

0 ≤ Un ≤ 1 ⇒ 0 ≤ f (Un ) ≤ 1 ⇒ 0 ≤ Un +1 ≤ 1 .

d. Variations de la suite (Un ) .

Montrons par récurrence que Un +1 ≥ Un .

o La propriété est vraie pour n = 0 .


o Supposons la propriété vraie pour n et montrons qu’alors, elle est vraie pour n + 1.
Supposons donc que Un +1 ≥ Un : et montrons que : Un + 2 ≥ Un +1 .

Puisque la fonction f est croissante, on peut écrire :


Un +1 ≥ Un ⇒ f (Un +1 ) ≥ f (Un ) ⇒ Un + 2 ≥ Un +1 .
EXERCICE 5 (Bac 2005 partiel)
a. Calcul selon l’entier n non nul, du reste de la division euclidienne de 7n par 9.
Il est facile de vérifier que : 82 ≡ 1[9 ] .

Tout entier n peut sd’ecrire sous la forme : n = 2k , n = 2k + 1 .


o Cas : n = 2k

( ) . De 82 ≡ 1 [9 ] on déduit que ( 82 ) ≡ 1 [9] . Soit que 8n ≡ 1[9 ]


k k
8n = 82 k = 82

o Cas : n = 2k + 1

( ) ( )
x 8 . De 82 ≡ 1 [9 ] on déduit que 82 x 8 ≡ 8 [9] . Soit que
k k
8n = 82 k +1 = 82

8n ≡ 8 [9 ]

o Conclusion : les restes possibles sont donc : 1 ou 8.

b. Reste de la division euclidienne de 20062006 par 9.


2006 ≡ 8 [9 ] donc 20062006 ≡ 82006 [9] donc 20062006 ≡ 1 [9]

Le reste demandé est 1.


DEVOIR LIBRE NUMERO 3a COMPLEXES, SUITES ET ARITH.
EXERCICE 1
On considère la figure suivante où ( ∆ ) et (D) sont deux droites parallèles et A un point
situé entre les deux droites et n'appartenant à aucune d'entre elles.

On se propose de construire un triangle équilatéral ABC direct tel que B et C


appartiennent respectivement aux droites (D) et ( ∆ ).
On se propose de trouver une solution avec les nombres complexes.
Soit O le projeté orthogonal de A sur la droite (D). Le plan est rapporté au repère
G G G G
orthonormal direct (O, u ,v) où u est un vecteur directeur de (D) et v est choisi de sorte
que le point A ait pour affixe ai (a réel positif).
On note α la distance du point A à la droite ( ∆ ). Soit B un point de (D) d'affixe zB. On
appelle zC l'affixe du point C tel que ABC soit un triangle équilatéral direct.
1 i
1. Montrer que zC = (zB + a 3)+ (a + z B 3) .
2 2
2. En déduire que le point C appartient à la droite (∆) si, et seulement si,
1
zB = (a + 2α) .
3
Dans la suite, on prendra cette valeur pour zB.
3. Exprimer AB2 en fonction de a et α .
3 2
En déduire que l'aire du triangle équilatéral ABC est : S = (a + aα + α2 ) .
3
EXERCICE SPE MATH.
Le nombre n est un entier relatif quelconque. On pose A = n -1 et B = n2 - 3n + 6.

1. Démontrer que le PGCD de A et de B est égal au PGCD de A et de 4.

2. Déterminer selon les valeurs de l’entier n, le PGCD de A et B.

n2 - 3n+ 6
3. Pour quelles valeurs de l’entier relatif n, n≠1, Œ .
n- 1
EXERCICE 2
SOLUTIONS
EXERCICE 1

π
1. Le point A a pour affixe ai avec a > 0. La rotation R de centre A et d'angle a pour expression
3
π
i
complexe z' − ai = e 3 (z − ai ).
C étant l'image de B par, R nous avons :
1 3
zc - ai =  + i
2  ( zB - ai)
 2 

1 1 3 3
zc = ai + zB - ai + i zB + a
2 2 2 2

zC =
1
2
( i
) (
zB + a 3 + a + 3zB
2
)
2. C appartient à la droite (∆) si, et seulement si, son affixe a pour partie imaginaire a + α.

soit
1
2
(
a + 3zB = a + α)
3 1
zB = a + α
2 2
1
zB = ( a + 2α ) .
3

2
2 1 1
3. AB2 = zB − z A = ( a + 2α )− ai = ( a + 2α )2 + a 2 .
3 3
4 2
AB2 = ( a + α 2 + aα )
3

3 3
L’aire du triangle équilatéral ABC est alors S = AB 2 × = × ( a 2 + aα + α 2 ).
4 3
EXERCICE 2
EXERCICE SPE MATH
On pose A = n -1 et B = n2 - 3n + 6.

1. Le PGCD de A et de B est égal au PGCD de A et de 4.

Montrons qu’un entier δ divise A et B si et seulement si δ divise A et 4.

o Soit δ un diviseur de A et B. δ divise Au + Bv (u et v Œ ).

Choisissons u= -(n-2) et v = 1. On a alors δ diviseur de –(n-1)(n-2) + n2-3n+6 soit 4.

o Soit δ un diviseur de A et 4. δ divise Au + 4v . Choisissons u = (n-2) et v=1. On a

alors δ diviseur de (n-1)(n-2) + 4= B

o Puisque δ divise A et B si et seulement si δ divise A et 4, on en déduit que

PGCD(A,B) = PGCD(A, 4),

2. Calcul du PGCD de A et B.

Appliquons le résultat précédent. Cherchons quel est le PGCD(A,4).

o Si n est pair, A est impair donc PGCD(A,4)=1.

o Si n est impair, PGCD(A,4)= 4 si n ≡ 1 [4]

PGCD(A,4)=2 si n ≡ 1 [2] mais n non congru 1 [4].

n2 - 3n+ 6
3. Valeurs de l’entier relatif n, n≠1, telles que Œ .
n- 1

n2 - 3n+ 6
Œ  ⇔A divise B ⇔PGCD(A,B) = A ⇔PGCD(A,4) = A ⇔ A divise 4.
n- 1

Donc n -1 = 1 ou n -1 = 2 ou n -1 = 4 ou n -1 = -1 ou n -1 = -2 ou n -1 = -4.
Soit n = 2 ou n= 3 ou n= 5 ou n = 0 ou n = -1 ou n = -3
DEVOIR LIBRE NUMERO 3b
SUITES, PRODUIT SCALAIRE, PGCD PPCM

EXERCICE 1 Suites D’après bac 2003


 U0 = 0
Soit (Un ) la suite définie par  .
Un +1 = 3Un + 4
Partie A
a. Interpréter graphiquement les termes de la suite (Un ) .

b. Montrer que (U n ) est majorée par 4.

c. Trouver le sens de variation de (Un ) .

1
d. Montrer que pour tout n Œ ² : 4 − Un +1 ≤ ( 4 − Un ) .
2
1
En déduire que pour tout n , n ≥ 2 : 4 − Un ≤ n −2
.
2
Quelle est la limite de (Un ) ?

Partie B
Soit (v n ) la suite définie par : v n = n 2 ( 4 − U n ) .

Dans cette partie, on se propose d’étudier la convergence de cette suite.


n2 w
a. Notons (w n ) et ( t n ) les suite définie sur ²* par : w n = n
et la suite définie par t n = n +1
2 wn
1
Calculer : lim t n . Montrer que pour n > 0 on a : t n > .
2
3
Montrer qu’il existe un entier p tel que pour n ≥ p on ait : t n < .
4
3
En déduire que pour n ≥ p , w n +1 < Wn .
4
n −5
3
Montrer que : w n +1 ≤   w 5 . Trouver alors la limite de la suite : (w n ) .
4
b. De l’étude précédente, déduire que la suite (v n ) est convergente et préciser sa limite.

On pourra montrer que pour n ≥ 0 : 0 < v n < 4w n


Partie C
k = n +1
Soit ( Sn ) la suite définie par : Sn = ∑w
k =5
k .

 3 3 
n −5

a. Montrer que Sn ≤ 1 +   + ... +    w 5 En déduire que : Sn ≤ 4w 5


  4   4  

b. Etudier les variations de ( Sn )


c. Montrer que Cette suite est convergente.
EXERCICE 2 Produit scalaire
G G JG
(
L’espace est rapporté au repère O, i , j , k .)
Soit les points A(3 ;-2 ;2) ; B(6 ;1 ;5) ; C(6 ;-2 ;-1) ; D(0 ; 4 ; -1)

a. Montrer que le triangle ABC est rectangle.

b. Calculer l’équation cartésienne du plan P qui passe par A et orthogonal à (AB)

c. Calculer l’équation cartésienne du plan P’ qui passe par A et orthogonal à (AC).

d. Montrer que les plans P et P’ sont sécants et donner un vecteur directeur de la droite

d’intersection des deux plans.

e. Montrer que (AD) est orthogonale au plan (ABC)

1
f. Calculer le volume du tétraèdre ABDC ( base x hauteur)
3

n.
g. Calculer l’angle géométrique BDC

h. Calculer l’aire du triangle BDC

i. En déduire la distance du point A au plan BDC.

EXERCICE SPE MATH PGCD PPCM


Soit les deux suites ( xn ) et ( y n ) définies par :

x0 = 3 et xn +1 = 2 xn − 1 y 0 = 1 et y n +1 = 2y n + 3 .

a. Montrer que xn = 2n +1 + 1

b. Calculer PGCD(x8 ;x9) , PGCD(x2002 ;x2003) et PGCD(xn+1 ;xn)

c. Démontrer que : 2 xn − y n = 5 . En déduire une expression de y n en fonction de n.

d. Etudier selon les valeurs de p, les restes de la division euclidienne de 2p par 5.

e. On note : d n = PGCD ( xn ; y n ) . Montrer que d n =1 ou 5.

f. En déduire l’ensemble des entiers n tels que xn et y n soient premiers entre eux.
SOLUTIONS DU DEVOIR 3 BIS

EXERCICE 1
Partie A
a. Interprétation de la suite (Un ) .

b. (U n ) est majorée par 4.

Effectuons un raisonnement par récurrence.


o La propriété est vraie pour n=0.
o Supposons la propriété vraie pour n et montrons qu’alors elle est vraie pour n+1.
3 (U n − 4 )
On a : Un +1 − 4 = .
3Un + 4 + 4

On constate que Un +1 − 4 est du même signe que : Un − 4 .


Cela prouve que si la propriété est vraie pour n alors elle est vraie pour n+1.

c. Sens de variation de la suite (Un ) .

Montrons par un raisonnement par récurrence que la suite est croissante.


Montrons que pour tout n Œ² , Un +1 − Un > 0 .
o La propriété est vraie pour n=0.
o Supposons la propriété vraie pour n et montrons qu’alors elle est vraie pour n+1.
Supposons donc que : Un +1 − Un > 0

On a : Un + 2 − Un +1 = f (Un +1 ) − f (Un ) .

La fonction f est croissante donc si Un +1 > Un alors f (Un +1 ) > f (Un ) donc Un + 2 > Un +1 .

Cela prouve que si la propriété vraie pour n alors elle est vraie pour n+1.
d.
1
o Pour tout n Œ ² : 4 − Un +1 ≤ ( 4 − Un ) .
2
3 ( 4 − Un )
4 − Un +1 = .
3Un + 4 + 4

1 1
Un > 0 implique 3Un + 4 > 2 soit 4 + 3Un + 4 > 6 d’où < .
4 + 3Un + 4 6

Multiplions chaque membre de cette inégalité par ( 4 − Un ) qui est strictement positif

d’après la question 1.
3 ( 4 − Un ) 1 1
Ce qui donne : < ( 4 − Un ) . soit ( 4 − Un +1 ) < ( 4 − Un )
3Un + 4 + 4 2 2

1
o Déduction : pour tout n , n ≥ 2 : 4 − Un ≤ n −2
.
2
Démontrons cette propriété par récurrence
La propriété est vraie pour n=2. En effet : 4 − U2 = 4 − 10 . Ce nombre vaut 0,8... On
1
a donc bien 4 − U2 ≤ 2−2
.
2
Supposons la propriété vraie pour n et montrons qu’alors elle est vraie pour n+1.
1
Supposons donc que : 4 − Un ≤ n −2
2
1 1
On a : 4 − Un +1 ≤ ( 4 − Un ) , et on suppose 4 − Un ≤ n −2 . Ces deux relations
2 2
1
impliquent évidemment que 4 − Un +1 ≤
2n −1
La propriété est donc vraie pour n+1.
o Limite de (Un ) .

1 1
On a : 0 ≤ 4 − Un ≤ n −2
. La limite de n −2
est 0.
2 2
D’après le théorème des gendarmes, la suite (Un ) tend vers 4.

Partie B
a.
o Calcul de : lim t n .

( n + 1) x 2n = ( n + 1) x 1 .
2 2
w
t n = n +1 =
wn 2n +1 n2 n2 2
1
De cette expression on déduit que : lim t n =
2
1
o Montrons que pour n > 0 on a : t n > .
2
2 2
1  n + 1  n + 1 1
tn = x   . Pour n>0,   > 1 . Ceci implique : t n > .
2  n   n  2

3
o Montrons qu’il existe un entier p tel que pour n ≥ p on ait : t n < .
4
2
3  n + 1 1 3 n +1 3
tn < ⇔   x < ⇔ <
4  n  2 4 n 2

⇔ ( n + 1) 2 < 3 ⇔ n ( 3− 2 > 2⇔n> ) 2


3− 2
⇔n> 2 ( )
3 + 2 ⇔ n > 6 +2

3
Or 6 + 2 ≈ 4,3 . On a donc t n < pour n ≥ 5
4

3
o Montrons que pour n ≥ 5 , w n +1 < Wn .
4
3
Pour n ≥ 5, t n < .
4
w n +1 3 w 3 3
Donc pour n ≥ 5 , < . Or w n > 0 donc n +1 < ⇔ w n +1 < Wn .
wn 4 wn 4 4

n −5
3
o Montrons que : w n +1 ≤   w5 .
4

Ceci se démontre facilement par récurrence. En effet :

La relation est vraie pour n = 5.

supposons la relation vraie pour n et montrons qu’alors elle est vraie pour n+1.

n −5 n−4
3 3
On suppose donc que w n +1 ≤   w 5 . On veut montrer que w n + 2 ≤  w5
4 4

n −5
3 3
On sait que : w n + 2 < Wn +1 .on suppose que : w n +1 ≤   w5 .
4 4

n−4
3
Ces deux relations alors w n + 2 ≤  w 5 . Cqfd
4
o Limite de la suite : (w n ) .
n −5 n−5
3 3
On a : 0 < w n +1 ≤   w 5 . Or   tend vers 0.
4 4
Donc d’après le théorème des gendarmes, la suite (Wn ) tend vers 0.

o Convergence de la suite (v n ) .

1 n2 n2
v n = n ( 4 − Un ) et 0 ≤ 4 − Un ≤
2
donc 0 < v n < n −2 donc 0 < v n < 4 x n
2n − 2 2 2
donc pour n ≥ 0 : 0 < v n < 4w n .

La suite (Wn ) tend vers 0 donc puisque 0 < v n < 4w n alors la suite (v n ) tend vers 0.

Partie C
 3 3 
n −5

a. Sn ≤ 1 +   + ... +    w 5 et Sn ≤ 4w 5 .
  4   4  

Sn = w 5 + ... + w n + w n +1
k −6
3
Chaque terme w k de cette somme vérifie : 0 < w k ≤   w5
4
 3 3 
n −5

Il en résulte évidemment que : Sn ≤ 1 +   + ... +    w 5 .


  4   4  

q n +1 − 1
Si on applique la formule 1 + q + q 2 + ... + q n = ( q ≠ 1)
q −1

3 3
n −5
  3 n − 4 
alors : 1 +   + ... +   = 4x 1−    .
4 4  4 
 
n− 4 n−5
3 3 3
Or 1 −   < 1 donc 1 +   + ... +   < 4 . Ce qui implique Sn ≤ 4w 5 .
4 4 4

b. Variations de ( Sn )

Sn +1 − Sn = w n + 2 . Comme w n + 2 > 0 , la suite (w n ) est croissante.

c. La suite ( Sn ) est convergente.

La suite ( Sn ) est convergente, car elle est croissante et majorée.


EXERCICE 2 Produit scalaire
a. Le triangle ABC est rectangle.

3 3  0
JJJG   JJJG   JJJG  
On a AB  3  AC  0  BC  −3  D’où AB 2 = 27 , AC 2 = 18 , BC 2 = 45 .
3  −3   −6 
     

Il est facile de vérifier que BC 2 = AB 2 + AC 2 .

Le triangle ABC est donc rectangle en A.

b. Equation cartésienne du plan P qui passe par A et qui est orthogonal à (AB).

Il est facile de trouver : x + y + z − 3 = 0

c. Equation cartésienne du plan P’ qui passe par A et qui est orthogonal à (AC).

Réponse : x − z − 1 = 0

d. Les plans P et P’ sont sécants. Vecteur directeur de la droite d’intersection des deux

plans.
JJJG JJJG
o Les vecteurs AB et AC ne sont pas colinéaires, donc P et P’ sont sécants.

o Un vecteur directeur de la droite d’intersection est un vecteur orthogonal à la fois à

x
JJJG JJJG JG  
AB et à AC . Soit w  y  un tel vecteur.
z
 
JG JJJG
w ⊥ AB implique : x + y + z = 0
JG JJJG
w ⊥ AC implique : x – z = 0.

 z 
JJJG JJJG JG  
Les vecteurs orthogonaux à la fois à AB et à AC sont les vecteurs w  −2z  avec z
 z 
 

réel quelconque.

 1
JG  
Le vecteur w  −2  est directeur de la droite d’intersection des deux plans.
 1
 
e. (AD) est orthogonale au plan (ABC).
 −3 
JJJG   JJJG JJJG JJJG JJJG
AD  6  , AD.AB = 0 et AD.AC = 0 . La droite (AD) est orthogonale à deux droites du
 −3 
 
plan (ABC). Elle est donc orthogonale à ce plan.

f. Volume du tétraèdre ABCD.


1
Le volume du tétraèdre est égal à : base x hauteur. Dans ce cas, la base est le triangle
3
ABC et la hauteur est le segment [AD].
1 1
Le triangle ABC est rectangle en A, son aire est ABxAC = x 3 3 x 3 2 .
2 2

AD= 32 + 62 + 32 = 54 = 3 6 . On trouve que le volume est 27.

n.
g. Calcul de l’angle géométrique BDC
n.
Utilisons la formule : BC 2 = BD 2 + DC 2 − 2 xBDxDC cos BDC
0  −6   6
JJJG   JJJG   JJJG  
On a : BC  −3  BD  3  DC  −6  , ce qui donne : BD = 9 , DC = 6 2 , BC = 3 5 .
 −6   −6  0
     

n=
On trouve alors cos BDC
2 n=π
soit BDC
2 4

h. Calcul de l’aire du triangle BDC.

1
En appliquant la formule : Aire ( BDC ) = n on trouve : Aire ( BDC ) = 27.
BDxBCx sin BDC
2

i. Distance du point A au plan BDC.

On sait que le volume du tétraèdre ABCD vaut 27.

1
Or ce volume est égal à xAire(BDC )xHauteur où Hauteur= distance de A au plan
3

BDC. On trouve alors que la distance cherchée est égale à 3.


EXERCICE SPE MATH PGCD PPCM

a. xn = 2n +1 + 1.

Démontrons cette formule par récurrence.

o Elle est vraie pour n=0.

o Si elle est vraie pour n alors elle est vraie pour n+1.

En effet : xn +1 = 2 xn − 1 .Si on suppose que xn = 2n +1 + 1 alors on trouve que

xn +1 = 2n + 2 + 1. Donc on trouve que la formule est vraie pour n+1.

b. PGCD(xn+1 ;xn).

On a : 1 = 2 xn − xn +1 . D’après le théorème de Bezout, les nombres xn et xn +1 sont

premiers entre eux donc : PGCD(xn+1 ;xn).=1

c. 2 xn − y n = 5 . Expression de y n en fonction de n.

Démontrons la formule 2 xn − y n = 5 par récurrence.

o Cette formule est vraie pour n=0.

o Montrons que si elle est vraie pour n alors elle est vraie pour n+1.

En effet : 2 xn +1 − y n +1 = 2 ( 2 xn − 1) − ( 2y n + 3 ) = 2 ( 2 xn − y n ) − 5 .

Si on suppose que 2 xn − y n = 5 . on obtient 2 xn +1 − y n +1 = 5

Donc on trouve que la formule est vraie pour n+1.

d. Restes de la division euclidienne de 2p par 5 selon p.

Il est facile de trouver que : 24 ≡ 1 [5] .

Le résultat précèdent conduit à envisager 4 cas :

p = 4k ou p = 4k + 1 ou p = 4k + 2 ou p = 4k + 3. (kŒ²).

( )
k
o Si p=4k alors 2p = 24 k = 24 . Or 24 ≡ 1 [5] donc 2p ≡ 1 [5] .

( )
k
o
Si p=4k+1 alors 2p = 24 k +1 = 24 x 2 . Or 24 ≡ 1 [5] donc 2p ≡ 2[5] .

( )
k
o
Si p=4k+2 alors 2p = 24 k = 24 x 22 . Or 24 ≡ 1 [5] donc 2 p ≡ 4 [5] .

( )
k
o
Si p=4k+3 alors 2p = 24 k = 24 x 23 . Or 24 ≡ 1 [5] et 23 ≡ 3 [5] donc 2p ≡ 3 [5] .
En conclusion :

o Si p≡0 [4] alors le reste est 1.

o Si p≡1 [4] alors le reste est 2.

o Si p≡2 [4] alors le reste est 4.

o Si p≡3 [4] alors le reste est 3.

e. d n = PGCD ( xn ; y n ) . d n =1 ou 5.

Puisque d n = PGCD ( xn ; y n ) alors d n divise xn et y n donc d divise 2 xn − y n soit 5.

Par suite d n vaut 1 ou 5.

f. Ensemble des entiers n tels que xn et y n soient premiers entre eux.

xn = 2n +1 + 1 , y n = 2n + 2 − 3 .

Envisageons 4 cas pour n :

o n = 4k ou n = 4k + 1 ou n = 4k + 2 ou n = 4k + 3 (k Œ ²).

o Si n=4k alors 2n ≡ 1 [5] . Par suite xn ≡ 3 [5] et y n ≡ 1 [5]

o
Si n=4k+1 alors 2n ≡ 2 [5] . Par suite xn ≡ 0 [5] et y n ≡ 0 [5]

o Si n=4k+2 alors 2n ≡ 4 [5] . Par suite xn ≡ 4 [5] et y n ≡ −2 [5]

o
Si n=4k+3 alors 2n ≡ 3 [5] . Par suite xn ≡ 2 [5] et y n ≡ −1 [5]

L’étude précédente montre que xn et y n sont divisibles par 5 si n ≡1 [4].

D’après la question précédente, dans les autres cas, ils sont premiers entre eux.
DEVOIR LIBRE NUMERO 3c
SUITES, PRODUIT SCALAIRE, COMPLEXES, DIVISIBILITE, PGCD
EXERCICE 1 Suites. (Bac 2000)

Les parties en italiques ont été ajoutées au texte initial du bac.


Soit la suite (Un ) définie par : Un+1 = 3Un + 4 U0 = 0 .

(Dans la suite, il faut utiliser une certaine méthode de raisonnement usuellement indiqué)
a. Montrer que cette suite est bien définie.
b. Montrer que cette suite est majorée par 4.
c. Montrer que cette suite est croissante.
1
d. Montrer que : 4 − Un+1 ≤ ( 4 − Un ) .
2
En déduire que la suite converge et trouver sa limite.
(Reprendre le DS 3 Exercice 2 méthode du 1. d et 1.e)
e. Etudier la convergence de la suite ( Vn ) définie par : Vn = n2 ( 4 − Un ) .

(Majorer Vn . On retrouve alors la suite du DS3 EX 2. Utiliser le résultat du DS 3 .)

EXERCICE 2 Produit scalaire et complexe(Bac 2003).

Soient A, B deux points distincts fixés d'un cercle Γ de centre I et M un point quelconque de
ce cercle.
JJG JJG JJG JJG
1. Le point D est défini par IA + IB + IM = ID .
JJJG JJJG JJJG JJJG
a. Prouver que les produits scalaires AD.BM et BD.AM sont nuls.
En déduire la nature du point D pour le triangle AMB.
JJG JJG
b. Soit G l'isobarycentre des points A, B, M. Exprimer ID en fonction de IG .
2. Dans le plan complexe, rapporté à un repère orthonormal direct, on donne les points A, B, I
d'affixes respectives : zA=2, zB=4+2i et zI=4.
On nomme f l'application qui, à tout point M du plan d'affixe z, associe le point M' d'affixe Z
1 2
tel que Z = z + 2 + i (Nota : Application = transformation)
3 3
a. Préciser la nature de l'application f.
b. M étant un point quelconque d'affixe zM, montrer que l'image par l'application f du point
M est l'isobarycentre G d'affixe zG des points A, B, M.
c. Déterminer l'ensemble des points G lorsque le point M décrit le cercle Γ de centre I et
de rayon 2.
d. Déterminer l'ensemble décrit par le point D lorsque le point M parcourt le cercle Γ.
EXERCICE 2 Spécialité math.
1. Montrer que, pour tout entier naturel non nul k et pour tout entier naturel x :

( x − 1) (1 + x + x 2 + ... + xk −1 ) = xk − 1.
Dans toute la suite de l'exercice, on considère un nombre entier a supérieur ou égal à 2.
2.
a. Soit n un entier naturel non nul et d un diviseur positif de n : n = dk.
Montrer que ad − 1 est un diviseur de : an − 1.
b. Déduire de la question précédente que 22004 − 1 est divisible par 7, par 63 puis par 9.
3. Soient m et n deux entiers naturels non nuls et d leur pgcd.
a. On définit m' et n' par m = dm' et n = dn'.
En appliquant le théorème de Bézout à m' et n', montrer qu'il existe des entiers relatifs u
et v tels que : mu – nv = d.

( ) ( )
b. On suppose u et v strictement positifs. Montrer que amu − 1 − anv − 1 ad = ad − 1.

Montrer ensuite que ad − 1 est le pgcd de amu − 1 et de anv − 1.


c. Calculer, en utilisant le résultat précédent, le pgcd de 263 – 1 et de 260 – 1.
SOLUTIONS
EXERCICE 1 Suites.

(Un ) est définie par : Un+1 = 3Un + 4 U0 = 0 .

a. Montrons que cette suite est bien définie.


Il s’agit de prouver que pour tout n, 3Un + 4 ≥ 0.
La propriété est vraie pour n=0.
De plus si elle est vraie pour n, alors Un ≥ 0 donc 3Un + 4 ≥ 0 donc elle est vraie pour n+1.
En définitive, elle est vraie pour tout entier n.

b. Montrons que cette suite est majorée par 4.


Montrons cette propriété par récurrence.
o C’est vrai pour n=0.
o Supposons la propriété vraie pour n et montrons qu’alors elle est vraie pour n+1.
Si la propriété est vraie pour n alors : Un ≤ 4 donc 3Un + 4 ≤ 16 donc 3Un + 4 ≤ 16

donc Un+1 ≤ 4 . La propriété est bien vraie pour n+1.

c. Montrons que cette suite est croissante.


o Méthode 1.
Cherchons le signe de : Un+1 − Un .

Un+1 − Un = 3Un + 4 − 3Un−1 + 4

=
( 3Un + 4 − 3Un−1 + 4 )( 3Un + 4 + 3Un−1 + 4 ).
3Un + 4 + 3Un−1 + 4

3 (Un − Un−1 )
=
3Un + 4 + 3Un−1 + 4

La ligne précédente montre que : Signe (Un+1 − Un ) = Signe (Un − Un−1 ) .

Montrons par un raisonnement par récurrence que : Signe (Un+1 − Un ) = Signe (U1 − U0 ) .

Cette propriété est vraie pour n=0.


Si elle est vraie pour n, alors Signe (Un − Un−1 ) = Signe (U1 − U0 ) .

Mais Signe (Un+1 − Un ) = Signe (Un − Un−1 ) donc Signe (Un+1 − Un ) = Signe (U1 − U0 ) donc elle

est vraie pour n+1.


o Méthode 2. (Mieux).
Montrons que la suite (Un ) est croissante en montrant par récurrence que Un ≤ Un +1 .

La propriété est vraie pour n=0.


Supposons qu’elle soit vraie pour n et montrons qu’alors, elle est vraie pour n+1.
Soit f la fonction définie par : f ( x ) = 3 x + 4 .

Cette fonction est croissante et Un +1 = f (Un ) .

Si on suppose Un ≤ Un +1 , puisque f croît, alors f (U n ) ≤ f (U n +1 ) donc Un +1 ≤ Un + 2 . Donc la

propriété est vraie pour n+1.

1
d. Montrons que : 4 − Un+1 ≤ ( 4 − Un ) .
2

o 4 − Un+1 = 4 − 3Un + 4 =
(4 − )(
3Un + 4 4 + 3Un + 4 ) = 16 − (3U
n + 4)
=
3 ( 4 − Un )
.
4 + 3Un + 4 4 + 3Un + 4 4 + 3Un + 4

Le nombre 4 + 3Un + 4 est supérieur à 6 car Un ≥ 0 . Il en résulte que :

1 1
≤ .
4 + 3Un + 4 6

3 ( 4 − Un ) 1 1
soit encore que : ≤ ( 4 − Un ) donc que 4 − Un+1 ≤ ( 4 − Un ) .
4 + 3Un + 4 2 2

o La suite converge vers une limite.


n n
 1  1
Montrons par récurrence que : 4 − Un ≤   ( 4 − U0 ) soit encore que 4 − Un ≤ 4  
2 2
La propriété est vraie pour n=0.
Supposons la propriété vraie pour n et prouvons qu’alors, elle est vraie pour n+1.
n
 1 1
Si la propriété est vraie pour n alors : 4 − Un ≤ 4   . Or 4 − Un+1 ≤ ( 4 − Un ) donc
2 2
n +1
 1
4 − Un ≤ 4   La propriété est bien vraie pour n+1.
2
Limite de la suit (Un ) .
n +1
 1
On a finalement : 0 ≤ 4 − Un ≤ 4   .
2
  1 n+1 
Or lim  4    = 0 donc lim ( 4 − Un ) = 0 . Donc limUn = 4
 2 
 
e. Etudions la convergence de la suite ( Vn ) définie par : Vn = n2 ( 4 − Un ) .
n n
 1  1
D’après la question précédente, 4 − Un ≤ 4   donc n2 ( 4 − Un ) ≤ n2 x4x  
2 2
n2
D’où : Vn ≤ 4x .
2n
n2
Par ailleurs, Vn ≥ 0 puisque Un ≤ 4 . On a donc : 0 ≤ Vn ≤ 4x .
2n
n2
D’après le devoir surveillé numéro 2, on sait que lim = 0 donc en vertu du théorème des
2n
gendarmes, lim Vn = 0 .

EXERCICE 2 Produit scalaire et complexe(Bac 2003).


JJG JJG JJG JJG
1. Le point D est défini par : IA + IB + IM = ID .
a.
JJJG JJJG JJJG JJJG
o Les produits scalaires AD.BM et BD.AM sont nuls.
JJJG JJJG
AD.BM nul.
JJG JJG JJG JJG JJG JJG JJJG
De l’égalité : IA + IB + IM = ID on déduit que : IB + IM = AD .
JJJG JJJG JJG JJG JJJG
( )
Par suite : AD.BM = IB + IM .BM .
JJG JJG JJG JJJG JJJG JJG JJJG
Notons K le milieu de [BM] . IB + IM = 2.IK . Donc AD.BM = 2.IK.BM .

Le triangle IBM est isocèle donc la droite (IK ) est hauteur issue de I .
JJG JJJG JJG JJJG
Il en résulte que IK est orthogonal à BM donc que IK.BM = 0 .
Ce qui donne le résultat demandé.

JJJG JJJG
BD.AM nul.
Même démonstration.
o Nature du point D pour le triangle AMB.
JJJG JJJG
AD.BM = 0 signifie que la droite ( AD ) est hauteur issue de A
JJJG JJJG
BD.AM = 0 signifie que la droite (BD ) est hauteur issue de B

En conséquence, le point D est l’orthocentre du triangle AMB .

JJG JJG
b. Soit G l'isobarycentre des points A, B, M. Exprimons ID en fonction de IG .
JJG JJG JJG JJG JJG JJJG JJG JJJG JJG JJJG JJG
De IA + IB + IM = ID on déduit que : IG + GA + IG + GB + IG + GM = ID .
JJJG JJJG JJJG G
Or G étant l’isobraycentre de A, B , M, GA + GB + GM = 0 .
JJG JJG
On trouve alors que :: ID = 3.IG .

2.
a. Nature de l'application f.
La transformation f a une expression complexe de la forme z ' = kz + b avec k ∈ , il en
1
résulte que f est une homothétie de rapport k = et de centre le point Ω d’affixe 3 + i .
3
b. Image par l'application f du point M.
1 2
L’image de M est le point M’ d’affixe zM' = zM + 2 + i
3 3
z A + zB + zM 1 2
L’isobarycentre G des points A, B et M a comme affixe zG = = zM + 2 + i .
3 3 3
On constate que zG = zM ' donc l’image de M est bien G.

c. Ensemble des points G lorsque le point M décrit le cercle Γ de centre I et de rayon 2.


Méthode 1 ( méthode géométrique)
Puisque f ( M ) = G . Lorsque M décrit le cercle Γ alors f ( M ) soit G décrit f ( Γ ) .

2
Γ est le cercle de centre I de rayon 2 donc f ( Γ ) est le cercle Γ ’ de rayon et de
3

centre I' = f (I) .

1 2 4 2 10 2
L’affixe de I' est égalé à : zI' = zI + 2 + i = + 2 + i = + i.
3 3 3 3 3 3
10 + 2i
zI ' =
3
Méthode 2 ( méthode algébrique)
On utilise la notion d’équation paramétrique de cercle.
M ∈Γ ⇔ zM − 4 = 2 ⇔ zM = 2e i θ + 4 .

1 2 10 + 2i 2 i θ
Par suite : ZG = ZM ' = ZM + 2 + i = + e .
3 3 3 3
10 + 2i 2
Il en résulte alors que zG − = .
3 3
2
Ceci implique que le point G décrit le cercle de rayon et de centre Ω d’affixe
3
10 2
+ i.
3 3

d. Ensemble décrit par le point D lorsque le point M parcourt le cercle Γ.


Méthode 1 ( méthode géométrique)
JJG JJG
D’après la relation : ID = 3.IG , D est l’image de G par l’homothétie h de centre I et de
rapport 3. Lorsque M décrit Γ, G décrit Γ ’. Donc D décrit l’image Γ '' de Γ ’ par h.
JJG JJG
Γ '' est le cercle de centre I'' = h ( I' ) de rayon 2. I'' est défini par I I" = 3.I I' .

Méthode 2 ( méthode algébrique)


On utilise la notion d’équation paramétrique de cercle.
M ∈Γ ⇔ zM − 4 = 2 ⇔ zM = 2e i θ + 4 . Or zD = zM − 2 + 2i donc :

M ∈Γ ⇔ zD + 2 − 2i = 2e i θ + 4 ⇔ zD − 2 − 2i = 2e i θ ⇔ zD − 2 − 2i = 2

Ceci signifie que le point D décrit le cercle de centre Ω’ d’affixe 2 + 2i et de rayon 2


EXERCICE 2 Spécialité math.
1. ( x − 1) (1 + x + x 2 + ... + xk −1 ) = xk − 1.
Si x=1, la relation est vraie.
xk − 1
Si x≠1, on sait que 1 + x + ... + xk −1 = d’où la formule demandée.
x −1
2.
a. ad − 1 est un diviseur de : an − 1.

( )
k
ad − 1 = adk − 1 = ad − 1.

Appliquons la formule précédente avec x = ad , ce qui

( )( ( ) ).
k −1
donne : an − 1 = ad − 1 1 + a + ... + ad

Cette égalité montre bien que ad − 1 est un diviseur de an − 1.


b. 22004 − 1 est divisible par 7, par 63 puis par 9.
On a : 9x7=63=26 – 1 et 2004 = 334x6
Appliquons la propriété précédente avec : a = 2 , n = 2004 , d = 6 .

Il en résulte que 26 − 1 divise 22004 − 1 . donc que 63 divise 22004 − 1 .


Si 63 divise 22004 − 1 , il en résulte que 9 et 7 le divise aussi.
3.
a. Il existe des entiers relatifs u et v tels que : mu – nv = d.
Les nombres m’ et n’ sont premiers entre eux. Par suite, d’après le théorème de Bezout, il
existe deux entiers u et v tels que 1= m’u- vn’. En multipliant chaque membre de cette
égalité par d on déduit que m’du – n’dv = d soit que mu – nv = d.
b. (a mu
) ( )
− 1 − anv − 1 ad = ad − 1.

o ( a − 1) − ( a − 1) a
mu nv d
= ad+nv − 1 − anv + d + ad = ad − 1 .

o Notons : δ = p gcd ( a mu
)
− 1; anv − 1 . δ divise amu − 1 et anv − 1 donc δ divise

(a mu
) ( )
− 1 − anv − 1 ad soit ad − 1 .

o ad − 1 est le pgcd de amu − 1 et de anv − 1.


D’après 2a. ad − 1 divise amu − 1 car d divise mu. De même, ad − 1 divise anv − 1 car d
divise nv.
ad − 1 divise amu − 1 et anv − 1 donc il divise leur PGCD.
o δ divise ad − 1 et ad − 1 divise δ donc δ = ad − 1 .
c. Calculer, en utilisant le résultat précédent, le pgcd de 263 – 1 et de 260 – 1.
Il suffit d’appliquer les résultats précédents à m = 3 u = 21 n=3 v= 20 d = 3 a = 2. On
déduit alors que le pgcd de 263 − 1 et 260 − 1 est 23 − 1 = 7 .
TS DEVOIR LIBRE NUMERO 3d
Limites, suites, congruences.
EXERCICE 1 (Roc limites)
Les questions sont indépendantes
1. Ecrire la démonstration du théorème des gendarmes pour les suites.
Aide :
il faudra utiliser la définition de la limite d’une suite :
une suite (Un ) tend vers la limite L si et seulement si : Pour tout nombre ε positif, il

existe un entier p tel que, pour n > p on a L − ε < Un < L + ε

(Revoir les cours de TS et de 1S)


2. Ecrire la démonstration du théorème des gendarmes pour les fonctions.
Aide :
il faudra utiliser la définition de la limite d’une fonction:
une fonction f tend vers la limite L quand x → a ( a éventuellement infini) si et
seulement si : Pour tout nombre ε positif, il existe un intervalle I contenant a tel que,
pour tous les éléments de cette intervalle, on a : L − ε < f ( x ) < L + ε .

(Revoir les cours de TS et de 1S)

3. Cette question utilise aussi les rappels précédents.


Soit b un nombre réel strictement positif.
(1) Exprimer en fonction de b un nombre A1 tel que pour tout nombre réel x strictement
1
positif supérieur à A1 on ait : < b.
x
(2) Exprimer en fonction de b un nombre A2 tel que pour tout nombre réel x positif
1
supérieur à A2 on ait : <b
2x + 1
(3) Soit f une fonction définie sur l’intervalle]0 ; +∞[ telle que pour tout x de cet intervalle
−1 1
on ait : ≤ f (x) ≤
2x + 1 x
a. Proposer un nombre réel A à exprimer en fonction de b, tel que pour tout nombre
réel x positif supérieur ou égal à A on ait f(x) ∈ ]-b, b[.
b. Quelle propriété de la fonction f est démontrée à la question a.?
c. Proposer une autre justification de cette propriété de la fonction f à l’aide d’un
théorème figurant au programme de terminale S.
On énoncera ce théorème avec précision.
EXERCICE 2 (Suites)
Le nombre a est un réel.
an
On définit pour tout entier naturel n > 0, la suite ( un ) définie par : un = .
n!
Par la suite, on suppose a >0.
un +1
1. Pour tout entier naturel n>0, on pose : v n = .
un

a. Calculer : lim v n .

1
b. Trouver le plus petit entier p tel que, si n ≥ p , v n < . Calculer p lorsque a=3.
2
1
c. En déduire que pour n ≥ p , un +1 < un .
2
n−p
 1
d. Montrer par récurrence que : un ≤   u p . En déduire alors la limite de ( un ) .
2
k =n
2. Soit ( Sn ) la suite définie par : Sn = ∑ uk (S n = u p + ... + un ) .
k =p

  1  1 
n−p

a. Montrer que Sn ≤ 1 +   + ... +    u p . En déduire que : Sn ≤ 2u p


  2   2  

b. Etudier les variations de ( Sn )

EXERCICE 5 (Arithmétique)
a. Déterminer selon l’entier n non nul, le reste de la division euclidienne de 7n par 9.
b. Déterminer le reste de la division euclidienne de A = 20052005 par 9.
c. Soit N un nombre entier. On appelle S la somme de ses chiffres.
(1) Démontrer que : N ≡ S [9] .

(2) En déduire que N est divisible par 9 si et seulement si S est divisible par 9 .
d. On note B la somme des chiffres de A , C la somme des chiffres de B et D la
somme des chiffres de C .
(1) Démontrer que A ≡ D [9 ]

(2) Sachant que 2005 < 10000, démontrer que A s’écrit en numération décimale avec
au plus 8020 chiffres. En déduire que B ≤ 72180
(3) Démontrer que C ≤ 45 .
(4) En étudiant la liste de entiers inférieurs à 45, déterminer un majorant de D plus
petit que 15.
(5) Démontrer que D = 7 .
SOLUTIONS
EXERCICE 1 (Roc limites)
1. Démonstration du théorème des gendarmes pour les suites.
Démontrons le théorème suivant :
Soit trois suites (Un ) , (Vn ) et (Wn ) telles que, à partir d'un certain rang, on ait :
‰ Un ≤ Wn ≤ Vn
‰ Lim Un = L
‰ Lim Vn = L
On a alors le résultat: la suite (Wn ) tend aussi vers L

limUn = L équivaut à :

Pour tout nombre ε >0, il existe un entier p tel que, pour n > p on a L − ε < Un < L + ε (1)

limVn = L équivaut à :

Pour tout nombre ε >0, il existe un entier q tel que, pour n > q on a L − ε < Vn < L + ε (2)

Notons m = Max ( p; q ) (le plus grand des deux nombres p ou q).

Des lignes (1) et (2) précédentes, on déduit :si n > m on a L − ε < Un et Vn < L + ε .

Or : Un ≤ Wn ≤ Vn donc L − ε < Wn < L + ε .

Par suite on peut conclure que :


Pour tout nombre ε >0, il existe un entier m tel que, pour n > m on a L − ε < Wn < L + ε

Par définition cela signifie que : la suite (Wn ) tend aussi vers L.

Démonstration du théorème des gendarmes pour les fonctions.


Démontrons le théorème suivant :
Soit un réel a fini ou non.
Soient f , g et h trois fonctions définies au voisinage d’un point a sauf peut-être en a et telles
que : lim f(x) = L ; lim g(x) = L et f(x) ≤ h(x) ≤ g(x) pour x appartenant à un
x →a x →a

intervalle contenant a.
On a alors le résultat suivant : lim h( x ) = L
x→a

La définition de la limite d’une fonction est:


une fonction f tend vers la limite L quand x → a ( a éventuellement infini) si et
seulement si : Pour tout nombre ε positif, il existe un intervalle I contenant a tel que,
pour tous les éléments de cette intervalle, on a : L − α < f ( x ) < L + α .

Interprétons les hypothèses : lim f(x) = L ; lim g(x) = L .


x →a x →a
‰ Comme lim f(x) = L cela signifie qu'il est possible de trouver un intervalle I de a tel
x →a

que pour x∈ I alors L- α < f(x) < L+ α et ceci pour tout α >0.
‰ Comme lim g(x) = L cela signifie qu'il est possible de trouver un intervalle J de a tel
x →+∞

que pour x∈J alors L - α < g(x) < L+ α et ceci pour tout α >0.
‰ Soit K=I ∩ J. Si x ∈ K alors L-α < f(x) < h(x) < g(x)<L+α
‰ En conclusion, étant donné un nombre α >0 quelconque, il est possible de trouver un
intervalle K de a tel que pour x ∈ K on ait L - α < h(x) < L + α. Cela signifie que
lim h(x) = L
x →+∞

2. Cette question utilise aussi les rappels précédents.


Soit b un nombre réel strictement positif.
1
(1) Expression de A1 tel que x>A1 ⇒ : < b.
x
1 1 1
< b⇔ x > donc A1 =
x b b

1
(2) Expression de A2 tel que x>A2 ⇒ : <b
2x + 1
1 1− b 1− b
< b⇔ x > donc A2 = .
2x + 1 2b 2b

(3) Soit f une fonction définie sur l’intervalle] 0 ; + ∞[ telle que pour tout x de cet intervalle
−1 1
on ait : ≤ f (x) ≤
2x + 1 x
a. Recherche de A.
Soit A le plus grand des deux nombres (A1 ; A2).
1 1
D’après (1) et (2), x > A ⇒ <b et −b < − donc x> A ⇒ -b ≤ f(x) ≤ b.
x 2x + 1
b. A la question précédente, on a démontré que : lim f ( x ) = 0 .
x →+∞

c. Autre justification de cette propriété de la fonction f .


−1 1 1 1
≤ f ( x ) ≤ . lim = 0 et lim = 0 .
2x + 1 x x →+∞ 2x + 1 x →+∞ x
En utilisant le théorème des gendarmes, on déduit que : lim f ( x ) = 0
x →+∞
EXERCICE 2 (Suites)
Par la suite, on suppose a >0.
un +1
1. Pour tout entier naturel n>0, on pose : v n = .
un

a. Calcul de lim v n .

un +1 a
vn = = . Donc lim v n = 0
un n +1

1
b. Recherche de p tel que, si n ≥ p , v n < .
2
1 a 1
vn < ⇔ ≤ ⇔ n ≥ 2a − 1 .
2 n +1 2
Si 2a − 1 est un entier, on prend p = 2a − 1 sinon on prend p = E ( 2a − 1) + 1 .

(Exemple : a =3.14 ; 2a-1= 5,28 ; p=6)


1
En conclusion, si on choisit n ≥ p , on a alors v n < .
2
Si a= 3, p = 5 .
1
c. Pour n ≥ p , un +1 < un .
2
1 1 1
Pour n > p , v n < . Or v n < ⇔ un +1 < un car pour tout n , Un > 0 .
2 2 2
1
Donc pour n ≥ p , un +1 < un .
2
n−p
 1
d. un ≤   up .
2
o La propriété est évidemment vraie pour n = p
n−p n +1− p
 1  1
o Supposons donc que un ≤   u p et montrons que : un +1 ≤   up
2 2
n−p n−p n +1− p
1  1 1 1  1
un +1 < un et un ≤   u p ⇒ un +1 <   u p ⇒ un +1 ≤   up
2 2 2 2 2

Limite de ( un ) .

 1
n−p
  1 n − p 
On a : 0 ≤ un ≤   u p Or lim     = 0 donc en utilisant le théorème des
2  2  
 
gendarmes, on en déduit que : limUn = 0 .
k =n
2. Sn = ∑ uk (Sn = u p + ... + un ) .
k =p

a.
  1  1 
n−p

o Sn ≤ 1 +   + ... +    u p .
  2   2  
k −p
 1
Sn = u p + ... + un . Or pour tout p ≤ k ≤ n : uk ≤   up .
2
En ajoutant membre à membre les n − p égalités précédentes, on obtient :

  1  1 
n−p

Sn ≤ 1 +   + ... +    u p
  2   2  

o Sn ≤ 2u p
n−p
q k +1 − 1  1  1
Appliquons la formule : 1 + q + ... + q k = . à l’expression : 1 +   + ... +   .
q −1 2 2
n − p +1
 1
n−p 2 −1 n−p
 1  1    1
Cela donne : 1 +   + ... +   = = 2−  .
2 2 1 2
−1
2
  1  1 
n−p
  1 n − p 
Donc Sn ≤ 1 +   + ... +    u p s’écrit Sn ≤  2 −    u p
  2   2     2  
n−p
 1
Or 2 −   ≤ 2 donc Sn ≤ 2u p
2

b. Variations de ( Sn )

Sn +1 − Sn = un +1 . Le nombre un +1 est positif donc la suite est croissante.


EXERCICE 5 (Arithmétique)
a. Calcul, selon l’entier n non nul, du reste de la division euclidienne de 7n par 9.
Il est facile de vérifier que : 73 ≡ 1 [9] .

Tout entier n peut s’écrire sous la forme : n = 3k , n = 3k + 1, n = 3k + 2 .


a. Cas : n = 3k .

( ) . De 73 ≡ 1 [9 ] on déduit que ( 73 ) ≡ 1 [9] . Soit que 7n ≡ 1[9 ]


k k
7 n = 73 k = 7 3

b. Cas : n = 3k + 1.

( ) ( )
x 7 . De 73 ≡ 1 [9 ] on déduit que 73 x 7 ≡ 7 [9] . Soit que
k k
7n = 73 k +1 = 73

7n ≡ 7 [9] .

c. Cas : n = 3k + 2

( ) ( )
x 72 . De 73 ≡ 1 [9 ] on déduit que 73 x 72 ≡ 72 ≡ 4 [9 ] .
k k
7 n = 7 3 k + 2 = 73

Soit que : 7n ≡ 4 [9 ]

d. Conclusion : les restes possibles sont donc : 1 ou 4 ou 7.

b. Reste de la division euclidienne de A = 20052005 par 9.


2005 ≡ 7 [9 ] donc 20052005 ≡ 72005 [9 ] . Or 2005=3x668+1. 2005 est de la forme 3k+1 donc

d’après la question précédente, 72005 ≡ 7 [9] . Par suite : A ≡ 7 [9]

c.
(1) Démontrer que : N ≡ S [9] .

Supposons que l’écriture en base 10 de N soit :N= anan-1 . . . a1a0 .


Cela signifie que : N = a0 + 10a1 + · · · + 10n-1an-1 + 10nan.
On a : 10 ≡ 1 [9] donc 10n ≡ 1 [9]

Par suite :
a0 ≡ a0 [9] , 10a1 ≡ a1 [9] , 102 a2 ≡ a2 [9 ] , ..., 10n an ≡ an [9 ] .

D’où : 10n an + 10n −1an −1 + ... + 102 a2 + 10a1 + a0 ≡ an + ... + a2 + a1 + a0 [9 ]

Soit que N ≡ S [9]

(2) Puisque N ≡ S [9] , N est divisible par 9 si et seulement si S est divisible par 9 .
d.
(1) A ≡ D [9] .

Appliquons le résultat précédent : si S est la somme des chiffres de N alors N ≡ S [9]

Puisque B est la somme des chiffres de A alors A ≡ B [9]

Puisque C est la somme des chiffres de B alors B ≡ C [9]

Puisque D est la somme des chiffres de C alors C ≡ D [9]

Des lignes précédentes, on déduit bien que : A ≡ D [9]

(2)
o A s’écrit en numération décimale avec au plus 8020 chiffres.

2005 < 10000 ⇒ 20052005 < 100002005 . Or 100002005 = 108020 . Le nombre 108020 est le

premier nombre avec 8021 chiffres. Tout nombre qui lui est inférieur à moins de

chiffres c’est à dire qu’il a au plus 8020 chiffres.

o B ≤ 72180 .

B est la somme des chiffres de A . A a au maximum 8020 chiffres qui valent au plus

9. Donc B ≤ 8020 x 9 soit B ≤ 72180 .

(3) C ≤ 45 .

B ≤ 72180 ⇒ B ≤ 99999 ⇒ C ≤ 9 + 9 + 9 + 9 + 9 soit C ≤ 45 .

(4) Majorant de D plus petit que 15.

C ≤ 45 ⇒ C ≤ 49 ⇒ D ≤ 4 + 9 ⇒ D ≤ 13

(5) D = 7 .

A ≡ D [9] et D ≤ 13 . Or A ≡ 7 [9] . Donc D ≤ 13 et D ≡ 7 [9] . La seule valeur est D = 7 .


DEVOIR SURVEILLE NUMERO 4a LIMITES CONTINUITE ET ARITH.

EXERCICE 1 Limites.
x 2 + x- 3
a.Soit f(x) = . Déterminer : lim f(x) ; lim f(x) .
-4 x 2 + 7 x - 3 x →+∞ x →1
x >1

x 2 - x+1 - 1
b.Soit f(x) = . Déterminer : lim f(x) ; lim f(x) .
2 x2 x →0 x →+∞

2 x3 - x2 + x cx + d
c. Soit f(x) = . Ecrire f(x) sous la forme f(x) = ax + b + 2 .
2
x -1 x −1

En déduire que la représentation de f admet une droite asymptote en +∞.

EXERCICE 2 Continuité.

a. Soit f la fonction définie par :

si x ≤ 1 f(x) = x2 + x + 1.

si x > 1 f(x) = αx + β.

Calculer α et β tels que f soit continue sur .

Calculer α et β tels que f soit dérivable sur .

b.Montrer que l’équation x5 + x - 5 = 0 a une seule racine α.

Encadrer α par deux entiers consécutifs. Puis calculer α à 10-1 près.

1
c. Soit la fonction f définie sur ]0 ; + ∞[ par : f(x) = x − .
x

Quel est l’image de ]0 ; + ∞[ par f ?

Montrer que f admet une fonction réciproque sur ]0 ; +∞ [ . Calculer f -1(x).


EXERCICE 3
x3
1.Soit f la fonction définie par f(x) = .
1+ x
La fonction f est-elle dérivable au point x = 0 ?

2.Déterminer les fonction dérivées des fonctions f, g et h définies par :

a. f ( x ) = ( x + 1) × (4 x − 1)3

b. g ( x ) = cos2 x.sin2 x

(3 x 2 − 1)2
c. h( x ) = .
2x − 1

EXERCICE 4 SPE PHYSIQUE ET SVT.


1 1 1
Soit f la fonction définie par : f(x) = + + ... +
x −1 x − 2 x −n

a. Donner le domaine de définition de f.

b. Quel est le sens de variation de f .

c. Tracer le tableau de variation de f

d. Donner, en lisant le tableau de variation, le nombre de solutions l’équation

f(x) = 0

EXERCICE 4 SPE MATH.

a. Trouver une solution de l'équation 1=25x+17y (E)

b. En déduire une solution particulière de l'équation (F): 60=25x+17y.

c. Déterminer alors la solution générale de l'équation. (F).

d. Pierre achète des CD audio double à 25€ et des CD audio simple à 17 €. La somme

dépensée est de 60€. Déterminer le nombre de CD de chaque sorte achetés.


SOLUTIONS
EXERCICE 1 Limites
x 2 + x- 3
a. f(x) = . lim f(x) ; lim f(x) .
-4 x 2 + 7 x - 3 x →+∞ x →1
x >1

1
lim f(x) = − .
x→+∞ 4

lim f(x) = +∞ car lim x 2 + x − 3 = − 1 et lim − 4 x 2 + 7 x − 3 = 0−


x →1 x →1 x →1
x >1 x >1 x >1

x 2 - x+1 - 1
b. f(x) = . lim f(x) ; lim f(x) .
2 x2 x →0 x →+∞

o Limite en 0

lim f(x) = lim


( x2 − x + 1 − 1 )( x2 − x + 1 + 1 )
x →0 x →0
2x 2 x 2 − x + 1 + 1
x2 − x
= lim
x →0
2x 2 ( x2 − x + 1 + 1 )
x −1
= lim
x →0
2x ( x2 − x + 1 + 1 )
Si x tend vers o+ la limite est - ∞. Si x tend vers o- la limite est + ∞.

o Limite en l’infini.

 1 1  1 1 1
x 2 1− + 2  − 1 1− + 2 −
 x x  x x x = 0 . lim f(x) = 0
lim f(x) = lim 2
= lim
x →+∞ x →+∞ 2x x →+∞ 2x x→+∞

cx + d
c. Ecriture sous la forme : f(x) = ax + b + .
x2 − 1

cx + d ax 3 − ax + bx 2 − b + cx + d ax 3 + bx 2 + x (c − a ) − b + d
ax + b + = =
x2 − 1 x2 − 1 x2 − 1

2 x 3 - x 2 + x ax 3 + bx 2 + x (c − a ) − b + d
Donc f(x) = =
x2 - 1 x2 − 1

3x − 1
En procédant par identification, on trouve : f ( x ) = 2 x − 1 + .
x2 − 1

L’expression précédente montre que la représentation graphique de f admet la droite

d’équation y = 2x – 1 comme asymptote en +∞.


EXERCICE 2 Continuité.

a. Soit f la fonction définie par :

si x ≤ 1 f(x) = x2 + x + 1.

si x > 1 f(x) = αx + β.

o Calcul de α et β tels que f soit continue sur .

Si x ≠ 1 f est continue, car les expressions de f sont des fonctions polynômes.

f est continue en 1 si et seulement si lim+ f ( x ) = f(1) c'est-à-dire si et seulement si


x →1

3= α + β.

o Calcul de α et β tels que f soit dérivable sur .

Si x ≠ 1 f est dérivable, car les expressions de f sont des fonctions polynômes.

f ( x ) − f (1)
f est dérivable en 1 si et seulement si : f est continue en 1 et lim+ = α = f '(1) = 3
x →1 x −1

ce qui donne α = 3 et β = 0.

b. x5 + x - 5 = 0 a une seule racine α.

Existence de α.

Soit f la fonction définie par f(x) = x5 + x - 5.

La fonction f est continue strictement croissante de  vers . Par suite, d’après le

théorème des valeurs intermédiaires, tout réel, a un seul antécédent par f. Il existe donc

un seul réel α, tel que f(α) = 0.

Calcul de α.

Il est facile de montrer que 1 < α < 2 car f(1)<0 et f(2) > 0.

Utilisons la méthode par dichotomie pour approcher α à 10-1 près.

La suite des calculs est donnée dans le tableau ci-dessous. On arrête les calculs lorsque

l’encadrement de α est à 10-1 près. Le résultat donne α ≈1,2


a f(a) b f(b) (a+b)/2 f((a+b)/2) Encadrement de α
1,000 -3,000 2,000 29,000 1,500 4,094 1,000 <α< 1,500
1,000 -3,000 1,500 4,094 1,250 -0,698 1,250 <α< 1,500
1,250 -0,698 1,500 4,094 1,375 1,290 1,250 <α< 1,375
1,250 -0,698 1,375 1,290 1,313 0,207 1,250 <α< 1,313
1,250 -0,698 1,313 0,207 1,281 -0,266 1,281 <α< 1,313
1,281 -0,266 1,313 0,207 1,297 -0,035 1,297 <α< 1,313
1,297 -0,035 1,313 0,207 1,305 0,085 1,297 <α< 1,305
1,297 -0,035 1,305 0,085 1,301 0,025 1,297 <α< 1,301
1,297 -0,035 1,301 0,025 1,299 -0,005 1,299 <α< 1,301
1,299 -0,005 1,301 0,025 1,300 0,010 1,299 <α< 1,300
1,299 -0,005 1,300 0,010 1,299 0,002 1,299 <α< 1,299

1
c. Calcul de f-1 où f est définie sur ]0 ; + ∞[ par : f(x) = x − .
x

o L’image de ]0 ; + ∞[ par f est .

En effet, f est croissante car somme de deux fonctions croissantes.

De plus lim f(x)=+∞ et lim f(x)= -∞.


x→+∞ x→−∞

o La fonction f est strictement croissante et continue sur ]0 ; +∞ [. Elle admet donc

une fonction réciproque f-1.

Pour calculer f -1(x), appliquons l’équivalence : y=f(x) ⇔ x= f-1(y).

1
y=f(x) ⇔ y = x − ⇔ yx = x 2 − 1 ⇔ x 2 − yx − 1= 0 .
x

Résolvons x2 - xy -1 = 0 avec x>0 (x>0 car f est définie ] 0 ; + ∞[ )

∆= y2 +4 . ∆>0 .

y − y2 + 4 y + y2 + 4
L’équation a deux racines x ' = ; x '' =
2 2

y + y2 + 4
Seule la racine positive convient. Donc x =
2

y + y2 + 4
Par suite f-1(y) = .
2

-1 x + x2 + 4
-1
Conclusion : la fonction réciproque de f est f , avec f (x) = .
2
EXERCICE 3
x3
1.Dérivabilité de f en 0. f(x) = .
1+ x
La fonction est définie pour x Œ ]-∞ ; -1[U[0 ; +∞ [.
f ( x ) − f (0)
Calculons lim+
x →0 x −0

f ( x ) − f (0) 1 x3
lim+ = lim+ =0
x →0 x −0 x →0 x 1+ x
La fonction f est donc dérivable en 0 et f’(0) = 0.

2.fonction dérivées des fonctions f, g et h définies par :

a. f ( x ) = ( x + 1) × (4 x − 1)3

1
( 4 x − 1) + x + 1x 3 x 4 ( 4 x − 1)
3 2
f '( x ) =
2 x +1

( 4 x − 1) + 24 ( 4 x − 1)
3 2

=
2 x +1

( 4 x − 1) ( 28 x + 23 )
2

f '( x ) =
2 x +1

b. g ( x ) = cos2 x.sin2 x

g’(x) = -2cosxsinxsin2x + cos2x x2xcos2x

= 2cosx(-sinxsin2x + cosxcos2x)

g’(x) = 2cosxcos3x.

(3 x 2 − 1)2
c. h( x ) = .
2x − 1

( ) ( )
2
2 3 x 2 − 1 x 6 xx ( 2 x − 1) − 3 x 2 − 1 x 2
h '( x ) =
( 2x − 1)
2

=
( )(
2 3x 2 − 1 9x 2 − 6x + 1 )
( 2x − 1)
2

h '( x ) =
( )
2 3 x 2 − 1 ( 3 x − 1)
2

( 2x − 1)
2
EXERCICE 4 SPE PHYSIQUE.
a. Domaine de définition de f.

Df =  - {1 ; 2 ; ... ; n}

b. Quel est le sens de variation de f.

1
Chaque fonction x 6 (k=1,..., n) est décroissante.
x −k

La fonction f est donc décroissante comme somme de fonctions décroissantes.

c. Tableau de variation de f.

x -∞ 1 2 ......... n -1 n +∞

0 +∞ +∞ +∞
f(x)
-∞ -∞ -∞ 0

d. Combien de solutions l’équation f(x) = 0 possède-t-elle ?

D’après le tableau de variation, l’équation f(x) = 0 a :

Une solution dans l’intervalle ]1 ; 2 [.

Une solution dans l’intervalle ]2 ; 3 [.

....

Une solution dans l’intervalle ]n-1 ; n [.

Au total, il y a n-1 solutions pour l’équation f(x) = 0.

Raisonnement rigoureux (non demandé)

o Sur l’intervalle ]-∞ ; 1[ , l’étude montre que f(x)<0. Donc f(x)≠0.

o Sur l’ intervalle ]n ; +∞[, , l’étude montre que f(x)>0. Donc f(x)≠0.

o Sur chaque intervalle ]k ; k+1[ ( k=1 , 2, ...,n-1) la fonction f est strictement

monotone continue de ]k ;k+1[ vers . D’après le théorème des valeurs

intermédiaires, il existe une seule valeur αk , k<αk <k+1 telle que f(αk) = 0.
EXERCICE 4 SPE MATH.

a. Trouver une solution de l'équation 1=25x+17y (E)

o A l'aide d'Euclide on trouve une solution particulière: x = -2 et y= 3

Ecrivons l’algorithme d’Euclide de recherche du PGCD(25,17)

25= 17 + 8 ; 17 = 2x8 + 1 ; 8 = 8x1.

De cette ligne de calcul, il est facile de déduire que :

1= 17 -2x8 = 17-2x(25-17) = -2x25 + 3x17.

o (NON DEMANDE) La solution générale est :

x= -2+17k, y=3-25k avec k ∈

b. Solution particulière de l'équation (F): 60=25x+17y.

On a vu que: 1 = (-2)x25 + 3x17 donc 60=(-120)x25+ 180x17.

Le couple (-120,180) est solution particulière.

c. Solution générale de l'équation. (F).

Il est facile de prouver que la solution générale est::

x = -120 + 17k , y = 180 -25k, k ∈ .

d. Nombre de CD de chaque sorte achetés.

Notons x le nombre de CD double y le nombre de CD simple.

Le problème équivaut à résoudre dans ²x² l'équation:

60 = 25x + 17y avec. x ≥ 0, y ≥ 0.

D’après les calculs précédents les solutions sont :

x= - 120 + 17k , y = 180 -25k, k ∈  , x ≥ 0, y ≥ 0.

x≥0 ⇒ k ≥ 8 y≥0 ⇒ k ≤ 7 .

Le problème n’a pas de solution.


DEVOIR SURVEILLE NUMERO 4b DUREE 2H
SUITES, ESPACE , ARITHMETIQUE

EXERCICE 1 (Bac 2003)


Soit la suite (Un ) définie par : U0 = a ; Un +1 = U n ( 2 − U n ) . Où aŒ avec 0 < a < 1.

1
1. On suppose dans cette question que : a = .
8

a. Calculer les termes U1 ; U2 .

b. Dans un repère orthonormal (unité 8cm) tracer sur l’intervalle [0 ; 2] la droite D d’équation

y=x et la courbe P représentative de la fonction : f : x 6 x ( 2 − x ) .

c. Utiliser les tracés précédents pour construire sur l’axe des abscisses les points

A1 , A 2 , A 3 d’abscisses respectives : U1 ;U2 ;U3 .

2. On suppose dans cette question que a est un réel quelconque de l’intervalle ]0 ; 1 [.

a. La fonction f est-elle continue sur l’intervalle [0 ; 1] ?.

Quel est l’image de l’intervalle ]0 ; 1[ par f .

b. Montrer par récurrence que pour tout entier n : 0 < Un < 1 .

c. Quel est le sens de variation de la suite : (Un ) .

1
3. On suppose à nouveau dans cette question que : a = .
8

On considère la suite (Vn ) définie par : Vn = 1 − Un .

a. Exprimer Vn +1 en fonction de Vn .

b. En déduire l’expression de Vn en fonction de n.

c. Déterminer la limite de (Vn ) puis celle de (Un ) .


EXERCICE 2 Spé PC et SVT. (Bac 2003)
G G JG
(
L’espace est rapporté à un repère orthonormal A; i ; j ; k . )
Soit les points B(1 ;0 ; 0) , C(1 ;1 ;0), D(0 ;1 ;0) , K(0 ;0 ;1). I est le milieu de [AC].

1. Faire une figure (unité 4cm).

2. Déterminer une équation du plan KID.

3. Déterminer un système d’inéquations vérifiées par les points du tétraèdre ABDK.

4. Calculer la distance du point A au plan KID

5. Déterminer la distance du point I au plan KAD

6. Calculer le volume du tétraèdre IAKD.

7. Déterminer la nature puis l’aire du triangle KID.

8. Déterminer une équation de la sphère (S) de centre K et passant par I.


GG
(
9. Quelle est l’intersection de la sphère (S) avec le plan P défini par : A; i ; j )

EXERCICE 2 Spé Math (Bac 2003)

On considère deux entiers naturels non nuls et premiers entre eux x et y.

On pose S=x+y et P=xy.

1.

a. Montrer que x et S sont premiers entre eux.

On admettra qu’il en est de même pour y et S.

b. En déduire que S et P sont premiers entre eux.

c. Démontrer que S et P sont de parités différentes (l’un pair, l’autre impair).

2. Ecrire l’ensemble des diviseurs de 84. (Les ranger dans l’ordre croissant).

3.Trouver les nombres x et y tels que SP = 84.

a + b = 84
4.Déterminer les entiers a et b tels que  avec d = PGCD ( a, b ) .
 ab = d
3
SOLUTION DU DS 4BIS
EXERCICE 1
Soit la suite (Un ) définie par : U0 = a ; Un +1 = Un ( 2 − Un ) . Où aŒ 0 < a < 1.

1
1. a = .
8

a. Calcul des termes : U1 ; U2 .

17 17 x111 1887
U1 = ; U2 = =
64 64 x 64 4096

b. Tracé de D et de P.

c. Construction de A1 , A 2 , A 3

2. Le réel a est un réel quelconque de l’intervalle ]0 ; 1 [.

a. Continuité de f sur [0 ; 1].

La fonction f est une fonction polynôme donc continue.

L’image de l’intervalle ]0 ; 1[ est ]0 ; 1[.


b. Pour tout entier n : 0 < Un < 1 .

La propriété est vraie pour n=0.

Supposons la propriété vraie pour n et montrons qu’alors elle est vraie pour n+1.

On remarque que Un +1 = f (Un )

Si la propriété est vraie pour n alors 0 < Un < 1 .

On a vu à la question précédente que si x appartient à ]0 ;1[ alors f(x) appartient à ]0 ;1[

Or 0 < Un < 1 donc 0 < f (Un ) < 1 donc 0 < Un +1 < 1 . CQFD.

La propriété est vraie pour n= 0. Si elle est varie pour n, elle est varie pour n+1.

En conclusion elle est vraie pour tout n.

c. Sens de variation de la suite.

Calculons : Un +1 − Un .

Un +1 − Un = Un ( 2 − Un ) − Un = Un (1 − Un ) .

Or 0 < Un < 1 donc Un (1 − Un ) >0 donc Un +1 − Un > 0 .

La suite est croissante.

1
3. a = .
8

a. Expression de Vn +1 en fonction de Vn .

Vn +1 = 1 − Un +1 = 1 − Un ( 2 − Un ) = 1 − 2Un + Un = (1 − Un ) = (Vn )
2 2 2

Donc Vn +1 = (Vn )
2

b. Expression de Vn en fonction de n.

2n
7
Il est facile de vérifier et de prouver par récurrence que Vn =  
8

c. Limite de (Vn ) puis et de (Un ) .

2n
7
Lorsque n tend vers l’infini, 2 → +∞ donc  
n
→ 0 donc Un → 1
8
EXERCICE 2 Spé PC et SVT.

1. Figure.

2. Déterminer une équation du plan KID.

Le plan KID est aussi le plan KBD. Cherchons donc l’équation du plan KBD

L’équation d’un plan est de la forme ax + by + cz + d = 0.

K Œ KBD donc les coordonnées de K vérifient l’équation ax+by+cz+d=0 donc :c+d=0.

D Œ KBD donc les coordonnées de D vérifient l’équation ax+by+cz+d=0 donc :b+d=0.

B Œ KBD donc les coordonnées de B vérifient l’équation ax+by+cz+d=0 donc : a+d=0.

c + d = 0

Les nombres a, b , c et d sont solutions du système : b + d = 0 . Ce système a une infinité de

a + d = 0

solutions a = - d ; b = - d ; c = - d et d quelconque.

En donnant à d la valeur 1, on trouve une équation du plan KBD : x + y + z - 1 = 0.

3. Système d’inéquations vérifiées par les points du tétraèdre ABDK.

Il est facile de vérifier qu’un point M de coordonnées x, y , z est un point du tétraèdre si et

x ≥ 0
y ≥ 0

seulement si :  .
 z ≥ 0
 x + y + z − 1 ≤ 0

4. Calculer la distance du point A au plan KID.

3
En appliquant la formule de la distance d’un point à un plan on trouve : .
3
5. Déterminer la distance du point I au plan KAD.
Le plan KAD a comme équation x=0
1
En appliquant la formule de la distance d’un point à un plan on trouve : .
2
6. Calculer le volume du tétraèdre IAKD.

1
Le volume d’un tétraèdre est Base x hauteur .
3

Prenons comme base KAD.

1
La base a comme aire :
2

1
la hauteur vaut alors la distance de la question 5. soit : .
2

1 1 1 1
Le volume obtenu est alors : x x = .
3 2 2 12

7. Déterminer la nature puis l’aire du triangle KID.


JJG JJG
Montrons que le triangle KID est rectangle en I en montrant que les vecteurs KI et ID sont

orthogonaux.

1  1
2 − 2
JJG  1  JJG  1  JJG JJG
On a KI et ID . On remarque que KI .ID = 0 .
2  2 
   
 −1  0 
   
   
JJG JJG
Les vecteurs KI et ID sont orthogonaux dont (KI) perpendiculaire à (ID).

1
L’aire de ce triangle est : xIDxIK .
2

JJG 1 1 3 JJG 1
ID = ID = + +1 = . IK = IK = .
4 4 2 2

3
D’où l’aire de ce triangle est égale à :
4
8. Equation de la sphère de centre K et passant par I.

3
La sphère de centre K passant par I est la sphère de centre K et de rayon .
2

3
Son équation est donc x 2 + y 2 + ( z − 1) =
2
.
2
GG
(
9. Intersection de cette sphère avec le plan P défini par : A; i ; j )
Les points l’ intersection sont les points de la sphère de cote 0.

Ce sont donc les points dont les coordonnées (x ;y ;z) vérifient le système :

 2 3
 x + y + ( z − 1) =
2 2

 2
 z=0

GG
( ) 1
L’intersection est donc le cercle dont l’équation dans le repère A; i ; j est x 2 + y 2 = .
2
EXERCICE 2 Spé Math

1.

a. x et S sont premiers entre eux, de même y et S.

Les entiers x et y sont premiers entre eux donc d’après le théorème de Bezout, il existe u

et v tels que 1 =xu + yv. Cette égalité peut facilement s’écrire : 1= x(u -v) + (x+y)v.

Autrement dit, il existe deux entiers a et b tels que 1= xa +(x+ y)b.

D’après le théorème de Bezout, cela signifie que x et x+y sont premiers entre eux.

Même démo pour y et x+y.

b. S et P sont premiers entre eux.

D’après la question précédente, le nombre x+y est premier avec x et avec y.

Or on sait que si un nombre A est premier avec plusieurs nombres, il est aussi premier

avec leur produit.

Il résulte de ce théorème que (x+y) est premier avec xy.

c. Démontrer que S et P sont de parités différentes (l’un pair, l’autre impair).

x et y étant premiers entre eux les cas possibles sont :

L’un des nombres est pair, l’autre est impair. Dans ce cas la somme est impair et le

produit pair.

Les deux nombres pairs. Dans ce cas, la somme est impair et le produit pair.

2. Ecrire l’ensemble des diviseurs de 84.

L’ensemble des diviseurs de 84 est {1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 6 ; 7 ; 12 ; 14 ; 21 ; 28 ; 42 ; 84}.

3. Trouver les nombres x et y tels que SP = 84.

S et P sont premiers entre eux.

Les couples de nombres premiers entre eux dont le produit est égal à 84 sont :

(3 ; 28) (4 ; 21) (4 ;12) (12 ; 7) (21 ; 4) (28 ; 4).

En tenant compte du fait que x et y sont premiers entre eux, les seuls cas possibles sont x=3

et y=4 (ou x=4 et y = 3)


a + b = 84
4.Déterminons les entiers a et b tels que  avec d = PGCD ( a, b ) .
 ab = d
3

Puisque d = PGCD(a,b) , il existe x et y premiers entre eux tels que : a=dx et b=dy.

dx + dy = 84 d ( x + y ) = 84
Le système s’écrit alors :  2 soit 
 d xy = d
3
 xy = d

Il en résulte alors que SP=84.

D’après la question précédente, il existe une solution x = 3 et y = 4 (ou x = 4 et y = 3).

Par suite, d = 12 ce qui donne a = 36 et b=48 (ou a = 48 et b = 36)


DEVOIR SURVEILLE NUMERO 4c
FONCTIONS , DROITES ET PLANS

PROBLEME 1
x3 + x2 − 4
Soit f la fonction définie par : f ( x ) = . On désigne par C sa représentation
x2 − 4
graphique dans un repère orthonormal.
cx
1. Ecrire f(x) sous la forme : f(x) = ax + b + où a, b, c ∈ .
x −4
2

2. Etudier la fonction f (domaine, variations, limites, tableau).


3. Montrer que la droite ∆ d’équation : y=x+1 est asymptote à C.
Etudier la position relative de ∆ par rapport à C.
Préciser les autres asymptotes de C.
4. Montrer que le point I d’intersection de C et de ∆ est centre de symétrie de C.
5. Déterminer une équation de la tangente T à C en I.
6. Tracer C, T, ∆ et les autres asymptotes.
PROBLEME 2
( )
L'espace est rapporté à un repère orthonormal O , i , j , k direct.

Soient D1 et D2 deux droites:

 1
JG  
(D1) définie par le point A(3 ;9 ;2) et le vecteur U  3 
0
 

1
JG  
(D2) définie par le point B(1 ;4 ;4) et le vecteur V  1  .
 
 −1

a. Montrer qu’un point M(x,y,z) appartient à D1 si et seulement si il existe un réel a tel que :

x = 3 + a

 y = 9 + 3a
z = 2

Montrer qu’un point M(x,y,z) appartient à D2 si et seulement si il existe un réel a tel que :

 x = 1+ b

y = 4 + b
z = 4 − b

b. Montrer que les deux droites (D1) et (D2) ne sont pas dans un même plan.

c. Soit S le point de coordonnées S(3;4;1). Soit (P1) le plan contenant S et ( D1) et (P2) le plan

contenant S et ( D2)

(1) Vérifier qu'une équation cartésienne de P1 est 3x - y + 5z – 10 = 0.

3
JJG  
(2) Montrer que P2 passe par S et admet le vecteur W  −1 comme vecteur normal.
2
 

(3) Calculer l’équation cartésienne du plan P2.

Montrer que les deux plans P1 et P2 sont sécants.

(4) On note ∆ la droite d'intersection des deux plans.

Donner deux points de ∆ de cote 1.

(5) Déterminer les coordonnées du point d'intersection de D2 avec P1.

(6) On cherche une droite qui passe par S et qui coupe D1 et D2 Quelle est cette droite ?
SOLUTION
x3 + x2 − 4 4x
1. f ( x ) = = x +1 + 2
x −4
2
x −4
2. Etude de f.
a. Domaine. D=-{-2 ;2}
b. Variation.
4 x 2 + 16 x 2 ( x 2 − 12 )
f' ( x ) = 1 − =
( x 2 − 4 )2 ( x 2 − 4 )2

x -∞ −2 3 -2 2 2 3 +∞
f’(x) + 0 - - - 0 +

+∞ +∞ +∞
− 3 3 +1

f(x)

-∞ -∞ -∞ 3 3 +1

3. Asymptotes.
‰ Les droites d’équation x = 2 , x = -2 , y = x+1 sont asymptotes. (facile à prouver)
‰ La position relative de C par rapport à ∆ est donnée par le signe de :
4x
f(x)- (x+1) = . Il est facile de déduire que :
x −4
2

‰ si x<-2 C en dessous de ∆
‰ si –2<x<0 C en dessus de ∆
‰ si 0<x<2 C en dessous de ∆
‰ si 2<x C en dessus de ∆

4. Centre de symétrie.
4X
Dans le repère de centre I(0,1), l’équation de C est Y = X + . Dans ce repère, C
X2 −4
4X
est la représentation graphique de la fonction g : X 6 X + .
X2 −4
Cette fonction est impaire. I est donc centre de symétrie.
5. La tangente à C au point I est une droite horizontale.
6. Tracés
SOLUTION 2
a. Système d’équations paramétriques des droites D1 et D2.
JJJJG JG
Un point M Π(D1) si et seulement si, il existe a Π tel que : AM = a.U .

JJJJG JG JJJG JJJJG JG JJJJG JJJG JG


AM = a.U ⇔ A0 + OM = a.U ⇔ OM = OA + a.U .

 3+a 
JJJJG  
Donc M Œ (D1) ⇔ OM à donc comme coordonnées :  9 + 3a 
 2 
 
JJJJG JG
Un point M Π(D2) si et seulement si, il existe b Π tel que : BM = bV
. .

JJJJG JG JJJG JJJJG JG JJJJG JJJJG JG


. ⇔ B0 + OM = bV
BM = bV . ⇔ OM = OM + bV. .

 1+ b 
JJJJG  
Donc M Œ (D2) ⇔ OM à donc comme coordonnées :  4 + b 
4 − b
 

b. Les deux droites (D1) et (D2) ne sont pas dans un même plan.

Les deux droites ne sont pas dans un même plan, si et seulement si les deux droites ne sont

ni parallèles ni sécantes

o Les deux droites ne sont pas parallèles car leurs vecteurs directeurs ne sont pas
JG JG
colinéaires. En effet, il n’existe pas de réel k tel que U = k .V .

o Les deux droites ne sont pas sécantes.

 3 + a   1+ b 
   
Car il n’existe pas de réels a et b tel que :  9 + 3a  =  4 + b  .
 2  4 − b
   

Cela signifie que les deux droites n’ont donc pas de points communs
c.

(1) Une équation cartésienne de P1 est 3x - y + 5z - 10.

Le point S est dans le plan d’équation 3x - y + 5z - 10 =0 car ses coordonnées vérifient

cette équation.

 3+a 
 
On a vu que si M Œ (D1) alors le point M à donc comme coordonnées :  9 + 3a 
 2 
 

Il est facile de prouver que ces coordonnées vérifient l’équation donnée.

3
JJG  
(2) P2 passe par S et admet le vecteur W  −1 comme vecteur normal.
2
 

Le plan P2 est le plan défini par le point S et la droite D2.


JG
Comme D2 est définie par le point B et le vecteur V alors P2 est défini par le point B et les
JJJG JG JJJG JJG JG JJG
deux vecteurs directeurs SB et V . Or SB .W = 0 et V .W = 0
JJG JJG
Le vecteur W est orthogonal à deux vecteurs directeurs de P2 , donc W est bien un vecteur

normal de P2.

(3) Equation de P2. Les deux plans P1 et P2 sont sécants.

o Cherchons l’équation de P2 .
3
JJG  
P2 est le plan passant par S(3 ;4 ;1) et admettant W  −1 comme vecteur normal. Il est
2
 
facile de déduire que son équation est : 3x – y + 2z – 7=0.
3
JG  
o P1 admet R  −1 comme vecteur normal.
5
 

3
JJG  
P2 admet W  −1 comme vecteur normal.
2
 

Ces deux vecteurs ne sont pas colinéaires, donc les plans sont sécants.
(4) Calcul de 2 points de ∆ de cote 1.

∆ est l’intersection du plan P1 d’équation 3x – y + 5z – 10 =0 et du plan P2 d’équation

3x – y + 2z – 7 = 0.

Les points de ∆ sont donc les points M dont les coordonnées (x ; y ; z) vérifient le

3 x − y + 5z − 10 = 0
système :  .
3 x − y + 2z − 7 = 0

z = 1
Ce système est équivalent au système 
3 x − y = 5

Ce système permet de trouver deux points de ∆, par exemple F(0 ;-5 ;1) et G(1 ;-2 ;1).

(5) Coordonnées du point d'intersection de D2 avec P1.

M(x ;y ;z) Œ P1 ⇔ 3x – y + 5z – 10 = 0

 x = 1+ b

M(x ;y ;z) Œ D2 ⇔ M a ses coordonnées de la forme  y = 4 + b (Voir question a.)
z = 4 − b

3 x − y + 5z − 10 = 0
 x = 1+ b

Par suite M(x ;y ;z) appartient à P1 et D2 si et seulement si 
 y = 4+b
 z = 4−b

La résolution de ce système donne b=3 , x= 4 , y =7 , z= 1

L’intersection de P1 et D2 est donc le point M(4 ;7 ;1)

(6) Droite qui passe par S et qui coupe D1 et D2

La droite ∆ répond à la question.


TS DEVOIR SURVEILLE NUMERO 4d Durée 2h
Fonctions, PGCD
EXERCICE 1 (Roc)
On considère une fonction f définie sur un intervalle I et un nombre réel a appartenant à I.
1. Rappeler la définition de « f est dérivable en a ».
2. Dans chacun des cas suivants, indiquer s’il existe une fonction f vérifiant simultanément
les deux propriétés. Si la réponse est « oui », donner un exemple (un graphique sera
accepté) ; dans le cas contraire, justifier la réponse à l’aide d’un théorème du cours.
o f est continue en a et f est dérivable en a.
o f est continue en a et f n’est pas dérivable en a.
o f n’est pas continue en a et f est dérivable en a.
o f n’est pas continue en a et f n’est pas dérivable en a.

EXERCICE 2 (Limites)
Calculer les limites suivantes :
x 5 − 5x + 4
1. lim
x →1 x −1
x+2−x
2. lim
x →2 4x + 1 − 3
cos 4 x
3. lim . On pourra utiliser le théorème des gendarmes
x →+∞ x2 + 1
cos x − 1
4. lim . On pourra Interpréter cette limite comme nombre dérivé.
x →0 x

EXERCICE 3 (Asymptotes)
Montrer que la fonction f définie par f ( x ) = x 2 + 4 admet la droite d’équation y = x

comme asymptote en +∞.

EXERCICE 4 (Continuité)
1
Soit f la fonction définie sur ]1 ; + ∞[ par: f ( x ) = − x.
x −1
1. Montrer que l’équation f ( x ) = 0 admet une solution α unique sur [1 ; + ∞[ .

2. Donner une valeur de α à 10-1 près.


EXERCICE 5 (Dérivation)
f ( x ) = x + x + 1 si x ≤ 1
2

Soit f la fonction définie sur  par : 


 f ( x ) = ax + b si x > 1
1. Calculer a et b tels que f soit dérivable en 1.
2. Calculer l’équation de la tangente au point d’abscisse 1 de la courbe représentative de f .

EXERCICE 6 (Dérivation)
Soit f la fonction définie sur + par : f ( x ) = x sin x .

1. Justifier que f est dérivable sur ]0 ; + ∞[ et calculer f ' ( x ) pour x ∈ ]0 ; + ∞[ .

sin x
2. Démontrer que f est dérivable en 0 (à droite) et calculer f ' ( 0 ) . Rappel : lim =1
x →0 x

EXERCICE 7 (Calcul de fonctions dérivées)


Calculer les fonctions dérivées des fonctions suivantes :
1+ x3 1− x 3
1. f ( x ) = . Sans calcul supplémentaire déduire g ' ( x ) avec : g ( x ) = .
2−x 2+ x
2. h ( x ) = cos 3 x cos 3 x .

1+ x
3. k ( x ) = x .
1− x

EXERCICE 8
1. Ecrire l’expression de 1 + x + x 2 + ... + x n avec x ≠ 1 .
2. En déduire une expression de : 1 + 2 x + 3 x 2 + ... + nx n −1 .

EXERCICE 9 (PGCD)
Les nombres x et y désignent deux entiers non nuls tels que x < y .

S est l’ensemble des coupes ( x; y ) tels que PGCD ( x; y ) = y − x .

1. Calculer PGCD ( 363 ; 484 ) . Le couple ( 363 ; 484 ) appartient-il à S ?

2. Soit n ∈ ` . Le couple ( n ; n + 1) appartient-il à S ?

3. Montrer que ( x; y )∈S si et seulement s’il existe un entier naturel k non nul tel

que : x = k ( y − x ) , y = ( k + 1)( y − x ) .
SOLUTIONS
EXERCICE 1 (Roc)
1. Définition de « f est dérivable en a ». (Voir cours)
2.
o f est continue en a et f est dérivable en a.
Oui.
Exemple : f ( x ) = x 2 possède les 2 propriétés en tout point

a.
o f est continue en a et f n’est pas dérivable en a.
Oui.
Exemple : f ( x ) = x − 1 en a=1 . La représentation de f ci-

contre montre que f n’est pas dérivable en 1

o f n’est pas continue en a et f est dérivable en a.


Non
En effet : on sait que : f dérivable en a ⇒ f continue en a .
o f n’est pas continue en a et f n’est pas dérivable en a.
Oui.
Exemple : f ( x ) = E ( x ) en a ∈ ². (Voir ci-contre).

EXERCICE 2 (Limites)
x 5 − 5x + 4
1. lim
x →1 x −1
Le polynôme x 5 − 5 x + 4 s’annule pour 1, on peut donc écrire

( )
x 5 − 5 x + 4 = ( x − 1) x 4 + ax 3 + bx 2 + cx + d . En procédant par identification, on trouve

( )
que : x 5 − 5 x + 4 = ( x − 1) x 4 + x 3 + x 2 + x − 4 .

x 5 − 5x + 4
D’où = x4 + x3 + x2 + x − 4
x −1 Beaucoup d’erreur dans
la factorisation.
x 5 − 5x + 4
Par suite : lim =0 Il faut vérifier le calcul !
x →1 x −1
x+2−x
2. lim
x →2 4x + 1 − 3

x+2−x
=
( x+2 −x )( x+2+x )( ) = ( − x + x + 2) ( 4 x + 1 + 3 )
4x + 1 + 3 2

4x + 1 − 3 ( 4 x + 1 − 3 )( x + 2 + x )(
4x + 1 + 3) 4 ( x − 2) ( x + 2 + x )

( −1 − x )( x − 2 ) ( 4 x + 1 + 3 ) (1 − x ) ( 4 x + 1 + 3 )
= =
4 ( x − 2) ( x + 2 + x ) 4( x + 2 + x)

x+2 −x 9
Par suite : lim =− .
x →2 4x + 1 − 3 8

cos 4 x
3. lim .
x →+∞ x2 + 1
1 cos 4 x 1
On a : −1 ≤ cos 4 x ≤ 1 donc − ≤ 2 ≤ . (On peut écrire cela car 1 + x 2 > 0 )
1+ x 2
x + 1 1+ x 2
1 1
Quand x → +∞ , → 0 et − →0.
1+ x 2
1+ x 2
cos 4 x
Donc d’après le théorème des gendarmes, lim =0.
x →+∞ x 2 + 1

Ne pas oublier d’affirmer


que la fonction est
cos x − 1
4. lim . dérivable
x →0 x
cos x − 1 cos x − cos 0
lim = lim . La fonction cosinus est dérivable en 0 donc :
x →0 x x →0 x −0
cos x − 1 cos x − cos 0
lim = lim = cos' ( 0 ) = 0 .
x →0 x x → 0 x −0

EXERCICE 3 (Asymptotes)
Pour montrer que la fonction f définie par f ( x ) = x 2 + 4 admet la droite d’équation y = x

comme asymptote en +∞, il suffit de montrer que : lim


x →+∞
( )
x2 + 4 − x = 0

( x2 + 4 − x )( x2 + 4 + x ) = lim
lim ( x +4−x
2
) = lim
4
=0
x →+∞ x →+∞
( x2 + 4 + x ) x →+∞
( x2 + 4 + x )
En effet : lim ( )
x 2 + 4 + x = +∞ donc lim
4
=0
x →+∞ x →+∞
( x2 + 4 + x )
EXERCICE 4 (Continuité)
1
f est la fonction définie sur ]1 ; + ∞[ par : f ( x ) = − x.
x −1
1. L’équation f ( x ) = 0 admet une solution α unique sur ]1 ; + ∞[ .

1 1
f ' (x) = − − . Sur ]1 ; + ∞[ f ' ( x ) > 0 . Donc f décroît sur ]1 ; + ∞[ .
( x − 1)
2
2 x

La fonction f est décroissante, continue de ]1 ; + ∞[ vers ]−∞ ; + ∞[ .

D’après le théorème des valeurs intermédiaires, pour tout y ∈ ]−∞ ; + ∞[ , il existe x

unique, x∈ [1 ; + ∞[ , tel que y = f ( x ) . Ceci est en particulier vrai pour y = 0 .

2. Valeur de α à 10-1 près. Bien indiquer la


méthode de calcul
Un balayage à la calculatrice donne : 1, 75 ≤ α ≤ 1, 76

EXERCICE 4 (Dérivation)
f ( x ) = x 2 + x + 1 si x ≤ 1
f est la fonction définie sur  par : 
 f ( x ) = ax + b si x > 1
1. Calculer a et b tels que f soit dérivable en 1.

f ( x ) = x + x + 1 si x ≤ 1 ⇒ si x = 1 f (1) = 3
2

 ⇒ a+b =3
f ( x ) = ax + b si x > 1 ⇒ si x = 1 f (1) = a + b

f ( x ) = x + x + 1 si x ≤ 1 ⇒ si x = 1 f ' (1) = 3


2

 ⇒a=3
f ( x ) = ax + b si x > 1 ⇒ si x = 1 f ' (1) = a

Par suite : a = 3 ; b = 0 .

2. Equation de la tangente au point d’abscisse 1 de la courbe représentative de f .


La tangente a comme équation : y = 3 x
EXERCICE 5 (Dérivation)
1. f est dérivable sur ]0 ; + ∞[ et calcul f ' ( x ) pour x ∈ ]0 ; + ∞[ .

Sur ]0 ; + ∞[ , les fonctions racine et sinus sont dérivables donc leur produit l’est aussi.

sin x
f ' (x) = + x cos x .
2 x

2. f est dérivable en 0 (à droite) et calcul de f ' ( 0 ) .

f ( x ) − f (0)
f est dérivable en 0 si et seulement si lim existe.
x →0 x
f ( x ) − f (0) x sin x sin x sin x
lim = lim = lim x = 0 car on sait que lim x = 0 et lim =1
x →0 x x →0 x x →0 x x →0 x →0 x
D’après le calcul précédent, f ' ( 0 ) = 0 .

EXERCICE 6 (Calcul de fonctions dérivées)


1+ x 3 3 x 2 ( 2 − x ) + (1 + x 3 ) −2 x 3 + 6 x 2 + 1
1. f ( x ) = . f ' (x) = =
2−x (2 − x ) (2 − x )
2 2

g ( x ) = f ( − x ) . En appliquant la formule du calcul de la fonction dérivée de gof ,

2x 3 + 6 x 2 + 1
on obtient : g' ( x ) = ( f ( − x ) )' = −f ' ( − x ) = − Le résultat doit être
(2 + x )
2
justifié.

2. h ( x ) = cos 3 x cos 3 x .

h' ( x ) = ( cos 3 x )' cos 3 x + cos 3 x ( cos 3 x )' = −3 sin 3 x cos 3 x + cos 3 x ( −3 cos 2 x sin x )
= −3 sin 3 x cos 3 x − 3 cos 3 x cos 2 x sin x
= −3 cos 2 x ( sin 3 x cos x + cos 3 x sin x ) = −3 cos 2 x sin 4 x

1+ x
3. k ( x ) = x .
1− x
x 1+ x − x 2
'
1 + x (1 − x ) (1 − x )
2 2
1+ x  1+ x  1+ x − x 2
k' (x) = + x   = + = =
1− x  1− x  1 − x 1 + x 1+ x 1+ x
(1 − x )
2

1− x 1− x 1− x
1+ x − x 2
k' (x) =
1+ x
(1 − x )
2

1− x
EXERCICE 7
x n +1 − 1
1. Si x ≠ 1 1 + x + x 2 + ... + x n = .
x −1
2. Calcul de : 1 + 2 x + 3 x 2 + ... + nx n −1 .
'
'  x n +1 − 1  nx n +1 − ( n + 1) x n + 1
1 + 2 x + 3 x + ... + nx
2 n −1
(
= 1 + x + x + ... + x
2 n
) =  =
 x −1  ( x − 1)
2

EXERCICE 8 (PGCD)
1. PGCD ( 363 ; 484 ) =121. Le couple ( 363 ; 484 ) appartient à S .

2. Le couple ( n ; n + 1) appartient à S . car le PGCD ( n ; n + 1) = 1 .

En effet tout diviseur δ de n et n+1 divise aussi leur différence donc 1.

Par suite PGCD ( n ; n + 1) = 1 . Attention : la formule PGCD(x,y)=PGCD(y,x-y)


n’est pas sensée être connue. Son utilisation
ne peut se faire que si elle est démontrée.

3. ( x; y )∈S si et seulement s’il existe un entier naturel k non nul tel


La question

que : x = k ( y − x ) , y = ( k + 1)( y − x ) . comporte un


si et seulement si,
c’est pourquoi, il y a
o ( x; y )∈S ⇒Il existe k ≠0 tel que : x = k ( y − x ) , y = ( k + 1)( y − x ) 2 parties dans la
démo.

( x; y )∈S ⇒ PGCD ( x ; y ) = y − x ⇒ y − x divise x ⇒ x = k ( y − x ) Ces 2 parties


doivent être visibles

y = ( y − x ) + x = ( y − x ) + k ( y − x ) = ( k + 1)( y − x )

o x = k ( y − x ) , y = ( k + 1)( y − x ) ⇒ ( x; y )∈S .

PGCD ( x ; y ) = PGCD ( k ( y − x ) ; ( k + 1)( y − x ) ) = ( y − x ) PGCD ( k + 1 ; k ) = y − x


.
On utilise la régle :
PGCD(ca, cb)=cPGCD(a,b)
DEVOIR LIBRE NUMERO 4a FONCTIONS

On désigne par f la fonction numérique définie par: f(x)=2x - sin x


G G
et on appelle C sa courbe représentative dans un repère orthonormal. O, i , j ( )
1. Calculer la dérivée de f et en déduire le sens de variation de f sur .

Montrer que pour tout x de  : 2x - 1 ≤ f(x) ≤ 2x + 1.

En déduire les limites de f lorsque x tend vers +∞ et lorsque x tend vers -∞ .

2. On appelle D1 et D2 les droites d'équations respectives y =2x -1 et y = 2x + 1

Déterminer les points communs à C et D1, d'une part, à C et D2 d'autre part.

Préciser les tangentes à C en ces points.

3. Étudier la parité de la fonction f.

Calculer f (x + 2 π) en fonction de f (x) .

Par quelle transformation géométrique passe-t-on de la partie de C représentant la restriction

de f à + à la partie de C représentant la restriction de f à - ?

Par quelle transformation géométrique passe-t-on de la partie de C représentant la restriction

de f à [-π ; π] à la partie de C représentant la restriction de f à [- π + 2 kπ ; π + 2kπ] ? (k ∈ ).


G G
(
4. Tracer avec précision sur papier millimétré dans le repère O, i , j ) (unité 2 cm) la courbe C
sur l'intervalle [0 ; π] .

Déterminer et tracer les tangentes au point 0 et au point A d'abscisse π.

Tracer également D1 et D2.

Indiquer l'allure de la courbe C sur [- π, 3π] (sur un autre graphique).


INDICATIONS DE SOLUTIONS
1.
Sens de variation de f sur .
f’(x)=2 – cosx. Sur , f’(x) > 0. donc f est strictement croissante.

Pour tout x de  : 2x- 1 ≤ f(x) ≤ 2x+ 1.


-1≤sinx≤1 ⇒ -1≤ -sinx ≤1 ⇒ 2x-1 ≤ 2x - sinx ≤ 2x+ 1 ⇒2x- 1 ≤ f(x) ≤ 2x+ 1.
En appliquant le théorème de comparaison des limites, on trouve que :
lim f ( x ) = +∞ ; lim f ( x ) = −∞ .
x →+∞ x →−∞

2. Points communs à C et D1.


Les abscisses des points communs à C et D1 sont les solutions de l’équation f(x)=2x-1.
π
Or f(x)=2x-1 ⇔ sinx = 1 ⇔ x= +2kπ (k Œ  ).
2

Points communs à C et D2.


Les abscisses des points communs à C et D2 sont les solutions de l’équation f(x)=2x+1.
π
Or f(x)=2x+1 ⇔ sinx = -1 ⇔ x = - +2kπ (k Œ  ).
2

Tangentes à C en ces points.


π π
La pente des tangentes à C en ces points est f’(x) avec x= +2kπ ou x= x= - +2kπ.
2 2
On trouve facilement que la pente est 2.

3. Parité de la fonction f.
La fonction f est impaire donc C est symétrique par rapport à O

f (x + 2 π) en fonction de f (x) .
Pour tout x Œ , f (x + 2 π) = f (x) +4π .

Transformation géométrique : C+ → C- .


C’est la symétrie par rapport à O.
Transformation géométrique :C[-π ; π] → C[- π + 2 kπ ; π + 2kπ].
De la relation : f (x + 2 π) = f (x) +4π, on déduit que :
pour tout x Œ  et tout kŒ , f (x + 2kπ) = f (x) +4kπ .
Soit x Œ [-π ;π] et soit M(x,f(x)) un point de C. Le point M’(x+2kπ ; f(x+2kπ)) appartient à la
partie de courbe C correspondant à l’intervalle [-π+2kπ ; π+2kπ].
JJJJJG  2kπ 
Les coordonnées de MM ' sont  .
 4k π 
JJJJJG JG  2kπ 
Le vecteur MM ' est égal à un vecteur constant U  .
 4k π 
JG
Par suite la transformation cherchée est la translation de vecteur U .

4. Tracer de la courbe C sur l'intervalle [0 ; π] .


Au point O la tangente est la droite d’équation y = x.
Au point d’abscisse π, la tangente est la droite d’équation y=3x - π.
DEVOIR LIBRE NUMERO 4b
ESPACE, ETUDES DE FONCTIONS , SUITES
EXERCICE 1
EXERCICE 2

EXERCICE 3
EXERCICE 4
SOLUTIONS DU DEVOIR LIBRE 4BIS
EXERCICE 1
1. Volume de ABDM.
1
Appliquons la formule du volume d’un tétraèdre : Base x Hauteur .
3
1 1
La Base est ici le triangle ABD dont l’aire vaut et la hauteur est AM qui vaut : .
2 a
1 1 1 1
Par suite, Le volume est : x x =
3 2 a 6a
2.
a. Appliquons la formule de Leibniz :
JJJG JJJJG JJJG JJJG
(
Quel que soit le point N on a : a 2 + 2 NK = a 2 NM + NB + ND . )
JJJG JJJJG JJJG
En remplaçant N par K on trouve que : a 2 + 2 BK = a 2 BM + BD . ( )
JJJG a2 JJJJG 1 JJJG
D’où : BK = BM + BD
(a 2
+2 ) (a 2
+2 )
b.
JJJG JJJJG a 2 JJJJG JJJJG 1 JJJJG JJJG
o En appliquant la relation précédente, BK .AM = BM . AM + AM.BD .
a2 + 2 a2 + 2
JJJJG JJJJG JJJG JJJJG JJJJG JJJG JJJJG JJJJG 2
( )
BM.AM = BA + AM .AM = BA.AM + AM = 0 + 2 = 2 .
1
a a
1

JJJJG JJJG
AM.BD = 0 . En effet le plan ABC qui contient (BD) est orthogonal à (AM) donc (BD)
est orthogonale à (AM).
JJJG JJJJG 1
D’où : BK .AM = 2
a +2
JJJG JJJG a 2 JJJJG JJJG 1 JJJG JJJG
o BK .AD = BM.AD + 2 BD.AD
a +2
2
a +2
JJJG JJJJG
AD.BM = 0 . En effet le plan ABE qui contient (BM) est orthogonal à (AD) donc (BM)
est orthogonale à (AD).
JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG 2
( )
BD.AD = BA + AD .AD = BA.AD + AD = 1
JJJG JJJG 1
D’où BK .AD = .
a +2 2

JJJG JJJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG


o ( )
BK .MD = BK . MA + AD = BK .MA + BK .AD = 0
JJJG JJJJG JJJG JJJG
( )
c. Appliquons la relation de Leibniz a 2 + 2 NK = a 2 NM + NB + ND au point N=D.
JJJG JJJJG JJJG
Cela donne : DK =
(a + 2)
2 (a DM + DB ) .
1 2

JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG


Par ailleurs DK .MB = DK . ( MA + AB ) = DK .MA + DK .AB .
JJJG JJJG JJJJG JJJG JJJG JJJG −1
DK .MA = 2
1
a +2
(a 2 DM.MA + DB.MA = 2
1
a +2
)
( −1 + 0 ) = 2 .
a +2
JJJG JJJG JJJJG JJJG JJJG JJJG
DK .AB = 2
1
a +2
( a 2 DM.AB + DB.AB = 2
1
a +2
)
( 0 + 1) = 2
1
a +2
JJJG JJJG
D’où DK .MB = 0 .

d. Puisque K est la barycentre des points M,B et D, le point K est dans le plan (MBD).
JJJG JJJG
DK .MB = 0 implique que K est sur la hauteur issue de D.
JJJG JJJJG
BK .MD = 0 implique que K est sur la hauteur issue de B.

K est l’orthocentre du triangle BDM car K est à l’intersection de deux hauteurs de ce

triangle.

JJJG JJJJG JJJG JJJG


( )
3. Appliquons la relation de Leibniz a 2 + 2 NK = a 2 NM + NB + ND au point N=A.

JJJG JJJJG JJJG JJJG


Cela donne : AK =
1
(a + 2)
2 (a AM + AB + AD ) .
2

JJJG JJJG JJJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG


Par suite : AK .MB =
(a + 2)
2 (
1
a AM.MB + AB.MB + AD.MB ) =
2 1
(a + 2)
( −1 + 1 + 0 ) = 0 . 2

JJJG JJJJG JJJJG JJJJG JJJG JJJJG JJJG JJJJG


Par suite : AK .MD =
(a + 2)
2 (
1
a 2 AM.MD + AB.MD + AD.MD = ) (a 1+ 2) ( −1+ 0 + 1) = 0 .
2

JJJG JJJG
Puisque AK .MB = 0 alors (AK) orthogonale à (MB)
JJJG JJJJG
Puisque AK .MD = 0 alors (AK) orthogonale à (MD)

La droite (AK) est orthogonale à deux droites du plan (MBD) est donc orthogonale à ce

plan.
4.
1 1
a. MB 2 = AB 2 + AM 2 = 1 + 2
. MD 2 = AD 2 + AM 2 = 1 + 2 . MB = MD donc le triangle est
a a
isocèle.
1 1
Calculons son aire à l’aide de la formule S = BasexHauteur = DBxMI où I est le
2 2
milieu de [BD] . BD = 2 .

Le triangle MAI est rectangle en A donc MA2 + AI 2 = MI 2 ce qui donne


2
1  2 a2 + 2 1 a2 + 2 a2 + 2
MI = 2 + 
2
 = . Par suite, S = x 2 x = .
a  2  2a 2 2 2a 2 2a

a2 + 2 2
b. Si l’aire vaut 1 alors = 1 soit a = .
2a 3
1
Pour calculer la hauteur utilisons la formule VolumeABDM= Base x Hauteur .en prenant
3
comme base le triangle BDM et comme hauteur AK.
1
On sait d’après la question 1. que VolumeABDM = d’où :
6a
1 1 1 3
= xAire ( BDM ) xAK . Ce qui donne AK = = .
6a 3 a2 + 2 2 2
c. EXERCICE 2
EXERCICE 3
EXERCICE 4
2
DEVOIR LIBRE NUMERO 4c
DROITES ET PLANS, EXPONENTIELLES, PGCD
EXERCICE 1 Droites et plans.
G G JG
(
L’espace est rapporté à un repère orthonormal O ; i ; j ; k . )
Soit les points A(3 ; 0 ; 10 ), B(0 ; 0 ; 15) et C (0 ; 20 ; 0).
1.
a. Faire une figure.
b. Déterminer une représentation paramétrique de la droite (AB).
c. Montrer que la droite (AB) coupe l’axe des abscisses en un point E dont on calculera les
coordonnées.
d. Montrer que A, B et C ne sont pas alignés.
2. Soit H le pied de la hauteur issue de O dans le triangle OBC.
a. Montrer que (BC) est perpendiculaire au plan (OEH).
Que représente la droite (EH) pour le triangle (OBC).
b. Calculer une équation cartésienne du plan (OEH).
c. Calculer une équation cartésienne du plan (ABC).
 x =0

d. Que représente la résolution du système :  4 y − 3z = 0
20 x + 9 y + 12z − 180 = 0

Résoudre ce système et conclure.
e. Calculer les distances OH et EH et l’aire du triangle EBC.
3. En exprimant de deux façons le volume du tétraèdre OEBC, déterminer la distance du point
O au plan (ABC). Retrouver ce résultat à l’aide de l’équation de (ABC).

EXERCICE 2 Exponentielles.

∀x ∈ \, ( f ' ( x ) ) − ( f ( x ) ) = 1
2 2

On désigne par f une fonction dérivable 2 fois sur  telle que  .


 f ' (0) = 1

1. Montrer que pour tout x Œ , f ' ( x ) ≠ 0 . Calculer f ( 0 ) .

2. Montrer que f " ( x ) = f ( x ) .

3. On pose u = f ' + f et v = f ' − f . Calculer u ( 0 ) et v ( 0 ) . Montrer que u' = u et v ' = −v . En

ex − e− x
déduire u et v . Montrer que f ( x ) = .
2
4. Etudier la fonction f .
Soit m un réel. Démontrer que l’équation f ( x ) = m a une seule solution α.

Calculer α pour m=3. Donner la valeur exacte et la valeur approchée à 10-2 près.
EXERCICE 2 Spé math.

1.

a. Soit p un entier naturel. Montrer que l'un des trois nombres p , p + 10 et p + 2 0 , et

l'un seulement est divisible par 3.

b. Les entiers naturels a , b et c sont, dans cet ordre, les trois premiers termes d 'une suite

arithmétique de raison 10.

Déterminer ces trois nombres sachant qu'ils sont premiers.

2. Soit E l'ensemble des triplets d'entiers relatifs ( u ; v ; w ) tels que : 3 u + 1 3 v + 2 3 w = 0 .

a. Montrer que pour un tel triplet v ≡ w (mod 3).

b. On pose v = 3k + r et w = 3k' + r où k , k ' et r sont des entiers relatifs et 0 ≤ r ≤ 2.

Montrer que les éléments de E sont de la forme :( –13k–23k '– 12r; 3 k + r ; 3 k '+ r ) .

c. L'espace est rapporté à un repère orthonormal d 'origine O et soit P le plan d'équation

3 x + 13y + 2 3 z = 0 .

Déterminer l'ensemble des points M à coordonnées ( x ; y ; z ) entières relatives

appartenant au plan P et situés à l'intérieur du cube de centre O, de côté 5 et dont les

arêtes sont parallèles aux axes.


SOLUTIONS SUCCINCTES
EXERCICE 1 Droites et plans.
G G JG
(
L’espace est rapporté à un repère orthonormal O ; i ; j ; k . )
Soit les points A(3 ; 0 ; 10 ), B(0 ; 0 ; 15) et C (0 ; 20 ; 0).
1.
a. Faire une figure.

b. Représentation paramétrique de la droite (AB).


 x = 3 − 3k

y = 0
z = 10 + 5k

c. La droite (AB) coupe l’axe des abscisses en un point E.
Tout point de (AB) a une ordonnée nulle. Si la droite (AB) coupe l’axe des abscisses, il
existe alors un point de cote nulle sur cette droite.
Cherchons donc les coordonnées du point de cote nulle de la droite (AB).
Si z = 0 alors k = -2 ce qui donne x = 9.
Donc le point E( 9 ; 0 ; 0 ) est le point cherché.
d. A, B et C ne sont pas alignés.
 −3   −3 
JJJG   JJJG  
AB  0  , AC  20  . Les coordonnées des ces deux vecteurs ne sont pas
5  −10 
   
proportionnelles, donc les vecteurs ne sont pas colinéaires, donc les points A, B et C ne
sont pas alignés.
2.
a. (BC) est perpendiculaire au plan (OEH).
o Par définition, la droite (OH) est orthogonale à la droite (BC).
o L’axe des abscisses est orthogonal au plan yoz, donc l’axe des abscisses est
orthogonal à toute droite de ce plan donc à (BC). Comme (OE) est l’axe des
abscisses, (OE) est orthogonal à (BC).
o En conclusion : la droite (BC) est orthogonale à deux droites sécantes du plan (OEH),
elle est donc perpendiculaire à ce plan.
Nature de la droite (EH) pour le triangle (OBC).
o La droite (EH) est contenue dans un plan qui est orthogonal à la droite (BC). Cette
droite est donc orthogonale à (BC), mais comme elle coupe (BC), elle est
perpendiculaire à (BC). (EH) est donc la hauteur issue de E dans le triangle (EBC).
b. Equation cartésienne du plan (OEH).
 0 
JJJG  
D’après la question précédente, le vecteur BC  20  est normal au plan (OEH).
 −15 
 
L’équation de (OEH) est donc de la forme 20y – 3z + d = 0.
Il est facile de montrer que d = 0 car O est dans ce plan.
L’équation de (OEH) est alors sous forme réduite : 4y – 3z = 0.

c. Equation cartésienne du plan (ABC).


L’équation de (ABC) est de la forme ax+by+cz+d=0.
A Œ (ABC) donc ses coordonnées vérifient l’équation de (ABC) donc 3a+10c+d=0.
B Œ (ABC) donc ses coordonnées vérifient l’équation de (ABC) donc 15c+d=0.
C Œ (ABC) donc ses coordonnées vérifient l’équation de (ABC) donc 20b+d=0.

3a + 10c + d = 0

Les nombres a, b, c et d sont donc solutions du système :  15c + d = 0
 20b + d = 0

Ce système est un système de trois équations à 4 inconnues.
 −9a
 b = 20

 12a
Il admet une infinité de solutions :  c = avec a quelconque.
 20
 180a
d = − 20

Si on prend pour a= 20, on trouve que l’équation de (ABC) est 20x+9y+12z-180=0.
x = 0

d. Les solutions du système :  4 y − 3z = 0 représente les coordonnées du point
20 x + 9 y + 12z − 180 = 0

d’intersection des plans yOz, (ABC) et (OEH)
36 48
Ce système a une solution x = 0 ; y = ;z=
5 5
e. Calcul des distances OH et EH et l’aire du triangle EBC.
o Distance OH.
OH est la distance du point O à la droite (BC).
L’équation de la droite (BC) dans le plan yOz est 3y + 4z – 60 = 0.
En appliquant la formule de la distance d’un point à une droite,
60
on déduit que : OH= = 12 .
16 + 9
o Distance EH.
Le triangle OEH est rectangle en O, car (OE) est orthogonale au plan (OBC) donc à
toute droite de ce plan donc à (OH).
On a OE = 9 et OH = 12, en appliquant Pythagore, on trouve

que : EH = OE 2 + OH 2 = 144 + 81 = 225 = 15

O H

o Aire EBC.
BCXEH 25 x15
Aire ( EBC ) = = = 187, 5
2 2
3. Caclul de la distance de O au plan (ABC) en exprimant de deux façons le volume du
tétraèdre OEBC.
1
Le volume d’un tétraèdre est égal à : V = xBasexhauteur .
3
o Prenons comme base : 0BC et comme hauteur : OE :
1 1 1
On a alors V = xOExAire (OBC ) = x 9 x x15 x 20 = 450.
3 3 2
o Prenons comme base (EBC) et comme hauteur.
Remarquons d’abord que le plan (EBC) est le même que le plan (ABC).
Notons d la distance du O au plan (ABC)
1 1 1 1 1 125
On a alors V = xdxAire ( EBC ) = xdx xEHxBC = xdx x15 x 25. =
3 3 2 3 2 2
180 36
Ce volume vaut 450 d’après le premier calcul. On déduit alors que d = = .
25 5
Retrouvons ce résultat à l’aide de l’équation de (ABC).
Appliquons la formule du calcul de la distance d’une point à un plan.
180 180 180
On obtient alors : d = = =
202 + 92 + 122 40 + 81 + 144 25
EXERCICE 2 Exponentielles.

∀x ∈ \, ( f ' ( x ) ) − ( f ( x ) ) = 1
2 2

On désigne par f une fonction dérivable 2 fois sur  telle que  .


 f ' ( 0 ) = 1

1. Pour tout x Œ , f ' ( x ) ≠ 0 . Calcul de f ( 0 ) .

o Raisonnons par l’absurde. S’il existe α tel que f ' ( α ) = 0 , alors de la relation :

(f ' ( x )) − (f ( x )) = 1, on déduirait que −f ( α ) = 1. Ce qui est impossible.


2 2 2

∀x ∈ \, ( f ' ( x ) )2 − ( f ( x ) )2 = 1
o Des relations  , il résulte que f ( 0 ) = 1
 f ' (0) = 1

2. Montrer que f " ( x ) = f ( x ) .

Dérivons la relation : ( f ' ( x ) ) − ( f ( x ) ) = 1. On a alors : 2f ' ( x ) f " ( x ) − 2f ( x ) f ' ( x ) = 0 soit


2 2

encore : 2f ' ( x ) ( f " ( x ) − f ( x ) ) = 0 . Mais f ' ( x ) ≠ 0 donc ( f " ( x ) − f ( x ) ) = 0 .

3. u = f ' + f et v = f ' − f .

o Calcul de u ( 0 ) et v ( 0 ) .

u ( 0 ) = 1 et v ( 0 ) = 1

o u' = u et v ' = −v .
u = f ' + f ⇒ u' = f " + f ' = f + f ' = u
v = f ' − f ⇒ v ' = f " − f ' = f − f ' = −v
o Calcul de u et v .
On a u' = u avec u ( 0 ) = 1 donc u ( x ) = e x .

On a v ' = −v avec v ( 0 ) = 1 donc v ( x ) = e − x .

ex − e− x
o f (x) = .
2
u = f ' + f e x − e− x
 ⇒ u − v = 2f ⇒ f ( x ) =
v = f ' − f 2
4. Etude de la fonction f .
o L’étude de f est facile.

o f ( x ) = m a une seule solution α.

La fonction f est continue, monotone de  sur . Donc d’après le théorème des valeurs
intermédiaires, pour tout m Œ  , il existe un seul α tel que f ( α ) = m

o Calculer α pour m=3.


e x − e− x
( )
2
f (x) = 3 ⇔ = 3 ⇔ ex − 6e x − 1 = 0
2

L’équation : ( e x ) − 6e x − 1 = 0 se résout en posant X = e x . On trouve e x = 3 + 10 soit


2

(
x = ln 3 + 10 )
o α ≈ 1, 818 .
EXERCICE 2 Spé math.

1.

a. Pour tout entier p , p + 10 et p + 2 0 , et l'un seulement est divisible par 3.

Un nombre p Œ ² vérifie : p ≡ 0 [3] ou p ≡ 1 [3] ou p ≡ 2 [3].

Si p ≡ 0 [3] alors p+10 ≡ 1 [3] et p +20 ≡ 2 [3].

Si p ≡ 1 [3] alors p+10 ≡ 2 [3] et p +20 ≡ 0 [3].

Si p ≡ 2 [3] alors p+10 ≡ 0 [3] et p +20 ≡ 1 [3].

Dans chaque cas, un seul des nombres p , p+10 ou p+20 est congru modulo 3.

b. Recherche des entiers naturels a , b et c qui sont, dans cet ordre, les trois premiers

termes d'une suite arithmétique de raison 10 et qui sont premiers.

Si le premier est a, alors b = a+10 et c= a+20.

D’après la question précédente, un seul des ces trois nombres est divisible par 3.

Or ces nombres sont premiers. Donc nécessairement, a = 3 d’où b = 13 et c= 23.

2. E est l'ensemble des triplets d'entiers relatifs ( u ; v ; w ) tels que : 3 u + 1 3 v + 2 3 w = 0 .

a. Pour un tel triplet v ≡ w (mod 3).

3u+ 13v+23w=0 ⇒ 3u +12v +24w + v - w=0⇒ v-w=3(-u-4v-8w).

D o n c v - w ≡ 0 [ 3 ] . Par suite v ≡ w [ 3 ] .

b. Les éléments de E sont de la forme :( –13k–23k '– 12r; 3 k + r ; 3 k '+ r ) .

On pose v = 3k + r et w = 3k' + r ,

Remplaçons dans l’expression 3 u + 1 3 v + 2 3 w = 0 ,

On trouve facilement que u=–13k –23k '– 12r.


c. Ensemble des points M à coordonnées ( x ; y ; z ) entières relatives appartenant au

plan P et situés à l'intérieur du cube de centre O, de côté 5 et dont les arêtes sont

parallèles aux axes.

Les points cherchés, sont les points dont les coordonnées x , y et z vérifient l’équation
précédente avec les conditions -2,5 ≤ u ≤ 2,5 ; -2,5 ≤ v ≤ 2,5 ; -2,5 ≤ w ≤ 2,5.
D’après la question précédente, les valeurs x , y et z sont de la forme :
x= –13k–23k '– 12r avec r = 0 ou 1 ou 2 , k et k’ Œ  et -2,5 ≤ x ≤ 2,5
y= 3 k + r avec r = 0 ou 1 ou 2 , k Œ  et -2,5 ≤ y ≤ 2,5
z = 3 k '+ r . avec r = 0 ou 1 ou 2 , k’ Œ  et -2,5 ≤ z ≤ 2,5
Cas r = 0
y = 3k et -2,5 ≤ y ≤ 2,5 donc seule valeur de k possible : k = 0.
z= 3k’ et -2,5 ≤ z ≤ 2,5 donc seule valeur de k’ possible : k’ = 0.
D’où x = 0
Dans ce cas un point convient M0 (0 ; 0 ; 0).
Cas r = 1
y = 3k+1 et -2,5 ≤ y ≤ 2,5 donc seules valeurs de k possibles : k = 0 et k = -1.
z= 3k’ +1 et -2,5 ≤ z ≤ 2,5 donc seules valeurs de k’ possibles : k’ = 0 et k’ = -1.
En essayant tous les cas possibles da calcul de x, on trouve que seul k = -1 et k’=0
donne une solution qui répond aux conditions..
Dans ce cas un point convient M1 (1 ; -2 ; 1).
Cas r = 2
y = 3k+2 et -2,5 ≤ y ≤ 2,5 donc seules valeurs de k possibles : k = 0 et k = -1.
z= 3k’+2 et -2,5 ≤ z ≤ 2,5 donc seules valeurs de k’ possibles : k’ = 0 et k’ = -1.
En essayant tous les cas possibles da calcul de x, on trouve que seul k = -1 et k’=0
donne une solution qui répond aux conditions..
Dans ce cas un point convient M2 (-1 ; 2 ; -1).

Conclusion : les points M qui répondent à la question sont :


M0 (0 ; 0 ; 0) ; M1 (1 ; -2 ; 1) ; M2 (-1 ; 2 ; -1).
TS DEVOIR LIBRE NUMERO 4d
Fonctions.

PROBLEME
ROC
1. Démontrer que si f est dérivable au point a alors f est continue en a .
f ( x ) − f (a )
On pourra noter h la fonction : h ( x ) = et montrer alors que si f dérivable
x −a
en a alors lim f ( x ) = f ( a )
x →a

2. Les nombres a et b désignent des réels positifs. Les nombres n et p désignent des
entiers naturels positifs.
Démontrer les règles de calcul sur les racines nième suivantes :
p
 p1  1
(1)  a  = a ; a p
  ( ) p =a
 
1 1 1

(2) ( ab ) = a b ;
p p p

1 1
p
a ap
(3)   = 1 .
b
bp
1
 1 n 1

(4)  a p  = a pn .
 
 
3. Les nombres a et b désignent des réels positifs. Les nombres n , n’ , p et p ’ désignent
n
n n'  p1 
des nombres entiers positifs. Soit r = , q = . On rappelle que : a =  a  .
r

p p'  
 
Démontrer les règles de calcul suivantes :
(1) a r xaq = a r +q

(2) ( a r ) = a rq .
q

4. Démonstration de la formule : ( f n ) = nf n −1f ' .


'

a. Démontrer par récurrence la formule pour n ∈ ²


b. En déduire la même formule pour n entier négatif.
1
( )
'
5. Démontrer que : f −1 ( x ) = .
'
f f ( −1
( x ))
(Aide: fof −1 ( x ) = x . Utiliser alors la formule de dérivation de gof ).

1
Appliquer cette formule pour démontrer que : ( x r ) = rx r −1 pour r =
'
puis pour r ∈ 4.
n
SOLUTION
ROC
1. Si f est dérivable au point a alors f est continue en a .
f ( x ) − f (a )
Soit h la fonction : h ( x ) =
x −a
f ( x ) − f (a )
h(x) = implique ( x − a ) h ( x ) = f ( x ) − f ( a )
x −a
Si f dérivable en a alors : lim h ( x ) = f ' ( a ) où f ' ( a ) est un nombre fini.
x →a

Par suite lim ( x − a ) h ( x ) = 0 donc lim f ( x ) − f ( a ) = 0 .


x →a x →a

Par suite, lim f ( x ) = f ( a ) . Ceci signifie que f est continue en a.


x →a

2. Rappel : pour a et b positifs et p entier naturel : b = a p ⇔ b p = a .


(1)
p
 p1  ième
o  a  = a est vrai par définition de la racine p .
 
1
o (a ) p p =a .
1
Posons : x = ( a p ) p .

On a : x p = a p . Comme x et a sont positifs alors x = a .


1 1 1

(2) ( ab ) = a b .
p p p

1 1 1

Posons : x = ( ab ) et y = a b .p p p

o Par définition : x p = ab .
p p p
 p1 p1   p1   p1 
o y = a b  = a 
p
 b  = ab .
   
     
o Il en résulte que : x p = y p . Comme x et y sont positifs alors x = y
1 1
p
a a p
(3)   = 1 . Même démonstration.
b
bp
1
 p1  n 1

(4)  a  = a .
pn
 
 
1
 1 n 1

Posons : x =  a p  et y == a pn . Montrons que : x np = y np .


 
 
p
 1 n1 
np
 1 n 
1 n  p
    p     p1 
x np = ap   = a    = a  = a .
     
  
         
 
np
 1 
y np
==  a pn  = a.
 
 
Il en résulte que : x np = y np . Comme x et y sont positifs alors x = y .
3.
n n'
r +q
 p1   p'1 
(1) a xa = a
r q
. a =  a  et a =  a
r q

  
   
np' + n' p
Posons x = a r xaq et y == a r +q . r + q = . Calculons x pp' et y pp'
pp'
pp'
  1 n  1 
n'
  1 1

pp'
 1

pp'
 n' 1

pp'

x pp'
=   a p   a p'
  
 

( ) (a )
=  an p n' p'
 =  an( ) p
 ( )
 a p'
 = a np' + n' p
          
pp'
 np' + n' p 
y pp'
=  a pp'  = a np' + n' p
 
 
On a donc x pp' = y pp' . Comme x et y sont positifs, x = y.

(2) ( a r ) = a rq .
q

Posons : x = ( a r ) et y == a rq . Calculons x pp' et y pp'


q

y pp' = a nn'
pp'
 1

n

    1 n  p'  
x pp' = ap     = a nn'
      
     
  
On a donc x pp' = y pp' .comme x et y sont positifs alors x = y.
4. Démonstration de la formule : ( f n ) = nf n −1f ' .
'

a. Démonstration de la formule pour n ∈ ².

o La formule est évidemment vraie pour n=1.

o Supposons la formule vraie pour n et montrons qu’alors elle est vraie pour n+1.

'
Si la formule est vraie pour n alors ( f n ) = nf n −1f ' . Calculons ( f n +1 )
'

'
(f ) = (f f ) = (f ) f + f
' '
n +1 n
x
n n
xf' = nf n −1f ' + f n f ' = ( n + 1) f n f ' .

Donc la formule est vraie pour n+1

b. Démontrons la même formule pour n entier négatif.

Si n est négatif, alors n = −k avec k positif.

 1
' fk ' kf k −1f ' ( )
(f ) = (f )
' '
−k
n
= k  =− = − = −kf − k −1f ' = nf n −1f ' . La formule reste encore
( )
2 2k
f  f k f

vraie si n est négatif.

1
(f ( x ))
'
−1
5. = .
f f'
( ( x ))
−1

Si f est une fonction bijective de E vers F alors pour x ∈ F, fof −1 ( x ) = x .

( ) ( )
'
fof −1 ( x ) = x implique fof −1 ( x ) ' = ( x )' donc fof −1 ( x ) = 1

En appliquant la formule de dérivation de gof ( fog ( x ) )' = f ' ( g ( x ) ) g ' ( x ) avec g = f −1 ,

'
(
on trouve que : fof −1 ( x ) = f ' f −1 ( x ) f −1' ( x ) . ) ( )
L’égalité ( fof −1 ( x ) ) = 1 s’écrit alors : f ' ( f −1 ( x ) ) f −1' ( x ) = 1 .
'

' 1
Soit encore : f −1 ( f ( x ) ) = .
f (x)
'
Application de cette formule pour prouver que : ( x r ) = rx r −1
'

1
Cas r = . n Œ ².
n
1
Si f ( x ) = x n alors f −1 ( x ) = x n et f ' ( x ) = nx n −1

'
 n1  −1' 1 1 1 1 1 n1 −1
 x  = f ( x ) = ' −1 = = = = x CQFD.
  f f (x) (
n f −1 ( x )) ( )
n −1
 n1 
nx 
n −1
nx
1−
1
n
n

 
p
Cas r = avec p Œ ².
n

' ' '


 np    n1  
p p −1
 n1   n1   pn−1   1 n1 −1  p np −1
. x  =  x   = p x   x  = p x  x  = x
            n  n

Cas r <0.

Si r < 0 alors r = -q avec q >0.


1
x r = x −q =
xq
'
'
'
 1  (x )
q
qx q −1
(x )
r
= q  =− =− = −qx − q −1 = rx r −1
x  (x )
q 2 x 2q
DEVOIR SURVEILLE NUMERO 5a FONCTIONS ET ARITH.
EXERCICE 1
Le nombre n désigne un élément de ² non nul.
xn + 1
Soit fn la fonction définie sur ]0 ; + ∞[ par fn ( x ) = .
4x 2
GG
(
On note (Cn ) sa représentation graphique dans un repère orthonormal O ; i ; j . )
PARTIE A Etude de f1 et f2.
1. Dresser le tableau de variation de f1.
2. Dresser le tableau de variation de f2.
3. Etudier la position relative des courbes (C1 ) et (C2 )
GG
4. Construire (C1 ) et (C2 ) ( )
dans le repère O ; i ; j .

PARTIE B Etude de f3
1. Dresser le tableau de variation de f3. (variations et limites)
2. Montrer que la courbe (C3 ) admet une droite D comme asymptote au voisinage de +∞.

Etudier la position de D par rapport à (C3 ) .


GG
(
3. Construire (C3 ) et D dans le repère O ; i ; j . )
PARTIE C Etude de fn
Dans cette partie, on suppose n ≥ 4.
1. Dresser le tableau de variation de fn. (variations et limites).
On montrera que fn présente un minimum pour une valeur xn de x.
On calculera xn et yn = fn ( xn ) .

2. Soit m Œ ² tel que m > n. Etudier la position relative des courbes (Cm ) et (Cn ) .

(Ecrire m = n + p avec p Œ ²*).


1
3. Le but de cette question est de montrer que : ≤ x n ≤ 1.
2
a. Montrer que xn ≤ 1.
b. Montrer par récurrence que pour n ≥ 4 : 2n +1 − n + 2 ≥ 0 .
1
En déduire que : ≤ xn
2
EXERCICE 2
x+4
1. Calculer la primitive G de la fonction g : x → sur  vérifiant G(0)=0
( )
3
x 2 + 8x + 2

π 1
2. Calculer la primitive F de x → cos2xsin2x sur  vérifiant F( )=
4 16
x 2 − 4x + 2 a b
3. Ecrire h(x) = sous la forme : h( x ) = + a, b ∈ .
x 2 ( x − 1) ( x − 1 )2
2 2
x

Calculer une primitive H de la fonction h.

EXERCICE SPE PHYSIQUE.


Soit f la fonction de + dans  définie par f ( x ) = 6 x x − 3 x 2 − 2 x.

1. Montrer que f est dérivable sur + et calculer f’(0).


2.
a. Montrer que f’ est dérivable sur +* mais pas en 0. Calculer f’’(x)
b. Etudier le signe de f’’ et dresser le tableau de variation de f ' .
c. Calculer les racines α et β de l’équation f ' ( x ) = 0 (α ≤ β) . (Poser y = x )

d. Déterminer le signe de f’
3.
a. Dresser le tableau de variation de f.
b. Construire la courbe représentative de f.

EXERCICE SPE MATH


Soient a et b deux entiers naturels non nuls tels que PGCD(a+b ; ab) = p où p est un nombre
entier naturel non nul.
1.
a. Démontrer que p divise a2 .
b. On suppose p premier. Montrer que p divise a.

On admettra que de même, p divise b.

2. On suppose p premier. Démontrer que PGCD(a,b) = p.

 PGCD(a, b ) = 5
3. Résoudre le système  avec a et b deux entiers naturels tels que a≤b.
PPCM (a, b ) = 170
PGCD(a + b, ab ) = 5
4. En déduire les solutions du système : 
PPCM (a, b ) = 170
SOLUTIONS SUCCINCTES

EXERCICE 1
PARTIE A Etude de f1 et f2.
1. Tableau de variation de f1.
−x − 2
La fonction f’1 est dérivable sur +* et f1 ' ( x ) = 3
. Sur +*, f1 ' ( x ) < 0.
4x
x 0 +∞

f1 ' ( x ) -
+∞

f1 ( x )

Les limites en 0 et +∞ sont faciles à justifier.

2. Tableau de variation de f2.

La fonction f’1 est dérivable sur  et f2 ' ( x ) =


+* ( ) (
2x 4 x 2 − x 2 + 1 8 x ) =
−1
.
4
16 x 2x 3
Sur +* , f2 ' ( x ) < 0.

x 0 +∞

f2 ' ( x ) -
+∞

f2 ( x )

1
4

3. Position relative des courbes (C1 ) et (C2 ) .


x −1
Elle est donnée par le signe de f2 ( x ) − f1 ( x ) . f2 ( x ) − f1 ( x ) = . D’où le tableau :
4x
x 0 1 +∞
Position (C1 ) en dessus de (C2 ) (C1 ) au dessous de (C2 )
GG
4. Construction de (C1 ) et (C2 ) ( )
dans le repère O ; i ; j .

PARTIE B Etude de f3
1. Tableau de variation de f3. (variations et limites)
x3 − 2
f2 ' ( x ) =
4x3

x 0 3
2 +∞

f3 ' ( x ) - 0 +
+∞ +∞

f3 ( x )

3
2
≈ 0,477
3
4x2

2. La courbe (C3 ) admet une droite D comme asymptote au voisinage de +∞.

x3 + 1 x 1 x 1
On a : f3 ( x ) = 2
= + 2 . Par suite : f3 ( x ) − =
4x 4 4x 4 4x 2
 x 1
Donc lim  f3 ( x ) −  = lim = 0.
x →+∞
 4  x →+∞ 4 x 2
x
La droite D d’équation y = est asymptote à (C3 ) en +∞.
4
Position de D par rapport à (C3 ) .

x 1 x
f3 ( x ) − = 2
. Donc pour tout x>0 , f3 ( x ) − >0 donc (C3 ) est au dessus de D.
4 4x 4

GG
3. Construction de (C3 ) et D dans le repère O ; i ; j . ( )

PARTIE C Etude de fn
1. Tableau de variation de fn.

La fonction fn est une fonction rationnelle définie sur ]0 ;+∞[. Elle est donc dérivable sur

cet intervalle et : f 'n ( x ) =


( )
nx n −1 4 x 2 − x n + 1 8 x
=
(n − 2)x n − 2
.
16 x 4 4x3

2 2
Pour tout x>0 , f 'n ( x ) = 0 ⇔ x n = ⇔x = n
n−2 n−2

2 2
Pour tout x>0 , f 'n ( x ) > 0 ⇔ x n > ⇔x > n .
n−2 n−2
2. On déduit alors le tableau suivant :

x 0 2 +∞
n
n−2
fn ' ( x ) - 0 +
+∞ +∞

fn ( x )

yn

2
La fonction fn présente un minimum pour x= xn = n .
n−2
2 n 2
+1
n ( n − 2) n
−1

yn = fn ( xn ) = n − 2 2 = n−2
2
= 2
.
4
 2 n
4
 2 n
4
( )
2 n
 
n−2  n − 2 

3. Soit m Œ ² tel que m > n. Etudier la position relative des courbes (Cm ) et (Cn ) .

Elle est donnée par le signe de fm ( x ) − fn ( x ) .

fm ( x ) − fn ( x ) =
x m − x n x n+ p − x n x x − 1
= =
n p
(.
)
4x 2 4x 2 4x 2

Le signe de fm ( x ) − fn ( x ) est égal au signe de xp-1.

Pour x positif, on a : xp-1 ≥ 0 ⇔ x ≥ 1.

D’où le tableau ci-dessous qui donne la position relative des deux courbes.

x 0 1 +∞

Position (Cn ) en dessus de (Cm ) (Cn ) au dessous de (Cm )


1
4. ≤ x n ≤ 1.
2
a. xn ≤ 1.

2 n
xn= = n . Pour comparer xn à 1, comparons xn à 1.
n−2
2 4−n
. Or n ≥ 4 donc xn − 1 ≤ 0. CQFD.
n
xnn = ; xnn − 1 =
n−2 n−2

b. Pour n ≥ 4 : 2n +1 − n + 2 ≥ 0 .
Démontrons cette propriété par récurrence.
o Pour n = 4, la propriété est vraie en effet 2n +1 − n + 2 = 30.

o Supposons la propriété vraie pour n et prouvons qu’elle est vraie pour n+1.
On suppose donc que : 2n +1 − n + 2 ≥ 0 .

Montrons que 2n +1+1 − ( n + 1) + 2 ≥ 0 soit que 2n + 2 ≥ n − 1

( )
2n +1 − n + 2 ≥ 0 ⇒ 2n +1 ≥ n − 2 ⇒ 2 2n +1 ≥ 2 ( n − 2 ) ⇒ 2n + 2 ≥ 2n − 4

Or Pour n ≥ 4, 2n - 4 ≥ n -1 donc 2n + 2 ≥ n − 1 . CQFD.

o La propriété est vraie pour n=4, si elle est vraie pour n, elle est vraie pour n+1, donc
elle est vraie pour tout n ≥4.
1
Montrons que : ≤ xn
2
1 1
Pour comparer xn à , comparons xnn à n .
2 2

2 1 2 1 2n +1 − n + 2
x = n
; xn − n =
n
− = n .
2 ( n − 2)
n
n−2 2 n − 2 2n
1
D’après la propriété démontrée au b. on déduit que xnn − ≥ 0. CQFD
2n

EXERCICE 2
−1 1
1. G( x ) = +
4( x + 8 x + 2)
2 2
16
2. cos2xsin2x= 2cos3xsinx
1
d’où ∫ cos2 x sin2 xdx = ∫ 2cos3 x sin xdx = − 2∫ cos3 x ( cos x ) dx = − cos4 x + k
'

2
2 1 x 2 − 4x + 2 2 1
3. f ( x ) =
x 2

( x − 1)2
d’où ∫ x 2 ( x − 1)
2
dx = −
x
+
x −1
+k .
EXERCICE SPE PHYSIQUE.
Soit f la fonction de + dans  définie par f ( x ) = 6 x x − 3 x 2 − 2 x.

1. La fonction f est dérivable sur + et calcul de f’(0).


o Dérivabilité sur +*.
Sur +*, la fonction f est dérivable en tant que somme et produit de fonctions
dérivables sur +*.
o Dérivabilité en 0.
f ( x ) − f (0)
lim = lim 6 x − 3 x − 2 = −2 .
x →0 x x →0

La fonction f est dérivable en 0 et f’(0)=-2

2.
a. Dérivabilité de f ' .
o Sur +*, la fonction f’ est dérivable en tant que somme et produit de fonctions

dérivables sur +* et f '' ( x ) =


9
−6 =
9 − 12 x
=
(
3 3−4 x ).
2 x 2 x 2 x
f ' ( x ) − f ' (0) 9
o En 0 lim = lim − 6 = +∞ . Donc f’ n’est pas dérivable en 0.
x →0 x x →0
x

b. Signe de f’’ et tableau de variation de f ' .

f '' ( x ) =
(
3 3−4 x ).
2 x
9 9
Sur +*, f '' ( x ) = 0 ⇔ 3 − 4 x = 0 ⇔ x = . f '' ( x ) > 0 ⇔ 3 − 4 x > 0 ⇔ x < .
16 16
x 0 9 +∞
16
f'’(x) +∞ + 0 - -6

11 +∞
8

f’(x)

-2 -∞
c. L’équation f ' ( x ) = 0 a deux racines α et β.

Pour résoudre f’(x) = 0 posons y = x .


f ' ( x ) = 0 ⇔ 9 x − 6 x − 2 = 0 ⇔ 9 y − 6 y 2 − 2 = 0 ⇔ 6 y 2 − 9 y + 2 = 0.

9 − 33 9 + 33
L’équation 6 y 2 − 9 y + 2 = 0 a deux racines : y ' = ; y '' = .
12 12
2 2
 9 − 33   9 + 33 
L’équation 9 x − 6 x − 2 = 0 a donc deux racines : α =   ; β =
 12   12 
   
La calculatrice donne : α ≈ 0,07 β ≈ 1,51

d. Signe de f’ .
L’étude de f’ et le calcul précédent permet de déduire le signe de f’ suivant.

x 0 α β +∞
f'(x) -2 - 0 + 0 -

3.
a. Tableau de variation de f.
Il se déduit facilement des calculs précédents.

x 0 α β +∞
f'(x) -2 - 0 + 0 -

f(x) 0 f(α) f(β) -∞

b. Courbe représentative de f.
EXERCICE SPE MATH
1.
a. Le nombre entier p divise a2 .
Le nombre entier p divise a+b et ab, il divise donc a(a+b) - ab soit a2.
b. Le nombre p divise a.
Le nombre p divise le produit a2. Or on sait que si un nombre premier p divise un
produit, il divise au moins un des nombres. Puisque p divise a2 alors p divise a d’après
ce théorème.

2. PGCD(a,b) = p.
Pour démontrer que PGCD(a,b) = PGCD(a+b,ab) , montrons que tout diviseur commun à
a et b est diviseur commun à a+b et ab et inversement.
o Tout entier qui divise à la fois a et b divise à la fois a+b et ab.
Si un entier d divise a et b, alors il divise a+b et ab. Ceci est évident.
o Tout entier qui divise à la fois a+b et ab divise à la fois a et b.
Soit d un diviseur commun à a+b et ab. On sait que les diviseurs communs à deux
entiers sont les diviseurs de leur PGCD. Par suite, d divise PGCD(a+b, ab) donc p. Or
on a démontré que p divise a et b donc si d divise p, alors d divise a et b.

 PGCD(a, b ) = 5
3. Résoudre le système  avec a et b deux entiers naturels tels que a ≤ b.
PPCM (a, b ) = 170
Posons δ= PGCD(a,b) et µ= PPCM(a,b).
δ= PGCD(a,b) ⇒ a=δa’ et b=δb’ avec a’ et b’ nombres entiers premiers entre eux.
δ= PGCD(a,b) et µ= PPCM(a,b) ⇒ δµ=ab ⇒ µ=δa’b’ ⇒ 170= 5a’b’ ⇒ 34=a’b’
34= a’b’ ⇒ a’=1 et b’= 34 ou a’=2 et b’=17 ⇒ (a,b) = (5 ;170 ) ou (a,b) = (10 ;85).
On vérifie que (a,b) = (5 ;170 ) ou (a,b) = (10 ;85) est bien solution du système.

Conclusion : le système a deux solutions : (a,b) = (5 ;170 ) ou (a,b) = (10 ;85).

PGCD(a + b, ab ) = 5
4. Solutions du système : 
PPCM (a, b ) = 170
PGCD(a + b, ab ) = 5
Puisque PGCD(a,b)=PGCD(a+b,ab), le système  a les mêmes
PPCM (a, b ) = 170
 PGCD(a, b ) = 5
solutions que le système 
PPCM (a, b ) = 170
DEVOIR SURVEILLE NUMERO 5b DUREE 2H
DERIVATION, PRIMITIVES,ESPACE, ETUDES DE FONCTIONS
EXERCICE 1
1. Calculer les fonctions dérivées des fonctions suivantes.

−1 1
a. f ( x ) = + .
4( x + 6 x + 10)
2 2
400

b. g(x)=2sin3x – 3sinx.

(x 2 -1) ×(2x 2 +1)


c. h(x) =
3x 3

2. Calculer une primitive des fonctions suivantes sur l’intervalle indiqué.

2x + 5
a. f :x → sur .
(x + 5x +12 )
2 4

b. f : x → sin2xsin2x sur 

EXERCICE 2
JJG 1 JJJG
ABCD est un tétraèdre, I et K sont les milieux de [AB] et [CD], J et L sont tels que : AL = AD et
3

JJG 2 JJG
CJ = CB . G est le milieu de [JL].
3

1. Placer les points I, J, K et L sur la figure ci-jointe.

2.
a. Montrer que J est le barycentre des points B et C affectés de coefficients à calculer.
b. Montrer que L est le barycentre des points A et D affectés de coefficients à calculer.
c. Montrer que G est le barycentre des points A, B, C et D affectés de coefficients à
calculer
3. Montrer que G, I et K sont alignés et préciser la position de G sur la droite (IK).
EXERCICE 3

1. Etude d'une fonction P


Soit P la fonction définie sur  par : P(x) = 2x3 - 3x2 -1
a. Etudier les variations de P. Dresser son tableau de variation.
b. Tracer la représentation graphique de P.
c. Montrer que l'équation P(x) = 0 admet une seule racine α et que α appartient à l'intervalle
[1,6 ; 1,7]
d. Déterminer le signe de P(x) en fonction de x.

2. Etude d'une fonction f.


1− x
Soit f la fonction définie par : f(x) = . On désigne par (C) sa représentation graphique
1 + x3
dans le plan rapporté à un repère orthonormal d'unité 4cm.
a. Donner le domaine de f.
b. Calculer les limites de f aux bornes de son domaine de définition.
c. Etudier les variations de f (on utilisera les résultats du 1.) et dresser son tableau de
variation.
d. Ecrire une équation de la droite (∆) tangente à la courbe (C) au point d'abscisse 0.
Etudier la position relative de la courbe (C) par rapport à la droite ∆ dans l'intervalle ]-1 ; 1[.
e. Quelle est l'équation de la tangente (T) à (C) au point 1. Montrer que la courbe (C) est située
au dessus de(T) sur l’intervalle ]-1 ; +∞[.
f. Tracer (C) , (∆) et (T).
SOLUTIONS DU DS 5BIS

EXERCICE 1
1. Calcul de fonctions dérivées..

−1 1 x +3 Penser à la
d. f ( x ) = + . f '( x ) =
4( x + 6 x + 10) ( ) formule
2 2 3
400 x 2 + 6 x + 10
'
 1 f'
f  = −f2
e. g(x)=2sin3x – 3sinx. g’(x)= 6 sin 2 x cos x − 3 cos x = 3 cos x( 2 sin 2 x − 1 )  

(x 2 -1) ×(2x 2 +1)


f. h(x) =
3x 3

 x(2 x 2 + 1) 
 + 4 x x 2 − 1  3 x 3 − 9 x 2 (2 x 2 + 1) x 2 − 1
x2 − 1 1
f '( x ) =  
6
=
9x x x2 − 1
4

3. Calcul de primitives.

2x + 5
a. f :x → sur .
( x2 + 5x +12)
4

2x + 5
=
(x 2
+ 5x +12 ) '

( x + 5x +12) ( x + 5x +12 )
2 4 2 4

(
L’expression est de la forme f ' f −4 avec f ( x ) = x 2 + 5x +12 )
1
Une primitive de f ' f −4 est − .
3f 3

−1
donc une primitive est la fonction F définie par : F ( x ) =
( )
3
3 x 2 + 5x +12

b. f : x → sin2xsin2x sur 

sin2 x sin2 x = 2sin3 x cos x ou = 


1 − cos 2 x  sin 2 x cos 2 x sin 2 x sin 2 x sin 4 x
 sin 2 x = − = −
 2  2 2 2 4

Si on prend la première expression :

1 4
sin3 x cos x est de la forme f ' f 3 avec f ( x ) = sin x Une primitive de f ' f 3 est f .
4

1 4
donc une primitive est la fonction F définie par : F ( x ) = sin x .
2

cos 2 x cos 4 x
Avec la seconde expression une primitive est : − +
4 8
EXERCICE 2
1. figure.

Certains écrivent :
 2  1
 B, 3  ,  C, 3  .
  
C’est juste mais
mieux vaut écrire
comme dans la
solution

2.
a. J est le barycentre des points B et C.
JJG 2 JJG JJG JJG G
CJ = CB ⇒ 3CJ − 2CB = 0 .
3

Ceci signifie par définition que J est le barycentre de {( B,2)(C,1)}


b. L est le barycentre des points A et D.
JJG 1 JJJG JJG JJJG G
AL = AD ⇒ 3AL − 2AD = 0 .
3

Ceci signifie par définition que L est le barycentre de {( A,2)( D,1)}


c. G est le barycentre des points A, B, C et D.
G est le milieu de [JL] donc G est le barycentre de {( J,3 )( L,3 )} .
Or J est le barycentre de {( B,2)(C,1)} et L est le barycentre de {( A,2)( D,1)} donc , en
utilisant la propriété d’associativité du barycentre, on en déduit que G est le
barycentre de {( B,2)(C,1)( A,2)( D,1)}
d. Montrer que G, I et K sont alignés.
I est le milieu de [AB] donc I est le barycentre de {( A,2)( B,2)} .
K est le milieu de [CD] donc K est le barycentre de {(C,1)( D,1)}
G est le barycentre de {( B,2)(C,1)( A,2)( D,1)} .
En vertu de la propriété d’associativité du barycentre on déduit que G est le
barycentre de {(I,4 )( K,2)} .
JJG JJJG G JJG 1 JJG
Puisque G est le barycentre de {(I,4 )( K,2)} alors 2GI + GK = 0 ou encore IG = IK
3
EXERCICE 3
1. Etude de fonction P
a. Variations de P.
P'(x) = 6x2 - 6x = 6x(x-1).

Quand on
x -∞ 0 1 +∞ demande les
variations, il
f'(x) + 0 - 0 +
est inutile de
-1 +∞ calculer les
limites
f(x)

-∞ -2

b. Tracer la représentation graphique de P.

c. P(x) = 0 admet a une seule racine α.


¾ Sur ]-∞ ; 1 [ l'étude précédente montre que P(x)<0. L'équation n'a donc pas de solution
sur cet intervalle.

¾ Sur ]2 ; +∞ [ , P(x) >0. En effet, sur cet intervalle, P est croissante donc x≥2 implique
P(x) ≥ P(2). Ce qui entraîne P(x) ≥ 3 donc P(x) ≠ 0.
¾ Sur [1 ; 2], la fonction P est croissante et dérivable. P est donc une bijection de
l'intervalle [1 ; 2] vers l'intervalle [P(1) ; P(2)] c'est à dire vers l'intervalle [-2 ; 3]. Cela
signifie que tout élément de [-2 ; 3] à un antécédent par P. Ceci est vrai en particulier
pour le nombre 0. Il existe donc un unique réel α appartenant à [1 ; 2] tel que P(α)=0.
¾ En calculant P(1,6) et P(1,7) on constate que P(1,6) <0 < P(1,7) Ce qui implique que
1,6 < α < 1,7.
d. Déterminer le signe de P(x) en fonction de x.
L'étude précédente montre que:
¾ Si x ≤ α alors P(x) ≤ 0
¾ Si x ≥ α alors P(x) ≥ 0.

2. Etude de f.
a. Domaine de f.
Le domaine de f est -{1}.
b. Limites de f aux bornes de son domaine de définition.
¾ Limite en +∞ ( -∞)
1− x 1
Quand x tend vers +∞ (-∞) , f(x) = se comporte comme 2 donc tend vers 0.
1+ x 3
x
¾ Limite en -1 ( par valeurs supérieures).
1− x
Quand x tend vers -1+ , 1-x tend vers 2 et 1+x3 tend vers 0+ donc f(x) =
1 + x3
tend vers +∞
¾ Limite en -1 ( par valeurs inférieures)
1− x
Quand x tend vers -1- , 1-x tend vers 2 et 1+x3 tend vers 0- donc f(x) =
1 + x3
tend vers -∞.

c. Variations de f.
2x3 − 3x 2 − 1 P(x)
f '(x) = =
(1 + x )
3 2
(1 + x3 )2

Le signe de f '(x) est le même que celui de P(x) vu à la question précédente.

x -∞ -1 α +∞
f'(x) - - +
0 +∞ 0
f(x)
-∞ f(α)
d. Equation de la droite (∆).
¾ L'équation de ∆ est : y - f(0) = f '(0)x.
f(0) = 1 ; f'(0) = -1 d'où (∆) a comme équation y = -x + 1.

¾ Position de la courbe (C) par rapport à la droite ∆ dans l'intervalle ]-1 ; 1[.
Cette position est donnée par le signe de f(x) - (-x+1) sur ]-1 ; 1[.
x3 (x − 1)
f(x) − (− x + 1) = .
1 + x3
x −1
Sur ]-1 ; 1[ , x-1 < 0 , 1+x3 > 0 donc < 0. D'où le résultat:
1 + x3
¾ Si x ≥ 0 alors f(x) - (-x+1) ≤ 0 donc (C) est au dessous de (∆).
¾ Si x ≥ 0 alors f(x) - (-x+1) ≥ 0 donc (C) est au dessus de (∆).

e. Tangente (T).
¾ L'équation de (T) est y - f(1) = f '(1)(x-1). f(1)=0 , f '(1) = -0,5.
1
(T) a donc comme équation : y = − (x − 1) .
2

¾ Pour montrer que (C) est au dessus de (T), étudions le signe de


1
f(x) + (x − 1) .
2
1 1 1  (x − 1)(x3 − 1)
f(x) + (x − 1) = (x − 1)  − 3
= .
2  2 1+ x  1+ x3
Faisons un tableau pour connaître le signe de cette expression.
x -1 1
x-1 - - +
x3 -1 - - +
1+x3 - + +
(x − 1)(x3 − 1)
1 + x3 - + +

1
Pour x>-1 , f(x) + (x − 1) >0
2
(C) est au dessus de (T) pour x > -1
f. Tracés de (C) , (∆) et (T).

Ne pas oublier de tracer


les asymptotes même si
elles ne sont pas
demandées
DEVOIR SURVEILLE NUMERO 5c
EXPONENTIELLES, DROITES ET PLANS, EQUATIONS DIOPHANTIENNES

EXERCICE 1 Les questions sont indépendantes


1. Calculer les limites de f ( x ) aux bornes de l’ensemble de définition de f .

6e x − 4
a. f ( x ) = e3 x + 3e −2 x − 3 x . b. f ( x ) = .
3e x + 1
2. Calculer la fonction dérivée des fonctions f définies de la manière suivante :
a. f ( x ) = ecos x sin x

x2
b. f ( x ) = si x≠0 et f ( 0 ) = 0 .
ex − 1

Montrer que f est dérivable sur  et calculer f ' ( x ) pour x≠0 et pour x=0.

3. Calculer une fonction primitive des fonctions f définies de la manière suivante :


e2 x e tan x
a. f ( x ) = b. f ( x ) = .
(e )
2
2x
+5 cos2 x

EXERCICE 2
ex − 1
Soit f la fonction définie sur [0 ; + ∞[ par f ( x ) = .
xe x + 1
On désigne par (C ) sa courbe dans un repère orthonormal ; unité 4cm.

A.
1. Dresser le tableau de variation de la fonction g définie sur [0 ; + ∞[ par g ( x ) = x + 2 − e x .

2. Montrer que l’équation g ( x ) = 0 admet une seule solution α dans [0 ; + ∞[ vérifiant :

1,14 ≤ α ≤ 1,15
3. En déduire le signe de g ( x ) sur [0 ; + ∞[ .

B.
1. Dresser le tableau de variation de la fonction f .
1
2. Montrer que f ( α ) =
α +1
3. Déterminer une équation de la tangente (T ) à la courbe (C ) au point d’abscisse 0.

4.
a. Montrer que : e x − xe x − 1 ≤ 0 sur : [0 ; + ∞[ .

( x + 1) ( e x − xe x − 1)
b. Montrer que f ( x ) − x = .
xe x + 1
c. En déduire la position de la courbe (C ) par rapport à la droite (T ) .

5. Tracer (C ) et (T ) .
EXERCICE 2 (Droites et plans)

EXERCICE SPE MATH


Le but de l’exercice est d’utiliser les solutions d’une équation pour résoudre un problème dans
l'espace.
1.
b. Déterminer un couple (xo ; yo) d'entiers relatifs solution de l'équation : 48x+ 35y= 1.
c. Déterminer tous les couples d'entiers relatifs (x ; y) solutions de cette équation.
JG
2. L'espace étant rapporté à un repère orthonormal, on donne le vecteur U de coordonnées (48 ;
35 ; 24) et le point A de coordonnées (-11 ; 35 ;- 13).
JG
a. Donner une équation cartésienne du plan P passant par A et ayant le vecteur U comme
vecteur normal.
b. Soit (D) la droite intersection de P avec le plan d'équation z = 16. Déterminer tous les points de
(D) dont les coordonnées sont entières et appartiennent à l'intervalle [-100 ; 100].
Facultatif : en déduire les coordonnées du point de (D), à coordonnées entières, situé le plus
près de l'origine.
SOLUTIONS SUCCINCTES
EXERCICE 1 Les questions sont indépendantes
1. Calcul des limites de f ( x ) aux bornes de l’ensemble de définition de f .

a. lim e3 x + 3e −2 x − 3 x = +∞ . lim e3 x + 3e −2 x − 3 x = +∞
x →+∞ x →−∞

6e x − 4 6e x − 4
b. lim = −4 . lim =2
x →−∞ 3e x + 1 x →+∞ 3e x + 1

2. Calcul des fonctions dérivées des fonctions f :


a. f ( x ) = ecos x sin x (
f ' ( x ) = −ecos x sin2 x + ecos x cos x = ecos x cos x − sin2 x )
x2
b. f ( x ) = x si x≠0 et f ( 0 ) = 0 .
e −1

o Pour x≠0 la fonction f est dérivable car e − 1 ≠ 0 et f ' ( x ) = x (


x 2e x − xe x − 2 )
(e )
2
x
−1

f ( x ) − f (0)
o Pour x = 0. Pour montrer que f est dérivable sur , il faut calculer lim .
x →0 x −0

f ( x ) − f (0) x ex − 1 f ( x ) − f (0)
= x . Or on sait que lim = 1 donc lim = 1 . Donc f ' ( 0 ) = 1.
x −0 e −1 x →0 x x →0 x −0

3. Calcul de fonction primitive des fonctions f .


e2 x e2 x −1
a. f ( x ) = ∫ dx = +k
(e 2x
+5 )
2
(e 2x
+5 )
2
(
2 e2 x + 5)
e tan x etan x
b. f ( x ) = . ∫ cos 2 x dx = e
tan x

cos2 x
EXERCICE SPE PC

Les réponses exactes sont D D B B


Explications :
EXERCICE SPE MATH
1.
a. Calcul d’un couple (xo ; yo) d'entiers relatifs solution de l'équation : 48x+ 35y= 1.
Appliquons l’algorithme d’Euclide de calcul du PGCD de 48 et 35, cela donne :
48 = 35 x1 + 13 (1)
35 = 13 x 2 + 9 ( 2)
13 = 9 x1 + 4 (3)
9 = 4x2 + 1 ( 4)
Remontons les égalités (1) à (4).
( 4) ⇒ 1 = 9 − 4x2 (5)
( 5 ) + ( 3 ) ⇒ 1 = 9 − 2 (13 − 9 ) = 3 x 9 − 2 x13 (6)
( 2 ) + ( 6 ) ⇒ 1 = 3 ( 35 − 2x13 ) − 2x13 = 3 x 35 − 8 x13 (7)
(1) + ( 7 ) ⇒ 1 = 3 x 35 − 8 ( 48 − 35 ) = 11x 35 − 8 x 48
Par suite : x0 = −8 y 0 = 11.

b. Calcul des couples d'entiers relatifs (x ; y) solutions de cette équation.


 1 = 48 x + 35 y
On a :  d’où : 48 ( x + 8 ) = 35 (11 − y ) .
1 = −8 x 48 + 11x 35
En appliquant le théorème de Gauss, il est facile de déduire que les solutions de l’équation
 x = −8 + 35k
sont les nombres x et y de la forme :  k∈ ]
 y = 11 − 48k
2. JG
a. Equation cartésienne du plan P passant par A et ayant le vecteur U comme vecteur normal.
Réponse : 48 x + 35 y + 24z − 385 = 0
b. Points de (D) dont les coordonnées sont entières et appartiennent à l'intervalle [-100 ; 100].
Les points cherchés sont sur P et dans le plan d’équation z = 16 donc leurs coordonnées sont
48 x + 35 y + 24z − 385 = 0 48 x + 35 y = 1
les solutions entières de :  ou encore de  .
 z = 16  z = 16
De la question précédente, on déduit alors que les valeurs cherchées sont :
 x = −8 + 35k
 x,y ∈ [ −100 ; 100] . La condition x,y ∈ [ −100 ; 100 ] entraîne k = −1 ; 0 ; 1 ; 2 .
 y = 11 − 48k
Les points cherchés sont alors les points de coordonnées :
A ( −43 ; 59 ; 16 ) ; B ( −8 ; 11; 16 ) ; C ( 27 ; −37 ; 16 ) ; D ( 62 ; − 85 ; 16 )

Facultatif : Coordonnées du point de (D), à coordonnées entières, situé le plus près de


l'origine. Pour chacune des solutions précédentes, il suffit de calculer la distance à O.
On trouve alors que le point le plus près de O est B.
EXERCICE 2
A.
1. Tableau de variation de la fonction g définie sur [0 ; + ∞[ par : g ( x ) = x + 2 − e x .

g' ( x ) = 1 − e x . Sur : [0 ; + ∞[ , g ' ( x ) ≤ 0 .

x 0 +∞

g’(x) -

g(x) -∞

2. L’équation g ( x ) = 0 admet une seule solution α dans [0 ; + ∞[ vérifiant : 1,14 ≤ α ≤ 1,15 .

La fonction g est continue monotone de [0 ; + ∞[ sur ]−∞ ; 1] . D’après le théorème des

valeurs intermédiaires, pour tout réel y Œ ]−∞ ; 1] , il existe x unique , x Œ [0 ; + ∞[ tel que

g ( x ) = y . Ceci est vrai en particulier pour y =0 . Il existe donc α unique tel que g ( α ) = 0 .

g (1,14 ) ≈ 0, 013 et g (1,15 ) ≈ −0, 008 donc g (1,15 ) < g ( α ) < g (1,14 ) . La fonction g est

décroissante donc g (1,15 ) < g ( α ) < g (1,14 ) implique : 1,14 ≤ α ≤ 1,15 .

3. En déduire le signe de g ( x ) sur [0 ; + ∞[ .

 x ≥ α ⇒ g ( x ) ≤ g ( α ) ⇒ g ( x ) ≤ 0
Puisque g est décroissante : 
0 ≤ x ≤ α ⇒ g ( x ) ≥ g ( α ) ⇒ g ( x ) ≥ 0
B.
1. Dresser le tableau de variation de la fonction f .

f ' (x) =
(
ex 2 + x − ex )= exg ( x )
. Le signe de f ' ( x ) est le même que celui de g ( x )
( xe ) ( )
2 2
x
+1 xe x + 1

x 0 α +∞

f ' (x) + 0 -

f (α)
f (x)
0 0
1
2. f ( α ) =
α +1
eα − 1
f (α) = Or g ( α ) = 0 donc e α = α + 2
αe α + 1
α + 2 −1 α +1 α +1 1
d’où f ( α ) = = 2 = =
α ( α + 2 ) + 1 α + 2α + 1 ( α + 1) 2
α +1

3. Equation de la tangente (T ) à la courbe (C ) au point d’abscisse 0.

La tangente (T ) a comme équation : y = x

4.
a. e x − xe x − 1 ≤ 0 sur : [0 ; + ∞[ .

Posons h ( x ) = e x − xe x − 1 . h' ( x ) = − xe x . Sur [0 ; + ∞[

h' ( x ) ≥ 0 donc la fonction h est décroissante.

Par suite x ≥ 0 ⇒ h ( x ) ≤ h ( 0 ) c’est à dire : e x − xe x − 1 ≤ 0 .

( x + 1) ( e x − xe x − 1)
b. f ( x ) − x = .
xe x + 1

e x − 1 − x 2e x − x e (1 − x ) − (1 + x ) (1 + x ) ( e − xe − 1)
x 2 x x
ex − 1
f (x) − x = x −x = = =
xe + 1 xe x + 1 xe x + 1 xe x + 1
c. Position de la courbe (C ) par rapport à la droite (T ) .

D’après les question précédente, f ( x ) − x ≤ 0 donc la courbe (C ) est au dessous de la

tangente (T )

5. Tracer de (C ) et (T ) .
DEVOIR SURVEILLE NUMERO 5d
Fonctions, exponentielles, PGCD
EXERCICE 1
Le nombre n désigne un élément de ² non nul.
xn + 1
Soit fn la fonction définie sur ]0 ; + ∞[ par fn ( x ) = .
4x 2
GG
(
On note (Cn ) sa représentation graphique dans un repère orthonormal O ; i ; j . )
PARTIE A Etude de f1 et f2.
1. Dresser le tableau de variation de f1.
2. Dresser le tableau de variation de f2.
3. Etudier la position relative des courbes (C1 ) et (C2 )
GG
(
4. Construire (C1 ) et (C2 ) dans le repère O ; i ; j . )
PARTIE B Etude de f3
1. Dresser le tableau de variation de f3. (variations et limites)
2. Montrer que la courbe (C3 ) admet une droite D comme asymptote au voisinage de +∞.

Etudier la position de D par rapport à (C3 ) .


GG
(
3. Construire (C3 ) et D dans le repère O ; i ; j . )
PARTIE C Etude de fn
Dans cette partie, on suppose n ≥ 4.
1. Dresser le tableau de variation de fn. (variations et limites).
On montrera que fn présente un minimum pour une valeur xn de x.
On calculera xn et yn = fn ( xn ) .

2. Soit m ∈ ² tel que m > n. Etudier la position relative des courbes (Cm ) et (Cn ) .

(Ecrire m = n + p avec p ∈ ²*).


1
3. Le but de cette question est de montrer que : ≤ x n ≤ 1.
2
a. Montrer que xn ≤ 1.
b. Montrer par récurrence que pour n ≥ 4 : 2n +1 − n + 2 ≥ 0 .
1
En déduire que : ≤ xn
2
EXERCICE 2
x+4
1. Calculer la primitive G de la fonction g : x → sur 3 vérifiant G(0)=0
( )
3
x 2 + 8x + 2

π 1
2. Calculer la primitive F de x → cos2 xsin2x sur 3 vérifiant F( )=
4 16

x2 − 4x + 2 a b
3. Ecrire h(x) = sous la forme : h( x ) = + a, b ∈ 3.
( x − 1) ( x − 1 )2
2 2 2
x x

Calculer une primitive H de la fonction h.

ROC
Préciser si chacune des 4 affirmations suivantes est VRAIE ou FAUSSE. Justifier la réponse.

1. Pour tout nombre réel a et pour tout nombre réel b , ea + b = e 2a xe2 b .

2. Pour tout nombre réel a et pour tout nombre réel b , 2ea + b = e 2a + e 2b .

3. Il existe un nombre réel a et un nombre réel b , 2ea + b = e 2a + e 2b .

4. Il existe un nombre réel a et un nombre réel b , 2ea + b > e 2a + e 2b .

EXERCICE SPE MATH


Soient a et b deux entiers naturels avec a impair et b pair.

Les nombres a et b sont premiers entre eux.

Démontrer que a + b et a − b sont premiers entre eux.


SOLUTIONS SUCCINCTES

EXERCICE 1
PARTIE A Etude de f 1 et f 2.
1. Tableau de variation de f1 .
−x − 2
La fonction f’ 1 est dérivable sur 3+* et f1 ' ( x ) = 3
. Sur 3+*, f1 ' ( x ) < 0.
4x Attention
x 0 +∞ Le domaine

f1 ' ( x ) - est : ]0 ; +∞[

+∞

f1 ( x )

Les limites en 0 et +∞ sont faciles à justifier.

2. Tableau de variation de f2 .
Ne pas

La fonction f’ 1 est dérivable sur 3+* et f2 ' ( x ) =


(
2x 4x 2
) − (x 2
)
+ 1 8x
=
−1
.
oublier de
justifier les
4 3
16 x 2x limites

Sur 3+* , f2 ' ( x ) < 0.

x 0 +∞

f2 ' ( x ) -
+∞

f2 ( x )

1
4

3. Position relative des courbes (C1 ) et (C2 ) .

x −1
Elle est donnée par le signe de f2 ( x ) − f1 ( x ) . f2 ( x ) − f1 ( x ) = . D’où le tableau :
4x
x 0 1 +∞
Position (C1 ) en dessus de (C2 ) (C1 ) au dessous de (C2 )

Ecrire C1 > C2 est à proscrire


r r
4. Construction de (C1 ) et (C2 ) (
dans le repère O ; i ; j .)

PARTIE B Etude de f3
1. Tableau de variation de f3 . (variations et limites)
x3 − 2
f2 ' ( x ) =
4x 3
x 0 3
2 +∞

f3 ' ( x ) - 0 +
+∞ +∞

f3 ( x )

3
2
≈ 0,477
3
4x2

2. La courbe (C3 ) admet une droite D comme asymptote au voisinage de +∞.

x 3 +1 x 1
On a : f3 ( x ) = 2
= + .
4x 4 4x2
Pour trouver l’équation y=ax+b
x 1
Par suite : f3 ( x ) − =
d’un éventuelle asymptote,
2 essayer d’écrire f(x) sous la
4 4x
forme :f(x)=ax+b+g(x). Avec
 x 1 g(x)→0 quand x→∞.
Donc lim  f3 ( x ) −  = lim = 0.
x →+∞
 4 x →+∞ 4x2
x
La droite D d’équation y = est asymptote à (C3 ) en +∞.
4
Position de D par rapport à (C3 ) .

x 1 x
f3 ( x ) − = 2
. Donc pour tout x>0 , f3 ( x ) − >0 donc (C3 ) est au dessus de D.
4 4x 4

r r
3. Construction de (C3 ) et D dans le repère O ; i ; j . ( )

PARTIE C Etude de f n
1. Tableau de variation de fn .

La fonction fn est une fonction rationnelle définie sur ]0 ;+∞[. Elle est donc dérivable sur

cet intervalle et : f 'n ( x ) =


( )
nx n −1 4 x 2 − x n + 1 8 x
=
(n − 2)x n − 2
.
4 3
16x 4x

2 2
Pour tout x>0 , f 'n ( x ) = 0 ⇔ x n = ⇔x = n
n−2 n−2

2 2
Pour tout x>0 , f 'n ( x ) > 0 ⇔ x n > ⇔x > n .
n−2 n−2
2. On déduit alors le tableau suivant :

x 0 2 +∞
n
n−2
fn ' ( x ) - 0 +
+∞ +∞

fn ( x )

yn

2
La fonction fn présente un minimum pour x= xn = n .
n −2
2 n 2
+1 ( n − 2 )
−1

yn = fn ( x n ) = − − n n
n 2 = n 2 = .
2 2 2
 2 n
4
 2 n
4
(2 )n
 4 
 n−2 n−2

3. Soit m ∈ Ð tel que m > n. Etudier la position relative des courbes (Cm ) et (Cn ) .

Elle est donnée par le signe de fm ( x) − fn ( x ) .

fm ( x) − fn ( x ) = = =
(
x m − xn x n + p − x n x x − 1
n p

.
) Erreur fréquemment
2 2 2 rencontrée :
4x 4x 4x
m >n ⇒ xm > xn
Le signe de fm ( x) − fn ( x ) est égal au signe de xp -1.

Pour x positif, on a : xp -1 ≥ 0 ⇔ x ≥ 1.

D’où le tableau ci-dessous qui donne la position relative des deux courbes.

x 0 1 +∞

Position (Cn ) en dessus de (Cm ) (Cn ) au dessous de (Cm )


1
4. ≤ xn ≤ 1 .
2
a. xn ≤ 1.

2
xn= = n
n
. Pour comparer xn à 1, comparons xn à 1.
n −2
2 4−n
xnn = ; xnn − 1 = . Or n ≥ 4 donc xn − 1 ≤ 0. CQFD.
n

n−2 n−2

b. Pour n ≥ 4 : 2n +1 − n + 2 ≥ 0 .

Démontrons cette propriété par récurrence.


o Pour n = 4, la propriété est vraie en effet 2n +1 − n + 2 = 30.

o Supposons la propriété vraie pour n et prouvons qu’elle est vraie pour n+1.
On suppose donc que : 2n +1 − n + 2 ≥ 0 .

Montrons que 2n +1+1 − ( n + 1) + 2 ≥ 0 soit que 2n + 2 ≥ n − 1

( )
2n +1 − n + 2 ≥ 0 ⇒ 2n +1 ≥ n − 2 ⇒ 2 2n +1 ≥ 2 ( n − 2 ) ⇒ 2n + 2 ≥ 2n − 4

Or Pour n ≥ 4, 2n - 4 ≥ n -1 donc 2n + 2 ≥ n − 1. CQFD.

o La propriété est vraie pour n=4, si elle est vraie pour n, elle est vraie pour n+1, donc
elle est vraie pour tout n ≥4.
1
Montrons que : ≤ xn
2
1 1
Pour comparer xn à , comparons xnn à n .
2 2

2 1 2 1 2n +1 − n + 2
xnn = ; xnn − n = − n = n .
n−2 2 n−2 2 2 (n − 2 )
1
D’après la propriété démontrée au b. on déduit que xnn − n
≥ 0. CQFD
2

EXERCICE 2
−1 1
1. G ( x ) = +
4( x + 8 x + 2)
2 2
16
2. cos2xsin2x= 2cos3 xsinx
1
d’où ∫ cos 2 x sin2xdx = ∫ 2cos 3 x sin xdx = − 2∫ cos3 x ( cos x ) dx = − cos 4 x + k
'

2
2 1 x 2 − 4x + 2 2 1
3. f ( x ) =
x 2

( x − 1)2
d’où ∫ x 2
( x − 1)
2
dx = −
x
+
x −1
+k .
ROC
1. Pour tout nombre réel a et pour tout nombre réel b , ea + b = e 2a xe2 b .

(e xe )
2
VRAI : En effet : e2 a xe 2b = a b
= ea xeb = ea + b .

2. Pour tout nombre réel a et pour tout nombre réel b , 2ea + b = e 2a + e 2b .


FAUX. Contre exemple : a = 1 ; b = −1 . 2ea + b = 2 ; e2a + e2b = e2 + e −2 = 7,52

3. Il existe un nombre réel a et un nombre réel b , 2ea + b = e 2a + e 2b .


VRAI. Pour a = 1 et b = 1 l’égalité est vraie.
4. Il existe un nombre réel a et un nombre réel b , 2ea + b > e 2a + e 2b .
FAUX.

Solution simple : 2ea + b > e 2a + e 2b ⇔ 0 > e2 a + e2 b − 2ea + b ⇔ 0 > ( ea − eb ) . Or


2

( )
2
0 > ea − eb est faux

Solution moins simple mais utilisable dans tous les cas.


L’inégalité 2ea + b > e 2a + e 2b équivalente à 2ea + b − e 2 a − e2 b > 0 , nous conduit à introduire la

fonction fa définie par : fa ( x ) = 2ea + x − e2a − e 2x et à l’étudier. f ' ( x ) = 2e x ( ea − e x ) .

x -∞ a +∞
0

f (x)
−e 2a -∞

L’étude montre que pour tout x et pour tout a, f ( x ) ≤ 0 .

Il n’existe donc pas de vale ur de a et de x telles que f ( x ) > 0 .

EXERCICE SPE MATH


o Pour montrer que a + b et a − b sont premiers entre eux, montrons que si d est diviseur
commun de a + b et a − b alors nécessairement d = 1.
o Puisque a impair et b pair alors a + b et a − b sont impairs.
Erreur fréquente :
o Comme a + b et a − b sont impairs alors d est impair. a=2k+1, b=2k
(avec le même k)
Puisque d divise a + b et que d divise a − b alors d

divise ( a + b ) + ( a − b ) et ( a + b ) − ( a − b ) donc d divise 2a et 2b .

Le nombre d est impair et divise 2a et 2b . D’après le théorème de Gauss, il divise donc a


et b . Mais comme a et b sont premiers entre eux alors d = 1.
TS DEVOIR LIBRE NUMERO 5a EXPONENTIELLE ET ARITH
« La présentation, la lisibilité, l’orthographe, la qualité de la rédaction, ma clarté et la précision du
raisonnement entreront pour une part importante dans l’appréciation des copies.
Les résultats seront encadrés »
Ce texte est imprimé dans de nombreuses épreuves de math des concours des grandes écoles.
EXERCICE 1
 −
1
 f ( x) = xe 4 x si x > 0
Soit f la fonction définie sur [0, +∞[ par : 
 f (0) = 0

 → → 
Le plan est rapporté à un repère orthonormal  O, i , j  d’unité 4 cm. On note C la courbe
 
représentative de f.

PARTIE I
1) Montrer que f est continue en 0.
2) a) Déterminer la limite de f en +∞.
b) Donner le sens de variation de la fonction h définie sur [0,+∞[ par : h(u)= e-u – 1 + u.
En déduire que pour tout nombre réel u ≥ 0 : 0 ≤ 1 - e-u ≤ u.
c) Soit t ≥ 0 . En utilisant une étude de fonction, montrer que pour tout nombre réel t≥0.
t2
0 ≤ e−t − 1 + t ≤
2
1 1
d) En déduire que, pour x>0 : 0 ≤ f ( x ) − x + ≤ (♦)
4 32 x
1
e) Montrer que la droite D d’équation y = x - est asymptote à la courbe C.
4
Préciser la position relative de D et de C.
3) Montrer que f est dérivable sur [0, +∞[ puis calculer f’(x) pour x≥0.
On précisera en particulier f’(0). Dresser le tableau de variation de f.
4) Tracer sur le même graphique la droite D , la courbe C et la tangente en 0.
PARTIE II
1) Montrer que f admet une primitive sur [0, +∞[.
On note F la primitive de f qui vérifie F(0)=0. On ne cherchera pas à calculer F.
2) Déterminer le sens de variation de F. (il n’est pas demandé de tableau de variation)
x2 x x2
3) Montrer que pour tout x ≥ 0, − ≤ F (x) ≤
2 4 2
EXERCICE 2
Dans les deux questions suivantes, on pourra raisonner par récurrence.

1. Démontrer que pour tout n Œ ² : e3 n +3 ≥ e 2n +1 + e 2 n + 2 .


n 2n
2. En déduire le plus grand des deux nombres ∑ e3 p et
p =0
∑e
p =0
p
.

EXERCICE 3
On considère l’équation différentielle (E) : y’ - 2y = x

1. Soit a et b Œ . Montrer que pour certaines valeurs de a et b que l’on précisera, la fonction

g définie sur  par g(x)=ax+b est solution de (E).

2. Montrer que f est solution de (E) si et seulement si f - g est solution de l’équation (F) :

y’ - 2y = 0

3. Résoudre (F) et en déduire l’ensemble des solutions de (E).

EXERCICE SPE MATH


1. Soit x un nombre réel. Montrer que x4 + 4 est le produit de deux trinômes du second degré.
2. Soit n Œ ², n ≥ 2. On note A= n2 - 2n + 2 , B = n2 + 2n + 2. et d= PGCD(A, B).
a. Montrer que n4+4 n’est pas premier.
b. Montrer que tout diviseur de A qui divise n, divise 2.
c. Montrer que tout diviseur de A et de B divise 4n.
d. On suppose n impair.
(1) Montrer que A et B sont impairs.
(2) Montrer que d est impair.
(3) Montrer que d divise n.
(4) En déduire que d divise 2 puis que A et B sont premiers entre eux.
e. On suppose que n est pair.
(1) Montrer que 4 ne divise pas A
(2) Montrer que d = 2p avec p impair.
(3) Montrer que p divise n . En déduire que d=2.
SOLUTIONS
PROBLEME
Partie I
1. Continuité de f.
o Sur ]0 ;+∞[, f est continue comme composée de fonctions continues sur cet
intervalle.
o Pour montrer la continuité en 0, calculons lim f ( x ) .
x →0

1
− 1
lim f ( x ) = lim xe 4x
= 0 car lim − = −∞ et lim eu = 0
x →0 x →0 x →0 4x u →−∞

On a donc lim f ( x ) = 0 = f ( 0 ) . Donc f est continue en 0.


x →0

Conclusion : la fonction f est continue sur [0, +∞[.

2. Etude au voisinage de l’infini.


a. Limite en +∞
1
− 1
lim e 4x
= 1 car lim − = 0 et lim eu = 1. Donc lim f ( x ) = +∞ .
x →+∞ x →+∞ 4x u →0 x →+∞

b. Fonction h.
o h’(u) = 1 - e-u. Sur [0, +∞[, h’(u) ≥ 0 donc la fonction h est croissante.
o Puisque h est croissante : u ≥ 0 ⇒ h(u) ≥ h(0) ⇒ e-u – 1 + u ≥ 0 ⇒ 1- e-u ≤ u.
o u ≥ 0 ⇒ -u ≤ 0 ⇒ e-u ≤ 1 ⇒ 0 ≤ 1- e-u.
c. Première inégalité.
o 0 ≤ e − t − 1 + t est vraie car c’est l’inégalité précédente avec u = t.

t2
o Soit g la fonction définie par : g ( t ) = e − t − 1 + t − . g ' ( t ) = −e − t + 1 − t . De
2
l’inégalité précédente, on déduit que g’(t) ≤ 0 sur [0, +∞[. La fonction g est donc
décroissante.
t2 −t
Puisque g décroissante : t ≥ 0 ⇒ g(t) ≤ g(0) ⇒ e − 1 + t − ≤ 0 .
2
d. Deuxième inégalité.
1
Elle s’obtient facilement en appliquant l’inégalité précédente à t =
4x
e. Asymptote.
o En appliquant le théorème des gendarmes à l’inégalité (♦). On déduit que :
 1
lim  f ( x ) − x +  = 0 . Ceci prouve que la droite D est asymptote.
x →+∞
 4
1
o Puisque f ( x ) − x + ≥ 0 , La courbe C est au dessus de la droite D.
4

3. Dérivabilité de f.
o Sur ]0, +∞[ , la fonction est dérivable comme composée de fonctions dérivables sur cet
intervalle.
f ( x ) − f (0)
o Pour déterminer la dérivabilité de f en 0, calculons lim .
x →0 x −0
f ( x ) − f (0) −
1
lim = lim e 4x
= 0 . La fonction f est donc dérivable en 0 et f’(0)=0.
x →0 x −0 x →0

1
−  1 
o f '(x) = e 4x
1+ 4x  .
 
x 0 +∞

f '(x) -
+∞

f (x)

4. Représentation graphique.
Partie II
1. f admet une primitive sur [0, +∞[.
La fonction f est continue sur +, elle admet donc une primitive sur +.
2. Sens de variation de F. (il n’est pas demandé de tableau de variation).
F’(x)= f(x). F’(x) ≥ 0 donc F est croissante.
x2 x x2
3. Pour tout x ≥ 0, − ≤ F (x) ≤ .
2 4 2
x2
o F (x) ≤ .
2
x2
Etudions la fonction G définie par : G ( x ) = F ( x ) − .
2
 −1 
G ' ( x ) = F ' ( x ) − x = f ( x ) − x = x  e 4 x − 1 .
 
1
1 −
Si x≥0 alors − ≤ 0 donc e 4 x ≤ 1 donc G’(x) ≤ 0 donc G est décroissante.
4x
x2
Puisque G est décroissante : x≥0 ⇒ G(x) ≤ G(0) ⇒ F ( x ) − ≤0
2
x2 x
o − ≤ F (x).
2 4
x2 x
Etudions la fonction G définie par : G ( x ) = F ( x ) − + .
2 4
1 1 1
G '( x) = F '( x) − x + = f ( x ) − x + . D’après l’inégalité (♦) f ( x ) − x + ≥0
4 4 4
G’(x) ≥ 0 donc G est croissante.
x2 x
Puisque G est croissante : x≥0 ⇒ G(x) ≥ G(0) ⇒ − ≤ F (x)
2 4
EXERCICE 2
Dans les deux questions suivantes, on pourra raisonner par récurrence.

1. Pour tout n Œ ² : e3 n + 3 ≥ e 2 n +1 + e 2n + 2 .
o La propriété est vraie pour n=0.
Montrons que e3 ≥ e2+e, c'est-à-dire puisque e>0 que : e2 – e – 1 ≥ 0.
Un calcul approché montre que e2 – e – 1 ≈3,67 donc e2 – e – 1 ≥ 0.
o Supposons la propriété vraie pour n. Démontrons qu’alors, elle est vraie pour n+1.
Supposons donc que : e3 n +3 ≥ e 2n +1 + e 2 n + 2 .
Démontrons que : e3 n + 6 ≥ e 2n +3 + e 2n + 4

( )
e3 n + 3 ≥ e 2 n +1 + e 2n + 2 ⇒ e3 xe3 n +3 ≥ e3 x e 2n +1 + e 2n + 2 ⇒ e3 n + 6 ≥ e 2n + 4 + e 2 n +5

Or la fonction exponentielle est croissante donc : e 2n + 4 + e 2n +5 ≥ e 2n +3 + e 2n + 4 .


Par suite, e3n + 6 ≥ e 2n +3 + e 2n + 4 . La propriété est donc vraie pour n+1.
n 2n
2. En déduire le plus grand des deux nombres ∑ e3 p et
p =0
∑e
p =0
p
.

n 2n
Le nombre ∑ e3 p est plus grand que le nombre
p =0
∑e
p =0
p
.

En effet écrivons l’inégalité démontrée précédemment pour n = 0,1,...,k -1.


Pour n = 0 cela donne (1) e3 ≥ e1 + e 2
Pour n = 1 cela donne (2) e2 x 3 ≥ e3 + e 4
Pour n = 2 cela donne (3) e3 x 3 ≥ e5 + e6 .
..
.
Pour n = k-1 cela donne (k-1) e3k ≥ e 2k −1 + e 2k
Ajoutons membre à membre les k -1 inégalités précédentes. Cela donne :
e3 x1 + e3 x 2 + ... + e3 k ≥ e + e 2 + e3 + e 4 + ... + e 2k −1 + e 2n .
Ajoutons 1 à chaque membre de l’inégalité précédente, on a alors :
e0 x 3 + e3 x1 + e3 x 2 + ... + e3 k ≥ e0 + e1 + e 2 + e3 + e 4 + ... + e 2k −1 + e 2 n
n 2n
Soit ∑e
p =0
3p
≥ ∑e
p =0
p
.

NOTA : on peut aussi faire un raisonnement par récurrence.


EXERCICE 3
1. Pour certaines valeurs de a et b que l’on précisera, la fonction g est solution de (E).

1 1
En remplaçant y par g(x) et en identifiant, il est facile de trouver que : g ( x ) = − x − .
2 4

2. f est solution de (E) si et seulement si f - g est solution de l’équation (F).

Posons h = f – g. Donc f = h + g.

f est solution de (E) si et seulement si f’(x) – 2f(x) = x

donc si et seulement si h’(x) + g’(x) – 2(h(x) + g(x)) = x.

Or g’(x) – 2g(x) = x.

Par suite f est solution de (E) si et seulement si h’(x) – 2h(x) =0 , donc si et seulement si h

est solution de (F).

3. Résolution de (F) et en déduire l’ensemble des solutions de (E).

D’après le cours, (F) admet pour solution la fonction h(x) = λe2x.

En appliquant la propriété démontrée au 2. la solution de (E) est la somme de la solution

trouvée au 1. et de la solution de (F).

1 1
Finalement, f est solution de (E) si et seulement si f(x) = λe2x − x − . (λŒ)
2 4
EXERCICE SPE MATH
1. x4 + 4 est le produit de deux trinômes du second degré.

( ) ( )(
x 4 + 4 = x 4 + 4 x 2 + 4 − 4 x 2 = x 4 + 4 x 2 + 4 − 4 x 2 = x 2 − 2x + 2 x 2 + 2x + 2 )
2. Soit n Œ ², n ≥ 2. On note A= n2 - 2n + 2 , B = n2 + 2n + 2. et d= PGCD(A, B).
a. n4+4 n’est pas premier.
D’après la question précédente, n4+4=(n2-2n+2) (n2+2n+2). Donc n’est pas premier.
b. Tout diviseur de A qui divise n, divise 2.
Si d divise A, comme d divise n2-2n alors d divise A - (n2-2n) soit 2.
c. Tout diviseur de A et de B divise 4n.
d divise A et B donc B - A = 4n.
d. n est impair.
(1) A et B sont impairs.
Si n est impair alors n = 2k+1 donc A = 4k2+1 et B= 2(2k2+4k+2)+1. A et B sont de la forme
2q+1. Ils sont donc impairs.
(2) Montrer que d est impair.

Raisonnons par l’absurde. Rappel : ( A ⇒ B ) ⇔ B ⇒ A( )


Si d pair alors A et B sont pairs donc nécessairement, si A et B sont impairs alors d impair. Il
suffit d’appliquer la règle rappeler ci-dessus.
(3) d divise n.
On sait que tout diviseur de A et de B divise 4n. Donc d divise 4n. Mais d est impair, donc il
est premier avec 4, donc d’après Gauss, d divise n.
(4) d divise 2 et A et B sont premiers entre eux.
On a vu plus haut que si d divise A et d divise n alors d divise 2.
On sait que d est impair. Le seul nombre impair qui divise 2 est 1. donc d=1.
e. On suppose que n est pair.
(2) 4 ne divise pas A.
n pair ⇒ n = 2k donc A = 2(2k2 - 2k + 1). 2 ne divise pas 2k2 - 2k + 1 donc 4 ne divise pas A.
(3) Montrer que d = 2p avec p impair.
Il est facile de montrer que : n pair ⇒ A=2(2q+1) et B=2(2r+1)
Donc A∧B=(2(2q+1))∧(2(2r+1))=2((2q+1)∧(2r+1)). Or (2q+1)∧(2r+1) est le PGCD de deux
nombres impairs. C’est donc un nombre impair p. D’où A∧B =2p avec p impair.
(4) Montrer que p divise n . En déduire que d=2.
o On a vu plus haut que si d divise A et d divise B alors d divise 4n. Or d=2p donc 2p divise
4n. Puisque p est impair, en appliquant Gauss, on déduit que p divise n.
o d=2p et d divise A donc p divise A. Puisque 2 et p divise n , comme 2 et p sont premiers
entre eux, 2p divise n. Donc d divise n. On sait que tout diviseur de A qui divise n divise 2
donc d=2p divise 2, donc p=1 donc d=2.
DEVOIR LIBRE NUMERO 5b
SUITE, EXPONENTIELLES, EQUA. DIFF.

EXERCICE 1

EXERCICE 2
EXERCICE 3

EXERCICE 4
SOLUTIONS DEVOIR LIBRE 5BIS
EXERCICE 1
EXERCICE 2
EXERCICE 3
EXERCICE 4
DEVOIR LIBRE NUMERO 5c
EXPONENTIELLES, LOGARITHME, SUITES, ARITHMETIQUE

PROBLEME 1 Logarithme et suites.


PROBLEME DE SPECIALITE MATH : Révision de l’arithmétique.

L
SOLUTIONS
SOLUTION PROBLEME 1
SOLUTION PROBLEME SPE MATH
TS DEVOIR LIBRE NUMERO 5d
Equa diff, PGCD, logarithmes, expo.
ROC

Soit E1 l'ensemble des solutions de l'équation différentielle y ' = y.

Soit E2 l'ensemble des solutions de l'équation différentielle y" = y.

Le but de l'exercice est de démontrer qu'il existe une unique fonction f qui appartient à E2 et qui vérifie

f(0)=1etf'(0)=0.

1. Vérifier que les fonctions définies sur  par : x → e x et x → e − x sont des éléments de E2.
2. Soit f une fonction deux fois dérivable sur R ; on pose u = f + f ' .
a. Démontrer que f appartient à E2 si et seulement si u appartient à E1.
b. Démonstration de cours Prérequis. La fonction exponentielle est élément de E1 pour tout réel x,
ex x e-x = 1.
Démontrer l'unicité de la fonction u élément de E1 qui vérifie u(0) = 1.

3. Soit f un élément de E2. On pose, pour tout réel x, g (x) = f (x) e X .


2x
a. Démontrer que si f vérifie f (0) = 1 et f'(0) = 0, alors g '(x) = e
b. Démontrer qu'il existe une seule fonction f répondant au problème posé et déterminer son
expression.
EXERCICE EQUATIONS DIFFERENTIELLES
1.

a. Prouver que si y1 et y2 sont deux solutions particulières de l'équation différentielle (2)

ay'+by=f(x) , y1-y2 est solution de (1) ay'+by=0.

b. Soit y1 une solution particulière de (2) et y une solution de (1). Prouver que y + y1 est

solution de (2).

c. Déduire de ce qui précède que la solution générale de (2) est la somme d'une solution

particulière de (2) et de la solution générale de (1).

2. APPLICATIONS

a. Equations de la forme ay'+by=c a,b,c réels a≠0.

Déterminer une solution particulière constante. En déduire la solution générale.

b. Equations de la forme ay'+by=ex a,b réels a≠0.

Montrer que l'équation différentielle proposée n'admet pas de solution constante. Pour

déterminer une intégrale particulière d'une équation différentielle, une méthode consiste à

décomposer la fonction inconnue y en le produit d'une fonction inconnue z et d'une

fonction connue qui joue un rôle particulier pour l'équation différentielle étudiée. Dans le
b
− x
cas présent posons y(x)=z(x) e a ; ici la fonction connue est solution de l'équation (1).

Calculer ay'(x)+by(x). En déduire z(x) de façon que y soit solution particulière de (2). En

déduire la solution générale de (2).

c. Autres exemples

• Utiliser la même méthode pour résoudre: y' + 2y = x2 - x + 1 Chercher une solution

particulière de la forme ax2+bx+c

• y'+y=sinx Chercher une solution particulière. de la forme asinx+bcosx.


EXERCICE SPE MATH
1.Montrer que si deux entiers non nuls sont premiers entre eux alors :
a. leurs carrés sont premiers entre eux.
b. leur somme et leur produit sont premiers entre eux.
a
2.Soit a et b deux entiers non nuls tels que : soit une fraction irréductible.
b
ab
Montrer qu'il en est de même de la fraction : .
a + b2
2

n
3.Soit, pour n Œ N*, Sn = ∑ p3 .
1

 n ( n + 1) 
2

a. Démontrer que : Sn =   .
 2 
b. On suppose n pair. On pose n=2k (k ≠0).

(
(1) Montrer que PGCD ( S2k ; S2k +1 ) = ( 2k + 1) PGCD k 2 ; ( k + 1)
2 2
)
(2) Calculer : PGCD ( k ; k + 1) .

(3) Calculer : PGCD ( S2k ; S2 k +1 ) .

c. On suppose n impair. On pose n=2k+1 (k ≠0).


(1) Calculer : PGCD ( 2k + 1; 2k + 3 ) .

(2) Calculer : PGCD ( S2k +1 ; S2k + 2 ) .

4. Déduire de ce qui précède, qu’il existe une unique valeur de n , que l’on déterminera, pour
laquelle Sn et Sn +1 sont premiers entre eux
EXERCICE LOGARITHME ET EXPONENTIELLE
Le plan est rapporté à un repère orthonormal unité 4cm.
Soit f la fonction définie sur ]1, + ∞ [ par: f(x) = x + ln(x2-1). On appelle Γ sa courbe.

Partie A
Etude de f
1. Déterminer le sens de variation de f et ses limites.
2. Montrer que pour x≥ 2 , x≤f(x)≤2x.
3. Démontrer que l'équation f(x)=0 admet une seule solution α appartenant à [1,1 ; 1,2]
4. Tracer Γ, les droites d'équation x=1 ,y = x et y = 2x.

Partie B

Soit g la fonction définie sur + par g(x)= 1 + e− x


1. Démontrer que l'équation f(x)=0 équivaut à x = g(x).
2.
a. Soit I=]1 ; 2[. Démontrer que pour tout x de I, g(x) ∈ I.
1 1
b. Démontrer que pour tout x de I, |g'(x)| ≤ ≤ .
2e 5
SOLUTIONS
ROC
1. Les fonctions définies sur  par : x → e x et x → e − x sont des éléments de E2.
(Evident)
2.
a. f appartient à E2 si et seulement si u appartient à E1.
f Œ E2 ⇔ f’’ = f ⇔ f’’ +f’ = f + f’ ⇔ (f’ + f)’ = f’ + f ⇔ u’ = u ⇔ u Œ E1
b. Unicité de la fonction u élément de E1 qui vérifie u(0) = 1.
Montrons que la seule solution de y’=y avec y(0)=1 est la fonction : x → e x .

Soit u une solution de E1 et ϕ la fonction égale à : ϕ(x) =e-xu(x).

ϕ est dérivable et ϕ’(x)=-e-xu(x)+e-xu’(x)= -e-xu(x)+e-xu(x)=0.

ϕ est donc constante. Or ϕ(o)=1 donc ϕ(x) =1 donc e-xu(x)=1.

Or pour tout x :exe-x =1 donc exe-x =e-xu(x)..

Comme ex≠0 ( car exe-x =1) alors u(x) = ex. CQFD.

3. f ΠE2 et g (x) = f (x) e X .
a. f vérifie f (0) = 1 et f '(0) = 0, ⇒ g '(x) = e2x.

 f ∈E2  u ∈ E1
 ⇒ ⇒ u ( x ) = ex ⇒ f ( x ) + f ' ( x ) = ex .
 ( )
f 0 = 1 ; f ' ( )
0 = 0  ( )
u 0 = 1

Or f ( x ) = e − x g ( x ) . Par suite :
'
(
f ( x ) + f ' ( x ) = e x ⇒ g ( x ) e− x + g ( x ) e− x ) = e x ⇒ g ( x ) e − x + g' ( x ) e − x − g ( x ) e − x = e x
⇒ g' ( x ) e − x = e x ⇒ g' ( x ) = e 2 x .

b. Il existe une seule fonction f répondant au problème posé.


   1 2x
 f ∈E 2 g ' ( x ) = e g ( x ) = e + C
2x
1 1 1
 ⇒ ⇒ 2 ⇒ g ( x ) = e2 x + ⇒ f ( x ) = e x + e− x ( )
f ( 0 ) = 1 ; f ' ( 0 ) = 0  g ( 0 ) = 1  g (0) = 1 2 2 2
  

On vérifie que la fonction trouvée vérifie f ∈E2 f (0) = 1 ; f ' (0) = 0 .

1 x
En conséquence, f ∈E2 f (0) = 1 ; f ' (0) = 0 ⇔ f ( x ) =
2
(
e + e− x )
EXERCICE SPE MATH
1.Si deux entiers non nuls sont premiers entre eux alors :
a. leurs carrés sont premiers entre eux.
On sait que si a ∧ b = 1 alors a n ∧ bq = 1 ( n et q Œ ² ).
Ceci est donc vrai en particulier pour n = q =2
b. leur somme et leur produit sont premiers entre eux.
Puisque a ∧ b = 1 alors, d’après le théorème de Bezout, il existe deux entiers relatifs u et
v tels que 1 = au + bv . Cette égalité s’écrit aussi 1 = a ( u − v ) + ( a + b ) v .

Ceci prouve que a ∧ ( a + b ) = 1 . On prouverait de même que b ∧ ( a + b ) = 1

a ∧ b = 1
On sait que  ⇒ a ∧ bc = 1.
a ∧ c = 1

a ∧ ( a + b ) = 1
En appliquant ceci à :  on déduit que ab ∧ ( a + b ) = 1
b ∧ ( a + b ) = 1
a ab
2. irréductible. ⇒ 2 irréductible.
b a + b2
a
irréductible. ⇒ a ∧ b = 1 ⇒ ab ∧ ( a + b ) = 1 ⇒ ab ∧ ( a + b ) = 1
2

Puisque ab ∧ ( a + b ) = 1, d’après le théorème de bezout, Il existe deux entiers relatifs u et v


2

tels que 1 = abu + ( a + b ) v .


2

Cette égalité s’écrit aussi 1 = ab ( u + 2v ) + ( a 2 + b 2 ) v .

ab
Ceci prouve que ab ∧ ( a 2 + b 2 ) = 1.Donc irréductible.
a + b2
2

n
3. Sn = ∑ p3 .
1

 n ( n + 1) 
2

a. Sn =   .
 2 
Démontrons cette égalité par récurrence.
o La propriété est vraie pour n=1.
o Supposons la propriété vraie pour n et prouvons qu’alors, elle est vraie pour n+1.

 n ( n + 1)   ( n + 1)( n + 2 ) 
2 2

Supposons donc que Sn =   et montrons que Sn +1 =   .


 2   2 

 n ( n + 1)    ( n + 1)( n + 2 ) 
2 2
2n
2
Sn +1 = Sn + ( n + 1) =  ( ) ( )
3 3
 + n + 1 = n + 1  + n + 1 =  
 2   4   2 
b. Cas n pair. n=2k (k ≠0).

(
(1) PGCD ( S2k ; S2k +1 ) = ( 2k + 1) PGCD k 2 ; ( k + 1)
2 2
)
 2k ( 2k + 1) 
2

 = k ( 2k + 1) .
2
S2k = 2

 2  On utilise la propriété :
PGCD(ab ; ac)= aPGCD(b ; c)
 ( 2k + 1)( 2k + 2 ) 
2

 = ( k + 1) ( 2k + 1)
2 2
S2k +1 = 
 2 
(
PGCD ( S2k ; S2k +1 ) = PGCD k 2 ( 2k + 1) ; ( k + 1) ( 2k + 1)
2 2 2
) = ( 2k + 1) PGCD ( k ; ( k + 1) )
2 2 2

(2) PGCD ( k ; k + 1) = 1 car 1 = ( k + 1) − k (Théorème de Bezout).

(3) PGCD ( S2k ; S2 k +1 ) .

(
PGCD ( k ; k + 1) = 1 ⇒ PGCD k 2 ; ( k + 1)
2
) = 1 (Question précédente). Par suite :
PGCD ( S2k ; S2k +1 ) = ( 2k + 1)
2

c. Cas n impair. n=2k+1 (k ≠0).


(1) PGCD ( 2k + 1; 2k + 3 ) .

Les nombres 2k + 1 et 2k + 3 sont impairs donc leur PGCD est impair.


Soit d un diviseur de 2k + 1 et 2k + 3 . d divise aussi ( 2k + 3 ) − ( 2k + 1) = 2 .
Le seul nombre impair qui divise 2 est 1. Donc d = 1 .
PGCD ( 2k + 1; 2k + 3 ) = 1

(2) PGCD ( S2k +1 ; S2k + 2 ) .

En procédant comme au (1), on trouve que : PGCD ( 2k + 1 ; 2k + 2 ) = ( k + 1)


2

4. Il existe une unique valeur de n , que l’on déterminera, pour laquelle Sn et Sn +1 sont

premiers entre eux.


Les calculs précédents (question3 b et c) montrent que si n ≥ 2, le PGCD ( Sn ; Sn +1 ) est

strictement supérieur à 1. Donc pour n≥2, Sn et Sn +1 ne sont pas premiers.

Il est facile de vérifier que seul S1 et S2 sont premiers entre eux.


EXERCICE EQUATIONS DIFFERENTIELLES
1.
a. Si y1 et y2 sont deux solutions particulières de l'équation différentielle (2) ay'+by=f(x)
alors y1-y2 est solution de (1) ay'+by=0.
Puisque y1 est solution de l’équation (2) ay '1 + by1 = f ( x ) (3)

Puisque y 2 est solution de l’équation (2) ay ' 2 + by 2 = f ( x ) (4)

En retranchant (3) et (4), on déduit que : a ( y '1 − y ' 2 ) + b ( y1 − y 2 ) = 0 ; soit encore que :

a ( y1 − y 2 )' + b ( y1 − y 2 ) = 0 . Ce qui prouve que : y1-y2 est solution de (1) ay'+by=0.

b. Si y1 est une solution particulière de (2) et y une solution de (1) alors y + y1 est solution
de (2).
Puisque y1 est solution de l’équation (2) ay '1 + by1 = f ( x ) (5)

Puisque y est solution de l’équation (1) ay ' + by = 0 (6)

En ajoutant (5) et (6), on déduit que : a ( y '1 + y ' ) + b ( y1 + y ) = f ( x ) ; soit encore que :

a ( y1 + y )' + b ( y1 + y ) = f ( x ) . Ce qui prouve que : y1+y est solution de (2) ay'+by=f(x).

c. La solution générale de (2) est la somme d'une solution particulière de (2) et de la


solution générale de (1).
Soit y la solution générale de (2) et y1 est une solution particulière de (2). D’après le
paragraphe a. de la question précédente z = y − y1 est solution de (1). Donc y = z + y1 .

Donc la solution générale y de (2) est la somme d'une solution particulière y1 de (2) et

de la solution z de (1).

2. APPLICATIONS

a. Equations de la forme ay'+by=c a,b,c réels a≠0.


c
y1 = est solution particulière constante de ay'+by=c.
b
b
− x
z = ke a
est solution de ay'+by=0. ( k Π )
b
− x c
Donc la solution demandée est la somme : y = ke a
+ (kŒ)
b

b. Equations de la forme ay'+by=ex a,b réels a≠0.


Il est évident que l'équation différentielle proposée n'admet pas de solution constante.
b
− x
Posons y ( x ) = z ( x ) e a
sachant que y est la solution de ay'+by=ex .
b
− x b − ba x b
− x  b 
y ' = z' e a
− ze = e a  z' − z  .
a  a 
a+b
b b b b x
− x − x − x − x e a
ay ' + by = e x ⇔ az' e a
− bze a
+ bze a
= e x ⇔ az' e a
= e x ⇔ z' = .
a
a+b a+b
x x b b
e a
e a − x ex − x
z' = ⇔z= + k (k Œ ). Par suite y = ze a = + ke a .
a a+b a+b
b
ex − x
La solution générale de ay'+by=ex est la fonction : y = + ke a k ∈ \
a+b

c. Autres exemples
• y' + 2y = x2 - x + 1.
™ Cherchons une solution particulière y1 de la forme : y1 = ax 2 + bx + c

y1 = ax 2 + bx + c ⇒ y1 ' = 2ax + b .

Puisque y1 vérifie : y' + 2y = x2 - x + 1 alors : 2ax + b + 2ax 2 + 2bx + 2c = x 2 − x + 1.

Soit encore que : 2ax 2 + 2 x ( a + b ) + b + 2c = x 2 − x + 1 .

L’égalité précédente est une égalité de 2 polynômes vraie pour tout x.


1
Donc : 2a = 1 ; 2 ( a + b ) = −1 ; b + 2c = 1 . Ce qui donne a = ; b = −1 ; c = 1
2
1 2
La fonction y1 = x − x + 1 est donc solution particulière.
2
™ La fonction y = ke −2 x est la solution générale de y ' + 2y = 0 .
1 2
Donc la solution de l’équation est : y = ke −2 x + x − x +1
2
• y'+y=sinx Chercher une solution particulière. de la forme asinx+bcosx.
™ Cherchons une solution particulière y1 de la forme : y1 = a sin x + b cos x .

y1 = a sin x + b cos x ⇒ y1 ' = a cos x − b sin x .

  1
a + b = 0  a = 2
y1 ' + y1 = sin x ⇒ ( a + b ) cos x + ( a − b ) sin x = sin x ⇒  ⇒ .
 a − b = 1 b = − 1
  2
1
La fonction y = ( cos x − sin x ) est solution particulière.
2
™ La fonction y = ke − x est la solution générale de : y ' + y = 0 .
1
Donc la solution de l’équation est : y = ke − x + ( cos x − sin x )
2
NOTA : Si quelque soit x acosx + bsinx = 0 alors a =b = 0
EXERCICE LOGARITHME ET EXPONENTIELLE

Partie A
Etude de f
1) Sens de variation de f et limites.
La fonction : x → x2 - 1 est dérivable et non nulle sur ]1 ; +∞[.
x 2 + 2x − 1
x→ lnx est dérivable pour x> 0. Par suite f est dérivable et f '(x) = .
x2 − 1

Sur ]1 ; +∞[, x2 - 1 > 0 . Le polynôme x2 + 2x - 1 a deux racines -1 + 2 et -1 - 2 . Donc

sur ]1 ; +∞[, x2 +2x - 1 > 0.

x 1 +∞
f'(x) +
+∞
f(x)
-∞

2) Pour x≥ 2 , x≤f(x)≤2x.
‰ x ≤ f(x)
f(x) - x = ln(x2 - 1 ). x ≥ 2 ⇒ x2 ≥ 2 ⇒ x2 - 1 ≥ 1 ⇒ ln(x2 - 1 )≥0 ⇒ f(x) ≥ x.

‰ f(x) ≤ 2x
Etudions la fonction h définie sur ] 1 ; + ∞ [ par : h(x) = f(x) - 2x = x - ln(x2 - 1 ).
x 2 − 2x − 1
La fonction dérivée de h est : h'(x) = Le tableau de variation est:
x2 − 1

x 1 1+ 2 +∞
f'(x) - 0 +

f(x)
1+ (
2 − ln 2 + 2 2 )

( )
1 + 2 − ln 2 + 2 2 ≈1,18.

Donc le minimum de h est positif.


Donc sur ] 1 ; + ∞ [ h(x) > 0 donc f(x) ≤ 2x..
3) L'équation f(x)=0 admet une seule solution α appartenant à [1,1 ; 1,2].

‰ L'équation n'a pas de solution sur ]1 ; 1,1 [


Sur ]1 ; 1,1 [ f est croissante et f(1,1) = -0.46.. donc sur cet intervalle, f(x) ≤ -0.46 donc
f(x) < 0 donc l'équation f(x) = 0 n' a pas de solution.

‰ L'équation n'a pas de solution sur ]1,2; +∞ [


Sur ]1,2 ; +∞ [ f est croissante et f(1,2) = 0.37.. donc sur cet intervalle, f(x) ≥ 0.37 donc
f(x) > 0 donc l'équation f(x) = 0 n' a pas de solution.

‰ L'équation a une seule solution sur [1,1 ; 1,2 ].


Sur cet intervalle, f est dérivable et strictement monotone. La fonction f est donc une
bijection de [1,1 ; 1,2] vers [f(1,1) ; f(1,2)] = [-0.46 ; 0.37]. Tout élément de [f(1,1) ;
f(1,2)]= [-0.46 ; 0.37] a donc un seul antécédent par f. Le nombre 0 a en particulier un
seul antécédent α.
Il existe donc α unique , l ∈ [1,1 ; 1,2], tels que f(α) = 0

4) Tracés de Γ, des droites d'équation x=1 ,y = x et y = 2x.


Partie B
1) f(x)=0 équivaut à x = g(x).
2 −1)
ln(x 2 − 1) + x = 0 ⇔ ln(x 2 − 1) = − x ⇔ eln(x = e− x ⇔ x 2 − 1= e− x ⇔ x = 1 + e− x car x est positif.

2) a) Pour tout x de I, g(x) ∈ I.


x ∈ I ⇒ 1 ≤ x ≤ 2. ⇒ e-2 ≤ e-x ≤ e -1. (car la fonction x → e-x est décroissante.)

⇒ 1 + e −2 ≤ 1 + e − x ≤ 1 + e −2 ⇒ 1 + e −2 ≤ g(x) ≤ 1 + e −2

Or 1≤ 1 + e −2 et 1 + e −2 ≤ 2 . Donc 1 ≤ g(x) ≤ 2, donc g(x) ∈ I.

1 1
a) Pour tout x de I, |g'(x)| ≤ ≤ .
2e 5
−e − x −e − x
La fonction dérivée g' de g est g'(x)= =
2 1 + e− x 2g(x)

e− x
Il en résulte que g'(x) =
2g(x)

Or sur I, 1 ≤ g(x) ≤ 2 et e-2 ≤ e-x ≤ e -1


e −2 e− x e −1 e− x 1
Par suite : ≤ ≤ Ce qui implique ≤
4 2g(x) 2 2g(x) 2e

1 1
Mais :2e > 5 ⇒ ≤
2e 5
1
donc g'(x) ≤
5
DEVOIR SURVEILLE NUMERO 6a EXPONENTIELLE ET ARITH.

« La présentation, la lisibilité, l’orthographe, la qualité de la rédaction, la clarté et la


précision du raisonnement entreront pour une part importante dans l’appréciation des
copies. Les résultats seront encadrés »
Ce texte est imprimé dans de nombreuses épreuves de math des concours des grandes
écoles.

EXERCICE 1
a. Résoudre l'équation : e2x-1 - ex+1 - 2e3 =0

b. Résoudre l'inéquation : e3x+1 + e2x+1 - 6ex+1 ≤ 0

c. Trouver les limites de la fonction suivante aux points donnés.

e2 x − 2
f(x)= en + ∞ et en - ∞
e3 x + 1

d. Montrer qu’il existe trois nombres a, b et c tels que.

1 be x ce x 1
=a + + . En déduire une primitive de
(1 + e )
x 2
1 + e (1 + e )
x x 2
(1 + e x )2

EXERCICE SPE PHYSIQUE ET SVT


On considère l’équation différentielle (E) : y’ - 2y = e2x

1. Montrer que la fonction g définie sur  par g(x)= xe2x est solution de (E).

2. Montrer que f est solution de (E) si et seulement si f - g est solution de l’équation

(F) : y’ - 2y = 0

3. Résoudre (F) et en déduire l’ensemble des solutions de (E).

4. Déterminer la solution de (E), qui prend la valeur 1 en 0.

EXERCICE SPE MATH


1. Déterminer les valeurs de n pour lesquelles n -1 divise n+2.

2. Soit q un entier dont la décomposition en facteurs premiers est :2α3β.

Calculer le nombre de diviseur de q.

Calculer les entiers q tels que q2 ait trois fois plus de diviseurs que q.
PROBLEME

Partie A : étude de fonctions auxiliaires.

1. Soit g la fonction définie sur  par : g ( x ) = 4e x − 2 xe x − 4 .

a. Étudier les variations de la fonction g et déterminer ses limites en - ∞ et + ∞.

b. Montrer que l'équation g (x) = 0 admet exactement deux solutions : 0 et α.


c. Préciser le signe de g (x) lorsque x décrit .
d. Justifier l'encadrement : 1,59 ≤ α ≤ 1,6 .

2. Soit h la fonction définie sur  par : h( x ) = e x − 2 x .


Étudier les variations de la fonction h et en déduire que pour tout
réel x, e x − 2 x > 0 .

2x − 2
Partie B : étude de la fonction f définie sur  par : f ( x ) = .
e x − 2x

Soit C la représentation graphique de la fonction f dans un repère orthonormal


G G
(O ; i , j ) ; unité graphique : 2 cm.

1. Déterminer les limites de f en - ∞ et + ∞ puis préciser les asymptotes à C .

2. Dresser le tableau de variation de la fonction f.

2 −α
3. Montrer que f (α ) = .
α −1
Déduire de l'encadrement : 1,59 ≤ α ≤ 1,6 , un encadrement de f(α) .

Tracer C et ses asymptotes.

ex − 2
4. Montrer que pour tout réel x, f (x) = − 1.
e x − 2x
En déduire une primitive de f sur .
SOLUTIONS SUCCINCTES
EXERCICE 1
EXERCICE SPE PHYSIQUE ET SVT
1. La fonction g définie sur  par g(x)= xe2x est solution de (E).

g’(x) = e2x + 2xe2x. Il est facile de vérifier que g’(x) – 2g(x) = e2x.

2. f est solution de (E) si et seulement si f- g est solution de l’équation (F) : y’-2y=0 .

Posons h = f – g. Donc f = h + g.

f est solution de (E) si et seulement si f’(x) – 2f(x) = e2x

donc si et seulement si h’(x) + g’(x) – 2(h(x) + g(x)) = e2x.

Or g’(x) – 2g(x) = e2x.

Par suite f est solution de (E) si et seulement si h’(x) – 2h(x) =0 , donc si et

seulement si h est solution de (F).

3. Résolution de (F) et en déduire l’ensemble des solutions de (E).

D’après le cours, (F) admet pour solution la fonction h(x) = λe2x.

En appliquant la propriété démontrée au 2. la solution de (E) est la somme de la

solution trouvée au 1. et de la solution de (F).

Finalement, f est solution de (E) si et seulement si f(x) = λe2x+ xe2x.

4. Solution de (E), qui prend la valeur 1 en 0.

f(1) = 0 implique λ = 1.

Donc la solution cherchée est f(x) =(x+1)e2x.


EXERCICE SPE MATH
1. Valeurs de n pour lesquelles n -1 divise n+2.

Le nombre entier n - 1 divise n -1 et n + 2 donc il divise (n+2) – (n -1)=3.

Donc n = 2 ou n = 4.

On vérifie que les valeurs ci-dessus répondent bien à la question.

2. Soit q un entier dont la décomposition en facteurs premiers est :2α3β.

Nombre de diviseur de q.

Le nombre q a (α+1)(β+1) diviseurs.

Entiers q tels que q2 ait trois fois plus de diviseurs que q.

q=2α3β donc q2 = 22α32β. q2 a donc (2α+1)(2β+1) diviseurs.

L’équation du problème est de trouver α et β tels que :

3(α+1)(β+1)= (2α+1)(2β+1) soit encore α(β - 1) =(β + 2).

Cherchons les valeurs α et β telles que α(β - 1) =(β + 2).

β - 1 divise β +2 donc d’après la question 1. β=2 ou β = 4.

Si β = 2 alors α = 4 et q = 144. q a 15 diviseurs et q2 a 45 diviseurs.

Si β = 4 alors α = 2 et q = 324. q a 15 diviseurs et q2 a 45 diviseurs.


PROBLEME
DEVOIR SURVEILLE NUMERO 6b DUREE 2H
EXPONENTIELLES, EQUA DIFF, ESPACE, PGCD
EXERCICE 1 Les questions sont indépendantes.
e x − 1 e− x − 1
1. Simplifier l’écriture de l’expression : C ( x ) = x + .
e + 1 e− x + 1
2. Résoudre dans  l’équation : −e 2 x + e x +1 + e x = e .
3. Résoudre dans  l’inéquation : 2e 2 x + 2e x − 4 ≥ 0 .

EXERCICE 2 Les questions sont indépendantes


Calculer les limites de f ( x ) aux bornes de l’ensemble de définition de f .
1
2e x − 3
1. f ( x ) = e 2 x − 3e x − x . 2. f ( x ) = . 3. f ( x ) = xe x − 1 .
ex + 1

EXERCICE 3 Les questions sont indépendantes


Calculer la fonction dérivée des fonctions f définies de la manière suivante :
2
ex
1. f ( x ) = xe x
2. f ( x ) =
x+2

EXERCICE 4 Les questions sont indépendantes


Calculer une fonction primitive des fonctions f définies de la manière suivante :
x
ex e
1. f ( x ) = 2. f ( x ) = .
( )
3
ex + 2 x

EXERCICE 5
On considère l’équation différentielle (E) : y ' = 2y + 2 x + 1.

1. Montrer qu’il existe une fonction f0 de la forme f0 ( x ) = ax + b f solution de (E).

2. Montrer que f est solution de (E) si et seulement si ( f − f0 ) est solution de l’équation

différentielle (E1) : y ' = 2y .


3. Résoudre (E1) et en déduire l’ensemble des solutions de (E).

EXERCICE 6
Partie A
g est la fonction définie sur ] − 1; + ∞ [ par : g ( x ) = e x − x − 2 .

1. Etudier les variations de la fonction g (on ne demande pas les limites).

2. Montrer que g ( x ) = 0 admet exactement une racine α dans ] − 1; + ∞ [ .

Donner un encadrement d‘amplitude 10−1 .


3. Déterminer le signe de g ( x ) sur ] − 1; + ∞ [ .

Partie B
ex − x2
f est la fonction définie sur ] − 1; + ∞ [ par : f ( x ) = .
x +1
1. Calculer la fonction dérivée de f .
2. Etablir le tableau de variation de f . (variation et limites).
3. Calculer f (α ) en fonction de α. En déduire un encadrement de f (α ) .

f (x)
4. Calculer lim .
x →+∞ x
5. Construire la courbe représentative Γ de f dans un repère orthonormal, unité 2cm.

EXERCICE SPECIALITE PC ET SVT


On donne : A (1,2,3 ) , B ( −1, −2,5 ) , C (1,3, −2 ) et D ( 0,0,2 ) .

1. Déterminer une représentation paramétrique de la droite (AB).


2. Déterminer une équation du plan médiateur Π de [AB].
3.
a. Comment peut-on construire simplement le barycentre de {( A ;1) , ( B ;2) , (C ;1) , ( D ;4 )} ?
b. Le point E appartient-il au plan Π ?
4. Déterminer une équation cartésienne du plan P perpendiculaire à Π et contenant (CD)

EXERCICE SPECIALITE MATH.


1.
a. Décomposer en facteurs premiers les nombres 1050 et 5600.
b. Déduire de la question précédente PGCD (5600 ; 1050) et PPCM (5600 ; 1050)
c. Déterminer l'ensemble des entiers relatifs x et y vérifiant l'équation (E).
1050x + 5600y = 350
GG
( )
2. Soit O; i , j un repère orthonormal direct de l'espace.

On considère les plans P et Q d'équations respectives


x + 3y + z = 0 et 2x - y + 5z + 1 = 0.
a. Montrer que P et Q se coupent suivant une droite D.
b. Soit M un point de D de coordonnées ( a, b, c ) .Montrer que les nombres a et b vérifient
l'équation (E).
c. En déduire l'ensemble des points de D dont les coordonnées sont des entiers relatifs.
SOLUTIONS DU DS 6BIS
EXERCICE 1.
1
−1
ex − 1 e− x − 1 e x − 1 e x
1. C ( x ) = x + −x = x + =0.
e +1 e +1 e +1 1 +1
ex
2. Résolution de : −e 2 x + e x +1 + e x = e .
Posons X = e x . On a alors :

x +1 − X 2 + eX + X − e = 0  X 2 − ( e + 1) X + e = 0
−e 2x
+e +e =e ⇔ 
x
⇔
 X = ex  X = ex

L’équation X 2 − ( e + 1) X + e = 0 a deux racines e et 1.

L’équation donnée a donc deux racines x = 0 ou x = 1.


3. Résolution dans  de l’inéquation : 2e 2 x + 2e x − 4 ≥ 0 .
Posons X = e x . On a alors :
2 X 2 + 2 X − 4 ≥ 0  X ≤ −2 ou X ≥ 1
2e 2 x + 2e x − 4 ≥ 0 ⇔  ⇔
 X =e x
 X = ex

Donc 2e 2 x + 2e x − 4 ≥ 0 ⇔ e x ≤ −2 ou e x ≥ 1 ⇔ x ≥ 0 .
L’inéquation donnée a donc comme solutions l’ensemble +.

EXERCICE 2.
1. f ( x ) = e 2 x − 3 e x − x .

o Le domaine de f est .
 3 x 
o lim e 2 x − 3 e x − x = lim e 2 x  1 − x − 2 x  = +∞
x → +∞ x → +∞
 e e 
3 x
Car lim e 2 x = +∞ , lim x
= 0 , lim x = 0 .
x →+∞ x →+∞ e x →+∞ e

o lim e 2 x − 3 e x − x = +∞ car lim e 2 x = 0 et lim e x = 0 .


x → −∞ x →−∞ x →−∞

2e x − 3
2. f ( x ) = x .
e +1
o Le domaine de f est .
 3   3 
ex  2 − x   2− x 
2e − 3 x
 e  e  1
o lim = lim = lim  = 2 car lim x = 0 .
x →+∞ e x + 1 x →+∞  1 x →+∞  1 x →+∞ e
ex 1+ x   1+ x 
 e   e 
2e x − 3
o lim = −3 car lim e x = 0 .
x →−∞ e x + 1 x →−∞
1
3. f ( x ) = xe x − 1 .

o Le domaine de f est *.


1 1 1
1
o lim = xe − 1 = +∞ car lim = = 0 donc lim = e x = 1 donc lim = xe x − 1 = +∞
x
x →+∞ x →+∞ x x →+∞ x →+∞

1 1 1
1
o lim = xe − 1 = −∞ car lim = = 0 donc lim = e = 1 donc lim = xe − 1 = −∞
x x x
x →−∞ x →−∞ x x →+∞ x →−∞

1 1
1 1
o lim = xe x − 1 = +∞ . Posons y = alors lim = xe x − 1 = lim = e y − 1 = +∞
x →0
x >0
x x →0
x >0
y →+∞ y
1 1 1
1
o lim = xe − 1 = −1 car lim = −∞ donc lim = e x = 0 donc lim = xe x − 1 = −1 .
x
x →0 x →0 x x →0 x →0
x <0 x <0 x <0 x <0

EXERCICE 3.
Calculer la fonction dérivée des fonctions f définies de la manière suivante :

x 2+ x 
1. f ( x ) = xe x
; f '(x) = e x
+ e x
=e x
 
2 x  2 

2 xe x ( x + 2 ) − e x
2 2 2
ex 2x 2 + 2x − 1 x2
2. f ( x ) = , f '( x) = = e
x+2 ( x + 2) ( x + 2)
2 2

EXERCICE 4.
ex '
( ) (e )
−3
1. f ( x ) = . On peut écrire f ( x ) sous la forme e x + 2 x
+ 2 . On est donc en
(e )
3
x
+2

présence d’une expression de la forme g r g ' avec g ( x ) = e x + 2 . Les primitives de f ( x ) ( )


1 r +1
sont donc de la forme : g + C (C Π ). Ce qui donne :
r +1
1 −1
∫ f ( x ) dx = − 2 ( e )
−2
x
+2 +C = +C
( )
2
ex + 2

x
e 1
2. f ( x ) = . On remarque que x → est la dérivée de la fonction x → 2 x .
x x
x
e
Donc f ( x ) = = 2eU u ' avec u = x . Par suite, ∫ f ( x ) dx = 2e
x
+C .
x
EXERCICE 5.
EXERCICE 6.
EXERCICE SPE PC ET SVT
EXERCICE SPECIALITE MATH.
1.

a. Décomposition en facteurs premiers des nombres 1050 et 5600.

1050=2x3x52x7. 5600= 25x52x7.

b. PGCD (5600 ; 1050) et PPCM (5600 ; 1050)

Des décompositions précédentes, on déduit les PGCD et PPCM.

PGCD(5600,1050)=2x52x7=350 ; PPCM(5600,1050)= 25x3x52x7=16800.

c. Entiers relatifs x et y vérifiant l'équation (E).

On cherche les entiers relatifs x et y tels que :1050x + 5600y = 350

Or d'après la question précédente, 1050 = 3x350 et 5600 = 16x350.

Dons résoudre (E) équivaut à résoudre l'équation 3x + 16y = 1.

Cette équation a une solution évidente x = - 5 et y = 1. On cherche donc les entiers x et y

 3x + 16y = 1
tels que: 
en sachant que 1 = 3x(-5)+16x 1

Par suite : 3x + 16y =1 ⇔ 3x + 16y = 3x(-5) + 16x1 ⇔ 3(x + 5) = 16(1 - y). (e)

Pour résoudre l'équation (e), appliquons le théorème de Gauss.

16 divise 16(1 - y) donc 16 divise 3(x + 5) mais comme 16 est premier avec 3,

16 divise (x + 5).

Il existe donc un entier relatif k tel que x+5 = 16k. En remplaçant x+5 par 16k dans l'égalité

(e) on déduit que 1 - y = 3k.

On vérifie aisément que les nombres x et y trouvés sont bien solutions de (E).

 x = − 5 + 16k
Les solutions de l'équation (E) sont donc les entiers x et y de la forme  k ∈ .
 y = 1 − 3k

2.

a. P et Q se coupent suivant une droite D.

 1  2
JG   JG  
U3 est vecteur normal à P. V  −1  est vecteur normal à Q.
 1  5
   

JG JG
Les deux vecteurs U et V ne sont pas colinéaires, donc les plans P et Q sont sécants.

b. Si M(a , b , c) est un point de P∩Q, les nombres a et b vérifient l'équation (E).


M étant sur P et sur Q, ses coordonnées vérifient à la fois l'équation de P et l'équation de Q.

x + 3y + z = 0
Il en résulte que (a,b,c) est solution du système :  .
 2 x − y + 5z = 1

x + 3y + z = 0 5 x + 15 y + 5 z = 0
Or  ⇒  ⇒ 3x + 16y = 1. Donc a et b vérifient (E).
 2 x − y + 5z = 1  2 x − y + 5z = 1

c. Ensemble des points de D dont les coordonnées sont des entiers relatifs.

D'après la question b. les points M(x, y ,z) de D à coordonnées entières, sont les points

dont les coordonnées x , y sont solutions entières de (E).

 x = − 5 + 16k
D'après ce qui précède, x et y sont de la forme:  k∈
 y = 1 − 3k

En remplaçant x et y dans l'équation de P ou dans celle de Q, on trouve z = 2 - 7k.

Les points de D a coordonnées entières sont les points M( x , y , z) tels que :

 x = - 5 +16k

 y = 1 - 3k k ∈ 
 z = 2 - 7k

DEVOIR SURVEILLE NUMERO 6c
Logarithme, exponentielle.
EXERCICE 1

1. Résoudre chacune des équations :

a. ln(x2 -4x + 3) = ln(5-3x)


b. ln2x + 4lnx -5 = 0.

2. Résoudre chacune des inéquations :

a. (lnx)2 + 2lnx -3 ≤ 0
ln x − 2
c. >3
ln x − 1

EXERCICE 2
Trouver chacune des limites des fonctions suivantes aux points donnés.

1
1. f(x)=x2ln(1+ ) en 0 et en + ∞
x2
(En + ∞ , on pourra poser y =…. Et retrouver une limite connue)

2. f ( x ) = x (ln x ) en 0
2

EXERCICE 3
1. Calculer les fonctions dérivées des fonctions suivantes:

( ) 1 1+ x
f ( x ) = ln x + x 2 + 1 ; g( x ) = ln
2 1− x

6 a b
2. Montrer qu’il existe deux nombres a et b tels que . = + .
x −9 x +3 x −3
2

6
En déduire une primitive de sur ]3, + ∞ [
x −9
2

(ln x )
3

3. Déterminer une primitive de la fonction f : f ( x ) = sur ]1,+ ∞ [


x

EXERCICE 4
1. Résoudre l'équation : e 2 x −1 − e 2 x +2 − 2e3 = 0

2. Résoudre l'équation : e 3 x +1 + e 2 x +1 > 6e x +1


EXERCICE 5
e x − e3 x e x − e3 x
1. Calculer lim ; lim
x →+∞ x x →−∞ x
e2 x − 2 e2x − 2
2. Calculer lim ; lim
x →+∞ e3 x + 1 x →−∞ e3 x + 1

EXERCICE 6
1. Calculer la fonction dérivée des fonctions f définies de la manière suivante :
a. f ( x ) = e sin x cos x

ex − 1
b. Soit f ( x ) = si x≠0 et f ( 0 ) = 1.
x
ex − 1
Rappeler lim
x →0 x
Montrer que f est continue sur 

ex ex
2. Calculer 1− − .
(
ex + 1 ex + 1 2 )
1
En déduire une primitive sur  de
(e )
2
x
+1
PROBLEME
ex
A. Soit f la fonction définie sur * par : f ( x ) = .
ex − 1
1. Etudier les variations de la fonction f , dresser son tableau de variation et calculer les
limites de f aux bornes de son domaine de définition.
2. Montrer que la courbe C représentative de f admet un centre de symétrie I que l’on
déterminera.
G G
(
3. Tracer la représentation graphique de f dans un repère orthonormal O ; i ; j . )
Préciser et tracer les asymptotes.
4. Déterminer la forme générale des primitives de f sur ]0 ; + ∞[ .

( )
B. Soit g la fonction définie par : g ( x ) = ln e x − 1 . On note Γ sa courbe représentative dans le
G G
(
repère orthonormal O ; i ; j )
1. Déterminer le domaine de g .
2. Etudier les variations de la fonction g , dresser son tableau de variation et calculer les
limites aux bornes de son domaine de définition.
3. Montrer que la droite ∆ d’équation y = x est asymptote à la courbe Γ .

4. Préciser la position de Γ par rapport à ∆.


5. Déterminer le point d’intersection A de Γ avec l’axe des abscisses.
Calculer l’équation de la tangente (T ) en A à Γ .

6. Tracer la courbe Γ , (T ) ) et la droite ∆.

7. Montrer que la fonction g admet une fonction réciproque g −1 .

Calculer l’expression de g −1 ( x ) .
SOLUTIONS
EXERCICE 1

1. Résolution des équations :

a. Domaine de recherche des solutions D= ]-∞ ; 1[

ln(x2 -4x + 3) = ln(5-3x) ⇔ x ∈ D et x2 - x - 2 = 0 ⇔ x = - 1

b. ln2x + 4lnx -5 = 0. ⇔ X2 + 4X - 5 = 0 et X = lnx ⇔ x = e ou x = e-5

2. Résolution des inéquations :

a. (lnx)2 + 2lnx - 3 ≤ 0 ⇔ X2 + 2X - 3 ≤ 0 et X= lnx ⇔ -3 ≤ X ≤ 1 et X=lnx ⇔ e-3 ≤ x ≤ e

ln x − 2 X −2 −2 X + 1 1
b. >3⇔ > 3 et X = lnx ⇔ > 0 et X = lnx ⇔ < X < 1 et X=lnx ⇔
ln x − 1 X −1 X −1 2

e <x<e
A
Attention : ≥ C ⇔ A ≥ BC
B

EXERCICE 2

 1  1
1. lim x 2 ln  1 + 2  = 0 . Il suffit d'écrire : x 2 ln 1 + 2  = x 2 ln( x 2 + 1) − x 2 ln x 2
x →0
 x   x 

 1
ln  1 + 2 
 1 x  ln(1 + u ) 1
lim x 2 ln 1 + 2  = lim  = lim = 1 ou u = 2
x →+∞
 x  x →+∞ 1 u →0 u x
2
x
C’est x n ( n ∈ ` ) qui l’emporte sur ln x
2. lim x (ln x ) = 0 .Posons y = x .
2

x →0

( ) ( )
2
lim x ( ln x ) = lim = lim ( 2y ln y ) = 0 car on sait que
2 2 2
x ln x = lim y ln y 2
x →0 x →0 y →0 y →0

lim y ln y = 0
y →0
EXERCICE 3

1. Calculer de fonctions dérivées :

(
f ( x ) = ln x + x 2 + 1 ) . f '( x ) =
1
x2 + 1

1 1+ x 1
g( x ) = ln . g'(x) =
2 1− x 1− x2

2. Calcul de primitives .

6 −1 1
= + .
x −9 x +3 x −3
2

6 x −3
D'où sur ]3, + ∞ [ : ∫x 2
−9
dx = − ln( x + 3) + ln( x − 3) + k = ln  +k
x +3

(ln x )
3

3. Primitive de la fonction f : f ( x ) = sur ]1,+ ∞ [


x

(ln x ) (ln x )
3 3
1
dx = (ln x ) + k
4
∫ x 4
car
x
= (lnx)3 (lnx)' donc de la forme f r f '
EXERCICE 4

1. Résolution de l'équation : e 2 x −1 − e 2 x +2 − 2e3 = 0

(e )
2
e 2 x +2 = e 2( x +1) = x +1
= e x +1

L'équation s'écrit donc plus simplement : e2x-1 - ex+1 - 2e3 = 0

Posons X = ex . On obtient l'équation X2 -e2X - 2e4 = 0.

Cette équation a deux racines X'= -e2 et X'' = 2e2.

Ce qui donne une seule valeur possible pour x: x= ln2 + 2

2. Résolution de l'équation : e 3 x +1 + e 2 x +1 > 6e x +1

 X 2 + X − 6 > 0  X > 2 ou X < −3


e 3 x +1 + e 2 x +1 > 6e x +1 ⇔ e 2 x + e x − 6 > 0 ⇔  ⇔ ⇔ x > ln 2
 X = ex  X = ex

Solutions : ]ln2 ; +∞[


EXERCICE 5
e x − e3 x e x − e3 x
1. Calcul de: lim ; lim
x →+∞ x x →−∞ x

e x − e3 x (
e x 1 − e2x ) = lim e x
lim
x →+∞ x
= lim
x →+∞ x x →+∞ x
(1 − e ) = − ∞
2x

x
car lim
e
x →+∞ x
= + ∞ et lim 1 − e
x →+∞
2x
=− ∞ ( )
x 3x
e −e 1
lim = 0 car lim e x = 0 et lim e3 x = 0 et lim =0
x →−∞ x x →−∞ x →−∞ x →−∞ x

e2 x − 2 e2x − 2
2. Calcul de lim ; lim
x →+∞ e3 x + 1 x →−∞ e3 x + 1

lim
e2x − 2
= lim
( ) = lim (1 − 2e ) = 0
e 2 x 1 − 2e −2 x −2 x

x →+∞ e 3 x + 1 x →+∞ e3 x (1 + e ) −3 x
e (1 + e )
x →+∞ x −3 x

e2 x − 2
lim = − 2 car lim e 2 x = 0 et lim e 3 x = 0
x →−∞ e +1
3x x →−∞ x →−∞

EXERCICE 6
1.
a. f ( x ) = e sin x cos x f ' ( x ) = e sin x cos2 x − e sin x sin x

ex − 1
b. Soit f ( x ) = si x≠0 et f ( 0 ) = 1.
x
ex − 1
Rappeler lim
x →0 x
ex − 1
f est continue sur  car lim = 1 = f (0)
x →0 x
ex ex 1
1− − =
e + 1 ex + 1 ( ) ( )
x 2 2
ex + 1

1 1
∫ (
dx = x − ln e x + 1 + ) +k
(1 + e ) 1+ ex
2
x
PROBLEME
ex
A. f est la fonction définie sur * par : f ( x ) = .
ex − 1
1. Variations de f . Tableau de variation. Limites de f .
−e x
f ' (x) =
(e )
2
x
−1

x -∞ 0 +∞
f'(x) - -
f(x) 0 +∞

-∞ 1

lim f ( x ) = −∞ car lim− e x − 1 = 0−


x →0 − x →0

lim+ f ( x ) = +∞ car lim+ e x − 1 = 0+


x →0 x →0

ex ex 1 1
lim f ( x ) = 1 car f ( x ) = = = et lim = 1.
x →±∞ e − 1 e 1− e
x x −x
( 1− e− x )
x →±∞ 1− e− x

2. La courbe C admet un centre de symétrie I .


Le tableau de variation permet de deviner que si C a un centre de symétrie, ce ne peut-
 1
être que le point I  0 ;  . Montrons par le calcul que cette conjecture est vraie.
 2
f (0 + h ) + f (0 − h) 1
Pour cela, montrons que =
2 2

G G
3. Représentation graphique de f dans un repère orthonormal O ; i ; j ( )
Ne pas oublier
de tracer les
asymptotes.

La droite d’équation y=1 et l’axe des ordonnées sont asymptotes à C .

4. Primitive de f sur ]0 ; + ∞[ qui s’annule pour x = 1 .

ex (ex − 1 ')
∫ e x − 1dx = ∫ e x − 1 dx = ln e − 1 + k (k Œ ). On trouve k = − ln ( e − 1)
x

( )
( )
B. g est la fonction définie par : g ( x ) = ln e x − 1 .

1. Domaine de g .

x∈ domaine de g ⇔ e x − 1 > 0 ⇔ x > 0 . Donc le domaine est ]0 ; + ∞[

2. Variations de la fonction g . Tableau de variation. Limites.

ex
g' ( x ) = x = f (x) .
e −1
x 0 +∞
g'(x) +
+∞
g(x)
-∞
lim+ g ( x ) = −∞ car lim+ e x − 1 = 0 et lim+ ln y = −∞ .
x →0 x →0 y →0

lim g ( x ) = +∞ car lim e x − 1 = +∞ et lim ln y = +∞ .


x →+∞ x →+∞ y →+∞

3. La droite ∆ d’équation y = x est asymptote à la courbe Γ .

Calculons lim ( g ( x ) − x ) .
x →+∞

Truc à retenir : x = ln e x
 ex − 1
( ) ( )
g ( x ) − x = ln e x − 1 − x = ln e x − 1 − ln e x = ln  x 
 e 

 e x − 1
lim ( g ( x ) − x ) = 0 car lim  x  = 1 et lim ln y = 0 .
x →+∞ x →+∞
 e  y →1

4. Position de Γ par rapport à ∆.

Elle est donnée par le signe de : g ( x ) − x .

 ex − 1 ex − 1  ex − 1
g ( x ) − x = ln  x  . Sur ]0 ; + ∞[ , < 1 donc ln  x  < 0 donc g ( x ) − x < 0 .
 e  ex  e 

Par suite, Γ est en dessous de ∆.

5. Point d’intersection A de Γ avec l’axe des abscisses.

L’abscisse du point A est solution de l’équation g ( x ) = 0 soit de ln e x − 1 = 0 ( )


ln ( e x − 1) = 0 ⇔ e x − 1 = 1 ⇔ x = ln 2

Equation de la tangente (T ) en A à Γ .

C’est : y − g ( ln 2 ) = g ' ( ln 2 )( x − ln 2 ) . On trouve : y = 2 ( x − ln 2 ) .

6. Courbes Γ , (T ) ) et la droite ∆.
7. La fonction g admet une fonction réciproque g −1 .

La fonction g est continue monotone de ]0 ; + ∞[ vers ]−∞ ; + ∞[ . C’est donc une

bijection. Elle admet donc une fonction réciproque g −1 de ]−∞ ; + ∞[ vers ]0 ; + ∞[

Calcul de l’expression de g −1 ( x ) .

y = g ( x ) ⇔ y = ln ( e x − 1) ⇔ e y = e x − 1 ⇔ e x = e y + 1 ⇔ x = ln ( e y + 1) .

g −1 ( x ) = ln ( e x + 1)
DEVOIR LIBRE NUMERO 6a LOGARITHMES ET SUITES
PROBLEME
1. On définit la fonction g sur ]1; +∞[ par g(x)=2x -(x-1)ln(x-1).
a. Calculer les limites de g aux bornes du domaine de définition
b. Etudier les variations de g et dresser son tableau de variation.
c. Montrer que l'équation g(x)=0 a une solution unique α avec α appartenant à
l'intervalle [e+1 ; e3+1].
d. Etudier le signe de g(x) selon la valeur de x.
ln(e 2 x − 1)
2. Soit f la fonction définie sur ]0 ; +∞[ par :
ex
a. Calculer les limites de f aux bornes du domaine de définition.
b. Calculer f'(x) et montrer que f'(x) est du même signe que g(e2x)
c. Etudier les variations de f et dresser son tableau de variation.

2 α
d. Montrer que pour tout x de ]0 ; +∞[, f ( x ) ≤
α −1
e. Représenter graphiquement f dans un repère orthogonal d'unités 5 cm en
abscisse et 10 cm en ordonnée. On prendra α ≈ 10.
3. Calcul de primitive
ex ex
a. Vérifier que f'(x) + f(x) = −
ex − 1 ex + 1
b. En déduire une primitive F de f sur ]0 ; +∞[.
EXERCICE
U0 = a
V = b
 0
 2UnVn
Soient a et b deux réels tels que 0<a<b. On pose : Un +1 =
 Un + Vn
 U + Vn
Vn +1 = n
 2
1. Montrer que pour tout n Œ ² : Un < Vn.
2. Montrer que la suite (Un) est croissante et que la suite (Vn) est décroissante.
Vn − Un V − Un
3. Montrer que Vn +1 − Un +1 < . Aide :Montrer que 0 < n <1
2 Vn + Un
b−a
4. Montrer que pour tout nŒ² : Vn − Un ≤
2n
5. En déduire que les suites (Un) et (Vn) sont adjacentes.
6. Montrer que les suites (Un) et (Vn) ont même limite L. Exprimer UnVn . En déduire la
valeur de L.
SOLUTIONS
PROBLEME
1. Etude de la fonction g sur ]1; +∞[ définie par g(x)=2x -(x-1)ln(x-1).
a. Calcul des limites de g aux bornes du domaine de définition
 x −1 
‰ lim g( x ) = + ∞ En effet : g( x ) = x  2 − ln( x − 1) 
x →+∞
 x 
x −1 x −1
lim = 1 ; lim ln( x − 1) = +∞ donc lim ln( x − 1) = +∞
x →+∞ x x →+∞ x →+∞ x

‰ lim g( x ) = 2 en effet lim( x − 1)ln( x − 1) = 0 car lim y ln y = 0


x →1 x →1 ( y →0 )
b. Variations de g.
La fonction dérivée de g est g'(x) = 1- ln(x-1).
1- ln(x-1)>0 ⇔ 1>ln(x-1) ⇔ lne > ln(x-1) ⇔ e > x-1 ⇔ 1+e > x
x 1 1+e +∞
g'(x) + -
g(x) 0 e+2

2 -∞

c. L'équation g(x)=0 a une solution unique α avec α dans [e+1 ; e3+1].


‰ Pour x < 1+e, l'étude précédente montre que g(x)>0.
‰ Pour x > 1+e3 , g(x)< g(1+e3) , g(x)< 2-e3 <0.
‰ Sur [e+1 ; e3+1], g est décroissante, dérivable. La fonction g est donc
une bijection de [e+1 ; e3+1] vers [g(e+1) ; g(e3+1)]. La valeur O
appartient à [g(e+1) ; g(e3+1)] , il existe donc α unique de [e+1 ; e3+1]
telle que g(α)=0.
d. Signe de g(x) selon la valeur de x.
L'étude précédente permet de déduire que :si x>α alors g(x) <0 sinon g(x)>0.
ln(e 2 x − 1)
2. Etude de f définie sur ]0 ; +∞[ par :
ex
a. Calcul des limites de f aux bornes du domaine de définition.
‰ Limite en 0.
− 1)
2x
ln(e
lim f ( x ) = − ∞ en effet lim e − 1 = 0 donc lim ln( e − 1) = −∞ donc lim = −∞
2x 2x
x
x →0 x →0 x →0 x →0 e
‰ Limite en l'infini
2x −2 x −2 x
− 1) ln e (1 − e 2 x + ln(1 − e
2x
ln(e ) )
lim f ( x ) = 0 en effet lim x
= lim x
= lim x
=
x →+∞ x →+∞ e x →+∞ e x →+∞ e
−2 x −2 x
2x ln(1 − e ) 2x ln(1 − e )
lim x
+ = 0 car lim x = 0 et lim =0
x →+∞ e e
x
x →+∞
e x →+∞ e
x

b. Calcul de f'(x) et f'(x) du même signe que g(e2x)


2e 2 x
× e x − e x ln(e 2 x − 1)
2x
−1 2e 2 x − (e 2 x − 1)ln(e 2 x − 1) g (e 2 x )
f '( x ) = e = =
e2x (
e x e2 x −1 ) (
e x e2 x −1 )
L'expression de f'(x) montre bien que son signe est le même que celui de
g(e2x) car pour x>0, e2x - 1 et ex sont strictement positifs.

c. Etude des variations de f et tableau de variation.


D'après la question 1.d., si y>α alors g(y) <0 sinon g(y)>0. On déduit donc
en posant y=e2x que : si e2x >α alors g(e2x) <0 sinon g(e2x)>0
1
C'est à dire que: si x> lnα alors g(e2x) <0 sinon g(e2x)>0
2
D'où le tableau de variation suivant:
x 1
0 lnα +∞
2
g'(x) + -
g(x)

-∞ 0

2 α
d. Pour tout x de ]0 ; +∞[, f ( x ) ≤
α −1
1 1
Le nombre f(x) est maximum pour x = lnα donc pour x>0 , f(x)≤ f( lnα).
2 2

1
f  ln α  =
ln α

=
(
 ln e − 1 ln(α − 1) )
. Mais α est racine de g(x)=0 donc g(α)=0
1
2  ln α α
e 2

2α 2 α
donc (α-1)ln(α-1)=2α donc ln(α − 1) = d'où f (α ) = .
α −1 α −1
e. Représentation graphique de f

3. Calcul de primitive
ex ex
c. Egalité f'(x) + f(x) = x −
e − 1 ex + 1
2e 2 x − (e 2 x − 1)ln(e 2 x − 1)
D'après les calculs précédents: f '( x ) = donc:
(
e x e2 x −1)
2x 2x 2x 2x
2e − (e − 1)ln(e − 1) ln(e − 1)
f '( x ) + f ( x ) = +
(
x 2x
e e −1 ) e
x

=
2e
2x
− (e
2x
− 1)ln(e
2x
− 1)
+
( )
e2 x −1 ln(e
2x
− 1)
x
(
e e2 x −1 ) x
(
e e2 x −1 )
x
2e ex ex
= = −
2x e x −1 e x +1
e −1

d. Primitive F de f sur ]0 ; +∞[.


ex ex ex ex
Puisque f'(x) + f(x) = − alors f(x) = -f'(x) + − donc
ex − 1 ex + 1 ex − 1 ex + 1

 ex ex 
∫ = ∫  − + − dx = −f ( x ) + ln(e − 1) − ln(e + 1) + k .
x x
f ( x )dx f '( x )
e − 1 e + 1
x x
EXERCICE
1. Pour tout n Œ ² : Un < Vn.
o Il est facile de prouver par récurrence que Un>0 et Vn>0.
o Montrons que Un − Vn .≤ 0

2UnVn Un + Vn 4UnVn − (Un + Vn ) (U − Vn )


2 2

Un +1 − Vn +1 = − = =− n
Un + Vn 2 2 (Un + Vn ) 2 (Un + Vn )

Puisque Un>0 et Vn>0 alors le calcul précédent montre que Un +1 − Vn +1 ≤ 0

donc que : Un ≤ Vn.


o Montrons que Un ≠ Vn. Pour cela effectuons un raisonnement par récurrence.

La propriété est vraie pour n=0 car U0≠V0.

Supposons la propriété vraie pour n. L’égalité ci-dessus montre que si Un ≠ Vn

alors Un+1 ≠ Vn+1.

o En conclusion, pour tout n Œ ² : Un < Vn.

2. Montrer que la suite (Un) est croissante.


2UnVn U (V − Un )
Un +1 − Un = − Un = n n .
Un + Vn Un + Vn

D’après la question précédente, Vn − Un > 0 donc Un +1 − U n >0.

3. Montrer que la suite (Vn) est décroissante.


Un − Vn
Vn +1 − Vn =
2
D’après la question précédente, Vn − Un > 0 donc Vn +1 − Vn < 0 .

Vn − Un
4. Vn +1 − Un +1 < .
2
Vn − Un
o 0< <1
Vn + Un

Puisque Un>0, on a : –Un< Un. En ajoutant à chaque membre de cette inégalité le

réel Vn, on trouve que 0<Vn – Un< Vn + Un. Le nombre Vn + Un est strictement

Vn − Un
positif donc Vn – Un< Vn + Un implique : 0 < <1
Vn + Un
Vn − Un
o Vn +1 − Un +1 < .
2

(V − Un ) = 1 x (Vn − Un ) x V − U .
2

On a vu plus haut que :Vn +1 − Un +1 = n ( n n)


2 (Un + Vn ) 2 (Un + Vn )

Vn − Un 1 (Vn − Un ) V − Un
Or 0 < < 1 donc x x (Vn − Un ) < n donc
Vn + Un 2 (Un + Vn ) 2

Vn − Un
Vn +1 − Un +1 <
2

b−a
5. Montrer que Vn − Un ≤ .
2n
o Effectuons une démonstration par récurrence.
b−a
La propriété est vraie pour n=0. En effet V0 - U0 = b-a donc V0 − U0 ≤ .
20
o Supposons la propriété vraie pour n et montrons qu’alors, elle est vraie pour n+1.
b−a b−a
On suppose que Vn − Un ≤ n
et on cherche à montrer que Vn +1 − Un +1 ≤ n +1
2 2
Vn − Un b−a
On sait que Vn +1 − Un +1 < et que Vn − Un ≤ n .
2 2
b−a
Ces deux inégalités impliquent Vn +1 − Un +1 ≤ .
2n +1

6. En déduire que les suites (Un) et (Vn) sont adjacentes.

b−a
o De l’inégalité 0 < Vn − Un ≤ on déduit, en vertu du théorème des gendarmes
2n

1 b−a
que lim(Un-Vn)=0 . En effet, lim n
=0 donc lim n =0.
2 2

o Les suites (Un) et (Vn) vérifient bien les critères de deux suites adjacentes.

o Il est facile de vérifier que Un+1Vn+1=UnVn. En itérant cette égalité, on déduit que

UnVn=U0V0=ab.

Cette égalité est vraie pour tout n. Donc à la limite cela donne L2=ab d’où L= ab
DEVOIR LIBRE NUMERO 6b
LOGARITHME, EXPONENTIELLE, SUITES

EXERCICE 1

1. Résoudre chacune des équations :

a. ln(x2 -4x + 3) = ln(5-3x)


b. ln2x + 4lnx -5 = 0.
2. Résoudre chacune des inéquations :

a. (lnx)2 + 2lnx -3 ≤ 0
ln x − 2
c. >3
ln x − 1

EXERCICE 2

Trouver chacune des limites des fonctions suivantes aux points donnés.

1
1. f(x)=x2ln(1+ ) en 0 et en + ∞ (En + ∞ , on pourra poser y =…. Et retrouver une limite connue)
x2

2. f ( x ) = x (ln x ) en 0
2

EXERCICE 3
1. Calculer les fonctions dérivées des fonctions suivantes:

( ) 1 1+ x
f ( x ) = ln x + x 2 + 1 ; g( x ) = ln
2 1− x

2. Montrer qu’il existe deux nombres a et b tels que .

6 a b 6
= + . En déduire une primitive de 2 sur ]3, + ∞ [
x −9 x +3 x −3
2
x −9

(ln x )
3

2. Déterminer une primitive de la fonction f : f ( x ) = sur ]1,+ ∞ [


x
EXERCICE 4
GG
{ }
Le plan est rapporté à un repère O, i , j orthonormal, unité 4cm.

 x 
Soit f la fonction définie sur ]0; + ∞ [ par f(x)= x + ln   . On désigne par C la courbe
 2x + 1
GG
{
représentative de f dans le repère O, i , j }
a. Etudier le sens de variation de f. Calculer les limites aux bornes du domaine et dresser le
tableau de variation.
b. Montrer que la droite ∆ d'équation y = x - ln2 est asymptote à C.
Etudier la position relative de C et ∆.
c. Tracer C et ∆.
 5
d. Montrer que l'équation f(x)=0 admet une solution unique α et justifier que α ∈ 1;  .
 4
e. Quel est le signe de f(x) sur ]0; + ∞ [.
f. Montrer que α est solution de l'équation x=(2x+1)e-x
x2 2x + 1
g. Etablir les variations de la fonction h(x)= + x ln x − ln(2 x + 1)
2 2

EXERCICE 5
Le but de l’exercice est de montrer que pour n ≥ 3, l’équation x n = e x possède une seule solution
dans l’intervalle ]1 ; 2 [ , notée Un et déterminer la limite de la suite (Un ) .

1. Montrer que x n = e x est équivalent à x = n ln x .


2. Etudier sur l’intervalle [1 ;2] les variations de la fonction g n définie par g n ( x ) = x − n ln x pour n

≥3
3. En déduire que l’équation x n = e x a une seule solution dans l’intervalle ]1 ; 2 [.
4. Montrer que pour n ≥ 3, g n +1 (Un ) = g n (Un ) − ln (Un ) .

5. Comparer g n +1 (Un +1 ) et g n +1 (Un ) . En déduire que (Un ) est strictement décroissante.

6. Montrer que la suite (Un ) a une limite L et que L= 1.


SOLUTIONS DU DEVOIR LIBRE 6BIS
EXERCICE 1

1. Résolution des équations :


a. Domaine de recherche des solutions D= ]-∞ ; 1[
ln(x2 -4x + 3) = ln(5 - 3x) ⇔ x ∈ D et x2 - x - 2 = 0 ⇔ x = - 1 (La valeur x = 2 n’est pas dans D)
b. ln2x + 4lnx -5 = 0. ⇔ X2 + 4X - 5 = 0 et X = lnx ⇔ x = e ou x = e-5
2. Résolution des inéquations :
a. (lnx)2 + 2lnx - 3 ≤ 0 ⇔ X2 + 2X - 3 ≤ 0 et X= lnx ⇔ -3 ≤ X ≤ 1 et X=lnx ⇔ e-3 ≤ x ≤ e
ln x − 2 X −2 −2 X + 1 1
b. >3⇔ > 3 et X = lnx ⇔ > 0 et X = lnx ⇔ < X < 1 et X=lnx ⇔
ln x − 1 X −1 X −1 2
 a 
e <x<e  Attention : b > c n ' est pas équivalent à : a > bc 
 
EXERCICE 2
 1  1
1. lim x 2 ln  1 + 2  = 0 . Il suffit d'écrire : x 2 ln 1 + 2  = x 2 ln( x 2 + 1) − x 2 ln x 2
x →0
 x   x 
 1
ln 1 + 2 
 1 x  ln(1 + u ) 1
lim x 2 ln 1 + 2  = lim  = lim = 1 ou u = 2
x →+∞
 x  x →+∞ 1 u →0 u x
2
x

x (ln x ) = 0 Car
2
2. lim
x →0

( ) ( )
2
lim x ( ln x ) = lim = lim ( 2y ln y ) = 0 On pose y = x
2 2
x ln x
x →0 x →0 y →0

EXERCICE 3
1. Calcul de dérivées:

(
f ( x ) = ln x + x 2 + 1 ) . f '( x ) =
x2 + 1
1
g( x ) =
1 1+ x
ln
2 1− x
. g'(x) =
1
1− x2

2. Calcul de primitives .

6 −1 1 6  x −3
= +
x −9 x +3 x −3
2
. D'où sur ]3, + ∞ [ : ∫x 2
−9
dx = − ln( x + 3) + ln( x − 3) + k = ln  +k
 x +3

(ln x )
3

3. Primitive de la fonction f : f ( x ) = sur ]1,+ ∞ [


x
(ln x ) (ln x )
3 3
1
dx = (ln x ) + k
4
∫ x 4
car
x
= (lnx)3 (lnx)' donc de la forme f r f '
EXERCICE 4
a. Sens de variation de f, limites , tableau de variation.

‰ Fonction dérivée

‰ Tableau de variation

‰ Limites

b. La droite ∆ d'équation y = x - ln2 est asymptote à C.


Position relative de C et ∆.

c. Tracé de C et ∆.

 5
d. L'équation f(x)=0 admet une solution unique α qui appartient à 1;  .
 4

e. Signe de f(x) sur ]0; + ∞ [.


L'étude précédente montre que
‰ si x ≥ α alors f(x) ≥ 0
‰ si 0 < x ≤ α alors f(x) ≤ 0
f. α est solution de l'équation x=(2x+1)e-x

x2 2x + 1
g. Variations de la fonction h(x)= + x ln x − ln(2 x + 1)
2 2
On remarque que g'(x) = f(x) d'où les variations de g:

‰ si x ≥ α alors f(x) ≥ 0 donc h est croissante.


‰ si 0 < x ≤ α alors f(x) ≤ 0 donc h est décroissante.
EXERCICE 5
1. x n = e x est équivalent à x = n ln x .
x n = e x ⇔ ln x n = e x ⇔ n ln x = x

2. Etude de g n définie par g n ( x ) = x − n ln x pour n ≥ 3 sur l’intervalle [1 ;2]

x −n
g 'n ( x ) = . Avec n ≥ 3, sur [1 ;2] g 'n ( x ) < 0 .
x
g n (1) = 1 , g n ( 2 ) = 2 − n ln2 . g n (1) > 0 , g n ( 2 ) < 0 .

La fonction g n est décroissante sur [1 ; 2]

3. L’équation x n = e x a une seule solution dans l’intervalle ]1 ; 2 [.


La fonction g n est continue, monotone de [1 ; 2] vers g n (1) ; g n ( 2 )  .

Cette fonction est donc une bijection.


Le réel 0 appartient à l’intervalle  g n (1) ; g n ( 2 )  .

Il admet donc une seul antécédent par g n .

Il existe donc un réel unique noté U n tel que g n ( x ) = 0 dans l’intervalle [1 ;2] .

Puisque x n = e x ⇔ g n ( x ) = 0 alors l’équation x n = e x a bien une seule solution dans [1 ; 2]

4. Pour n ≥ 3, g n +1 (Un ) = g n (Un ) − ln (Un ) .

g n +1 (Un ) = Un − ( n + 1) ln (Un ) = Un − n ln (Un ) − ln (Un ) = g n (Un ) − ln (Un )

5. Comparaison de g n +1 (Un +1 ) et g n +1 (U n ) . (Un ) est strictement décroissante.

On a : g n (Un ) = 0 , g n +1 (Un +1 ) = 0 par définition de la suite (Un ) .

Donc : g n +1 (Un ) = g n (Un ) − ln (Un ) = − ln (Un ) . Puisque Un > 1 , ln (Un ) >0 donc g n +1 (Un ) < 0 donc

g n +1 (Un ) < g n +1 (Un +1 ) La fonction g n est décroissante donc g n +1 (Un ) < g n +1 (Un +1 ) implique

Un > Un +1 . La suite (Un ) est bien strictement décroissante.

6. Montrer que la suite (Un ) a une limite L et que L= 1.

La suite (Un ) est strictement décroissante et est minorée par 1. Elle est donc convergente.

Un
Notons L sa limite. Pour tout n on a : Un = n ln Un soit encore = ln Un . De cette égalité on
n
Un U
déduit que : lim = limln Un Puisque 1 < U n < 2 le nombre n tend vers 0 donc ln Un tend vers 0
n n
donc U n tend vers 1
TS DEVOIR LIBRE NUMERO 6c
Suites, Produit scalaire, congruences.
ROC
a. Démontrer que 2 suites adjacentes sont convergentes et ont la même limite.

2
b. Soit (Un ) une suite à termes non nuls. Soit (Vn ) telle que Vn = − .
Un

Pour chaque proposition, indiquer si elle est vraie ou fausse. Si elle est vraie proposer

une démonstration, si elle est fausse proposer un contre exemple.

(1) Si (Un ) est convergente alors (Vn ) est convergente.

(2) Si (Un ) est minorée par 2 alors (Vn ) est minorée par -1.

(3) Si (Un ) est décroissante alors (Vn ) est croissante.

(4) Si (Un ) est divergente alors (Vn ) est convergente vers 0

EXERCICE 1
Soient deux réels U0 et V0 strictement positifs avec U0 > V0 .
 Un + Vn
Un +1 = 2
Soit (Un) et (Vn) les suites définies pour tout entier n par :  .
Vn +1 = 2U nV n

 Un + Vn
a. Montrer que pour tout n ∈ ` , Un > 0 et Vn > 0 .

b. Montrer que pour tout n ∈ ` , Un > Vn .

c. Montrer que la suite (Un ) est décroissante et que la suite (Vn ) est croissante.

d. En déduire que :

o la suite (Un ) est minorée par V0 .

o la suite (Vn ) est majorée par U0 .

e. Montrer que les suites (Un ) et (Vn ) sont convergentes vers la même limite L.

Que peut-on alors dire des deux suites (Un ) et (Vn ) ?

f. Montrer que que pour tout n ∈ ` , Un +1Vn +1 = UnVn .

En déduire alors la valeur de L.


EXERCICE 2 (difficile)

Soient deux réels a et b tels que 0 < a < b.


Soit (Un) et (Vn) les suites définies pour tout entier n par :
 U0 = a  V0 = b

 Un + Vn et  .
U
 n +1 = V
 n +1 = U V
n +1 n
2
a+b
a. Montrer que : a < ab < < b.
2
b. Montrer que : Un < Un +1 < Vn +1 < Vn

c. En déduire les variations des deux suites : (Un ) et (Vn ) .

d. Montrer que : la suite (Un ) est majorée par : V0 .

Montrer que : la suite (Vn ) est minorée par : U0 .

e. Montrer que les suites (Un ) et (Vn ) sont convergentes vers la même limite L.

Que peut-on alors dire des deux suites (Un ) et (Vn ) ?

f. Calcul de la limite L.
π a
(1) Montrer qu’il existe un réel α , 0 < α < tel que : = cos α .
2 b

 α α α 2 α
Un = b cos 2 cos 22 ....cos 2n −1 cos 2n
(2) Montrer par récurrence que, pour n ≥ 1 :  .
 V = b cos α cos α ....cos α cos α
 n 2 22 2n −1 2n

b sin α
(3) Montrer par récurrence que, pour n ≥ 0 : Vn = .
n α
2 sin n
2

(4) Calculer alors la limité de (Vn ) .

AIDE

x α
o Les questions (1) (2) utilisent la formule : 1 + cos x = 2 cos 2 avec x = k
2 2

o La question (3) utilise la formule : sin 2 x = 2 sin x cos x .

sin x α
o La question (4) utilise : lim = 1 avec x = k
x →0 x 2
EXERCICE 3 (Produit scalaire)

Soit ABCD un tétraèdre tel que ABC, ABD et ACD soient 3 triangles isocèles rectangles en
A avec AB=AC=AD=a. ON appelle K le centre de gravité de BCD.

a. Montrer que la droite (AK) est orthogonale au plan (BCD).


b. En exprimant de deux façons différentes le volume du tétraèdre ABCD, calculer la
longueur AK.
c. On désigne par G l’isobarycentre de ABCD et I le milieu de BC.
(1) Montrer que G appartient au segment [AK] et calculer AG.
JJJG JJJG JJJJG JJJG JJJG JJJJG
(2) Déterminer l’ensemble des points M tels que : MA + MB + MC + MD = 2 MB + MC .

d. Soit H le symétrique de A par rapport à G.


JJJG JJJG JJJG JJJG
(1) Démontrer que : 4GA + AC + AD = BA
JJJG JJJG
(2) Démontrer que HC 2 − HD 2 = DC.BA .

(3) En déduire que HC = HD .

EXERCICE 4 (Spécialité)

a. Résoudre dans x l’équation : 109x-226y=1.


b. Le nombre 227 est-il premier ?
c.
o On note E l’ensemble : E = {0, 1, 2,..., 226} .

o On note a Mod b le reste de la division de a par b .

o On désigne par f et g les fonctions définies sur E par : f ( n ) = n109 Mod 227 et

g ( n ) = n141 Mod 227 .

o On pourra utilisé dans la suite le théorème suivant dit « Petit théorème de Fermat »
Soit p un nombre premier et a un entier non divisible par p . On a : a p −1 ≡ 1 [ p ] .

(1) Vérifier que g ( f ( 0 ) ) = 0

(2) Montrer que a 226 ≡ 1 [ 227] pour tout élément a non nul de E .

(3) Montrer que : g ( f ( n ) ) = n pour tout élément n non nul de E ..


SOLUTIONS

EXERCICE 1

a. Pour tout n ∈ ` , Un > 0 et Vn > 0 . Ceci est facile à prouver par récurrence.

b. Pour tout n ∈ ` , Un > Vn .

Calculons : Un − Vn .

(Un −1 − Vn −1 ) . Il va de soi que U > V .


2
U +V 2Un −1Vn −1
Un − Vn = n −1 n −1 − =
Un −1 + Vn −1 2 (U n −1 + Vn −1 )
n n
2

c. La suite (Un ) est décroissante et que la suite (Vn ) est croissante.


On peut
Un + Vn 1
o Calculons : Un +1 − Un . Un +1 − Un = − Un = (Vn − Un ) . calculer la
2 2 position de

On a vu que : Un > Vn donc Un +1 − Un ≤ 0 donc la suite (Un ) décroît. U n +1


par
Un

2UnVn V (U − Vn ) rapport à1
o Calculons : Vn +1 − Vn . Vn +1 − Vn = − Vn = n n .
Un + Vn Un + Vn

On a vu que Un > Vn donc Vn +1 − Vn ≥ 0 donc la suite (Vn ) croît.

d. Conséquences.

o La suite (Un ) est minorée par V0 .

(Vn ) croît donc Vn ≥ V0 . De plus, on a : Un > Vn d’où Un > V0

o La suite (Vn ) est majorée par U0 .

(U n ) décroît donc Un ≤ U0 . De plus, on a : Un > Vn d’où Vn < U0 .

e. Les suites (Un ) et (Vn ) sont convergentes vers la même limite L.

o La suite (Un ) est décroissante minorée donc elle converge vers une limite L.

o La suite (Vn ) est croissante majorée donc elle converge vers une limite L’.

Un + Vn
o On sait que : Un +1 = . Cette égalité étant vraie pour tout n, reste vraie à la
2

Un + Vn L + L'
limite. Par suite, limUn +1 = lim d’où L = soit L=L’.
2 2

o Les deux suites (Un ) et (Vn ) sont adjacentes.


f. Un +1Vn +1 = UnVn .

Un + Vn 2UnVn
o Un +1Vn +1 = x = UnVn
2 Un + Vn

o Cacul de L.

De Un +1Vn +1 = UnVn , on déduit que : UnVn = U0V0 soit encore limUnVn = U0V0 ce qui

donne : L2 = U0V0 soit L = U0V0 .


EXERCICE 3 (Produit scalaire)

a. La droite (AK) est orthogonale au plan (BCD).


Pour montrer que la droite (AK) est orthogonale au plan (BCD), montrons que cette
droite est orthogonale à deux droites de ce plan. En particulier, montrons que (AK) est
orthogonale à (CD) et à (BC).

o (AK) orthogonale à (CD)


JJJG JJJG
Calculons AK.CD

(1) Méthode 1.
Notons L le milieu de [CD]
JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG
( )
AK.CD = AL + LK .CD = AL.CD + LK.CD

Le triangle ACD est rectangle isocèle en A donc L est aussi la médiatrice de


JJJG JJJG
[CD] donc AL.CD = 0 .
Le triangle BCD est équilatéral donc KL est aussi la médiatrice de [CD]
JJJG JJJG JJJG JJJG
donc LK.CD = 0 . Il en résulte donc que AK.CD = 0 ce qui implique que la droite
(AK) est orthogonale à la droite (CD).

(2) Méthode 2.
JJJG JJJG JJJG JJJG
K est le barycentre de BCD donc 3 AK = AB + AC + AD .
JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG
( )(
Donc 3.AK.CD = AB + AC + AD . CA + AD )
JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG
( AB + AC + AD ) .(CA + JJJG
AD ) = AB.CA + AB.AD + AC.CA + AC.AD + AD.CA + AD.AD
JJJG
Les produits scalaires AB.AC ... nuls car les faces du tétaédres sont des
triangles rectangles. Il en résulte que :
JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG
( )( )
2
AB + AC + AD . CA + AD = AC.CA + AD.AD = − AC 2 + AD = 0

o (AK) orthogonale à (CB). (Idem).


La droite (AK) étant orthogonale à deux droites du plan (BCD) est donc orthogonale à
ce plan.
b. Calcul de la longueur AK.
1
Le volume d’un tétraèdre est égal à : Base x hauteur .
3
o Calcul du volume en prenant comme base BCD
Pour les
1
calculs Dans ce cas, la hauteur est AK. On a donc : Volume ( ABCD ) = Aire ( BCD ) x AK
3
d’aires,
penser à la Le triangle BCD est un triangle équilatéral de coté a 2 , il en résulte que :
formule : 2 2
1 l = a 3 . D’où : Volume ( ABCD ) = a 3 AK .
Aire ( BCD ) = BC x BD x sin B
1  2 2 6
S = bc sin A
2
o Calcul du volume en prenant comme base ACD.
1
Dans ce cas la hauteur est AB. On a donc: Volume ( ABCD ) = Aire ( ACD ) x AB
3
a2
Le triangle ACD est un demi carré de coté a donc son aire vaut
2
a3
D’où : Volume ( ABCD ) = .
6
On utilise
a2 3 a3 a l’associativité
o Par suite : AK = . Ce qui donne : AK =
6 6 3 du barycentre.
c.
(1) G appartient au segment [AK] et calculer AG.

G est le barycentre de : {( A; 1) ; ( B; 1) ; (C; 1) ; ( D; 1)} . Or K est le barycentre de :


{( B; 1) ; (C; 1) ; ( D; 1)} . Donc G est le barycentre de : {( A; 1) ; ( K ; 3 )} . Donc G Π(AK).

JJJG JJJG
Puisque G est le barycentre de : {( A; 1) ; ( K ; 3 )} alors : AG = 34 AK donc AG =
a 3
4
.

JJJG JJJG JJJJG JJJG JJJG JJJJG


(2) Ensemble des points M tels que : MA + MB + MC + MD = 2 MB + MC .

Puisque G est le barycentre de : {( A; 1) ; ( B; 1) ; (C; 1) ; ( D; 1)} alors d’après la formule


JJJG JJJG JJJJG JJJG JJJJG
de Leibniz, MA + MB + MC + MD = 4MG .
JJJG JJJJG JJG
Puisque I est le milieu de [BC], MB + MC = 2.MI .
JJJG JJJG JJJJG JJJG JJJG JJJJG
Par suite, MA + MB + MC + MD = 2 MB + MC ⇔ MG = MI .

L’ensemble des points M cherché est l’ensemble des points tels que MG = MI . cet

ensemble est le plan médiateur de [GI ]


d.
JJJG JJJG JJJG JJJG
(1) 4GA + AC + AD = BA

Puisque G est le barycentre de : {( A; 1) ; ( B; 1) ; (C; 1) ; ( D; 1)} alors


JJJG JJJG JJJG JJJG G JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG G
( ) (
GA + GB + GC + GD = 0 donc GA + GA + AB + GA + AC + GA + AD = 0 ) ( )
JJJG JJJG JJJG JJJG
d’où 4GA + AC + AD = BA .
JJJG JJJG
(2) HC 2 − HD 2 = DC.BA .
JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG
( )( ) (
HC 2 − HD 2 = HC − HD HC + HD = DC. HC + HD . )
JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG
HC + HD = HA + AC + HA + AD = 2HA + AC + AD .
JJJG JJJG
Puisque H le symétrique de A par rapport à G, HA = 2GA donc
JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG
HC + HD = 4GA + AC + AD = BA

(3) HC = HD .

Montrons que les droites (CD) et (AB) sont orthogonales.

On a : AC=AD et BC= BD. Les points A et B sont donc dans le plan médiateur de

[CD]. Le plan médiateur de [CD] est orthogonal à [CD] en son milieu. Par suite toute

droite de ce plan est orthogonale à (CD) donc (AB) est orthogonal à (CD) donc
JJJG JJJG JJJG JJJG
DC.BA = 0 . De HC 2 − HD 2 = DC.BA on déduit que HC = HD .
EXERCICE 4 (Spécialité)

a. Résolution dans x de l’équation : 109x-226y=1.


 x = 141 + 226k
Les solutions sont les nombres x et y tels que :  k Œ . (facile)
 y = 68 + 109k

b. Le nombre 227 est premier car il n’admet aucun diviseur premier inférieur à 227 .
c.
(1) g ( f ( 0 ) ) = 0

f ( 0 ) = 0109 Mod 227 = 0 Mod 227 = 0 .

g ( 0 ) = 0141 Mod 227 = 0 Mod 227 = 0 . Donc : g ( f ( 0 ) ) = 0 .

(2) a 226 ≡ 1 [ 227] .

En utilisant le « Petit théorème de Fermat » donné dans l’énoncé, le résultat va de

soi. En effet, p=227 est premier et a étant non nul de E , n’est pas divisible par p

(3) Montrer que : g ( f ( n ) ) = n pour n ∈E * .

f ( n ) = n109 Mod 227 ⇒ f ( n ) ≡ n109 [ 227 ]

g ( m ) = m141 Mod 227 ⇒ g ( m ) ≡ m141 [ 227] ⇒ g ( f ( n ) ) ≡ f ( n ) [227]


141

f ( n ) ≡ n109 [ 227 ] ⇒ ( f ( n ) ) ( ) [227] ⇒ ( f ( n ) ) ≡ n109 x141 [ 227]


141 141 141
≡ n109

 x = 141 + 226k
On a vu à la première question que  est solution de 109 x − 226 y = 1
 y = 68 + 109k

Il en résulte que : x = 141 et y = 68 est solution de cette équation.

Ceci implique que : 109 x141 − 226 x 68 = 1 ou encore que 109 x141 = 1 + 226 x 68 .

Donc : n109 x141 = n1+ 226 x 68 = nx ( n 226 ) . Puisque n ∈ E * , n 226 ≡ 1 [ 227 ] (question (2))
68

n 226 ≡ 1 [ 227 ] ⇒ n 226 ( ) (


≡ 1 [ 227] ⇒ nx n 226 ) ≡ n [ 227] ⇒ n109 x141 ≡ n [ 227 ]
68 68

Par suite, ( f ( n ) ) ≡ n [ 227] . Ce qui implique que : g ( f ( n ) ) ≡ n [ 227]


141

Les nombres g ( f ( n ) ) et n sont deux nombres de a0..226 b congrus modulo 227. Ils

sont donc égaux. Par suite g ( f ( n ) ) = n


ANNEXE : démonstration du « petit théorème de Fermat »

Considérons les ( p - 1) nombres a, 2a, ..., ( p - 1 ) a et notons r1, r2 ... r p-1 leurs restes

respectifs dans la division euclidienne par p.

o Comme p ne divise pas k lorsque 1≤ k ≤ p- 1 , ni a (car p est premier avec a), p ne divise

pas ka. Conclusion : aucun reste r k n'est nul (k = 1 , 2, ..., p - 1 ) .

o Pour 1 k<k’ ≤ p-1, on a 1≤ k ' - k ≤ p - 1 . Donc p ne divise ni k'- k, ni a : il ne divise

alors pas (k' - k) a = k'a - ka . Ainsi r k’ ≠ r k .

Les restes rk sont deux à deux distincts (k = 1, 2 ... p - 1).

o Il en découle que l'ensemble des restes { r 1, ..., r p-1 } est égal à l'ensemble des nombres

{ 1, 2, ..., p- 1 } , et donc que r 1 r 2 ... r p = (p - 1) !

Des (p - 1) congruences ka ≡ r k mod p (k = 1 , 2, ..., p- 1), nous tirons :

a x ( 2 a ) x . . . x ( p - 1 ) a = r 1x r 2X . . . x r m o d p ,soit : ( p - 1 ) ! x a p - 1 = ( p - 1 )! mod p.

Cela signifie que p divise (p - 1)! (ap-1 - 1) et comme p est premier, alors p ne divise pas

(p-1)! , et par suite p divise ap-1 -1, ce qui manifestement est équivalent au résultat

cherché.

Résultat corollaire : quel que soit a : ap ≡ a (p) (ou : p divise ap - a ).


EXERCICE 2 (Uniquement pour ceux qui vont en prépa)

a+b
a. a < ab < < b.
2
Evident

b. Un < Un +1 < Vn +1 < Vn (× )


Il est facile d’abord de prouver par récurrence que : Un > 0 et Vn > 0 .

Montrons la propriété (× ) par récurrence.

o La propriété est vraie pour n = 0 .


En effet :
a+b a+b
(1) U0 = a , V0 = b , U1 = . D’après la question précédente, a < <b
2 2
donc : U0 < U1 < V0 .

(2) Puisque 0 < U1 < V0 alors : U1xU1 < V0 xU1 d’où U12 < U1V0 d’où U1 < V1

(3) Puisque 0 < U1 < V0 alors : U1xV0 < V0 xV0 d’où U1xV0 < V0 xV0 d’où V1 < V0

En définitive, U0 < U1 < V1 < V0 . La propriété est donc vraie pour n=0.

o Supposons la propriété vraie pour n et démontrons qu’alors elle est vraie pour n+1.
Supposons donc que : Un < Un +1 < Vn +1 < Vn et démontrons qu’alors,

Un +1 < Un + 2 < Vn + 2 < Vn +1 .

(1) Un +1 < Un + 2 < Vn +1 .

a+b
Puisque : Un +1 < Vn +1 , en appliquant la propriété : a < b ⇒ a < <b
2
Un +1 + Vn +1
on déduit que : Un +1 < < Vn +1 soit que Un +1 < Un + 2 < Vn +1 .
2
(2) Un + 2 < Vn + 2 < Vn +1

Au (1) on a montré que : Un + 2 < Vn +1 . En appliquant la

propriété : a < b ⇒ a < ab < b , on déduit que : Un + 2 < Un + 2Vn +1 < Vn +1 soit que :

Un + 2 < Vn + 2 < Vn +1 .

o En conclusion, on a bien : Un +1 < Un + 2 < Vn + 2 < Vn +1 . Donc si la propriété est vraie pour

n elle est vraie aussi pour n+1. En définitive, elle est vraie pour tout n.
c. Variations des deux suites : (Un ) et (Vn ) .

L’inégalité Un < Un +1 < Vn +1 < Vn démontrée à la question précédente montre que :

o La suite (Un ) croît.

o La suite (Vn ) décroît.

d. La suite (Un ) est majorée par : V0 .

On a prouvé que : Un < Vn or Vn < V0 car (Vn ) décroît donc Un < V0

La suite (Vn ) est minorée par : U0 .

On a prouvé que : Un < Vn or U0 < Un car (Un ) croît donc U0 < Vn .

e. Les suites (Un ) et (Vn ) sont convergentes vers la même limite L.

o La suite (Un ) est majorée par V0 et croissante donc elle est convergente.

o La suite (Vn ) est minorée par : U0 et décroissante donc elle est convergente.

Un + Vn
o Notons L la limite de (Un ) et L’ la limite de (Vn ) . De l’égalité Un +1 = on
2
Un + Vn L + L'
déduit que : lim Un +1 = lim soit L = soit L = L' .
2 2
o Les deux suites (Un ) et (Vn ) sont adjacentes.

f. Calcul de la limite L.
a π
(1) Puisque 0 < a < b alors −1 < < 1. Il existe donc un réel α , 0 < α < tel que :
b 2

a
= cos α .
b

 α α α 2 α
Un = b cos 2 cos 22 ....cos 2n −1 cos 2n
(2) Pour n ≥ 1 :  .
 V = b cos α cos α ....cos α cos α
 n 2 22 2n −1 2n

o La propriété est vraie pour n=1. En effet :

U0 + V0 a + b b  a  b α
U1 = = =  1 +  = (1 + cos α ) = b cos 2
2 2 2 b 2 2

 α α
V1 = U1V0 =  b cos 2  xb = b cos .
 2 2
o Supposons la propriété vraie pour n et démontrons qu’alors elle est vraie pour

n+1.

 α α α 2 α
Un = b cos 2 cos 22 ....cos 2n −1 cos 2n
On suppose donc que :  ( ⊗)
 V = b cos α cos α ....cos α cos α
 n 2 22 2n −1 2n

 α α α 2 α
Un +1 = b cos 2 cos 22 ....cos 2n cos 2n +1
On veut montrer que : 
 V = b cos α cos α ....cos α cos α
 n +1 2 22 2n 2n +1

α
Les 2 relations ( ⊗ ) montre que Un = Vn cos .
2n

α  α 
Vn cos + Vn  cos 2n + 1 
Un + Vn 2 n
De Un +1 = on déduit alors que : Un +1 = = Vn  
2 2  2 
 

1 + cos x x α
Appliquons la formule = 2 cos 2 avec x = n ,
2 2 2

 α  α
 cos 2n + 1  2 2
n α
cela donne : Un +1 = Vn   = Vn cos = Vn cos2 n +1 . D’où
 2  2 2
 

α
Un +1 = Vn cos2 .
2n +1

α α α α
Or on a supposé que : Vn = b cos cos 2 ....cos n −1 cos n
2 2 2 2

α α α α
Donc : Un +1 = b cos cos 2 ....cos n cos 2 n +1 .
2 2 2 2

α α
De Vn +1 = Un +1Vn et Un +1 = Vn cos2 n +1
, on déduit, que : Vn +1 = Vn cos
2 2n +1

α α α α
Soit que : Vn +1 = b cos cos 2 ....cos n cos n +1 .
2 2 2 2

 α α α 2 α
U n +1 = b cos cos ....cos cos
On a donc bien montré que :  2 2 2
2 n
2n +1
 V = b cos α cos α ....cos α cos α
 n +1 2 22 2n 2n +1
b sin α
(3) Pour n ≥ 1 : Vn = .
n α
2 sin n
2

Démontrons cette formule par récurrence.

o La formule est évidemment vraie pour n=0.

o Supposons la formule vraie pour n et prouvons qu’alors elle est vraie pour n+1.

b sin α b sin α
On suppose donc que : Vn = . On veut montrer que : Vn +1 =
α α
2n sin n 2n +1 sin n +1
2 2

α
On a vu plus haut que : Vn +1 = Vn cos
2n +1

b sin α α
Donc :Vn +1 = x cos n +1
α 2
2n sin n
2

α
Utilisons la formule sin 2 x = 2 sin x cos x avec x = cela donne :
2n

b sin α α b sin α α b sin α


Vn +1 = x cos n +1 = x cos n +1 =
α 2 α α 2 α
2n sin n 2n x 2 sin n +1 x cos n +1 2n +1 sin n +1
2 2 2 2

C’est bien ce que l’on cherche à démontrer.

(4) Calcul de la limité de (Vn ) .

sin x α
Utilisons la formule lim = 1. Quand n tend vers +∞, n → 0 . Donc
x →0 x 2

α
sin
lim 2n = lim sin x = 1.
α x →0 x
n
2

b sin α b sin α 1
De Vn = on déduit que : Vn = x
α α α
2n sin n sin n
2 2
α
2n

b sin α
D’où limVn = .
α
DEVOIR SURVEILLE NUMERO 7
ESPACE, LOG ET SUITES

EXERCICE 1

On cherche toutes les fonctions f vérifiant les trois conditions suivantes

(1) f est dérivable sur 

(2) f ’ = f

(3) f (0) = 1

La fonction exponentielle vérifie ces trois conditions.

Montrer que c’est la seule fonction vérifiant ces trois conditions.

EXERCICE 2
G G JG
(
L’espace est rapporté à un repère orthonormal O ; i ; j ; k . )
Soient les points : A ( 3 , - 2 , 2 ) , B ( 6 , 1 , 5 ) , C ( 6 , - 2 , - 1 )

Partie A

1. Montrer que le triangle ABC est rectangle en A.

2. Soit (P) le plan d’équation cartésienne : x + y + z – 3 = 0.

Montrer que (P) est orthogonal à la droite (AB) et passe par A.

3. Soit (P’) le plan orthogonal à la droite (AC) et passant par le point A.

Déterminer une équation cartésienne de (P’).

4. Déterminer une représentation paramétrique de la droite d’intersection des plans (P) et

(P’).

Partie B

Soit D le point de coordonnées ( 0 , 4 , - 1 ).

1. Montrer que les points B, C et D ne sont pas alignés.

Montrer qu’une équation cartésienne du plan (BCD) est :2 x + 2 y – z – 9 = 0

2. Soit un point M ( x 0 , y 0 , z 0) et un plan (Q) d’équation a x + b y + c z + d = 0.

Rappeler l’expression de la distance de M au plan (Q).

Calculer la distance du point A au plan (BCD).


EXERCICE 3

On désigne par n un entier supérieur ou égal à 2.

1 + n ln x
Soit fn la fonction définie sur ]0 ; + ∞[ par : fn ( x ) =
x2

PARTIE A

1. Résoudre l’inéquation : n − 2 − 2n ln x ≥ 0

2. Etudier la fonction fn .

G G
(
3. Le plan est rapporté à un repère O ; i ; j ) orthonormal, (unité 5 cm).
On note C n la courbe de la fonction fn .

a. Tracer C 2 et C 3 dans le même repère.

b. Calculer : fn +1 ( x ) − fn ( x ) . Cette différence est-elle dépendante de n ?

c. En déduire une construction simple de C 4 à partir de C 2 et C 3.

PARTIE B

Dans cette partie, on suppose n ≥ 3.

n −2
 n −2 
1. Montrer que e 2 n > 1 puis que : fn  e 2n  > 1 .
 

 n −2 
2. Montrer que l’équation fn ( x ) = 1 a une seule solution sur l’intervalle e 2n ; + ∞ 
 

notée : un .

3. Dans cette question, on se propose de déterminer la limite de ( un )

n −2
a. Montrer que pour n > e 2 on a : n > e 2 n .

b. Calculer fn ( n ) et montrer que pour n > e , on a f ( n ) ≥ 1.


2
n

c. En déduire que pour n > e 2 alors un ≥ n .

d. Trouver alors la limite de la suite : ( un ) .


SOLUTIONS SUCCIINCTES

EXERCICE 1

1. Pour tout x Π, f(x)f(-x) = 1

Posons, pour x Œ , g(x) = f(x)xf(-x). La fonction f étant dérivable, g l’est aussi et

g’(x)=f’(x)f(-x)+ f(x)(-f’(-x))= f’(x)f(-x)+ f(x)(-f(-x)) =0.

La fonction g est donc constante. g(0)=1 donc pour tout x, g(x) = 1.

2. Pour tout x Œ , f(x) ≠ 0


Puisque pour tout x, f(x)f(-x)=1, il en résulte que pour tout x, f(x) ≠ 0.

3. Montrons l’unicité de cette solution.


Supposons qu’il existe une autre fonction g telle que g’=g et g(0)=1. Soit ϕ la fonction égale à : ϕ(x)

=g(x)f(-x). ϕ est dérivable et ϕ’(x)=g’(x)f(-x) - g(x)f’(-x)=g(x)f(-x)-g(x)f(-x)=0.

ϕ est donc constante. ϕ(o)=1 donc g(x)f(-x)=1.

Or on sait que f(x)f(-x)=1 donc pour tout x : f(x)f(-x)=g(x)f(-x).

Comme f(-x)≠0 alors f(x) = g(x). Donc f=g. Par suite f est unique.
EXERCICE 2

Partie A
1. Le triangle ABC est rectangle en A.

3 3
JJJG   JJJG   JJJG JJJG
AB  3  ; AC  0  . Il est facile de vérifier que : AB.AC = 0 . Donc ABC est rectangle en A.
3  −3 
   
JJJG JJJG
Ce qui prouve que AB et AC sont orthogonaux.

2. (P) est orthogonal à la droite (AB) et passe par A.

Les coordonnées de A vérifient bien l’équation de P.

 1
JG  
Le plan (P) admet le vecteur U  1 comme vecteur normal.
 1
 
JG JJJG
Le vecteur U est colinéaire à : AB donc la droite (AB) est orthogonal à (P)..

3. Equation cartésienne de (P’). On trouve facilement : x − z − 1 = 0 .

4. Représentation paramétrique de la droite d’intersection des plans (P) et (P’).

x = 1+ k
x + y + z − 3 = 0 
M (x ; y ;z) Œ P ⇔  ⇔  y = 2 − 2k (kŒ).
x − z −1= 0 z = k

Partie B
 0  −6 
JJJG   JJJG  
1. B, C et D ne sont pas alignés car BC  −3  et BD  3  ne sont pas colinéaires.
 −6   −6 
   

2. L’équation cartésienne du plan (BCD) est : 2x + 2y - z - 9 =0 car les coordonnées de B,

de C et de D vérifient l’équation ci-dessus.

3. Expression de la distance de M au plan (Q).

Dans un repère orthonormal, la distance du point A de coordonnées (α ; β . γ) au plan Q

| α a + β b + cγ + d |
d’équation ax + by + cz +d= 0 est égale à : .
a2 + b2 + c 2

En appliquant cette formule on trouve que la distance demandée est : 3


EXERCICE 3

PARTIE A

1. Résolution de l’inéquation : n − 2 − 2n ln x ≥ 0

n −2
n−2
n − 2 − 2n ln x ≥ 0 ⇔ ≥ ln x ⇔ 0 < x ≤ e 2n .
2n

2. Etude de la fonction fn .

n − 2 − 2n ln x
f ' (x) =
x3

n −2
x 0 e 2n +∞

f’(x) - 0 +

n n2 −1
e
2

f(x) -∞ 0

a. Tracer de C 2 et C 3 dans le même repère.

C3

ln x
b. fn +1 ( x ) − fn ( x ) = .
x2
PARTIE B

n −2
 n −2 
1. e 2n > 1 et fn  e 2n  > 1 .
 
n −2
n−2
Puisque n ≥ 3, > 0 donc : e 2n > 1.
2n
n −2
 n2−n2 
fn atteint son maximum pour : x = e 2n
. Cela signifie que :si x >0, fn  e  > fn ( x )
 
 n −2 
Cette inégalité est vraie en particulier pour x=1. D’où fn  e 2n  > fn (1) .
 
Or fn (1) = 1. D’où le résultat demandé.

 n −2 
2. fn ( x ) = 1 a une seule solution sur l’intervalle e 2n ; + ∞  notée : un .
 

 n −2    n −2  
fn est continue strictement décroissante de e 2n ; + ∞  vers :  0 ; fn  e 2n  .
     

  n2−n2    n2−n2 
1 appartient à  0 ; fn  e   car 1 < fn  e  . D’après le théorème des valeurs
     

 n −2 
intermédiaires, il existe un réel unique x, x Œ e 2n ; + ∞  , tel que fn ( x ) = 1.
 

3. Recherche de la limite de ( un )

n −2
a. Pour n > e 2 on a : n > e 2 n .

n −2 1 1 1 1 1
− − − −
e 2n = e 2 x e n
= e xe n
. e n
≤ 1 donc : exe n
≤ e . Or e < e < n donc

1

e xe n
≤ n.

b. Pour : n > e 2 , on a fn ( n ) ≥ 1.
fn ( n ) = 1+ nnln n
=
1
n
+ ln n . Or n > e 2 donc donc ln n > ln e 2 donc ln n > 1 .

Par suite : fn ( n) ≥ 1
n
+ 1 ≥ 1.
c. Pour n > e 2 , un ≥ n .

n −2
Pour n > e , 2
n >e 2n
et fn ( n ) ≥ 1.
Or fn ( un ) = 1. Donc fn ( n ) ≥ f (u ) .
n n

 n −2   n −2 
n et un sont dans e 2n ; + ∞  et sur e 2n ; + ∞  la fonction fn décroît
   

Par suite : fn ( un ) < fn ( n) implique un ≥ n .

d. Limite de la suite : ( un ) .

Puisque un ≥ n et que lim n = +∞ alors, en appliquant le théorème de

comparaison, on déduit que : limun = + ∞


LES DEUX EXERCICES ET LE PROBLEME DOIVENT
ETRE REDIGES SUR TROIS FEUILLES SEPAREES.
« La présentation, la lisibilité, l’orthographe, la qualité de la rédaction, la clarté et
la précision du raisonnement entreront pour une part importante dans
l’appréciation des copies. Les résultats seront encadrés »

EXERCICE 1 (5 points)
1.

a. Résoudre dans l'ensemble des nombres complexes l'équation z2 -2 z +2 = 0.

b. Préciser le module et l'argument de chacune des solutions.

c. En déduire les solutions dans  de l'équation (-iz + 3i +3)2-2( -iz +3i +3) +2 = 0
JG JG
2. Le plan est rapporté à un repère orthonormal direct (O;u;v ) d'unité graphique 2cm.
On considère les points A, B et C d'affixes respectives a = 1+i, b = a , c = 2b.

a. Placer les points A, B et C.

b. Montrer que A, B et C appartiennent au cercle de centre I d'affixe 3 et de rayon 5 .

c. Quelle est la nature du triangle IAC ?


JJG
d. Le point O est l'image du point E par la translation de vecteur 2CI .

Déterminer l'affixe e du point E.

π
e. Le point D est l'image du point E par la rotation de centre 0 et d’angle .
2

Déterminer l'affixe d du point D.

f. Démontrer que les droites (AB) et (CD) sont perpendiculaires.


EXERCICE 2 ( 5 points) spé svt et pc

On considère la suite ( u n ) de nombres réels définie pour tout n de ² par :

u0 = e3 et u n + 1 = e un .

1. Démontrer par récurrence que, pour tout n de ² , u n > 0 .


2. Calculer u1, u2 et u3 . Ecrire les réponses proposées sous forme de puissances de e.
3. On pose, pour tout n de ² , vn = ln(u n) -2 .
Montrer que la suite ( v n ) est une suite géométrique dont on donnera la raison et le
premier terme v0 .
4.
a. Exprimer v n en fonction de n.
n
 1
 2  +2
 
b. Etablir que, pour tout n de ² , un = e
5.
a. Montrer que la suite ( un ) est une suite décroissante.
b. Justifier que la suite ( u n ) converge.
c. Déterminer sa limite.
6. Pour quelles valeurs de n a-t-on : u n ≤ 7,4 ?
EXERCICE 2 ( 5 points) spé math.

Les points A0= O ; A1,...,A20 sont les sommets d'un polygone régulier de centre A, à 21 côtés,
de sens direct.
Les points B0. = O, B1, ..., B14 sont les sommets d'un polygone régulier de centre B, à 15
côtés, de sens direct.
2π 2π
Soir rA la rotation de centre A et d'angle et rB la rotation de centre B et d'angle
21 15
On définit la suite (M n) de points par:
M0 est l'un des points A0, A1 A2, ...,A20. Pour tout entier naturel n, Mn+1 = rA(Mn)
On définit la suite (Pn) de points par :
P0 est l'un des points B0, B1, B2, ..., B14. Pour tout entier naturel n, Pn+1 = rB(Pn).
Le but de l'exercice est de déterminer, pour deux cas particuliers, l'ensemble S des entiers
naturels n vérifiant: Mn = Pn = O.

1. Dans cette question, M0 = P0 = O.


a. Montrer que Mn=Ar, où r est le reste de la division euclidienne de n par 21.
En déduire le résultat analogue pour Pn.
b. Quelle est la position du point M2003. et celle du point P2003.
c. Déterminer le plus petit entier naturel n non nul tel que : Mn = Pn =0.
En déduire l'ensemble S.

2. Dans cette question, M0 =A19, et P0 = B10.


On considère l'équation (E) 7x - 5y = 1 avec x∈ et y∈
a. Déterminer une solution particulière (a ; b) de (E)
b. Déterminer l'ensemble des solutions de (E).
c. En déduire l'ensemble S des entiers naturels n vérifiant Mn = Pn = 0.
PROBLEME (10 points)

Dans tout le problème, k est un réel fixé qui vérifie : 0 < k < e.

Partie A
Soit f la fonction définie sur R par f ( x) = (2 − x)e x − k
1. Déterminer les limites de f en −∞ et en +∞ .

2. Calculer f ' ( x ) . En déduire le tableau de variation de f. Calculer f (1).

3.
a. Etablir que l’équation f(x)=0 a deux solutions, une notée α k appartenant à

l’intervalle ]−∞,1[ , et une autre notée β k appartenant à l’intervalle ]1, +∞[ .

b. Montrer que : eα k − kα k = (eα k − k )(α k − 1) .

On démontrerait de même que β k vérifie l’égalité : eβk − k β k = (eβk − k )( β k − 1)

4. Précisez le signe de f(x) suivant les valeurs de x.

Partie B
1. Soit u la fonction définie sur R par : u ( x) = e x − kx .

a. Etudier le sens de variation de u.

b. Montrer que pour tout réel x, e x − kx > 0 .

ex − k
2. Soit g k la fonction définie sur R par g k ( x) = .
e x − kx
On note (Ck) la courbe représentative de la fonction g k dans le plan rapporté à un

repère orthogonal.

a. Déterminer les limites de gk en −∞ et en +∞ .

kf ( x)
b. Prouver que : g k ' ( x) = .
(e x − kx)2
c. En déduire le tableau de variation de g k . Calculer g k (1) .
3. On nomme Mk et Nk les points de la courbe (Ck) d’abscisses respectives α k et β k .
1
a. Montrer que g k (α k ) = .
α k −1

b. Donner de même : g k ( β k ) .

c. Déduire de la question précédente que, lorsque k varie, les points Mk et Nk sont sur

une courbe fixe (H) dont on donnera une équation.

4. Représentations graphiques pour des valeurs particulières de k.

a. Déterminer la position relative des courbes (C1) et (C2).

b. Prouver que α 2 = 0.

c. En prenant comme unité 2 cm sur l’axe des abscisses et 4 cm sur l’axe des

ordonnées, construire les courbes (C1) et (C2) et (H) sur le même graphique.

On prendra α1 = −1,1 ; β1 = 1,8 ; β 2 = 1, 6 .


EXERCICE 1 (5 points)
1.

a. Résolution de l'équation z2 -2 z +2 = 0.

∆ = -4. z ’=1+i , z’’=1- i .

b. Module et l'argument de chacune des solutions.

π π
i −i
1 + i = 2e 4
; 1 − i = 2e 4

c. Solutions dans  de l'équation (-iz + 3i +3)2-2( -iz +3i +3) +2 = 0.

Z 2 − 2Z + 2 = 0  z = 2 − 2i
(-iz + 3i +3)2-2( -iz +3i +3) +2 = 0. ⇔  ⇔ .
Z = −iz + 3i + 3 z = 4 − 2i

 z = 2 − 2i
Les solutions de l’équation sont les nombres : 
z = 4 − 2i

2.
a. Figure.
b. A, B et C appartiennent au cercle de centre I d'affixe 3 et de rayon 5 .

En calculant IA, IB, IC on trouve que IA=IB=IC = 5 d’où le résultat.

c. Nature du triangle IAC ?

o Puisque IA=IC, le triangle IAC est isocèle.

JJG JJG c −3 π


( )
o De plus IA, IC = Arg 
a−3
 = Arg ( i ) = .
2

Donc IAC est un triangle isocèle rectangle en I .

d. Affixe e du point E.
JJG
L’écriture complexe de la translation de vecteur 2CI est z’=z+2+4i. L’affixe de E vérifie

donc 0=e+2+4i. D’où e =-2 - 4i.

e. Affixe d du point D.

π
La rotation de centre 0 et d’angle a comme écriture complexe : z’ = iz donc d = i e.
2

D’où d = 4 – 2i .

f. Les droites (AB) et (CD) sont perpendiculaires.

JJJG JJJG  zJJJG  π


( )
AB ,CD = Arg  CD
 zJJJG  = Arg ( −i ) = − . D’où le résultat.
2
 AB 
EXERCICE 2 (5 points) spé svt et pc

1. Pour tout n de ² , u n > 0 .

o La propriété est vraie pour n=0.

o Supposons la propriété vraie pour n. La relation u n + 1 = e un , montre qu’alors la

propriété est vraie pour n+1.

o La propriété est vraie pour n=0. Si elle est vraie pour n, elle est varie pour n+1.

En conséquence, elle est varie pour tout n.

2. Calcul de u1, u2 et u3 .

5 9 17
U1 = e 2 ; U2 = e 4 ; U3 = e 8 .

3. La suite ( v n ) est une suite géométrique.

Calculons v n +1 en fonction de v n .

( )
v n +1 = ln ( un +1 ) − 2 = ln e un − 2 = ln e + ln un − 2 =
1
2
1 1
(ln un − 2 ) = v n . Donc v n +1 = v n
2 2

1
La suite (v n ) est une suite géométrique de raison et de premier terme : v 0 = 1
2

4.

a. Expression de v n en fonction de n.

1
Puisque v n +1 = v n avec v 0 = 1 , en appliquant les résultats sur les suites géométriques,
2

n
 1
on déduit que v n =  
2
n
 1
 2  +2
 
b. Pour tout n de ² , un = e

n
 1
 2  +2
On a : v n = ln ( un ) − 2 donc v n + 2 = ln ( un ) donc un = e vn +2
=e  
.
5.

a. La suite ( un ) est une suite décroissante.


n +1
 1
2 +2 n +1 n n
   1  1  1  1  1
u un +1 e   −   2   2 −1 −
Puisque un > 0, Calculons : n +1 . = n = e 2  2
=e    
=e 2n + 1
.
un un  1
  +2
e 2 
1
x

2n + 1
un +1
On sait que si x<0 alors e < 1. Donc e <1 donc <1.
un
Donc la suite ( un ) est une suite décroissante
b. La suite ( u n ) converge.

La suite ( un ) est une suite décroissante minorée par O. Elle est donc convergente.

c. Limite de ( un ).

Utilisons le théorème relatif à la composition d’une suite par une fonction :

Soit une suite (Un ) à valeurs dans un intervalle I et f une fonction définie sur l'intervalle I.

Si Lim Un = L et si lim f(x) = L ' alors Lim f(Un ) = L'


x →L

n
 1 n
 2  +2  1
On a, un = e  
avec lim   = 0 et lim e x + 2 = e 2 donc lim ( un ) = e 2
2 x →0

AUTRE METHODE :

La suite (Un) est de la forme Un+1=f(Un) avec f continue sur +et Un>0.

Donc L est racine de l’équation : x = f(x) c'est-à-dire de x = e x .

6. Valeurs de n telles que : u n ≤ 7,4 .

o On remarque que e2 = 7,389 donc lim(un) ≤ 7,4.

Or la suite est décroissante, donc pour tout n, u n ≤ 7,4.

o On peut aussi raisonner d’une manière plus classique en écrivant la suite de calculs

ci-dessous :

ln ( 7,4 ) − 2
n
 1 n n
 2  +2  1  1
un ≤ 7,4 ⇔ e  
≤ 7,4 ⇔   + 2 ≤ ln ( 7,4 ) ⇔   ≤ ln ( 7,4 ) − 2 ⇔ n ≥
2 2 − ln ( 2 )

ln ( 7,4 ) − 2
 −0,002 . Or n≥0 donc u n ≤ 7,4. est vrai pour tout n.
− ln ( 2 )
EXERCICE 2 ( 5 points) spé math.

1. M0 = P0 = O.
a. Mn= Ar, où r est le reste de la division euclidienne de n par 21.

METHODE 1 : par récurrence.


o La propriété est vraie pour n=0. car M0=A0.
o Supposons la propriété vraie pour et montrons qu’elle est alors vraie pour n+1.
On suppose donc que Mn=Ar , avec r : reste de la division de n par 21 et on veut
montrer que Mn+1=Ar’ avec r’ reste de la division de n+1 par 21.
Mn=Ar ⇒ rA(Mn)=rA(Ar) ⇒ Mn+1= rA(Ar). L’entier r vaut 0 ou 1 ou..ou 20. Si r = 20
rA(Ar)= A0 sinon rA(Ar)=Ar+1.
Cherchons le reste de la division de n+1 par 21
Si r=20 alors n = 21q + 20 donc n+1 = 21q+21=21(q+1) donc r’=0.
Si r<20 alors : n=21q+r ⇒ n+1=21q+r+1. comme r<20 alors r+1<21 donc r+1 est le
reste de la division de n par 21 donc r’=r+1.
En conclusion, Mn+1=Ar’ avec r’ reste de la division de n+1 par 21.
o La propriété est vraie pour n=0. Si elle est vraie pour n, elle est varie pour n+1.
En conséquence, elle est varie pour tout n.

METHODE 2 : directe
2π k
Notons Rk la rotation de centre A et d’angle .
21
o Montrons que Rn = Rr.
Si r est le reste de la division euclidienne de n par 21 alors n=21q + r (0≤ r <21) ;
2π n 2π (21q + r) 2π r 2π r
donc : = = 2π q + = ( 2π ) .
21 21 21 21
Les rotations Rn et Rr ayant même centre et même angle sont donc égales.
2π r
o Le point Ar est l’image de A0 par la rotation de centre A et d’angle , autrement
21
dit : Ar = Rr(A0) avec 0 ≤ r ≤ 20.
o De l’égalité Mn+1 = rA(Mn) il est facile de déduire que Mn est l’image de M0 par la

rotation de centre A et d’angle n.
21
Donc Mn=Rn(M0). Or Rn= Rr donc Mn = Rr(M0)=Rr(A0)= Ar.
o Par un raisonnement identique on déduit : Pn = Bs où s est le reste de la division
euclidienne de n par 15.
b. Position de M2003. et de P2003.
Appliquons le résultat précédent.
2003=95x21+8 donc M2003 = A8 .
2003=133x15+8 donc P2003 = B8 .

c. Plus petit entier naturel n non nul tel que : Mn = Pn = A0. Ensemble S.

o Des résultats de la question précédente on déduit les équivalences suivantes :


Mn = O ⇔ Mn= A0 ⇔ le reste de la division de n par 21 est 0 ⇔ n multiple de 21.
Pn =O ⇔ Pn= B0 ⇔ le reste de la division de n par 15 est 0 ⇔ n multiple de 15.
L’entier n est à la fois un multiple de 21 et de 15 est donc un multiple du
PPCM(21,15).
o Calcul du PPCM(21,15).
21=7x3 ; 15= 5x3 donc PPCM(21,15)=7 x 3 x 5=105
o PPCM(21,15)=105. Le plus petit entier n tel que Mn = Pn =O est 105.
L’ensemble S est l’ensemble des multiples de 105 .
2. M0=A19 , P0=B10.
a. Solution particulière de (E).

Appliquons l’algorithme d’Euclide de recherche du PGCD de 7 et 5 :

7=5x1 + 2 ;

5 = 2x2 + 1

d’où : 1= 5 - 2x2 = 5 – (7 - 5)x2= -2x7 + 3x5. En définitive, 1= 7x(-2) – 5x(-3).

On a donc x = -2 ; y = -3 comme solution particulière.

b. Ensemble des solutions de (E).


1 = ( −2 ) x 7 − 5 x ( −3 )
o On a : 
1 = 7 x − 5 y

Par soustraction, on déduit que: 7(x+2) =-5(y+3).

7 divise 7(x+2) donc divise 5(3+y). Mais 7 est premier avec 5 donc 7 divise 3+y

d'après le théorème de Gauss.

Il existe donc k , k ∈  , tel que : y+3 = 7k soit y = -3+7k.

On déduit que x= -2+ 5k.

o On vérifie que pour tout k relatif, x = -2+5k et y = -3+7k sont solutions de (E).

o Conclusion: L'ensemble des solutions de l'équation (E) est l'ensemble des

entiers x et y de la forme x = -2+5k et y = -3+7k avec k ∈ .


c. Ensemble S des entiers naturels n vérifiant Mn = Pn = O.
2π k
Reprenons la rotation Rk de centre A et d’angle
21
o On a vu que Mn= Rn(M0) et que Ar = Rr(A0).
M0=A19 implique donc Mn= Rn(A19).
Or A19 = R19(A0) donc Mn= Rn(R19(A0))= RnoR19(A0).
La composée d’une rotation de centre A d’angle α et d’une rotation de même centre
et d’angle β est une rotation de centre A d’angle α+β (2π). Donc
2π ( n + 19 )
La composée RnoR19 est la rotation de centre A d’angle . C'est-à-dire
21
Rn+19. Donc Mn=Rn+19(A0).
Mn=O ⇔Mn=A0 ⇔ Rn+19(A0)=A0 ⇔ la rotation Rn+19 a un angle égal à 0 (2π) ⇔ n+19
est un multiple de 21 ⇔ n+19=21x (x Œ ).

o On montrerait de la même manière que Pn=O ⇔ n+10 est un multiple de 15 ⇔


n+10=15y (yŒ).

o Les nombres n tels que Mn=Pn=O sont donc les entiers n qui s’écrivent sous la
forme : n = -10+15y et n = -19+21x avec x et y Π.

o n = -10+15y et n = -19+21x implique 21x – 15y = 9 soit 7x – 5y = 3.

o Résolution de 7x – 5 y = 3.
x= - 6 et y= - 9 est une solution particulière.
En effet on sait d’après la question 2 que 1 = 7x(-2)-5x(-3) donc 3= 7x(-6)-5x(-9).
En raisonnant comme précédemment, on trouve que l’ensemble des solutions de
 x = −6 + 5k
l’équation 7x-5y=3 est  avec k Œ .
 y = −9 + 7k
o Valeurs de n.
n+19 = 21x = 21(-6+5k)= -126+105k d’où n = -145 + 105k kŒ.
n Œ ² donc -145+105k≥0 donc k≥2.

L’ensemble des valeurs de n telles que Mn=Pn=O est l’ensemble des entiers n de la
forme n = -145+105k avec k≥2.
PROBLEME (10 points)
Partie A
1. Limites de f en −∞ et en +∞ .

En appliquant la règle selon laquelle, l’exponentielle l’emporte sur la puissance, on

trouve que : lim f ( x ) = −k et lim f ( x ) = −∞ .


x →−∞ x →+∞

2. Tableau de variation de f.
La fonction f est un produit de fonctions dérivables sur  et f ' ( x ) = e x (1 − x ) .

La fonction exponentielle est toujours positive donc le signe de f’(x) est le même que
celui de 1-x. D’où le tableau de variation ci-dessous.

x -∞ 1 +∞

f '(x) + 0 -
e-k

f (x)

-k -∞

3.
a. f(x)=0 a deux solutions

o Sur ]−∞,1[ , f est une fonction croissante continue de ]−∞,1[ vers ]-k ; e-k[. f est

donc une bijection de ]−∞,1[ vers ]-k ; e-k[. Tout réel de ]-k ; e-k[ a un seul

antécédent par f . En particulier, 0 Œ ]-k ; e-k[ car 0<k<e donc 0 a un seul

antécédent α k Œ ]−∞,1[

o On prouverait de même l’existence d’une seule racine βk sur ]1, +∞[ .


b. eα k − kα k = (eα k − k )(α k − 1) .

Soit y= eα k − kα k − (eα k − k )(α k − 1)

En développant y on trouve que y= (2 − α k )eα k − k .

Or αk est racine de f(x)=0 donc (2 − α k )eα k − k = 0 . Il en résulte

que eα k − kα k − (eα k − k )(α k − 1) =0 soit que eα k − kα k = (eα k − k )(α k − 1) .

4. Signe de f(x) suivant les valeurs de x.

De l’étude de la fonction f on déduit le tableau de signe ci-dessous.

x αk βk
Signe de f(x) - 0 + 0 -

Partie B
1. Etude de u.
a. Sens de variation de u.

u ' ( x ) = e x − k . u ' ( x ) > 0 ⇔ e x > k ⇔ x > ln k .

x -∞ lnk +∞

u '(x) - 0 +

u (x)

k(1-lnk)

b. Pour tout réel x, e x − kx > 0 .

L’étude de la fonction u montre que : pour tout x, u(x) ≥ k(1-lnk)

Or 0<k<e donc lnk < 1 donc k(1-lnk)>0. Par suite pour tout x u(x) > 0, c'est-à-dire

que pour tout x e x − kx > 0 .


2. Etude de g k .

a. Déterminer les limites de gk en −∞ et en +∞ .

ex − k
o lim = 0 . En effet :
x →−∞ e x − kx

On sait que : lim e x = 0 . donc lim e x − k = −k et lim e x − kx = −∞


x →−∞ x →−∞ x →−∞

ex − k
D’où lim =0.
x →−∞ e x − kx

ex − k
o lim = 1. En effet :
x →+∞ e x − kx

 k   k 
e x 1− x   1− x 
e −k x
 e  = lim  e  = 1
lim x = lim
x →+∞ e − kx x →+∞  kx  x →+∞  kx 
e x 1− x  1− ex 
 e   
kx x
car lim x
= 0 et lim x = 0 (limite connue)
x →+∞ e x →+∞ e

kf ( x)
b. g k ' ( x) = .
(e x − kx)2

( ) ( ) ( )=
2
e x e x − kx − e x − k k (2 − x ) ex − k kf ( x )
g 'k ( x ) = =
( e − kx ) (e ) (e )
2 2 2
x x
− kx x
− kx

c. Tableau de variation de g k .

Le signe de g k ' ( x) est le même que celui de f(x) étudié précédemment.

x -∞ αk 1 βk +∞

gk ' ( x ) - 0 + 0 -
0 1
βk −1

gk ( x ) 1

1 1
α k −1
3. Points Mk et Nk.
1
a. g k (α k ) = .
α k −1

En utilisant la relation eα k − kα k = (eα k − k )(α k − 1) , on trouve

eα k − k 1
que : g k (α k ) = = .
e − kα k α k − 1
αk

b. Calcul de g k ( β k ) .

1
gk (βk ) = . Même calcul.
βk −1

c. Mk et Nk sont sur une courbe fixe (H).

1 1
Les coordonnées de Mk sont αk et . Celles de Nk sont βk et .
α k −1 βk −1

1
Les coordonnées de Mk et Nk vérifient donc la relation y =
x −1

1
Ces deux points sont donc sur la courbe (H) d’équation : y = .
x −1

4. Représentations graphiques pour k = 1 et k = 2.

a. Position relative des courbes (C1) et (C2).

Cette position est donnée par le signe de l’expression g1(x) - g2(x).

e x (1 − x )
g1 ( x ) − g 2 ( x ) = .
(e x
)(
− x e x − 2x )
On a vu que pour 0<k<e, ex - kx >0. Le signe de g1(x)-g2(x) est donc égal au signe

de (1-x). Il en résulte le tableau ci-dessous qui donne le signe de g1(x)-g2(x) et les

positions relatives des deux courbes qui en découle.

x 1
Signe de g1(x)-g2(x). + 0 -
Position des courbes C1>C2 C1<C2
b. α 2 = 0.

α 2 est la racine de f(x)=0 inférieure à 1 (avec k = 2). Or 0 est racine de f(x)=0

donc α2 = 0

c. (C1) et (C2) et (H).


BAC BLANC DE MATHEMATIQUES 2004

CALCULATRICE INTERDITE

ECRIRE LES 5 EXERCICES


SUR DES FEUILLES SEPAREES

EXERCICE 1 SPECIALITE PC ET SVT SEULEMENT (5 Pts)


EXERCICE 1 SPECIALITE MATH SEULEMENT (5 Pts)
EXERCICE 2 (4 Pts)
 U1 = 1

Soit (Un ) la suite définie par :  n 3 ( n + 2)
Un +1 = 2 ( n + 1) Un + 2 ( n + 1)

1. Calculer Un +1 − 3 en fonction de Un − 3

2. A l’aide d’un raisonnement par récurrence, montrer que (U n ) est majorée par 3.

3. Montrer que (U n ) est monotone.

4. Soit (Vn ) la suite définie par :Vn = n ( 3 − Un ) .

1
a. Montrer que (Vn ) est une suite géométrique de raisons dont on déterminera le
2
premier terme.
b. Exprimer (Vn ) puis (Un ) en fonction de n. En déduire la limite de : (Un ) .

EXERCICE 3 (4 Pts)
H G

ABCDEFGH est un pavé droit


E
F (Toutes ses faces sont des rectangles)
D De plus :
C
AB = 3

A AD = 2
B
AE = 1

On appelle K le projeté orthogonal de A sur le plan P déterminé par les points E , B et D.


JJJG JJJG JJJG JJJG
1. a) Calculer : EK . BD et BK .ED .

b) Que représente K pour le triangle EBD ?

2. Calculer le volume du tétraèdre EABD.

 1 JJJG 1 JJJG JJJG 


3. On considère le repère orthonormal  A ; AB, AD, AE  .
 3 2 
JG
a) Montrer que le vecteur n ( 2;3;6 ) est normal au plan P.

b) Déterminer une équation cartésienne du plan P.

c) En déduire la distance AK puis l'aire du triangle EBD.


EXERCICE 4 (4 Pts)
10
Soit f la fonction définie sur  par : f ( x ) = .
1 + e 2−0,5 x

On appelle Γ sa représentation graphique.

1. Etudier les limites de f en +∞ et en -∞.

2. Calculer f ' ( x ) , en déduire les variations de f .

3. Montrer que le point Ω ( 4;5 ) est centre de symétrie de Γ .

4. Déterminer une équation de la tangente (T ) à la courbe Γ au point Ω ( 4;5 ) .

Préciser la position de (T ) par rapport à Γ .

1
5. Vérifier que f satisfait la relation : f ' ( x ) = f ( x ) (10 − f ( x ) ) .
20

6. Tracer la courbe Γ dans un repère orthonormal d’unité 0,5 cm.

EXERCICE 5 (3 Pts)
On considère la fonction f définie sur ]0; +∞[ par. f ( x ) = x (1 − ln x )
2

1. Calculer la limite de f en +∞ .

2. On admet que lim x ln x = 0 . Calculer la limite de f en 0.


x →0

3. Etudier les variations de f .

4. Donner le tableau de variation de f .


SOLUTIONS DU BAC BLANC 2004

EXERCICE 1 SPECIALITE PC ET SVT (5 Pts)


EXERCICE 1 SPECIALITE MATH (5 Pts)
1.
a. Le couple (114 ; -7) convient. Pour trouver ces valeurs, Il suffit d’appliquer l’algorithme
d’Euclide à 2003 et 123. Cela donne :
(1) 2003 = 123x16 + 35.
(2) 123= 35x3 + 18.
(3) 35 = 18x1 + 17.
(4) 18 = 17x1 + 1.

(4) ⇒ 1 = 18 – 17. (3) ⇒ 17=35 –18. Donc 1= 18 – (35 – 18) = 2x18 – 35.
(2) ⇒ 18 = 123 – 3x35. Donc 1 = 2x(123 – 3x35) – 35 = 2x123 – 7x35.
(1) ⇒ 35 = 2003 – 123x16. Donc 1= 2x123 – 7(2003 – 123x16)=114x123 – 7x2003.
Finalement : 1 = 114x123 – 7x2003.

b. D’après la question précédente, on peut prendre ko = 114.


En effet 123x114 -7x2003 = 1 donc 123x114 – 1 = 7x2003 donc 123x114 ≡ 1 [2003].

c. Montrons d’abord que :123x ≡ 456 [2003] ⇒ x ≡ 456k0.


123k0 ≡1 [2003] ⇒ 123k0x456 ≡ 456 [2003] ⇒ 123x ≡ 123k0x456 [2003]
123x ≡ 123x456k0 [2003] ⇒ 123(x – 456k0) ≡ 0 [2003] ⇒ 2003 divise 123(x – 456k0).
2003 est premier avec 123 donc d’après le théorème de Gauss, 2003 divise x - 456k0.
Ce qui implique x ≡ 456k0.
Montrons ensuite que : x ≡ 456k0 ⇒ 123x ≡ 456 [2003].
x ≡ 456k0 [2003] ⇒ 123x ≡ 123x456 k0 [2003] ⇒ 123x ≡ 456 [2003] car 123k0 ≡ 1 [2003].

d. D’après ce qui précède, les solutions de cette équation sont celles de l'équation :
x ≡ 456 x 114 [2003].
x ≡ 456 x 114 [2003] ⇒ x = 456x114 + 2003n. (n Œ ) .
Or 456x114 = 2003x25 + 1909. Donc x = 456x114 + 2003n. Ce qui implique
x = 2003x25 +1909 + 2003n soit encore x = 1909 + 2003 k (k Π)
Un entier x est donc solution de l'équation si et seulement si il existe un entier relatif k tel
que x = 1909 + 2003k.
(Nota on peut aussi trouver par une autre méthode 51984 +2003k)

e. La seule valeur de x entière telle que x=1909+2003k comprise entre 1 et 2002 et


obtenue pour k = 0. Il s’agit de x = 1909.
2.
a. Le nombre 2003 étant premier, PGCD (a, 2003) = 1.
D’après le théorème de Bezout, Il existe des entiers m et n tels que am + 2003n = 1.
Or l’égalité am +2003n = 1 équivaut à : am ≡ 1 [2003]. D’où le résultat demandé.
b.
o D’après ce qui précède, il existe m Œ  tel que am ≡ 1 [2003]. Donc abm ≡ b [2003].
En effectuant la division euclidienne de bm par 2003, on peut alors écrire bm sous la
forme : bm = 2003q+r avec 0≤ r ≤ 2002.
bm=2003q + r implique bm ≡ r [2003] soit abm ≡ ar [2003] soit encore ar ≡ b [2003].
Le nombre r répond à la question. Il existe donc 0 ≤ x ≤ 2002 tel que ax ≡ b [2003].

o Montrons que x est unique. Pour cela supposons qu’il existe deux solutions x et y à
l’équation donnée. Supposons que x ≥ y.
Les entiers x et y vérifient alors ax ≡ b [2003] et ay ≡ b [2003].
On déduit donc que a(x-y) ≡ 0 [2003] soit encore a(x-y) = 2003q. 2003 divise 2003q
donc a(x-y) . 2003 ne divise pas a (vu au a.) donc 2003 divise x - y. Or 0≤x≤2002 et
0≤y≤2002 donc 0≤x-y≤2002 donc la seule possibilité pour que 2003 divise x-y est que
x=y. On a donc prouvé que si cette équation a deux solutions, elles sont égales.
EXERCICE 2 (4 Pts)

1. Calcul de Un +1 − 3 en fonction de Un − 3 .

n 3 ( n + 2) n
Un +1 − 3 = Un + −3 = (U n − 3 ) .
2 ( n + 1) 2 ( n + 1) 2 ( n + 1)

n
Donc : Un +1 − 3 = (U n − 3 ) .
2 ( n + 1)

2. (U n ) est majorée par 3.

Utilisons un raisonnement par récurrence :

o La propriété est vraie pour n=1 de manière évidente.

o Supposons la propriété vraie pour n et montrons qu’elle est alors vraie pour n+1.

On suppose donc Un < 3 . On veut montrer que Un +1 < 3 .

n
On a vu à la question précédente que : Un +1 − 3 = (U n − 3 )
2 ( n + 1)

n
Cette relation montre que : Un < 3 ⇒ (Un − 3 ) < 0 ⇒ Un +1 < 3 .
2 ( n + 1)

o La propriété est vraie pour n=1. Si elle est vraie pour n alors elle est vraie pour

n+1. Par suite, elle est vraie pour tout n ≥1.

3. (U n ) est monotone.

Calculons pour n>0 la différence Un +1 − Un .

n 3 ( n + 2) ( n + 2 )( 3 − Un ) .
Un +1 − Un = Un + − Un =
2 ( n + 1) 2 ( n + 1) 2 ( n + 1)

Cette égalité montre que Un +1 − Un > 0 car on a vu que Un < 3 .

La suite est donc croissante.


4. Etude de (Vn ) la suite définie par :Vn = n ( 3 − Un ) .

a. (Vn ) est une suite géométrique.

Vn +1
Puisque Vn ≠ 0 car Un ≠ 3 on peut calculer .
Vn

 n 3 ( n + 2) 
( n + 1)  3 − Un + 
Vn +1 ( n + 1)( 3 − Un +1 )  2 ( n + 1) 2 ( n + 1)  1
= = = .
Vn n ( 3 − Un ) n ( 3 − Un ) 2

1
La suite (Vn ) est une suite géométrique de raison de premier terme V1 = 2
2

b. Expression de (Vn ) puis (Un ) en fonction de n. Calcul de la limite de (Un ) .

1
o Puisque (Vn ) est une suite géométrique de raison de premier terme V1 = 2 alors
2
n −1
 1 1
Vn =   xV1 = n −2
.
2 2

1
o De l’expression Vn = n ( 3 − Un ) on déduit facilement que Un = 3 − n −2
.
2 n
De ce résultat, il découle que lim Un = 3
EXERCICE 3 (4 Pts)
H G

E
F
K
C

A B

JJJG JJJG JJJG JJJG


1. a) Calcul de : EK . BD et BK .ED .
JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG
o ( )
EK . BD = EA + AK . BD = EA . BD + AK . BD

La droite (EA) est orthogonale au plan (ABD) donc (EA) est orthogonale à toute
JJJG JJJG
droite de ce plan donc à la droite (BD) incluse dans ce plan. Donc EA . BD = 0.

La droite (AK) est orthogonale au plan (EBD) donc (AK) est orthogonale à toute
JJJG JJJG
droite de ce plan donc à la droite (BD) incluse dans ce plan. Donc AK . BD = 0.
JJJG JJJG
On en déduit donc que EK . BD = 0.
JJJG JJJG JJJG JJJG
(Nota : on peut aussi remarquer que EK . BD = EA . BD )
JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG
o ( )
BK . ED = BA + AK . ED = BA . ED + AK . ED

La droite (BA) est orthogonale au plan (AED) donc (BA) est orthogonale à toute
JJJG JJJG
droite de ce plan donc à la droite (ED) incluse dans ce plan. Donc BA . ED = 0.

La droite (AK) est orthogonale au plan (EBD) donc (AK) est orthogonale à toute
JJJG JJJG
droite de ce plan donc à la droite (ED) incluse dans ce plan. Donc AK . ED = 0.
JJJG JJJG
On en déduit donc que BK . ED = 0.
JJJG JJJG JJJG JJJG
(Nota : on peut aussi remarquer que BK . ED = BA . ED )
b) Que représente K pour le triangle EBD ?

Dans le triangle EBD :


JJJG JJJG
o (EK) est perpendiculaire à (BD) puisque EK . BD = 0. Donc (EK) est hauteur de

ce triangle.
JJJG JJJG
o (BK) est perpendiculaire à (ED) puisque BK . ED = 0. Donc (BK) est hauteur de

ce triangle.

o K est donc à l’intersection de deus hauteurs du traingle EBD. K est l’orthocentre

du triangle EBD.

2. Volume du tétraèdre EABD.

1
Le volume d’un tétraèdre est égal à xBasexHauteur avec comme base le triangle
3

(ABD) et comme hauteur le segment EA.

1 1
On obtient alors :V = EA x Aire( ABD ) = x 1x 3 = 1
3 3

Le volume du tétraèdre est égal à 1.

 1 JJJG 1 JJJG JJJG 


3. Calcul dans le repère orthonormal  A ; AB, AD, AE  .
 3 2 
JG
a) Le vecteur n ( 2;3;6 ) est normal au plan P.

Dans ce repère, les points A , B , D et E ont comme coordonnées :

A (0 ; 0 ; 0) ; B (3 ; 0 ; 0) D (0 ; 2 ; 0) E (0 ; 0 ; 1)

3 0
JJJG   JJJG   JG JJJJG JG JJJJG
D’où : EB  0  et ED  2  . Il est alors facile de vérifier que n . EB = 0 et n . ED = 0 .
 1  −1
   
JG JJJJG JG JJJJG JG
n . EB = 0 et n . ED = 0 implique que le vecteur n est orthogonal à deux vecteurs
JG
directeurs du plan (EBD). Ce qui signifie que n ( 2;3;6 ) est normal au plan P
b) Equation cartésienne du plan P.
JG
Le plan P ayant n ( 2;3;6 ) comme vecteur normal , a une équation de la forme :

2x + 3y + 6z + d = 0. Puisque P passe par E, on déduit que d = - 6.

L’équation cartésienne demandée est : 2x + 3y + 6z - 6 = 0

c) Distance AK et aire du triangle EBD.

En appliquant la formule de la distance d’un point à un plan on trouve que

6 6
AK = = .
2 +3 +6
2 2 2 7

Pour calculer l’aire de EBD, utilisons la formule du volume du tétraèdre :

1
V= xBasexHauteur
3

On sait que V = 1

Prenons comme base le triangle (EBD) et comme hauteur le segment AK.

7
On trouve alors que Aire ( EBD ) =
2
EXERCICE 4 (4 Pts)
10
Soit f la fonction définie sur  par : f ( x ) = .
1 + e 2−0,5 x
On appelle Γ sa représentation graphique.

1. Limites de f en +∞ et en -∞.

lim f ( x ) = 0 car lim 1 + e 2−0,5 x = +∞


x →−∞ x →−∞

lim f ( x ) = 10 car lim e 2−0,5 x = 0


x →+∞ x →−∞

2. Variations de f .

5e 2−0,5 x
f '(x) = . Puisque eu>0 alors 5e 2−0,5 x >0 donc f’(x) >0.
(1 + e )
2
2 − 0,5 x

x -∞ +∞

f’(x) +

10

f(x) 0

3. Le point Ω ( 4;5 ) est centre de symétrie de Γ .

GG
On suppose le plan rapporté au repère O ; i ; j . ( )
Méthode 1

Le point Ω (4 ;5) est centre de symétrie si et seulement si :


f (4 + h) + f (4 − h)
Pour tout h réel, =5
2

10 10 10e0,5 h
f (4 + h) = 2 −0,5( 4 + h )
= =
1+ e 1 + e −0,5 h 1 + e0,5 h
10 10
f (4 − h) = 2 −0,5( 4 − h )
=
1+ e 1 + e0,5 h

10e0,5 h 10  e0,5 h 1 
f (4 + h) + f (4 − h) = + = 10  +  = 10 .
1+ e 0,5 h
1+ e 0,5 h
 1+ e
0,5 h
1 + e0,5 h 

f (4 + h) + f (4 − h)
Il en résulte bien que : = 5.
2
Méthode 2
GG
Cherchons la fonction g dont la représentation graphique dans le repère Ω ; i ; j est Γ . ( )
GG
Soit M un point du plan. Ses coordonnées sont (x,y) dans le repère O ; i ; j et (X ;Y) ( )
GG x = X + 4
( )
dans le repère Ω ; i ; j . Les relations entre x , y ,X , Y sont : ® 
y =Y + 5
.

Soit M un point de Γ . Cela signifie que y = f(x).

e0,5 X − 1
En utilisant les relations ® on trouve que Y = 5 .
e0,5 X + 1
GG
( )
Dans le repère Ω ; i ; j , la courbe Γ est la représentation de la fonction g définie sur 

e0,5 X − 1
par : g : X → 5 . Il est facile de vérifier que g est une fonction impaire. Ce qui
e0,5 X + 1

prouve que Ω est centre de symétrie pour la courbe Γ .

4. Equation de la tangente (T ) à la courbe Γ au point Ω ( 4;5 ) .

5
Elle est de la forme : y − f ( 4 ) = f ' ( 4 ) ( x − 4) . On trouve : y − 5 = ( x − 4)
4

5
ou encore y = x
4

Préciser la position de (T ) par rapport à Γ .

1
5. f satisfait la relation : f ' ( x ) = f ( x ) (10 − f ( x ) ) .
20

5e 2−0,5 x
f '(x) = .
(1 + e )
2
2 − 0,5 x

1 1 10  10 
f ( x ) (10 − f ( x ) ) = x 2 −0,5 x
x  10 − 2 −0,5 x 
20 20 1 + e  1+ e 
2 −0,5 x
1 1 10e 5e 2−0,5 x
= x x = = f '( x)
2 1 + e 2−0,5 x ( ) (
1 + e 2−0,5 x ) (
1 + e 2−0,5 x )
2

On a bien l’égalité demandée.


6. Tracé de Γ et de (T).

Sur le tracé ci-dessous, figure la courbe Γ ,l’asymptote d’équation y=10 et la tangente (T)
EXERCICE 5 (3 Pts)
On considère la fonction f définie sur ]0; +∞[ par. f ( x ) = x (1 − ln x )
2

1. Limite de f en +∞ .

lim f ( x ) = +∞
x →+∞

2. Calcul de la limite de f en 0.

lim f ( x ) = lim x (1 − ln x ) = lim x − lim 2 x ln x + lim x ln2 x


2

x →0 x →0 x →0 x →0 x →0

lim x = 0 . lim 2 x ln x = 0 (d’après l’énoncé).


x →0 x →0

Pour calculer lim x ln2 x posons u = x .


x →0

lim x ln2 x = lim u 2 ln2 u 2 = lim ( 2u ln u ) = 0 .


2

x →0 x →0 u →0

En conclusion lim f ( x ) = 0
x →0

3. Variations de f .

 −1 
f ' ( x ) = (1 − ln x ) + 2 x (1 − ln x )   = ( ln x − 1)( ln x + 1) .
2

 x 

L’expression ( y − 1)( y + 1) est positive pour y ≤ -1 ou y ≥ 1

1
donc (ln x − 1)(ln x + 1) ≥ 0 pour lnx ≤ -1 ou lnx ≥ 1 soit pour x ≥ e ou x ≤ .
e

Les variations de f sont alors indiquées dans le tableau ci-dessous.

4. Tableau de variation de f .

1
0 e +∞
x e

f’(x) +

4 +∞
f(x) e
0 0
BAC BLANC DE MATHEMATIQUES 2005

ECRIRE LES 4 EXERCICES


SUR DES FEUILLES SEPAREES

EXERCICE 1 (5 Pts)

Dans le tableau ci-dessous, cocher la ou les bonnes réponses de chaque ligne.


1 point par bonne réponse - 0.5 par réponse fausse 0 si absence de réponse

π π 5π
-i i - i
a= 3e 3
b = −3 + i 3 2 e 2
2 e 6
2 3 +2i − 3 − i

b
alors est égal à
a

B par la rotation de centre A, A par la translation de


A , B , C sont les points π vecteur
d’affixes respectives d’angle −
2 3 21
d’affixe + i
2 2
11 17
a= − i; b=-2–i
2 2
c= 4+2i A par la transformation dont B par l’homothétie de centre
l’expression complexe est O, de rapport – 2
C est l’image de z 6 z ’ = i z − ( 9/2 + 7/2 i )

M ∈ ( E ) ⇔ M = B ou ( E ) est la droite (AB)


A , B , M sont les points JJJJG JJJJG π privée
d’affixes respectives ( MA, MB ) = du point B
2
(π)
a=2i ; b=-3 ; z

( E ) est l’ensemble des Le point I , d’affixe 1 + 5 i ( E ) est la droite d’équation


points appartient à ( E ) 2 x – 3 y + 6 = 0 , privée du
M d’affixe z tels que point A.
z+3
Z= soit réel
z −2i
EXERCICE 2 (5 Pts)

1 2
1. Soit f la fonction définie sur ]0; +∞[ par : f ( x ) = x + 
2 x

a. Déterminer les limites de f en 0 et +∞.

1
b. Montrer que la droite d’équation y = x est asymptote à la courbe de f .
2

c. Etudier les variations de f et dresser le tableau de variation.

d. Tracer la représentation graphique C de f sur ]0 ; 7] dans un repère orthonormal

G G
(O ; i ; j ) (unité graphique 2cm).
2. Soit (Un ) la suite définie par Un +1 = f (Un ) U0 = 5 .

a. Mettre en évidence sur le graphique : U0 , U1 , U2 , U3

b. Que peut-on conjecturer à propos du sens de variation de (Un ) et de sa convergence?

3. Montrer que pour tout entier n : Un ≥ 2 .

On peut faire un raisonnement par récurrence.

4. Etudier le sens de variation de : (Un ) .

5.

1
( )
2
a. Montrer que pour tout n entier : 0 ≤ Un +1 − 2 ≤ Un − 2
2 2

b. Montrer que U1 − 2 ≤ 2 et que pour n ≥ 1: Un − 2 < 2

c. En déduire que pour n ≥ 1: 0 ≤ Un +1 − 2 ≤


1
2
(
Un − 2 . )
d. En utilisant un raisonnement par récurrence, montrer que :

n
 1
pour n ≥ 1 : 0 ≤ Un +1 − 2 ≤   .
2

e. Déterminer alors la limite de la suite (Un ) .


EXERCICE 3 (5 Pts)

Partie A
– 1/3 x
Soit la fonction g définie sur R par g (x) = 2 x – e

1. Déterminer les limites de g en −∞ et en + ∞.

2. Etudier les variations de g sur R .

3. Montrer que l’équation g ( x ) = 0 admet une solution unique α sur R et déterminer un

encadrement de α d’amplitude 10 – 2 .

4. Donner le signe de g ( x ) suivant les valeurs de x dans R .

Partie B

1 2 – 1/3 x
Soit la fonction f définie sur R par f ( x )= x –1+e et C sa représentation
3
G G
( )
graphique dans un repère orthonormal O ; i ; j ( unité graphique : 2 cm )

1. Déterminer les limites de f en −∞ et en + ∞.

2. Calculer f ’( x ) et vérifier que f ’( x ) et g ( x ) ont le même signe.

3. Dresser le tableau de variation de f sur R .

4. Déterminer une équation de la tangente (T) à la courbe C en O.

5. Exprimer f ( α ) en fonction de α et déduire de l’encadrement de α obtenu dans la partie A

un encadrement de f ( α ).
G G
(
6. Tracer la droite (T) et la courbe C dans le repère O ; i ; j )
EXERCICE SPECIALITE PC ET SVT SEULEMENT (5 Pts)

( e 5)
n
1- a. Ecrire sous la forme p avec p rationnel et n entier :

3 ln 2 + 10 25 – 2 ln 5
A= e B= e

b. Ecrire sous la forme ln a

1
C = 4 ln 3 + 3 D = − 2 ln 5 −
2

c. Ecrire sous la forme p ln 2 + q avec p et q rationnels

 2 1
E = ln  3  F = ln − ln ( 16 e 2 )
 e  8

2- a. Résoudre dans R l’équation − 2 X 2 + ( 1 – 2 e ) X + e = 0.

2x–4 x–2 x–1


b. En déduire les solutions des équations : − 2 e +e –2e +e=0

− 2 ln 2 ( 1 – x ) + ( 1 – 2 e ) ln ( 1 – x ) + e = 0.

3- a. Résoudre dans R l’inéquation − 2 X 2 + ( 1 – 2 e ) X + e ≥ 0.

2x–4 x–2
b. Factoriser −2 e +(1–2e)e + e et résoudre l’inéquation :

2x–4 x–2
−2 e +(1–2e)e + e ≥ 0.

1 1
c. Résoudre l’inéquation ln ( e – 2 x ) + ln ( x − ) ≥ ln 3 + ln ( e x − e ).
2 2
EXERCICE DE SPE MATH (5 pts)

1. On considère l'équation (E) : 6x + 7y = 57 où x et y sont des entiers relatifs.

a. Déterminer un couple d'entiers relatifs (u, v) tel que 6u + 7v = 1 ; en déduire une solution

particulière (x o, yo) de l'équation (E).

b. Déterminer les couples d'entiers relatifs solutions de l'équation (E).


G G
( )
2. Soit O ; i ; j un repère orthonormal de l'espace.

On considère le plan P d'équation : 6x + 7y + 8z = 57.


G G
( )
On considère les points du plan P qui appartiennent aussi au plan O ; i ; j .

Montrer qu'un seul de ces points a pour coordonnées des entiers naturels ; déterminer les

coordonnées de ce point.

3. On considère un point M du plan P dont les coordonnées x, y et z sont des entiers naturels.

a. Montrer que l'entier y est impair.

b. On pose y = 2p + 1 où p est un entier naturel.

Montrer que le reste dans la division euclidienne de p +z par 3 est égal à 1.

c. On pose p + z = 3q + 1 où q est un entier naturel.

Montrer que les entiers naturels x, pet q vérifient la relation : x + p + 4q = 7. En déduire

que q prend les valeurs 0 ou 1.

d. En déduire les coordonnées de tous les points de P dont les coordonnées sont des entiers

naturels.
CORRIGE DU BAC BLANC
EXERCICE 1

Réponses
π π 5π
-i i - i
a= 3e 3
b = −3 + i 3 2 e 2
2 e 6
2 3 +2i − 3 − i

alors
b
est égal à Faux Exact Faux Exact
a

B par la rotation de centre A, A par la translation de


A , B , C sont les points π vecteur
d’affixes respectives d’angle −
2 3 21
d’affixe + i
2 2
a=
11 17
− i; b=-2–i Faux Faux
2 2
c= 4+2i A par la transformation dont B par l’homothétie de centre
l’expression complexe est O, de rapport – 2
C est l’image de z 6 z ’ = i z − ( 9/2 + 7/2 i )
Exact Exact

M ∈ ( E ) ⇔ M = B ou ( E ) est la droite (AB)


A , B , M sont les points JJJJG JJJJG π privée
d’affixes respectives ( MA, MB ) = du point B
2
(π)
a=2i ; b=-3 ; z Faux Faux

( E ) est l’ensemble des Le point I , d’affixe 1 + 5 i ( E ) est la droite d’équation


points appartient à ( E ) 2 x – 3 y + 6 = 0 , privée du
M d’affixe z tels que point A.
z+3
Z= soit réel Faux Exact
z −2i

Page 1 sur 10
Explications
3 1 b
1ère ligne b =2 3 donc b = 2 3 ( − + i) =2
2 2 a

 b  5π  π 
b=2 3 e i 5 π/6 arg   = −  −  (2π)
a 6  3

b b 3 1
Finalement = 2 e - i 5 π/6 ou = 2 (− − i)= − 3 − i.
a a 2 2

2ème ligne n n’est pas droit donc C n’est pas l’image de B par la rotation indiquée
l’angle BAC

JJJG 3 21
AC a pour coordonnées ( − , ) donc la 2ème proposition est fausse.
2 2

11 17 9 7
3ème ligne affixe de l’image de A : z’ = i ( − i ) − − i
2 2 2 2

=4+2i=c proposition vraie.

JJJG JJJG
OC = −2OB C est l’image de B par l’homothétie proposée.

JJJJG JJJG JJJJG JJJG


4ème ligne arg (Z) = ( MA, MB ) M ∈ (E) ⇔ ( MA, MB ) = 0 (π) ou Z = 0

ce n’est pas B , mais A qu’il faut exclure d’office de (E) puisque Z existe pour z ≠ a

19 7
5ème ligne pour z = 1 + 5 i , Z = − i ce n’est pas un réel
10 10
JJJJG JJJG
Z réel ⇔ M = B ou ( MA, MB ) = 0 (π)

⇔ M appartient à (AB) et M ≠ A

Or 2 x – 3 y + 6 = 0 est une équation de la droite (AB)

( se vérifie avec les coordonnées )

Page 2 sur 10
EXERCICE 2
1. Etude de la fonction f .
a. Déterminer les limites de f en 0 et +∞.
lim f ( x ) = +∞ ; lim f ( x ) = +∞ .
x →0 x →+∞

1
b. La droite d’équation y = x est asymptote à la courbe de f .
2
 x 1
lim  f ( x ) −  = lim = 0 . Par suite le résultat est démontré.
x →+∞
 2  x →+∞ x

1 1 x2 − 2
c. Etude des variations de f . f ' (x) = − = .
2 x2 2x 2
L’étude du signe de la dérivée est facile, on déduit alors le tableau de variation.
x 0 2 +∞
- 0 +
f’(x) + 0 -

+∞ +∞
f(x)
2

d. Tracé de la représentation graphique C de f sur ]0 ; 7].

Page 3 sur 10
2. Etude graphique de la suite (Un ) définie par Un +1 = f (Un ) U0 = 5 .

a. Placement sur le graphique de U0 , U1 , U2 , U3

b. Conjectures à propos du sens de variation de et de la convergence de (Un ) .

La représentation graphique précédente laisse prévoir que :


o La suite (Un ) est décroissante.

o La suite (Un ) converge vers l’abscisse du point d’intersection de la courbe C et de

la droite d’équation y=x.


En résolvant l’équation f ( x ) = x , on trouve que cette l’abscisse est 2.

Le graphique nous amène a penser que limUn = 2 .

3. Pour tout entier n : Un ≥ 2 .


Méthode directe.
L’étude précédente a montré que pour tout x>0, f ( x ) ≥ 2 .

Pour n ≥ 1, Un −1 > 0 donc f (Un −1 ) ≥ 2 . Or Un = f (U n −1 ) donc Un ≥ 2 .

Il reste à vérifier que cette propriété est vraie pour U0 . Ce qui est évident.
Page 4 sur 10
Méthode à l’aide d’un raisonnement par récurrence
o La propriété est évidemment vraie pour n=0.
o Supposons la propriété vraie pour n et démontrons qu’alors elle est vraie pour n+1.
On suppose donc que Un ≥ 2 et on veut prouver que Un +1 ≥ 2 .

Sur  2 ; + ∞  , la fonction f est croissante donc Un ≥ 2 implique f (Un ) ≥ f ( 2) .


Or f (U n ) ) = Un +1 et f ( 2) = 2 . Donc : Un +1 ≥ 2 .

4. Etude du sens de variation de : (Un ) . Deux méthodes sont proposées.

o Méthode directe.
Calculons : Un+1 − Un et cherchons son signe.

1 2  1
Un+1 − Un = f (Un ) − Un =  Un +
2
 − Un =
Un  2Un
(
2 − Un 2 . )
D’après la question précédente, Un ≥ 2 donc Un 2 ≥ 2 donc Un+1 − Un < 0 .
La suite est donc décroissante.
o Méthode par récurrence.
Montrons par récurrence que: Un+1 < Un .
La propriété est vraie pour n=0.
Supposons la propriété vraie pour n et démontrons qu’alors elle est vraie pour n+1.
On suppose donc que Un −1 ≥ Un et on veut prouver que Un ≥ Un +1 .

Sur  2 ; + ∞  la fonction f est croissante et pour tout m, Um ≥ 2 . Donc Un −1 ≥ Un

implique f (Un −1 ) ≥ f (Un ) soit Un ≥ Un +1 .

5.
1
( )
2
a. Pour tout n entier : 0 ≤ Un +1 − 2 ≤ Un − 2 .
2 2

o 0 ≤ Un +1 − 2 résulte de la question précédente 3.

1
( )
2
o Pour montrer que Un +1 − 2 ≤ Un − 2 , calculons Un +1 − 2 .
2 2

1 2  1 
Un +1 − 2 =  Un +
2
 − 2 =  Un +
Un  2
2
Un
−2 2 =
 2U
1
n
(
Un 2 + 2 − 2 2Un )
( ) 1
( )
2 2
Or Un 2 + 2 − 2 2Un = Un − 2 . Donc Un +1 − 2 = Un − 2
2Un
1 1 1
( )
2
A la question 3, on a vu que : Un > 2 donc < , donc Un +1 − 2 ≤ Un − 2
Un 2 2 2

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b. U1 − 2 ≤ 2 et pour n ≥ 1: Un − 2 < 2 .

o La suite (Un ) est décroissante donc pour n ≥ 1 on a : Un ≤ U1 . U1 = 2, 7 donc

U1 − 2 = 2, 7 − 2 ≈ 1, 28 . Comme 2 ≈ 1, 41, on a bien U1 − 2 ≤ 2 .

o La suite (Un ) est décroissante donc pour n ≥ 1 on a : Un ≤ U1 . donc

Un − 2 ≤ U1 − 2 soit d’après le point précédent, Un − 2 < 2 .

c. Pour n ≥ 1: 0 ≤ Un +1 − 2 ≤
1
2
(Un − 2 . )
1
( )
2
Utilisons l’inégalité démontrée ci-dessus : Un +1 − 2 ≤ Un − 2
2 2

On a : 0 < Un − 2 < 2 . Multiplions chaque membre de cette inégalité par Un − 2 qui

( ) ( )
2
est strictement positif. Cela donne : Un − 2 < 2 Un − 2 .

1
( ) (U ) ( )
2 2
Comme Un +1 − 2 ≤ Un − 2 et n − 2 < 2 Un − 2 on déduit alors que
2 2

0 ≤ Un +1 − 2 ≤
1
2
(Un − 2 )
n
 1
d. Pour n ≥ 1 : 0 ≤ Un +1 − 2 ≤   .
2
Démontrons cette propriété à l’aide d’un raisonnement par récurrence.
1
o La propriété est vraie pour n=1. Car U2 − 2 ≈ 1, 44 − 1, 41 ≈ 0, 03 <
2
o Supposons la propriété vraie pour n et démontrons qu’alors elle est vraie pour n+1.
n n +1
 1  1
On suppose que 0 ≤ Un +1 − 2 ≤   et on veut prouver que : 0 ≤ Un + 2 − 2 ≤   .
2 2

De la question 5.b. on déduit que : 0 ≤ Un + 2 − 2 ≤


1
2
( )
Un +1 − 2 . Mais on suppose que

n n +1
 1  1
0 ≤ Un +1 − 2 ≤   donc 0 ≤ Un + 2 − 2 ≤   .
2 2
e. Limite de la suite (Un ) .
n
 1
La suite n →   tend vers 0. En appliquant le théorème des gendarmes, de
2
n
 1
l’inégalité : 0 ≤ Un +1 − 2 ≤   , on déduit que la suite (Un ) tend vers 2
2

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EXERCICE 3

1
Partie A 1- Limite en - ∞ − x → + ∞ et la limite de e u en + ∞ est + ∞
3

Donc la limite de g est − ∞

1
2- Limite en + ∞ − x → − ∞ et la limite de e u en -∞ est 0
3

Donc la limite de g est + ∞

1 -1/3 x
2- g ’(x) = 2 + e g ’(x) > 0 sur R donc g est strictement croissante sur R
3

3- Sur R , g est continue , strictement croissante et l’intervalle image de R est R donc l’équation g

(x)=0 admet une solution unique α en vertu du théorème des valeurs intermédiaires.

A la calculatrice g ( 0,43 ) ≈ -0,0065 g ( 0,44 ) ≈ 0,0164 donc 0,43 < α < 0,44

4- Sur ] −∞ , α [ g (x) < 0 Sur [ α , + ∞ [ g (x) ≥ 0.

Partie B

1-
1 2
1- Limite en − ∞ x − 1 → +∞ et e -1/3 x → + ∞ la limite de f est + ∞
3

1 2
2- Limite en + ∞ x − 1 → +∞ et e -1/3 x → 0 la limite de f est + ∞
3

2 1 1
2- f ’(x) = x − e -1/3 x = g (x) donc f ’(x) et g (x) ont le même signe
3 3 3

x −∞ α +∞ 4- Equation de (T) : y = f ’(0) x

f ’(x) − 0 + f ’(0) = − 1/3

Variation + ∞ +∞ 1
(T): y= − x.
3
de f f (α)

5- α est solution de l’équation g (x) = 0 donc g (α) = 0 c’est-à-dire e – 1/3 α = 2 α

1 2 1 1
alors f (α) = α − 1 + 2 α . Finalement , 0,43 2 – 1 + 2 x 0,43 < f (α) < 0,44 2 – 1 + 2 x 0,44
3 3 3

d’où - 0,08 < f (α) < - 0,05.

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6- Tracés

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EXERCICE SPE PC ET SVT

1- a. A = e ln 8 5
x(e ) 2
B=
(e ) 5 5

e ln 25

1 1 1  1 
( e 5 ) = ln ( 81 e 3 ) = ln 
5
b. C = ln ( 3 4 e 3 ) D = ln ( x ) = 8 ( e 5 ) 2= 
25 e 25  25 e 

1
c. E = ln 2 − ln e 3 F = − 3 ln 2 – 4 ln 2 – 2 = ln 2 – 3 = − 7 ln 2 – 2.
2

1
2- a. ∆ = ( 1 – 2 e ) 2 + 8 e = ( 1 + 2 e ) 2 2 solutions : et -e.
2

b. − 2 e 2 x – 4 + e x–2
–2e x–1
+ e = 0 ⇔ −2 ( e x–2
)2 +e x–2
(1–2e)+e=0
x–2
⇔X=e et − 2 X 2 + ( 1 – 2 e ) X + e = 0.

x–2 1 x–2
⇔ e = ou e = -e
2

x–2 1
L’équation e = -e n’a pas de solution et e x – 2 = ⇔ x – 2 = -ln2 ⇔ x =2 - ln2
2

Finalement , l’équation a une solution : x = 2 – ln2

c. ln (1 – x ) existe ⇔ x < 1

− 2 ln 2 ( 1 – x ) + ( 1 – 2 e )ln ( 1 – x ) + e = 0 ⇔ X = ln( 1 – x ) et −2X 2 + ( 1–2 e )X + e =0


1
⇔ ln ( 1 – x ) = ou ln (1 – x ) = -e.
2

⇔ x = 1 − e 1/2 ou x = 1 − e-e

1 − e1/2 et 1 − e-e sont inférieurs à 1 donc l’équation a deux solutions : 1 − e 1/2 et 1 − e -e

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3- a. − 2 X 2 + ( 1 – 2 e ) X + e est du signe contraire du coefficient de X 2 , c’est-à-dire positif

 1
entre les racines donc S =  −e ; 
 2

Remarque : − 2 X 2 + ( 1 – 2 e ) X + e = − 2 ( X - 1/2) ( X + e ).

b. – 2 e 2 x – 4 + ( 1 – 2 e ) e x–2
+e= − 2(e x–2
- 1/2 ) ( e x–2
+ e ) avec ( e x–2
+ e ) > 0 sur

R . Donc – 2 e 2 x – 4 + ( 1 – 2 e ) e x–2
+ e ≥ 0 lorsque e x–2
– 1/2 ≤ 0 c’est-à-dire pour

x -2 ≤ - ln2 S = ] - ∞ , 2 - ln2].

c. ln ( e – 2 x ) , ln ( x – 1/2 ) et ln ( ex – 1/2 e ) existent pour 1/2< x < e/2

1 1
ln ( e – 2 x ) + ln ( x − ) ≥ ln 3 + ln ( ex − e ) ⇔ ( e – 2x ) (x – 1/2 ) ≥ 3 (e x – 1/2 e )
2 2

⇔-2x2+(1–2e)+e≥0

Sur l’intervalle 1/2< x < e/2, cette équation n’a pas de solution.

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SOLUTION SPE MATH
MATHEMATIQUES TS BAC BLANC 2006

ECRIRE LES EXERCICES SUR DES FEUILLES SEPAREES

EXERCICE 1 (5 Pts)
A. Soit la fonction ϕ définie sur  par : ϕ ( x ) = e x + x + 1.

1. Etudier le sens de variation de ϕ et ses limites en +∞ et -∞.


2. Montrer que l’équation ϕ ( x ) = 0 admet une solution unique α et que −1, 28 < α < −1, 27

3. En déduire le signe de ϕ ( x ) sur .

xe x
B. Soit f la fonction définie dans  par f ( x ) = x .
e +1
G G
(
On note (C ) sa courbe représentative dans un repère orthonormal O ; i ; j ) unité 4cm.
1. Etudier le sens de variation de f et calculer ses limites en en +∞ et -∞.
Faire le tableau de variation de f
2. Montrer que : f ( α ) = α + 1 . En déduire un encadrement de f ( α ) .

3. Donner une équation de la tangente (T ) au point d’abscisse 0 et étudier la position de

(C ) par rapport à (T ) .

4. Montrer que la droite ∆ d’équation y = x est asymptote à la courbe (C ) .

Etudier la position de (C ) par rapport à ∆.

5. Tracer la courbe (C ) , la tangente (T ) ) et la droite ∆.


G G
EXERCICE 2 ( 4 Pts) Le plan est rapporté à un repère orthonormal (O ; u ; v )

1. On note H l’ensemble des points M du plan complexe d’affixe z vérifiant : z 2 − 4 = 4 − z 2 .


a. On note x et y les parties réelle et imaginaire de l’affixe z d’un point M.
Montrer que M appartient à H si, et seulement si x 2 − y 2 = 4 .

b. Soient A, B et C les points d’affixes respectives 2, − 3 − i 5 et − 3 + i 5 . Vérifier que A,


B et C appartiennent à H.
π
2. Soit r la rotation de centre O et d’angle − .
4
a. Déterminer les affixes de A’, B’ et C’, images respectives de A, B et C par la rotation r.
( On donnera ces affixes sous forme algébrique).
b. On note M ’ l’image par r du point M d’affixe z. On note z’ l’affixe de M ’. Les parties
réelle et imaginaire de z sont notées x et y, celles de z’ sont notées x’ et y’.
On note H’ l’ensemble des points du plan dont l’antécédent par r est un point de H.
Exprimer x et y en fonction de x’ et y’.
En utilisant la question 2. a. prouver que M ’ appartient à H’ si, et seulement si
x' y ' = −2 .

QCM
Pour chaque question, une seule réponse est exacte. Chaque réponse juste rapporte 1 point.
Une absence de réponse n’est pas sanctionnée. Il sera retiré 0,5 points par réponse fausse.
On ne demande pas de justifier . La note finale ne peut être inférieure à zéro.

On pose z = − 2 + 2 + i 2 − 2

2 2
2 2 − 2i 2
La forme algébrique de z2 est
2+ 2 +i 2− 2 ( )
2 2 + 2i 2
π
i
4e 4
2
z s’écrit sous forme −i
π
exponentielle : 4e 4

i
4e 4


−i
4e 4

i
2e 8

z s’écrit sous forme exponentielle π


i
2e 8

i
2e 8

i
2e 8
EXERCICE Specialité math ( 5 Pts)

Soit n un entier naturel non nul et soit a et b deux entiers naturels tels que : a = 11n + 3 et

b = 13n − 1 .

1. Démontrer que tout diviseur de a et b est un diviseur de 50.

2. Résoudre pour x ∈` , y ∈` , l’équation 50 x − 11y = 3 .

3. Déterminer les valeurs de n pour lesquelles les nombres a et b ont 50 pour PGCD.

4. Un groupe de personnes part au ski entre Noël et nouvel an . Il constitue une cagnotte

commune en mettant 50€ par jour dans la cagnotte. A la fin, la dépense moyenne par

personne est 11€. Il reste 3 €. Calculer le nombre de personnes et le nombre de jours de

vacances.
EXERCICE 3 (6 Pts)
1.
 1 
a. Préciser l’ensemble de définition D de la fonction g définie par : g (x) = ln  .
 2−x 
b. Prouver que la fonction g est croissante sur D.
c. Montrer que l’image par g de l’intervalle I = [ − 2 ; 0 ] est incluse dans I.
2. Soit la suite ( un ) définie pour tout entier n par u0 = − 2 et u n+1 = g ( un ).
a. Montrer que u1 appartient à l’intervalle I = [ − 2 ; 0 ] .
b. Prouver par récurrence, que la suite (un ) a tous ses termes dans l’intervalle I.
c. Prouver par récurrence, à l’aide des variations de la fonction g, que la suite (un ) est
croissante.
3. Soit la suite (vn ) définie pour tout entier n par v0 = 0 et v n+1 = g ( vn ).
a. Calculer le terme v1 et montrer que −2 ≤ u1 ≤ v1 ≤ v0 ≤ 0 .

b. Etablir par récurrence, à l’aide de la croissance de la fonction g sur l’intervalle [ − 2 ; 0 ]


que , pour tout entier n strictement positif , on a −2 ≤ u n ≤ v n ≤ v n −1 ≤ 0 .

c. Préciser le sens de variation de la suite (vn ).


4.
Soit m la fonction définie sur [ 0 ; + ∞ [ par m (x) = x − ln ( 1 + x ).
a. Montrer que m est croissante et calculer m (0).
b. En déduire que, pour tout x positif, on a : ln ( 1 + x ) ≤ x.
5.
 v − un 
a. Vérifier que, pour tout entier n, v n+1 − u n+1 = ln  1 + n 
 2 − vn 

vn − u n
b. En déduire que v n+1 − u n+1 ≤ .
2 − vn
c. Sachant que, pour tout entier n, les termes de la suite ( vn ) appartiennent à l’intervalle
1
[ − 2 ; 0 ] , donner un encadrement de .
2 − vn
1
d. Etablir que, pour tout entier n, v n+1 − u n+1 ≤ ( vn − u n ) .
2
1
e. Prouver alors que, pour tout entier naturel n, v n − u n ≤ ( v0 − u 0 ) .
2n
f. Conclusion pour la suite de terme général vn – un ?
TS BAC BLANC 2006 SOLUTIONS
Dans les bulles les erreurs fréquentes

EXERCICE 1 (5 Pts)
A. Soit la fonction ϕ définie sur  par : ϕ ( x ) = e x + x + 1.

1. Sens de variation de ϕ et limites en +∞ et -∞.


ϕ ' ( x ) = e x + 1 . ϕ ' ( x ) > 0 . Donc la fonction ϕ est croissante.
Le théorème utilisé :
Théorème des valeurs
lim ϕ ( x ) = +∞, lim ϕ ( x ) = −∞ . (Evident). intermédiaires est
x →+∞ x →−∞
rarement évoqué.

2. L’équation ϕ ( x ) = 0 admet une solution unique α et −1, 28 < α < −1, 27

La fonction ϕ est monotone continue de \ vers \ . 0 appartient à l’ensemble d’arrivée.

D’après le théorème des valeurs intermédiaires, il existe α unique tel que : ϕ (α ) = 0 .

ϕ ( −1, 28 ) ≈ −0, 0019 . ϕ ( −1, 27 ) ≈ −0, 0108 . Par suite: ϕ ( −1, 28 ) < ϕ (α ) < ϕ ( −1, 27 ) .
La fonction ϕ étant strictement croissante, −1, 28 < α < −1, 27 . Le balayage n’est pas la
méthode à utiliser quand
un encadrement de la
3. Signe de ϕ ( x ) sur . racine est donné

La fonction ϕ étant strictement croissante et ϕ (α ) = 0 , il en résulte que :

Si x ≤ α ⇒ ϕ ( x ) ≤ ϕ ( α ) ⇒ ϕ ( x ) ≤ 0 Le résultat seul ne suffit


pas. Il faut l’expliquer.
Si x ≥ α ⇒ ϕ ( x ) ≥ ϕ ( α ) ⇒ ϕ ( x ) ≥ 0

xe x
B. Etude de : f ( x ) = .
ex + 1
1. Sens de variation de f et calcul des limites en en +∞ et -∞.
o Sens de variation
La fonction f est dérivable sur \ et sa dérivée est égale à :

f ' (x) =
(e x
+ xe x )( e + 1) − xe ( e ) = e ( e
x x x x x
+ x +1 )= exϕ ( x )
( e + 1) (e ) (e )
2 2 2
x x
+1 x
+1

exϕ ( x )
En définitive : f ' ( x ) =
(e )
2
x
+1

 x ∈ ]−∞ ; α ] , f ' ( x ) ≤ 0
D’après la question A, on déduit facilement que : 
 x ∈ [α ; + ∞[ , f ' ( x ) ≥ 0

Si x ∈ ]−∞ ; α ] , f est décroissante


Il en résulte que : 
Si x ∈ [α ; + ∞[ , f est croissante
o Limites en +∞ et -∞
ex ex 1
lim f ( x ) = +∞ En effet, tend vers 1 car = et lim e − x = 0
x →+∞ e +1
x
e + 1 1+ e− x
x x →+∞

donc lim f ( x ) = lim x = +∞


x →+∞ x →+∞

lim f ( x ) = 0 . En effet, lim xe x = 0 (limite connue) et lim e x + 1 = 1


x →−∞ x →−∞ x →+∞

Il en résulte que l’axe x’x est asymptote en -∞ à la courbe (C ) .

o Tableau de variation de f

x -∞ α +∞

f' ( x ) - 0 +
0 +∞
f (x)
f (α)

2. f ( α ) = α + 1 . Encadrement de f ( α ) .

αe α
f (α) = α . Or ϕ ( α ) = 0 donc e α + α + 1 = 0 donc e α = −α − 1.
e +1
αe α α ( −α − 1)
Par suite : f ( α ) = α = = α + 1 . D’où −0, 28 ≤ f ( α ) ≤ −0, 27
e +1 −α

3. Equation de (T ) au point d’abscisse 0 et position de (C ) par rapport à (T ) .

1
Une équation de (T ) est donnée par : y = f ' ( 0 )( x − 0 ) + f ( 0 ) . D’où y = x.
2
1
Pour étudier la position de (C ) par rapport à (T ) , cherchons le signe de f ( x ) − x
2

1 (
x ex − 1 ) 1
f (x) − x = . Le signe de f ( x ) − x est celui de x e x − 1 . ( )
2 2 e +1
x
( ) 2

On peut dresser un tableau de signe.


x -∞ 0 +∞
x - 0 +
ex − 1 - 0 +

(
x ex − 1 ) + 0 +

1
Il en résulte que f ( x ) − x ≥ 0 pour tout réel.
2
Par suite : (C ) est au dessus de (T ) pour x≠0 et (C ) coupe (T ) pour x=0.
4. La droite ∆ d’équation y = x est asymptote à la courbe (C ) .

Calculons lim ( f ( x ) − x )
x →+∞

−x x 1 x
f (x) − x = =− x =− .
( ) ( )
x
e +1
x
e 1+ e −x
1+ e− x ex

x
lim (1 + e − x ) = 1 , lim = 0 . Par suite lim ( f ( x ) − x ) = 0
x →+∞ x →+∞ e x x →+∞

Puisque lim ( f ( x ) − x ) = 0 , La droite ∆ d’équation y = x est asymptote à la courbe (C ) .


x →+∞

Position de (C ) par rapport à ∆.

Pour étudier la position de (C ) par rapport à ∆, on cherche le signe de f ( x ) − x .

Le signe de f ( x ) − x est celui de − x .

Par suite :
(C ) est au dessus de ∆ pour x ≤ 0

(C ) est au dessous de ∆ pour x ≥ 0

(C ) coupe ∆ pour x=0.

5. Tracer la courbe (C ) , la tangente (T ) ) et la droite ∆.

Respecter les unités


demandées.
G G
EXERCICE 2 (4 Pts) Le plan est rapporté à un repère orthonormal (O ; u ; v )
1. On note H l’ensemble des points M du plan complexe d’affixe z vérifiant : z 2 − 4 = 4 − z 2 .

a. z 2 − 4 = 4 − z 2 ⇔ ( x + iy ) 2 − 4 = 4 − ( x − iy ) 2 ⇔ x 2 − y 2 + 2ixy − 4 = 4 − x 2 + y 2 + 2ixy

⇔ 2x2 − 2 y 2 = 8 ⇔ x 2 − y 2 = 4 .

Donc M appartient à H si, et seulement si x 2 − y 2 = 4 .

b. 22 = 4 ; (−3) 2 − − 5 ( )
2
=9−5=4 ; (−3) 2 − ( 5)
2
= 9−5 = 4

Donc les affixes des points A, B et C vérifient l’équation x 2 − y 2 = 4 .


D’où A, B et C appartiennent à H.
π
2. Soit r la rotation de centre O et d’angle − .
4
π
−i
a. La transformation complexe associé à la rotation r est : z ' = e 4 z

  π  π   2 2
soit z ' =  cos −  + i sin  −   z z ' =  −i z
  4  4   2 2 

 2 2
On obtient donc z A' =  −i × 2 = 2 −i 2 Ne pas
 2 2  confondre le
point A et son
z B'
 2
= 
2
−i
2
2
 ( 3 2
× − 3 − i 5 = −
 2
− )
10   3 2
2
 + i
  2 −
10 
2

 affixe zA
     

 2
z C ' = 
2
−i
2
2
 (
 3 2
× − 3 + i 5 = −
 2
+
2
)
10   3 2
 + i
  2 +
10 
2


     
π π
−i i
b. On a : z' = e 4
z donc z = e 4
z'

 2 2 2 2  2 2 
d’où x + iy =  +i ( x'+iy ' )
 on obtient x + iy = x'− y '+i x'+ y ' 
 2 2  2 2  2 2 
Par identification des parties réelles et imaginaires on a

2 2 2 2 2 2
x= x' − y' = ( x' − y ' ) et y = x' + y ' == ( x' + y ' )
2 2 2 2 2 2
M ’ appartient à H’ si, et seulement si M appartient à H ce qui équivaut à x 2 − y 2 = 4
En remplacent x et y par leurs valeurs en fonction de x’ et y’ on obtient
2 2
 2 2   2 2 
 = 4 ⇔ x' 2 + y ' 2 − x' y '− x' 2 + y ' 2 + x' y '  = 4
1 1 1 1
 x '− y '  − x '+ y '
 2 2   2 2  2 2 2 2 

⇔ − 2 x' y ' = 4 ⇔ x' y ' = −2 . M ’ appartient à H’ si, et seulement si x' y ' = −2
QCM
On pose z = − 2 + 2 + i 2 − 2

2 2
× 2 2 − 2i 2
La forme algébrique de z2 est
2+ 2 +i 2− 2 ( )
2 2 + 2i 2
π
i
4e 4
2
z s’écrit sous forme × −i
π
exponentielle : 4e 4

i
4e 4


−i
4e 4

× i

8
2e
z s’écrit sous forme exponentielle π
i
2e 8

i
2e 8

i
2e 8
EXERCICE 3 (6 Pts)
1.
Beaucoup
a. D = ] −∞, 2 [. d’élèves calculent
les limites. Ce
1 1 n’est pas
b. g’(x) : u (x) = u’(x) = demandé.
2−x (2 − x)
2

1 1
g’(x) = × (2–x) g’(x) =
(2 − x) 2−x
2

g’(x) > 0 sur D donc g est strictement croissante sur D.

c. La fonction g est continue croissante sur D. L’image de l’intervalle I = [ − 2 ; 0 ] est

l’intervalle g (I) = [g( − 2) ; g(0) ] =[ − 2 ln 2 ; -ln 2]. Or -2ln 2 et -ln2 sont dans I donc

g(I) ⊂ I.

2.

a. u1 = g ( − 2 ) d’après ce qui précède : u1 ∈ I.

b. Constat : u0 ∈ I.

Supposons que, pour un entier k, uk ∈ I. Alors g (uk ) ∈ I d’après le 1.c.. Or g(uk ) = uk+1.

Conclusion : pour tout entier n, un ∈ I.

c. Constat : u0 < u1

Supposons que, pour un entier k, uk < u k+1 . Alors g ( uk ) < g ( u k+1 ) car g est
Certains n’utilisent
croissante sur I. Or g (uk ) = u k+1 et g ( u k+1 ) = u k+2 donc u k+1 < u k+2. pas la variation de
g et se perdent
Conclusion : pour tout entier n, un < u n+1 La suite ( un ) est croissante. dans des calculs.

3.

a. v1 = g (0) = − ln 2. On a : −2 ≤ − 2 ln 2 ≤ − ln 2 ≤ 0. c’est-à-dire −2 ≤ u1 ≤ v1 ≤ v0 ≤ 0.

b. Constat : −2 ≤ u1 ≤ v1 ≤ v0 ≤ 0.

Supposons que, pour un entier k > 0, −2 ≤ uk ≤ vk≤ vk-1 ≤ 0. Alors, la fonction g étant

croissante et l’image de I par g étant incluse dans I, −2 ≤ g ( uk ) ≤g ( vk ) ≤ g ( vk-1 ) ≤ 0.

C’est-à-dire −2 ≤ u k+1 ≤ v k+1≤ v k ≤ 0.

Conclusion : pour tout entier n > 0, −2 ≤ u n ≤ v n≤ v n-1 ≤ 0.

c. D’après ce qui précède, la suite ( v n ) est décroissante.


4.

1 x
a. m’(x) = 1 − = . m’(x) ≥ 0 sur [ 0 ; + ∞ [ donc m est croissante et m (0) = 0
1+ x 1+ x

donc m (x) ≥ 0 sur [ 0 ; + ∞ [.

b. m (x) ≥ 0 sur [ 0 ; + ∞ [ signifie que , pour tout x positif , ln ( 1 + x ) ≤ x.

5.

 1   1   2 − un 
a. v n+1 – u n+1 = ln   − ln   = − ln ( 2 – v n ) + ln ( 2 – u n )= ln  
 2 − vn   2 − un   2 − vn 

 v − un  Il ne faut pas oublier de


= ln 1 + n 
 2 − vn  préciser que l’on peut
appliquer l’inégalité ln(1+x)≤x
 v − un   vn − u n 
b. Appliquons l’inégalité ln ( 1 + x ) ≤ x à x =  n  avec x= 
 2 − vn   car ce
 2 − vn 
nombre est positif.
(On peut le faire car : x ≥ 0 d’après 3.b.).

 v − un 
On a alors : v n+1 – u n+1 ≤  n 
 2 − vn 

1 1 1
c. 0 ≤ − v n ≤ 2 donc 2 ≤ 2 – v n ≤ 4 donc ≤ ≤
4 2 − vn 2 La précision
vn–un≥0
 v − un  1 1 est rarement dite
d. v n+1 – u n+1 ≤  n  avec ≤ et v n – u n ≥ 0.
 2 − vn  2 − vn 2

1
d’où v n+1 – u n+1 ≤ ( v n – u n)
2 Certains ont fait
une récurrence,
c’est mieux.
1 1 1
e. v n – u n ≤ ( v n-1 – u n-1 ) ≤ 2 ( v n-2 – u n-2 ) ≤ ..... ≤ n ( v0 – u0 )
2 2 2

1  1 
f. On a : 0≤ v n – u n ≤ ( v0 – u0 ). La suite  n  converge vers 0 donc la suite (v n – u n)
2n 2 

converge vers 0, d’après le théorème des gendarmes.

Attention : une suite (Wn ) telle que Wn +1 ≤ qWn

n’est pas une suite géométrique.


Nombreuses copies affirment que la suite
( un − v n ) est géométrique. C’est faux.
EXERCICE Specialité math ( 5 Pts)

1. Tout diviseur de a et b est un diviseur de 50.

Soit δ un diviseur de a et b. Pour tout u et v entier relatif δ divise au + bv .

Donc δ divise13a-11b soit 50.

2. Résoudre pour x ∈` , y ∈` , l’équation 50 x − 11y = 3 .

o Puisque 50 et 11 sont premiers entre eux, d’après le théorème de Bezout, il existe u et

v tels que 1= 50u + 11v.

Par suite l’équation 50 x − 11y = 3 a au moins une solution 3u et 3v.

o Recherche d’une solution particulière.

Appliquons l’algorithme d’Euclide pour trouver une solution particulière.

5=4x11+6 (1)

11=6x1+5 (2)

6=5x1+1 (3)

(3) ⇒ 1= 6 – 5

(2) ⇒ 1= 6 – (11 – 6) =2x6 – 11.

(1) ⇒ 1= 2(50 – 4x11) – 11 = 2x50 – 9x11

Une solution particulière de l’équation 50x – 11y = 1 est alors (2 ; 9)

Une solution particulière de l’équation 50x – 11y = 3 est alors (6 ; 27).

o Recherche de la solution générale de l’équation : 50 x − 11y = 3 .

Soit (x ; y) une solution quelconque de l’équation 5x – 11y = 3.

50 x − 11y = 3
On a :  . On déduit alors que : 50 ( x − 6 ) = 11( y − 27 ) .
 50 x 6 − 11x 9 = 3

Appliquons le théorème de Gauss.

50 divise 50 ( x − 6 ) donc il divise 11( y − 27 ) . Mais 50 est premier avec 11 donc 50

divise ( y − 27 ) . Il existe donc un entier k tel que : y − 27 = 50k .

En reportant dans l’’équation 50 x − 11y = 3 on déduit alors que : x = 11k + 6 .


On vérifie que les couples ( x; y ) ) tels que x = 11k + 6 et y = 50k + 27 vérifient bien

l’équation 50 x − 11y = 3 . Attention, la


question demande
x et y Œ ² pas à .
o Recherche des solutions de ²x² de l’équation 50 x − 11y = 3 .

Ce sont les couples ( x; y ) ) tels que x = 11k + 6 et y = 50k + 27 avec kŒ ².

3. Valeurs de n pour lesquelles les nombres a et b ont 50 pour PGCD.

Si 50 est le PGCD de a et b alors 50 divise a donc il existe x , (xŒ ²), tel que : a = 50x.

Autrement dit 50x = 11n + 3, soit encore : 50x – 11n = 3.

L’entier n est alors solution de l’équation précédente.

On sait d’après ce qui précède que n est de la forme n = 50k + 27 (k Œ ²).

Donc : PGCD(a , b) = 50 ⇒ n = 50k +27.

Vérifions que si n = 50k + 27 alors PGCD(a , b) = 50.

Si n = 50k + 27, a = 50(11k + 6) et b=50( 13k + 7)

PGCD ( 50 (11k + 6 ) . 50 (13k + 7 ) ) = 50PGCD (11k + 6 .13k + 7 ) = 50

En effet 11k+6 et 13k + 7 sont premiers entre eux car on peut écrire

1 = 13(11k+6) - 11(13k+7) ( Bezout)

Conclusion : 50 est le PGCD de a et b si et seulement si n = 50k + 27 (k Œ ²).

4. Nombre de personnes et le nombre de jours de vacances.

Soit x le nombre de jours et y le nombre de personnes.

La cagnotte contient au départ 50x €.

Les dépenses réalisées sont de 11y €.

Il reste donc 50x – 11y €. Or ce reste vaut 3 € donc 50x – 11y = 3.

D’après ce qui précède, x = 11k + 6 et y = 50k + 27 avec kŒ ².

Entre Noël et nouvel an, il n’y a que 7 jours donc 11k+6 ≤ 7 d’où k =0. x= 6 et y = 27.

Le groupe de 27 personnes est parti 6 jours .


DEVOIR LIBRE NUMERO 7a INTEGRALES ET ARITH.
PROBLEME POUR TOUS
EXERCICE SPE MATH
1. Les lettres a, b et c désignent des entiers naturels non nuls donnés.

On note d le plus grand diviseur commun de a et b.

On considère l'équation (1) : a x + b y = c avec x et y entiers relatifs.


a. Démontrer que si l'équation (1) admet au moins un couple ( x0 ; y0 ) solution alors c

est multiple de d .

b. Démontrer que si c est multiple de d alors l'équation (1) admet au moins un couple

solution.

c. Déterminer le plus grand diviseur commun de 4 968 et 3 105 .

Que peut-on déduire des questions a et b. pour les équations :

4 968 x + 3 105 y = 207 et 4 968 x + 3 105 y = 1 863 .

2. On considère l'équation (2) : 8 x + 5 y = 3 avec x et y entiers relatifs.

a. Donner une solution particulière de (2).

b. Résoudre (2).
( )
G G JG JG
3. L'espace étant rapporté à un repère orthonormal O ; i ; j ; k , on donne le vecteur u

de coordonnées ( 8 ; 5 ; 3 ) et le point A de coordonnées

( - 12 ; 24 ; - 2 ) .
JG
a. Donner une équation cartésienne du plan P passant par A et admettant u comme

vecteur normal.

b. Soit Q le plan d'équation : z = 5 .

Montrer que les plans P et Q sont sécants selon une droite ∆ dont un système
 x = 1 + 5t

d'équation paramétrique est  y = −1 − 8t avec t ∈ .
z = 5

c. Montrer que si les coordonnées d'un point de ∆ sont entières alors ce point est

obtenu pour une valeur entière du paramètre t.

d. Soit R le plan d'équation : x = n avec n entier naturel ; montrer que les

coordonnées du point commun à ∆ et R sont entières si et seulement si le reste de

la division euclidienne de n par 5 est égal à 1 .


SOLUTIONS
PROBLEME POUR TOUS
EXERCICE DE SPECIALITE
1. Equation (1)
a. Si (x0,y0) solution alors l'entier d divise c
Puisque d est le PGCD de a et b, il existe deux entiers, premiers entre eux,
a' et b' tels que a = da' et b = db'. Si (x0,y0) solution alors ax0+by0=c
La relation ax0 + b0y = c est donc équivalente à : d(a'x0 +b'y0 ) = c.
Or d(a'x0 +b'y0 ) = c implique que d divise c.

b. Si l'entier d divise c alors il existe des solutions


Les nombres a' et b' sont premiers entre eux, d'après le théorème de
Bezout, il existe deux entiers u et v tels que 1 = a'u + b'v.
1 = a'u + b'v ⇒ cx1 = c( a'u + b'v) ⇒ c = ca'u + cb'v
L'entier d divise c , il existe donc q tel que c = qd.
Par suite: c = ca'u + cb'v ⇒ c = qda'u + qdb'v ⇒ c = qau + qbv.
Notons U=qu et V=qv. Les entiers U et V vérifient donc c = aU +bV c'est à
dire l'équation (1).
L'équation (1) a donc au moins une solution x = U et y = V.

c. PGCD(4968,3105). Conséquences.
‰ PGCD(4968,3105) = 621.
En effet, appliquons l'algorithme d'Euclide.
4968=3105+1863
3105=1863+1242
1863=1242+621
1242=621x2
‰ Déduction.
A la question 1., on a prouvé que (1) a des solutions si et seulement si
d divise c. Utilisons cette propriété pour répondre à la question.
• L'équation 4968x+3105y=207 n'a pas de solution car le
PGCD(4968,3105) ne divise pas 207.
• L'équation 4968x+3105y=1863 a une solution car le
PGCD(4968,3105) divise 1863.
2. Equation (2).
a. Solution particulière de (2).
On a une solution évidente x = 1 , y = -1.
b. Solution de (2).
3 = 8 x1 − 5 x1
• On a : 
3 = 8 x + 5 y
Par soustraction, on déduit que: 8(x-1) = -5(1+y).
8 divise 8(x-1) donc divise -5(1+y). Mais 8 est premier avec 5 donc 8
divise -1-y d'après le théorème de Gauss.
Il existe donc k , k ∈  , tel que : -1-y = 8k soit y = -1-8k. On déduit
que x= 1+ 5k.
• On vérifie que pour tout k relatif, x = 1+5k et y = -1-8k sont solutions de
3=8x+5y.
Conclusion: L'ensemble des solutions de l'équation (2) est l'ensemble des
entiers x et y de la forme x = 1+5k et y = -1-8k avec k ∈ .
3.
a. Ensemble P.

JJJJJG  x + 12 
Le vecteur AM a comme coordonnées  y − 24 
 z+2 
 
JG JJJJJG
Par suite : M( x ; y ; z ) ∈ E ⇔ u.AM = 0 ⇔ 8(x + 12) + 5(y − 24) + 3(z + 2) = 0 .

L'équation de P est alors : 8x + 5y + 3z = 18.

b. Intersection de P et de Q.
Les plans P et Q sont sécants car les vecteurs normaux ne sont pas
colinéaires. Donc P et Q se coupe selon une droite ∆.
Un point M( x ; y ; z ) appartient à ∆ si et seulement si les réels x, y et z
8x + 5y + 3z = 18
vérifient le système : 
z=5

Tout point de ∆ vérifie le système ci-dessus. En effet, les réels x, y et z tels


 x = 1 + 5t
 8x + 5y + 3z = 18
que :  y = −1 − 8t satisfont le système  . Donc ∆ est bien
z = 5 z=5

l’intersection des plans P et Q.


Remarque : comment trouver le système d’équation de ∆ ?
8x + 5y + 3z = 18 8x + 5y = 3
Soit (x;y;z) vérifiant  . (x;y;z) vérifie aussi 
z=5 z = 5

Or 8x+5y=3 ⇔ 8(x-1) = -5(y+1)


 x − 1 = 5t
−5   x = 1 + 5t
⇔ x −1= (y + 1) ⇔  1 ⇔
8 t = − 8 (y + 1) y = −1 − 8t

8x + 5y + 3z = 18
Donc si (x;y;z) vérifie  ,
z=5

 x = 1 + 5t

(x;y;z) vérifie  y = −1 − 8t
z = 5

c. Point de ∆ a coordonnées entières.


Si les coordonnées (x;y;z) d'un point de ∆ sont entières alors les entiers x ,
8x + 5y = 3
y et z vérifient  donc que x et y sont des solutions entières de
z = 5
8x+5y=3.
D'après la question 2, on sait que les solutions entières de cette équation,
 x = 1 + 5t
sont les nombres x et y de la forme  avec t entier.
 y = −1 − 8t

d. Point de ∆ et R a coordonnées entières.


Les coordonnées (x;y;z) d'un point commun à ∆ et à R sont entières si et
 x = 1 + 5t

seulement si x, y et z vérifient à la fois  y = −1 − 8t avec t ∈ ² et x=n.
z = 5

C'est à dire si et seulement si n = 5t +1, c'est à dire si et seulement si le


reste de la division de n par 5 est 1.
DEVOIR LIBRE NUMERO 7b
COMBINAISONS, EQUA. DIFF. EXPONENTIELLE, INTEGRALES,
SUITES, SIMILITUDES

EXERCICE 1

EXERCICE 2
EXERCICE 3
EXERCICE SPECIALITE MATH
SOLUTIONS DU DEVOIR LIBRE NUMERO 7BIS
EXERCICE 1
1. Nombre de tirages de 3 boules dont le plus grand numéro est k.
Un tirage de 3 boules dont le plus grand numéro est k est constitué de la boule
numérotée k et de deux boules dont les numéros sont pris dans l’ensemble {1 ;... ; k-1}.
 k − 1
Il n’y a pas de choix pour la boule numérotée k , et   choix pour les deux autres
 2 
boules dont les numéros sont pris dans l’ensemble {1 ;... ; k-1}.
 k − 1
Le nombre de tirages de 3 boules dont le plus grand numéro est k est donc :  .
 2 
k =7
 k − 1
2. Calcul de : S = ∑
k =3  2 
.

Ce nombre est la somme des tirages de 3 boules :


o dont le plus grand numéro est 3,
o dont le plus grand numéro est 4,
o dont le plus grand numéro est 5,
o dont le plus grand numéro est 6,
o dont le plus grand numéro est 7.
7
Autrement dit, S est le nombre de tirages de 3 boules pris parmi les 7 soit  
3
EXERCICE 2
1. La distance PN est constante.
Pour calculer PN , on a besoin d’abscisse de N. Le calcul de l’abscisse de N nécessite
de connaître l’équation de la tangente à la courbe en M
o La tangente au point M a comme équation : y − et = et ( x − t ) .

o L’abscisse du point N est l’abscisse du point d’ordonnée nulle de cette tangente


soit : x = −1 + t .
o Il en résulte que PN = abscisse de P − abscisse de N = t − ( −1 + t ) = 1 .

PN est bien constant.

2. Recherche des fonctions telles que PN est constant.


a. Calcul de la distance PN
o Pour calculer la distance PN , il est nécessaire de connaître l’équation de la
tangente en M à la courbe C .
L’équation de la tangente en M à C est de la forme : y − f ( t ) = f ' ( t )( x − t ) .

f (t )
o Par suite, l’abscisse de N est : x = t − .
f ' (t )

Le calcul de cette abscisse ne pose pas de problème car la fonction f est


dérivable est de dérivées strictement positive.
f (t ) f (t ) f (t )
o En définitive, PN = t − −t = = car par hypothèse, f ( t ) et
f ' (t ) f ' (t ) f ' (t )

f ' ( t ) sont strictement positifs.

b. Equation différentielle ( Ek ) .

f (t )
C’est évident que ( Ek ) est : =k.
f ' (t )

c. Résolution de : ( Ek ) .
t
D’après le cours f est la fonction définie par : f ( t ) = λe avec λ Œ . k
EXERCICE 3
Partie A
1. Démonstration de cours.
ex
lim = +∞ (Voir cours sur l’exponentielle).
x →+∞ x

2. Limite en +∞.
e x
Au voisinage de l’infini, on peut écrire que : f ( x ) = xe1− x = x
x
.
x e
e x
lim = 0 et lim = 0 donc lim f ( x ) = 0 .
x →+∞
x x →+∞ e x x →+∞

La droite d’équation y = 0 est asymptote à la courbe C .

3. Calcul de f ' ( x ) .

1 1
f '(x) =
2 x
(
e1− x + x −e1− x = ) 2 x
e1− x (1 − 2 x ) .

1
f '(x) = e1− x (1 − 2 x ) .
2 x
4. Tableau de variation de : f .
1
x 0 +∞
2

f '(x) + 0 -

e
f (x)
2
0 0

5. Tracé de la courbe de f .
Partie B
1. Interprétation graphique de Un .
La valeur de l’aire aaaaa est égale à Un .

2. f ( n + 1) ≤ Un ≤ f ( n ) .

L’entier n est supérieur ou égal à 1. Or sur [1 ; +∞ [ , la fonction f est décroissante.


Donc pour n ≤ x ≤ n + 1 on a : f ( n + 1) ≤ f ( x ) ≤ f ( n ) .

En intégrant l’inégalité précédente sur l’intervalle [ n ; n + 1] on obtient :


n +1 n +1 n +1
∫ f ( n + 1) dx ≤ ∫ f ( x ) dx ≤ ∫ f ( n ) dx .
n n n

n +1 n +1 n +1
Or ∫ f ( n + 1) dx = f ( n + 1) et ∫ f ( n ) dx = f ( n ) d’où f ( n + 1) ≤ ∫ f ( x ) dx ≤ f ( n ) .
n n n

C’est à dire : f ( n + 1) ≤ Un ≤ f ( n ) .

3. (Un ) . est décroissante.


L’inégalité (1) : f ( n + 1) ≤ Un ≤ f ( n ) est vraie pour n≥1, elle est donc vraie pour n+1 ce

qui donne (2) f ( n + 2 ) ≤ Un +1 ≤ f ( n + 1) .

De (1) et (2) on déduit que : Un +1 ≤ Un donc la suite (Un ) est décroissante.

4. Limite de : (Un ) .
n +1
La suite (Un ) est minorée par 0. En effet, sur [n ; n+1] f ( t ) > 0 donc ∫ f ( x ) dx > 0
n

La suite (Un ) est décroissante et minorée, elle est donc convergente.

De l’inégalité f ( n + 1) ≤ Un ≤ f ( n ) on déduit que : lim f ( n + 1) ≤ lim Un ≤ lim f ( n ) .

Or lim f ( n + 1) = lim f ( n ) = lim f ( x ) = 0 .


x →+∞

Donc d’après le théorème des gendarmes, lim U n = 0 .


Partie C
1. Sens de variation de F.
a. F est dérivable.
On sait que si f est une fonction continue sur l’intervalle I alors la fonction

F : x → ∫ f ( t ) dt est dérivable sur I (a Œ I) et sa fonction dérivée est : f ( x ) .


x

b. Puisque F ' ( x ) = f ( x ) et que f ( x ) ≥ 0 alors la fonction F est croissante.

2. Encadrement de F ( x ) .

a. t + 2 ≥ 2 2 t .
Démontrer que : t + 2 ≥ 2 2 t équivaut à démontrer que : t + 2 − 2 2 t ≥ 0 .

( )
2
Or t + 2 − 2 2t = t − 2 . Donc on a bien : t + 2 − 2 2 t ≥ 0 .

1 x
2 ∫1
b. F ( x ) ≤ (t + 2) e 1−t
dt .
2

1
D’après la question précédente, t ≤ (t + 2)
2 2

Multiplions chaque de cette inégalité par e1−t qui est positif.

1
Cela donne: t e1−t ≤ ( t + 2 ) e1−t .
2 2

x 1 x
∫ t e1−t dt ≤ ∫ (t + 2) e
1−t
Intégrons cette inégalité sur [1 ; x ] avec x ≥ 1 . D’où : dt .
1
2 2 1

1 x
2 ∫1
C’est à dire F ( x ) ≤ ( t + 2) e 1−t
dt .
2

c. Intégration par partie.


Les conditions de cette intégration sont réunies. Posons :
u = (t + 2) u' =1
v ' = e1−t v = −e1−t

∫1 ( t + 2) e dt = − ( t + 2) e 
x
+ ∫ e1−t dt = 4 − ( x + 3 ) e1− x .
x x
1−t 1−t
d’où
1 1
d. 0 ≤ F ( x ) ≤ 2 ..

x
o Puisque f ( t ) ≥ 0 et que x ≥ 1 alors ∫ f ( t ) dt ≥ 0 . Donc on a bien F ( x ) ≥ 0 .
1

o Puisque x ≥ 1 alors ( x + 3 ) e1− x ≥ 0 donc : 4 − ( x + 3 ) e1− x ≤ 4 .

x x
∫ (t + 2) e dt = 4 − ( x + 3 ) e1− x ∫ (t + 2) e
1−t 1−t
Or donc : dt ≤ 4 .
1 1

1 x
∫ (t + 2) e dt ≤ 2 donc : F ( x ) ≤ 2 .
1−t
Par suite
2 2 1

3. Suite ( Sn ) .

2 3 n n
Sn = ∫ f ( x ) dx + ∫ f ( x ) dx + ... + ∫ f ( x ) dx = ∫ f ( x ) dx .
1 2 n −1 1

o La suite ( Sn ) est majorée.

En effet, on constate que Sn = F ( n ) .Donc Sn ≤ 2 .

o La suite ( Sn ) est croissante car Sn +1 − Sn = U n ≥ 0 .

o La suite ( Sn ) est donc convergente car croissante majorée.

o De l’égalité Sn = F ( n ) et de l’inégalité 0 ≤ F ( x ) ≤ 2 on déduit que 0 ≤ Sn ≤ 2 soit

que 0 ≤ lim Sn ≤ 2 .
EXERCICE SPECIALITE MATH
Partie I
1. Similitude S
o La similitude S existe car A ≠ C .
JJJG JJJG π
(
o Son angle est AE,CG = − . ) 2

2. Recherche du centre de S
a. Ω Œ Γ et Γ’.
JJJG JJJJG
o Puisque S ( A ) = C alors ( ΩA, ΩC ) = − π2 . Donc Ω Œ Γ.
JJJG JJJJG
o Puisque S ( E ) = G alors ( ΩE, ΩG ) = − π2 .Donc Ω Œ Γ’.

b. Ω ≠ B.
Raisonnons par l’absurde.
JJJG JJJG π JJJG JJJG π
( ) (
Si Ω = B alors on aurait : BE, BG = − . Or BE, BG = .
2 2
)
Il est donc impossible d’avoir Ω=B.

c. Où est le point Ω ?

Puisque Ω est à la fois sur Γ et sur Γ’, ce point est soit B soit K.

Comme ce ne peut-être B c’est donc K. Donc Ω = K.


Partie II
1. Figure.

2. Ecriture de S ' .
o L’écriture complexe de S ' est de la forme z’ = az + b .
 z = azA + b
Les nombres a et b sont solutions du système :  E .
zG = azC + b
 zE − zG 5 −1 − 8 i
 a = z − z = −1 + 8i = 13
Ce système a comme solution :  A C
.
b = z − az = −30 + 20 i
 E A
13
−1 − 8i −30 + 20i
L’expression complexe de S ' est : z ' = z+ .
13 13

o L’affixe du centre Ω’ est le complexe ω tel que ω = aω + b.


−1 − 8i −30 + 20i
C’est à dire : ω = ω+ .
13 13
15 + 10i (15 + 10i )( 7 − 4i ) −65 + 130i
On trouve : ω = = = = −1 + 2i .
7 + 4i ( 7 + 4i )( 7 − 4i ) 65

L’affixe du centre de S ' est donc ω = −1 + 2i

3. Les points Ω et Ω’ sont confondus.


Il est facile de calculer l’expression complexe de S et de trouver qu’elle est égale à :
z ' = −2iz − 5 .
Le calcul de l’affixe centre de S donne comme valeur : −1 + 2i .
DEVOIR LIBRE NUMERO 7c
COMBINAISONS, INTEGRALES ET SUITES, SIMILITUDES

EXERCICE 1 (ROC)

1. Démontrer que, pour tous entiers naturels n et k tels que : 1 ≤k≤ n, on a :


 n − 1  n − 1  n 
 + = 
 k − 1  k   k 
2. En déduire que pour tous entiers naturels n et k tels que 2 ≤ k ≤ n - 2, on a :
 n − 2  n − 2  n − 2  n 
  + 2 + = 
 k − 2  k − 1  k   k 
3. On considère deux entiers naturels n et k tels que 2≤ k ≤ n - 2. On dispose d’une urne
contenant n boules indiscernables au toucher. Deux des boules sont rouges, les autres
sont blanches. On tire au hasard et simultanément k boules de l’urne. On appelle A
l’évènement « au moins une boule rouge a été tirée ».
a. Exprimer en fonction de n et de k la probabilité de l’événement A, contraire de A. En
déduire la probabilité de A.
b. Exprimer d’une autre manière la probabilité de l’événement A et montrer, à l’aide de
la formule obtenue à la question 2, que l’on retrouve le même résultat.

EXERCICE 2
2
1 e−t
Soit ( In ) la suite définie par : In = ∫ dt
0 1+ t + n

1. Déterminer le sens de variation de ( In ) et montrer que cette suite est positive.

1
2. Montrer que 0 ≤ In ≤ . En déduire la limite de ( In ) .
n +1
x2
3. Montrer que sur [0 ; 1] on a : 1 − x ≤ e −x
≤ 1− x +
2
2 23
4. Déduire de la question précédente que : ≤ In ≤ .
3 ( n + 2) 30 ( n + 1)

1
5. Calculer une valeur de p telle que I p ≤
100
EXERCICE SPE MATH 1

Dans le plan orienté, on considère un carré direct ABCD de centre O. Soit P un point du
segment [BC] distinct de B. On note Q l'intersection de (AP) avec (CD). La perpendiculaire ∆ à
(AP) passant par A coupe (BC) en R et (CD) en S.
1. Faire une figure.
π
2. Soit r la rotation de centre A et d'angle : .
2

a. Préciser, en justifiant votre réponse, l'image de la droite (BC) par la rotation r.


b. Déterminer les images de R et de P par r.
c. Quelle est la nature de chacun des triangles ARQ et APS ?
3. On note N le milieu du segment [PS] et M celui du segment [QR]. Soit s la similitude de
π 2
centre A, d'angle : et de rapport : .
4 2
a. Déterminer les images respectives de R et de P par s.
b. Quel est le lieu géométrique du point N quand P décrit le segment [BC] privé de B ?
c. Démontrer que les points M, B, N et D sont alignés.

EXERCICE SPE MATH 2


Soit A et A’ les points d’affixes respectives zA = 1 − 2i ; zA' = −2 + 4i

Soit R la réflexion telle que R ( A ) = A' .

3 4 
1. Montrer que l’expression complexe de R est : z' =  + i  z + 2i − 1.
5 5 
 6 8 
2. Soit S la transformation d’expression complexe : z' =  − − i  z + 5 − i .
 5 5 
On considère l’homothétie H de centre Ω d’affixe 1 + i et de rapport -2.
On appelle T la transformation : H −1 o S .

a. Montrer que : R = H −1 o S .
b. En déduire une construction de l’image M’ d’un point M par S.
SOLUTIONS
EXERCICE 1
 n − 1  n − 1  n 
1. Pour tous entiers naturels n et k tels que : 1 ≤ k ≤ n, on a :  + = 
 k − 1  k   k 
n n!
Utilisons la formule :   = et l’égalité q ! = qx ( q − 1) !
 p  p ! (n − p) !

 n − 1  n − 1 ( n − 1) ! ( n − 1) ! 
= ( n − 1) ! 
1 1 
 + = + +
 ( k − 1) ! ( n − k ) ! ( k ) ! ( n − k − 1) ! 
 k − 1  k  ( k − 1) ! ( n − k ) ! ( k ) ! ( n − k − 1) !  
 k n−k 
= ( n − 1) !  + 
 k ( k − 1) ! ( n − k ) ! k ! ( n − k )( n − k − 1) ! 
 
k + (n − k ) n ( n − 1) ! n! n
= ( n − 1) ! = = = 
k ! (n − k ) ! k ! (n − k ) ! k ! (n − k ) !  k 

 n − 2  n − 2  n − 2  n 
2. Pour n et k Œ² tels que 2 ≤ k ≤ n - 2, on a :   + 2 + = 
 k − 2  k − 1  k   k 
 N   N − 1  N − 1
o Appliquons la formule du 1.   =  +  avec N = n − 1 et K = k − 1. Cela
 K   K − 1  K 
 n − 1  n − 2   n − 2 
donne :  = +  (1)
 k − 1  k − 2   k − 1 
 N   N − 1  N − 1
o Appliquons la formule du 1.   =  +  avec N = n − 1 et K = k . Cela
 K   K − 1  K 
 n − 1  n − 2   n − 2 
donne :  = +  ( 2) .
 k   k − 1  k 
o Ajoutons membre à membre les égalités (1) et ( 2 ) . On a alors :

 n   n − 1  n − 1  n − 2   n − 2  n − 2
 = + =  + 2 +  . CQFD
 k   k − 1  k   k − 2   k − 1  k 
3.
a. Probabilité de A.
L’évènement A est l’évènement « aucune boule rouge ».
 n − 2
 
Nombre de poignées de k boules sans rouge  k 
( )
P A =
Nombre de poignées de k boules
=
n
donc
 
k 
 n   n − 2
 − 
k k 
( )
P ( A) = 1− P A =   
n
.
 
k 
b.
Soit A1 l’évènement « une des deux boules est rouge » et A2 l’évènement « Les

deux boules sont rouges ».


L’évènement A est égal à : A = A1 ∪ A2 .

Les deux évènements A1 et A2 sont disjoints donc P ( A1 ∪ A2 ) = P ( A1 ) + P ( A2 )

 2  n − 2
 x 
Nombre de poignées avec 1 boule rouge  1   k − 1 
P ( A1 ) = = ,
Nombre de poignées de k boules n
 
k 
 2  n − 2
 x 
Nombre de poignées avec 2 boules rouges  2   k − 2 
P ( A2 ) = = .
Nombre de poignées de k boules n
 
k 
Par suite :
 2  n − 2  2  n − 2  n − 2  n − 2
 x   x  2x  + 
 1  k − 1  2   k − 2   k − 1  k − 2 
P ( A1 ∪ A2 ) = P ( A1 ) + P ( A2 ) = + =
n n n
     
k  k  k 
 n − 2  n − 2  n − 2  n 
En utilisant la formule   + 2 +  =   , on retrouve bien le résultat
 k − 2  k − 1  k   k 
précédent établi à la question a.
EXERCICE 2
1. Sens de variation de ( In ) et signe de In .
2 2
e −t
1 1 e −t 1 2  1 1 
In +1 − In = ∫ dt − ∫ dt = ∫ e − t  −  dt
0 1+ t + n + 1 0 1+ t + n 0
 1+ t + n + 1 1+ t + n 
1 2  −1 
= ∫ e −t  dt
0  (1 + t + n + 1)(1 + t + n ) 
 

2  −1 
Sur l’intervalle [0 ; 1] e − t  < 0 donc
 (1 + t + n + 1)(1 + t + n ) 
 

1  −1 
∫e
−t 2
  dt < 0
0
 (1 + t + n + 1)(1 + t + n ) 
Par suite, In +1 − In < 0 . La suite ( In ) est donc décroissante.

En ce qui concerne le signe de In , il est positif car In est l’intégrale sur [0 ; 1] d’une fonction

positive.
1
2. 0 ≤ In ≤ . Limite de ( In ) .
n +1
2
1 1 e −t 1
Sur l’intervalle [0 ; 1] on a : 0 ≤ e −t 2
≤ 1 et ≤ . Par suite, 0 ≤ ≤ .
1+ t + n n + 1 1+ t + n n + 1
2
e −t 1 1
1
En intégrant sur [0 ; 1] l’inégalité précédente on a : 0 ≤ ∫ dt ≤ ∫ dt .
0 1+ t + n 0 n +1

11 1 1
∫0 n +1
dt =
1+ n
d’où 0 ≤ In ≤
n +1
.

De cette inégalité on déduit en utilisant le théorème des gendarmes que lim In = 0 .

x2
3. Sur [0 ; 1] , 1 − x ≤ e − x ≤ 1 − x +
2
o Etudions sur [0 ; 1 ] la fonction f définie par : f ( x ) = e − x + x − 1 .

f ' ( x ) = 1 − e − x . Sur [0 ; 1 ] , f ' ( x ) ≥ 0 donc f est croissante.

Par suite puisque x ≥ 0 alors f ( x ) ≥ f ( 0 ) ce qui donne : 1 − x ≤ e − x .

x2
o Etudions sur [0 ; 1] la fonction g définie par : g ( x ) = 1 − x + − e− x .
2
g' ( x ) = −1 + x + e − x . g' ( x ) = f ( x ) donc sur [0 ; 1] g' ( x ) ≥ 0 donc g est croissante.

x2
Par suite puisque x ≥ 0 alors g ( x ) ≥ g ( 0 ) ce qui donne : e − x ≤ 1 − x +
2
2 23
4. ≤ In ≤ .
3 ( n + 2) 30 ( n + 1)

Si t Œ [0 ; 1] alors t2 Œ [0 ; 1]. On peut donc appliquer l’inégalité précédente avec x = −t 2 .


2 t4
Ce qui donne : 1 − t 2 ≤ e −t ≤ 1 − t 2 + . (1)
2
1 1 1
Par ailleurs : t Œ [0 ; 1] ⇒ ≤ ≤ (2)
n + 2 1+ t + n n + 1
t4
−t 2 1− t 2 +
1− t 2
e 2
(1) et (2) implique : ≤ ≤
n + 2 1+ t + n n +1
t4
2 1− t 2 +
1 1− t 2 1 e −t 1
2 dt ;
Intégrons cette inégalité sur [0 ; 1] , on a alors : ∫0 n + 2 ∫0 1 + t + n dt ≤ ∫0
dt ≤
n +1

1  t3  1 1  t3 t5  1
soit :  t −  ≤ I n ≤ t − +  0 ;
n+2 3 0 n + 1 3 10 

2 23
soit : ≤ In ≤
3 ( n + 2) 30 ( n + 1)

1
Calcul d’une valeur de p telle que I p ≤
100
1 1 1
On sait que : I p ≤ . Il suffit de choisir n tel que ≤ soit p = 99
p +1 p + 1 100
2 23
Si on prend l’encadrement ≤ In ≤ , on trouve n=76
3 ( n + 2) 30 ( n + 1)
EXERCICE SPE MATH 2

3 4 
1. L’expression complexe de R est : z' =  + i  z + 2i − 1.
5 5 
Cherchons les points invariants de la transformation F d’expression complexe :
3 4 
z' =  + i  z + 2i − 1.
5 5 
3 4 
M ( z ) est invariant par F si et seulement si z vérifie : z =  + i  z + 2i − 1.
5 5 
Posons z = x + iy .

3 4  3 4 
z =  + i  z + 2i − 1 ⇔ x + iy =  + i  x + iy + 2i − 1 ⇔ ( 2 x − 4 y + 5 )(1 − 2i ) = 0 .
5 5  5 5 
Un point M ( z ) est donc invariant par F si et seulement si 2 x − 4 y + 5 = 0

L’ensemble des points invariants de F est donc la droite ∆ d’équation : 2 x − 4 y + 5 = 0 .

F a une infinité de points invariants. F est donc la réflexion d’axe ∆.


 1 
La droite ∆ passe par le milieu K  − ; 1 de [ AA' ] et est perpendiculaire à ( AA' ) , donc
 2 
F =R.
 6 8 
2. Soit S la transformation d’expression complexe : z' =  − − i  z + 5 − i .
 5 5 
a. R = H −1 o S .
1
H −1 est l’homothétie de centre Ω et de rapport − . Son expression complexe est
2
1 1 3
alors : z' − (1 + i ) = −
2
( z − (1 + i ) ) ou encore : z' = − z + (1 + i ) .
2 2
L’expression complexe de H −1 o S est alors :

1  6 8   3 3 4 
z' = −   − − i  z + 5 − i  + (1 + i ) =  + i  z + 2i − 1.
2  5 5   2 5 5 

L’expression complexe de H −1 o S est la même que celle de R donc R = H −1 o S .

b. Construction de l’image M’ d’un point M par S.


R = H −1 o S ⇒ S = HoR . Pour construire l’image d’un point M , il suffit donc de
construire l’image M' de M par HoR . Pour cela on construit d’abord l’image M1 de M

par R puis l’image M' de M1 par H .


TS DEVOIR LIBRE NUMERO 7d
Droites et plans, Intégrales, dénombrement, équation diophantiennes
EXERCICE 1 (Droites et plans)
Partie A
On appelle plan médiateur d’un segment [ AB ] le plan passant par le milieu de [ AB ] et

orthogonal à [ AB ] .

Montrer que tout point du plan médiateur de [ AB ] est équidistant des points A et B

Partie B
G G
( )
Dans un repère orthonormal O ; i ; j on considère les points A ( 4 ; 0 ; − 3 ) , B ( 2 ; 2 ; 2 ) ,
C ( 3 ; − 3 ; − 1) ; D ( 0 ; 0 ; − 3 ) .
1. Déterminer les équations des plans médiateur de [ AB ] , [BC ] et [CD ] .

2. Montrer que ces trois plans ont un point commun que l’on calculera.
3. Montrer que les points A , B , C et D sont sur une même sphère de centre E . Calculer le
rayon de cette sphère puis donner son équation.

EXERCICE 2 (Intégrales et suites)


Le but de l’exercice est d’approcher le nombre ln (1 + a ) ( a ≥ 0 ) par un polynôme du 5ième degré.

( t − a ) dt .
k
a dt a
On note I0 ( a ) = ∫ 0 1+ t
et pour k ∈ ` * , on pose : Ik ( a ) = ∫
0
(1 + t )
k +1

On demande une
1. Calculer I0 ( a ) en fonction de a . relation entre intégrales.
Il y a une méthode de
2. Exprimer I1 ( a ) en fonction de a .
calcul des intégrales qui

( −1)
k +1
a k +1 s’impose.....
3. Démontrer que : Ik +1 ( a ) = + Ik ( a ) pour k ∈ ` * .
k +1
1 1 1 1
4. On note P ( a ) le nombre: P ( a ) = a5 − a 4 + a3 − a2 + a
5 4 3 2

Démontrer en calculant I2 ( a ) , I3 ( a ) , I4 ( a ) que : I5 ( a ) = ln (1 + a ) − P ( a ) .


a
5. Soit J ( a ) = ∫ (t − a ) dt . Calculer J ( a ) .
5

( t − a ) ≥ t − a 5 , et que: pour
5

6. Prouver que pour t ∈ [0 ; a ] , ( ) a ≥ 0 , J ( a ) ≤ I5 ( a ) ≤ 0 .


(1 + t )
6

a6
7. En déduire que, pour a ≥ 0 , ln (1 + a ) − P ( a ) ≤
6
8. Déterminer un intervalle sur lequel P ( a ) est une valeur approchée de ln (1 + a ) à 10−3

près.
EXERCICE 3 (Dénombrement)
Un buffet dispose de 3 tiroirs. Combien existe-t-il de façons de répartir p objets (p ≥ 3) dans les
trois tiroirs sachant qu’aucun des trois tiroirs ne doit être vide.
(Exo prépa HEC)

EXERCICE DE SPECIALITE MATH


1.
a. Décomposer en facteurs premiers les nombres 1050 et 5600.
b. Déduire de la question précédente PGCD (3600 ; 1050) et PPCM (3600 ; 1050)
c. Déterminer l'ensemble des entiers relatifs x et y vérifiant l'équation (E).
1050x+ 5600y = 350
GG
( )
2. Soit O; i , j un repère orthonormal direct de l'espace.

On considère les plans P et Q d'équations respectives


x + 3y + z = 0 et 2x - y + 5z +1 = 0.
a. Montrer que P et Q se coupent suivant une droite D.
b. Soit M un point de D de coordonnées (a, b, c) .Montrer que les nombres a et b vérifient
l'équation (E).
c. En déduire l'ensemble des points de D dont les coordonnées sont des entiers relatifs.
d. Montrer qu'un point de coordonnées (x,y,z) est intérieur à la sphère de centre I (-5 , 1 , 2)
de rayon 20 si et seulement si (x + 5)2 +(y - 1)2 +(z - 2)2 ≤ 400.
Déterminer les coordonnées des points de D à coordonnées entières contenus dans la
sphère.
SOLUTIONS
EXERCICE 1
Partie A
Tout point du plan médiateur P de [ AB ] est équidistant des points A et B .

Soit M un point du plan médiateur de [ AB ] et H le milieu de [ AB ] . Puisque [ AB ] est


orthogonal à P alors toute droite de P est orthogonale à ( AB ) . En conséquence, ( MH ) est

perpendiculaire à ( AB ) . Puisque [ AB ] est coupé par P en son milieu H , ( MH ) est une

médiane dans le triangle ( ABM ) . ( MH ) est à la fois hauteur et médiane dans le

triangle ( ABM ) , il en résulte que ce triangle est isocèle donc MA = MB .

Partie B
G G
( )
Dans un repère orthonormal O ; i ; j on considère les points A ( 4 ; 0 ; − 3 ) , B ( 2 ; 2 ; 2 ) ,

C ( 3 ; − 3 ; − 1) ; D ( 0 ; 0 ; − 3 ) .

1. Equations des plans médiateur de [ AB ] , [BC ] et [CD ] .

Soit M ( x ; y ; z ) un point de l’espace.

M Œ plan médiateur de [ AB ] ⇔ MA = MB

⇔ ( x − 4 ) + ( y − 0 ) + ( z + 3 ) = ( x − 2) + ( y − 2) + ( z − 2)
2 2 2 2 2 2

⇔ 4 x − 4 y − 10z − 13 = 0

L’équation du plan médiateur de [ AB ] est donc : 4 x − 4 y − 10z − 13 = 0 .

On trouverait de même :
Pour [BC ] : 2 x − 10 y − 6z − 7 = 0

Pour [CD ] : 3 x − 3 y + 2z − 5 = 0
2. Les trois plans ont un point commun.
4 x − 4 y − 10z − 13 = 0

Les points communs aux trois plans sont les solutions du système :  2 x − 10 y − 6z − 7 = 0
 3 x − 3 y + 2z − 5 = 0

1
Ce système a une seule solution : x = 2 ; y = 0 ; z = − .
2
 1
Les trois plans ont donc un point commun E  2 ; 0 ; − 
 2
3. Les points A , B , C et D sont sur une même sphère de centre E .
o Le point E trouvé à la question précédente étant sur les trois plans médiateurs de
[ AB ] , [BC ] et [CD ] , est équidistant des points A , B , C et D .

Les points A , B , C et D sont donc sur la sphère de centre E de rayon AE = 10, 25 .


2
 1
o L’équation de la sphère est : ( x − 2 )
2
+ y +  z +  = 10, 25
2

 2
EXERCICE 2 (Intégrales et suites)
Le but de l’exercice est d’approcher le nombre ln (1 + a ) ( a ≥ 0 ) par un polynôme du 5ième degré.

( t − a ) dt .
k
a dt a
On note I0 ( a ) = ∫ 0 1+ t
et pour k ∈` * , on pose : Ik ( a ) = ∫
0
(1 + t )
k +1

1. Calcul de I0 ( a ) en fonction de a .
a dt a
I0 ( a ) = ∫ 0 1+ t
= ln (1 + t )  = ln (1 + a ) .
0

2. Expression de I1 ( a ) en fonction de a .

( t − a ) dt . Calculons cette intégrale par parties.


a
I1 ( a ) = ∫
0
(1 + t )
2

u = t −a u' = 1

1 1
v' = v =−
(1 + t ) 1+ t
2

a
 (t − a )  a dt
I1 ( a ) =  −  + ∫0 = −a + ln (1 + a )
 1+ t  0 1+ t

( −1)
k +1
a k +1
3. Montrons que : Ik +1 ( a ) = + Ik ( a ) k ∈ ` * .
k +1
Calculons cette intégrale par parties.

u = (t − a ) u' = ( k + 1)( t − a )
k +1 k

1 1
v' = v =−
(1 + t ) ( k + 1)(1 + t )
k +2 k +1

a
 ( t − a)  ( −a )
k +1 k +1
a ( t − a ) dt
k
Ik +1 ( a ) =  −  +∫ = + Ik ( a ) .
 ( k + 1)(1 + t )  (1+ t ) ( k + 1)(1 + t )
0 k +1 k +1

0
4. I5 ( a ) = ln (1 + a ) − P ( a ) .

( −1)
2
a2 a2
I2 ( a ) = + I1 ( a ) = + ln (1 + a ) − a.
2 2
a3 a2
I3 ( a ) = − + − a + ln (1 + a )
3 2
a 4 a3 a2
I4 ( a ) = − + − a + ln (1 + a )
4 3 2
a5 a 4 a3 a2
I5 ( a ) = − + − + − a + ln (1 + a ) = ln (1 + a ) − P ( a ) .
5 4 3 2
a
5. Calcul de : J ( a ) = ∫ (t − a )
5
dt .
0

a
6
a
1 6 a

J ( a ) = ( t − a ) dt =  ( t − a )  = − .
5

0 6  6
0

(t − a ) ≥ t − a 5 .
5

6. Pour t ∈ [0 ; a ] , ( )
(1 + t )
6

1
0 ≤ t ⇒ 1 ≤ 1+ t ⇒ 0 < ≤1
1+ t

t ≤ a ⇒ (t − a ) ≤ 0
5

(t − a ) ≥ t − a 5 .
5
1
(t − a ) ( )
5
≤ 1 et ≤0 ⇒ 0≥
1+ t (1 + t )
6

En intégrant cette inégalité sur [0 ; a ] on trouve que :

( t − a ) dt
5
a a

∫0 (t − a ) dt ≤ ∫0 (1 + t )6 ≤ 0 . Soit que : J ( a ) ≤ I5 ( a ) ≤ 0 .
5

a6
7. Pour a ≥ 0 , ln (1 + a ) − P ( a ) ≤
6
I5 ( a ) = ln (1 + a ) − P ( a ) .

a6
J ( a ) ≤ I5 ( a ) ≤ 0 ⇒ J ( a ) ≥ I5 ( a ) ⇒ ≥ ln (1 + a ) − P ( a )
6
8. Intervalle sur lequel P ( a ) est une valeur approchée de ln (1 + a ) à 10−3 près.

a6
Il suffit de choisir a tel que ln (1 + a ) − P ( a ) ≤ 10 −3
. Il suffit de choisir a tel que : ≤ 10−3
6
6
6
ce qui donne a ≤
10
EXERCICE 3 (Dénombrement)
Un buffet dispose de 3 tiroirs. Combien existe-t-il de façons de répartir p objets (p ≥ 3) dans les
trois tiroirs sachant qu’aucun des trois tiroirs ne doit être vide.
(Exo prépa HEC)
Raisonnons en comptant les cas contraires, c’est à dire le nombre de cas ou au moins un tiroir
est vide.
Il y a deux situations : ou bien 2 tiroirs sont vides, ou bien un seul tiroir est vide.
o Cas avec 2 tiroirs vides.
Si deux tiroirs sont vides, tous les objets sont dans le même. Comme il y a trois tiroirs, il y a
3 choix possibles.
o Cas avec 1 tiroir vide.
Notons T1 , T2 et T3 les trois tiroirs.

Supposons T1 vide. Cherchons le nombre de possibilités de remplir T2 et T3 avec les p

objets. Pour ranger un objet dans un tiroir, il y a 2 choix. Donc pour p objets, il y a 2p choix.

Mais parmi ces 2p choix, il y a le cas où tous les objets sont dans T2 et celui où tous les

objets sont dans T3 . En définitive, il y a 2p − 2 possibilité de mettre les p objets dans les

tiroirs T2 et T3 . avec T1 vide.


On aurait de même :
2 p − 2 possibilités de mettre les p objets dans les tiroirs T1 et T3 . avec T2 vide.

2 p − 2 possibilités de mettre les p objets dans les tiroirs T1 et T2 . avec T3 vide.

( )
Finalement il y a 3 2 p − 2 possibilités de mettre les p objets dans 2 tiroirs avec un tiroir

vide.
o Le nombre de possibilités de mettre les p objets dans 3 tiroirs est 3 p donc le nombre de

(
possibilités de mettre p objets dans 3 tiroirs avec aucun vide est : 3 p − −3 − 3 2 p − 2 .)
EXERCICE SPE MATH

1.

a. Décomposition en facteurs premiers des nombres 1050 et 5600.

1050=2x3x52x7. 5600= 25x52x7.

b. PGCD (5600 ; 1050) et PPCM (5600 ; 1050)

Des décompositions précédentes, on déduit les PGCD et PPCM.

PGCD(5600,1050)=2x52x7=350 ; PPCM(5600,1050)= 25x3x52x7=16800.

c. Entiers relatifs x et y vérifiant l'équation (E).

On cherche les entiers relatifs x et y tels que :1050x + 5600y = 350

Or d'après la question précédente, 1050 = 3x350 et 5600 = 16x350.

Dons résoudre (E) équivaut à résoudre l'équation 3x + 16y = 1.

Cette équation a une solution évidente x = - 5 et y = 1. On cherche donc les entiers x et y tels que:

 3x + 16y = 1

en sachant que 1 = 3x(-5)+16x 1

Par suite : 3x + 16y =1 ⇔ 3x + 16y = 3x(-5) + 16x1 ⇔ 3(x + 5) = 16(1 - y). (e)

Pour résoudre l'équation (e), appliquons le théorème de Gauss. 16 divise 16(1 - y) donc 16 divise

3(x + 5) mais comme 16 est premier avec 3, 16 divise (x + 5). Il existe donc un entier relatif k tel que

x+5 = 16k. En remplaçant x+5 par 16k dans l'égalité (e) on déduit que 1 - y = 3k.

 x = − 5 + 16k
Les solutions de l'équation (E) sont donc les entiers x et y de la forme  k ∈ .
 y = 1 − 3k

2.

a. P et Q se coupent suivant une droite D.

 1
JG  
Le plan P admet le vecteur U3 comme vecteur normal.
 1
 

 2
JG  
Le plan Q admet le vecteur V  −1  comme vecteur normal.
 5
 

JG JG
Les deux vecteurs U et V ne sont pas colinéaires, donc les plans P et Q sont sécants.
b. Si M(a , b , c) est un point de P∩Q, les nombres a et b vérifient l'équation (E).

M étant sur P et sur Q, ses coordonnées vérifient à la fois l'équation de P et l'équation de Q.

x + 3y + z = 0
Il en résulte que (a,b,c) est solution du système :  .
 2 x − y + 5z = 1

x + 3y + z = 0 5 x + 15 y + 5 z = 0
Or  ⇒  ⇒ 3x + 16y = 1. Donc a et b vérifient (E).
 2x − y + 5z = 1  2x − y + 5z = 1

c. Ensemble des points de D dont les coordonnées sont des entiers relatifs.

D'après la question b. , les points M(x, y ,z) de D à coordonnées entières, sont les points dont les

coordonnées x , y sont solutions entières de (E).

 x = − 5 + 16k
D'après ce qui précède, x et y sont de la forme:  k∈
 y = 1 − 3k

En remplaçant x et y dans l'équation de P ou dans celle de Q, on trouve z = 2 - 7k.

 x = - 5 +16k

Les points de D a coordonnées entières sont les points M( x , y , z) tels que :  y = 1 - 3k k ∈ 
 z = 2 - 7k

d. Condition pour que M( x , y , z ) soit à l'intérieur de la sphère.

Un point M est intérieur à la sphère de centre K de rayon 20 si et seulement si KM ≤ 20 ou encore

si et seulement si KM2 ≤ 400. Or KM 2 = ( x + 5 ) 2 + ( y - 1 ) 2 + ( z - 2 ) 2 . D'où le résultat.

Points de D à coordonnées entières contenus dans la sphère.

 x = - 5 +16k

Un point M(x , y , z ) de D est a coordonnées entières si x, y, z vérifient:  y = 1 - 3k k ∈ 
 z = 2 - 7k

Un point M(x , y , z) est dans la sphère si et seulement si ( x + 5 ) 2 + ( y - 1 ) 2 + ( z - 2 ) 2 ≤ 400.

Par suite les points de D a coordonnées entières et situés dans la sphère sont les points dont les

 x = - 5 +16k
 y = 1 - 3k

coordonnées (x , y , z) vérifient 
 z = 2 - 7k
( x + 5 ) 2 + ( y - 1 ) 2 + ( z - 2 ) 2 ≤ 400.

Du système précédent, on déduit que l'entier relatif k vérifie : 314k 2 ≤ 400.

Les seuls entiers relatifs solutions de cette inéquation sont k = -1 , k = 0 ; k = 1.

Il y a trois points de D a coordonnées entières dans la sphère :

A( -21 ; 4 , 9 ) B( -5 ; 1; 2 ) C( 11 ; -2 ; -5 )
DEVOIR SURVEILLE NUMERO 8a Durée 2h
PROBA,DROITES, PLANS, INTEGRALES ET SIMILITUDES

« La présentation, la lisibilité, l’orthographe, la qualité de la rédaction, la clarté


et la précision du raisonnement entreront pour une part importante dans
l’appréciation des copies. Les résultats seront encadrés »

EXERCICE 1
Un artisan est contacté à domicile par ses clients sur appel téléphonique ; il dispose d'un
répondeur.
Quand l'artisan est absent, il branche systématiquement son répondeur.
Quand il est présent, il le branche une fois sur trois.
Quand un client téléphone, il a quatre chances sur cinq d'obtenir le répondeur et une chance
sur cinq d'obtenir l'artisan.
Un client téléphone à l'artisan.
On note : R l’événement « le client obtient le répondeur «
A l’événement «l'artisan est présent »
A l’événement contraire de A.

1. Déterminer la probabilité P ( R ) ainsi que les probabilités conditionnelles PA ( R ) et PA ( R ) .

2.
a. Exprimer P ( R ) en fonction de PA ( R ) , PA ( R ) et P ( A ) .

4 2
b. En déduire l'égalité = − P ( A ) + 1 et calculer la probabilité que l'artisan soit présent.
5 3
3. Un client téléphone ; il obtient le répondeur. Déterminer la probabilité que l'artisan soit
présent.
EXERCICE 2 Spécialité math
JG JG
Le plan complexe est rapporté au repère orthonormal direct O,u,v . ( )
L'unité graphique est 4 cm.
On considère les points A, B, C et D d'affixes respectives a, b, c et d telles que
iπ 3 3 3 −iπ6
a=1 , b =e 3 , c= + i , d= e
2 2 2
1.
a. Donner la forme exponentielle de c et la forme algébrique de d.
b. Représenter les points A, B, C et D.
c. Montrer que le quadrilatère OACB est un losange.

2. Montrer que les points D, A et C sont alignés.


3. On appelle S la similitude directe de centre 0 qui transforme A en C.
Déterminer l'angle θ et le rapport k de S

4. On note F et G les images par la similitude directe S des points D et C respectivement.


Montrer que les points F, C et G sont alignés.

5. Déterminer l'affixe f du point F.

6. On considère la transformation ϕ qui à tout point M, d'affixe z, associe le point M' d'affixe z'

−i 2π 3 3
telle que : z' = e 3 z + +i
2 2

Pour toute droite δ du plan, on notera σ δ , la symétrie orthogonale d'axe δ.

a. Soit R la transformation qui à tout point M1 d'affixe z1 , associe le point M'1 d'affixe z'1 telle
−i 2π 3 3
que: z'1 = e 3 z + +i
1
2 2
Déterminer la nature de R et donner ses éléments caractéristiques.

( )
JJJJJG JJJJG
b. En utilisant les nombres complexes, donner une mesure de l'angle AO , AB puis

déterminer la droite ∆ telle que : r = σ ∆ o σ (AO)

Montrer que ϕ = Ro σ (AO) En déduire la nature de ϕ.


EXERCICE 2 Spécialité PC et SVT
GG G
(
L’espace est rapporté au repère orthonormal O,i, j ,k . )
On considère les points A(2 ;0 ;0) , B(0 ;2 ;0) et C(0 ;0 ;2).

Soit G l’isobarycentre des points A, B et C.

a. Donner les coordonnées de G.

b. Montrer que la droite (OG) est perpendiculaire au plan (ABC).

c. En déduire une équation du plan (ABC).

d. Montrer qu’un système d’équations paramétriques de la droite (AC) est :

 x = 2 − 2k

y = 0 k Œ .
 z = 2k

e. Calculer les coordonnées du point D commun à la droite (AC) et au plan P le plan

d’équation : 3x + 3y + 2z = 12.

f. Calculer les coordonnées du point E commun à la droite (BC) et au plan P.

g. Montrer que (AB) et (DE) sont parallèles.

h. En déduire l’intersection de (ABC) et de P.


PROBLEME

Partie A

Etude d’une fonction h.


x
Soit h la fonction définie sur ] -1 ;+∞ [ par : h(x)= − ln (1 + x ) + .
1+ x
Donner le sens de variation de h. (on ne demande pas les limites).
En déduire le signe de h(x) sur ] -1 ;+∞ [.

Partie B
ln (1 + x )
Soit f la fonction définie sur l’ensemble D = ]-1 ;0[U]0 ;+∞[ par : f ( x ) = .
x
1. Déterminer les limites de f aux bornes de D.
2. Etude de f.
a. Calculer f ' ( x ) . Exprimer f ' ( x ) à l’aide de h(x) et en déduire que sur D, f ' ( x ) < 0 .

b. Dresser le tableau de variation de f.


c. Tracer la représentation graphique de f dans un repère orthonormal d’unité 2cm.

3. Soit g la fonction définie sur D par g(x) = e ( ) .


f x

a. En utilisant les résultats précédents, dresser le tableau de variation de g et indiquer les


limites de g aux bornes de D.
b. Tracer la représentation graphique de g dans un repère orthonormal d’unité 2cm.

Partie C
On considère les deux suites définies pour n ≥ 2 :
n −n
 1  1
Un =  1 +  et Vn =  1 − 
 n  n
1. Exprimer Un et Vn en fonction de la fonction g.
2. Calculer leurs limites.
3. Montrer que les suites précédentes sont adjacentes.
n n +1
 1  1
4. En déduire que  1 +  ≤ e ≤  1 + 
 n  n
5. On souhaite calculer simplement le nombre e à 10-1 près.
Enoncer une méthode possible.
Partie D
x
On considère la fonction F telle que : F(x) = − ∫ 1 f ( t ) dt

2

 1
1. Montrer que F est bien définie sur  −1 ; −  .
 2

2. Quel est le sens de variation de F ?

 1  ln (1 + t )
3. Montrer que pour t Œ  − 1 ; −  : ≤ −2ln (1 + t )
 2 t

 1
4. En utilisant une intégration par parties, montrer que pour x Œ  − 1 ; −  :
 2

1
− 1 1
∫ 2
ln (1 + t ) dt = − ln 2 + − (1 + x ) ln (1 + x ) + x .
x 2 2

 1
5. En déduire que sur  − 1 ; −  : F ( x ) ≤ ln 2 − 1 + 2( x + 1)ln ( x + 1) − 2 x
 2
SOLUTIONS

EXERCICE 1

1. Calcul de la probabilité P ( R ) ainsi que les probabilités conditionnelles PA ( R ) et PA ( R ) .

4 1
P (R ) = PA ( R ) = et PA ( R ) = 1
5 3
2.
a. P ( R ) en fonction de PA ( R ) , PA ( R ) et P ( A ) .

Appliquons la formule des probabilités totales : cela donne :

(
P (R ) = P (R ∩ A) + P R ∩ A . )
En utilisant la formule P ( A ∩ B ) = P ( A ) xPA ( B ) on obtient :

( )
P ( R ) = P ( A ) xPA ( R ) + P A xPA ( R )
1
= P ( A) x + (1 − P ( A ) )
3
4 2
b. = − P ( A ) + 1 et calcul de la probabilité que l'artisan soit présent.
5 3
4 2
De la question précédente, on déduit facilement que : = − P ( A ) + 1.
5 3
3
Soit P ( A ) = .
10

3. Un client téléphone ; il obtient le répondeur. Calcul de la probabilité que l'artisan soit


présent.
Il faut calculer PR ( A ) .

P (A ∩ R) P ( A ) xPA ( R )
Or PR ( A ) = et P ( A ∩ R ) = P ( A ) xPA ( R ) d’où PR ( A ) =
P (R ) P (R )

1
Le calcul donne PR ( A ) =
8
EXERCICE 2 (Spé math)
EXERCICE 2 (Spé PC et SVT)

On considère les points A(2 ;0 ;0) , B(0 ;2 ;0) et C(0 ;0 ;2).

Soit G l’isobarycentre des points A,B et C.

a. Coordonnées de G.

2 2 2
G ; ;  .
3 3 3

b. Montrer que la droite (OG) est perpendiculaire au plan (ABC).

−2 −2
JJJG   JJJG   JJJG JJJG JJJG JJJG
AB 2 ; AC 0 . Il est facile de vérifier que : AB .OG = AC .OG = 0 .
   
 0 2
   

La droite (OG) est orthogonale à deux droites sécantes du plan (ABC) donc (OG) est

perpendiculaire au plan (ABC).

c. Equation du plan (ABC).


JJJG
Le plan (ABC) passe par A et admet le vecteur OG comme vecteur normal.

On déduit facilement que son équation est : x + y + z − 2 = 0 .

 x = 2 − 2k

d. Un système d’équations paramétriques de la droite (AC) est :  y = 0 k Œ .
 z = 2k

Soit M(x ;y ;z) un point de (AC).

 x − 2  −2   x = 2 − 2k
JJJJG JJJG     
M ∈ ( AC ) ⇔ AM = k .AC ⇔  y − 0  = k  0  ⇔ y = 0
z −0  2  z = 2k
    

e. Coordonnées du point D commun à la droite (AC) et au plan P le plan d’équation :

3x + 3y + 2z = 12.

 x = 2 − 2k
y = 0

Les coordonnées du point D sont les réels (x ;y ;z) tels que : 
z = 2k
3x + 3y + 2z = 12

On trouve k = -3 soit D ( 8 ; 0 ; − 6 ) .
f. Calculer les coordonnées du point E commun à la droite (BC) et au plan P.

x = 0

La droite (BC) admet comme système d’équations  y = 2 − 2k .
z = 2k

En utilisant la même méthode qu’à la question précédente, on trouve que : E ( 0 ; 8 − 6 )

Nota : k = -3.

g. (AB) et (DE) sont parallèles.

 −8 
JJJG   JJJG JJJG
Le vecteur DE a comme coordonnées  8  . On remarque que : DE = 4 AB , Les vecteurs
 0
 
JJJG JJJG
DE et AB sont colinéaires dont les droites (AB) et (DE) sont parallèles.

h. Intersection de (ABC) et de P.

Le plan P et le plan (ABC) sont sécants car leurs vecteurs normaux ne sont pas colinéaires.

Le point E Œ (BC) et à P donc E Œ (ABC) et P.

Le point D Œ (AC) et à P donc D Œ (ABC) et P.

En conséquence, l’intersection des deux plans est la droite (DE).


PROBLEME

Partie A

−x
h'(x) = .
(1 + x )
2

Le signe de h ' ( x ) dépend du signe de x. D’où le tableau de variation suivant :

x -1 0 +∞
h'(x) + 0 -

0
h(x)

L’étude précédente montre que sur l’intervalle ] -1 ; +∞ [ , on a : h(x) ≤ 0.

Partie B

1. Limites de f aux bornes du domaine D.


o lim f ( x ) = +∞ car lim ln (1 + x ) = −∞
X →−1 X →−1

ln (1 + x )
o lim = 1. Cette limite est une limite connue.
X →0 x
ln (1 + x )
o lim = 0 . Car on sait qu’au voisinage de l’infini, le polynôme l’emporte sur le
x →+∞ x
logarithme.

2. Etude de f.


a. Calcul de f (x) et signe de f ‘(x).

1 x  h(x)
o f '(x) = 2 
− ln (1 + x ) + = .
x  1 + x  x 2

o Etude du signe de f ' ( x )

Le signe de f ' ( x ) est le même que le signe de la fonction h étudiée à la partie A.

L’étude précédente montre que sur D, h ( x ) < 0 donc f ' ( x ) < 0 .


b. Tableau de variation de f.
En utilisant les résultats précédents, on déduit le tableau de f suivant :
x -1 0 +∞
f '(x) + -

+∞
f (x) 1 1

c. Représentation graphique de f dans un repère orthonormal d’unité 2cm.

3. Etude de la fonction g définie sur D par g(x) = e ( ) .


f x

a. Tableau de variation de g.
ln(1+ x )

g (x) = e . La fonction dérivée de g est : g ' ( x ) = f ' ( x ) e ( ) .


f (x) f x
=e x

Le nombre e (
f x)
est toujours positif. Le signe de g ' ( x ) est donc égal au signe de f ' ( x )

c’est à dire négatif. D’où le tableau de g.


x -1 0 +∞
g '( x) + -

+∞
g (x) e e

1
b. Représentation graphique de g dans un repère orthonormal d’unité 2cm.

La droite d’équation y = 1 est asymptote à la courbe.


Partie B
1. Expression de Un et Vn à l’aide de g.
 1
ln 1+ 
 n
n  1 1
 1 n ln 1+ 
 1
Un =  1 +  = e  n  = e n
= g 
 n n
 1
ln 1 − 
 n
−n  1 1
 1 − n ln 1−  −  1
Vn =  1 −  =e  n
=e n
= g − 
 n  n
2. Limites des deux suites.
En appliquant le théorème sur la limite de la composée d’une suite et d’une fonction, on
obtient les résultats suivants :
 1
lim Un = lim g   = lim g ( x ) = e ;
 n  x →0
 1
limVn = lim g  −  = lim g ( x ) = e
 n  x →0
3. Les deux suites précédentes sont adjacentes.
o La suite (Un ) est croissante.
 1
ln 1+ 
 n
n  1 1
 1 n ln 1+ 
 1
Un =  1 +  = e  n  = e n
= g   . La fonction g est décroissante,
 n n
1  1
la suite n → décroît donc la suite n → g   est croissante.
n n
o La suite (Vn ) est décroissante.
 1
ln 1 − 
 n
−n  1 1
 1 − n ln 1−  −  1
Vn =  1 −  =e  n
=e n
= g  −  . La fonction g est décroissante,
 n  n
1  1
la suite n → − croît donc la suite n → g   est décroissante.
n n

o lim (Un − Vn ) = 0

lim U n = limVn donc lim (U n − Vn ) = 0 .

n n +1
 1  1
4. En déduire que  1 +  < e <  1 +  .
 n  n
D’après l’étude des variations de g, si x>0 alors g(x)<e et si x<0 alors g(x)>e
 1   1 
Il en résulte que g   < e < g−  donc que Un +1 < e < Vn +1 .
 n + 1  n + 1
La suite (Un ) est croissante donc Un < Un +1 donc Un < U n +1 < e < Vn +1 donc Un < e < Vn +1
n − ( n +1) − ( n +1) n +1 n +1
 1  1   n   n + 1  1
Or Un =  1 +  et Vn +1 =  1 −  =  =  = 1+ 
 n  n + 1  n + 1  n   n
n n +1
 1  1
Par suite,  1 +  < e <  1 +  .
 n  n

5. Calcul de e.
L’inégalité précédente fournit un encadrement du nombre e. Il suffit de calculer
n n +1
 1  1
 1 + n  et  1 + n  pour la valeur de n telle que la différence de ces deux termes soit
   
inférieure à 1/10.
A l’aide d’essais avec la calculatrice, on trouve n = 27 ce qui donne e voisin de 2,7
Partie C
x
F(x) = - ∫ 1 f ( t ) dt

2

 1
1. F est bien définie sur  −1 ; −  .
 2
Sur l’intervalle d’intégration, la fonction f est continue donc F(x) existe.

2. Sens de variation de F.

F(x) = − ∫1 f ( t ) dt donc F ' ( x ) = −f ( x ) .


x

On sait d’après la partie B que f ( x ) > 0 . On déduit donc que F ' ( x ) < 0 .

 1
Donc F est décroissante sur  −1 ; −  .
 2

 1  ln (1 + t )
3. Pour t Œ  − 1 ; −  : ≤ −2ln (1 + t ) .
 2 t

ln (1 + t )
Cherchons le signe de + 2ln (1 + t ) .
t
ln (1 + t ) 1 
+ 2ln (1 + t ) = ln (1 + t )  + 2 
t t 
1 1 1 1
Or : −1 < t < − ⇒ < −t < 1 ⇒ 1 < − < 2 ⇒ 2 + > 0
2 2 t t
 1
De plus sur  −1 ; −  , ln (1 + t ) < 0 .
 2

1  ln (1 + t )
Il en résulte que ln (1 + t )  + 2  < 0 donc que + 2ln (1 + t ) < 0
t  t

ln (1 + t )
donc ≤ −2ln (1 + t ) .
t
1
 1 −
4. Calcul pour x Œ  − 1 ; −  de l’intégrale : ∫ 2
ln (1 + t ) dt .
 2 x

 1
Sur  − 1 ; −  : F ( x ) ≤ ln 2 − 1 + 2( x + 1)ln ( x + 1) − 2 x .
 2

Les fonctions utilisées sont dérivables et à dérivées continues, On peut donc calculer cette
intégrale par parties.
Posons
1
u = ln (1 + t ) u' =
1+ t
v' =1 v = 1+ t

[(1+ t ) ln(1+ t ) − t ]
1 1
− −
1 1
D’où ∫ 2
ln (1 + t ) dt = 2
= − ln 2 + − (1 + x ) ln (1 + x ) + x
x x 2 2

1

∫ 2
−2ln (1 + t ) dt = 2(1+x)ln(1+x) - 2x + ln2 -1.
x

5. F ( x ) ≤ ln 2 − 1 + 2( x + 1)ln ( x + 1) − 2 x

ln (1 + t )  1
En intégrant l’inégalité ≤ −2ln (1 + t ) sur l’intervalle :  x ; −  , on trouve l’inégalité
t  2
demandée : F ( x ) ≤ ln 2 − 1 + 2( x + 1)ln ( x + 1) − 2 x .
DEVOIR SURVEILLE NUMERO 8b DUREE 2H
SUITES, SIMILITUDES
EXERCICE 1 (10 points)
 1
Un +1 = 3 (Un + 2Vn ) U0 = 1
On définit les deux suites (Un ) et (Vn ) par 
 V = 1 (U + 3V ) V = 12
 n +1 4 n n 0

1. Montrer que les suites (Un ) et (Vn ) sont adjacentes.

2. Montrer que les suites (Un ) et (Vn ) sont convergentes vers la même limite L.

3. Soit ( t n ) la suite définie par : t n = 3Un + 8Vn . Montrer que cette suite est une suite

constante. Déterminer cette constante. En déduire alors la valeur de L.

EXERCICE SPE MATH (10 points)


G G
( )
Dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormé O ; u ;v d’unité 1 cm, on considère

les points A0 , A1 , A2 d’affixes respectives : z0 = 5 − 4i , z1 = −1 − 4i , z2 = −4 − i .

1.
a. Montrer qu’il existe une similitude S telle que : S ( A0 ) = A1 et S ( A1 ) = A2 .

b. Etablir l’écriture complexe de S. En déduire les caractéristiques de S. Le centre de S


est noté Ω.
c. M est un point du plan d’affixe z. M ' = S ( M ) . Quelle est la nature du triangle ΩMM ' .

2. Pour tout entier n, le point An +1 est défini par An +1 = S ( An ) . On pose un = An An +1 .

a. Placer les points A0 , A1 , A2 et construire géométriquement A3 , A4 , A5

b. Montrer que la suite ( un ) est géométrique.

c. Calculer la longueur en fonction de n la longueur Ln = A0 A1 + A1A2 +...+ An An +1 .

La suite ( Ln ) est – elle convergente ?

3.
a. Calculer en fonction de n le rayon rn du cercle circonscrit au triangle ΩAn An +1 .
b. Déterminer le plus petit entier p tel que , pour tout entier naturel n :
si n > p alors r n < 1 0 − 2 .
EXERCICE SPE PHYSIQUE ET SVT (10 points)
On sait tous qu'il y a des années à coccinelles et d'autres sans! On se propose d'étudier
l'évolution d'une population de coccinelles à l'aide d'un modèle utilisant la fonction numérique f
définie par : f ( x ) = kx (1 − x ) , k étant un paramètre qui dépend de l'environnement (k ∈).

Dans le modèle choisi, on admet que le nombre des coccinelles reste inférieur à un million.
L'effectif des coccinelles, exprimé en millions d'individus, est approché pour l'année n par un
nombre réel Un avec Un compris entre 0 et 1.
Par exemple, si pour l'année zéro il y a 300 000 coccinelles, on prendra U0= 0,3.
On admet que l'évolution d'une année sur l'autre obéit à la relation Un +1 = f (Un )

Le but de l'exercice est d'étudier le comportement de la suite (Un ) pour différentes valeurs de

la population initiale Uo et du paramètre k.


1. Démontrer que si la suite (Un) converge, alors sa limite L vérifie la relation f (L) = L.
2. Supposons U0,=0,4 et k =1.
(a) Étudier le sens de variation de la suite (Un).
(b) Montrer par récurrence que, pour tout entier n, 0≤ Un ≤1.
Aide : On pourra d’abord étudier les variations de f et montrer que : xŒ [0;1] implque f ( x ) ∈ [0;1]

(c) La suite (Un) est-elle convergente? Si oui, quelle est sa limite?


(d) Que peut-on dire dans ce cas de l'évolution à long terme de la population de coccinelles ?
3. Supposons maintenant U0 = 0,3 et k = 1,8.
(a) Étudier les variations de la fonction f sur [0 ; 1] .

 1  1
En déduire que si xŒ 0 ;  alors f ( x ) ∈ 0 ;  .
 2  2
(b) En utilisant éventuellement un raisonnement par récurrence,
1
o montrer que, pour tout entier naturel n, 0 ≤ Un ≤ ;
2

o établir que, pour tout entier naturel n, Un+1 ≥ Un .


(c) La suite (Un) est-elle convergente ? Si oui, quelle est sa limite ?
(d) Que peut-on dire dans ce cas de l'évolution à long terme de la population de coccinelles?
4. On a représenté sur les feuilles annexes la fonction f dans les deux cas étudiés ci-dessus ainsi
que la droite d'équation y = x. Le troisième graphique correspond au cas où Uo = 0,8 et k=3,2.
Illustrer sur les deux premiers graphiques les résultats trouvés en 1. et 2. en laissant les traits
de construction et en faisant apparaître en abscisse les valeurs successives Uo , U1 , U2.
D'après le graphique, formuler une conjecture sur l'évolution de la population dans le troisième
cas.
SOLUTIONS DU DEVOIR SURVEILLE NUMERO 8bis
EXERCICE 1
1. Les suites (Un ) et (Vn ) sont adjacentes.

(1) Montrons que (Un ) est croissante.

1 2 (V − U )
Un +1 − Un = (Un + 2Vn ) − Un = n n
3 3
Vn −1 − Un −1
Calculons le signe de :Vn − Un . Vn − Un = .
12
Cette relation montre que : Signe (Vn − U n ) = Signe (Vn −1 − U n −1 ) .

En réitérant cette relation, il est facile de déduire que Signe (Vn − Un ) = Signe (V0 − U0 ) .

On a donc Vn − Un >0 donc Un +1 − Un >0.

La suite (Un ) est donc croissante.

(2) Montrons que (Vn ) est décroissante.

1 (U − V )
Vn +1 − Vn = (Un + 3Vn ) − Vn = n n
4 4
On sait que Vn − Un >0 donc Vn +1 − Vn <0.

La suite (Vn ) est donc décroissante.

(3) Montrons que lim (Un − Vn ) = 0 .

Vn −1 − Un −1 1
Vn − Un = . La suite (Vn − Un ) est une suite géométrique de raison .
12 12
n
 1 11
Par suite : :Vn − Un =   (V0 − U0 ) = .
(12 )
n
 12 

11
La limite de est 0. donc lim (Un − Vn ) = 0 .
(12)
n

2. Les suites (Un ) et (Vn ) sont convergentes vers la même limite L.

Les suites (Un ) et (Vn ) sont adjacentes.

Elles sont donc convergentes et tendent vers la même limite L .


3. La suite définie par : t n = 3un + 8v n est une suite constante.
Un −1 + 2Vn −1 U + 3Vn −1
t n = 3Un + 8Vn = 3 + 8 n −1 = 3Un −1 + 8Vn −1 = t n −1 .
3 4
Il en résulte que : t n = t0 = 3U0 + 8V0 = 99 .

Or lim t n = 3lim Un + 8limVn = 11L = 99 D’où L = 9 .


EXERCICE SPE MATH
1.
a. Existence d’une similitude S telle que : S ( A0 ) = A1 et S ( A1 ) = A2 .

Cette similitude existe car A0 ≠ A1 .

b. Ecriture complexe de S et caractéristiques de S.


Ecriture complexe
L’écriture complexe de S est de la forme z’ = az + b.
S ( A0 ) = A1 ⇔ az0 + b = z1 S ( A1 ) = A2 ⇔ az1 + b = z2

az + b = z1
Les complexes a et b sont alors solutions du système :  0
az1 + b = z2
1− i −3 + i
Ce système a une solution : a = , b= .
2 2
1− i −3 + i
L’écriture complexe de S est alors z ' = z+ .
2 2
Caractéristiques de S
1− i 2
Le rapport est : = .
2 2

 1− i  π
L’angles est Arg   = − ( 2π )
 2  4
−3 + i
Le centre est le points d’affixe ω tel que : aω+b=ω. On trouve que ω = = −1 + 2i
1+ i
c. M est un point du plan d’affixe z. M ' = S ( M ) . Quelle est la nature du triangle ΩMM ' .

2. Calcul de un = An An +1 .
a.
b. La suite ( un ) est géométrique.

2
La transformation S est une similitude de rapport .
2
2 2
Comme S ( An ) = An +1 et S ( An −1 ) = An alors An +1An = An An −1 donc Un +1 = Un
2 2
Autre méthode.

 1− i −3 + i   1 − i −3 + i  1 − i 2
Un = An +1An = zn +1 − zn =  zn +  − zn −1 +  = zn − zn −1 = Un −1
 2 2   2 2  2 2
2 2
En conclusion : Un +1 = Un . La suite (Un ) est une suite géométrique de raison
2 2
et de premier terme : Uo = A0 A1 = ( −1 − 4i ) − ( 5 − 4i ) = 6 .

c. Calcul de Ln = A0 A1 + A1A2 +...+ An An +1 . Convergence de ( Ln )

Ln est la somme des n premiers termes d’une suite géométrique.

2  2
2
 2
n
  2  2 
n

Ln = U0 + U0 +  U + ... +  U = 1 + + ... +  U .
2  2  0  2  0   2   2   0
         

q n +1 − 1
Appliquons la formule : 1 + q + q 2 + ... + q n = ( q ≠ 1) . On obtient alors :
q −1
n +1 n +1
 2  2
  −1   −1
2  2 
n
 2  2  
1+   + ... +  = . On a alors : Ln = 6 .
 2   2   2  2
   
  − 1   − 1
 2   2 
n
 2
Lorsque n tend vers l’infini, le nombre  tend vers 0. Le nombre Ln tend alors
 2 
 

vers : Ln =

−6
2
(
= 6 2+ 2 . )
  −1
 2 
3.
a. Calcul en fonction de n du rayon rn du cercle circonscrit au triangle ΩAn An +1 .


Le centre de ce cercle est le milieu de ΩAn .
1
Par suite, rn = ΩAn .
2
Or le triangle ΩAn An +1 est un triangle isocèle
rectangle en An +1 donc
n +1
1 2 2  2
rn = ΩAn = An An +1 = Un = 6 
An+1 An
2 2 2  2 
 

b. Calcul de p tel que , pour tout entier naturel n : si n > p alors

 2
n +1
  2  n +1 
rn < 1 0 −2
⇔ 6
 2 
< 10 −2
⇔ ln  6    < ln 1 0
  2  
−2
(. )
   

  2 n +1  ln6 + 2ln10 − ln 2
ln  6 

  2  
(
−2
)
  < ln 10 ⇔ ln6 − ( n + 1) ln 2 < −2ln10 ⇔ n >
ln 2
 
On trouve n ≥18
EXERCICE SPE PHYSIQUE ET SVT (10 points)
1. Si la suite (Un) converge, alors sa limite L vérifie la relation f (L) = L..
On sait que :
Si f est une fonction continue définie sur I.
Si une suite (Un ) de la forme Un +1 = f (Un ) est convergente vers une limite L avec LŒI

Alors L est racine de l’équation f (L) = L.


Les conditions de ce théorème sont toutes réunies dans ce cas. Donc L est racine de f (L) = L

2. Cas U0,=0,4 et k =1.


(a) Sens de variation de la suite (Un).
Un +1 − Un = Un (1 − Un ) − Un = −Un .
2

Par suite Un +1 − Un ≤ 0 donc la suite est décroissante.

(b) Montrer par récurrence que, pour tout entier n, 0≤ Un ≤ 1.


(1) Le tableau de variation de f est le suivant : (étude facile)
x 0 0,5 1
0,25
f(x)
0 0

L’étude de f nous montre que si 0 ≤ x ≤ 1 alors 0 ≤ f(x) ≤ 1.

(2) Montrons cette propriété par récurrence.


La propriété est vraie pour n=0 puisque U0,=0,4.
Supposons la propriété vraie pour n. c’est à dire supposons que 0≤ Un ≤ 1.
En appliquant la propriété (1), on déduit que 0 ≤ f(Un) ≤ 1 donc que 0≤ Un+1 ≤ 1.
La propriété est alors vraie pour n+1.

(c) (Un) est-elle convergente?


La suite (Un ) est décroissante minorée, elle est donc convergente vers un réel L solution

de l’équation f (L) = L.. Cette équation a une seule solution L=0.


(d) A long terme, la population de coccinelles disparaît.
3. Cas U0 = 0,3 et k = 1,8.
(a) Étude des variations de la fonction f sur [0 ; 1]

Il est facile de dresser le tableau de variation de f suivant :


x 0 0,5 1
0,45
f(x)
0 0
 1  1
L’étude montre bien que si xŒ 0 ;  alors f ( x ) ∈ 0 ;  .
 2  2
(b)
1
(1) Pour tout entier naturel n, 0 < Un < .
2

Montrons cette propriété par récurrence.


La propriété est vraie pour n=0 puisque U0,=0,3.
1
Supposons la propriété vraie pour n. Cela signifie que 0≤ Un ≤ .
2

1 1
En appliquant la propriété (a), on déduit que 0 ≤ f(Un) ≤ donc que 0≤ Un+1 ≤ .
2 2

La propriété est alors vraie pour n+1.


(2) Pour tout entier naturel n, Un+1 ≥ Un .
Montrons par récurrence que Un +1 ≥ Un .
La propriété est vraie pour n=0 puisque U0,=0,3 et U1 =0,378.
Supposons la propriété vraie pour n. Cela signifie que Un +1 ≥ Un .

 1
D’après la question précédente, tous les nombres Un sont dans l’intervalle 0;  .
 2
Or sur cet intervalle, la fonction f est croissante.
Donc Un +1 ≥ Un ⇒ f (Un +1 ) ≥ f (Un ) ⇒ Un + 2 ≥ Un +1

La propriété est alors vraie pour n+1.


(c) Convergence de (Un).
La suite (Un ) est croissante majorée, elle est donc convergente vers un réel L solution de

k −1 4
l’équation f (L) = L.. Cette équation a deux solutions L = = et L = 0 .
k 9
4
Seule la valeur L= convient car la suite (Un ) étant croissante, les nombres Un sont
9
supérieurs à U0 = 0,3. donc la limite ne peut-être nulle.
4
(d) A long terme de la population de coccinelles tend vers x1000000 ≈ 444444 .
9
4.
TS DEVOIR SURVEILLE NUMERO 8c durée 2h
Log, expo, intégrales, espace,nombres premiers.

EXERCICE 1
L’objet du problème est d'étudier une fonction f, puis d'examiner des intégrales qui en sont

issues.
GG
Le plan est rapporté à un repère orthonormal (O, i , j ) (unité graphique: 3 cm).

Partie A

On considère la fonction f définie sur l'intervalle [0,+∞ [ par : f ( x ) = ln(e x + e − x ) .

On désigne par (C) sa courbe représentative dans le plan.

1.

a. Déterminer la limite de f en + ∞ .

b. Montrer que, pour tout x appartenant à l'intervalle [0,+∞ [ on a:

f ( x ) = x + In(1 + e -2 x )

c. En déduire que la courbe (C) admet la droite ( ∆ ) d'équation y = x comme asymptote

d. Étudier la position relative de (C) et ( ∆ ).

2. Étudier le sens de variation de f et dresser son tableau de variation.

3. Tracer la droite ( ∆ ) et la courbe (C).


Partie B
Pour tout x appartenant à l'intervalle 0 ; +∞  , on pose:
x
F( x ) = ∫ ln(1 + e −2t )dt
0

On ne cherchera pas à calculer F(x) .

1. Soit a un réel strictement positif. En utilisant la question 1. de la partie A, donner une


interprétation géométrique de F(a) .

2. Étudier le sens de variation de F sur l' intervalle 0 ; + ∞  .

3. Soit a un réel strictement positif.


1 1
a. Montrer que, pour tout t appartenant à l'intervalle [ 1 ; 1 + a ], on a : ≤ ≤ 1.
1+ a t
a
b. En déduire que : ≤ ln(1 + a ) ≤ a
1+ a

4. Soit x un réel strictement positif.


x x
e −2 t
Déduire de la question 3. que : ∫ dt ≤ F( x ) ≤ ∫0 e
−2t
dt
0
1 + e −2 t
1 1 1 1
puis : ln2 − ln( 1 + e −2 x ) ≤ F( x ) ≤ − e −2 x .
2 2 2 2

5. On admet que la limite de F(x), lorsque x tend vers + ∞ existe et est un nombre noté L
1 1
Établir que: ln2 ≤ L ≤
2 2

n +1

∫n ln( 1 + e
− 2t
6. Pour tout entier naturel n, on pose: un = )dt

a. Montrer que, pour tout entier naturel n, on a: 0 ≤ un ≤ ln( 1 + e −2n )

On pourra utiliser le sens de variations de la fonction h, définie sur [0,+∞[ par

h(t ) = ln(1 + e −2t ) .

b. Déterminer la limite de la suite ( un) .


EXERCICE 2
On considère un cube ABCDEFGH.

On suppose que l’espace est rapporté au repère

 → → → 


 A, AB , AD , AE  direct.
 

Le centre de la face ABCD est le point I.

Aucune figure n'est demandée sur la copie.

1. Les questions a. et b. seront traitées de manière analytique.

a. Démontrer que les droites (BH) et (EG) sont orthogonales.


JJJG JJJG
b. Calculer le cosinus de l’angle AG,DF ( )
2. Soient P le barycentre du système {( A , 2 ) , ( C , -1 )}.

a. Montrer que P est le symétrique de C par rapport à A.

b. Soit G l'ensemble des points M tels que:

JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG


2 MA − MC = − MA + 2.MB − MC

Déterminer l'ensemble G.
c. Soit H l'ensemble des points M tels que:
JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG
8 MA − 4 MC = MA + MB + MC + MD

Déterminer l'ensemble H.
EXERCICE 3
Pour information : voici la liste de nombres premiers de a1..100b .

2 , 3 , 5 , 7 , 11 , 13, 17 , 19 , 23 , 29 , 31 , 37 , 41 , 43 , 47 ,53 , 59 , 61
67 , 71 , 73 , 79 , 83 , 89 , 91 , 97

a. Démontrer que les nombres 211 et 2311 sont premiers.

b. Le nombre 30 031 est-il premier ?

c. Soit pn le nième nombre premier. Exemple p5 = 11. On note An le produit des n premiers

nombres premiers : An = 2 x 3 x 5 x...xpn .

(1) Quel est la plus petite valeur de pn tel que : An + 1 ne soit pas premier ?

(2) Soit k un entier vérifiant : 2 ≤ k ≤ pn . Montrer que An + k n’est pas un nombre premier.

(On pourra considérer deux cas : k premier et k non premier).


SOLUTIONS
EXERCICE 1
Partie A
1.
a. Limite de f en + ∞ .

x →+∞ x →+∞ x →+∞ x →+∞


( )
lim e x = + ∞ , lim e − x = 0 donc lim e x + e − x = + ∞ par suite lim ln e x + e − x = + ∞

b. Pour tout x appartenant à l'intervalle [0,+∞ [ on a: f(x) = x + In(1 + e-2x )

ln e x = x donc x+ ln(1 + e -2x ) = ln e x + ln(1 + e -2x ) = ln ex (1 + e -2x ) = ln ( ex + e-x ) = f(x).

c. La droite (∆) d'équation y = x est asymptote à ( C ).


Calculons lim f(x) − x
x →+∞

x →+∞ x →+∞
( )
lim f(x) − x = lim ln 1+ e −2x = 0 car lim e −2x = 0
x →+∞

Puisque lim f(x) − x = 0, la droite d'équation y = x est asymptote à ( C ).


x →+∞

d. Étudier la position relative de (C) et (∆).


Calculons le signe de f(x) - x.
f(x) - x = ln ( 1 + e -2x). Or e-2x > 0 donc 1 + e -2x > 1 donc ln ( 1 + e -2x) > 0. Donc f(x) - x > 0

Puisque f(x) - x > 0 la courbe (C ) est "au dessus" de (∆).

2. Sens de variation de f et tableau de variation.


La fonction x → ex + e-x est dérivable strictement positive sur  donc la fonction f est dérivable

ex − e− x x -x ex −1
aussi sur . On a facilement f '(x) = x −x
. On a e - e = . Or sur + , ex ≥1. Donc sur
e +e e x

+
 ex - e-x ≥ 0. Comme e x + e − x > 0 , on a donc f'(x) ≥ 0. f est donc croissante sur +.

x 0 +∞
f'(x) +
+∞
f(x)
ln2

3. Tracé de la droite ( ∆ ) et de la courbe (C).


Partie B

1. Interprétation géométrique de F(a) .

F(a) est égale à l'aire foncée exprimée en unités


d'aire.

« Un petit graphique vaut mieux


qu’un long discours » (Napoléon)

2. Sens de variation de F sur l' intervalle 0 ; + ∞  .


x
On sait que si F(x) = ∫ a
f(t)dt alors F'(x) = f(x) . Par suite F'(x) = ln(1 + e -2x ).

On a e-2x > 0 donc 1 + e -2x > 1 donc ln ( 1 + e -2x) > 0. Donc, F'(x) > 0

x 0 +∞
f'(x) +

f(x)
0

3.
1 1
a. Pour tout t appartenant à l'intervalle [ 1 ; 1 + a ], on a : ≤ ≤ 1.
1+ a t
1 1
On sait que 1 ≤ t ≤ 1 + a donc ≤ ≤ 1.
1+ a t

a
b. ≤ ln(1 + a ) ≤ a
1+ a

Intégrons l'inégalité précédente sur [1 ; 1 + a] cela donne:

1+ a 1 1+ a 1 1+ a 1 1+ a 1+ a 1 1+ a
∫1 1+ a
dt ≤ ∫
1 t
dt ≤ ∫1
dt soit encore
1+ a

1
dt ≤ ∫
1 t
dt ≤ ∫
1
dt

1+ a 1+ a 1 1+ a a
∫ 1
dt = a ; ∫1 t
dt = ln(t)
1
D ' où :
1+ a
≤ ln(1 + a) ≤ a
x x
e −2 t
4. ∫ dt ≤ F( x ) ≤ ∫0 e
−2t
dt
0
1 + e −2 t

‰ Le nombre e -2t est strictement positif. On peut donc appliquer l'inégalité du 3.

e −2 t
Avec a = e -2t. Cela donne:
1 + e −2 t
(
≤ ln 1 + e −2 t ) ≤ e −2 t . (1)
Attention :
Intégrons l'inégalité précédente sur [0 ; x ].
(1) ⇒ ( 2 )
e −2t
( )dt
x x x
On a alors l'inégalité : ∫ dt ≤ ∫ ln 1 + e −2t
≤ ∫ e −2t
. ( 2)
0 1 + e −2t 0 0 Il n’y a pas
équivalence
e −2 t
x x

∫ 1+ e ∫e
−2 t
Soit −2 t
dt ≤ F ( x ) ≤ dt comme c’est
0 0
écrit dans
certaines copies
1 1 1 1
‰ ln 2 − ln( 1 + e −2 x ) ≤ F( x ) ≤ − e −2 x
2 2 2 2

e −2 t
x x

∫ 1+ e ∫e
−2 t
Calculons les intégrales de l'inégalité −2 t
dt ≤ F ( x ) ≤ dt :
0 0

x
 1 −2 t 
−2 t
1 1
= − ln (1+ e )
 = 2 ln 2 − 2 ln (1+ e )
x e

−2 x
dt
0
1+ e
−2 t  2
0

x
x  1  1 1
∫ = − e −2t = − e −2 x
−2 t
e
0  2  2 2
0

En remplacent les intégrales par les résultats ci-dessus on obtient l'inégalité demandée.

Ne pas oublier
1 1
5. ln2 ≤ L ≤ de citer le
2 2
théorème utilisé
On sait que si f(x) ≤ g(x) et si lim f(x) = L et lim g(x) = L' alors L ≤ L'.
x →α x→α

1 1 1 1
Appliquons ce théorème à l'inégalité ln 2 − ln( 1 + e −2 x ) ≤ F ( x ) ≤ − e −2 x
2 2 2 2

1 1 −2 x  1
lim  ln 2 − ln( 1 + e )  = ln 2
x →+∞
2 2  2
1 1 −2 x  1
lim  − e =
x →+∞
2 2  2
lim F ( x ) = L
x →+∞

1 1
Par suite ln 2 ≤ L ≤
2 2
6.

a. 0 ≤ un ≤ ln( 1 + e −2n )
‰ Variations de la fonction h. définie sur [0,+∞[ par h(x) = ln(1+ e -2x ) .

−2e −2x
h'(x) = . La fonction h'(x) est toujours négative. Son tableau de variation est alors:
1+ e −2x

x 0 +∞
h'(x) -
ln2 0
h(x)
Oublié !
b

‰ 0 ≤ un
∫a
f ( x ) dx sous

entend a ≤ x ≤ b
L'étude montre que sur + h(x) > 0.
n +1
Il en résulte que ∫ n
h(x)dx > 0 donc Un ≥ 0.

‰ un ≤ ln( 1 + e −2n )
La fonction h est décroissante donc sur [n ; n+1] , h(x) ≤ h(n).

Intégrons l'inégalité précédente sur [n ; n+1] on obtient alors

( )
n+1 n +1 n+1

n
h(x)dx ≤ ∫
n
h(n)dx or ∫n
h(n)dx = h(n) = ln 1 + e −2n donc un ≤ ln( 1 + e −2 n )

b. Déterminer la limite de la suite ( un) .


Quand n tend vers +∞ , ln(1+e-2n) tend vers 0.

En utilisant le théorème des gendarmes, appliqué à l'inégalité 0 ≤ un ≤ ln( 1 + e −2 n ) on

trouve que La limite de Un est 0.

Lim Un = 0
EXERCICE 2
1.
a. Les droites (BH) et (EG) sont orthogonales.
 −1  1
JJJG   JJJG  
B (1 ; 0 ; 0 ) , H ( 0 ; 1 ; 1) , E ( 0 ; 0 ; 1) , G (1 ; 1 ; 1) D’où : BH  1  et EG  1  .
1 0
   
JJJG JJJG
Il va de soi que BH.EG = 0
JJJG JJJG
b. Cosinus de l’angle AG,DF ( )
D ( 0 ; 1 ; 0 ) , F (1 ; 0 ; 1)

 1  1 JJJG JJJG
JJJG   JJJG   JJJG JJJG
AG  1 DF  −1 D’où : cos AG,DF =
AG .DF
AGxDF
= (
1
=
3x 3 3
1
)
 1  1
   
2.
a. P est le symétrique de C par rapport à A.
JJJG JJJG G JJG JJG G
Le barycentre de P {(A, 2) , (C , -1 )} vérifie 2PA − PC = 0 soit encore : AP + AC = 0 .
A est donc le milieu de [CP].
b. Ensemble G.
JJG JJG JJG
En utilisant Leibniz, on déduit que : 2MA - MC = MP
JJG JJG JJG JJG JJG JJG JJG JJG JJG JJG JJG JJG JJG
( ) (
- MA + 2.MB - MC= − MB + BA + 2MB − MB + BC = AB + CB = AB + DA = DB )
JJJG JJJG JJJG JJG JJJG JJJG JJG
M∈G⇔ 2 MA − MC = − MA + 2.MB − MC ⇔ MP = DB ⇔ MP = DB ⇔ MP = AC car

ABCD est un carré. M décrit donc la sphère de centre P de rayon AC. Autrement dit :
G est la sphère de centre P passant par A.

c. Ensemble H.
JJJG JJJG JJJG
En utilisant b, 8MA − 4MC = 4MP.
Le point I est l’isobarycentre de ABCD donc d’après Leibniz,
JJJG JJJG JJJG JJJG JJG
MA + MB + MC + MD = 4MI . Par suite,
JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJG JG
M∈H ⇔ 8 MA − 4 MC = MA + MB + MC + MD ⇔ 4MP = 4MI ⇔MP=MI

⇔ M appartient au plan médiateur de [PI].


H est le plan médiateur de [PI]
EXERCICE 3

a. Les nombres 211 et 2311 sont premiers.

o 211 ≈ 14,5 . 211 n’est pas divisible par 2 , 3 , 5 , 7 , 11 , 13, 17 donc il est

premier.

o 2311 ≈ 48,0 . 211 n’est pas divisible par 2 , 3 , 5 , 7 , 11 , 13, 17 17 , 19 , 23 ,

29 , 31 , 37 , 41 , 43 , 47 ,53 donc il est premier.

b. Le nombre 30 031 est-il premier ?

30 031 = 59x509. Il n’est donc pas premier.

c.

(1) Plus petite valeur de pn tel que : An + 1 ne soit pas premier ?

Il est facile de faire les essais et de vérifier que n=13 est la valeur cherchée.

(2) An + k n’est pas un nombre premier.

Considérons deux cas : k premier et k non premier).

o Cas : k premier.

Puisque k est premier, k appartient à l’ensemble des n premiers nombres premiers.

Donc k est un des facteur premiers de An . Donc k divise An . Donc il divise aussi

An + k . Donc An + k n’est pas premier.

o Cas : k non premier.

Puisque k est non premier, k admet un diviseur premier q . L’entier q appartient à

l’ensemble des n premiers nombres premiers. Donc q est un des facteur premiers

de An . Donc q divise An . Donc il divise aussi An + k . Donc An + k n’est pas

premier.
DEVOIR SURVEILLE NUMERO 9a DUREE 4H
COMPLEXES, SIMILITUDES, PROBABILITES
EXPONENTIELLES, SUITES, EQUATIONS DIFFERENTIELLES

EXERCICE 1 SPECIALITE SVT ET PC ( 5 Pts)


EXERCICE 1 SPECIALITE MATH ( 5 Pts)
G G
( )
Soit le repère orthonormal direct O ; u ; v du plan complexe.

JJJG G JJJG G
Soit les points B et D tels que OB = 2 u et OD = v .

Soit le point C tel que le quadrilatère OBCD soit un rectangle et le point I le milieu de [OB].

Soit S la similitude directe qui au point M d’affixe z associe le point M’ d’affixe z’ tel que :

z’ = az + b, a et b étant deux nombres complexes avec a non nul.

1. Déterminer les nombres a et b pour que S(D) = C et S(C) = B.

2. Soit T la similitude directe qui au point M d’affixe z associe le point M’ d’affixe z’ tel que

2 2
z ' = −i z+ + i . Déterminer le rapport et l’angle α la similitude T.
2 2

3. Démontrer que la similitude T transforme B en I.

4. En déduire que les droites (BD) et (CI) sont orthogonales.

5. Quelle est la nature de T o T ?

Déterminer les éléments caractéristiques de T o T.

Déduire de ce qui précède que le centre de la similitude T est le point d’intersection des

droites (BD) et (CI).


EXERCICE 2 (5 pts)
Une compagnie d'assurance automobile fait un bilan des frais d'intervention, parmi ses
dossiers d'accidents de la circulation.
85 % des dossiers entraînent des frais de réparation matérielle.
20 % des dossiers entraînent des frais de dommages corporels.
12 % des dossiers entraînant des frais de réparation matérielle entraînent aussi des frais de
dommages corporels.

On note R et S les événements suivants:


R « le dossier traité entraîne des frais de réparation matérielle »
S « le dossier traité entraîne des frais de dommages corporels »

1. En utilisant les notations R et S, exprimer les trois pourcentages de l'énoncé en termes de


probabilités ; les résultats seront donnés sous forme décimale.
2. En utilisant les notations R, S, R , S exprimer puis calculer la probabilité de chacun des
événements suivants :
A : "le dossier traité entraîne des frais de réparation matérielle et des frais de dommages
corporels".
B "le dossier traité entraîne seulement des frais de réparation matérielle".
C "le dossier traité entraîne seulement des frais de dommages corporels".
D "le dossier traité n'entraîne ni frais de réparation matérielle ni frais de dommages
corporels".
E : "sachant que le dossier traité entraîne des frais de dommages corporels, il entraîne
aussi des frais de réparation matérielle".
3. On choisit cinq dossiers de façon indépendante ; quelle est la probabilité que l'un au moins
de ces cinq dossiers n'entraîne ni frais de réparation matérielle ni frais de dommages
corporels ?
EXERCICE 3 (10 Pts)
Partie A : une équation différentielle
SOLUTIONS DU DEVOIR NUMERO 9
EXERCICE 1 (SPE PC ET SVT)
Partie I
1. Propriétés de j .

1 3
a. j = − +i . Ce résultat s’obtient en écrivant j sous forme cartésienne.
2 2
3
 23iπ 
b. j =  e  = e 2iπ = 1.
3

 

q n +1 − 1
c. Appliquons la formule connue 1 + q + ... + q n = à q = j et n = 2
q −1

j3 −1
ce qui donne : 1 + j + j = = 0 car j 3 = 1.
2

j −1
π
1 3 i
d. D’après la question précédente, − j 2 = 1 + j = +i =e 3.
2 2

2. Condition pour qu’un triangle soit équilatéral.


 NP = NM

a. Si MNP est équilatéral direct alors on a :  JJJG JJJJG π .
 NP , NM =
3
( 2π() )
 m−n
 p−n = m−n  =1
  p−n
Ceci équivaut à :  m−n π ou encore à :  .
 Arg   = ( 2π )  Arg  m − n  = π 2π
  p−n  3    ( )
  p−n  3
m−n
Autrement dit, MNP est équilatéral direct si le nombre complexe a comme
p−n
π
π i
module 1 et comme argument . Ce qui revient à dire que ( m − n ) = e 3
(p − n) .
3
π
i
Or − j 2 = e 3
donc MNP est équilatéral si ( m − n ) = − j 2 ( p − n ) .

AUTRE METHODE :
π
Soit R la rotation de centre N et d’angle . Son expression complexe est
3
π
i
z '− n = e 3
(z − n) .
π
i
MNP équilatéral direct implique R ( P ) = M soit ( m − n ) = e 3
(p − n) .

Soit ( m − n ) = − j 2 ( p − n ) .
b. Cette propriété est une équivalence, il y a donc deux parties dans la démonstration.

o Si MNP est équilatéral direct alors d’après la question précédente, on a :

(m − n ) = − j 2 ( p − n ) .

( )
Or ( m − n ) = − j 2 ( p − n ) ⇒ m − n + j 2 p − j 2n = 0 ⇒ m + n −1 − j 2 + j 2 p = 0 .

Mais : 1 + j + j 2 = 0 , donc −1 − j 2 = j . D’où m + jn + j 2 p = 0 .

o Inversement supposons que : m + jn + j 2 p = 0 .

En remontant les calculs précédents du a. et du b. , on arrive à prouver que :

π
i
m + jn + j p = 0 ⇒ ( m − n ) = − j
2 2
( p − n ) ⇒ ( m − n ) = e 3 ( p − n ) ⇒ MNP équilatéral .

Partie II
Notons a, b, c, d, e et f les affixes des points A, B, C D, E et F dans un repère orthonormal

G G b+c e+d a+f


( )
O, u,v . Les points M, N et P ont comme affixes : m =
2
, n=
2
,p =
2
.

Utilisons la partie I.

Pour montrer que MNP est équilatéral direct, montrons que : m + jn + j 2 p = 0 .

b+c e+d a+f


m + jn + j 2 p = +j + j2 (ε )
2 2 2

Interprétons en termes de nombre complexes les hypothèses de la question.

π
i
Puisque OAB est un triangle équilatéral direct alors b = e 3 a soit encore : b = − j 2a .

π
i
Puisque OCD est un triangle équilatéral direct alors d = e 3 c soit encore : d = − j 2c .

π
i
Puisque OEF est un triangle équilatéral direct alors f = e 3 e soit encore : f = − j 2e .

Par suite l’égalité ( ε ) devient :

− j 2a + c e − j 2c 2 a− j e
2
m + jn + j p =
2
+j +j =0.
2 2 2
EXERCICE 1 (SPE MATH) (Voir figure en fin d’exercices)
1. Expression complexe de S

S(D) = C et S(C) = B impliquent que les nombres a et b vérifient le système :

zC = azD + b
 .
 zB = azC + b

 z − zB 2
 a= C = −i
 zD − zC 2
Ce système a comme solution :  .
 2
b = zB − azC = 2 + i

2 2
L’expression complexe de S ' est : z ' = −i z+ +i .
2 2

2. Rapport et angle de T.

On remarque que T est la similitude S.

2 π
Le rapport de T est et l’angle est − .
2 2

3. T transforme B en I.

Le point B a comme affixe : zB = 2 .

Son image par T est le point dont l’affixe est :

2 2 2 2 2
z ' = −i zB + + i = −i 2+ +i = . Ce point est précisément I.
2 2 2 2 2

4. Les droites (BD) et (CI) sont orthogonales.

T ( D ) = C JJJG JJG π


Puisque 
 T ( B ) = I
( )
alors, l’angle DB , CI est égal à l’angle de T soit − .
2

JJJG JJG
(DB , CI ) = − π2 implique que les droites (BD) et (CI) soient orthogonales.
5. Nature de T o T et caractéristiques de ToT .

1
o ToT est une similitude de rapport et d’angle -π,
2

1
ToT est donc une homothétie de rapport : − .
2

o ToT ( D ) = T (C ) = B . B est donc l’image de D dans une homothétie de centre Ω et de

1 JJJG 1 JJJG
rapport − . Le point Ω vérifie donc : ΩB = − ΩD . Cette égalité permet de placer ce
2 2

point sur la figure.

o Position du centre de la similitude T.

ToT est une homothétie, cela implique que si ToT ( M ) = M ' alors le centre de ToT

est sur la droite ( MM ' ) . Appliquons cette petite remarque.

ToT ( D ) = B
Puisque  alors le centre de l’homothétie est à la fois sur (BD) et (CI).
 ToT (C ) = I
EXERCICE 2 (5 pts)
1.Expression des trois pourcentages de l'énoncé en termes de probabilités.
85 20 12
P (R ) = = 0,85 ; P ( S ) = = 0,2 ; PR ( S ) = = 0,12
100 100 100
2.Expression des évènements A, B, C, D et E.
o Calcul de P ( A ) .

A = R ∩ S . P ( A ) = P ( R ∩ S ) = P ( R ) xPR ( S ) = 0,85 x 0,12 = 0,102 . P ( A ) = 0,102 .

o Calcul de P ( B ) .

( ) ( )
B = R ∩ S . P ( B ) = P R ∩ S = P ( R ) xPR S = 0,85 x 0,88 = 0,748 . P ( B ) = 0,748 .

o Calcul de P (C ) .

( )
C = R ∩ S . S = S ∩ R ∪ R = (S ∩ R ) ∪ S ∩ R . ( )
(
Les deux évènements : ( S ∩ R ) et S ∩ R sont disjoints )
( )
donc : P ( S ) = P ( S ∩ R ) + P S ∩ R = P ( A ) + P (C ) .

Par suite : P (C ) = P ( S ) − P ( A ) = 0,098 .

P (C ) = 0,098 .

o Calcul de P ( D ) .

D = R ∩ S . En appliquant les règles de calculs sur les ensembles : D = R ∪ S


On sait que
P ( R ∪ S ) = P ( R ) + P ( S ) − P ( R ∩ S ) = P ( R ) + P ( S ) − P ( A ) = 0,85 + 0,2 − 0,102 = 0,948 .

Par suite, P ( D ) = 1 − P ( R ∪ S ) = 0,052

o Calcul de P ( E ) .

P ( E ) = PS ( R ) . En appliquant la formule des probabilités conditionnelles, on déduit que :

P (R ∩ S ) P ( A) 0,102
P (E ) = = = = 0,51. P ( E ) = 0,51
P (S ) P (S ) 0,2

3.Probabilité que l'un au moins de ces cinq dossiers n'entraîne ni frais de réparation matérielle
ni frais de dommages corporels.
Notons F l’événement « au moins un de ces cinq dossiers n'entraîne ni frais de réparation
matérielle ni frais de dommages corporels ».
F est l’événement « au moins un des cinq dossiers réalise D »
Calculons F . F est l’événement « tous les dossiers réalise D »

( ) ( ( )) ( )
5
= ( 0,948 ) . P ( F ) = 1 − P F = 1 − ( 0,948 ) = 0,234 . P ( F ) = 0,234
5 5
P F = P D
EXERCICE 3
Partie A
1. Calcul de ϕ ' ( x ) − 3ϕ ( x ) en fonction de f ' ( x ) .

La fonction f est dérivable comme produit de deux fonctions dérivables.

Il est facile de trouver que : ϕ ' ( x ) − 3ϕ ( x ) = e3 x f ' ( x ) .

2. Résolution de ( E ) .

−3e
ϕ est solution de ( E ) si et seulement si : ϕ ' ( x ) − 3ϕ ( x ) = .
(1 + e )
2
−3 x

Or : ϕ ' ( x ) − 3ϕ ( x ) = e3 x f ' ( x ) .

−3e
Donc ϕ est solution de ( E ) si et seulement si e3 x f ' ( x ) = .
( )
2
1 + e −3 x

−3e
Calculons la fonction f telle que : e3 x f ' ( x ) = .
(1 + e )
2
−3 x

e f '(x) =
3x −3e
⇔ f '(x) =
−3exe −3 x
⇔ f ' ( x ) = ex
(1 + e ) ' . −3 x

( ) (1 + e ) (1 + e )
2 2 2
1 + e −3 x −3 x −3 x

(1 + e ) ' . Notons : u x = 1 + e
−3 x

La fonction f est une primitive de : ex ( ) −3 x


.
(1+ e )
2
−3 x

(1+ e ) '−3 x

est une expression de la forme :


u' u'
. Or une primitive de : 2 est
(1 + e )
2 2
−3 x u u

1 e
− +k ( k ∈ \ ) . On a donc : f (x) = − +k (k ∈ \) .
u 1 + e −3 x

e e e e1−3 x
Comme ϕ ( 0 ) = alors f ( 0 ) = ce qui implique: k = e , donc f ( x ) = − + e =
2 2 1 + e −3 x 1 + e −3 x

e1−3 x
Conclusion : f ( x ) = .
1 + e −3 x
Partie B
1. Limite en l’infini.

e −3 x
o lim f ( x ) = e Car lim e −3 x = 1et f ( x ) = ex
x →−∞ x →−∞ 1 + e −3 x

lim f ( x ) = 0 Car lim e −3 x = 0


x →−∞ x →−∞

−3exe −3 x
o f '(x) = (Le résultat se déduit de la partie A).
( )
2
1 + e −3 x

o
x -∞ +∞

f '(x) −
e
f (x)
0

2. Tracé de la courbe C .

La courbe a deux asymptotes : y = 0 et y = e.

3. Etude de Iα .

a. Signe et interprétation graphique de Iα


Utilisons les deux propriétés suivantes :
b
o Si a<b et f ( x ) > 0 alors ∫ f ( x ) dx > 0
a

est l’aire du domaine D = {a ≤ x ≤ b ,0 ≤ y ≤ f ( x )}


b
o Si a<b et f ( x ) > 0 alors ∫ f ( x ) dx
a
On déduit alors les résultats suivants :

α Signe de Iα Interprétation graphique

L’aire hachurée est


α>0 Iα > 0
égale à Iα

L’aire hachurée est


α<0 Iα < 0
égale à −Iα

b. Calcul de Iα .

Pour calculer Iα , cherchons une primitive de la fonction f .

e 1+ e
f ( x ) peut se mettre sous la forme : f ( x ) = − x
(
−3 x
' )
. Notons : u ( x ) = 1 + e −3 x .
(
3 1 + e −3 x )
(1 + e ) '
−3 x

est une expression de la forme :


u'
.
(1 + e )
−3 x
u

u'
Or une primitive de : est ln u . La valeur u ( x ) = 1 + e −3 x est positive donc
u

e
( )
La fonction F ( x ) = − ln 1 + e −3 x est donc une primitive de f .
3

 e α e e e  2 
 3
( )
0 3
( 3
)
Par suite, Iα =  − ln 1 + e −3 x  = − ln 1 + e −3α + ln ( 2 ) = ln 
3  1 + e −3α .

e  2 
Iα = ln
3  1 + e −3α 

c. Limite de Iα lorsque α tend vers l’infini.

e  2  e
Lorsque α tend vers +∞, e −3α tend vers 0. Donc lim Iα = lim ln = ln ( 2 ) .
α →+∞ α →+∞ 3  1 + e −3α  3
Partie C
1. Propriétés de (Un ) .

a. Signe de Un .

On sait que si a<b et g ( x ) > 0 alors ∫ g ( x ) dx > 0 .


b

x
1
L’application de ce théorème permet d’affirmer que : ∫ f ( x ) e n dx > 0 . Par suite, Un > 0 .
0

b. Sens de variation de (Un ) .

1 1 1 1 x x
On a : < . Puisque x≥0, alors < implique : ≤ .
n +1 n n +1 n n +1 n
x x
x x
La fonction exponentielle est croissante donc ≤ entraîne : e n +1 ≤ e n .
n +1 n
x x x x
La fonction f est positive sur  donc : e n +1 ≤ e n ⇒ f ( x ) e n +1 ≤ f ( x ) e n .
x x
1 1
En intégrant l’inégalité précédente, on déduit que : ∫ f ( x ) e n +1dx ≤ ∫ f ( x ) e n dx
0 0

Autrement dit : Un +1 ≤ U n . La fonction (Un ) est décroissante.

c. Convergence de (Un ) .

La suite (Un ) est décroissante, minorée par 0, elle est donc convergente.

2. Calcul de la limite de (Un ) .


1
a. Inégalité : I1 ≤ Un ≤ e n I1 .

Soit x tel que 0 ≤ x ≤ 1. Puisque la fonction exponentielle est croissante et que f ( x ) > 0 ,

on a la succession d’implications suivantes :


x 1 x 1
x 1
0 ≤ x ≤1 ⇒ 0 ≤ ≤ ⇒ e0 ≤ e n ≤ e n ⇒ f ( x ) e0 ≤ f ( x ) e n ≤ f ( x ) e n .
n n
Intégrons la dernière inégalité sur [0 ; 1]. On obtient alors :
x 1
1
f ( x ) e0dx ≤ ∫ f ( x ) e n dx ≤ ∫ f ( x ) e n dx .
1 1
∫0 0 0

x 1 1

∫ f ( x ) dx ≤ ∫ f ( x ) e
1 1
∫ f ( x ) dx , C’est à dire : I
1
Soit encore : n
dx ≤ e n
1 ≤ Un ≤ e I1 .
n
0 0 0

b. Limite de la suite : (Un ) .


1 1
Lorsque n tend vers l’infini, I1 est fixe et e n tend vers 1 donc e n I1 tend vers I1 .

En application du théorème des gendarmes, la suite (Un ) tend vers I1 .

e  2 
I1 = ln .
3  1 + e −3 
DEVOIR SURVEILLE NUMERO 9b DUREE 4H
SUITES, INTEGRALES, PROBABILITES, FONCTIONS, ESPACE,
SIMILITUDES

EXERCICE 1 ( 5 Pts)
1. Dans le tableau suivant, cocher les cases en dessous des bonnes réponses uniquement
1 point par réponse exacte - 0,5 point par réponse erronée.
Toute fonction continue en a est Toute fonction dérivable en a est
dérivable en a continue en a

Toute suite croissante et majorée est Une suite qui n’est pas majorée tend
convergente vers +∞

1 Toute suite décroissante et non minorée


Les suites de terme général Un = et
n a pour limite −∞
Vn = n sont adjacentes

Toute suite bornée est convergente Si une suite tend vers +∞ , alors elle est
croissante

2. Soit (Un ) une suite telle que les suites (Vn ) et (Wn ) définies par :

Vn = 1 + Un et Wn = 3 − Un soient adjacentes.

Etudier la convergence de la suite ( u n ) et préciser, le cas échéant, sa limite.

EXERCICE 2 (7 pts)
1 e nx
Soit n Œ ². Soit In l’intégrale : In = ∫ dx
0 ex + 1

1. Calculer : I1 , I1 + I0 . En déduire I0 .

2. Calculer pour tout entier naturel n : In +1 + In .

3. Déterminer le sens de variation de la suite ( In )

e nx e nx e nx
4. Montrer que pour tout réel x de [0 ; 1 ] : ≤ x ≤ . En déduire un encadrement
e +1 e +1 2
de In et la limite de ( In )
EXERCICE 3 (6 pts)
Un groupe d’élèves organise une fête pour marquer la fin de l’année. Les 10 filles du groupe,
proposent de faire chacune deux plats. Le jour de la fête, Pierre et Jacques se présentent l’un
après l’autre devant le buffet et prennent au hasard deux plats. On note A1 l’événement : « les
deux plats choisis par Pierre ont été confectionnés par la même fille » et A2 l’événement : «
les deux plats choisis par Jacques ont été confectionnés par la même fille ».
1. Quel est le nombre de façons de choisir au hasard deux plats parmi les plats cuisinés.
2. Calculer la probabilité de l’évènement A1.
3. Calculer la probabilité pour que les deux élèves choisissent deux plats confectionnés par la
même fille.
4. Calculer la probabilité de l’événement A2.
5. Calculer la probabilité pour qu’au moins un des deux élèves prennent deux plats
confectionnés par la même fille.
6. Soit X la variable aléatoire : égale au nombre d’élèves parmi Pierre et Jacques qui a
choisi deux plats confectionnés par la même fille. Donner la loi de X .

EXERCICE 4 (12 pts)


Partie A
On considère la fonction f définie sur R par f (x) = e – x ln( 1 + e x ).
G G
On note C sa courbe représentative dans le plan rapporté au repère orthogonal ( O , i , j ).
L’unité graphique est 1 cm sur l’axe des abscisses et 10 cm sur l’axe des ordonnées.
1.
ln ( 1 + h )
a. On rappelle que la limite en 0 de est 1. Déterminer la limite de f en −∞ .
h
x
b. Vérifier que, pour tout réel x, f (x) = x
+ e – x ln( 1 + e – x ).
e
Déterminer la limite de f en +∞ .
c. En déduire que la courbe C admet deux asymptotes que l’on précisera.
t
2. On considère la fonction g définie sur ] – 1 ; +∞ [ par g (t) = − ln ( 1 + t ).
1+ t
a. Démontrer que la fonction g est strictement décroissante sur [ 0 , +∞ [.
b. En déduire le signe de g (t) pour t > 0.
3.
a. Calculer f ’(x) et l’exprimer en fonction de g ( e x ).
b. En déduire le sens de variation de f, puis dresser son tableau de variation.
Préciser le signe de f (x) sur R
4. Tracer les asymptotes à C et C dans le repère donné ci-dessus.
Partie B
x
Soit la fonction F définie sur R par F (x) = ∫ f (t) dt
0

1. Etudier le sens de variation de la fonction F.


2.
x
1 et dt
a. Vérifier que, pour tout réel t, t
=1 − t
et calculer ∫ .
1+ e 1+ e 0
1 + et

b. En déduire, à l’aide d’une intégration par parties, le calcul de F(x).


c. Vérifier que F (x) peut s’écrire sous les formes suivantes :
(1) F (x) = x − ln ( 1 + e x ) − f (x) + 2 ln 2.
 ex 
(2) F (x) = ln  x 
− f (x) + 2 ln 2.
 1 + e 
3. Déterminer la limite de F en +∞ .
4. Déterminer la limite de F (x) – x lorsque x tend vers −∞ et donner une interprétation
géométrique de ce résultat.

EXERCICE SPE MATH (10 pts)


A et C sont deux points distincts du plan ; on note Γ le cercle de diamètre [AC] et O le centre
de Γ ; B est un point du cercle Γ distinct des points A et C tel que ACB direct. Le point D est
construit tel que le triangle BCD soit équilatéral direct.
Le point G est le centre de gravité du triangle BCD. Les droites (AB) et (CG) se coupent en un
point M.

Partie A
1. Placer les points D, G et M une figure.

2. Montrer que les points O, D et G appartiennent à la médiatrice du segment [BC] et que le


point G est le milieu du segment [CM].
3. Déterminer l'angle et le rapport de la similitude directe S de centre C transformant B en M.

Partie B
G G
( )
Dans cette question, le plan est muni d'un repère orthonormé direct O ; u ; v choisi de telle

sorte que les points A et C aient pour affixes respectives -1 et 1.


Soit E le point construit pour que le triangle ACE soit équilatéral direct.
1. Calculer l'affixe du point E et construire le point E sur la figure.
3+i 3 1− i 3
2. Soit σ la similitude directe d'expression complexe : z' = z+ . Déterminer les
4 4
éléments caractéristiques de σ et en déduire que σ est la similitude réciproque de S.

1 3
3. Montrer que l'image E' du point E par σ a pour affixe − +i et montrer que le point E'
2 2
appartient au cercle Γ.
4. On note C le lieu des points M lorsque le point B décrit le cercle Γ privé des points A et C.
Montrer que le point E appartient à C.
Soit O' l'image du point O par la similitude S. Démontrer que le point O' est le centre de
gravité du triangle ACE. En déduire une construction de C.

EXERCICE SPE PC ET SVT (10 pts)


Partie A
G G JG
L’espace E est rapporté à un repère orthonormal (O ; i ; j ; k )
Les points A, B, C et D ont pour coordonnées respectives :
(-1 ; 0 ; 2) , ( 3 ; 2 ; -4) , ( 1 ;-4 ; 2) , (5; -2 ; 4).
On considère les points I, J et K définis par :
JJJG 1 JJJG
I milieu du segment [AB] , K milieu du segment [CD] et BJ = BC
4
1. Déterminer les coordonnées des points I, J et K.
2.
a. Montrer que les points I, J et K ne sont pas alignés.
b. Justifier qu'une équation cartésienne du plan (IJK) est : 8 x + 9 y + 5 z — 1 2 = 0 .
c. Déterminer une représentation paramétrique de la droite (AD) et montrer que le plan
(IJK) et la droite (AD) sont sécants en un point L dont on déterminera les
coordonnées.
JJJG 1 JJJG
d. Montrer que : AL = AD
4
Partie B
Plus généralement, dans l'espace E, on considère un tétraèdre ABCD ainsi que les points I, J,
JJJG 1 JJJG
K et L définis par I milieu du segment [AB] , K milieu du segment [CD] , AL = AD et
4
JJJG 1 JJJG
BJ = BC . Soit G le barycentre de {(A, 3) ; (B, 3) ; (C, 1) ; (D, 1) } .
4
1. Déterminer le barycentre de {(A, 3) ; (D, 1)} et le barycentre de {(B, 3) ; (C, 1)}.
2. En associant les points A, B, C et D de deux façons différentes, montrer que G appartient
aux droites (IK) et (JL) . En déduire que les points I, J, K et L sont coplanaires.
SOLUTIONS
EXERCICE 1 ( 5 Pts)
1.
Toute fonction continue en a est Toute fonction dérivable en a est
dérivable en en a continue en en a
Faux Exact
Toute suite croissante et majorée est Une suite qui n’est pas majorée tend
convergente vers +∞
Exact Faux
1
Les suites de terme général Un = et Toute suite décroissante et non minorée
n
a pour limite −∞
Vn = n sont adjacentes

Faux Exact
Si une suite tend vers +∞ , alors elle est
Toute suite bornée est convergente
croissante

Faux Faux (Ex Un = e n ( 2 + sin n )

2. lim (Vn − Wn ) = 0 implique lim ( 2 (Un − 1) ) = 0 donc limUn = 1


EXERCICE 2 (7 pts)
e nx
1
Soit n Œ ². Soit In l’intégrale : In = ∫ x dx
0 e +1

1. Calcul de : I1 , I1 + I0 . puis de I0 .

ex 1  e + 1
( )
1
I1 = ∫ dx = ln e x + 1  = ln  .
0 e +1
x
0  2 
1  e + 1
I1 + I0 = ∫ dx = 1 donc I0 = 1 − I1 = 1 − ln  .
0
 2 
2. Calcul de : In +1 + In .

1  e nx  1 e n − 1
In +1 + In = ∫ e nx dx =   =
0
 n 0 n

3. Sens de variation de la suite ( In )

e( n +1)x − e nx nx  e − 1 
x
1 1
In +1 − In = ∫ dx = ∫0  e x + 1  dx
e
0 ex + 1

 ex − 1 1
nx  e − 1 
x
Sur [0 ; 1], e nx  x
 e + 1
 ≥ 0 donc ∫0  e x + 1  dx ≥ 0 donc la suite (In ) est croissante.
e

e nx e nx e nx
4. Pour tout réel x de [0 ; 1 ] : ≤ x ≤ . Encadrement de In et limite de ( In ) .
e +1 e +1 2
1 1 1 e nx e nx e nx
o Sur [0 ; 1 ] 2 ≤ e x + 1 ≤ e + 1 donc ≤ x ≤ d’où ≤ x ≤ .
e +1 e +1 2 e +1 e +1 2
o Intégrons l’inégalité précédente sur [0 ; 1], On a alors:
e nx nx 1 1 nx 1
nx nx nx
1 1 e 1e 1 1 e
∫0 e + 1 ∫0 e + 1 ∫0 2
dx ≤ x
dx ≤ dx ce qui donne
n ( e + 1)   0 ∫0 e + 1
 e  ≤ x
dx ≤ e 
2n   0

en − 1 1 e
nx
en − 1
soit encore : ≤ ∫ x dx ≤
n ( e + 1) 0 e + 1 2n

o Faisons tendre n vers l’infini dans l’inégalité précédente.

 en − 1  ex
lim  = +∞ car lim = +∞
 n ( e + 1)  x →+∞ x
 
donc lim In = +∞ en vertu des théorèmes de comparaisons.
EXERCICE 3 (6 pts)
1. Nombre de façons de choisir au hasard deux plats parmi les plats cuisinés.
 20 
On choisit 2 plats parmi 20, il y a donc   = 190 choix possibles.
 2
2. Probabilité de l’évènement A1.
Appliquons la formule de Pascal :
Nombre de choix de 2 plats venant de la même fille 10 1
P ( A1 ) = = =
Nombre de choix de 2 plats possibles   19
20
 
2
3. Probabilité pour que les 2 élèves choisissent deux plats confectionnés par la même fille.
Il s’agit de calculer : P ( A1 ∩ A2 ) .

1 9 1
On sait que : P ( A1 ∩ A2 ) = P ( A1 ) xPA1 ( A2 ) = x = .
19  18  323
 
2
4. Probabilité de l’événement A2.

( )
On a : A2 = A2 ∩ A1 ∪ A1 . Or : A2 = ( A2 ∩ A1 ) ∪ A2 ∩ A1 . ( )
( )
Les évènements ( A2 ∩ A1 ) et A2 ∩ A1 sont disjoints donc :

P ( A2 ) = P (( A ∩ A ) ∪ ( A ∩ A )) = P ( A ∩ A ) + P ( A ∩ A )
2 1 2 1 2 1 2 1

1
D’après la question précédente : P ( A1 ∩ A2 ) = .
323

( )
P A2 ∩ A1 = P A1 xPA ( ) 1
( A2 ) =
18
x
8
=
16
19  18  323
. Par suite P ( A2 ) =
17
=
1
323 19
 
2
5. Probabilité pour qu’au moins un des deux élèves prennent deux plats de la même fille.
Le calcul demandé est celui de : P ( A1 ∪ A2 ) .

1 1 1 33
P ( A1 ∪ A2 ) = P ( A1 ) + P ( A2 ) − P ( A1 ∩ A2 ) = + − =
19 19 323 323
6. . Loi de X .
x 0 1 2
290 32 1
P ( X = x)
323 323 323

o ( ) ( )
P ( X = 0 ) = P A1 ∩ A2 = P A1 ∪ A2 = 1 − P ( A1 ∪ A2 ) = 1 −
33 290
=
323 323
1
o P ( X = 2 ) = P ( A1 ∩ A2 ) = .
323
32
o P ( X = 1) = 1 − P ( X = 0 ) − P ( X = 2 ) = ou P ( X = 1) = P ( A1 ∪ A2 ) − P ( A1 ∩ A2 )
323
EXERCICE SPE PC ET SVT (10 pts)
Partie A
1. Coordonnées des points I, J et K.
5 1 5
Il est facile de trouver : I (1 ; 1 ; − 1) K (3 ; − 3 ; 3) J  ; ; − 
2 2 2
2.
a. Les points I, J et K ne sont pas alignés.
 3 
 2 
 2
JJG  1  JJG   JJG JJG
IJ − IK  −4  . Il n’existe pas de réel k tel que IK = k.IJ donc les points sont
 2
   4
3  
 − 
 2
alignés.
b. Une équation cartésienne du plan (IJK) est : 8x+9y+5z—12=0, car les coordonnées de I
de J et de K vérifient la relation 8x+9y+5z-12=0.
c.
o Représentation paramétrique de la droite (AD).
 x = −1 + 3k

On trouve facilement :  y = −k k∈ \
z = 2 + k

o Le plan (IJK) et la droite (AD) sont sécants en un point L.
Un point M ( x ; y ; z ) appartient à la fois à la droite (AD) et au plan (IJK) si et

 x = −1 + 3 k
 y = −k

seulement si les nombres x, y et z vérifie le système : 
z = 2 + k
8 x + 9 y + 5z − 12 = 0
1 1 1 5
De ce système on déduit k = soit L  ; − ; 
2 2 2 2
JJJG 1 JJJG
d. AL = AD .
4
 3
 2
  6
JJJG  1 JJJG  
Les coordonnées de AL sont − , celles de AD sont  −2  . On vérifie bien que
 2
   2
1  
 
 2
JJJG JJJG
chaque coordonnées de AL est le quart de la coordonnées correspondante de AD .
Partie B
3.
a. Barycentre de {(A, 3) ; (D, 1)} et de {(B, 3) ; (C, 1)}.
JJJG 1 JJJG JJJG JJJG G
o Le barycentre de {(A, 3) ; (D, 1)} est L car AL = AD implique 3LA + LD = 0 .
4
JJJG 1 JJJG JJG JJJG G
o Le barycentre de {(B, 3) ; (C, 1)}. est J car BJ = BC implique 3JB + JC = 0 .
4
b. G appartient aux droites (IK) et (JL)
o G appartient à (JL)
G le barycentre de {(A, 3) ; (B, 3) ; (C, 1) ; (D, 1) }.
L est le barycentre de {(A, 3) ; (D, 1)},
J est le barycentre de {(B, 3) ; (C, 1)}
En appliquant l’associativité du barycentre, on déduit que G est le barycentre de

{( L, 4 ) ; ( J, 4 )}
o G appartient à (IK)
G le barycentre de {(A, 3) ; (B, 3) ; (C, 1) ; (D, 1) }.
I est le barycentre de {(A, 3) ; (B, 3)},
J est le barycentre de {(C, 1) ; (D, 1)}
En appliquant l’associativité du barycentre, on déduit que G est le barycentre de

{(I, 6 ) ; ( K ,2)} .
o On sait que si G est le barycentre de deux points M et N, G appartient à la droite
MN. D’après ce qui précède, G est le barycentre de {( L, 4 ) ; ( J, 4 )} et de
{(I, 6 ) ; ( K ,2)} donc
G appartient aux droites (IK) et (JL)
o Les droites (IK) et (KL) sont sécantes donc les points I, J, K et L sont coplanaires.
EXERCICE SPE MATH (10 pts)
Partie A
1. Placer les points D, G et M une figure.

2.

o Le point O appartient à la médiatrice du segment [BC] CAR OB=OC.


Le point D appartient à la médiatrice du segment [BC] CAR DB=DC.
Le point G appartient à la médiatrice du segment [BC] CAR GB=GC.

o Le point G est le milieu du segment [CM].


Le triangle (ABC) est rectangle en B. Par suite (AB) est perpendiculaire à (BC).
D’après la question précédente, (OG) est la médiatrice de (BC) donc (OG) est
perpendiculaire à (BC).

En conclusion, dans le triangle ACM, (AB) et (OG) sont perpendiculaires à (BC). Ces
deux droites sont donc parallèles. La droite (OG) passe par le milieu de (AC) donc
d’après le théorème des milieux, cette droite coupe ([CM] en son milieu. Donc G est le
milieu de [CM].

3. Angle et le rapport de la similitude directe S de centre C transformant B en M.


JJJG JJJG π
( )
o L’angle est CB ;CM = − ( 2π ) .
6
CM 2
o Le rapport est = .
CB 3
Partie B
1. L’affixe du point E est zE = i 3

2.
o Caractéristiques de σ
3+i 3  3 3 1  π
L’angle est Arg   = Arg  − i  = ( 2π )
 4  2  2 2  6

3+i 3 3
Le rapport est = .
4 2

Le centre est le point invariant par σ . C’est le point dont l’affixe ω est la solution de

3+i 3 1− i 3
l’équation : ω = ω+ . On trouve ω = 1 donc le centre est C.
4 4
o σ est la similitude réciproque de S.
Les angles de ces deux similitudes sont opposés, leurs rapports sont inverses, elles ont
le même centre. donc elles sont réciproque l’une de l’autre.
3.
1 3
o L'image E' du point E par σ a pour affixe − +i .
2 2

3+i 3 1− i 3
L’affixe de E’ est le nombre zE ' égal à zE ' = zE +
4 4
3+i 3 1− i 3 1 3
zE = i 3 . Donc zE ' = i 3+ =− +i
4 4 2 2
o Le point E' appartient au cercle Γ.

1 3
OE' = − +i = 1 donc E’ appartient à Γ.
2 2
4. On note C le lieu des points M lorsque le point B décrit le cercle Γ privé des points A et C.
a. Montrer que le point E appartient à C.
o B Œ Γ ⇒ S(B) Œ S(Γ) ⇒ M Œ S(Γ) donc S(Γ) = C .
o E’=σ(E) ⇒ E= S(E’) car σ et S sont réciproque l’une de l’autre.
E’ Œ Γ donc S(E’) Œ S(Γ) = C donc E Œ C .
b. Soit O' l'image du point O par la similitude S. Démontrer que le point O' est le centre de
gravité du triangle ACE. En déduire une construction de C.
o O’ = S(O). Puisque O est le centre de Γ alors O’ est le centre de S(Γ) = C .
o Calculons l’affixe de O’. Puisque O’=S(O) alors O=σ(O’) donc l’affixe zO' est solution

3+i 3 1− i 3
de l’équation : zO = zO' + . Or zO = 0 donc zO' est solution de :
4 4
3+i 3 1− i 3 i 3
0= zO' + . La résolution de cette équation donne zO' = . Soit
4 4 3
1
zO' = zE . Ce résultat montre que O' est le centre de gravité du triangle ACE.
3
o Le cercle C. a comme centre O’ et passe par E. De plus C est le centre de S et Γ
passe par C donc C. passe aussi par C. Pour des raisons de symétrie, C. passe
aussi par A. En conclusion C. est le cercle circonscrit au triangle ACE.
EXERCICE 4 (12 pts)
Partie A
1.
a. Limite de f en −∞ .

ln (1 + e x ) ln (1 + h )
lim f ( x ) = lim x
= lim = 1 (On pose h = e x )
x →−∞ x →−∞ e h →0 h
b. Limite de f en +∞ .

ln (1 + e x ) ln e x ( e − x + 1) ln e x + ln ( e − x + 1) x + ln ( e − x + 1)
f (x) = = = =
ex ex ex ex
x
f (x) = x
+ e − x ln (1 + e − x ) .
e
 x 
lim f ( x ) = lim  x  + lim e − x ln (1 + e − x ) = 0
x →+∞ e
x →+∞
  x →+∞
 x 
car lim  x  = 0 et xlim e − x ln (1 + e − x ) = 0
x →+∞ e
  →+∞

c. La courbe C admet deux asymptotes les droites d’équations y = 1 et y = 0 .


2.
a. La fonction g est strictement décroissante sur [ 0 , +∞ [.
1 1 −t
g' ( t ) = − = . Pour x ≥ 0, g ' ( t ) ≤ 0 donc g est décroissante.
(1 + t )
2
(1 + t ) (1 + t )2
Puisque g décroît : x ≥ 0 ⇒ g ( x ) ≤ g ( 0 ) ⇒ g ( x ) ≤ 0 .

La fonction g est donc négative sur [0 ; +∞ [.


3.
a. f ’(x) en fonction de g( e x ).

(
ln 1 + e x )+ 1 1  ex x 
g ex ( )
f ' (x) = −
e x
= 
1+ e x e x  1+ ex
+ ln 1 + e  = (ex
)

b. Tableau de variation de f.

x -∞ +∞
f ' (x) -

1
f (x)
0

Le tableau montre que f (x)>0 sur R


4. Tracés.

Partie B
x
Soit la fonction F définie sur R par F (x) = ∫ f (t) dt
0

1. Sens de variation de la fonction F.


F ' ( x ) = f ( x ) . comme f ( x ) > 0 alors F ' ( x ) > 0 donc F est croissante.

2.
x
dt
a. Calcul de ∫1+ e
0
t
.

dt x et  x
( ) ( )
x
∫ = ∫  1 − t 
dt = t − ln 1 + et  = x − ln 1 + e x + ln 2
0 1+ e t 0
 1+ e  0

b. Calcul de F(x) par parties.

F ( x ) = ∫ e − t ln (1 + et ) dt
x

 et
u ( t ) = ln (1 + e ) u' ( t ) =
t
Posons  1 + et
v ' ( t ) = e − t v ( t ) = −e − t

x x dt
On a alors : F ( x ) = ∫ e − t ln (1 + et ) dt =  −e − t ln (1 + et )  + ∫
x

0 0 0 1 + et

( ) (
F ( x ) = −e − x ln 1 + e x + ln 2 + x − ln 1 + e x + ln 2 )
( )
= x − ln 1 + e x − f ( x ) + 2 ln 2
c. F (x) peut s’écrire sous les formes suivantes :
(1) F (x) = x − ln ( 1 + e x ) − f (x) + 2 ln 2. (Voir ci-dessus)
 ex 
( ) ( )
(2) x − ln 1 + e x = ln e x − ln 1 + e x = ln  x 
d’où la formule (2)
 1+ e 
3. Limite de F en +∞
 ex 
lim F ( x ) = 2 ln 2 car lim ln  x 
= 0 et lim f ( x ) = 0
x →+∞ x →+∞
 1+ e  x →+∞

4. Limite de F (x) – x lorsque x tend vers +∞ . Conséquence.

( ( ) )
lim F ( x ) − x = lim − ln 1 + e x − f ( x ) + 2 ln 2 = ln 2 − 1
x →−∞ x →−∞

La droite d’équation y = x + 2 ln 2 − 1 est asymptote à la courbe de F quand x → −∞ .

Pour info courbe de F


TS DEVOIR SURVEILLE NUMERO 9c
Durée 4h
Equa diff, probabilité, espace, intégrales, suites, similitudes.
EXERCICE 1 (4 Pts )

ex
On considère l’équation différentielle (E) : y − y ' = et on cherche l’ensemble des solutions
x2

de cette équation sur ]0 ; +∞[.

1.
ex
a. Démontrer que la fonction u définie sur ]0 ; +∞[ par u ( x) = est solution de (E).
x

b. Démontrer qu’une fonction v définie sur ]0 ;+∞[ est solution de(E) si et seulement si , la

fonction v – u définie sur ]0 ;+∞[, est solution de l’équation différentielle y − y '= 0 .

En déduire toute les solutions définies sur ]0 ; +∞[ de l’équation (E).

2. Pour tout réel k négatif ou nul, on considère la fonction f k définie sur ]0 ; +∞[ par :

kx + 1 x
f k ( x) = e .
x

a. Déterminer les limites de f k en 0 et en +∞.

b. Calculer f ' k ( x) pour tout réel x de l’intervalle] 0 ; + ∞[ et déterminer suivant les valeurs

de k le nombre de solutions sur ]0 ; +∞[ de l’équation f ' k ( x) = 0


EXERCICE 2 (3 Pts )
Un sac contient 10 jetons indiscernables au toucher : 4 jetons blancs marqués 0 ; 3 jetons
rouges marqués 7 ; 2 jetons blancs marqués 2, 1 jeton rouge marqué 5.
1. On tire simultanément 4 jetons du sac. Quel est le nombre de tirages possibles ?
On suppose que tous les tirages sont équiprobables, et on considère les évènements
suivants :
A : « les 4 numéros sont identiques »
B : « Avec les jetons tirés, on peut former le nombre 2000 »
C : « tous les jetons sont blancs »
D : « Tous les jetons sont de la même couleur »
E : « Au moins 1 jeton porte un numéro différent des autres »
4
2. Montrer que la probabilité de l’événement B est .
105
3. Calculer la probabilité des évènements A, C, D, E.
4. On suppose que l’événement C est réalisé, calculer alors la probabilité de l’événement B.

EXERCICE 3 (4 Pts )
GG G
( )
Dans l’espace muni d’un repère orthonormal O, i, j, k , on considère les points

A(3;2;2) B(4;3;2) C(1;1;1)


1.
a. Montrer que les points A, B, C déterminent un plan.
G
b. Déterminer les réels b et c tels que le vecteur n ( 1 ; b ; c ) soit orthogonal aux
JJJG JJJG
vecteurs AB et AC .
c. En déduire une équation du plan (ABC).
2. On considère les plans P1 et P2 d’équations respectives :
P 1: x – y – z + 1 = 0 P 2 : 2 x + y + z – 4 = 0
a. Montrer que les plans P1 et P2 sont orthogonaux. On note ∆ leur droite d’intersection.
b. Montrer que le point C appartient à ∆.
G
c. Montrer que le vecteur u ( 0 ; 1 ; − 1 ) est un vecteur directeur de ∆.
d. En déduire une représentation paramétrique de ∆.
3.
a. Déterminer une équation cartésienne du plan (P), orthogonal à la droite ∆ et passant
par B.
b. Calculer les coordonnées du point d’intersection E de (P) et ∆.
c. En déduire la distance du point B à la droite ∆.
EXERCICE 4 (4 Pts )
1 1
On considère la suite (Un) définie pour tout entier n≥1 par: un = ∫ dx.
0 1+ x n

1. Calculer u1

2.

1
a. Montrer que pour tout x ≥ 0, 1 − x n ≤ ≤1
1 + xn
Effectuer une
1 intégration par partie
b. En déduire que pour tout entier n ≥ 1 , 1 − ≤ u n ≤1
n +1 en écrivant
n n −1
c. Déterminer lim u n nx nx
n = n × x
1+ x 1+ x
1 nx n
3. On considère la suite ( v n ) définie pour n ≥ 2 par v n = ∫ dx.
0 1+ x n

1
a. Montrer que v n = ln 2 − ∫ 0
ln( 1 + x n )dx.

b. En utilisant (sans la démontrer) l'inégalité 0 ≤ ln(1+t) ≤ t vraie pour t ≥ 0

1 1
Montrer que : 0 ≤ ∫ ln( 1 + x n )dx ≤
0 n +1

c. En déduire la limite de (vn).

4.

a. Vérifier que pour tout entier n ≥ 2: vn + nun = n

b. En déduire la limite de n(1-un)


EXERCICE SPECIALITE MATH (5 Pts )
G G
Le plan est rapporté au repère orthonormal (O ; u ; v ) . Unité graphique : 4 cm

Partie I

1. Placer les points I, J, H, A, B, C, D d’affixes respectives :

3
zI = 1 , zJ = i , zH = 1 + i , zA = 2 , zB = + i , zC = 2i , zD = −1
2

2. Soit E le symétrique de B par rapport à H. La perpendiculaire à la droite (AE) passant par

C et la parallèle à la droite (OC) passant par D se coupent en F.

1
Placer E et F et vérifier que le point F a pour affixe zF = −1 + i
2

3. Montrer que les triangles OAB et OCF sont isométriques.

Partie II

On considère la transformation f du plan, d’écriture complexe : z' = −i z + 2i

1. Déterminer les images des points O, A, B par f .

2.

a. Montrer que f est une similitude. Est-ce une isométrie ?

b. Déterminer l’ensemble des points invariants par f .

c. La transformation f est-elle une symétrie axiale ?


JJG
3. Soit t la translation de vecteur IJ .

Donner l’écriture complexe de t et celle de sa réciproque t −1 .

4. On pose s = fot −1

a. Montrer que l’écriture complexe de s est : z' = −i z + 1 + i .

b. Montrer que I et J sont invariants par s. En déduire la nature de s.

c. En déduire que f est la composée d’une translation et d’une symétrie axiale à préciser.
EXERCICE SPECIALITE PC ET SVT (5 Pts )
La destruction de cellules bactériennes par la chaleur peut être mise en évidence en chauffant

à une température donnée, pendant des durées variables, une suspension de telles cellules et

en dénombrant les survivants.

On désigne par N(t) le nombre de survivants à l'instant t (exprimé en minutes).

On suppose que pour t appartenant à l'intervalle [ 0 ; +∞ [ , N(t) = 10 5 exp( -0,05 t).

On note C la courbe représentative de la fonction N dans le plan rapporté à un repère

orthogonal avec pour unités graphiques :

o 1cm pour 10 minutes sur l'axe des abscisses


o 2cm pour 10000 survivants sur l'axe des ordonnées.
1. Déterminer la limite de N(t) quand t tend vers plus l'infini.
2. Etudier les variations de la fonction N sur l'intervalle d'étude, et en déduire le tableau des
variations de cette fonction.
3. Reproduire et compléter le tableau de valeurs suivant (on donnera des valeurs
approchées à l'unité près) :

t 0 15 30 45 60 75 90 120

N(t)

4. Tracer la courbe représentative de la fonction lorsque t varie de 0 à 120.


5. Déterminer, par le calcul, au bout de combien de temps on peut estimer que le nombre de
survivants est égal au dixième de la population initiale, qui était de 105 bactéries.
Retrouver graphiquement ce résultat.
a
6. Soit a un nombre réel strictement positif et I ( a ) = ∫ N ( t ) dt
0

Déterminer I ( a ) en fonction de a, et la limite de I(a) quand a tend vers plus l'infini.

7. On considère que la durée de survie moyenne est donnée par E , E étant la limite de
1 a
J(a) quand a tend vers plus l'infini où J(a)= ∫ t N ( t ) dt
N (0 ) 0

Déterminer J(a) en faisant une intégration par parties, et en déduire la valeur de E.


SOLUTIONS DEVOIR NUMERO 9c
EXERCICE 1 (4 Pts )
1.
ex
a. La fonction u définie sur ]0 ; +∞[ par u ( x) = est solution de (E).
x
xe x − e x
u est dérivable sur ]0 ; +∞[ et u'( x ) =
x2

e x xe x − e x xe x − xe x + e x e x
u ( x) − u ' ( x) = − = = 2
x x2 x2 x
u est donc bien une solution de (E).
b.
o v définie est solution si et seulement si , v – u de l’équation différentielle y − y '= 0 .

v est solution de (E) sur ]0 ;+∞[

ex
⇔ v( x) − v' ( x) = sur ]0 ;+∞[
x2

⇔ v( x) − v' ( x) = u ( x) − u ' ( x) sur ]0 ;+∞[

⇔ v( x) − u ( x) − v' ( x) + u ' ( x) = 0 sur ]0 ;+∞[

⇔ (v − u )( x) − (v'−u ' )( x) = 0 sur ]0 ;+∞[

⇔ (v − u )( x) − (v − u )' ( x) = 0 sur ]0 ;+∞[

⇔ v – u est solution de l’équation différentielle y − y '= 0 sur ]0 ;+∞[

o Solutions définies sur ]0 ; +∞[ de l’équation (E).

Les solutions de l’ l’équation différentielle y − y '= 0 sur ]0 ;+∞[ sont les fonctions

définies sur ]0 ;+∞[ par s k ( x) = ke x .

Donc les solutions de l’équation (E) sur ]0 ; +∞[ sont les fonctions définies sur ]0 ;+∞[

x e x kx + 1 x
par v k ( x) = s k ( x) + u ( x) = ke + = e
x x
kx + 1 x
2. Fonction f k définie sur ]0 ; +∞[ par : f k ( x) = e .
x

a. Limites de f k en 0 et en +∞.

kx + 1
lim = +∞ et lim e x = 1 donc lim fk ( x ) = +∞
x →0 x x →0
x >0
x →0
x >0
x >0

ex
lim = +∞
x →+∞ x

o si k = 0 lim kx + 1 = 1 donc lim f k ( x) = +∞


x →+∞ x →+∞

o si k < 0 lim kx + 1 = −∞ donc lim f k ( x) = −∞ 0


x → +∞ x →+∞

b.
o Calcul de f ' k ( x) pour tout réel x de l’intervalle] 0 ; + ∞[

f k (x) est dérivable sur ]0 ; +∞[ et est solution de (E) donc

e x kx + 1 x e x kx 2 + x − 1 x
f 'k ( x) = f k ( x) − 2 = e − 2= e
x x x x2

o Nombre de solutions sur ]0 ; +∞[ de l’équation f ' k ( x) = 0

Sur ]0;+∞[ e x > 0 et x² > 0 donc résoudre f ' k ( x) = 0 revient à résoudre kx 2 + x − 1 = 0

sur ]0 ;+∞[.

¾ Si k = 0 l'équation est x – 1 = 0 soit x = 1 . L'équation n'a donc qu'une solution.

¾ Si k < 0, le discriminant de cette équation du second degré est ∆ = 1 + 4k .

Donc ∆ ≥ 0 pour k≥ - 0,25.

Cette équation n’a donc pas de solution pour k < - 0,25

¾ Pour 0 > k > - 0,25

− 1 ± 1 + 4k
Les solutions sont qui sont positives (k < 0 et 0 < 1+ 4 k <1) et
2k

l'équation f ' k ( x) = 0 a deux solutions

¾ Si k = - 0,25 il y a une seule solution : 2.


EXERCICE 2 (3 Pts )
1. Nombre de tirages possibles ?
 10 
On prend 4 jetons parmi 10 ; il y a donc   = 210 tirages possibles.
4

2. Calculer la probabilité des évènements A, C, D, E.

On est en situation d’équiprobabilité, il faut donc déterminer le nombre de cas favorables à


chaque événement pour pouvoir calculer sa probabilité.

Pour pouvoir réaliser l’événement B il faut tirer 3 jetons portant le numéro 0 (parmi les 4) et 1
 4  2
jetons portant le 2 (parmi 2). Il y a donc   ×   = 4 × 2 = 8 tirages possibles permettant de
 3   1
réaliser l’événement B.
8 4
D’où P(B) = = .
210 105

Pour réaliser A il faut tirer les 4 jetons blancs portant le numéro 0, il n’y a qu’une seule façon
de le réaliser.
1
Donc P(A) =
210
6
Pour réaliser C il faut tirer 4 jetons parmi les 6 blancs, soit   = 15 tirages possibles.
 4
15 1
Donc P(C) = =
210 14
Pour réaliser D il faut soit tirer 4 jetons blancs parmi les 6 soit tirer les 4 jetons rouges, soit
16 tirages possibles (1 seule façon de prendre les 4 rouges).
16 8
Donc P(D) = =
210 105
209
E = A donc P(E) = 1 - P(A)=
210
3. Probabilité de l’événement B sachant C.

On cherche donc P(BC). P(BC) = P(B ∩ C)/P(C )


4
8
Or B ⊂ C donc P(B ∩ C) = P(B) d’où P(BC) = 105 =
1 15
14
EXERCICE 3

1.

a. On montre que les points A, B, C ne sont pas alignés c’est-à-dire que les vecteurs
JJJG JJJG
AB et AC ne sont pas colinéaires.
JJJG JJJG
AB ( 1 ; 1 ; 0 ) AC ( - 2 ; - 1 ; - 1 )
JJJG JJJG
Les coordonnées de AB et AC ne sont pas proportionnelles donc ils ne sont pas

colinéaires.

Les points A, B, C déterminent un plan


JJJG G JJJG G
b. AB et n sont orthogonaux ⇔ AB ⋅ n = 0 ⇔ 2 + b + c = 0.
JJJG G JJJG G
AC et n sont orthogonaux ⇔ AC ⋅ n = 0 ⇔ 1 + b = 0
G
Finalement, on obtient b = - 1 et c = - 1 n (1;-1;-1)
JJJJG G
c. M ( x ; y ; z ) ∈ ( ABC) ⇔ AM ⋅ n = 0 ⇔ ( x – 3 ) – ( y – 2 ) – ( z – 2 ) = 0

Une équation du plan (ABC) est x – y – z + 1 = 0.

2.
JJG JJG
a. n1 ( 1 ; - 1 ; - 1 ) et n 2 ( 2 ; 1 ; 1 ) sont des vecteurs normaux respectivement à P1 et P2.
JJG JJG JJG JJG
n1 ⋅ n 2 = 0 donc n1 et n 2 sont orthogonaux.

Les plans P 1 et P 2 sont orthogonaux.

b. P 1 est le plan (ABC) donc C ∈ P 1 2 × 1 + 1 × 1 + 1 × 1 – 4 = 0 donc C ∈ P 2

C appartient à ∆
G G G JJG G
c. u ⋅ n = 0 et u ⋅ n 2 = 0 donc u est un vecteur directeur de ∆.

G
d. ∆ passe par C ( 1 ; 1 ; 1 ) et a pour vecteur directeur u ( 0 ; 1 ; − 1 ) donc une

 x =1

représentation paramétrique de ∆ est  x = 1 + t

z = 1− t
3.
G
a. u , vecteur directeur de ∆, est un vecteur normal à (P).
G JJJJG
u ( 0 ; 1 ; - 1 ) BM ( x – 4 ; y – 3 ; z – 2 )
JJJJG G
M ( x ; y ; z ) ∈ (P) ⇔ BM ⋅ u = 0 ⇔ y – z – 1 = 0

Une équation de (P) est y – z – 1 = 0.

 x =1

b. Les coordonnées de E sont solution du système y – z – 1 = 0 et  x = 1 + t
z = 1− t

1 3 1 3 1
1 + t – 1 + t – 1 = 0 d’où t = . Alors x = 1 ; y = et z = E(1; ; )
2 2 2 2 2

c. La distance de B à la droite ∆ est la distance BE puisque E est le projeté orthogonal de B

sur ∆.

JJJG 3 3
2
3 3 3 6
2

EB ( 3 ; ; ). EB = 3 +  +  =
2

2 2 2 2 2

3 6
La distance du point B à la droite ∆ est égale à .
2
EXERCICE 4

1. Calcul de u1.

11 1
u1 = ∫ dx =  ln (1 + x )  = ln 2.
0 1+ x 0

2.

1
a. Pour tout x ≥ 0, 1 − x n ≤ ≤1
1 + xn

Pour x ≥ 0 on a : (1 − x 2n ) ≤ 1 ≤ 1 + x n .

( )( )
Soit : 1 − x n 1 + x n ≤ 1 ≤ 1 + x n .

1
Comme 1 + x n > 0 , on en déduit que : 1 − x n ≤ ≤1
1 + xn

1
b. Pour tout entier n ≥ 1 , 1 − ≤ u n ≤1
n +1

Intégrons sur [0 ; 1] l’inégalité précédente ce qui donne :

1
∫ (1 − x ) dx ≤ ∫
1 1 1
n
dx ≤ ∫ dx
0 0 1+ x n 0

1
 x n +1  1
c’est à dire :  x −  ≤ un ≤ [ x ] 0 .
 n + 1
0

1
En définitive : 1 − ≤ u n ≤1
n +1

c. Calcul de lim u n

1
On sait que lim = 0 , donc en appliquant le théorème des gendarmes, on en déduit
n +1

que lim un = 1
1 nx n
3. Etude de la suite ( v n ) définie pour n ≥ 2 par v n = ∫ dx.
01 + xn

1
a. v n = ln 2 − ∫ ln(1 + x
n
)dx.
0

Effectuons une intégration par parties.

b b b
Appliquons la relation ∫ u' ( x ) v ( x ) dx = u ( x ) v ( x )  − ∫ u ( x ) v ' ( x ) dx avec :
a a a

u(x) = x u' ( x ) = 1
nx n −1
v' (x) =
1+ x n
(
v ( x ) = ln 1 + x n )
1
( ) ( )
1 1
Cela donne: v n =  x ln 1 + x n  − ∫ ln 1 + x n dx = ln 2 − ∫ ln(1 + x
n
)dx.
0 0 0

1 1
b. 0 ≤ ∫ ln(1 + x )dx ≤
n
0 n +1

Utilisons l’inégalité : 0 ≤ ln(1+t) ≤ t vraie pour t ≥ 0

On peut remplacer t par avec x n puisque x ≥ 0 . Cela donne : 0 ≤ ln 1 + x n ≤ x n . ( )

( )
1 1
Intégrons cette inégalité sur [0 ; 1] , on obtient alors : 0 ≤ ∫ ln 1 + x n dx ≤ ∫ x n dx
0 0

1
1  x n +1  1 1 1
Or ∫ x n dx =   = . D’où 0 ≤ ∫ ln(1 + x n )dx ≤ .
0
 n + 1 0 n + 1 0 n +1

c. Limlite de (vn).

∫ ln (1 + x ) dx = 0 donc
1
n
En appliquant le théorème des gendarmes, on trouve que : lim
0

que lim v n = ln 2

4.
a. Pour tout entier n ≥ 2: vn + nun = n

 nx n n  1
[ ]
1 1
v n + nun = ∫  +  dx = ∫0 ndx = nx =n
0 1+ x n 1+ x n  0

b. En déduire la limite de n(1-un)

v n + nun = n ⇒ n (1 − un ) = v n donc lim n (1 − un ) = limv n = ln 2


EXERCICE SPECIALITE MATH

Partie I

1. Placement des points I, J, H, A, B, C, D. (voir 2.)

2. Placement de E et F et

1
vérifions que le point F a pour affixe zF = −1 + i
2

Le point F a comme abscisse −1 puisqu'il est sur la parallèle à y ' y passant par D .

Vérifions que les droites ( AE ) et (CF ) sont perpendiculaires.

JJJG JJJG  i ( i − 1,5 )  π


( AE , CF ) = Arg  zz
F − zC 
− zA 
 −1 − 1,5i 
 = Arg 
 −1,5 + i 
 = Arg   = Arg ( i ) =
E  −1,5 + i  2

1
Le point d'affixe −1 + i est bien le point F
2
3. Les triangles OAB et OCF sont isométriques.

Il suffit de montrer que les côtés sont égaux deux à deux.


 OA = OC = 2

 5
On vérifie facilement que:  AB = OF = . Les deux triangles sont donc isométriques
 2
 13
CF = OB =
 2

Partie II

On considère la transformation f du plan, d’écriture complexe : z' = −i z + 2i

1. Déterminer les images des points O, A, B par f .

Les images de O, A, B par f sont les points C, O, F.

2.

a. f est une similitude.

L'expression complexe de f est de la forme z ' = az + b . C'est donc une similitude indirecte.

f est une isométrie car a = 1

b. Ensemble des points invariants par f .

Un point M d'affixe z = x + iy est invariant si et seulement si z = −i z + 2i

L'égalité précédente équivaut à: x + iy = −i ( x − iy ) + 2i

soit encore à ( x + y ) + i ( x + y − 2 ) = 0

x + y = 0
soit encore à:  . Ce système n'a pas de solution, par suite f n'a pas depoints
x + y = 2

invariants.

c. La transformation f est-elle une symétrie axiale ?

Puisque f n'a pas de point invariant, ce ne peut être une symétrie axiale.
JJG
3. Ecriture de la translation t de vecteur IJ .

z ' = z − 1+ i
4. On pose s = fot −1

a. L’écriture complexe de s est : z' = −i z + 1 + i .

Soit M ( z ) un point du plan. M1 ( z1 ) son image par t −1 et M ' ( z ') l'image de M1 par f . Le point

M ' est alors l'image de M par fot −1 . Calculons z ' en fonction de z .

( )
On a: z1 = z + 1 − i et z' = −i z1 + 2i par suite z' = −i z + 1 − i + 2i = −iz + 1 + i .

L’écriture complexe de s est donc bien: z' = −i z + 1 + i .

b. I et J sont invariants par s. Nature de s.

I et J sont invariants par s, cela est évident.

Puisque s a deux points invariants, c'est une réflexion d'axe ( IJ ) .

c. f est la composée d’une translation et d’une symétrie axiale.

s = fot −1 ⇔ f = sot . Ce qui démontre que f est la composée de la translation t et de la

symétrie axiale d'axe ( IJ ) .

f est une symétrie glissée.

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