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60 DEVOIRS CORRIGES
o 8 DEVOIRS SURVEILLES DE 4H
DEVOIR SURVEILLE NUMERO 1a DUREE 2H
EQUATIONS, INEQUATIONS
( ) ( )
2
a. 2x 2 − 2 + 3 x + 3 = 0 (Aide développer 2 − 3 )
b. x4 + 5x2 - 36 = 0.
1 1 3
c. + + =0
x+2 x−3 4
EXERCICE 2
2x 2 − 7x + 3
Soit f(x)=
8x 2 − 14x + 5
TRIGONOMETRIE
EXERCICE 4
Calculer sans utiliser la calculatrice le nombre:
π 3π 7π 9π
A = cos + cos + cos + cos
10 10 10 10
EXERCICE 5
b. En déduire que :
z
a. Soit z= 3(2+i) et z’=-1+2i. Ecrire sous forme cartésienne zz’ et
z'
1 1 i
b. Mettre le nombre + + sous la forme cartésienne.
1− i 1+ i 2
z+i
Montrer que l’équation d’inconnue z : = w a une solution que l’on calculera.
z−i
z1
a. z1 = 3 - 3i, z2 = − 3 − i , z1z2 , .
z2
π π
b. z3 = 2(sin + icos ) ;
12 12
π
i
c. z4 = - 8 e 3
;
π π
d. z5 = 1 + cos + i sin
6 6
EXERCICE 9 Spécialité physique et svt.
exponentielle.
le module et l’argument.
6+ 2 2− 6
d= − +i .
2 2
Quels sont les restes possibles dans la division euclidienne du réel a par 3?
( ) 3
2
a. Le discriminant de l'équation est : ∆= 2 − 3 On a donc 2 racines x ' = 1 ; x " =
2
1 1 3 3x 2 + 5x − 22 3x 2 + 5x − 22 = 0
c. + + =0 ⇔ =0⇔
x+2 x−3 4 4(x + 2)(x − 3) x ≠ −2 et x ≠ 3
11
L'équation 3x2 + 5x -22=0 a deux racines x' = 2 et x" = − (∆=289=172)
3
1 1 3 11
L'équation + + = 0 a donc deux racines x' = 2 et x" = − .
x+2 x−3 4 3
EXERCICE 2
a. Domaine.
5 1
Or 8x2 -14x +5= 0 pour x'= et x" = (∆=36)
4 2
5 1
Donc D= - { ; }
4 2
b. Simplification.
5 1
De la question précédente on déduit que: 8x2 -14x +5= 8 x − x −
4 2
1 1
L'équation 2x2 -7x + 3 = 0 a deux racines x'=3 et x"= donc 2x2 -7x + = 2 ( x − 3 ) x −
2 2
1
2 ( x − 3) x −
2x − 7x + 3
2
2 x−3
Par suite: = = .
8x 2 − 14x + 5 5 1 4x −5
8 x − x −
4 2
EXERCICE 3
2x 2 + 5x − 2 −x + 6
≥ 2 ⇔ 2 ≥0
x + 3x − 4
2
x + 3x − 4
Effectuons un tableau de signe.
x -4 1 6
-x+6 + + + -
X2+3x-4 + - + +
−x + 6
+ - + -
x + 3x − 4
2
EXERCICE 4
π 3π 7π 9π
En plaçant les images des nombres ,, , sur le cercle trigonométrique, il est
10 10 10 10
π 3π 7π 9π
facile de montrer que : cos + cos + cos + cos =0.
10 10 10 10
EXERCICE 5
a. cos(b+c)cos(b-c) = cos2b - sin2c.
= cos2b - sin2c.
On utilise la relation du a.
1 1 i
b. + + =1+0,5i
1− i 1+ i 2
EXERCICE 7
a.
z+i
• Montrons que l’équation d’inconnue z : = w a une solution.
z−i
z+i 1+ w
Il est facile de prouver par le calcul que : = w ⇔ z = −i .
z−i 1− w
1+ w 1+ w 1
z = −i =i . Or |w|=1 donc ww = 1 c'est-à-dire que w =
1− w 1− w w
1
1+
1+ w w = i w +1 = z.
D’où z = i =i
1− w 1 w −1
1−
w
5 1
En développant et réduisant, on obtient :x = − ;b=
2 2
EXERCICE 8
π 7π 11π 17π
−i i i z1 3 2 − i 12
a. z1 = 3 2e 4
, z2 = 2e 6
, z1z2= 6 2e 12
, = e
z2 2
π π
π π i − i
5π
b. z3 = 2(sin + icos ) = 2e 2 12
= 2e 12
;
12 12
π 4π
i π + i
c. z4 = 8 e 3
= 8e 3
.
π π π π π π i
π
d. z5 = 1 + cos + i sin = 2cos2 +2isin cos = 2cos e 12
6 6 12 12 12 12
2 2
2 6+ 2 2− 6
En effet : Si on note zD l’affixe du point D, OD = zD 2
= − + = 4.
2 2
a=3k+r avec r=0,1,2 b= 3q+p avec p=0,1,2. Il suffit d'étudier tous les cas ( 9 cas)
On sait que deux polynômes sont égaux si et seulement si les coefficients sont égaux.
EXERCICE 1
i ( 6i − 8 )
1. Ecrire sous forme cartésienne : z = .
( 3 + 4i )( 5 − i )
iz + 1
2. Résoudre dans les complexes l'équation: = 8 + 2i
z − 2i
3. Résoudre dans les complexes l'équation : 3 z + i z + 8 i = 0
EXERCICE 2
Calculer le module et l'argument des nombres complexes suivants:
z1
1. z1 = 3 - 3i , z2 = 1 + 3i , z1z2 , , z23
z2
π π π π
2. z3 = 2(cos - isin ) ; z4 = 2(sin + icos ) ;
12 12 12 12
5π
i 2i
3. z5 = - 2 e 4
; z6=
1− i
EXERCICE 3
( )
42
Montrer que le nombre 1 − i 3 est réel. Quel est son signe ?
EXERCICE 4 G G
( )
Dans le plan complexe rapporté au repère O, u,v , on considère les points A et B d’affixes
respectives a= −1 + 3 + i et b = -1+2i.
1. Placer les points A et B.
G JJJG
2. Calculer la distance AB et l’angle u, AB . ( )
EXERCICE 5
k =n k =n
1. Ecrire sans le signe Σ les expressions suivantes: ∑k3
k =1
et ∑k
k =1
2. Exprimer en fonction de n la somme 1+2+3+….+n. (donner le résultat sans explication)
2
k =n
k =n
3. Montrer par récurrence que pour tout n entier n ≥ 1: ∑k 3
= ∑k
k =1 k =1
EXERCICE Spécialité physique.
1. Calculer (x − 3)(x 2 + 3x + 9) et (x − 3)(x 2 + 3x − 1)
x 3 − 27
Résoudre ≤0
x 3 − 10x + 3
6 + 2 π
2. Soit x le nombre réel définit par : sin x = et 0 < x < .
4 2
6− 2
Montrer que : sinx = .
4
2- 2 π
3. Soit x le nombre réel définit par : cosx = et 0 < x < .
2 2
Calculer cos2x .
n(n + 1)(2n + 1)
1. Soit n un entier naturel. Soit a =
6
Montrer que a est un nombre entier.
2. Soit n et a deux entiers naturels non nuls. On suppose que a divise 2n+1 et n+3. Montrer
que a divise 5.
3. Déterminer l'ensemble des entiers naturels N qui divisés par 64 donnent un reste égal au
cube du quotient.
SOLUTIONS SUCCINCTES DU DEVOIR SURVEILLE 1BIS
EXERCICE 1
−5 1
1. z= −i
13 13
−3 + 16i −8 + 131i
2. L'équation équivaut à : (8+i)z = 3-16i c'est à dire z= =
8+i 65
3. Posons z = x + iy.
L'équation s'écrit alors: 3(x+iy) + i(x-iy) +8i = 0
soit encore: 3x+y + i(3y + x + 8) = 0.
En égalisant partie réelle et partie imaginaire, on déduit que x et y sont solutions du
3x + y = 0
système . On facilement trouve z = 1 - 3i.
3 y + x + 8 = 0
EXERCICE 2
π π π 7π
−i i i z1 3 2 − i 12
1. z1= 3 2e 4
; z2 = 2e 3
; z1z2 = 6 2e 12 ; = e ; z23 = -8.
z2 2
π 5π
−i i
2. z3 = 2e 12
; z4 = 2e 12
π
π i 3π
i 2e 2 i
3. z5 2e 4
; z6= π
= 2e 4
−i
2e 4
EXERCICE 3
π 42
−i
42 −i π −i
42π
(1 - i 3 ) = 2e 3
. (1 - i 3 ) = 2e 3 = 242 e 3
= 242 .
EXERCICE 4
G JJJG 5π
(
AB= b − a =2 ; u, AB = Arg ( b − a ) = Arg − 3 + i =) 6
(2π) ( )
EXERCICE 5
k =n k =n
1. ∑k
k =1
3
= 1 + 2 + ... + n ;
3 3 3
∑ k =1+2+...+n
k =1
n ( n + 1)
2. 1 + 2 + ... + n = .
2
3.
o La relation est vraie pour n=1.
o Supposons la relation vraie pour n et montrons qu’elle est alors vraie pour
n+1.
2 2
k = n +1
k =n +1 k =n
k =n
Il faut prouver que ∑k
k =1
3
= ∑ k sachant que
k =1
∑k
k =1
3
= ∑k
k =1
k = n +1 k =n
∑
k =1
k 3 = ∑ k 3 + (n + 1)3
k =1
k =n n ( n + 1)
2 2
k =n
Or ∑k 3
= ∑k =
k =1 2
k =1
n ( n + 1) ( n + 1)( n + 2 ) k =n +1
2 2 2
k = n +1
∑ + ( n + 1) = = ∑ k
3
D’où : k =
3
k =1 2 2 k =1
CQFD.
EXERCICE Spé physique et SVT.
x 3 − 27 (x − 3)(x 2 + 3x + 9) x 3 − 27 (x 2 + 3x + 9)
= . Si x≠3 alors =
x 3 − 10x + 3 (x − 3)(x 2 + 3x − 1) x 3 − 10x + 3 (x 2 + 3x − 1)
L'équation x2+3x+9 =0 n'a pas de solution donc x2+3x+9 est toujours positif.
−2 ± 13
L'équation x2 + 3x -1 = 0 a deux solutions
2
−3 − 13 −3 + 13
donc x2 + 3x -1 ≤ 0 pour <x<
2 2
x 3 − 27 −3 − 13 −3 + 13
≤ 0⇔ x∈ ;
x − 10x + 3
3
2 2
π
2. sin x = 1 − cos2 x car x Œ 0;
2
( )
2
2
6+ 2 8−4 3 6− 2 6− 2
Donc sin x = 1 − = = = .
4 16 16 4
n(n + 1)(2n + 1)
1. a = est un entier.
6
Il suffit de montrer que n(n+1)(2n+1) est divisible par 6 c'est à dire par 2 et par 3.
Le nombre n(n+1)(2n+1) est un multiple de 2.
n(n+1) est un multiple de 2 car c'est le produit de deux nombres consécutifs. Le nombre
n(n+1)(2n+1) est donc aussi pair.
2. Le nombre a divise 5.
On sait que si a divise b et c alors a divise bu+cv où u et v sont deux entiers.
Donc si a divise 2n+1 et n+3 alors a divise ux(2n+1) +vx(n+3). Donnons à u la valeur -1 et à v la
valeur 2, on en déduit que a divise -1x(2n+1) +2x(n+3)=5. CQFD.
3. Calcul de N.
N=64q + q3 avec q3 <64. Les valeurs possibles de q sont 0, 1, 2,3 ce qui donne pour N :
N= 0, 65, 136, 219.
DEVOIR SURVEILLE NUMERO 1c
INEQUATION, TRIGONOMETRIE, COMPLEXES, RECURRENCE.
EXERCICE 1
x2 − 4
Résoudre dans ≤ 0.
x 2 + 3x − 4
EXERCICE 2
EXERCICE 3
1 − cos 2 x
b. Donner le domaine de l’expression : puis la simplifier.
sin2 x
EXERCICE 4
p =n
n ( n + 1)( n + 2 )
Montrer par récurrence que pour tout entier naturel n ≥ 1 : ∑ p ( p + 1) =
p =1 3
EXERCICE 5
2 − 3i 1 − 2i
Z ' = ( 5 − 2i ) + i ( 3 + 5i )( −3 + 5i ) .
2
Z= − ;
8 − 6i 7 + i
b. Résoudre dans les équations et écrire sous forme cartésienne les solutions
proposées :
(1) (1 + 2i ) z + 1 − i = iz − 3 .
3 + iz
(2) =3−i
2z + 3i + 1
(3) ( 3 + 4i ) z + 4 + 3i = 3 + 10i .
(4) 2iz + 3z = −5 (1 + i ) .
c. Calculer : i 96 + i 95 + i 94 + i 93 .
EXERCICE 6
z − uz
(1) Si u = 1 alors le nombre complexe est réel.
1− u
z − uz
(2) Si le nombre complexe est réel alors u = 1.
1− u
1 + iu
(3) Si u est réel alors =1
1 − iu
1 + iu
(4) Si = 1 alors le complexe u est réel.
1 − iu
SOLUTIONS SUCCINCTES
EXERCICE 1
Il suffit de dresser un tableau de signe.
x -4 -2 1 2
x2 − 4 + + - - +
0 0
x 2 + 3x − 4 + - - + +
0 0
x2 − 4 - -
+ 0
+ 0
+
x 2 + 3x − 4
EXERCICE 2
On remarque que le polynôme x 3 − 6 x 2 + 11x − 6 admet 1 comme racine. Cela implique
(
que : x 3 − 6 x 2 + 11x − 6 = ( x − 1) ax 2 + bx + c . )
( )
Si on développe ( x − 1) ax 2 + bx + c , on obtient : ax 3 + ( b − a ) x 2 + ( c − b ) x − c .
(
procédant par identification on trouve que : x 3 − 6 x 2 + 11x − 6 = ( x − 1) x 2 − 5 x + 6 . )
En utilisant la factorisation des polynômes de la forme ax2+bx+c, on trouve que :
(x 2
)
− 5 x + 6 = ( x − 2 )( x − 3 )
EXERCICE 3
a. Développons ( sin x + cos x )( sin2 x − cos 2 x )
( sin x + cos x )( sin 2x − cos 2x ) = sin x sin2x − sin x cos 2x + cos x sin 2x − cos x cos 2 x
Appliquons les formules d’addition :
cos ( a + b ) = cos a cos b − sin a sin b et sin ( a + b ) = sin a cos b + cos a sin b
Cela donne : sin x sin 2 x − cos x cos 2 x = − cos3 x et cos x sin 2 x − sin x cos 2 x = sin x
kπ
L’expression est donc définie pour sin x ≠ 0 et cos x ≠ 0 soit pour x ≠ (k ∈ )
2
1 − cos 2 x
Il est facile de prouver que = tan x .
sin2 x
EXERCICE 4
a. La formule est vraie pour n=1. C’est évident.
b. Supposons la formule vraie pour n et montrons qu’alors elle est vraie pour n+1
p =n
n ( n + 1)( n + 2 )
On suppose donc que : ∑ p ( p + 1) =
p =1 3
.
p = n +1
( n + 1)( n + 2 )( n + 3 )
On veut montrer que : ∑ p ( p + 1) =
p =1 3
.
p = n +1 p =n
n ( n + 1)( n + 2 )
∑ p ( p + 1) = ∑ p ( p + 1) + ( n + 1)( n + 2) =
p =1 p =1 3
+ ( n + 1)( n + 2 ) .
n ( n + 1)( n + 2 ) n ( n + 1)( n + 2 )( n + 3 )
+ ( n + 1)( n + 2 ) = ( n + 1)( n + 2 ) + 1 = .
3 3 3
p = n +1
( n + 1)( n + 2 )( n + 3 )
On a donc bien prouver que : ∑ p ( p + 1) =
p =1 3
.
EXERCICE 5
a. Ecriture sous forme cartésienne des nombres complexes Z et Z’ :
2 − 3i 1 − 2i 6 9
Z= − = + i ;
8 − 6i 7 + i 25 50
Z ' = ( 5 − 2i ) + i ( 3 + 5i )( −3 + 5i ) = 21 − 54i .
2
(1) (1 + 2i ) z + 1 − i = iz − 3 s’écrit :
−4 + i 3 5
(1 + i ) z = −4 + i soit z = =− + i.
1+ i 2 2
3 + iz
(2) = 3 − i s’écrit :
2z + 3i + 1
Pour les
3 + iz = ( 3 − i )( 2z + 3i + 1) soit encore questions (1) à
(3) Poser
3 + iz = ( 3 − i ) 2z + ( 3 − i )( 3i + 1) z = x+iy
est une
mauvaise
3 + 8i 2 19
( −6 + 3 i ) z = 3 + 8 i d’où : z = = − i méthode. Mais
−6 + 3i 15 15 pour (4),c’est
la seule
−1 + 7i possible
(3) ( 3 + 4i ) z + 4 + 3i = 3 + 10i s’écrit : z = = 1+ i .
3 + 4i
Soit z = 1 − i
(4) 2iz + 3z = −5 (1 + i ) .
2i ( x + iy ) + 3 ( x − iy ) = −5 (1 + i )
3 x − 2 y + i ( 2 x − 3 y ) = −5 − 5 i .
3 x − 2y = −5
La ligne précédente est équivalente au système : .
2 x − 3 y = −5
c. Calculer : i 96 + i 95 + i 94 + i 93 .
( )
i 96 + i 95 + i 94 + i 93 = i 93 i 3 + i 2 + i + 1 = i 93 ( −i − 1 + i + 1) = 0 .
EXERCICE 6
z − uz
(1) VRAI. Si u = 1 alors le nombre complexe est réel.
1− u
z − uz z − uz 1
Soit Z = Calculons Z . Z = . Or u = 1 donc u = donc
1− u 1− u u
1
z− z
Z= u = uz − z = Z Puisque Z = Z alors Z est bien réel.
1 u −1
1−
u
z − uz
(2) FAUX. Si le nombre complexe est réel alors u = 1.
1− u
z − uz z − uz z − uz
Soit Z = . Puisque Z est réel alors Z = Z donc =
1− u 1− u 1− u
( ) (
Cette égalité implique que z − uz (1 − u ) = 1 − u z − uz )( )
( z − uz ) (1− u ) = (1− u )( z − uz ) s’écrit encore ( z − z )(1 − uu ) = 0 .
Donc Z = Z ⇒ ( z − z )(1 − uu ) = 0 ⇒ z = z ou uu = 1 .
z − uz
En conclusion, réel implique u = 1 ou z réel.
1− u
1 + iu
(3) VRAI. Si u est réel alors =1
1 − iu
1 + iu 1+ u2
Ceci est facile en effet : si u est réel alors = = 1.
1 − iu 1+ u2
1 + iu
(4) VRAI. Si = 1 alors le complexe u est réel.
1 − iu
1 + iu
Posons : z = . z = 1 donc zz = 1.
1 − iu
1 + iu 1 z −1
De l’égalité : z = , on déduit que : u = x .
1 − iu i z +1
(Il est facile de vérifier que : z ≠ −1 . Le calcul de u est donc toujours possible)
1
−1
1 z −1 1 z
Calculons : u . u = x =− x = u . Puisque u = u alors u est réel.
i z +1 i 1 +1
z
TS DEVOIR SURVEILLE NUMERO 1d DUREE 2H
EXERCICE 1
EXERCICE 2
5 + i 3 − 2i
a. Ecrire sous forme algébrique : +
2i 1 − 2i
b. Résoudre dans les équations suivantes et écrire les solutions sous forme
cartésienne.
(1) (1 + 2i ) z + 1 − i = iz − 3
(2) ( 3 + 4i ) z + 4 + 3i = 3 + 10i
(3) z 2 − z + z = 0 .
EXERCICE 3
G G
Le plan est muni d’un repère orthonormal (O ; u; v ) . On considère le point M d’affixe z. On
c. Déterminer et représenter l’ensemble F des points M tels que z’ soit imaginaire pur.
EXERCICE 3
G G
Le plan est muni d’un repère orthonormal (O ; u; v ) . On considère le point A d’affixe 2, le
z − 2 , z + 2 − i , iz + 2 .
EXERCICE 4
a. Pourquoi, pour tout nombre entier n, il existe un entier k tel que : n=3k ou n=3k+1 ou
n=3k+2 ? ( k ∈ ² ).
EXERCICE 1
o Supposons que la formule soit vraie pour n et démontrons qu’alors elle est vraie
pour n+1.
On suppose donc que 3n − 5 est un entier pair et on démontre que 3n+1 − 5 est un
entier pair.
3n+1 − 5 s’écrit donc sous la forme : 2 ( 3k + 5 ) . C’est donc bien un nombre pair.
EXERCICE 2
5 + i 3 − 2i ( 5 + i )( −i ) ( 3 − 2i )(1 + 2i ) 19 − 17i
a. + = + =
2i 1 − 2i 2 12 + 22 10
b. Résolution dans .
(1) (1 + 2i ) z + 1 − i = iz − 3 .
( x + iy ) − ( x + iy ) + ( x − iy ) = 0 . Soit encore :
2
x 2 − y 2 + 2i ( xy − y ) = 0 .
x − y = 0 x 2 = y 2
2 2
x − y + 2i ( xy − y ) = 0 ⇔
2 2
⇔
y ( x − 1) = 0 y = 0 ou x = 1
z' = zz − z + (1 + i ) z − 1 − i
z' = x 2 + y 2 + y − 1 + i ( x − 2y − 1) = 0
2 4
1 5
I 0; − de rayon : .
2 2
5
L’ensemble F est le cercle de centre I et de rayon
2
.
EXERCICE 3
z − 2 = AM ; z + 2 − i = BM ; iz + 2 = i ( z − 2i ) = i z − 2i = z − 2i = CM .
( )
a. Le nombre a = n n 2 + 5 est un multiple de 3.
( )
o Si n= 3k alors : a = 3k ( 3k ) + 5 . Donc a est bien un multiple de 3.
3
o Si n = 3k + 1 alors
( ) ( ) ( (
a = ( 3k + 1) ( 3k + 1) + 5 = ( 3k + 1) 9k 2 + 6k + 6 = 3 ( 3k + 1) 3k 2 + 2k + 2
2
))
Donc a est bien un multiple de 3.
o Si n = 3k + 2 alors
( ) ( ) ( (
a = ( 3k + 2 ) ( 3k + 2 ) + 5 = ( 3k + 2 ) 9k 2 + 12k + 9 = 3 ( 3k + 2 ) 3k 2 + 4k + 3
2
))
Donc a est bien un multiple de 3
b. Le reste de la division de l’entier naturel m par 17 est 8 cela signifie que m est de la
Le reste de la division de l’entier naturel n par 17 est 12, cela signifie que n est de la
z2 + 2 z + 2 = 0 (E)
Montrer qu'il existe un complexe imaginaire pur unique solution de (F) le déterminer puis
→ →
3) Dans le plan complexe rapporté au repère orthonormal direct O ; u , v . On
d = 2 - 2i
c−a
b) Ecrire sous forme trigonométrique : c - a, d – a et
d −a
c−b
c) Ecrire sous forme algébrique
d −b
d) En déduire la nature des triangles ACD et BCD. Montrer que les points A, B, C et D
4)a) Soit Γ le cercle de centre A passant par C .Donner une condition, portant sur l'affixe z
b) Soit ∆la droite (AC) . Donner une condition, portant sur l'affixe z d'un point M, qui soit
2
3. Soit les points M1 d’affixe 2(1 + i ) , le point M2 2(1 − i ) d'affixe et le point A d'affixe zA=
2
a. Déterminer l'affixe du point M3, image de M2 par l'homothétie h de centre A et de rapport -3
π
b. Déterminer l'affixe du point M4, image de M2 par la rotation r de centre 0 et d'angle −
2
c. Placer dans le même repère les points A, M1 , M2 , M3 et M4.
z3 − z1
d. Calculer
z4 − z1
e. Soient I le milieu du segment [M3M4] et M5 le symétrique de M1 par rapport à I. Montrer que
les quatre points M1, M3 , M5 , M4 forment un carré.
Partie II
1. En utilisant les congruences, calculer les restes possibles de la division euclidienne
de n2 par 4
2. Soit m un autre entier naturel. Montrer que n2+m2 ≡ k [4] avec k =0 ou 1 ou 2.
3. Le nombre 4947 peut-il s’écrire comme somme de deux carrés ?
SOLUTIONS SUCCINCTES DU DL1
EXERCICE 1
l) Résolution de z2 + 2 z + 2 = 0 (E)
2) Equation (F) : z 2 - 2z + 4 + 4i = 0
o Puisque (F) a une racine imaginaire pure, cherchons une solution z qui s’écrit sous la
forme z = iy. En remplaçant dans (F), on trouve que le réel y vérifie la relation :
-y2 -2iy + 4 + 4i=0 soit encore : –y2 + 4 +i(4-2y) = 0. On déduit alors que y=2. le
π π
i −i c −a 1
c–a=1+i= 2e 4
; d – a = 3 2e 4
; = i
d −a 3
c−b
c) Forme algébrique de
d −b
c−b
=i
d −b
d)
JJJG JJJG
o ( AD, AC ) = Arg dc −− aa = Arg 31 i = π2 (2π ) . Le triangle ACD est rectangle en A.
JJJG JJJG
o (BD,BC ) = Arg dc −− bb = Arg ( i ) = π2 (2π ) . Le triangle BCD est rectangle en B.
c −b
De plus = 1 donc BC=DB. Le triangle est isocèle rectangle en B.
d −b
o Les triangles ACD et BCD sont rectangles et admettent la même base CD. Ils sont
1
Le centre est le milieu I (1,0) de [C,D] et le rayon est CD = 5 .
2
M Œ Γ ⇔ AM = AC= 2 ⇔ |z + 1 – i |= 2
JJJG JJJJG
( ) z + 1− i
M Œ ∆ ⇔ AC, AM = 0(π ) ⇔ Arg
1+ i
= 0(π ) ⇔ Arg ( z + 1 − i ) = Arg (1 + i )(π )
π
M Œ ∆ ⇔ Arg ( z + 1 − i ) = (π )
4
EXERCICE 2
π π
i −i
1. ∆=-8 z1 = 2(1 + i ) = 2e , z2 2(1 − i ) = 2e
4 4
.
2
z
2. 1 = -1
z2
3. Notons zi l'affixe du point Mi.
a. Affixe de M3.
2 2
L'expression complexe de h est : z '− = − 3( z − ).
2 2
2 2
L'affixe de M3 est le complexe z3 tel que : z3 − = − 3( z2 − ).
2 2
On obtient z3 = − 2 + 3 2 i
b. Affixe de M4.
L'expression complexe de la rotation r est : z'= iz.
L'affixe de M4 est le complexe z4 tel que z4 = -iz2.
3π
−i
On obtient z4 = − 2 − 2 i = 2e 4
c. Figure
z3 − z1 z3 − z1 −2 2 + 2i 2
d. Calcul de = = −i
z4 − z1 z4 − z1 −2 2 − 2i 2
e. les quatre points M1, M2 , M3 , M4 forment un carré.
Les segments [M1M5] et [M3M4] ont même milieu I. Le quadrilatère M1M3M5M4 est
donc un parallélogramme.
z3 − z1 z −z z −z π
De = − i , on déduit que 3 1 = 1 et Arg 3 1 = Arg( −i ) = −
z4 − z1 z4 − z1 z4 − z1 2
Ceci implique que M3M1 = M4M1 et les droites M3M1 et M4M1 perpendiculaires.
Le quadrilatère M1M3M5M4 est un parallélogramme qui a deux cotés consécutifs
égaux et orthogonaux. C'est donc un carré.
Partie I
Pour montrer que le reste de la division de A par B est R, il suffit de montrer qu'il existe Q
tel que A = BQ + R et que l'on a R < B.
Nous avons :
[a2 + (a - 1)2]2 = (2a2 -2a + 1)2
[a2 + (a -1)2]2 = 4a4 + 4a2 +1 - 8a3 + 4a2 - 4a
[a2 + (a -1)2]2 = 4a2(a2 +1 - 2a) + (2a -1)2.
Nous avons alors (2a -1)2 est inférieur à 4a2 car :
si a > 0 alors a > 1 donc 0<2a -1<2a donc (2a -1)2 < 4a2.
L'égalité :
montre que le reste de la division de [a2 + (a - 1)2]2 par 4a2 est (2a -1)2.
Partie II
1. n≡0 ou 1 ou 2 ou 3 modulo 4
2. On sait que n2 ≡ q [4] et que m2≡ r [4] avec q et r dans {0,1} Donc n2+m2 ≡ q+r [4].
3. Il est facile de trouver que 4947 ≡ 3 [4]. Donc 4947 ne peut se décomposer en la
EXERCICE 1 Récurrence.
Soit n un nombre entier non nul.
Montrer par récurrence que 13 + 23 + … + n3 ≤ n4.
EXERCICE 3 Trigo.
π 2π 3π 4π
A= cos + cos + cos + cos .
5 5 5 5
π
2. Montrer que 1+cos2x +sin2x = 2 2 cos x cos x −
4
EXERCICE 4 Complexe.
( )
On considère l’équation (E) : ( z − (1 + i ) ) z − (1 − i ) = 4 .
G G
Le plan est rapporté à un repère orthonormal O; u;v ( )
a. Déterminer tous les nombres réels solutions de (E).
b. Déterminer tous les nombres imaginaires purs solutions de (E).
c. On pose z = x+iy. Déterminer l’ensemble des points M d’affixe z vérifiant (E).
G G
Tracer cet ensemble dans le repère O; u;v . ( )
d. Donner une solution géométrique à la question précédente , ne faisant appel à aucun
calcul.
EXERCICE 5 Complexe.
a+b a−b
Soit a et b deux réels. On pose s = ; r=
2 2
a. Exprimer a et b en fonction de s et r.
En déduire une autre écriture de e ia − e ib
a+b a−b
b. En déduire que cos a − cos b = 2 sin sin .
2 2
5π π
Application : calculer la valeur exacte de cos − cos .
12 12
c. Soit n un entier naturel. Déterminer les restes de la division par 10 de 3n pour n=0,
1, 2 , 3 et 4.
En déduire les restes dans la division par 10 de 3n pour un entier n quelconque.
En déduire le dernier chiffre de 32003.
EXERCICE 1
EXERCICE 2
Il faut prouver que: n2 pair ⇒ n pair.
Montrons que si n n'est pas pair, alors n2 n'est pas pair.
Autrement dit montrons que si n est impair alors n2 est impair.
Si n est impair, n s'écrit sous la forme n = 2p+1 (avec p ∈ ² )
Donc n2 = 4p2 + 4p + 1 = 2(2p2 +2p) +1 . Le nombre n2 est de la forme 2q+1 avec q ∈ ² . Ce
nombre est donc impair. C'est ce qu'il fallait démontrer.
EXERCICE 3.
1. Calcul de A.
π 2π 3π 4π
En placant les images de ;
; ; sur le cercle trigo, on déduit que:
5
5 5 5
π 2π 2π π π 2π 2π π
A= cos + cos + cos π − + cos π − = cos + cos − cos − cos =0
5 5 5 5 5 5 5 5
π
2. 1+cos2x +sin2x = 2 2 cos x cos x − .
4
π
L’idée est de partir de l’expression : 2 2 cos x cos x −
4
π π π
2 2 cos x cos x − = 2 2 cos x cos x cos + sin x sin
4 4 4
2 2
= 2 2 cos x cos x + sin x
2 2
= 2cos x + 2 cos x sin x
2
= 1 + cos 2x + sin 2x
EXERCICE 4 Complexe.
a. Nombres réels solutions de (E).
Si z = x (x Œ) est solution, l’équation (E) peut alors s’écrire x2 -2x – 2=0.
( )
Les solutions sont alors z ' = i 1 + 3 , z " = i 1 − 3 . ( )
c. Ensemble des points M d’affixe z vérifiant (E).
Si z = x + iy est solution de (E) alors l’équation (E) s’écrit : x 2 + y 2 − 2y − 2 x − 2 = 0
soit encore ( x − 1) + ( y − 1) = 4 .
2 2
On retrouve ainsi que l’ensemble des points M est le cercle de centre Ω et de rayon
2.
EXERCICE 5 Complexe.
a+b a−b
Soit a et b deux réels. On pose s = ; r =
2 2
a. Il est évident que a = s + r et b = s - r.
Il en résulte que : e ia − e ib = e (
i s +r )
−e (
i s −r )
:
a+b a−b
b. Formule cos a − cos b = 2 sin sin .
2 2
EXERCICE 2 Trigonometry.
We are going to look at sums and differences of multiple angles of the same trigonometric ratio:
Using this to change sin 7θ - sin 3θ, we would put A + B = 7θ and A - B = 3θ ⇒A = 5θ and B =
2θ and the identity (2) becomes
sin 7θ - sin 3θ = 2 cos 5θ sin 2θ
Similarly for the corresponding cosine addition formulae: these are
cos (A + B) = cos A cos B - sin A sin B and cos ( A - B) = cos A cos B + sin A sin B
so adding these give : cos (A + B) + cos (A - B) = 2 cos A cos B
and subtracting gives : cos (A + B) - cos (A - B) = - 2 sin A sin B.
sin 4θ − sin 2θ
Question: Prove the identity : = tanθ
cos 4θ + cos 2θ
sin 2 x − sin x
Hence write down a simplified form of : as a single trigonometric
cos 2 x + cos x
term.
EXERCICE 3 Complexes.
Les questions sont indépendantes.
1
( )
2
a. Pour tout θ ∈ ]-π ; π [, on définit : z (θ ) = 1 + e iθ
2
Calculer le module et l’argument de z (θ ) .
b. Soit z = ( ) (
6 + 2 +i 6− 2 . )
Calculer z 2 .
Calculer le module et l’argument de z 2 . En déduire z .
Déterminer les entiers relatifs n tels que z n soit un imaginaire pur.
4i 2 + 6i
d. Soit les points A, B et C d’affixes respectives : a = , b = 3 + i ,c =
−1 + i 3−i
c −b
Calculer le module et un argument du quotient : . En déduire la nature de ABC.
a−b
f. Soit l’équation : z 3 + ( ) ( )
3 − i z2 + 1− i 3 z − i = 0 .
Montrer que cette équation admet une solution imaginaire pure iy ( y ∈ ).
Résoudre cette équation complètement.
( )
3
= e i 3θ s’écrit aussi : ( cosθ + i sinθ ) = cos3θ + i sin3θ
3
L’égalité : e iθ
( cosθ + i sinθ )
3
= cos3 θ + 3i cos2 θ sinθ + 3i 2 cosθ sin2 θ + i 3 sin3 θ
= cos3 θ + 3i cos2 θ sinθ − 3cos θ sin2 θ − i sin3 θ
(
= cos3 θ − 3 cos θ sin2 θ + 3i cos2 θ sinθ − sin3 θ )
De la relation ( cos θ + i sinθ ) = cos3θ + i sin3θ on déduit, en égalisant partie réelle et partie
3
imaginaire, que : cos3θ = cos3 θ − 3cos θ sin2 θ et sin3θ = − sin3 θ + 3cos2 θ sinθ .
EXERCICE 2.
o Utilisons les formules données avec A + B = 4θ et A − B = 2θ soit A = 3θ B = θ ,
on trouve que : sin 4θ − sin2θ = 2cos3θ sinθ et cos 4θ + cos 2θ = 2cos3θ cosθ .
1
( )
2
a. Module et argument de : z (θ ) = 1 + e iθ
2
i −i
θ θ
i
θ
θ iθ
1 + e iθ = e 2 e 2 + e 2 = 2cos e 2 Car , d’après les formules d’Euler e iα + e − iα = 2cos α .
2
2
1 θ i θ2 θ
Donc : z (θ ) = 2cos e = 2cos2 e iθ . z (θ ) s’écrit sous la forme ρ e iθ avec ρ ≥ 0 donc
2 2 2
θ
le module de z (θ ) est 2cos2 et son argument est : θ .
2
b. Soit z = ( 6 + 2 +i ) ( 6− 2 . )
Calcul de z 2 .
π
( ) ( )( ) ( ) ( )
2 2 i
z =
2
6+ 2 +2 6+ 2 6 − 2 +i 2
6− 2 =8 3 + i = 16e 6
π π π
Puisque z 2 = 16e 6 alors z = 4e 12 ou z = −4e 12 .
Les parties réelles et imaginaires de z sont positives, donc la seule valeur possible est :
π
z = 4e 12 .
c. z (θ ) = − sin 2θ + 2i cos2 θ
Module et argument de z .
π π π
o Si θ ∈ − ; alors le module de z est 2cos θ et l’argument +θ .
2 2 2
π π π
o Si θ ∈ −π ; − ∪ ;
2 π alors le module de z est - 2cos θ et l’argument +θ +π .
2 2
Déterminer θ tel que z et 1- z ait même module.
( )
2
z = ( − sin2θ ) + 2cos2 θ
2 2
= sin2 2θ + 4 cos4 θ (1)
( )
2
1 − z = 1 + sin2θ − 2i cos2 θ = (1 + sin2θ ) + −2cos2 θ
2 2
(2)
= 1 + 2sin2θ + sin2 2θ + 4 cos4 θ
En égalisant les expressions (1) et (2), on trouve que les nombres θ qui répondent à la
1 π 5π
1 + 2 sin 2θ = 0 ⇔ sin2θ = − ⇔ 2θ = − + 2kπ ou 2θ = − + 2kπ . (k ∈ )
2 6 6
π 5π
On obtient alors : θ = − + kπ ou θ = − + kπ (k ∈ ).
12 12
5π π 7π 11π
Mais comme θ ∈[ −π ;π ] alors les valeurs demandées sont : − ;− ; ;
12 12 12 12
d. Nature de ABC.
c −b c −b c −b π
Un calcul fastidieux donne : = −i . Par suite : = 1 et Arg =−
a−b a−b a−b 2
e. Transformation : Z = z 2 .
L’ensemble des points demandé est l’ensemble constitué des deux droites d’équation
x = y ou − x = y .
L’ensemble des points demandé est l’ensemble constitué des deux axes xx’ et yy’.
f. Résolution de l’équation : z 3 + ( ) (
3 − i z2 + 1− i 3 z − i = 0 . )
Recherche d’une solution imaginaire pure.
( )
− 3 y ( y − 1) + i − y 3 + y 2 + y − 1 = 0 .
( )
Le nombre complexe − 3 y ( y − 1) + i − y 3 + y 2 + y − 1 est nul, cela signifie que sa partie
y ( y − 1) = 0
réelle et sa partie imaginaire sont nulles. Ce qui donne : 3 .
− y + y 2
+ y − 1
Résolution de l’équation.
− 3 −i − 3 +i
L’équation : z 2 + 3z + 1 a deux racines : z ' = ; z '' = .
2 2
( ) ( )
x 5r . Puisque 5 4 ≡ 1 [13 ] alors 5 4 ( )
≡ 1 [13] donc 5 4 x 5r ≡ 55 [13] .
k k k
5n = 5 4 k + r = 5 4
o Si r = 0 alors 5n ≡ 50 ≡ 1 [13 ] .
o Si r = 1 alors 5n ≡ 51 ≡ 5 [13 ] .
o Si r = 2 alors 5n ≡ 52 ≡ 12 [13 ]
o Si r = 3 alors 5n ≡ 53 ≡ 8 [13]
On a : 1981 = 13x152 + 5, donc 1981≡ 5 [13] donc 19811981 ≡ 51981 [13] . Or d’après la
question précédente, 51981 ≡ 5 [13] car le reste de la division de 1981 par 4 est 1.
Donc 19811981 ≡ 5 [13] . Ce qui revient à écrire que : 19811981 − 5 est divisible par 13.
c. Pour tout entier n n ≥ 1, le nombre N = 314 n +1 + 184 n −1 est divisible par 13.
EXERCICE 2
Soient a et b deux complexes distincts.
a−b
Démontrer que : = 1 ⇔ ( a = 1 ou b = 1) .
1 − ab
EXERCICE 3
z
On considère la fonction de dans : z → .
z + z −1
1. Déterminer l’ensemble de définition de f .
2. Calculer fof ( z ) .
EXERCICE 4
(1 + i tan α )
2
π
Ecrire sous forme trigonométrique : z= α ∈ 0; .
1 + tan α 2
2
EXERCICE 5
(
On considère le nombre complexe z = 1 − i 3 e ix où x ∈ .)
1. En calculant de deux manières la partie réelle de z , montrer que cos x + 3 sin x s’écrit sous
EXERCICE 6
Soient a et b deux complexes distincts et de module 1 et z un complexe quelconque.
z + abz − a − b
Montrer que est imaginaire pur.
a−b
EXERCICE 7 Spécialité
Soit n ∈ ²*. On pose an = 1x 3 x 5 x...x ( 2n − 1) . Rappel : n ! = 1x 2.x 3 x...xn
1. Démontrez que an xn ! x 2n = ( 2n ) !
2. En déduire que le produit cn = ( n + 1)( n + 2 ) ... ( 2n − 1) 2n est divisible par 2n et que, pour tout
o Supposons la propriété vraie pour n et montrons qu’alors elle est vraie pour n+1.
p =n
1 n
Supposons donc que ∑ ( 2p − 1)( 2p + 1) = 2n + 1
p =1
p = n +1
1 n +1
et montrons que ∑ ( 2p − 1)( 2p + 1) = 2n + 3 .
p =1
p = n +1 p =n
1 1 1 n 1
∑ ( 2p − 1)( 2p + 1) =∑ +
( 2 p − 1)( 2p + 1) ( 2 ( n + 1) − 1) ( 2 ( n + 1) + 1)
=
2n + 1
+
( 2n + 1)( 2n + 3 )
p =1 p =1
Or :
n 1 1 1 1 2n 2 + 3 n + 1 ( 2n + 1)( n + 1) n +1
+ = n + = = =
2n + 1 ( 2n + 1)( 2n + 3 ) 2n + 1 2n + 3 2n + 1 2n + 3 ( 2n + 1)( 2n + 3 ) 2n + 3
p = n +1
1 n +1
Par suite, ∑ ( 2p − 1)( 2p + 1) = 2n + 3 . CQFD.
p =1
EXERCICE 2
2
Rappel : z = zz
2
a−b a−b a − b a − b
= 1⇔ = 1⇔ =1
1 − ab 1 − ab 1 − ab 1 − ab
⇔ ( a − b ) ( a − b ) = (1 − ab ) (1 − ab ) ⇔ aa + bb − aabb − 1 = 0 .
2 2
⇔ a + b − a b −1= 0 ⇔ a −1 b −1 = 0
2 2
( 2
)( 2
)
⇔ a = 1 ou b = 1.
EXERCICE 3
1. Ensemble de définition de f .
2. Calcul de fof ( z ) .
z
f (z) z + z −1
fof ( z ) = = =z
f (z) + f (z) − 1 z z
+ −1
z + z − 1 z + z − 1
3. Calcul de l’antécédent de −i par f .
L’antécédent de −i est le complexe z tel que : f ( z ) = −i .
z
f ( z ) = −i ⇔ = −i .
z + z −1
z
Posons z = x + iy . = −i ⇔ z = −i ( z + z − 1) ⇔ x + i ( 2 x + y − 1) = 0 ⇔ x = 0 , y = 1
z + z −1
L’antécédent de −i est i .
4. Résolution de f ( z ) = z
z
f (z) = z ⇔ = z ⇔ z = z 2 + zz − z ⇔ z ( z + z − 2 ) = 0 ⇔ z = 0 ou ℜe ( z ) = 1.
z + z −1
Les solutions de f ( z ) = z sont les complexes de partie réelle 1 ou le complexe nul.
EXERCICE 4
(1 + i tan α )
2
π
Ecriture sous forme trigonométrique de: z= α ∈ 0; .
1 + tan α
2
2
2
cos α + i sin α
(1 + i tan α ) = cos α = cos α + i sin α 2 = ei 2α .
2
z= ( )
1 + tan 2 α cos 2 α + sin 2 α
cos 2 α
EXERCICE 5
1. cos x + 3 sin x s’écrit sous la forme : cos x + 3 sin x = r cos ( x − α ) avec r ,α∈ \
π π
π π
( )
−i i x−
(1) z = 1 − i 3 e = 2e ix 3
e = 2e
ix 3
= 2 cos x − + i sin x − .
3 3
( ) ( ) (
(2) z = 1 − i 3 e ix = 1 − i 3 ( cos x + i sin x ) = cos x + 3 sin x + i sin x − 3 cos x ( ))
En égalisant les deux écritures de z trouvées en (1) et en (2), on déduit
π
que : cos x + 3 sin x = 2 cos x − .
3
π π 3 π π
cos x + 3 sin x = 3 ⇔ 2 cos x − = 3 ⇔ cos x − = ⇔ cos x − = cos
3 3 2 3 6
π
x = + 2k π
π π π π 2
Or : cos x − = cos ⇔ x − = ± + 2k π ( k ∈ ] ) ⇔
3 6 3 6 x = π + 2k π
6
EXERCICE 6
Soient a et b deux complexes distincts et de module 1 et z un complexe quelconque.
z + abz − a − b
Pour montrer que le complexe U = est imaginaire pur, montrons que U = −U
a−b
1 1 1 1
z+ x z− −
z + abz − a − b a b a b = abz + z − b − a = −U . Cqfd.
U= =
a −b 1 1 b−a
−
a b
EXERCICE 7 Spécialité
Nota : ( n + 1) ! = ( n + 1) n ! . Cette propriété sert souvent dans les calculs contenant n ! .
1. an xn ! x 2n = ( 2n ) !
=
( 2n ) ! =
( 2n ) !
n
2 x1x 2 x 3 x...xn 2n n !
Méthode 2 : raisonnement par récurrence.
o La propriété est vraie pour n=1.
o Supposons la propriété vraie pour n et prouvons qu’alors, elle est vraie pour n+1.
On suppose que an xn ! x 2n = ( 2n ) ! . On veut prouver que an +1x ( n + 1) ! x 2n +1 = ( 2n + 2 ) !
an +1 = 1x 3 x 5 x...x ( 2n − 1)( 2n + 1) = an x ( 2n + 1) =
( 2n ) ! x ( 2n + 1) !
( 2n + 1) =
2n n ! 2n n !
=
( 2n + 1) ! x ( 2n + 2 ) = ( 2n + 2 ) ! = ( 2n + 2 ) !
2n n ! ( 2n + 2 ) 2n n ! x 2 ( n + 1) 2n +1 ( n + 1) !
2.
nombre pair. Par suite 2p est premier avec an donc d’après le théorème de Gauss,
EXERCICE 1
Soit f le polynôme défini par: f(z) = z3 - (2 + 3 + i)z2 + ( 3 +1)( 3 + i)z - 2 - 2i.
1. Vérifier que f(z) peut se mettre sous la forme : f(z) = (z - 1- i)(z 2 - ( 3 +1)z + 2).
de n(n+1)(2n+1) par 5.
( ) ( )
2
− 3 −1 = − 4 − 2 3
z = 1 + i (1)
f(z)=0 ⇔
( )
z − 3 + 1 z + 2 = 0
2
(2)
( ) ( ) (( ))
2 2
∆= − 4 − 2 3 = − 3 −1 = i 3 −1
L'affixe de B est zB =
3 + 1+ i ( 3 −1 ) .L'affixe de A est :zA =1+ i
2
π
−i
Il est facile de vérifier que zB = e 6
zA. Ceci prouve bien que B=r(A).
Argument de zB.
π π π π π π π
−i −i −i i i − + i
D'après la question précédente, zB = e 6
zA= e 6
(1+ i) = e 6
2e = 2e
4 6 4
= 2e 12
π
Il en résulte que : Arg ( zB ) = (2π ) .
12
π π
Calcul de cos et sin .
12 12
3 + 1+ i ( 3 −1 )= i
π
2e 12 = 2 cos
π π
+ isin . En égalisant parties réelles et parties
2 12 12
π 6+ 2 π 6− 2
imaginaires, on trouve que : cos = et sin =
12 4 12 4
4. OAC équilatéral.
π
π i
Soit R la rotation de centre O et d’angle . L'expression complexe de R est z'= e 3 z.
3
π
i
Un calcul facile permet de vérifier que zA = e 3 zC donc R(C)=A donc OAC est équilatéral.
Autre méthode.
On a:
OA=OC= 2 car |zA |=|zB|= 2
JJJJG JJJJG
(OC,OA ) = Arg zz A
= Arg(z A ) − Arg(zC ) (2π )
C
π π
Or Arg(z A ) = et Arg(zC ) = − Arg(zB ) = −
4 12
JJJJG JJJJG π π π
Donc OC,OA =( ) 4 12
+ =
3
(2π )
JJJJG JJJJG π
(
Donc OA=OC et OC,OA = ) 3
(2π ) . Le triangle OAC est bien équilatéral.
EXERCICE 2 NON SPE MATH
MA → → → → → →
1. |z'|= Argz = Arg(z - 3 + i) - Arg(2i - z) = Ox , AM − Ox , MB = MB , AM (2π).
MB
2. Déductions diverses
→ →
a. z' est réel si et seulement si Argz' =0 (π) c'est à dire si et seulement si MB , AM = 0 (π)
et M≠B.
π → → π
b. Argz' = − (2π) équivaut à MB , AM = − (2π) et M≠B et M. ≠A.
2 2
L'ensemble cherché est le demi cercle de diamètre [AB] sauf les points A et B.
En conclusion, le nombre n(n+1)(2n+1) étant divisible par 2 et 3 est donc divisible par 6
car 2 et 3 sont premiers entre eux.
2. Division de A par 5.
Le reste de la division de A par 5 est le même que le reste de la division de
n(n+1)(2n+1) par 5. En effet: Si r est le reste de la division de A par 5 alors A ≡ r
Déduction.
Cherchons le reste de la division de n(n+1)(2n+1) par 5.
Le nombre entier n est congru 0 ou 1 ou 2 ou 3 ou 4 modulo 5.
Si n ≡ 0 modulo 5 alors n(n+1)(2n+1) ≡ 0 modulo 5.
EXERCICE 1
1. Résolution d’équations.
a. Résoudre dans l’équation : z 2 − 2z + 2 = 0 . Préciser le module est l’argument de
chacune des solutions.
G G
( )
2. Le plan est rapporté au repère O ; u ;v unité graphique 2cm.
EXERCICE 2
G G
( )
Le plan est rapporté au repère O ; u ;v unité graphique 2cm
z
Le nombre z est un complexe. Soit z ' =
1 + 2i
z
1. Déterminer les nombres complexes z tels que z ' = soit réel.
1 + 2i
z
2. Déterminer les nombres complexes z tels que z ' = soit imaginaire pur.
1 + 2i
G G
( )
3. Tracer dans le repère O ; u ;v l’ensemble C1 des points tels que z’ soit réel et C2
z
1. Nombres complexes z tels que z ' = soit réel.
1 + 2i
z’ réel équivaut à y - 2x = 0.
z
2. Nombres complexes z tels que z ' = soit imaginaire pur.
1 + 2i
z’ imaginaire pur équivaut à x + 2y = 0.
3. Ensemble C1 des points tels que z’ soit réel et C2 l’ensemble des points tels que z’ soit
imaginaire pur.
C1 est la droite d’équation y = 2x.
1
C2 est la droite d’équation y = − x
2
EXERCICE SPE SVT ET PHYSIQUE
1. z est un nombre complexe imaginaire pur.
Montrons que z = − z
1
z=
e − iθ
+ i e iθ
=
+i
= =
(
1 + ie iθ i −i + e )
iθ
e iθ − i
= − iθ = −z
e − iθ −i 1
−i 1 − ie iθ
i(− i − e )
iθ
e + i
e iθ
On peut aussi calculer z + z , il est facile de trouver 0.
On peut faire un calcul direct mais il est long et difficile. Le voici cependant car il est
classique.
π
iθ
e iθ − i e 1 − ie
z = iθ =
(
iθ
=
)
1 − ie iθ 1 − e 2
=
i θ+
.
(
e + i e iθ 1 + ie iθ )
1 + ie iθ π
i θ +
1+ e 2
i −i
α α
i
α
−i α i
α
e 2 e 2 − e 2 e 2 − e 2 −2i sin α
1 − e iα 2 = −i tan α .
Or = α α = =
1 + e iα i −i i
α
−i α
i
α α 2
e 2 e 2 + e 2 e 2 + e 2 2cos
2
Ce calcul montre que z est bien imaginaire pur.
2.
a. Figure
≡ 12 [13]
soit 5n ≡ 8 [13]
Conclusion :
de 4.
o Si n = 4k+1 alors 5n ≡ 5 [13] donc 52n≡ 12 [13] et 53n≡ 8 [13] donc An≡ 0 [13]
o Si n = 4k+2 alors 5n ≡ 12 [13] donc 52n≡ 1 [13] et 53n≡ 12 [13] donc An≡ 0 [13]
o Si n = 4k+3 alors 5n ≡ 8 [13] donc 52n≡ 12 [13] et 53n≡ 5 [13] donc An≡ 0 [13]
( ) ( )
P ( z ) = z 3 + 14 − i 2 z 2 + 74 − 14i 2 z − 74i 2 .
b. Trouver deux nombres réels a et b tels que, pour tout nombre complexe z, on ait
( )( )
P ( z ) = z − i 2 az 2 + bz + c .
G G
(
2. Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal direct : O ; u ;v . )
On prendra 1 cm pour unité graphique.
a. Placer les points A, B, K et C d'affixes respectives:
zA = −7 + 5i ; zB = −7 − 5i ; zK = i 2 ; zC = 1 + i
b. Justifier que les droites (AC) et (BD) sont perpendiculaires et en déduire la nature du
quadrilatère ABCD.
( )
a. Soit n un nombre entier naturel (n ∈ ²). Montrer que le nombre n n 2 + 5 est un multiple
b. Soit n un nombre entier supérieur ou égal à 3. Le but de l’exercice est de déterminer les
n+8
valeurs de n telles que le nombre soit un nombre entier.
2n − 5
z − 2i
A tout complexe z diffèrent de A on associe le complexe z ' =
z − 1− i
a. Déterminer et construire l’ensemble ( E ) des points M d’affixe z tels que z ' soit
imaginaire pur.
b. Déterminer et construire l’ensemble ( F ) des points M d’affixe z tels que z ' soit réel.
d. Calculer : ( z − i )( z − 2 ) .
Déterminer les affixes des points M qui sont associés à eux même.
SOLUTIONS DEVOIR S2TER
EXERCICE 1 (5 points au Bac 2003)
( ) ( )
1. Racine du polynôme : P ( z ) = z 3 + 14 − i 2 z 2 + 74 − 14i 2 z − 74i 2 .
( −14y 2
) ( )
+ 14 2y − i y 3 − 2y − 74 y + 74 2 = 0
( ) ( )
Le nombre complexe −14 y 2 + 14 2y − i y 3 − 2y − 74 y + 74 2 est nulle donc sa
partie réelle et sa partie imaginaire sont nulles. Le réel y est alors solution du
système :
(
−14 y y − 2 = 0 ) Seule y = 2 est solution de ce système.
y 3 − 2y − 74 y + 74 2 = 0
( )(
b. Calcul des deux nombres réels a et b tels que : P ( z ) = z − i 2 az 2 + bz + c . )
Puisque z = i 2 est racine de : P ( z ) = 0 , ce polynôme s’écrit sous la forme :
Conclusion : P ( z ) = ( z − i 2 ) ( z + 14z + 74 )
2
2.
a. Figure des points A, B, K, C et D (D question suivante)
b. Calcul de l'affixe du point D tel que ABCD soit un parallélogramme.
JJJG JJJG
ABCD est un parallélogramme si et seulement si AD = BC c’est à dire si et
seulement si : zD − zA = zC − zB . D’où zD = zA + zC − zB = 1 + 11i .
2 (1 + 2i )( 2 + i ) π
= Arg = Arg ( 2i ) = ( 2π )
5 2
JJJG JJJG π
( )
Puisque AC, BD = alors les droites (AC) et (BD) sont perpendiculaires
2
Le quadrilatère ABCD est un losange.
EXERCICE 2 SPECIALITE MATH (Les questions sont indépendantes)
( )
a. Le nombre n n 2 + 5 est un multiple de 6 pour toutes les valeurs de n.
Mod 6 : n ≡ 0 1 2 3 4 5
Mod 6 : n 2 ≡ 0 1 4 3 4 1
Mod 6 : n 2 + 5 ≡ 5 0 3 2 3 0
(
Mod 6 : N n 2 + 5 ≡ ) 0 0 0 0 0 0
(
On constate donc que dans tous les cas possibles, on trouve que n n 2 + 5 ≡ 0 [ 6] )
Autre solution
( ) ( )
5 ≡ −1[ 6 ] donc n 2 + 5 ≡ n 2 − 1 [ 6] donc n n 2 + 5 ≡ n n 2 − 1 [ 6] .
( ) ( )
Or n n 2 − 1 = ( n − 1) n ( n + 1) . Le produit n n 2 − 1 est donc le produit de trois
n+8
b. Calcul des valeurs de n telles que le nombre soit un nombre entier.
2n − 5
n+8
o Si est un entier alors 2n − 5 divise n + 8 .
2n − 5
o Si 2n − 5 divise 21 alors 2n − 5 = 1 ou 2n − 5 = 3 ou 2n − 5 = 7 ou 2n − 5 = 21
Ce qui donne n = 3 , n = 4 , n = 6, n = 13 .
a. Ensemble ( E ) des points M d’affixe z tels que z ' soit imaginaire pur.
z − 2i π
z ' est imaginaire pur si et seulement si Arg = (π ) .
z − 1− i 2
z − 2i JJJJG JJJG
Or Arg ( )
= AM , BM . Donc z ' est imaginaire pur si et seulement
z − 1− i
JJJJG JJJG π
( )
si AM , BM = (π ) c’est à dire si et seulement si M décrit le cercle de diamètre
2
z − 2i
z ' est réel si et seulement si Arg = 0 (π ) .
z − 1− i
z ' = 1 ⇔ z − 2i = z − 1 − i avec z ≠ 1 + i . Or BM = z − 2i et AM = z − 1 − i .
d. ( z − i )( z − 2 ) = z 2 − ( 2 + i ) z + 2i .
z − 2i
=z Or
z − 1− i
z − 2i
= z ⇔ ( z − 2i ) = z ( z − 1 − i ) ⇔ z 2 − ( 2 + i ) z + 2i = 0 ⇔ z = 2 ou z = i
z − 1− i
TS DEVOIR SURVEILLE NUMERO 2d DUREE 2H
Complexes, divisibilité
EXERCICE 1 (Roc)
G G
Le plan complexe est rapporté à un repère (O; u;v ) .
On rappelle que :
JG JG G JG
o Pour tout vecteur w non nul, d’affixe z , on a z = w et Arg ( z ) = u;w ( )
1
o Pour z et z' non nuls, Arg ( zz' ) = Arg ( z ) + Arg ( z' ) ( 2π ) et Arg = − Arg ( z ) ( 2π ) .
z
a − b JJJG JJJG
a. Démontrer que Arg
a−c
(
= AC; AB ) ( 2π )
b−a
b. Interpréter géométriquement
c −a
1+ i
1. Ecrire le complexe z = sous forme algébrique et sous forme trigonométrique.
3 +i
π π
2. En déduire cos et sin .
12 12
M lorsque θ varie décrit l’intervalle [0; π] . On appellera A le point d’affixe 1. (Bac 2000)
EXERCICE 4 Equations
On appelle :
π
r la rotation de centre A et d’angle et
2
π
r ' la rotation de centre A et d’angle − .
2
G G
a. Placer les points A, B et C dans le repère (O; u;v ) unité 2cm.
b. Calculer les affixes b' et c' des points B' = r ' ( B ) et C' = r (C )
EXERCICE 6 Spécialité.
1 i 12π 3 +1 3 −1 π 6+ 2 π 6− 2
e = +i d’où cos = et sin =
2 4 4 12 4 12 4
( )
z = 1 + e 2i θ = e i θ e − i θ + e i θ = 2 cos θe i θ
π
o Si 0 < θ ≤ alors z = 2 cos θ et Arg ( z ) = θ ( 2π )
2
π
o Si < θ ≤ π alors z = −2 cos θ et Arg ( z ) = π + θ ( 2π )
2
2. Module et argument du complexe : z = 2 + 2 + i 2 .
2 2 i
π
z = 2 + 2 + i 2 = 2 1 + +i = 2 1 + e 4
2 2
π π
En appliquant les résultats précédents, on trouve z = 4 cos et Arg ( z ) = ( 2π ) .
8 8
π
1 + cos
π π 4 = 2 +1
Nota : on peut calculer cos de la manière suivante : cos 2 =
8 8 2 4
3. Ensemble des points d’affixe z.
o z − 1 = e i 2θ ⇒ z − 1 = 1 ⇒ M ∈ cercle Γ de centre A de rayon 1.
EXERCICE 4 Equations
y 4 − 14 y 2 + 45 = 0
( )
( ) (
ce qui donne y − 14 y + 45 + iy y − 9 = 0 soit encore :
4 2 2
)
y y − 9 = 0
2
( )
Ce système a comme solution y = ±3 .
(
forme : z 4 − 4z 3 + 14z 2 − 36z + 45 = z 2 + 9 az 2 + bz + c (1). )( )
(z 2
)( )
+ 9 az 2 + bz + c = az 4 + bz 3 + ( 9a + c ) z 2 + 9bz + 9c . L’égalité (1) implique
(
Donc z 4 − 4z 3 + 14z 2 − 36z + 45 = z 2 + 9 z 2 − 4z + 5 . )( )
Les autres racines de l’équation sont les racines de l’équation : z 2 − 4z + 5 = 0
1.
a. Figure.
b. Calcul des affixes b' et c' des points B' = r ' ( B ) et C' = r (C )
b+c
o m= = −1 .
2
−1 + i 3 + 2 + 3 + 3i 1 + 3
o n=
2
=
2
(
1+ i 3 . )
o p = 2+ 3
−1 − i 3 + 2 + 3 − 3i 1 + 3
o q=
2
=
2
(
1− i 3 . )
b. Les points O, N et C sont alignés.
1+ 3
JJJG JJJG (
1+ i 3 ) 1+ 3
( ) n
OC,ON = Arg = Arg 2
c −1 − 3
= Arg −
= π ( 2π ) .
2
JJJG JJJG
( )
Puisque OC,ON = 0 ( π ) , alors les points O, N et C sont alignés.
o ( n + 1) = i ( q + 1)
1+ 3 3+ 3
( n + 1) =
2
(
1+ i 3 + 1 = )
2
(1 + i )
1+ 3 3+ 3
( q + 1) =
2
(
1− i 3 + 1 = )
2
(1 − i ) On peut aussi montrer que N est
l’image de Q dans la rotation de
D’où ( n + 1) = i ( q + 1) . π
centre M d’angle
2
o Nature de MNQ.
n +1 MN
=1 =1
n +1 q +1 MQ
( n + 1) = i ( q + 1) ⇔ =i ⇔ ⇔
JJJJG JJJJG
0
q +1 π
Arg
n
q
+
+
1
1
π
(
= ( 2π )
2
)
MQ,MN = ( 2π )
2
Le triangle MNQ est isocèle rectangle en M.
d. MNPQ est un carré
3+ 3
( n − p ) == ( −1 + i )
2
3+ 3
( q − p ) == ( −1 − i )
2
D’où. ( q − p ) = i ( n − p )
o Nature de NPQ.
q−p PQ
=1 =1
q−p n − p
PN
(q − p ) = i (n − p ) ⇔ =i ⇔ ⇔
JJJG JJJG
n−p Arg q − p = π 2π PN,PQ = π ( 2π )
( )
( ) 2
n−p 2
Le triangle NPQ est isocèle rectangle en P.
o Par suite MNPQ est un carré.
EXERCICE 6 Spécialité.
3 ≡ 3 [10]
2
3 ≡ 9
Il est facile de montrer que : 3
[10] .
3 ≡ 7 [10]
34 ≡ 1
[10]
Un entier p peut s’écrire sous la forme p = 4k ou p = 4k + 1 ou p = 4k + 2 ou p = 4k + 3
o Cas : p = 4k
o Cas : p = 4k + 1
( ) ( )
x 3 . De 34 ≡ 1 [10] on déduit que 34 x 3 ≡ 3 [10] . Soit que 3 p ≡ 3 [10 ]
k k
3 p = 34 k +1 = 34
o Cas : p = 4k + 2
o Cas : p = 4k + 3
3 p ≡ 7 [10]
D’après la remarque préliminaire, il suffit de trouver l’entier u tel que : 32006 ≡ u [10] .
543 ≡ 3 [10] ⇒ 5432006 ≡ 32006 [10] . Le reste est 9 d’après la question précédente.
DEVOIR LIBRE NUMERO 2a COMPLEXES ,SUITES ET ARITH.
EXERCICE 1
G G
( )
Le plan complexe est muni d'un repère orthonormal direct O;u;v ; unité graphique 4 cm.
3 −1
On appelle B le point d'affixe i et M1 le point d'affixe z1= (1 − i) ,
2
1. Déterminer le module et un argument de z1.
π
2. Soit M2 le point d'affixe z2, image de M1 par la rotation de centre 0 et d'angle
2
a. Déterminer le module et un argument de z2.
b. Montrer que le point M2 est un point de la droite (D) d'équation y = x
EXERCICE 2
Soit (Un) et (Vn) les suites définies pour tout entier n par :
U0 = 0 V0 = 2
3Un + 1 et 3V + 1
Un +1 = 4
Vn +1 = n
4
1. Donner une interprétation graphique des suites (Un) et (Vn). On prendra un repère
orthonormal d’unité 5 cm.
2. Soit Sn la suite définie par Sn = Un + Vn. Montrer en raisonnant par récurrence que (Sn) est
une suite constante.
3. Soit Dn la suite définie par Dn = Vn - Un. Montrer que (Dn) est une suite géométrique.
Donner l’expression de Dn en fonction de n.
4. En déduire l’expression de Un et Vn en fonction de n.
5. Montrer que les suites (Un) et (Vn) convergent et préciser leur limites.
Page 1 sur 7
EXERCICE 3
π U0 = 2cosθ
Soit θ un réel Œ 0 ; . On considère la suite (Un) définie par : .
2 Un +1 = 2 + Un
1. Calculer U1 et U2 en fonction de θ
θ
2. Montrer par récurrence que Un = 2cos .
2n
3. Déterminer la limite de la suite (Un).
Page 2 sur 7
SOLUTIONS DL2
EXERCICE 1
1. Module et un argument de z1.
π π
3 −1 −i 6 − 2 −i 4
z1= x 2 xe 4 = xe
2 2
3 +1
a. z3= (1 + i)
2
L'expression complexe de cette homothétie est z'= ( )
3 + 2 z.
( ) ( ) 3 −1 3 +1
i
Donc z3 = 3 + 2 z2 = 3 +2 x x 2 xe 4 = (1 + i)
2 2
Etapes de la construction:
Tracer le cercle (C) de centre B de rayon 2
Tracer les droites (D) et (D') d'équation y = x et y = -x.
M1 est sur (D') et sur (C).
Tracer le cercle de centre O de rayon OM1. (facultatif)
M2 est sur (D) et sur (C) ou M2 = SOx(M1)
M3 est sur (C) et sur (D).
5. Ensemble (E).
Notons Γ le cercle de centre O de rayon 1.
1
M' ∈ Γ ⇔ OM'=1 ⇔ |Z|=1 ⇔ =1⇔ |i - z| = 1 ⇔ M ∈ cercle de centre B et de rayon 1.
i−z
L'ensemble (E) est donc le cercle de centre B de rayon 1.
Page 4 sur 7
EXERCICE 2
1. Interprétation graphique des suites (Un) et (Vn).
Vn + Un = 2 Vn = 1+
n 4
Du système : 3 on déduit que :
Vn − Un = 2
n
3
4 Un = 1− 4
5. Limites de (Un) et (Vn).
Il est facile de trouver que lim Un = lim Vn=1.
Page 5 sur 7
EXERCICE 3
1. Calcul de U1 et U2 en fonction de θ .
θ θ
U1= 2 + 2cos θ = 4 cos2 = 2cos . (On utilise la formule 1+cos2x=2cos2x avec x = θ/2)
2 2
θ θ θ
U2= 2 + 2cos = 4 cos2 = 2cos (On utilise la formule 1+cos2x=2cos2x avec x = θ/4)
2 4 4
θ
2. Montrons par récurrence que Un = 2cos .
2n
o La formule est vraie pour n = 0
o Supposons la formule vraie pour n et montrons qu’elle est vraie pour n+1.
θ θ
On suppose donc que Un = 2cos et montrons que Un +1 = 2cos
2 n
2n +1
θ θ
Un+1= 2 + Un = 2 + 2cos n
= 2 + 2cos α avec α =
2 2n
Utilisons la formule 1+cos2x=2cos2x avec x = α/2.
θ
2 α α θ
n
2 + 2cos α = 4 cos = 2cos = 2cos 2 = 2cos n +1
2 2 2 2
θ
Donc Un +1 = 2cos . C’est ce qu’il fallait prouver.
2n +1
Page 6 sur 7
EXERCICE DE SPE
n n n-1
1. a - b = (a - b)(a + an-2b+…+abn-2 + bn-1).
Démontrons cette formule par récurrence.
La formule est évidemment vraie pour n=1.
Supposons qu’elle soit vraie pour n et prouvons qu’alors elle est varie pour n+1.
On suppose donc que : (a - b)(an-1 + an-2b+…+abn-2 + bn-1)= an- bn (hr)
Montrons que (a - b)(an + an-1b+…+abn-1 + bn) = an+1- bn+1.
On a : an + an-1b+…+abn-1 + bn = an +b(an-1+…+abn-2+ bn-1).
Donc (a - b)(an + an-1b+…+abn-1 + bn )=(a-b)an + b(a-b) (an-1+…+abn-2+ bn-1)
Or (a-b)(an-1+…+abn-2+ bn-1)= an-bn d’après l’hypothèse de récurrence (hr).
Donc (a - b)(an + an-1b+…+abn-1 + bn )=(a-b)an + b(an-bn)= an+1 – bn+1.
3. Pour tout n ∈ ²*, 6 divise xn − x équivaut à 6 divise x(x − 1) donc à « 2 divise x(x − 1) » et
« 3 divise x(x − 1) ».
Pour 2.
C'est toujours vrai, car l'un des deux entiers consécutifs x, x − 1 est pair.
Pour 3.
Utilisons un raisonnement avec les congruences.
Tout nombre entier x est de la forme x ≡ 0 [3] ou x ≡ 1 [3] ou x ≡ 2 [3] .
Ce qui implique que : x - 1 ≡ 2 [3] ou x -1 ≡ 0 [3] ou x ≡ 1 [3].
Par suite, x(x-1) ≡0 si et seulement si x ≡ 0 [3] ou x ≡ 1 [3]
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DEVOIR LIBRE NUMERO 2b
COMPLEXES, PGCD
EXERCICE 1
Soit θ un réel de [0 ; 2π].
1. Résoudre dans l’équation : z 2 − 2θ +1 cosθ z + 22θ = 0.
Donner les solutions sous forme trigonométrique.
2. On considère les points A et B dont les affixes sont les solutions de l’équation
précédente.
a. Déterminer θ de manière à ce que OAB soit équilatéral
b. Déterminer θ de manière à ce que OAB soit rectangle et isocèle de sommet O.
EXERCICE 2
Soit l’équation (E) z 4 − 2z 3 − 4 2z − 16 = 0 .
a. Montrer que (E) admet deux racines imaginaires pures.
b. En déduire une factorisation de z 4 − 2z 3 − 4 2z − 16
Résoudre alors complètement (E).
c. On désigne par A, B, C et D les images des racines de l’équation (E).
Montrer que les points A, B, C et D sont sur un même cercle dont on déterminera le
centre et le rayon.
EXERCICE 5
Soit ABCD un quadrilatère convexe.
Soit M1, M2, M3 et M4 tels que les triangles M1AB , M2BC, M3CD et M4DA soient rectangles
isocèles respectivement en M1 , M2, M3 et M4 et de sens direct.
Démontrer en utilisant les nombres complexes que les segments M1M3, M2M4 sont
orthogonaux et de même longueur.
π π
i i
C’est à dire par : e 2iθ = e 3
ou e −2iθ = e 3 .
π π
Ce qui donne : 2θ = + 2kπ ou −2θ = + 2kπ
3 3
π π
soit θ = + kπ ou θ = − + kπ .
6 6
π 7π π 5π
On obtient 4 valeurs possibles pour l’argument à 2π près : ; ;− ;
6 6 6 6
b. Calcul θ de manière à ce que OAB soit rectangle et isocèle de sommet O.
OAB est isocèle rectangle en O, si et seulement si A est l’image de B par la rotation
π
de centre O et d’angle ou si et seulement si B est l’image de A par la rotation de
2
π
centre O et d’angle .
2
π π
i i
Ceci se traduit par : z1 = e 2 z2 ou par z2 = e 2 z1
π π
i i
2 iθ −2 i θ
C’est à dire par : e =e 2
ou e =e 2.
π π
Ce qui donne : 2θ = + 2kπ ou −2θ = + 2kπ
2 2
π π
soit θ = + kπ ou θ = − + kπ .
4 4
π 5π π 3π
On obtient 4 valeurs possibles pour l’argument à 2π près : ; ;− ; .
4 4 4 4
EXERCICE 2
Soit l’équation (E) z 4 − 2z 3 − 4 2z − 16 = 0 .
a. (E) admet deux racines imaginaires pures.
Soit bŒ . Le complexe ib est solution de (E) si et seulement si on a :
(
Soit encore : b 4 − 16 + i 2b b 4 − 4 = 0 . )
( ) ( )( ) ( ) (
Or b 4 − 16 + i 2b b 4 − 4 = b 2 + 4 b 2 − 4 + i 2b b 4 − 4 = b 2 − 4 b 2 + i 2b + 4 )( )
On trouve deux racines b = 2 ou b = -2
b. factorisation de z 4 − 2z 3 − 4 2z − 16 .
(
z 4 − 2z 3 − 4 2z − 16 = ( z − 2i )( z + 2i ) z 2 − 2z + 4 )
Résolution complète (E).
Il est facile de trouver : z = 2i ; z = − 2i ; z = 2 2 ; z = − 2 ;
c. Les points A, B, C et D sont sur un même cercle.
Soit A d’affixe 2i, B d’affixe -2i, C d’affixe 2 2 et D d’affixe - 2 .
Si les points A, B, C et D sont sur un même cercle alors le centre est sur la médiatrice
de [AB] et sur la médiatrice de [CD].
La médiatrice de [AB] est l’axe xx’. Or C et D sont sur cet axe donc le centre Ω du
2
cercle est nécessairement le milieu Ω de [CD]. Ω ;0
2
2
Il est facile de vérifier que ΩA=ΩB =ΩC=ΩD= 3
2
EXERCICE 3
a. Ensemble décrit par M quand θ décrit .
π
i +θ
iθ
z = ie = e 2
. L’affixe z de M est de la forme z = re iθ ' avec θ ' qui décrit et r=1.
C’est l’écriture paramétrique du cercle C de centre O et de rayon 1.
L’ensemble cherché est le cercle trigonométrique.
b. Ensemble décrit par le point M’ d’affixe z ' = 2 − i + ie iθ quand θ décrit .
z ' = 2 − i + ie iθ est de la forme z '− ω = re iθ .
C’est l’écriture paramétrique du cercle C’ de centre I d’affixe 2-i et de rayon 1.
JG
c. C’ se déduit de C par la translation de vecteur U d’affixe 2-i.
EXERCICE 4
a. Existence d’une rotation r de centre O qui transforme A en B.
JJJG JJJG π
( )
Il est facile de montrer que OA = OB et que OA ,OB = ( 2π ) .
4
π
Donc B est l’image de A par la rotation de centre O et d’angle ( 2π )
4
b. Affixe du point C tel que le quadrilatère OBCA soit un losange.
3+ 2 1+ 2 2
Soit I le milieu de [AB]. Son affixe est zI = +i
2 2
Le point C est tel que I soit le milieu de [OC].Donc zc = 2zI
(
On trouve : zc = 3 + 2 + i 1 + 2 2 .)
c. Image Γ’ du cercle Γ de centre A passant par O par la rotation r.
Γ est de centre A. Son image est donc de centre r(A)=B et de même rayon.
Le point O est sur Γ, comme il est le centre de la rotation, ce point est aussi sur Γ’.
Γ’ est le cercle de centre B de rayon OB.
Affixe de D.
On a OA=OB (première question)
BO=BD (O et D sont sur le cercle de centre B)
AO=AD (A et D sont sur le cercle de centre A).
Donc OBDA est un losange. Or OBCA est aussi un losange dons C=D.
EXERCICE 5
Soit ABCD un quadrilatère convexe.
Soit M1, M2, M3 et M4 tels que les triangles M1AB , M2BC, M3CD et M4DA soient rectangles
isocèles respectivement en M1 , M2, M3 et M4 et de sens direct.
Démontrer en utilisant les nombres complexes que les segments M1M3, M2M4 sont
orthogonaux et de même longueur.
Notons a, b, c, d les affixes des points A, B, C et D.
Notons m1 , m2 , m3 , m4 les affixes des points M1, M2, M3 et M4.
( m4 − m2 )( i − 1) = −i ( b − d − i ( a − c ) ) .
m4 − m2
On déduit alors : = −i
m3 − m1
En égalisant les modules et les arguments dans l’égalité précédente on déduit que :
JJJJJJG JJJJJJG π
(M1M3 , M2M4 = − )2
et M1M3 = M2M 4
DEVOIR LIBRE NUMERO 2c
SUITES, COMPLEXES, DIVISIBILITE
EXERCICE 1 Suites.
kn kk
a. Montrer par récurrence que pour tout entier n ≥ k : ≤ .
n! k !
n
xn x kk
b. En déduire que, pour tout entier supérieur ou égal à k , ≤ .
n ! k
x
k!
xn
c. Montrer que lim =0.
n!
2.
n n −1
a. Montrer que, pour tout entier n supérieur ou égal à 2 : ≥ 1.
n!
n n −1
(On pourra écrire comme produit de n -1 facteurs supérieurs ou égaux à 1).
n!
nn
b. En déduire que : lim = +∞ .
n!
EXERCICE 2 Suites.
U = 1
Soit la suite (Un ) définie par : 0 .
Un +1 = Un + 2n + 3
2.
3. Conjecturer une expression de (Un ) en fonction de n , puis démontrer cette propriété ainsi
conjecturée.
EXERCICE 3 Complexes.
3iz − 7
z' = .
z − 3i
1. Montrer que f admet deux points invariants B et C dont on précisera les affixes.
a. Montrer que z = 3i + 4e i θ ou θ ∈ .
On appelle ( E ) l’ensemble des entiers qui peuvent s’écrire sous la forme 9 + a 2 où a est un
On se propose dans cet exercice d'étudier l'existence d'éléments de (E) qui sont des
puissances de 2, 3 ou 5.
b. Montrer que si a existe, il est pair et en déduire que nécessairement n est pair.
b. On pose n = 2p, en s'inspirant de 2.c. démontrer qu'il existe un unique entier naturel a
EXERCICE 1 Suites
1.
kn kk
a. Montrons par récurrence que pour tout entier n ≥ k : ≤ .
n! k !
o Supposons la propriété vraie pour n et montrons qu’alors elle est vraie pour n+1.
k n +1 kk kn kk
Il faut montrer que ≤ sachant que ≤ .
( n + 1)! k ! n! k !
k n +1
Calculons le rapport :
( n + 1)! . Il vaut
k
. Or n ≥ k donc n + 1 ≥ k donc
k
≤1
kn
n +1 n +1
n!
k n+ kn
donc ≤ . (#)
( n + 1)! n !
kn kk
D’après l’hypothèse de récurrence, ≤ .
n! k !
k n +1 kk
On déduit donc de (#) que : ≤ . CQFD
( n + 1)! k !
n
xn x kk
b. Pour tout entier supérieur ou égal à k , ≤ .
n ! k
x
k!
n
kn kk 1 kk x n x nk k xn x k k
Puisque ≤ alors ≤ donc ≤ (car x > 0 ) donc
n
≤
n! k ! n ! k n xk ! n ! k n xk ! n ! k k !
xn
c. lim =0.
n!
n n n
xn x k k x x x k
k
On a : 0 < ≤ . Le nombre ∈ [0;1] donc lim = 0 donc lim =0
n! k k ! k k k k!
n n −1
a. Pour tout entier n supérieur ou égal à 2 : ≥ 1.
n!
n n −1 n x n x ... x n n n n n
= = x x...x x .
n! nx ( n − 1) x...x 2 x1 n n − 1 2 1
n n −1
Chaque terme du produit précédent est supérieur à 1 donc ≥ 1.
n!
nn
b. lim = +∞ .
n!
nn nn n n −1 nn
= nx . Puisque ≥ 1, ≥ n . Comme lim n = +∞ . D’après les théorèmes de
n! n! n! n!
nn
comparaison, on a lim = +∞ .
n!
EXERCICE 2 Suites.
Calculons un +1 − un .
2.
o Supposons la propriété vraie pour n et montrons qu’alors elle est vraie pour n+1.
Un > n 2 ⇒ Un + 2n + 3 > n 2 + 2n + 3
Or Un +1 = Un + 2n + 3 donc Un +1 > n 2 + 2n + 3 .
La suite n → n 2 tend vers l’infini. Comme Un > n 2 alors ( un ) tend aussi vers l’infini
a. Conjecture
On trouve : U1 = 4 , u2 = 9 , U3 = 16 , U 4 = 25 .
On conjecture que : Un = ( n + 1) .
2
o Supposons la propriété vraie pour n et montrons qu’alors elle est vraie pour n+1.
Un +1 = Un + 2n + 3 = ( n + 1) + 2n + 3 = ( n + 2 ) .
2 2
a. ( z − 7i )( z + i ) = z 2 − 6iz + 7 .
f ( z ) = z ⇔ z 2 − 6iz + 7 = 0 ⇔ ( z − 7i )( z + i ) = 0 ⇔ z = −i ou z = 7i
2. Cercle ∑.
a. M ∈ Σ ⇔ AM = 4 ⇔ z − 3i = 4 ⇔ z − 3i = 4e iθ
iθ
Si M est sur ∑ alors z = 4e + 3i d’où : z ' =
( )
3i 3i + 4e iθ − 7
=
−16 + 12ie iθ
= −4e iθ + 3i
( 3i + 4e ) − 3i
iθ
4e iθ
( )
c. z = 4e iθ − 3i = − 3 − 4e iθ = − z '
Il faut chercher quel est l’ensemble décrit par M ' lorsque M décrit Γ.
M ( z )∈Γ ⇔ z − 3i = r ⇔ z − 3i = re iθ ⇔ z = 3i + re iθ .
iθ
Or z = 3i + re ⇔ z ' =
( )
3i 3i + re iθ − 7
⇔ z' =
−16 + 3ire iθ
re iθ re iθ
16 − iθ 16 16 16
⇔ z' = − e + 3i ⇔ z ' − 3 i = − e − i θ ⇔ z ' − 3 i = − e − iθ ⇔ z '− 3 i =
r r r r
16 16
Or z '− 3i = ⇔ M ' ∈Γ ' où Γ ' est le cercle de centre A ( 3i ) et de rayon
r r
Conclusion :
16
l’image du cercle de centre A et de rayon r est le cercle de centre A et de rayon .
r
EXERCICE 4 Complexes.
1.
1
a. z ' = Arg ( z ' ) = π − Arg ( z ) .
z
1
b. D’après la question précédente, z ' = et Arg ( z ' ) = π − Arg ( z ) .
2
1
Le point M '1 est sur le cercle de rayon de telle sorte que les demi-droites OM1 et
2
2.
1 1 1 1 1
a. zI =
2 z 2 e 2
( )
z − = e iθ − iθ = e iθ − e − iθ = i sinθ . (On utilise les formules d’Euler).
b. D’après le calcul du a., le point I2 est sur l’axe des ordonnées et a même ordonnée que
1 1
a. M = I ⇔ z − = z ⇔ z = i ou z = −i . (Calcul facile).
2 z
b.
1 1
L’affixe de I est 2i si et seulement si z − = 2i c’est à dire si et seulement si
2 z
(
On trouve facilement comme solution : z = i 2 − 3 ou z = i 2 + 3 .) ( )
4.
a. Calcul facile : zI =
( ) (
x x 2 + y 2 − 1 + iy x 2 + y 2 + 1 )
(
2 x +y 2 2
)
b.
o (
I appartient à l’axe des abscisses si et seulement si y x 2 + y 2 + 1 = 0 et ) ( x, y ) ≠ 0 .
o (
I appartient à l’axe des ordonnées si et seulement si x x 2 + y 2 − 1 = 0 et ) ( x, y ) ≠ 0 .
Soit x = 0 ou x 2 + y 2 = 1 avec ( x, y ) ≠ 0 .
a2 + 9 = 2n ⇒ a2 = 2n – 9 ⇒ a2 impair ⇒ a impair.
o Il est impossible que a ≡ 0 ou 2 [4] car dans ce cas a est pair et on vient de
On a 32≡1 [4].
o 3n est impair donc 3n - 9 est pair. Par suite, a2=3n – 9 est donc pair. Ceci n’est
( )( )
Par suite a2 + 9 = 3n dévient 32p- a2 = 9 soit encore 3 p − a 3 p + a = 9 .
Cette égalité dans les entiers implique que :
( )
(1) 3 p + a = 1 et (3 p
)
− a = 9 ou
( )
(2) 3 p + a = 9 et (3 p
)
− a = 1 ou
( )
(3) 3 p + a = 3 et (3 p
)
− a = 3.
impossible.
De (3) on déduit, en ajoutant membre à membre que a=0. Ce qui est impossible.
Donc a 2 + 9 ≡ 0 ou 1 [3]
b. Il existe un unique entier naturel a tel que a2 + 9 soit une puissance entière de 5.
( )( )
encore 5 p − a 5 p + a = 9 . Cette égalité implique que :
( )
(1) 5 p + a = 1 et (5 p
)
− a = 9 ou
( )
(2) 5 p + a = 9 et (5 p
)
− a = 1 ou
( )
(3) 5 p + a = 3 et (5 p
− a = 3. )
Le cas (3) est impossible car en ajoutant membre à membre les deux égalités on
1
2. Quels sont les éléments de z non nuls de A tels que soit également dans A .
z
EXERCICE 2 (Roc)
Définition de la congruence modulo 11 : On rappelle que si a et b désignent deux entiers
relatifs, on dit que a est congru à b modulo 11, et on écrit a ≡ b[11], si et seulement s’il existe
un entier relatif k tel que a = b + 11k.
1.
(a) Démonstration de cours.
Prérequis : Définition de la congruence modulo 11.
Démontrer que si a ≡ b [11] et c ≡ d [11] alors a + c ≡ b + d [11] et ac ≡ bd [11].
(b) En déduire que si a ≡ b [11], alors pour tout n entier naturel on a : an ≡ bn [11].
2. Soit n un entier naturel dont l’écriture en base 10 est : anan-1 . . . a1a0 .
Ce qui signifie que : n = a0 + 10a1 + · · · + 10n-1an-1 + 10nan.
Etablir que n est divisible par 11 si, et seulement si, le nombre a0-a1+a2+· · ·+(-1)nan est
multiple de 11.
EXERCICE 3 (Complexe)
G G
Le plan est muni d’un repère orthonormal (O ; u ;v ) unité 2cm.
a. Montrer que (Vn ) est une suite géométrique dont on précisera la raison.
a. Calculer U1 , U2 , U3 et U 4 .
b. Exprimer Un en fonction de n .
(Bac 2005 )
SOLUTIONS
EXERCICE 1 (Roc)
2π
i
Soit j = e 3
. On désigne par A l’ensemble des nombres complexes de la forme a + bj ou a
et b sont des entiers relatifs.
2
1. Montrons que pour tout élément z de A , z est un entier relatif.
2 2
2 1 3 b b 3
2
b 3b 2
a + bj = a + b − + i = a − + i = a − + = a 2 − ab + b 2
2 2 2 2 2 4
a 2 − ab + b 2 = 1 ⇒ a 2 + b 2 = 1 + ab ⇒ 1 + ab ≥ 0
a 2 − ab + b 2 = 1 ⇒ ( a − b ) + ab = 1 ⇒ ( a − b ) = 1 − ab ⇒ 1 − ab ≥ 0 .
2 2
o
EXERCICE 2 (Roc)
1.
(a) Démonstration de cours.
Démonstrations : a ≡ b [11] et c ≡ d [11] ⇒ a + c ≡ b + d [11] et ac ≡ bd [11].
o a ≡ b [11] et c ≡ d [11] ⇒ a – b = 11k et c – d = 11q ⇒ (a+c) - (b+d) = 11(k+q)
⇒ a + c ≡ b + d [11].
o a ≡ b [11] et c ≡ d [11] ⇒ a = b + 11k et c = d 11q ⇒ac = (b + 11k)(d + 11q)
⇒ac = bd + 11(bq + dk + 11kq)
⇒ac ≡ bd [11].
(b) a ≡ b [11] ⇒ an ≡ bn [11].
D’après la propriété (a), il est possible de multiplier membre à membre des
congruences.
Pour démontrer la propriété demandée, il suffit de multiplier membre à membre n fois la
congruence a≡b [11].
Par suite :
a0 ≡ a0 [11] , 10a1 ≡ −a1 [11] , 102 a2 ≡ a2 [11] , 103 a3 ≡ −a3 [11] ,..., 10n an ≡ ( −1) an [11]
n
D’où :
Il en résulte que : n est divisible par 11 ⇔ a0-a1+a2+· · ·+(-1)nan est un multiple de 11.
EXERCICE 3 (Complexe)
1. M appartient à ∆ ⇒ M ' appartient aussi à ∆.
M appartient à ∆ ⇒ l’affixe z de M est de la forme : z = x − 2i ( x ∈\ )
( )
z = x − 2i ⇒ z' = −2z + 2i = −2 x − 2i + 2i = −2 x − 2i ⇒ l’ordonnée de M ' est -2 ⇒ M ' ∈∆ .
( z + 2i )( z' + 2i ) = ( z + 2i ) ( −2 ( z + 2i ) ) = −2 ( z + 2i )( z + 2i ) = −2 z + 2i
2
o
2
o Le nombre −2 z + 2i est un réel négatif donc
(
Arg ( z + 2i )( z' + 2i ) = Arg −2 z + 2i
2
) = π ( 2π ) .
b. Calcul en fonction de θ de l’argument de : z' + 2i .
π = Arg ( z + 2i )( z' + 2i ) = Arg ( z + 2i ) + Arg ( z' + 2i ) = θ + Arg ( z' + 2i )( 2π ) .
b. Expression de Vn en fonction de n .
c. Expression de Un à l’aide de n .
b
Vn = a nV0 ; Vn = Un − s , donc Un = a n (U0 − s ) + s avec s = .
1− a
2. On considère la suite (Un ) définie par : U0 = 14 ,Un +1 = 5Un − 6 .
a. Calcul de U1 , U2 , U3 et U 4 .
b. Expression de Un en fonction de n .
3 3 5n + 2 + 3
En utilisant la question 1, on trouve que : Un = 5 14 − + =
n
.
2 2 2
c.
o Un +1 − Un ≡ 50 [100] .
5n + 3 + 3 5n + 2 + 3 5n 3
Un +1 − Un =
2
−
2
=( )
5 − 52 = 50 x 5n . donc Un +1 − Un ≡ 50 [100]
2
o Un + 2 ≡ Un [100] .
f.
o d un divise Un et Un +1 donc d divise 5Un −1 − 6 et 5Un − 6 .
précédente, les entiers Un sont des nombres dont le dernier chiffre est 4. En
Un +1 . IL serait facile de montrer par récurrence que tout nombre qui divise U0 et U1
divise aussi tout Un . Or le seul nombre qui divise U0 et U1 est 2. Donc le seul
Les nombres complexes z1, z2, z3, z4, z5 et z6 que l'on va calculer dans cet
exercice seront tous exprimés sous forme algébrique et sous forme
exponentielle ρe iθ .
3 +i 3 −i
On pose z1 = et z 2 = . Exprimer z1 et z2 sous forme exponentielle
2 2
et placer les points M1 et M2 d'affixes respectives z1 et z2 dans le plan P.
2π
2. Soit r la rotation de centre O et d'angle .
3
Calculer l'affixe z3 du point M3 = r(M2).
Placer M3 sur la figure précédente.
3 +i
3. Soit t la translation dont le vecteur w a pour affixe : - .
2
Calculer l'affixe z4 du point M4 = t (M2).
Placer M4 sur la figure.
i 2
4. Soient z5 = (1+ i 3) et z6 = .
2 i- 3
Exprimer z5 et z6 sous forme algébrique et sous forme exponentielle.
Placer les points M5 et M6 d'affixes respectives z5 et z6 sur la figure.
3 +i 3 -i
z1 = et z2 = .
2 2
π π
i -i
Il est facile de trouver que: z1 = e 6 et z2 = e 6
.
2π
2π i
2. L'expression complexe de la rotation r de centre O et d'angle est z ' = e 3 z. Donc
3
2π 2π π
i i −i
l'affixe de M3, image de M2 par r, est égale à z 3 = e 3 × z 2 soit z 3 = e 3 ×e 6 c'est-à-dire
π
i
z3 = e 2 = i.
JG 3 +i 3 +i
3. La translation t de vecteur w d'affixe − a pour expression complexe z' = z − .
2 2
3 +i
Donc l'affixe du point M4 image de M2 par t est donnée par z4 = z2 − = -i
2
i 2
4. Soit z5 = (1 + i 3) et z6 = .
2 i- 3
5π
3 1 i
• z5 = − + i = z5 = e 6 .
2 2
5π
3 1 -i
• z6 = − − i =. e 6 .
2 2
5. a)
6
iπ
6 6 6 iπ
z1 = e soit z1 = e = − 1.
6
-i π
6 6 - iπ
z2 = e 6 soit z 2 = e = − 1.
6
iπ
6 6 i 3π
z3 = e 2 soit z 3 = e = − 1.
6
-i π
6 6 - i 3π
z4 = e 6 soit z 4 = e = − 1.
6
i 5π
6 6 i5π
z5 = e 6 soit z 5 = e = − 1.
6
-i 5 π
6 6 -i 5π
z6 = e 6 soit z 6 = e = − 1.
b)
Dans 5.a), nous avons trouvé 6 nombres complexes solutions de l'équation z6 + 1 = 0 ; nous
pouvons construire le polynôme de degré 6 :
P( z ) = ( z − z1 )( z − z 2 )( z − z 3 )( z − z 4 )( z − z 5 )( z − z 6 )
qui admet pour racines ces six nombres, et nous obtiendrons P(z) = z6 + 1 ; il ne reste plus
qu'à regrouper les facteurs deux à deux, en observant que :
z 2 = z1 , z 4 = z 3 et z 6 = z 5 .
Figure
EXERCICE SPECIALITE MATH.
Pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 5, on considère les nombres
a = n3 - n2 - 12n et b = 2n2 - 7n- 4.
1. Les entiers a et b sont divisibles par n - 4.
Théorème utilisé : si an2+bn+c a deux racines n’ et n’’
alors an2+bn+c=a(n-n’)(n-n’’)
Un+1 - 3 =
3 + 2Un
− 3=
3 + 2Un − 2 3 − Un 3
=
(
3 − 2 3 + Un 2 − 3 )
2 + Un 2 + Un 2 + Un
Un+1 - 3 =
( )
− 3 2 − 3 + Un 2 − 3( ) = ( 2 − 3 )(U n − 3 )
2 + Un 2 + Un
Or f( 3 ) = 3 .Donc Un+1 ≤ 3
o La propriété est vraie pour n=1. Si elle est vraie pour n, elle est vraie
pour n+1. En conséquence, elle est vraie pour tout n >0.
3. Sens de variation de (Un).
Méthode simple :
2
3 + 2Un 3 − Un
Un+1 -Un = − Un = . La suite est positive et est majorée par 3
2 + Un 2 + Un
donc 3 –Un2 > 0, donc Un+1-Un >0. Donc la suite est croissante.
Autre méthode : par récurrence que Un+1 – Un >0.
o La propriété est vraie pour n = 0 car U1 – U0 =2.
o Supposons qu’elle soit vraie pour n et montrons qu’alors elle est vraie
pour n+1.
Supposons donc Un – Un-1>0. Montrons que Un+1 – Un >0
Calculons Un+1 – Un.
3 + 2Un 3 + 2Un-1 Un − Un−1
Un+1 -Un = − =
2 + Un 2 + Un-1 ( 2 + Un )( 2 + Un-1 )
On sait que pour tout n, 2+Un >0. L’égalité précédente nous montre que
le signe de Un+1 – Un est le même que celui de. Un – Un -1 donc positif
o La propriété est vraie pour n=1. Si elle est vraie pour n, elle est vraie
pour n+1. En conséquence, elle est vraie pour tout n >0.
Un − 3
4. Etude de (Vn) et limite de (Un) définie pour tout n Œ ² par : Vn = .
Un + 3
Vn+1 =
Un+1 − 3
=
2 + Un
− 3
=
3 − 2 3 + Un (2 − 3)
=
( 2 − 3 )(U − 3 )
n
Un+1 + 3 3 + 2Un
− 3 3 + 2 3 + Un (2 + 3) ( 2 + 3 ) (U + 3 )
n
2 + Un
D’où : Vn+1 =
(2 − 3 ) V .
(2 + 3 ) n
b. Limite de Vn et Un.
La raison de (Vn) est un nombre appartenant à ]-1 ; 1[ donc lim Vn = 0
Un − 3 1 + Vn
De l’expression : Vn = on déduit Un = 3 .
Un + 3 1 − Vn
EXERCICE 2
1 + 2Un
Soit (Un ) la suite définie par : Un +1 = 4 et U0 = −3 .
4 − Un
1
3. Soit (Vn ) la suite définie par Vn = .
Un + 2
Montrer que (Vn ) est une suite arithmétique dont on donnera la raison.
Q.C.M. 2
Soit (Un ) la suite définie par : Un +1 = Un − n et U0 = 0 .
n ( n + 1)
c. Pour tout entier n, Un = − .
2
Un
d. La suite (Vn ) définie par : Vn = est convergente.
n2
3.
a. Affixe du point N symétrique de M par rapport au point L
JJJG JJJG
N vérifie NL = LM d’où zL − zN = zM − zL ce qui donne zN = 2 + i ( 3 −2 )
b. Affixes zA et zC des points A et C.
D’où zA = 3 et zC = 2 − 3 + 2i
(
D’où zD = i 2 − 3 ) et zB = 2 + i 3
4.
a. Montrer que K est le milieu des segments [DB] et [AC]
zD + zB
Le milieu de [DB] a pour affixe = 1 + i = zK
2
zA + zC
Le milieu de [AC] a pour affixe = 1 + i = zK
2
zC − zK
b. Calcul du rapport .
zB − zK
zC − zK 2 − 3 + 2i − 1 − i
= =
1− 3 + i
=
( (
i 1+ i 3 −1 )) = i
zB − zK 2 + i 3 − 1− i (
1+ i 3 − 1 ) 1+ i ( 3 − 1)
( (
Nota : il fallait remarquer dans ce calcul que 1 − 3 + i = i 1 + i ))
3 −1
zC − zK z − zK KC
En effet : =i⇒ C = i ⇒ = 1 ⇒ KC = KB ⇒ BD = AC .
zB − zK zB − zK KB
zC − zK z − zK JJJG JJJG π
En effet :
zB − zK
= i ⇒ Arg C
zB − zK
( )
= Arg ( i ) ⇒ KB, KC = ⇒ (KB) et (KC)
2
perpendiculaires.
EXERCICE 2
1 + 2Un
Soit (Un ) la suite définie par : Un +1 = 4 et U0 = −3 .
4 − Un
1 + 2Un 6 ( 2 + Un )
Un +1 + 2 = 4 +2= .
4 − Un 4 − Un
Calculons Un +1 − Un .
U + 4Un + 4 (Un + 2 )
2 2
1 + 2Un
Un +1 − Un = 4 − Un = n = .
4 − Un 4 − Un 4 − Un
Pour vérifier que (Vn ) est une suite arithmétique, montrons que Vn +1 − Vn est une constante.
1 1 1 1 4 − Un 1 − (U n + 2 ) 1
Vn +1 − Vn = − = − = − = =−
Un +1 + 2 U n + 2 6 ( 2 + U n ) U n + 2 6 ( U n + 2 ) U n + 2 6 (U n + 2 ) 6
4 − Un
1
La suite (Vn ) est donc une suite arithmétique de raison − et de premier terme V0 = −1
6
Expression de Un à l’aide de n.
1 1 1
Vn = ⇒ Un = −2 + . Puisque (Vn ) est une suite arithmétique de raison − et de
Un + 2 Vn 6
−1 −6 − n
premier terme V0 = −1 alors Vn = −1 + n = .
6 6
−2n − 18
Il en résulte donc que Un = . De cette expression de Un on déduit que lim Un = −2 .
n+6
Q.C.M. 1
Soit α un réel de l’intervalle [0 ;π] et (E) l’équation : z 2 + 2sin α z + 1 = 0 .
1. L’équation admet deux solutions conjuguées. VRAI
Facile à prouver.
2. Il existe une seule valeur de α pour laquelle (E) admet i comme solution. FAUX
Le nombre i est solution de (E) si et seulement si i 2 + 2sin α i + 1 = 0 c’est à dire si et
seulement si sinα = 0. Or sur [0 ;π], il existe deux réels α=0 et α=π tels que sinα=0.
3. Les complexes z1 = sin α − i cos α et z2 = sin α + i cos α sont solutions de (E). VRAI.
Q.C.M. 2
Soit (Un ) la suite définie par : Un +1 = Un − n et U0 = 0 .
En effet une suite arithmétique est une suite de la forme Un +1 = Un + r avec r constante.
Ce qui n’est pas le cas ici
b. La suite (Un ) est décroissante. VRAI
n ( n + 1)
c. Pour tout entier n, Un = − . FAUX.
2
Il est facile de vérifier que la formule est fausse pour U1 .
n ( n − 1)
La bonne formule est : Un = −
2
Un
d. La suite (Vn ) définie par : Vn = est convergente. VRAI.
n2
Un n −1
En utilisant le résultat précédent, on déduit que :Vn = 2
=− . Cette formule montre
n 2n
1
que la suit (Vn ) tend vers − .
2
DEVOIR SUVEILLE NUMERO 3c
COMPLEXES, SUITES
EXERCICE 1 (Bac 2003 5 points)
G G
( )
Dans le plan complexe muni d'un repère orthonormal O; u;v (unité graphique : 2cm), on
1.
c −a
b . Calculer : . En déduire que la nature du triangle ABC.
b−a
2.
3. Soit M un point de Γ d'affixe z, distinct de C et M' d'affixe z' son image par r.
π π
a. Montrer qu'il existe un réel θ appartenant à 0; ∪ ;2π tel que z = 1 + e iθ
2 2
'
b. Exprimer z en fonction de θ .
z '− c
c. Montrer que z − c est un réel.
2π
i
d. Placer sur la figure le point M d'affixe 1 + e 3
et construire son image M' par r.
EXERCICE 2 (Bac 2003 5 points)
n2
On définit pour tout entier naturel n > 0, la suite ( un ) définie par : un = n .
2
un +1
1. Pour tout entier naturel n>0, on pose v n = .
un
a. Calculer : lim v n .
1
b. Montrer que pour tout entier naturel n > 0, : v n > .
2
3
c. Trouver le plus petit entier p tel que, si n ≥ p , v n < .
4
3
d. En déduire que pour n ≥ p , un +1 < un .
4
n −5
3
e. Montrer par récurrence que : un +1 ≤ u5 .
4
k = n +1
2. Soit ( Sn ) la suite définie par : Sn = ∑ u (S
k =5
k n = u5 + ... + un +1 ) .
3 3
n −5
EXERCICE 1
1.
c −a
b . Calcul de .
b−a
c −a
o = −i .
b−a
c −a
b−a =1
c −a
o = −i implique que
b−a Arg c − a = − π ( 2π )
b−a 2
AC
AB = 1
C’est à dire que .
JJJG JJJG π
( )
AB, AC = − ( 2π )
2
2.
π
o Angle de r : d’après la question précédente, l’angle de r est − ( 2π )
2
a. z = 1 + e iθ .
D’après le cours :
BC
Le centre de Γ est le milieu de [BC]. Son affixe est 1. Le rayon de Γ est soit
2
M de Γ est de la forme : z = 1 + e iθ .
π
Puisque M ≠ C alors θ ≠
2
z '− c
c. est un réel.
z−c
z '− c 1 − ie iθ
Il est facile de montrer que : = . Calculons z .
z − c − i + e iθ
i
z=
1 + ie − iθ
=
1 + iθ
e =
i + e iθ
=
( )
i 1 − ie iθ
=z
i + e − iθ 1
i + iθ 1 + ie iθ
i( − i + e )
iθ
2π
i
d. Placer sur la figure le point M d'affixe 1 + e 3
et construire son image M' par r.
JJJG JJG 2π
(
Le point est le point de Γ tel que Ox, IM =
3
)
( 2π ) où I désigne le point d’affixe
1. Le point M ' est le point d’intersection de la droite (CM ) avec Γ’ car d’après la
1.
a. Calcul de : lim v n .
( n + 1) x 2n = ( n + 1) x 1 .
2 2
u
v n = n +1 =
un 2n +1 n2 n2 2
1
De cette expression on déduit que : lim v n =
2
1
b. Montrons que pour n > 0 on a : v n > .
2
2 2
1 n + 1 n + 1 1
vn = x . Pour n>0, > 1 . Ceci implique : v n > .
2 n n 2
3
c. Montrons qu’il existe un entier p tel que pour n ≥ p on ait : v n < .
4
2
3 n + 1 1 3 n +1 3
vn < ⇔ x < ⇔ <
4 n 2 4 n 2
3
Or 6 + 2 ≈ 4,3 . On a donc v n < pour n ≥ 5
4
3
d. Montrons que pour n ≥ 5 , un +1 < un .
4
3
Pour n ≥ 5, v n < .
4
un +1 3 u 3 3
Donc pour n ≥ 5 , < . Or un > 0 donc n +1 < ⇔ un +1 < un .
un 4 un 4 4
n −5
3
e. Montrons que : un +1 ≤ u5 .
4
Ceci se démontre facilement par récurrence. En effet :
La relation est vraie pour n = 5.
supposons la relation vraie pour n et montrons qu’alors elle est vraie pour n+1.
n −5 n −4
3 3
On suppose donc que un +1 ≤ u5 . On veut montrer que un + 2 ≤ u5
4 4
n −5
3 3
On sait que : un + 2 < un +1 . On suppose que : un +1 ≤ u5 .
4 4
n −4
3
Ces deux relations alors un + 2 ≤ u5 . Cqfd
4
Limite de la suite : ( un ) .
n −5 n −5
3 3
On a : 0 < un +1 ≤ u5 . Or tend vers 0.
4 4
Donc d’après le théorème des gendarmes, la suite ( un ) tend vers 0.
2.
3 3
n −5
a. Sn ≤ 1 + + ... + u5 et Sn ≤ 4u5 .
4 4
Sn = u5 + ... + un + un +1
k −6
3
Chaque terme uk de cette somme vérifie : 0 < uk ≤ u5
4
3 3
n −5
q n +1 − 1
Si on applique la formule 1 + q + q 2 + ... + q n = ( q ≠ 1)
q −1
3 3
n −5
3 n − 4
alors : 1 + + ... + = 4x 1− .
4 4 4
n− 4 n−5
3 3 3
Or 1 − < 1 donc 1 + + ... + < 4 . Ce qui implique Sn ≤ 4u5 .
4 4 4
b. Variations de ( Sn )
EXERCICE 1 Q.C.M.
Soit (Un ) la suite définie sur ² par : Un +1 = Un − n avec U0 = 0 .
n ( n + 1)
c. Un = − .
2
d. La suite (Un ) est majorée par 0.
EXERCICE 2
u0 = 0
Soit la suite (Un ) définie sur ² par
un +1 = un + 6
3 − Un
b. Montrer que pour tout n∈ ` : 3 − Un +1 ≤ .
3
c. En déduire à l’aide d’un raisonnement par récurrence que pour tout n∈` :
3 − U0
3 − Un +1 ≤
3n
EXERCICE 3 (Bac 2005 partiel)
u = 1, 5
Soit la suite (Un ) définie par 0 et (Vn ) la suite définie par ;Vn = Un − 1.
un +1 = 2Un − 1
a. Montrer que la suite (Vn ) est une suite géométrique dont on précisera la raison.
b. Exprimer Vn en fonction de n .
2Un + 1
Soit la suite (Un ) définie sur ² par un +1 = et u0 = 0, 25
Un + 2
a. Construire sur l’axe des abscisses, les 4 premiers termes de la suite Un en laissant
d. Etudier les variations de la suite (Un ) . (On peut faire un raisonnement par récurrence)
En effet, Un +1 − Un = −n donc Un +1 − Un ≤ 0
c. FAUX
n ( n + 1)
En effet : U1 = 0 , la formule Un = − est fausse pour n = 1.
2
n ( n − 1)
En réalité, la bonne formule est : Un = −
2
d. La suite (Un ) est majorée par 0. VRAI.
donc Un ≤ 0 .
EXERCICE 2
u0 = 0
Soit la suite (Un ) définie sur ² par
un +1 = un + 6
Un ≤ 3 ⇒ 6 + Un ≤ 6 + 3 ⇒ 6 + Un ≤ 6 + 3 ⇒ Un +1 ≤ 3 . CQFD
3 − Un
b. Pour tout n∈` : 3 − Un +1 ≤ .
3
3 − Un +1 = 3 − 6 + Un =
(3 − 6 + Un )(3 + 6 + Un )= 3 − Un
3 + 6 + Un 3 + 6 + Un
1 1
Le nombre Un + 6 est positif donc 3 + 6 + Un ≥ 3 donc ≤ .
3 + 6 + Un 3
1 1 3 − Un 3 − Un 3 − Un
Or 3 − Un ≥ 0 . Par suite : ≤ ⇒ ≤ ⇒ 3 − Un +1 ≤
3 + 6 + Un 3 3 + 6 + Un 3 3
Autre démonstration démarrée par un élève mais pas achevée.
3 − Un 3 − Un
( )
2
⇔ 6 + Un ≤ 3 6 + Un ⇔ ( 6 + Un ) ≤ 3 6 + Un
2
3 − Un +1 ≤ ⇔ 3 − 6 + Un ≤
3 3
⇔ Un + 3Un − 18 ≤ 0
2
Or x 2 + 3 x − 18 ≤ 0 ⇔ −6 ≤ x ≤ 3 ( Utiliser le signe de ax 2 + bx + c ).
3 − Un
Puisque 0 ≤ Un ≤ 3 alors −6 ≤ Un ≤ 3 donc Un 2 + 3Un − 18 ≤ 0 donc 3 − Un +1 ≤
3
3 − U0
c. Pour tout n∈` : 3 − Un +1 ≤ .
3n
Effectuons un raisonnement par récurrence.
3 − U0
o La propriété est vraie pour n = 0 . En effet : 3 − u1 = 3 − 6 ≈ 0, 55 et =3
30
o Supposons la propriété vraie pour n et montrons qu’alors, elle est vraie pour n + 1.
3 − U0 3 −U
Supposons donc que : 3 − Un +1 ≤ n
et montrons que : 3 − Un + 2 ≤ n +1 0 .
3 3
3 − Un +1
D’après la question précédente : 3 − Un + 2 ≤ .
3
3 − U0
D’après l’hypothèse de récurrence : 3 − Un +1 ≤
3n
3 − U0
Donc des deux lignes précédentes, on déduit que : 3 − Un + 2 ≤
3n +1
EXERCICE 3
u = 1, 5
Soit la suite (Un ) définie par 0 et (Vn ) la suite définie par ;Vn = Un − 1.
un +1 = 2Un − 1
a. La suite (Vn ) est une suite géométrique.
Calculons Vn +1 à l’aide de Vn .
b. Expression de Vn en fonction de n .
Un = Vn + 1 = 2n −1 + 1.
LimUn = +∞
EXERCICE 4 (Bac 2005 partiel)
a. Construction sur l’axe des abscisses des 4 premiers termes de la suite Un .
b. Conjectures.
o La suite est croissante.
o La suite converge vers 1.
c. Pour tout n ∈ ² , 0 ≤ Un ≤ 1.
0 ≤ Un ≤ 1 ⇒ 0 ≤ f (Un ) ≤ 1 ⇒ 0 ≤ Un +1 ≤ 1 .
o Cas : n = 2k + 1
( ) ( )
x 8 . De 82 ≡ 1 [9 ] on déduit que 82 x 8 ≡ 8 [9] . Soit que
k k
8n = 82 k +1 = 82
8n ≡ 8 [9 ]
n2 - 3n+ 6
3. Pour quelles valeurs de l’entier relatif n, n≠1, Œ .
n- 1
EXERCICE 2
SOLUTIONS
EXERCICE 1
π
1. Le point A a pour affixe ai avec a > 0. La rotation R de centre A et d'angle a pour expression
3
π
i
complexe z' − ai = e 3 (z − ai ).
C étant l'image de B par, R nous avons :
1 3
zc - ai = + i
2 ( zB - ai)
2
1 1 3 3
zc = ai + zB - ai + i zB + a
2 2 2 2
zC =
1
2
( i
) (
zB + a 3 + a + 3zB
2
)
2. C appartient à la droite (∆) si, et seulement si, son affixe a pour partie imaginaire a + α.
soit
1
2
(
a + 3zB = a + α)
3 1
zB = a + α
2 2
1
zB = ( a + 2α ) .
3
2
2 1 1
3. AB2 = zB − z A = ( a + 2α )− ai = ( a + 2α )2 + a 2 .
3 3
4 2
AB2 = ( a + α 2 + aα )
3
3 3
L’aire du triangle équilatéral ABC est alors S = AB 2 × = × ( a 2 + aα + α 2 ).
4 3
EXERCICE 2
EXERCICE SPE MATH
On pose A = n -1 et B = n2 - 3n + 6.
2. Calcul du PGCD de A et B.
n2 - 3n+ 6
3. Valeurs de l’entier relatif n, n≠1, telles que Œ .
n- 1
n2 - 3n+ 6
Œ ⇔A divise B ⇔PGCD(A,B) = A ⇔PGCD(A,4) = A ⇔ A divise 4.
n- 1
Donc n -1 = 1 ou n -1 = 2 ou n -1 = 4 ou n -1 = -1 ou n -1 = -2 ou n -1 = -4.
Soit n = 2 ou n= 3 ou n= 5 ou n = 0 ou n = -1 ou n = -3
DEVOIR LIBRE NUMERO 3b
SUITES, PRODUIT SCALAIRE, PGCD PPCM
1
d. Montrer que pour tout n Œ ² : 4 − Un +1 ≤ ( 4 − Un ) .
2
1
En déduire que pour tout n , n ≥ 2 : 4 − Un ≤ n −2
.
2
Quelle est la limite de (Un ) ?
Partie B
Soit (v n ) la suite définie par : v n = n 2 ( 4 − U n ) .
3 3
n −5
d. Montrer que les plans P et P’ sont sécants et donner un vecteur directeur de la droite
1
f. Calculer le volume du tétraèdre ABDC ( base x hauteur)
3
n.
g. Calculer l’angle géométrique BDC
x0 = 3 et xn +1 = 2 xn − 1 y 0 = 1 et y n +1 = 2y n + 3 .
a. Montrer que xn = 2n +1 + 1
f. En déduire l’ensemble des entiers n tels que xn et y n soient premiers entre eux.
SOLUTIONS DU DEVOIR 3 BIS
EXERCICE 1
Partie A
a. Interprétation de la suite (Un ) .
On a : Un + 2 − Un +1 = f (Un +1 ) − f (Un ) .
La fonction f est croissante donc si Un +1 > Un alors f (Un +1 ) > f (Un ) donc Un + 2 > Un +1 .
Cela prouve que si la propriété vraie pour n alors elle est vraie pour n+1.
d.
1
o Pour tout n Œ ² : 4 − Un +1 ≤ ( 4 − Un ) .
2
3 ( 4 − Un )
4 − Un +1 = .
3Un + 4 + 4
1 1
Un > 0 implique 3Un + 4 > 2 soit 4 + 3Un + 4 > 6 d’où < .
4 + 3Un + 4 6
Multiplions chaque membre de cette inégalité par ( 4 − Un ) qui est strictement positif
d’après la question 1.
3 ( 4 − Un ) 1 1
Ce qui donne : < ( 4 − Un ) . soit ( 4 − Un +1 ) < ( 4 − Un )
3Un + 4 + 4 2 2
1
o Déduction : pour tout n , n ≥ 2 : 4 − Un ≤ n −2
.
2
Démontrons cette propriété par récurrence
La propriété est vraie pour n=2. En effet : 4 − U2 = 4 − 10 . Ce nombre vaut 0,8... On
1
a donc bien 4 − U2 ≤ 2−2
.
2
Supposons la propriété vraie pour n et montrons qu’alors elle est vraie pour n+1.
1
Supposons donc que : 4 − Un ≤ n −2
2
1 1
On a : 4 − Un +1 ≤ ( 4 − Un ) , et on suppose 4 − Un ≤ n −2 . Ces deux relations
2 2
1
impliquent évidemment que 4 − Un +1 ≤
2n −1
La propriété est donc vraie pour n+1.
o Limite de (Un ) .
1 1
On a : 0 ≤ 4 − Un ≤ n −2
. La limite de n −2
est 0.
2 2
D’après le théorème des gendarmes, la suite (Un ) tend vers 4.
Partie B
a.
o Calcul de : lim t n .
( n + 1) x 2n = ( n + 1) x 1 .
2 2
w
t n = n +1 =
wn 2n +1 n2 n2 2
1
De cette expression on déduit que : lim t n =
2
1
o Montrons que pour n > 0 on a : t n > .
2
2 2
1 n + 1 n + 1 1
tn = x . Pour n>0, > 1 . Ceci implique : t n > .
2 n n 2
3
o Montrons qu’il existe un entier p tel que pour n ≥ p on ait : t n < .
4
2
3 n + 1 1 3 n +1 3
tn < ⇔ x < ⇔ <
4 n 2 4 n 2
3
Or 6 + 2 ≈ 4,3 . On a donc t n < pour n ≥ 5
4
3
o Montrons que pour n ≥ 5 , w n +1 < Wn .
4
3
Pour n ≥ 5, t n < .
4
w n +1 3 w 3 3
Donc pour n ≥ 5 , < . Or w n > 0 donc n +1 < ⇔ w n +1 < Wn .
wn 4 wn 4 4
n −5
3
o Montrons que : w n +1 ≤ w5 .
4
supposons la relation vraie pour n et montrons qu’alors elle est vraie pour n+1.
n −5 n−4
3 3
On suppose donc que w n +1 ≤ w 5 . On veut montrer que w n + 2 ≤ w5
4 4
n −5
3 3
On sait que : w n + 2 < Wn +1 .on suppose que : w n +1 ≤ w5 .
4 4
n−4
3
Ces deux relations alors w n + 2 ≤ w 5 . Cqfd
4
o Limite de la suite : (w n ) .
n −5 n−5
3 3
On a : 0 < w n +1 ≤ w 5 . Or tend vers 0.
4 4
Donc d’après le théorème des gendarmes, la suite (Wn ) tend vers 0.
o Convergence de la suite (v n ) .
1 n2 n2
v n = n ( 4 − Un ) et 0 ≤ 4 − Un ≤
2
donc 0 < v n < n −2 donc 0 < v n < 4 x n
2n − 2 2 2
donc pour n ≥ 0 : 0 < v n < 4w n .
La suite (Wn ) tend vers 0 donc puisque 0 < v n < 4w n alors la suite (v n ) tend vers 0.
Partie C
3 3
n −5
a. Sn ≤ 1 + + ... + w 5 et Sn ≤ 4w 5 .
4 4
Sn = w 5 + ... + w n + w n +1
k −6
3
Chaque terme w k de cette somme vérifie : 0 < w k ≤ w5
4
3 3
n −5
q n +1 − 1
Si on applique la formule 1 + q + q 2 + ... + q n = ( q ≠ 1)
q −1
3 3
n −5
3 n − 4
alors : 1 + + ... + = 4x 1− .
4 4 4
n− 4 n−5
3 3 3
Or 1 − < 1 donc 1 + + ... + < 4 . Ce qui implique Sn ≤ 4w 5 .
4 4 4
b. Variations de ( Sn )
3 3 0
JJJG JJJG JJJG
On a AB 3 AC 0 BC −3 D’où AB 2 = 27 , AC 2 = 18 , BC 2 = 45 .
3 −3 −6
b. Equation cartésienne du plan P qui passe par A et qui est orthogonal à (AB).
c. Equation cartésienne du plan P’ qui passe par A et qui est orthogonal à (AC).
Réponse : x − z − 1 = 0
d. Les plans P et P’ sont sécants. Vecteur directeur de la droite d’intersection des deux
plans.
JJJG JJJG
o Les vecteurs AB et AC ne sont pas colinéaires, donc P et P’ sont sécants.
x
JJJG JJJG JG
AB et à AC . Soit w y un tel vecteur.
z
JG JJJG
w ⊥ AB implique : x + y + z = 0
JG JJJG
w ⊥ AC implique : x – z = 0.
z
JJJG JJJG JG
Les vecteurs orthogonaux à la fois à AB et à AC sont les vecteurs w −2z avec z
z
réel quelconque.
1
JG
Le vecteur w −2 est directeur de la droite d’intersection des deux plans.
1
e. (AD) est orthogonale au plan (ABC).
−3
JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG
AD 6 , AD.AB = 0 et AD.AC = 0 . La droite (AD) est orthogonale à deux droites du
−3
plan (ABC). Elle est donc orthogonale à ce plan.
n.
g. Calcul de l’angle géométrique BDC
n.
Utilisons la formule : BC 2 = BD 2 + DC 2 − 2 xBDxDC cos BDC
0 −6 6
JJJG JJJG JJJG
On a : BC −3 BD 3 DC −6 , ce qui donne : BD = 9 , DC = 6 2 , BC = 3 5 .
−6 −6 0
n=
On trouve alors cos BDC
2 n=π
soit BDC
2 4
1
En appliquant la formule : Aire ( BDC ) = n on trouve : Aire ( BDC ) = 27.
BDxBCx sin BDC
2
1
Or ce volume est égal à xAire(BDC )xHauteur où Hauteur= distance de A au plan
3
a. xn = 2n +1 + 1.
o Si elle est vraie pour n alors elle est vraie pour n+1.
b. PGCD(xn+1 ;xn).
c. 2 xn − y n = 5 . Expression de y n en fonction de n.
o Montrons que si elle est vraie pour n alors elle est vraie pour n+1.
En effet : 2 xn +1 − y n +1 = 2 ( 2 xn − 1) − ( 2y n + 3 ) = 2 ( 2 xn − y n ) − 5 .
p = 4k ou p = 4k + 1 ou p = 4k + 2 ou p = 4k + 3. (kŒ²).
( )
k
o Si p=4k alors 2p = 24 k = 24 . Or 24 ≡ 1 [5] donc 2p ≡ 1 [5] .
( )
k
o
Si p=4k+1 alors 2p = 24 k +1 = 24 x 2 . Or 24 ≡ 1 [5] donc 2p ≡ 2[5] .
( )
k
o
Si p=4k+2 alors 2p = 24 k = 24 x 22 . Or 24 ≡ 1 [5] donc 2 p ≡ 4 [5] .
( )
k
o
Si p=4k+3 alors 2p = 24 k = 24 x 23 . Or 24 ≡ 1 [5] et 23 ≡ 3 [5] donc 2p ≡ 3 [5] .
En conclusion :
e. d n = PGCD ( xn ; y n ) . d n =1 ou 5.
xn = 2n +1 + 1 , y n = 2n + 2 − 3 .
o n = 4k ou n = 4k + 1 ou n = 4k + 2 ou n = 4k + 3 (k Œ ²).
o
Si n=4k+1 alors 2n ≡ 2 [5] . Par suite xn ≡ 0 [5] et y n ≡ 0 [5]
o
Si n=4k+3 alors 2n ≡ 3 [5] . Par suite xn ≡ 2 [5] et y n ≡ −1 [5]
D’après la question précédente, dans les autres cas, ils sont premiers entre eux.
DEVOIR LIBRE NUMERO 3c
SUITES, PRODUIT SCALAIRE, COMPLEXES, DIVISIBILITE, PGCD
EXERCICE 1 Suites. (Bac 2000)
(Dans la suite, il faut utiliser une certaine méthode de raisonnement usuellement indiqué)
a. Montrer que cette suite est bien définie.
b. Montrer que cette suite est majorée par 4.
c. Montrer que cette suite est croissante.
1
d. Montrer que : 4 − Un+1 ≤ ( 4 − Un ) .
2
En déduire que la suite converge et trouver sa limite.
(Reprendre le DS 3 Exercice 2 méthode du 1. d et 1.e)
e. Etudier la convergence de la suite ( Vn ) définie par : Vn = n2 ( 4 − Un ) .
Soient A, B deux points distincts fixés d'un cercle Γ de centre I et M un point quelconque de
ce cercle.
JJG JJG JJG JJG
1. Le point D est défini par IA + IB + IM = ID .
JJJG JJJG JJJG JJJG
a. Prouver que les produits scalaires AD.BM et BD.AM sont nuls.
En déduire la nature du point D pour le triangle AMB.
JJG JJG
b. Soit G l'isobarycentre des points A, B, M. Exprimer ID en fonction de IG .
2. Dans le plan complexe, rapporté à un repère orthonormal direct, on donne les points A, B, I
d'affixes respectives : zA=2, zB=4+2i et zI=4.
On nomme f l'application qui, à tout point M du plan d'affixe z, associe le point M' d'affixe Z
1 2
tel que Z = z + 2 + i (Nota : Application = transformation)
3 3
a. Préciser la nature de l'application f.
b. M étant un point quelconque d'affixe zM, montrer que l'image par l'application f du point
M est l'isobarycentre G d'affixe zG des points A, B, M.
c. Déterminer l'ensemble des points G lorsque le point M décrit le cercle Γ de centre I et
de rayon 2.
d. Déterminer l'ensemble décrit par le point D lorsque le point M parcourt le cercle Γ.
EXERCICE 2 Spécialité math.
1. Montrer que, pour tout entier naturel non nul k et pour tout entier naturel x :
( x − 1) (1 + x + x 2 + ... + xk −1 ) = xk − 1.
Dans toute la suite de l'exercice, on considère un nombre entier a supérieur ou égal à 2.
2.
a. Soit n un entier naturel non nul et d un diviseur positif de n : n = dk.
Montrer que ad − 1 est un diviseur de : an − 1.
b. Déduire de la question précédente que 22004 − 1 est divisible par 7, par 63 puis par 9.
3. Soient m et n deux entiers naturels non nuls et d leur pgcd.
a. On définit m' et n' par m = dm' et n = dn'.
En appliquant le théorème de Bézout à m' et n', montrer qu'il existe des entiers relatifs u
et v tels que : mu – nv = d.
( ) ( )
b. On suppose u et v strictement positifs. Montrer que amu − 1 − anv − 1 ad = ad − 1.
=
( 3Un + 4 − 3Un−1 + 4 )( 3Un + 4 + 3Un−1 + 4 ).
3Un + 4 + 3Un−1 + 4
3 (Un − Un−1 )
=
3Un + 4 + 3Un−1 + 4
Montrons par un raisonnement par récurrence que : Signe (Un+1 − Un ) = Signe (U1 − U0 ) .
Mais Signe (Un+1 − Un ) = Signe (Un − Un−1 ) donc Signe (Un+1 − Un ) = Signe (U1 − U0 ) donc elle
1
d. Montrons que : 4 − Un+1 ≤ ( 4 − Un ) .
2
o 4 − Un+1 = 4 − 3Un + 4 =
(4 − )(
3Un + 4 4 + 3Un + 4 ) = 16 − (3U
n + 4)
=
3 ( 4 − Un )
.
4 + 3Un + 4 4 + 3Un + 4 4 + 3Un + 4
1 1
≤ .
4 + 3Un + 4 6
3 ( 4 − Un ) 1 1
soit encore que : ≤ ( 4 − Un ) donc que 4 − Un+1 ≤ ( 4 − Un ) .
4 + 3Un + 4 2 2
Le triangle IBM est isocèle donc la droite (IK ) est hauteur issue de I .
JJG JJJG JJG JJJG
Il en résulte que IK est orthogonal à BM donc que IK.BM = 0 .
Ce qui donne le résultat demandé.
JJJG JJJG
BD.AM nul.
Même démonstration.
o Nature du point D pour le triangle AMB.
JJJG JJJG
AD.BM = 0 signifie que la droite ( AD ) est hauteur issue de A
JJJG JJJG
BD.AM = 0 signifie que la droite (BD ) est hauteur issue de B
JJG JJG
b. Soit G l'isobarycentre des points A, B, M. Exprimons ID en fonction de IG .
JJG JJG JJG JJG JJG JJJG JJG JJJG JJG JJJG JJG
De IA + IB + IM = ID on déduit que : IG + GA + IG + GB + IG + GM = ID .
JJJG JJJG JJJG G
Or G étant l’isobraycentre de A, B , M, GA + GB + GM = 0 .
JJG JJG
On trouve alors que :: ID = 3.IG .
2.
a. Nature de l'application f.
La transformation f a une expression complexe de la forme z ' = kz + b avec k ∈ , il en
1
résulte que f est une homothétie de rapport k = et de centre le point Ω d’affixe 3 + i .
3
b. Image par l'application f du point M.
1 2
L’image de M est le point M’ d’affixe zM' = zM + 2 + i
3 3
z A + zB + zM 1 2
L’isobarycentre G des points A, B et M a comme affixe zG = = zM + 2 + i .
3 3 3
On constate que zG = zM ' donc l’image de M est bien G.
2
Γ est le cercle de centre I de rayon 2 donc f ( Γ ) est le cercle Γ ’ de rayon et de
3
1 2 4 2 10 2
L’affixe de I' est égalé à : zI' = zI + 2 + i = + 2 + i = + i.
3 3 3 3 3 3
10 + 2i
zI ' =
3
Méthode 2 ( méthode algébrique)
On utilise la notion d’équation paramétrique de cercle.
M ∈Γ ⇔ zM − 4 = 2 ⇔ zM = 2e i θ + 4 .
1 2 10 + 2i 2 i θ
Par suite : ZG = ZM ' = ZM + 2 + i = + e .
3 3 3 3
10 + 2i 2
Il en résulte alors que zG − = .
3 3
2
Ceci implique que le point G décrit le cercle de rayon et de centre Ω d’affixe
3
10 2
+ i.
3 3
M ∈Γ ⇔ zD + 2 − 2i = 2e i θ + 4 ⇔ zD − 2 − 2i = 2e i θ ⇔ zD − 2 − 2i = 2
( )
k
ad − 1 = adk − 1 = ad − 1.
( )( ( ) ).
k −1
donne : an − 1 = ad − 1 1 + a + ... + ad
o ( a − 1) − ( a − 1) a
mu nv d
= ad+nv − 1 − anv + d + ad = ad − 1 .
o Notons : δ = p gcd ( a mu
)
− 1; anv − 1 . δ divise amu − 1 et anv − 1 donc δ divise
(a mu
) ( )
− 1 − anv − 1 ad soit ad − 1 .
a. Calculer : lim v n .
1
b. Trouver le plus petit entier p tel que, si n ≥ p , v n < . Calculer p lorsque a=3.
2
1
c. En déduire que pour n ≥ p , un +1 < un .
2
n−p
1
d. Montrer par récurrence que : un ≤ u p . En déduire alors la limite de ( un ) .
2
k =n
2. Soit ( Sn ) la suite définie par : Sn = ∑ uk (S n = u p + ... + un ) .
k =p
1 1
n−p
EXERCICE 5 (Arithmétique)
a. Déterminer selon l’entier n non nul, le reste de la division euclidienne de 7n par 9.
b. Déterminer le reste de la division euclidienne de A = 20052005 par 9.
c. Soit N un nombre entier. On appelle S la somme de ses chiffres.
(1) Démontrer que : N ≡ S [9] .
(2) En déduire que N est divisible par 9 si et seulement si S est divisible par 9 .
d. On note B la somme des chiffres de A , C la somme des chiffres de B et D la
somme des chiffres de C .
(1) Démontrer que A ≡ D [9 ]
(2) Sachant que 2005 < 10000, démontrer que A s’écrit en numération décimale avec
au plus 8020 chiffres. En déduire que B ≤ 72180
(3) Démontrer que C ≤ 45 .
(4) En étudiant la liste de entiers inférieurs à 45, déterminer un majorant de D plus
petit que 15.
(5) Démontrer que D = 7 .
SOLUTIONS
EXERCICE 1 (Roc limites)
1. Démonstration du théorème des gendarmes pour les suites.
Démontrons le théorème suivant :
Soit trois suites (Un ) , (Vn ) et (Wn ) telles que, à partir d'un certain rang, on ait :
Un ≤ Wn ≤ Vn
Lim Un = L
Lim Vn = L
On a alors le résultat: la suite (Wn ) tend aussi vers L
limUn = L équivaut à :
Pour tout nombre ε >0, il existe un entier p tel que, pour n > p on a L − ε < Un < L + ε (1)
limVn = L équivaut à :
Pour tout nombre ε >0, il existe un entier q tel que, pour n > q on a L − ε < Vn < L + ε (2)
Des lignes (1) et (2) précédentes, on déduit :si n > m on a L − ε < Un et Vn < L + ε .
Par définition cela signifie que : la suite (Wn ) tend aussi vers L.
intervalle contenant a.
On a alors le résultat suivant : lim h( x ) = L
x→a
que pour x∈ I alors L- α < f(x) < L+ α et ceci pour tout α >0.
Comme lim g(x) = L cela signifie qu'il est possible de trouver un intervalle J de a tel
x →+∞
que pour x∈J alors L - α < g(x) < L+ α et ceci pour tout α >0.
Soit K=I ∩ J. Si x ∈ K alors L-α < f(x) < h(x) < g(x)<L+α
En conclusion, étant donné un nombre α >0 quelconque, il est possible de trouver un
intervalle K de a tel que pour x ∈ K on ait L - α < h(x) < L + α. Cela signifie que
lim h(x) = L
x →+∞
1
(2) Expression de A2 tel que x>A2 ⇒ : <b
2x + 1
1 1− b 1− b
< b⇔ x > donc A2 = .
2x + 1 2b 2b
(3) Soit f une fonction définie sur l’intervalle] 0 ; + ∞[ telle que pour tout x de cet intervalle
−1 1
on ait : ≤ f (x) ≤
2x + 1 x
a. Recherche de A.
Soit A le plus grand des deux nombres (A1 ; A2).
1 1
D’après (1) et (2), x > A ⇒ <b et −b < − donc x> A ⇒ -b ≤ f(x) ≤ b.
x 2x + 1
b. A la question précédente, on a démontré que : lim f ( x ) = 0 .
x →+∞
a. Calcul de lim v n .
un +1 a
vn = = . Donc lim v n = 0
un n +1
1
b. Recherche de p tel que, si n ≥ p , v n < .
2
1 a 1
vn < ⇔ ≤ ⇔ n ≥ 2a − 1 .
2 n +1 2
Si 2a − 1 est un entier, on prend p = 2a − 1 sinon on prend p = E ( 2a − 1) + 1 .
Limite de ( un ) .
1
n−p
1 n − p
On a : 0 ≤ un ≤ u p Or lim = 0 donc en utilisant le théorème des
2 2
gendarmes, on en déduit que : limUn = 0 .
k =n
2. Sn = ∑ uk (Sn = u p + ... + un ) .
k =p
a.
1 1
n−p
o Sn ≤ 1 + + ... + u p .
2 2
k −p
1
Sn = u p + ... + un . Or pour tout p ≤ k ≤ n : uk ≤ up .
2
En ajoutant membre à membre les n − p égalités précédentes, on obtient :
1 1
n−p
Sn ≤ 1 + + ... + u p
2 2
o Sn ≤ 2u p
n−p
q k +1 − 1 1 1
Appliquons la formule : 1 + q + ... + q k = . à l’expression : 1 + + ... + .
q −1 2 2
n − p +1
1
n−p 2 −1 n−p
1 1 1
Cela donne : 1 + + ... + = = 2− .
2 2 1 2
−1
2
1 1
n−p
1 n − p
Donc Sn ≤ 1 + + ... + u p s’écrit Sn ≤ 2 − u p
2 2 2
n−p
1
Or 2 − ≤ 2 donc Sn ≤ 2u p
2
b. Variations de ( Sn )
b. Cas : n = 3k + 1.
( ) ( )
x 7 . De 73 ≡ 1 [9 ] on déduit que 73 x 7 ≡ 7 [9] . Soit que
k k
7n = 73 k +1 = 73
7n ≡ 7 [9] .
c. Cas : n = 3k + 2
( ) ( )
x 72 . De 73 ≡ 1 [9 ] on déduit que 73 x 72 ≡ 72 ≡ 4 [9 ] .
k k
7 n = 7 3 k + 2 = 73
Soit que : 7n ≡ 4 [9 ]
c.
(1) Démontrer que : N ≡ S [9] .
Par suite :
a0 ≡ a0 [9] , 10a1 ≡ a1 [9] , 102 a2 ≡ a2 [9 ] , ..., 10n an ≡ an [9 ] .
(2) Puisque N ≡ S [9] , N est divisible par 9 si et seulement si S est divisible par 9 .
d.
(1) A ≡ D [9] .
(2)
o A s’écrit en numération décimale avec au plus 8020 chiffres.
2005 < 10000 ⇒ 20052005 < 100002005 . Or 100002005 = 108020 . Le nombre 108020 est le
premier nombre avec 8021 chiffres. Tout nombre qui lui est inférieur à moins de
o B ≤ 72180 .
B est la somme des chiffres de A . A a au maximum 8020 chiffres qui valent au plus
(3) C ≤ 45 .
C ≤ 45 ⇒ C ≤ 49 ⇒ D ≤ 4 + 9 ⇒ D ≤ 13
(5) D = 7 .
EXERCICE 1 Limites.
x 2 + x- 3
a.Soit f(x) = . Déterminer : lim f(x) ; lim f(x) .
-4 x 2 + 7 x - 3 x →+∞ x →1
x >1
x 2 - x+1 - 1
b.Soit f(x) = . Déterminer : lim f(x) ; lim f(x) .
2 x2 x →0 x →+∞
2 x3 - x2 + x cx + d
c. Soit f(x) = . Ecrire f(x) sous la forme f(x) = ax + b + 2 .
2
x -1 x −1
EXERCICE 2 Continuité.
si x ≤ 1 f(x) = x2 + x + 1.
si x > 1 f(x) = αx + β.
1
c. Soit la fonction f définie sur ]0 ; + ∞[ par : f(x) = x − .
x
a. f ( x ) = ( x + 1) × (4 x − 1)3
b. g ( x ) = cos2 x.sin2 x
(3 x 2 − 1)2
c. h( x ) = .
2x − 1
f(x) = 0
d. Pierre achète des CD audio double à 25€ et des CD audio simple à 17 €. La somme
1
lim f(x) = − .
x→+∞ 4
x 2 - x+1 - 1
b. f(x) = . lim f(x) ; lim f(x) .
2 x2 x →0 x →+∞
o Limite en 0
o Limite en l’infini.
1 1 1 1 1
x 2 1− + 2 − 1 1− + 2 −
x x x x x = 0 . lim f(x) = 0
lim f(x) = lim 2
= lim
x →+∞ x →+∞ 2x x →+∞ 2x x→+∞
cx + d
c. Ecriture sous la forme : f(x) = ax + b + .
x2 − 1
cx + d ax 3 − ax + bx 2 − b + cx + d ax 3 + bx 2 + x (c − a ) − b + d
ax + b + = =
x2 − 1 x2 − 1 x2 − 1
2 x 3 - x 2 + x ax 3 + bx 2 + x (c − a ) − b + d
Donc f(x) = =
x2 - 1 x2 − 1
3x − 1
En procédant par identification, on trouve : f ( x ) = 2 x − 1 + .
x2 − 1
si x ≤ 1 f(x) = x2 + x + 1.
si x > 1 f(x) = αx + β.
3= α + β.
f ( x ) − f (1)
f est dérivable en 1 si et seulement si : f est continue en 1 et lim+ = α = f '(1) = 3
x →1 x −1
ce qui donne α = 3 et β = 0.
Existence de α.
théorème des valeurs intermédiaires, tout réel, a un seul antécédent par f. Il existe donc
Calcul de α.
Il est facile de montrer que 1 < α < 2 car f(1)<0 et f(2) > 0.
La suite des calculs est donnée dans le tableau ci-dessous. On arrête les calculs lorsque
1
c. Calcul de f-1 où f est définie sur ]0 ; + ∞[ par : f(x) = x − .
x
1
y=f(x) ⇔ y = x − ⇔ yx = x 2 − 1 ⇔ x 2 − yx − 1= 0 .
x
∆= y2 +4 . ∆>0 .
y − y2 + 4 y + y2 + 4
L’équation a deux racines x ' = ; x '' =
2 2
y + y2 + 4
Seule la racine positive convient. Donc x =
2
y + y2 + 4
Par suite f-1(y) = .
2
-1 x + x2 + 4
-1
Conclusion : la fonction réciproque de f est f , avec f (x) = .
2
EXERCICE 3
x3
1.Dérivabilité de f en 0. f(x) = .
1+ x
La fonction est définie pour x Œ ]-∞ ; -1[U[0 ; +∞ [.
f ( x ) − f (0)
Calculons lim+
x →0 x −0
f ( x ) − f (0) 1 x3
lim+ = lim+ =0
x →0 x −0 x →0 x 1+ x
La fonction f est donc dérivable en 0 et f’(0) = 0.
a. f ( x ) = ( x + 1) × (4 x − 1)3
1
( 4 x − 1) + x + 1x 3 x 4 ( 4 x − 1)
3 2
f '( x ) =
2 x +1
( 4 x − 1) + 24 ( 4 x − 1)
3 2
=
2 x +1
( 4 x − 1) ( 28 x + 23 )
2
f '( x ) =
2 x +1
b. g ( x ) = cos2 x.sin2 x
= 2cosx(-sinxsin2x + cosxcos2x)
g’(x) = 2cosxcos3x.
(3 x 2 − 1)2
c. h( x ) = .
2x − 1
( ) ( )
2
2 3 x 2 − 1 x 6 xx ( 2 x − 1) − 3 x 2 − 1 x 2
h '( x ) =
( 2x − 1)
2
=
( )(
2 3x 2 − 1 9x 2 − 6x + 1 )
( 2x − 1)
2
h '( x ) =
( )
2 3 x 2 − 1 ( 3 x − 1)
2
( 2x − 1)
2
EXERCICE 4 SPE PHYSIQUE.
a. Domaine de définition de f.
Df = - {1 ; 2 ; ... ; n}
1
Chaque fonction x 6 (k=1,..., n) est décroissante.
x −k
c. Tableau de variation de f.
x -∞ 1 2 ......... n -1 n +∞
0 +∞ +∞ +∞
f(x)
-∞ -∞ -∞ 0
....
intermédiaires, il existe une seule valeur αk , k<αk <k+1 telle que f(αk) = 0.
EXERCICE 4 SPE MATH.
x≥0 ⇒ k ≥ 8 y≥0 ⇒ k ≤ 7 .
1
1. On suppose dans cette question que : a = .
8
b. Dans un repère orthonormal (unité 8cm) tracer sur l’intervalle [0 ; 2] la droite D d’équation
c. Utiliser les tracés précédents pour construire sur l’axe des abscisses les points
1
3. On suppose à nouveau dans cette question que : a = .
8
a. Exprimer Vn +1 en fonction de Vn .
1.
2. Ecrire l’ensemble des diviseurs de 84. (Les ranger dans l’ordre croissant).
a + b = 84
4.Déterminer les entiers a et b tels que avec d = PGCD ( a, b ) .
ab = d
3
SOLUTION DU DS 4BIS
EXERCICE 1
Soit la suite (Un ) définie par : U0 = a ; Un +1 = Un ( 2 − Un ) . Où aŒ 0 < a < 1.
1
1. a = .
8
17 17 x111 1887
U1 = ; U2 = =
64 64 x 64 4096
b. Tracé de D et de P.
c. Construction de A1 , A 2 , A 3
Supposons la propriété vraie pour n et montrons qu’alors elle est vraie pour n+1.
Or 0 < Un < 1 donc 0 < f (Un ) < 1 donc 0 < Un +1 < 1 . CQFD.
La propriété est vraie pour n= 0. Si elle est varie pour n, elle est varie pour n+1.
Calculons : Un +1 − Un .
Un +1 − Un = Un ( 2 − Un ) − Un = Un (1 − Un ) .
1
3. a = .
8
a. Expression de Vn +1 en fonction de Vn .
Vn +1 = 1 − Un +1 = 1 − Un ( 2 − Un ) = 1 − 2Un + Un = (1 − Un ) = (Vn )
2 2 2
Donc Vn +1 = (Vn )
2
b. Expression de Vn en fonction de n.
2n
7
Il est facile de vérifier et de prouver par récurrence que Vn =
8
2n
7
Lorsque n tend vers l’infini, 2 → +∞ donc
n
→ 0 donc Un → 1
8
EXERCICE 2 Spé PC et SVT.
1. Figure.
Le plan KID est aussi le plan KBD. Cherchons donc l’équation du plan KBD
c + d = 0
Les nombres a, b , c et d sont solutions du système : b + d = 0 . Ce système a une infinité de
a + d = 0
solutions a = - d ; b = - d ; c = - d et d quelconque.
x ≥ 0
y ≥ 0
seulement si : .
z ≥ 0
x + y + z − 1 ≤ 0
3
En appliquant la formule de la distance d’un point à un plan on trouve : .
3
5. Déterminer la distance du point I au plan KAD.
Le plan KAD a comme équation x=0
1
En appliquant la formule de la distance d’un point à un plan on trouve : .
2
6. Calculer le volume du tétraèdre IAKD.
1
Le volume d’un tétraèdre est Base x hauteur .
3
1
La base a comme aire :
2
1
la hauteur vaut alors la distance de la question 5. soit : .
2
1 1 1 1
Le volume obtenu est alors : x x = .
3 2 2 12
orthogonaux.
1 1
2 − 2
JJG 1 JJG 1 JJG JJG
On a KI et ID . On remarque que KI .ID = 0 .
2 2
−1 0
JJG JJG
Les vecteurs KI et ID sont orthogonaux dont (KI) perpendiculaire à (ID).
1
L’aire de ce triangle est : xIDxIK .
2
JJG 1 1 3 JJG 1
ID = ID = + +1 = . IK = IK = .
4 4 2 2
3
D’où l’aire de ce triangle est égale à :
4
8. Equation de la sphère de centre K et passant par I.
3
La sphère de centre K passant par I est la sphère de centre K et de rayon .
2
3
Son équation est donc x 2 + y 2 + ( z − 1) =
2
.
2
GG
(
9. Intersection de cette sphère avec le plan P défini par : A; i ; j )
Les points l’ intersection sont les points de la sphère de cote 0.
Ce sont donc les points dont les coordonnées (x ;y ;z) vérifient le système :
2 3
x + y + ( z − 1) =
2 2
2
z=0
GG
( ) 1
L’intersection est donc le cercle dont l’équation dans le repère A; i ; j est x 2 + y 2 = .
2
EXERCICE 2 Spé Math
1.
Les entiers x et y sont premiers entre eux donc d’après le théorème de Bezout, il existe u
et v tels que 1 =xu + yv. Cette égalité peut facilement s’écrire : 1= x(u -v) + (x+y)v.
D’après le théorème de Bezout, cela signifie que x et x+y sont premiers entre eux.
Or on sait que si un nombre A est premier avec plusieurs nombres, il est aussi premier
L’un des nombres est pair, l’autre est impair. Dans ce cas la somme est impair et le
produit pair.
Les deux nombres pairs. Dans ce cas, la somme est impair et le produit pair.
Les couples de nombres premiers entre eux dont le produit est égal à 84 sont :
En tenant compte du fait que x et y sont premiers entre eux, les seuls cas possibles sont x=3
Puisque d = PGCD(a,b) , il existe x et y premiers entre eux tels que : a=dx et b=dy.
dx + dy = 84 d ( x + y ) = 84
Le système s’écrit alors : 2 soit
d xy = d
3
xy = d
PROBLEME 1
x3 + x2 − 4
Soit f la fonction définie par : f ( x ) = . On désigne par C sa représentation
x2 − 4
graphique dans un repère orthonormal.
cx
1. Ecrire f(x) sous la forme : f(x) = ax + b + où a, b, c ∈ .
x −4
2
1
JG
(D1) définie par le point A(3 ;9 ;2) et le vecteur U 3
0
1
JG
(D2) définie par le point B(1 ;4 ;4) et le vecteur V 1 .
−1
a. Montrer qu’un point M(x,y,z) appartient à D1 si et seulement si il existe un réel a tel que :
x = 3 + a
y = 9 + 3a
z = 2
Montrer qu’un point M(x,y,z) appartient à D2 si et seulement si il existe un réel a tel que :
x = 1+ b
y = 4 + b
z = 4 − b
b. Montrer que les deux droites (D1) et (D2) ne sont pas dans un même plan.
c. Soit S le point de coordonnées S(3;4;1). Soit (P1) le plan contenant S et ( D1) et (P2) le plan
contenant S et ( D2)
3
JJG
(2) Montrer que P2 passe par S et admet le vecteur W −1 comme vecteur normal.
2
(6) On cherche une droite qui passe par S et qui coupe D1 et D2 Quelle est cette droite ?
SOLUTION
x3 + x2 − 4 4x
1. f ( x ) = = x +1 + 2
x −4
2
x −4
2. Etude de f.
a. Domaine. D=-{-2 ;2}
b. Variation.
4 x 2 + 16 x 2 ( x 2 − 12 )
f' ( x ) = 1 − =
( x 2 − 4 )2 ( x 2 − 4 )2
x -∞ −2 3 -2 2 2 3 +∞
f’(x) + 0 - - - 0 +
+∞ +∞ +∞
− 3 3 +1
f(x)
-∞ -∞ -∞ 3 3 +1
3. Asymptotes.
Les droites d’équation x = 2 , x = -2 , y = x+1 sont asymptotes. (facile à prouver)
La position relative de C par rapport à ∆ est donnée par le signe de :
4x
f(x)- (x+1) = . Il est facile de déduire que :
x −4
2
si x<-2 C en dessous de ∆
si –2<x<0 C en dessus de ∆
si 0<x<2 C en dessous de ∆
si 2<x C en dessus de ∆
4. Centre de symétrie.
4X
Dans le repère de centre I(0,1), l’équation de C est Y = X + . Dans ce repère, C
X2 −4
4X
est la représentation graphique de la fonction g : X 6 X + .
X2 −4
Cette fonction est impaire. I est donc centre de symétrie.
5. La tangente à C au point I est une droite horizontale.
6. Tracés
SOLUTION 2
a. Système d’équations paramétriques des droites D1 et D2.
JJJJG JG
Un point M Œ (D1) si et seulement si, il existe a Œ tel que : AM = a.U .
3+a
JJJJG
Donc M Œ (D1) ⇔ OM à donc comme coordonnées : 9 + 3a
2
JJJJG JG
Un point M Œ (D2) si et seulement si, il existe b Œ tel que : BM = bV
. .
1+ b
JJJJG
Donc M Œ (D2) ⇔ OM à donc comme coordonnées : 4 + b
4 − b
b. Les deux droites (D1) et (D2) ne sont pas dans un même plan.
Les deux droites ne sont pas dans un même plan, si et seulement si les deux droites ne sont
ni parallèles ni sécantes
o Les deux droites ne sont pas parallèles car leurs vecteurs directeurs ne sont pas
JG JG
colinéaires. En effet, il n’existe pas de réel k tel que U = k .V .
3 + a 1+ b
Car il n’existe pas de réels a et b tel que : 9 + 3a = 4 + b .
2 4 − b
Cela signifie que les deux droites n’ont donc pas de points communs
c.
cette équation.
3+a
On a vu que si M Œ (D1) alors le point M à donc comme coordonnées : 9 + 3a
2
3
JJG
(2) P2 passe par S et admet le vecteur W −1 comme vecteur normal.
2
normal de P2.
o Cherchons l’équation de P2 .
3
JJG
P2 est le plan passant par S(3 ;4 ;1) et admettant W −1 comme vecteur normal. Il est
2
facile de déduire que son équation est : 3x – y + 2z – 7=0.
3
JG
o P1 admet R −1 comme vecteur normal.
5
3
JJG
P2 admet W −1 comme vecteur normal.
2
Ces deux vecteurs ne sont pas colinéaires, donc les plans sont sécants.
(4) Calcul de 2 points de ∆ de cote 1.
3x – y + 2z – 7 = 0.
Les points de ∆ sont donc les points M dont les coordonnées (x ; y ; z) vérifient le
3 x − y + 5z − 10 = 0
système : .
3 x − y + 2z − 7 = 0
z = 1
Ce système est équivalent au système
3 x − y = 5
Ce système permet de trouver deux points de ∆, par exemple F(0 ;-5 ;1) et G(1 ;-2 ;1).
M(x ;y ;z) Œ P1 ⇔ 3x – y + 5z – 10 = 0
x = 1+ b
M(x ;y ;z) Œ D2 ⇔ M a ses coordonnées de la forme y = 4 + b (Voir question a.)
z = 4 − b
3 x − y + 5z − 10 = 0
x = 1+ b
Par suite M(x ;y ;z) appartient à P1 et D2 si et seulement si
y = 4+b
z = 4−b
EXERCICE 2 (Limites)
Calculer les limites suivantes :
x 5 − 5x + 4
1. lim
x →1 x −1
x+2−x
2. lim
x →2 4x + 1 − 3
cos 4 x
3. lim . On pourra utiliser le théorème des gendarmes
x →+∞ x2 + 1
cos x − 1
4. lim . On pourra Interpréter cette limite comme nombre dérivé.
x →0 x
EXERCICE 3 (Asymptotes)
Montrer que la fonction f définie par f ( x ) = x 2 + 4 admet la droite d’équation y = x
EXERCICE 4 (Continuité)
1
Soit f la fonction définie sur ]1 ; + ∞[ par: f ( x ) = − x.
x −1
1. Montrer que l’équation f ( x ) = 0 admet une solution α unique sur [1 ; + ∞[ .
EXERCICE 6 (Dérivation)
Soit f la fonction définie sur + par : f ( x ) = x sin x .
sin x
2. Démontrer que f est dérivable en 0 (à droite) et calculer f ' ( 0 ) . Rappel : lim =1
x →0 x
1+ x
3. k ( x ) = x .
1− x
EXERCICE 8
1. Ecrire l’expression de 1 + x + x 2 + ... + x n avec x ≠ 1 .
2. En déduire une expression de : 1 + 2 x + 3 x 2 + ... + nx n −1 .
EXERCICE 9 (PGCD)
Les nombres x et y désignent deux entiers non nuls tels que x < y .
3. Montrer que ( x; y )∈S si et seulement s’il existe un entier naturel k non nul tel
que : x = k ( y − x ) , y = ( k + 1)( y − x ) .
SOLUTIONS
EXERCICE 1 (Roc)
1. Définition de « f est dérivable en a ». (Voir cours)
2.
o f est continue en a et f est dérivable en a.
Oui.
Exemple : f ( x ) = x 2 possède les 2 propriétés en tout point
a.
o f est continue en a et f n’est pas dérivable en a.
Oui.
Exemple : f ( x ) = x − 1 en a=1 . La représentation de f ci-
EXERCICE 2 (Limites)
x 5 − 5x + 4
1. lim
x →1 x −1
Le polynôme x 5 − 5 x + 4 s’annule pour 1, on peut donc écrire
( )
x 5 − 5 x + 4 = ( x − 1) x 4 + ax 3 + bx 2 + cx + d . En procédant par identification, on trouve
( )
que : x 5 − 5 x + 4 = ( x − 1) x 4 + x 3 + x 2 + x − 4 .
x 5 − 5x + 4
D’où = x4 + x3 + x2 + x − 4
x −1 Beaucoup d’erreur dans
la factorisation.
x 5 − 5x + 4
Par suite : lim =0 Il faut vérifier le calcul !
x →1 x −1
x+2−x
2. lim
x →2 4x + 1 − 3
x+2−x
=
( x+2 −x )( x+2+x )( ) = ( − x + x + 2) ( 4 x + 1 + 3 )
4x + 1 + 3 2
4x + 1 − 3 ( 4 x + 1 − 3 )( x + 2 + x )(
4x + 1 + 3) 4 ( x − 2) ( x + 2 + x )
( −1 − x )( x − 2 ) ( 4 x + 1 + 3 ) (1 − x ) ( 4 x + 1 + 3 )
= =
4 ( x − 2) ( x + 2 + x ) 4( x + 2 + x)
x+2 −x 9
Par suite : lim =− .
x →2 4x + 1 − 3 8
cos 4 x
3. lim .
x →+∞ x2 + 1
1 cos 4 x 1
On a : −1 ≤ cos 4 x ≤ 1 donc − ≤ 2 ≤ . (On peut écrire cela car 1 + x 2 > 0 )
1+ x 2
x + 1 1+ x 2
1 1
Quand x → +∞ , → 0 et − →0.
1+ x 2
1+ x 2
cos 4 x
Donc d’après le théorème des gendarmes, lim =0.
x →+∞ x 2 + 1
EXERCICE 3 (Asymptotes)
Pour montrer que la fonction f définie par f ( x ) = x 2 + 4 admet la droite d’équation y = x
( x2 + 4 − x )( x2 + 4 + x ) = lim
lim ( x +4−x
2
) = lim
4
=0
x →+∞ x →+∞
( x2 + 4 + x ) x →+∞
( x2 + 4 + x )
En effet : lim ( )
x 2 + 4 + x = +∞ donc lim
4
=0
x →+∞ x →+∞
( x2 + 4 + x )
EXERCICE 4 (Continuité)
1
f est la fonction définie sur ]1 ; + ∞[ par : f ( x ) = − x.
x −1
1. L’équation f ( x ) = 0 admet une solution α unique sur ]1 ; + ∞[ .
1 1
f ' (x) = − − . Sur ]1 ; + ∞[ f ' ( x ) > 0 . Donc f décroît sur ]1 ; + ∞[ .
( x − 1)
2
2 x
EXERCICE 4 (Dérivation)
f ( x ) = x 2 + x + 1 si x ≤ 1
f est la fonction définie sur par :
f ( x ) = ax + b si x > 1
1. Calculer a et b tels que f soit dérivable en 1.
f ( x ) = x + x + 1 si x ≤ 1 ⇒ si x = 1 f (1) = 3
2
⇒ a+b =3
f ( x ) = ax + b si x > 1 ⇒ si x = 1 f (1) = a + b
⇒a=3
f ( x ) = ax + b si x > 1 ⇒ si x = 1 f ' (1) = a
Par suite : a = 3 ; b = 0 .
Sur ]0 ; + ∞[ , les fonctions racine et sinus sont dérivables donc leur produit l’est aussi.
sin x
f ' (x) = + x cos x .
2 x
f ( x ) − f (0)
f est dérivable en 0 si et seulement si lim existe.
x →0 x
f ( x ) − f (0) x sin x sin x sin x
lim = lim = lim x = 0 car on sait que lim x = 0 et lim =1
x →0 x x →0 x x →0 x x →0 x →0 x
D’après le calcul précédent, f ' ( 0 ) = 0 .
2x 3 + 6 x 2 + 1
on obtient : g' ( x ) = ( f ( − x ) )' = −f ' ( − x ) = − Le résultat doit être
(2 + x )
2
justifié.
2. h ( x ) = cos 3 x cos 3 x .
h' ( x ) = ( cos 3 x )' cos 3 x + cos 3 x ( cos 3 x )' = −3 sin 3 x cos 3 x + cos 3 x ( −3 cos 2 x sin x )
= −3 sin 3 x cos 3 x − 3 cos 3 x cos 2 x sin x
= −3 cos 2 x ( sin 3 x cos x + cos 3 x sin x ) = −3 cos 2 x sin 4 x
1+ x
3. k ( x ) = x .
1− x
x 1+ x − x 2
'
1 + x (1 − x ) (1 − x )
2 2
1+ x 1+ x 1+ x − x 2
k' (x) = + x = + = =
1− x 1− x 1 − x 1 + x 1+ x 1+ x
(1 − x )
2
1− x 1− x 1− x
1+ x − x 2
k' (x) =
1+ x
(1 − x )
2
1− x
EXERCICE 7
x n +1 − 1
1. Si x ≠ 1 1 + x + x 2 + ... + x n = .
x −1
2. Calcul de : 1 + 2 x + 3 x 2 + ... + nx n −1 .
'
' x n +1 − 1 nx n +1 − ( n + 1) x n + 1
1 + 2 x + 3 x + ... + nx
2 n −1
(
= 1 + x + x + ... + x
2 n
) = =
x −1 ( x − 1)
2
EXERCICE 8 (PGCD)
1. PGCD ( 363 ; 484 ) =121. Le couple ( 363 ; 484 ) appartient à S .
y = ( y − x ) + x = ( y − x ) + k ( y − x ) = ( k + 1)( y − x )
o x = k ( y − x ) , y = ( k + 1)( y − x ) ⇒ ( x; y )∈S .
3. Parité de la fonction f.
La fonction f est impaire donc C est symétrique par rapport à O
f (x + 2 π) en fonction de f (x) .
Pour tout x Œ , f (x + 2 π) = f (x) +4π .
EXERCICE 3
EXERCICE 4
SOLUTIONS DU DEVOIR LIBRE 4BIS
EXERCICE 1
1. Volume de ABDM.
1
Appliquons la formule du volume d’un tétraèdre : Base x Hauteur .
3
1 1
La Base est ici le triangle ABD dont l’aire vaut et la hauteur est AM qui vaut : .
2 a
1 1 1 1
Par suite, Le volume est : x x =
3 2 a 6a
2.
a. Appliquons la formule de Leibniz :
JJJG JJJJG JJJG JJJG
(
Quel que soit le point N on a : a 2 + 2 NK = a 2 NM + NB + ND . )
JJJG JJJJG JJJG
En remplaçant N par K on trouve que : a 2 + 2 BK = a 2 BM + BD . ( )
JJJG a2 JJJJG 1 JJJG
D’où : BK = BM + BD
(a 2
+2 ) (a 2
+2 )
b.
JJJG JJJJG a 2 JJJJG JJJJG 1 JJJJG JJJG
o En appliquant la relation précédente, BK .AM = BM . AM + AM.BD .
a2 + 2 a2 + 2
JJJJG JJJJG JJJG JJJJG JJJJG JJJG JJJJG JJJJG 2
( )
BM.AM = BA + AM .AM = BA.AM + AM = 0 + 2 = 2 .
1
a a
1
JJJJG JJJG
AM.BD = 0 . En effet le plan ABC qui contient (BD) est orthogonal à (AM) donc (BD)
est orthogonale à (AM).
JJJG JJJJG 1
D’où : BK .AM = 2
a +2
JJJG JJJG a 2 JJJJG JJJG 1 JJJG JJJG
o BK .AD = BM.AD + 2 BD.AD
a +2
2
a +2
JJJG JJJJG
AD.BM = 0 . En effet le plan ABE qui contient (BM) est orthogonal à (AD) donc (BM)
est orthogonale à (AD).
JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG 2
( )
BD.AD = BA + AD .AD = BA.AD + AD = 1
JJJG JJJG 1
D’où BK .AD = .
a +2 2
d. Puisque K est la barycentre des points M,B et D, le point K est dans le plan (MBD).
JJJG JJJG
DK .MB = 0 implique que K est sur la hauteur issue de D.
JJJG JJJJG
BK .MD = 0 implique que K est sur la hauteur issue de B.
triangle.
JJJG JJJG
Puisque AK .MB = 0 alors (AK) orthogonale à (MB)
JJJG JJJJG
Puisque AK .MD = 0 alors (AK) orthogonale à (MD)
La droite (AK) est orthogonale à deux droites du plan (MBD) est donc orthogonale à ce
plan.
4.
1 1
a. MB 2 = AB 2 + AM 2 = 1 + 2
. MD 2 = AD 2 + AM 2 = 1 + 2 . MB = MD donc le triangle est
a a
isocèle.
1 1
Calculons son aire à l’aide de la formule S = BasexHauteur = DBxMI où I est le
2 2
milieu de [BD] . BD = 2 .
a2 + 2 2
b. Si l’aire vaut 1 alors = 1 soit a = .
2a 3
1
Pour calculer la hauteur utilisons la formule VolumeABDM= Base x Hauteur .en prenant
3
comme base le triangle BDM et comme hauteur AK.
1
On sait d’après la question 1. que VolumeABDM = d’où :
6a
1 1 1 3
= xAire ( BDM ) xAK . Ce qui donne AK = = .
6a 3 a2 + 2 2 2
c. EXERCICE 2
EXERCICE 3
EXERCICE 4
2
DEVOIR LIBRE NUMERO 4c
DROITES ET PLANS, EXPONENTIELLES, PGCD
EXERCICE 1 Droites et plans.
G G JG
(
L’espace est rapporté à un repère orthonormal O ; i ; j ; k . )
Soit les points A(3 ; 0 ; 10 ), B(0 ; 0 ; 15) et C (0 ; 20 ; 0).
1.
a. Faire une figure.
b. Déterminer une représentation paramétrique de la droite (AB).
c. Montrer que la droite (AB) coupe l’axe des abscisses en un point E dont on calculera les
coordonnées.
d. Montrer que A, B et C ne sont pas alignés.
2. Soit H le pied de la hauteur issue de O dans le triangle OBC.
a. Montrer que (BC) est perpendiculaire au plan (OEH).
Que représente la droite (EH) pour le triangle (OBC).
b. Calculer une équation cartésienne du plan (OEH).
c. Calculer une équation cartésienne du plan (ABC).
x =0
d. Que représente la résolution du système : 4 y − 3z = 0
20 x + 9 y + 12z − 180 = 0
Résoudre ce système et conclure.
e. Calculer les distances OH et EH et l’aire du triangle EBC.
3. En exprimant de deux façons le volume du tétraèdre OEBC, déterminer la distance du point
O au plan (ABC). Retrouver ce résultat à l’aide de l’équation de (ABC).
EXERCICE 2 Exponentielles.
∀x ∈ \, ( f ' ( x ) ) − ( f ( x ) ) = 1
2 2
ex − e− x
déduire u et v . Montrer que f ( x ) = .
2
4. Etudier la fonction f .
Soit m un réel. Démontrer que l’équation f ( x ) = m a une seule solution α.
Calculer α pour m=3. Donner la valeur exacte et la valeur approchée à 10-2 près.
EXERCICE 2 Spé math.
1.
b. Les entiers naturels a , b et c sont, dans cet ordre, les trois premiers termes d 'une suite
Montrer que les éléments de E sont de la forme :( –13k–23k '– 12r; 3 k + r ; 3 k '+ r ) .
3 x + 13y + 2 3 z = 0 .
3a + 10c + d = 0
Les nombres a, b, c et d sont donc solutions du système : 15c + d = 0
20b + d = 0
Ce système est un système de trois équations à 4 inconnues.
−9a
b = 20
12a
Il admet une infinité de solutions : c = avec a quelconque.
20
180a
d = − 20
Si on prend pour a= 20, on trouve que l’équation de (ABC) est 20x+9y+12z-180=0.
x = 0
d. Les solutions du système : 4 y − 3z = 0 représente les coordonnées du point
20 x + 9 y + 12z − 180 = 0
d’intersection des plans yOz, (ABC) et (OEH)
36 48
Ce système a une solution x = 0 ; y = ;z=
5 5
e. Calcul des distances OH et EH et l’aire du triangle EBC.
o Distance OH.
OH est la distance du point O à la droite (BC).
L’équation de la droite (BC) dans le plan yOz est 3y + 4z – 60 = 0.
En appliquant la formule de la distance d’un point à une droite,
60
on déduit que : OH= = 12 .
16 + 9
o Distance EH.
Le triangle OEH est rectangle en O, car (OE) est orthogonale au plan (OBC) donc à
toute droite de ce plan donc à (OH).
On a OE = 9 et OH = 12, en appliquant Pythagore, on trouve
O H
o Aire EBC.
BCXEH 25 x15
Aire ( EBC ) = = = 187, 5
2 2
3. Caclul de la distance de O au plan (ABC) en exprimant de deux façons le volume du
tétraèdre OEBC.
1
Le volume d’un tétraèdre est égal à : V = xBasexhauteur .
3
o Prenons comme base : 0BC et comme hauteur : OE :
1 1 1
On a alors V = xOExAire (OBC ) = x 9 x x15 x 20 = 450.
3 3 2
o Prenons comme base (EBC) et comme hauteur.
Remarquons d’abord que le plan (EBC) est le même que le plan (ABC).
Notons d la distance du O au plan (ABC)
1 1 1 1 1 125
On a alors V = xdxAire ( EBC ) = xdx xEHxBC = xdx x15 x 25. =
3 3 2 3 2 2
180 36
Ce volume vaut 450 d’après le premier calcul. On déduit alors que d = = .
25 5
Retrouvons ce résultat à l’aide de l’équation de (ABC).
Appliquons la formule du calcul de la distance d’une point à un plan.
180 180 180
On obtient alors : d = = =
202 + 92 + 122 40 + 81 + 144 25
EXERCICE 2 Exponentielles.
∀x ∈ \, ( f ' ( x ) ) − ( f ( x ) ) = 1
2 2
o Raisonnons par l’absurde. S’il existe α tel que f ' ( α ) = 0 , alors de la relation :
∀x ∈ \, ( f ' ( x ) )2 − ( f ( x ) )2 = 1
o Des relations , il résulte que f ( 0 ) = 1
f ' (0) = 1
3. u = f ' + f et v = f ' − f .
o Calcul de u ( 0 ) et v ( 0 ) .
u ( 0 ) = 1 et v ( 0 ) = 1
o u' = u et v ' = −v .
u = f ' + f ⇒ u' = f " + f ' = f + f ' = u
v = f ' − f ⇒ v ' = f " − f ' = f − f ' = −v
o Calcul de u et v .
On a u' = u avec u ( 0 ) = 1 donc u ( x ) = e x .
ex − e− x
o f (x) = .
2
u = f ' + f e x − e− x
⇒ u − v = 2f ⇒ f ( x ) =
v = f ' − f 2
4. Etude de la fonction f .
o L’étude de f est facile.
La fonction f est continue, monotone de sur . Donc d’après le théorème des valeurs
intermédiaires, pour tout m Œ , il existe un seul α tel que f ( α ) = m
(
x = ln 3 + 10 )
o α ≈ 1, 818 .
EXERCICE 2 Spé math.
1.
Dans chaque cas, un seul des nombres p , p+10 ou p+20 est congru modulo 3.
b. Recherche des entiers naturels a , b et c qui sont, dans cet ordre, les trois premiers
D’après la question précédente, un seul des ces trois nombres est divisible par 3.
D o n c v - w ≡ 0 [ 3 ] . Par suite v ≡ w [ 3 ] .
On pose v = 3k + r et w = 3k' + r ,
plan P et situés à l'intérieur du cube de centre O, de côté 5 et dont les arêtes sont
Les points cherchés, sont les points dont les coordonnées x , y et z vérifient l’équation
précédente avec les conditions -2,5 ≤ u ≤ 2,5 ; -2,5 ≤ v ≤ 2,5 ; -2,5 ≤ w ≤ 2,5.
D’après la question précédente, les valeurs x , y et z sont de la forme :
x= –13k–23k '– 12r avec r = 0 ou 1 ou 2 , k et k’ Œ et -2,5 ≤ x ≤ 2,5
y= 3 k + r avec r = 0 ou 1 ou 2 , k Œ et -2,5 ≤ y ≤ 2,5
z = 3 k '+ r . avec r = 0 ou 1 ou 2 , k’ Œ et -2,5 ≤ z ≤ 2,5
Cas r = 0
y = 3k et -2,5 ≤ y ≤ 2,5 donc seule valeur de k possible : k = 0.
z= 3k’ et -2,5 ≤ z ≤ 2,5 donc seule valeur de k’ possible : k’ = 0.
D’où x = 0
Dans ce cas un point convient M0 (0 ; 0 ; 0).
Cas r = 1
y = 3k+1 et -2,5 ≤ y ≤ 2,5 donc seules valeurs de k possibles : k = 0 et k = -1.
z= 3k’ +1 et -2,5 ≤ z ≤ 2,5 donc seules valeurs de k’ possibles : k’ = 0 et k’ = -1.
En essayant tous les cas possibles da calcul de x, on trouve que seul k = -1 et k’=0
donne une solution qui répond aux conditions..
Dans ce cas un point convient M1 (1 ; -2 ; 1).
Cas r = 2
y = 3k+2 et -2,5 ≤ y ≤ 2,5 donc seules valeurs de k possibles : k = 0 et k = -1.
z= 3k’+2 et -2,5 ≤ z ≤ 2,5 donc seules valeurs de k’ possibles : k’ = 0 et k’ = -1.
En essayant tous les cas possibles da calcul de x, on trouve que seul k = -1 et k’=0
donne une solution qui répond aux conditions..
Dans ce cas un point convient M2 (-1 ; 2 ; -1).
PROBLEME
ROC
1. Démontrer que si f est dérivable au point a alors f est continue en a .
f ( x ) − f (a )
On pourra noter h la fonction : h ( x ) = et montrer alors que si f dérivable
x −a
en a alors lim f ( x ) = f ( a )
x →a
2. Les nombres a et b désignent des réels positifs. Les nombres n et p désignent des
entiers naturels positifs.
Démontrer les règles de calcul sur les racines nième suivantes :
p
p1 1
(1) a = a ; a p
( ) p =a
1 1 1
(2) ( ab ) = a b ;
p p p
1 1
p
a ap
(3) = 1 .
b
bp
1
1 n 1
(4) a p = a pn .
3. Les nombres a et b désignent des réels positifs. Les nombres n , n’ , p et p ’ désignent
n
n n' p1
des nombres entiers positifs. Soit r = , q = . On rappelle que : a = a .
r
p p'
Démontrer les règles de calcul suivantes :
(1) a r xaq = a r +q
(2) ( a r ) = a rq .
q
1
Appliquer cette formule pour démontrer que : ( x r ) = rx r −1 pour r =
'
puis pour r ∈ 4.
n
SOLUTION
ROC
1. Si f est dérivable au point a alors f est continue en a .
f ( x ) − f (a )
Soit h la fonction : h ( x ) =
x −a
f ( x ) − f (a )
h(x) = implique ( x − a ) h ( x ) = f ( x ) − f ( a )
x −a
Si f dérivable en a alors : lim h ( x ) = f ' ( a ) où f ' ( a ) est un nombre fini.
x →a
(2) ( ab ) = a b .
p p p
1 1 1
Posons : x = ( ab ) et y = a b .p p p
o Par définition : x p = ab .
p p p
p1 p1 p1 p1
o y = a b = a
p
b = ab .
o Il en résulte que : x p = y p . Comme x et y sont positifs alors x = y
1 1
p
a a p
(3) = 1 . Même démonstration.
b
bp
1
p1 n 1
(4) a = a .
pn
1
1 n 1
x pp'
= a p a p'
( ) (a )
= an p n' p'
= an( ) p
( )
a p'
= a np' + n' p
pp'
np' + n' p
y pp'
= a pp' = a np' + n' p
On a donc x pp' = y pp' . Comme x et y sont positifs, x = y.
(2) ( a r ) = a rq .
q
y pp' = a nn'
pp'
1
n
1 n p'
x pp' = ap = a nn'
On a donc x pp' = y pp' .comme x et y sont positifs alors x = y.
4. Démonstration de la formule : ( f n ) = nf n −1f ' .
'
o Supposons la formule vraie pour n et montrons qu’alors elle est vraie pour n+1.
'
Si la formule est vraie pour n alors ( f n ) = nf n −1f ' . Calculons ( f n +1 )
'
'
(f ) = (f f ) = (f ) f + f
' '
n +1 n
x
n n
xf' = nf n −1f ' + f n f ' = ( n + 1) f n f ' .
1
' fk ' kf k −1f ' ( )
(f ) = (f )
' '
−k
n
= k =− = − = −kf − k −1f ' = nf n −1f ' . La formule reste encore
( )
2 2k
f f k f
1
(f ( x ))
'
−1
5. = .
f f'
( ( x ))
−1
( ) ( )
'
fof −1 ( x ) = x implique fof −1 ( x ) ' = ( x )' donc fof −1 ( x ) = 1
'
(
on trouve que : fof −1 ( x ) = f ' f −1 ( x ) f −1' ( x ) . ) ( )
L’égalité ( fof −1 ( x ) ) = 1 s’écrit alors : f ' ( f −1 ( x ) ) f −1' ( x ) = 1 .
'
' 1
Soit encore : f −1 ( f ( x ) ) = .
f (x)
'
Application de cette formule pour prouver que : ( x r ) = rx r −1
'
1
Cas r = . n Œ ².
n
1
Si f ( x ) = x n alors f −1 ( x ) = x n et f ' ( x ) = nx n −1
'
n1 −1' 1 1 1 1 1 n1 −1
x = f ( x ) = ' −1 = = = = x CQFD.
f f (x) (
n f −1 ( x )) ( )
n −1
n1
nx
n −1
nx
1−
1
n
n
p
Cas r = avec p Œ ².
n
Cas r <0.
PARTIE B Etude de f3
1. Dresser le tableau de variation de f3. (variations et limites)
2. Montrer que la courbe (C3 ) admet une droite D comme asymptote au voisinage de +∞.
2. Soit m Œ ² tel que m > n. Etudier la position relative des courbes (Cm ) et (Cn ) .
π 1
2. Calculer la primitive F de x → cos2xsin2x sur vérifiant F( )=
4 16
x 2 − 4x + 2 a b
3. Ecrire h(x) = sous la forme : h( x ) = + a, b ∈ .
x 2 ( x − 1) ( x − 1 )2
2 2
x
d. Déterminer le signe de f’
3.
a. Dresser le tableau de variation de f.
b. Construire la courbe représentative de f.
PGCD(a, b ) = 5
3. Résoudre le système avec a et b deux entiers naturels tels que a≤b.
PPCM (a, b ) = 170
PGCD(a + b, ab ) = 5
4. En déduire les solutions du système :
PPCM (a, b ) = 170
SOLUTIONS SUCCINCTES
EXERCICE 1
PARTIE A Etude de f1 et f2.
1. Tableau de variation de f1.
−x − 2
La fonction f’1 est dérivable sur +* et f1 ' ( x ) = 3
. Sur +*, f1 ' ( x ) < 0.
4x
x 0 +∞
f1 ' ( x ) -
+∞
f1 ( x )
x 0 +∞
f2 ' ( x ) -
+∞
f2 ( x )
1
4
PARTIE B Etude de f3
1. Tableau de variation de f3. (variations et limites)
x3 − 2
f2 ' ( x ) =
4x3
x 0 3
2 +∞
f3 ' ( x ) - 0 +
+∞ +∞
f3 ( x )
3
2
≈ 0,477
3
4x2
x3 + 1 x 1 x 1
On a : f3 ( x ) = 2
= + 2 . Par suite : f3 ( x ) − =
4x 4 4x 4 4x 2
x 1
Donc lim f3 ( x ) − = lim = 0.
x →+∞
4 x →+∞ 4 x 2
x
La droite D d’équation y = est asymptote à (C3 ) en +∞.
4
Position de D par rapport à (C3 ) .
x 1 x
f3 ( x ) − = 2
. Donc pour tout x>0 , f3 ( x ) − >0 donc (C3 ) est au dessus de D.
4 4x 4
GG
3. Construction de (C3 ) et D dans le repère O ; i ; j . ( )
PARTIE C Etude de fn
1. Tableau de variation de fn.
La fonction fn est une fonction rationnelle définie sur ]0 ;+∞[. Elle est donc dérivable sur
2 2
Pour tout x>0 , f 'n ( x ) = 0 ⇔ x n = ⇔x = n
n−2 n−2
2 2
Pour tout x>0 , f 'n ( x ) > 0 ⇔ x n > ⇔x > n .
n−2 n−2
2. On déduit alors le tableau suivant :
x 0 2 +∞
n
n−2
fn ' ( x ) - 0 +
+∞ +∞
fn ( x )
yn
2
La fonction fn présente un minimum pour x= xn = n .
n−2
2 n 2
+1
n ( n − 2) n
−1
yn = fn ( xn ) = n − 2 2 = n−2
2
= 2
.
4
2 n
4
2 n
4
( )
2 n
n−2 n − 2
3. Soit m Œ ² tel que m > n. Etudier la position relative des courbes (Cm ) et (Cn ) .
fm ( x ) − fn ( x ) =
x m − x n x n+ p − x n x x − 1
= =
n p
(.
)
4x 2 4x 2 4x 2
D’où le tableau ci-dessous qui donne la position relative des deux courbes.
x 0 1 +∞
2 n
xn= = n . Pour comparer xn à 1, comparons xn à 1.
n−2
2 4−n
. Or n ≥ 4 donc xn − 1 ≤ 0. CQFD.
n
xnn = ; xnn − 1 =
n−2 n−2
b. Pour n ≥ 4 : 2n +1 − n + 2 ≥ 0 .
Démontrons cette propriété par récurrence.
o Pour n = 4, la propriété est vraie en effet 2n +1 − n + 2 = 30.
o Supposons la propriété vraie pour n et prouvons qu’elle est vraie pour n+1.
On suppose donc que : 2n +1 − n + 2 ≥ 0 .
( )
2n +1 − n + 2 ≥ 0 ⇒ 2n +1 ≥ n − 2 ⇒ 2 2n +1 ≥ 2 ( n − 2 ) ⇒ 2n + 2 ≥ 2n − 4
o La propriété est vraie pour n=4, si elle est vraie pour n, elle est vraie pour n+1, donc
elle est vraie pour tout n ≥4.
1
Montrons que : ≤ xn
2
1 1
Pour comparer xn à , comparons xnn à n .
2 2
2 1 2 1 2n +1 − n + 2
x = n
; xn − n =
n
− = n .
2 ( n − 2)
n
n−2 2 n − 2 2n
1
D’après la propriété démontrée au b. on déduit que xnn − ≥ 0. CQFD
2n
EXERCICE 2
−1 1
1. G( x ) = +
4( x + 8 x + 2)
2 2
16
2. cos2xsin2x= 2cos3xsinx
1
d’où ∫ cos2 x sin2 xdx = ∫ 2cos3 x sin xdx = − 2∫ cos3 x ( cos x ) dx = − cos4 x + k
'
2
2 1 x 2 − 4x + 2 2 1
3. f ( x ) =
x 2
−
( x − 1)2
d’où ∫ x 2 ( x − 1)
2
dx = −
x
+
x −1
+k .
EXERCICE SPE PHYSIQUE.
Soit f la fonction de + dans définie par f ( x ) = 6 x x − 3 x 2 − 2 x.
2.
a. Dérivabilité de f ' .
o Sur +*, la fonction f’ est dérivable en tant que somme et produit de fonctions
f '' ( x ) =
(
3 3−4 x ).
2 x
9 9
Sur +*, f '' ( x ) = 0 ⇔ 3 − 4 x = 0 ⇔ x = . f '' ( x ) > 0 ⇔ 3 − 4 x > 0 ⇔ x < .
16 16
x 0 9 +∞
16
f'’(x) +∞ + 0 - -6
11 +∞
8
f’(x)
-2 -∞
c. L’équation f ' ( x ) = 0 a deux racines α et β.
9 − 33 9 + 33
L’équation 6 y 2 − 9 y + 2 = 0 a deux racines : y ' = ; y '' = .
12 12
2 2
9 − 33 9 + 33
L’équation 9 x − 6 x − 2 = 0 a donc deux racines : α = ; β =
12 12
La calculatrice donne : α ≈ 0,07 β ≈ 1,51
d. Signe de f’ .
L’étude de f’ et le calcul précédent permet de déduire le signe de f’ suivant.
x 0 α β +∞
f'(x) -2 - 0 + 0 -
3.
a. Tableau de variation de f.
Il se déduit facilement des calculs précédents.
x 0 α β +∞
f'(x) -2 - 0 + 0 -
b. Courbe représentative de f.
EXERCICE SPE MATH
1.
a. Le nombre entier p divise a2 .
Le nombre entier p divise a+b et ab, il divise donc a(a+b) - ab soit a2.
b. Le nombre p divise a.
Le nombre p divise le produit a2. Or on sait que si un nombre premier p divise un
produit, il divise au moins un des nombres. Puisque p divise a2 alors p divise a d’après
ce théorème.
2. PGCD(a,b) = p.
Pour démontrer que PGCD(a,b) = PGCD(a+b,ab) , montrons que tout diviseur commun à
a et b est diviseur commun à a+b et ab et inversement.
o Tout entier qui divise à la fois a et b divise à la fois a+b et ab.
Si un entier d divise a et b, alors il divise a+b et ab. Ceci est évident.
o Tout entier qui divise à la fois a+b et ab divise à la fois a et b.
Soit d un diviseur commun à a+b et ab. On sait que les diviseurs communs à deux
entiers sont les diviseurs de leur PGCD. Par suite, d divise PGCD(a+b, ab) donc p. Or
on a démontré que p divise a et b donc si d divise p, alors d divise a et b.
PGCD(a, b ) = 5
3. Résoudre le système avec a et b deux entiers naturels tels que a ≤ b.
PPCM (a, b ) = 170
Posons δ= PGCD(a,b) et µ= PPCM(a,b).
δ= PGCD(a,b) ⇒ a=δa’ et b=δb’ avec a’ et b’ nombres entiers premiers entre eux.
δ= PGCD(a,b) et µ= PPCM(a,b) ⇒ δµ=ab ⇒ µ=δa’b’ ⇒ 170= 5a’b’ ⇒ 34=a’b’
34= a’b’ ⇒ a’=1 et b’= 34 ou a’=2 et b’=17 ⇒ (a,b) = (5 ;170 ) ou (a,b) = (10 ;85).
On vérifie que (a,b) = (5 ;170 ) ou (a,b) = (10 ;85) est bien solution du système.
PGCD(a + b, ab ) = 5
4. Solutions du système :
PPCM (a, b ) = 170
PGCD(a + b, ab ) = 5
Puisque PGCD(a,b)=PGCD(a+b,ab), le système a les mêmes
PPCM (a, b ) = 170
PGCD(a, b ) = 5
solutions que le système
PPCM (a, b ) = 170
DEVOIR SURVEILLE NUMERO 5b DUREE 2H
DERIVATION, PRIMITIVES,ESPACE, ETUDES DE FONCTIONS
EXERCICE 1
1. Calculer les fonctions dérivées des fonctions suivantes.
−1 1
a. f ( x ) = + .
4( x + 6 x + 10)
2 2
400
b. g(x)=2sin3x – 3sinx.
2x + 5
a. f :x → sur .
(x + 5x +12 )
2 4
b. f : x → sin2xsin2x sur
EXERCICE 2
JJG 1 JJJG
ABCD est un tétraèdre, I et K sont les milieux de [AB] et [CD], J et L sont tels que : AL = AD et
3
JJG 2 JJG
CJ = CB . G est le milieu de [JL].
3
2.
a. Montrer que J est le barycentre des points B et C affectés de coefficients à calculer.
b. Montrer que L est le barycentre des points A et D affectés de coefficients à calculer.
c. Montrer que G est le barycentre des points A, B, C et D affectés de coefficients à
calculer
3. Montrer que G, I et K sont alignés et préciser la position de G sur la droite (IK).
EXERCICE 3
EXERCICE 1
1. Calcul de fonctions dérivées..
−1 1 x +3 Penser à la
d. f ( x ) = + . f '( x ) =
4( x + 6 x + 10) ( ) formule
2 2 3
400 x 2 + 6 x + 10
'
1 f'
f = −f2
e. g(x)=2sin3x – 3sinx. g’(x)= 6 sin 2 x cos x − 3 cos x = 3 cos x( 2 sin 2 x − 1 )
x(2 x 2 + 1)
+ 4 x x 2 − 1 3 x 3 − 9 x 2 (2 x 2 + 1) x 2 − 1
x2 − 1 1
f '( x ) =
6
=
9x x x2 − 1
4
3. Calcul de primitives.
2x + 5
a. f :x → sur .
( x2 + 5x +12)
4
2x + 5
=
(x 2
+ 5x +12 ) '
( x + 5x +12) ( x + 5x +12 )
2 4 2 4
(
L’expression est de la forme f ' f −4 avec f ( x ) = x 2 + 5x +12 )
1
Une primitive de f ' f −4 est − .
3f 3
−1
donc une primitive est la fonction F définie par : F ( x ) =
( )
3
3 x 2 + 5x +12
b. f : x → sin2xsin2x sur
1 4
sin3 x cos x est de la forme f ' f 3 avec f ( x ) = sin x Une primitive de f ' f 3 est f .
4
1 4
donc une primitive est la fonction F définie par : F ( x ) = sin x .
2
cos 2 x cos 4 x
Avec la seconde expression une primitive est : − +
4 8
EXERCICE 2
1. figure.
Certains écrivent :
2 1
B, 3 , C, 3 .
C’est juste mais
mieux vaut écrire
comme dans la
solution
2.
a. J est le barycentre des points B et C.
JJG 2 JJG JJG JJG G
CJ = CB ⇒ 3CJ − 2CB = 0 .
3
Quand on
x -∞ 0 1 +∞ demande les
variations, il
f'(x) + 0 - 0 +
est inutile de
-1 +∞ calculer les
limites
f(x)
-∞ -2
¾ Sur ]2 ; +∞ [ , P(x) >0. En effet, sur cet intervalle, P est croissante donc x≥2 implique
P(x) ≥ P(2). Ce qui entraîne P(x) ≥ 3 donc P(x) ≠ 0.
¾ Sur [1 ; 2], la fonction P est croissante et dérivable. P est donc une bijection de
l'intervalle [1 ; 2] vers l'intervalle [P(1) ; P(2)] c'est à dire vers l'intervalle [-2 ; 3]. Cela
signifie que tout élément de [-2 ; 3] à un antécédent par P. Ceci est vrai en particulier
pour le nombre 0. Il existe donc un unique réel α appartenant à [1 ; 2] tel que P(α)=0.
¾ En calculant P(1,6) et P(1,7) on constate que P(1,6) <0 < P(1,7) Ce qui implique que
1,6 < α < 1,7.
d. Déterminer le signe de P(x) en fonction de x.
L'étude précédente montre que:
¾ Si x ≤ α alors P(x) ≤ 0
¾ Si x ≥ α alors P(x) ≥ 0.
2. Etude de f.
a. Domaine de f.
Le domaine de f est -{1}.
b. Limites de f aux bornes de son domaine de définition.
¾ Limite en +∞ ( -∞)
1− x 1
Quand x tend vers +∞ (-∞) , f(x) = se comporte comme 2 donc tend vers 0.
1+ x 3
x
¾ Limite en -1 ( par valeurs supérieures).
1− x
Quand x tend vers -1+ , 1-x tend vers 2 et 1+x3 tend vers 0+ donc f(x) =
1 + x3
tend vers +∞
¾ Limite en -1 ( par valeurs inférieures)
1− x
Quand x tend vers -1- , 1-x tend vers 2 et 1+x3 tend vers 0- donc f(x) =
1 + x3
tend vers -∞.
c. Variations de f.
2x3 − 3x 2 − 1 P(x)
f '(x) = =
(1 + x )
3 2
(1 + x3 )2
x -∞ -1 α +∞
f'(x) - - +
0 +∞ 0
f(x)
-∞ f(α)
d. Equation de la droite (∆).
¾ L'équation de ∆ est : y - f(0) = f '(0)x.
f(0) = 1 ; f'(0) = -1 d'où (∆) a comme équation y = -x + 1.
¾ Position de la courbe (C) par rapport à la droite ∆ dans l'intervalle ]-1 ; 1[.
Cette position est donnée par le signe de f(x) - (-x+1) sur ]-1 ; 1[.
x3 (x − 1)
f(x) − (− x + 1) = .
1 + x3
x −1
Sur ]-1 ; 1[ , x-1 < 0 , 1+x3 > 0 donc < 0. D'où le résultat:
1 + x3
¾ Si x ≥ 0 alors f(x) - (-x+1) ≤ 0 donc (C) est au dessous de (∆).
¾ Si x ≥ 0 alors f(x) - (-x+1) ≥ 0 donc (C) est au dessus de (∆).
e. Tangente (T).
¾ L'équation de (T) est y - f(1) = f '(1)(x-1). f(1)=0 , f '(1) = -0,5.
1
(T) a donc comme équation : y = − (x − 1) .
2
1
Pour x>-1 , f(x) + (x − 1) >0
2
(C) est au dessus de (T) pour x > -1
f. Tracés de (C) , (∆) et (T).
6e x − 4
a. f ( x ) = e3 x + 3e −2 x − 3 x . b. f ( x ) = .
3e x + 1
2. Calculer la fonction dérivée des fonctions f définies de la manière suivante :
a. f ( x ) = ecos x sin x
x2
b. f ( x ) = si x≠0 et f ( 0 ) = 0 .
ex − 1
Montrer que f est dérivable sur et calculer f ' ( x ) pour x≠0 et pour x=0.
EXERCICE 2
ex − 1
Soit f la fonction définie sur [0 ; + ∞[ par f ( x ) = .
xe x + 1
On désigne par (C ) sa courbe dans un repère orthonormal ; unité 4cm.
A.
1. Dresser le tableau de variation de la fonction g définie sur [0 ; + ∞[ par g ( x ) = x + 2 − e x .
1,14 ≤ α ≤ 1,15
3. En déduire le signe de g ( x ) sur [0 ; + ∞[ .
B.
1. Dresser le tableau de variation de la fonction f .
1
2. Montrer que f ( α ) =
α +1
3. Déterminer une équation de la tangente (T ) à la courbe (C ) au point d’abscisse 0.
4.
a. Montrer que : e x − xe x − 1 ≤ 0 sur : [0 ; + ∞[ .
( x + 1) ( e x − xe x − 1)
b. Montrer que f ( x ) − x = .
xe x + 1
c. En déduire la position de la courbe (C ) par rapport à la droite (T ) .
5. Tracer (C ) et (T ) .
EXERCICE 2 (Droites et plans)
a. lim e3 x + 3e −2 x − 3 x = +∞ . lim e3 x + 3e −2 x − 3 x = +∞
x →+∞ x →−∞
6e x − 4 6e x − 4
b. lim = −4 . lim =2
x →−∞ 3e x + 1 x →+∞ 3e x + 1
f ( x ) − f (0)
o Pour x = 0. Pour montrer que f est dérivable sur , il faut calculer lim .
x →0 x −0
f ( x ) − f (0) x ex − 1 f ( x ) − f (0)
= x . Or on sait que lim = 1 donc lim = 1 . Donc f ' ( 0 ) = 1.
x −0 e −1 x →0 x x →0 x −0
cos2 x
EXERCICE SPE PC
x 0 +∞
g’(x) -
g(x) -∞
valeurs intermédiaires, pour tout réel y Œ ]−∞ ; 1] , il existe x unique , x Œ [0 ; + ∞[ tel que
g ( x ) = y . Ceci est vrai en particulier pour y =0 . Il existe donc α unique tel que g ( α ) = 0 .
g (1,14 ) ≈ 0, 013 et g (1,15 ) ≈ −0, 008 donc g (1,15 ) < g ( α ) < g (1,14 ) . La fonction g est
x ≥ α ⇒ g ( x ) ≤ g ( α ) ⇒ g ( x ) ≤ 0
Puisque g est décroissante :
0 ≤ x ≤ α ⇒ g ( x ) ≥ g ( α ) ⇒ g ( x ) ≥ 0
B.
1. Dresser le tableau de variation de la fonction f .
f ' (x) =
(
ex 2 + x − ex )= exg ( x )
. Le signe de f ' ( x ) est le même que celui de g ( x )
( xe ) ( )
2 2
x
+1 xe x + 1
x 0 α +∞
f ' (x) + 0 -
f (α)
f (x)
0 0
1
2. f ( α ) =
α +1
eα − 1
f (α) = Or g ( α ) = 0 donc e α = α + 2
αe α + 1
α + 2 −1 α +1 α +1 1
d’où f ( α ) = = 2 = =
α ( α + 2 ) + 1 α + 2α + 1 ( α + 1) 2
α +1
4.
a. e x − xe x − 1 ≤ 0 sur : [0 ; + ∞[ .
( x + 1) ( e x − xe x − 1)
b. f ( x ) − x = .
xe x + 1
e x − 1 − x 2e x − x e (1 − x ) − (1 + x ) (1 + x ) ( e − xe − 1)
x 2 x x
ex − 1
f (x) − x = x −x = = =
xe + 1 xe x + 1 xe x + 1 xe x + 1
c. Position de la courbe (C ) par rapport à la droite (T ) .
tangente (T )
5. Tracer de (C ) et (T ) .
DEVOIR SURVEILLE NUMERO 5d
Fonctions, exponentielles, PGCD
EXERCICE 1
Le nombre n désigne un élément de ² non nul.
xn + 1
Soit fn la fonction définie sur ]0 ; + ∞[ par fn ( x ) = .
4x 2
GG
(
On note (Cn ) sa représentation graphique dans un repère orthonormal O ; i ; j . )
PARTIE A Etude de f1 et f2.
1. Dresser le tableau de variation de f1.
2. Dresser le tableau de variation de f2.
3. Etudier la position relative des courbes (C1 ) et (C2 )
GG
(
4. Construire (C1 ) et (C2 ) dans le repère O ; i ; j . )
PARTIE B Etude de f3
1. Dresser le tableau de variation de f3. (variations et limites)
2. Montrer que la courbe (C3 ) admet une droite D comme asymptote au voisinage de +∞.
2. Soit m ∈ ² tel que m > n. Etudier la position relative des courbes (Cm ) et (Cn ) .
π 1
2. Calculer la primitive F de x → cos2 xsin2x sur 3 vérifiant F( )=
4 16
x2 − 4x + 2 a b
3. Ecrire h(x) = sous la forme : h( x ) = + a, b ∈ 3.
( x − 1) ( x − 1 )2
2 2 2
x x
ROC
Préciser si chacune des 4 affirmations suivantes est VRAIE ou FAUSSE. Justifier la réponse.
EXERCICE 1
PARTIE A Etude de f 1 et f 2.
1. Tableau de variation de f1 .
−x − 2
La fonction f’ 1 est dérivable sur 3+* et f1 ' ( x ) = 3
. Sur 3+*, f1 ' ( x ) < 0.
4x Attention
x 0 +∞ Le domaine
+∞
f1 ( x )
2. Tableau de variation de f2 .
Ne pas
x 0 +∞
f2 ' ( x ) -
+∞
f2 ( x )
1
4
x −1
Elle est donnée par le signe de f2 ( x ) − f1 ( x ) . f2 ( x ) − f1 ( x ) = . D’où le tableau :
4x
x 0 1 +∞
Position (C1 ) en dessus de (C2 ) (C1 ) au dessous de (C2 )
PARTIE B Etude de f3
1. Tableau de variation de f3 . (variations et limites)
x3 − 2
f2 ' ( x ) =
4x 3
x 0 3
2 +∞
f3 ' ( x ) - 0 +
+∞ +∞
f3 ( x )
3
2
≈ 0,477
3
4x2
x 3 +1 x 1
On a : f3 ( x ) = 2
= + .
4x 4 4x2
Pour trouver l’équation y=ax+b
x 1
Par suite : f3 ( x ) − =
d’un éventuelle asymptote,
2 essayer d’écrire f(x) sous la
4 4x
forme :f(x)=ax+b+g(x). Avec
x 1 g(x)→0 quand x→∞.
Donc lim f3 ( x ) − = lim = 0.
x →+∞
4 x →+∞ 4x2
x
La droite D d’équation y = est asymptote à (C3 ) en +∞.
4
Position de D par rapport à (C3 ) .
x 1 x
f3 ( x ) − = 2
. Donc pour tout x>0 , f3 ( x ) − >0 donc (C3 ) est au dessus de D.
4 4x 4
r r
3. Construction de (C3 ) et D dans le repère O ; i ; j . ( )
PARTIE C Etude de f n
1. Tableau de variation de fn .
La fonction fn est une fonction rationnelle définie sur ]0 ;+∞[. Elle est donc dérivable sur
2 2
Pour tout x>0 , f 'n ( x ) = 0 ⇔ x n = ⇔x = n
n−2 n−2
2 2
Pour tout x>0 , f 'n ( x ) > 0 ⇔ x n > ⇔x > n .
n−2 n−2
2. On déduit alors le tableau suivant :
x 0 2 +∞
n
n−2
fn ' ( x ) - 0 +
+∞ +∞
fn ( x )
yn
2
La fonction fn présente un minimum pour x= xn = n .
n −2
2 n 2
+1 ( n − 2 )
−1
yn = fn ( x n ) = − − n n
n 2 = n 2 = .
2 2 2
2 n
4
2 n
4
(2 )n
4
n−2 n−2
3. Soit m ∈ Ð tel que m > n. Etudier la position relative des courbes (Cm ) et (Cn ) .
fm ( x) − fn ( x ) = = =
(
x m − xn x n + p − x n x x − 1
n p
.
) Erreur fréquemment
2 2 2 rencontrée :
4x 4x 4x
m >n ⇒ xm > xn
Le signe de fm ( x) − fn ( x ) est égal au signe de xp -1.
Pour x positif, on a : xp -1 ≥ 0 ⇔ x ≥ 1.
D’où le tableau ci-dessous qui donne la position relative des deux courbes.
x 0 1 +∞
2
xn= = n
n
. Pour comparer xn à 1, comparons xn à 1.
n −2
2 4−n
xnn = ; xnn − 1 = . Or n ≥ 4 donc xn − 1 ≤ 0. CQFD.
n
n−2 n−2
b. Pour n ≥ 4 : 2n +1 − n + 2 ≥ 0 .
o Supposons la propriété vraie pour n et prouvons qu’elle est vraie pour n+1.
On suppose donc que : 2n +1 − n + 2 ≥ 0 .
( )
2n +1 − n + 2 ≥ 0 ⇒ 2n +1 ≥ n − 2 ⇒ 2 2n +1 ≥ 2 ( n − 2 ) ⇒ 2n + 2 ≥ 2n − 4
o La propriété est vraie pour n=4, si elle est vraie pour n, elle est vraie pour n+1, donc
elle est vraie pour tout n ≥4.
1
Montrons que : ≤ xn
2
1 1
Pour comparer xn à , comparons xnn à n .
2 2
2 1 2 1 2n +1 − n + 2
xnn = ; xnn − n = − n = n .
n−2 2 n−2 2 2 (n − 2 )
1
D’après la propriété démontrée au b. on déduit que xnn − n
≥ 0. CQFD
2
EXERCICE 2
−1 1
1. G ( x ) = +
4( x + 8 x + 2)
2 2
16
2. cos2xsin2x= 2cos3 xsinx
1
d’où ∫ cos 2 x sin2xdx = ∫ 2cos 3 x sin xdx = − 2∫ cos3 x ( cos x ) dx = − cos 4 x + k
'
2
2 1 x 2 − 4x + 2 2 1
3. f ( x ) =
x 2
−
( x − 1)2
d’où ∫ x 2
( x − 1)
2
dx = −
x
+
x −1
+k .
ROC
1. Pour tout nombre réel a et pour tout nombre réel b , ea + b = e 2a xe2 b .
(e xe )
2
VRAI : En effet : e2 a xe 2b = a b
= ea xeb = ea + b .
( )
2
0 > ea − eb est faux
x -∞ a +∞
0
f (x)
−e 2a -∞
→ →
Le plan est rapporté à un repère orthonormal O, i , j d’unité 4 cm. On note C la courbe
représentative de f.
PARTIE I
1) Montrer que f est continue en 0.
2) a) Déterminer la limite de f en +∞.
b) Donner le sens de variation de la fonction h définie sur [0,+∞[ par : h(u)= e-u – 1 + u.
En déduire que pour tout nombre réel u ≥ 0 : 0 ≤ 1 - e-u ≤ u.
c) Soit t ≥ 0 . En utilisant une étude de fonction, montrer que pour tout nombre réel t≥0.
t2
0 ≤ e−t − 1 + t ≤
2
1 1
d) En déduire que, pour x>0 : 0 ≤ f ( x ) − x + ≤ (♦)
4 32 x
1
e) Montrer que la droite D d’équation y = x - est asymptote à la courbe C.
4
Préciser la position relative de D et de C.
3) Montrer que f est dérivable sur [0, +∞[ puis calculer f’(x) pour x≥0.
On précisera en particulier f’(0). Dresser le tableau de variation de f.
4) Tracer sur le même graphique la droite D , la courbe C et la tangente en 0.
PARTIE II
1) Montrer que f admet une primitive sur [0, +∞[.
On note F la primitive de f qui vérifie F(0)=0. On ne cherchera pas à calculer F.
2) Déterminer le sens de variation de F. (il n’est pas demandé de tableau de variation)
x2 x x2
3) Montrer que pour tout x ≥ 0, − ≤ F (x) ≤
2 4 2
EXERCICE 2
Dans les deux questions suivantes, on pourra raisonner par récurrence.
EXERCICE 3
On considère l’équation différentielle (E) : y’ - 2y = x
1. Soit a et b Œ . Montrer que pour certaines valeurs de a et b que l’on précisera, la fonction
2. Montrer que f est solution de (E) si et seulement si f - g est solution de l’équation (F) :
y’ - 2y = 0
1
− 1
lim f ( x ) = lim xe 4x
= 0 car lim − = −∞ et lim eu = 0
x →0 x →0 x →0 4x u →−∞
b. Fonction h.
o h’(u) = 1 - e-u. Sur [0, +∞[, h’(u) ≥ 0 donc la fonction h est croissante.
o Puisque h est croissante : u ≥ 0 ⇒ h(u) ≥ h(0) ⇒ e-u – 1 + u ≥ 0 ⇒ 1- e-u ≤ u.
o u ≥ 0 ⇒ -u ≤ 0 ⇒ e-u ≤ 1 ⇒ 0 ≤ 1- e-u.
c. Première inégalité.
o 0 ≤ e − t − 1 + t est vraie car c’est l’inégalité précédente avec u = t.
t2
o Soit g la fonction définie par : g ( t ) = e − t − 1 + t − . g ' ( t ) = −e − t + 1 − t . De
2
l’inégalité précédente, on déduit que g’(t) ≤ 0 sur [0, +∞[. La fonction g est donc
décroissante.
t2 −t
Puisque g décroissante : t ≥ 0 ⇒ g(t) ≤ g(0) ⇒ e − 1 + t − ≤ 0 .
2
d. Deuxième inégalité.
1
Elle s’obtient facilement en appliquant l’inégalité précédente à t =
4x
e. Asymptote.
o En appliquant le théorème des gendarmes à l’inégalité (♦). On déduit que :
1
lim f ( x ) − x + = 0 . Ceci prouve que la droite D est asymptote.
x →+∞
4
1
o Puisque f ( x ) − x + ≥ 0 , La courbe C est au dessus de la droite D.
4
3. Dérivabilité de f.
o Sur ]0, +∞[ , la fonction est dérivable comme composée de fonctions dérivables sur cet
intervalle.
f ( x ) − f (0)
o Pour déterminer la dérivabilité de f en 0, calculons lim .
x →0 x −0
f ( x ) − f (0) −
1
lim = lim e 4x
= 0 . La fonction f est donc dérivable en 0 et f’(0)=0.
x →0 x −0 x →0
1
− 1
o f '(x) = e 4x
1+ 4x .
x 0 +∞
f '(x) -
+∞
f (x)
4. Représentation graphique.
Partie II
1. f admet une primitive sur [0, +∞[.
La fonction f est continue sur +, elle admet donc une primitive sur +.
2. Sens de variation de F. (il n’est pas demandé de tableau de variation).
F’(x)= f(x). F’(x) ≥ 0 donc F est croissante.
x2 x x2
3. Pour tout x ≥ 0, − ≤ F (x) ≤ .
2 4 2
x2
o F (x) ≤ .
2
x2
Etudions la fonction G définie par : G ( x ) = F ( x ) − .
2
−1
G ' ( x ) = F ' ( x ) − x = f ( x ) − x = x e 4 x − 1 .
1
1 −
Si x≥0 alors − ≤ 0 donc e 4 x ≤ 1 donc G’(x) ≤ 0 donc G est décroissante.
4x
x2
Puisque G est décroissante : x≥0 ⇒ G(x) ≤ G(0) ⇒ F ( x ) − ≤0
2
x2 x
o − ≤ F (x).
2 4
x2 x
Etudions la fonction G définie par : G ( x ) = F ( x ) − + .
2 4
1 1 1
G '( x) = F '( x) − x + = f ( x ) − x + . D’après l’inégalité (♦) f ( x ) − x + ≥0
4 4 4
G’(x) ≥ 0 donc G est croissante.
x2 x
Puisque G est croissante : x≥0 ⇒ G(x) ≥ G(0) ⇒ − ≤ F (x)
2 4
EXERCICE 2
Dans les deux questions suivantes, on pourra raisonner par récurrence.
1. Pour tout n Œ ² : e3 n + 3 ≥ e 2 n +1 + e 2n + 2 .
o La propriété est vraie pour n=0.
Montrons que e3 ≥ e2+e, c'est-à-dire puisque e>0 que : e2 – e – 1 ≥ 0.
Un calcul approché montre que e2 – e – 1 ≈3,67 donc e2 – e – 1 ≥ 0.
o Supposons la propriété vraie pour n. Démontrons qu’alors, elle est vraie pour n+1.
Supposons donc que : e3 n +3 ≥ e 2n +1 + e 2 n + 2 .
Démontrons que : e3 n + 6 ≥ e 2n +3 + e 2n + 4
( )
e3 n + 3 ≥ e 2 n +1 + e 2n + 2 ⇒ e3 xe3 n +3 ≥ e3 x e 2n +1 + e 2n + 2 ⇒ e3 n + 6 ≥ e 2n + 4 + e 2 n +5
n 2n
Le nombre ∑ e3 p est plus grand que le nombre
p =0
∑e
p =0
p
.
1 1
En remplaçant y par g(x) et en identifiant, il est facile de trouver que : g ( x ) = − x − .
2 4
Posons h = f – g. Donc f = h + g.
Or g’(x) – 2g(x) = x.
Par suite f est solution de (E) si et seulement si h’(x) – 2h(x) =0 , donc si et seulement si h
1 1
Finalement, f est solution de (E) si et seulement si f(x) = λe2x − x − . (λŒ)
2 4
EXERCICE SPE MATH
1. x4 + 4 est le produit de deux trinômes du second degré.
( ) ( )(
x 4 + 4 = x 4 + 4 x 2 + 4 − 4 x 2 = x 4 + 4 x 2 + 4 − 4 x 2 = x 2 − 2x + 2 x 2 + 2x + 2 )
2. Soit n Œ ², n ≥ 2. On note A= n2 - 2n + 2 , B = n2 + 2n + 2. et d= PGCD(A, B).
a. n4+4 n’est pas premier.
D’après la question précédente, n4+4=(n2-2n+2) (n2+2n+2). Donc n’est pas premier.
b. Tout diviseur de A qui divise n, divise 2.
Si d divise A, comme d divise n2-2n alors d divise A - (n2-2n) soit 2.
c. Tout diviseur de A et de B divise 4n.
d divise A et B donc B - A = 4n.
d. n est impair.
(1) A et B sont impairs.
Si n est impair alors n = 2k+1 donc A = 4k2+1 et B= 2(2k2+4k+2)+1. A et B sont de la forme
2q+1. Ils sont donc impairs.
(2) Montrer que d est impair.
EXERCICE 1
EXERCICE 2
EXERCICE 3
EXERCICE 4
SOLUTIONS DEVOIR LIBRE 5BIS
EXERCICE 1
EXERCICE 2
EXERCICE 3
EXERCICE 4
DEVOIR LIBRE NUMERO 5c
EXPONENTIELLES, LOGARITHME, SUITES, ARITHMETIQUE
L
SOLUTIONS
SOLUTION PROBLEME 1
SOLUTION PROBLEME SPE MATH
TS DEVOIR LIBRE NUMERO 5d
Equa diff, PGCD, logarithmes, expo.
ROC
Le but de l'exercice est de démontrer qu'il existe une unique fonction f qui appartient à E2 et qui vérifie
f(0)=1etf'(0)=0.
1. Vérifier que les fonctions définies sur par : x → e x et x → e − x sont des éléments de E2.
2. Soit f une fonction deux fois dérivable sur R ; on pose u = f + f ' .
a. Démontrer que f appartient à E2 si et seulement si u appartient à E1.
b. Démonstration de cours Prérequis. La fonction exponentielle est élément de E1 pour tout réel x,
ex x e-x = 1.
Démontrer l'unicité de la fonction u élément de E1 qui vérifie u(0) = 1.
b. Soit y1 une solution particulière de (2) et y une solution de (1). Prouver que y + y1 est
solution de (2).
c. Déduire de ce qui précède que la solution générale de (2) est la somme d'une solution
2. APPLICATIONS
Montrer que l'équation différentielle proposée n'admet pas de solution constante. Pour
déterminer une intégrale particulière d'une équation différentielle, une méthode consiste à
fonction connue qui joue un rôle particulier pour l'équation différentielle étudiée. Dans le
b
− x
cas présent posons y(x)=z(x) e a ; ici la fonction connue est solution de l'équation (1).
Calculer ay'(x)+by(x). En déduire z(x) de façon que y soit solution particulière de (2). En
c. Autres exemples
n
3.Soit, pour n Œ N*, Sn = ∑ p3 .
1
n ( n + 1)
2
a. Démontrer que : Sn = .
2
b. On suppose n pair. On pose n=2k (k ≠0).
(
(1) Montrer que PGCD ( S2k ; S2k +1 ) = ( 2k + 1) PGCD k 2 ; ( k + 1)
2 2
)
(2) Calculer : PGCD ( k ; k + 1) .
4. Déduire de ce qui précède, qu’il existe une unique valeur de n , que l’on déterminera, pour
laquelle Sn et Sn +1 sont premiers entre eux
EXERCICE LOGARITHME ET EXPONENTIELLE
Le plan est rapporté à un repère orthonormal unité 4cm.
Soit f la fonction définie sur ]1, + ∞ [ par: f(x) = x + ln(x2-1). On appelle Γ sa courbe.
Partie A
Etude de f
1. Déterminer le sens de variation de f et ses limites.
2. Montrer que pour x≥ 2 , x≤f(x)≤2x.
3. Démontrer que l'équation f(x)=0 admet une seule solution α appartenant à [1,1 ; 1,2]
4. Tracer Γ, les droites d'équation x=1 ,y = x et y = 2x.
Partie B
3. f Œ E2 et g (x) = f (x) e X .
a. f vérifie f (0) = 1 et f '(0) = 0, ⇒ g '(x) = e2x.
f ∈E2 u ∈ E1
⇒ ⇒ u ( x ) = ex ⇒ f ( x ) + f ' ( x ) = ex .
( )
f 0 = 1 ; f ' ( )
0 = 0 ( )
u 0 = 1
Or f ( x ) = e − x g ( x ) . Par suite :
'
(
f ( x ) + f ' ( x ) = e x ⇒ g ( x ) e− x + g ( x ) e− x ) = e x ⇒ g ( x ) e − x + g' ( x ) e − x − g ( x ) e − x = e x
⇒ g' ( x ) e − x = e x ⇒ g' ( x ) = e 2 x .
1 x
En conséquence, f ∈E2 f (0) = 1 ; f ' (0) = 0 ⇔ f ( x ) =
2
(
e + e− x )
EXERCICE SPE MATH
1.Si deux entiers non nuls sont premiers entre eux alors :
a. leurs carrés sont premiers entre eux.
On sait que si a ∧ b = 1 alors a n ∧ bq = 1 ( n et q Œ ² ).
Ceci est donc vrai en particulier pour n = q =2
b. leur somme et leur produit sont premiers entre eux.
Puisque a ∧ b = 1 alors, d’après le théorème de Bezout, il existe deux entiers relatifs u et
v tels que 1 = au + bv . Cette égalité s’écrit aussi 1 = a ( u − v ) + ( a + b ) v .
a ∧ b = 1
On sait que ⇒ a ∧ bc = 1.
a ∧ c = 1
a ∧ ( a + b ) = 1
En appliquant ceci à : on déduit que ab ∧ ( a + b ) = 1
b ∧ ( a + b ) = 1
a ab
2. irréductible. ⇒ 2 irréductible.
b a + b2
a
irréductible. ⇒ a ∧ b = 1 ⇒ ab ∧ ( a + b ) = 1 ⇒ ab ∧ ( a + b ) = 1
2
ab
Ceci prouve que ab ∧ ( a 2 + b 2 ) = 1.Donc irréductible.
a + b2
2
n
3. Sn = ∑ p3 .
1
n ( n + 1)
2
a. Sn = .
2
Démontrons cette égalité par récurrence.
o La propriété est vraie pour n=1.
o Supposons la propriété vraie pour n et prouvons qu’alors, elle est vraie pour n+1.
n ( n + 1) ( n + 1)( n + 2 )
2 2
n ( n + 1) ( n + 1)( n + 2 )
2 2
2n
2
Sn +1 = Sn + ( n + 1) = ( ) ( )
3 3
+ n + 1 = n + 1 + n + 1 =
2 4 2
b. Cas n pair. n=2k (k ≠0).
(
(1) PGCD ( S2k ; S2k +1 ) = ( 2k + 1) PGCD k 2 ; ( k + 1)
2 2
)
2k ( 2k + 1)
2
= k ( 2k + 1) .
2
S2k = 2
2 On utilise la propriété :
PGCD(ab ; ac)= aPGCD(b ; c)
( 2k + 1)( 2k + 2 )
2
= ( k + 1) ( 2k + 1)
2 2
S2k +1 =
2
(
PGCD ( S2k ; S2k +1 ) = PGCD k 2 ( 2k + 1) ; ( k + 1) ( 2k + 1)
2 2 2
) = ( 2k + 1) PGCD ( k ; ( k + 1) )
2 2 2
(
PGCD ( k ; k + 1) = 1 ⇒ PGCD k 2 ; ( k + 1)
2
) = 1 (Question précédente). Par suite :
PGCD ( S2k ; S2k +1 ) = ( 2k + 1)
2
4. Il existe une unique valeur de n , que l’on déterminera, pour laquelle Sn et Sn +1 sont
En retranchant (3) et (4), on déduit que : a ( y '1 − y ' 2 ) + b ( y1 − y 2 ) = 0 ; soit encore que :
b. Si y1 est une solution particulière de (2) et y une solution de (1) alors y + y1 est solution
de (2).
Puisque y1 est solution de l’équation (2) ay '1 + by1 = f ( x ) (5)
En ajoutant (5) et (6), on déduit que : a ( y '1 + y ' ) + b ( y1 + y ) = f ( x ) ; soit encore que :
Donc la solution générale y de (2) est la somme d'une solution particulière y1 de (2) et
de la solution z de (1).
2. APPLICATIONS
c. Autres exemples
• y' + 2y = x2 - x + 1.
Cherchons une solution particulière y1 de la forme : y1 = ax 2 + bx + c
y1 = ax 2 + bx + c ⇒ y1 ' = 2ax + b .
1
a + b = 0 a = 2
y1 ' + y1 = sin x ⇒ ( a + b ) cos x + ( a − b ) sin x = sin x ⇒ ⇒ .
a − b = 1 b = − 1
2
1
La fonction y = ( cos x − sin x ) est solution particulière.
2
La fonction y = ke − x est la solution générale de : y ' + y = 0 .
1
Donc la solution de l’équation est : y = ke − x + ( cos x − sin x )
2
NOTA : Si quelque soit x acosx + bsinx = 0 alors a =b = 0
EXERCICE LOGARITHME ET EXPONENTIELLE
Partie A
Etude de f
1) Sens de variation de f et limites.
La fonction : x → x2 - 1 est dérivable et non nulle sur ]1 ; +∞[.
x 2 + 2x − 1
x→ lnx est dérivable pour x> 0. Par suite f est dérivable et f '(x) = .
x2 − 1
x 1 +∞
f'(x) +
+∞
f(x)
-∞
2) Pour x≥ 2 , x≤f(x)≤2x.
x ≤ f(x)
f(x) - x = ln(x2 - 1 ). x ≥ 2 ⇒ x2 ≥ 2 ⇒ x2 - 1 ≥ 1 ⇒ ln(x2 - 1 )≥0 ⇒ f(x) ≥ x.
f(x) ≤ 2x
Etudions la fonction h définie sur ] 1 ; + ∞ [ par : h(x) = f(x) - 2x = x - ln(x2 - 1 ).
x 2 − 2x − 1
La fonction dérivée de h est : h'(x) = Le tableau de variation est:
x2 − 1
x 1 1+ 2 +∞
f'(x) - 0 +
f(x)
1+ (
2 − ln 2 + 2 2 )
( )
1 + 2 − ln 2 + 2 2 ≈1,18.
⇒ 1 + e −2 ≤ 1 + e − x ≤ 1 + e −2 ⇒ 1 + e −2 ≤ g(x) ≤ 1 + e −2
1 1
a) Pour tout x de I, |g'(x)| ≤ ≤ .
2e 5
−e − x −e − x
La fonction dérivée g' de g est g'(x)= =
2 1 + e− x 2g(x)
e− x
Il en résulte que g'(x) =
2g(x)
1 1
Mais :2e > 5 ⇒ ≤
2e 5
1
donc g'(x) ≤
5
DEVOIR SURVEILLE NUMERO 6a EXPONENTIELLE ET ARITH.
EXERCICE 1
a. Résoudre l'équation : e2x-1 - ex+1 - 2e3 =0
e2 x − 2
f(x)= en + ∞ et en - ∞
e3 x + 1
1 be x ce x 1
=a + + . En déduire une primitive de
(1 + e )
x 2
1 + e (1 + e )
x x 2
(1 + e x )2
1. Montrer que la fonction g définie sur par g(x)= xe2x est solution de (E).
(F) : y’ - 2y = 0
Calculer les entiers q tels que q2 ait trois fois plus de diviseurs que q.
PROBLEME
2x − 2
Partie B : étude de la fonction f définie sur par : f ( x ) = .
e x − 2x
2 −α
3. Montrer que f (α ) = .
α −1
Déduire de l'encadrement : 1,59 ≤ α ≤ 1,6 , un encadrement de f(α) .
ex − 2
4. Montrer que pour tout réel x, f (x) = − 1.
e x − 2x
En déduire une primitive de f sur .
SOLUTIONS SUCCINCTES
EXERCICE 1
EXERCICE SPE PHYSIQUE ET SVT
1. La fonction g définie sur par g(x)= xe2x est solution de (E).
g’(x) = e2x + 2xe2x. Il est facile de vérifier que g’(x) – 2g(x) = e2x.
Posons h = f – g. Donc f = h + g.
f(1) = 0 implique λ = 1.
Donc n = 2 ou n = 4.
Nombre de diviseur de q.
EXERCICE 5
On considère l’équation différentielle (E) : y ' = 2y + 2 x + 1.
EXERCICE 6
Partie A
g est la fonction définie sur ] − 1; + ∞ [ par : g ( x ) = e x − x − 2 .
Partie B
ex − x2
f est la fonction définie sur ] − 1; + ∞ [ par : f ( x ) = .
x +1
1. Calculer la fonction dérivée de f .
2. Etablir le tableau de variation de f . (variation et limites).
3. Calculer f (α ) en fonction de α. En déduire un encadrement de f (α ) .
f (x)
4. Calculer lim .
x →+∞ x
5. Construire la courbe représentative Γ de f dans un repère orthonormal, unité 2cm.
x +1 − X 2 + eX + X − e = 0 X 2 − ( e + 1) X + e = 0
−e 2x
+e +e =e ⇔
x
⇔
X = ex X = ex
Donc 2e 2 x + 2e x − 4 ≥ 0 ⇔ e x ≤ −2 ou e x ≥ 1 ⇔ x ≥ 0 .
L’inéquation donnée a donc comme solutions l’ensemble +.
EXERCICE 2.
1. f ( x ) = e 2 x − 3 e x − x .
o Le domaine de f est .
3 x
o lim e 2 x − 3 e x − x = lim e 2 x 1 − x − 2 x = +∞
x → +∞ x → +∞
e e
3 x
Car lim e 2 x = +∞ , lim x
= 0 , lim x = 0 .
x →+∞ x →+∞ e x →+∞ e
2e x − 3
2. f ( x ) = x .
e +1
o Le domaine de f est .
3 3
ex 2 − x 2− x
2e − 3 x
e e 1
o lim = lim = lim = 2 car lim x = 0 .
x →+∞ e x + 1 x →+∞ 1 x →+∞ 1 x →+∞ e
ex 1+ x 1+ x
e e
2e x − 3
o lim = −3 car lim e x = 0 .
x →−∞ e x + 1 x →−∞
1
3. f ( x ) = xe x − 1 .
1 1 1
1
o lim = xe − 1 = −∞ car lim = = 0 donc lim = e = 1 donc lim = xe − 1 = −∞
x x x
x →−∞ x →−∞ x x →+∞ x →−∞
1 1
1 1
o lim = xe x − 1 = +∞ . Posons y = alors lim = xe x − 1 = lim = e y − 1 = +∞
x →0
x >0
x x →0
x >0
y →+∞ y
1 1 1
1
o lim = xe − 1 = −1 car lim = −∞ donc lim = e x = 0 donc lim = xe x − 1 = −1 .
x
x →0 x →0 x x →0 x →0
x <0 x <0 x <0 x <0
EXERCICE 3.
Calculer la fonction dérivée des fonctions f définies de la manière suivante :
x 2+ x
1. f ( x ) = xe x
; f '(x) = e x
+ e x
=e x
2 x 2
2 xe x ( x + 2 ) − e x
2 2 2
ex 2x 2 + 2x − 1 x2
2. f ( x ) = , f '( x) = = e
x+2 ( x + 2) ( x + 2)
2 2
EXERCICE 4.
ex '
( ) (e )
−3
1. f ( x ) = . On peut écrire f ( x ) sous la forme e x + 2 x
+ 2 . On est donc en
(e )
3
x
+2
x
e 1
2. f ( x ) = . On remarque que x → est la dérivée de la fonction x → 2 x .
x x
x
e
Donc f ( x ) = = 2eU u ' avec u = x . Par suite, ∫ f ( x ) dx = 2e
x
+C .
x
EXERCICE 5.
EXERCICE 6.
EXERCICE SPE PC ET SVT
EXERCICE SPECIALITE MATH.
1.
3x + 16y = 1
tels que:
en sachant que 1 = 3x(-5)+16x 1
Par suite : 3x + 16y =1 ⇔ 3x + 16y = 3x(-5) + 16x1 ⇔ 3(x + 5) = 16(1 - y). (e)
16 divise 16(1 - y) donc 16 divise 3(x + 5) mais comme 16 est premier avec 3,
16 divise (x + 5).
Il existe donc un entier relatif k tel que x+5 = 16k. En remplaçant x+5 par 16k dans l'égalité
On vérifie aisément que les nombres x et y trouvés sont bien solutions de (E).
x = − 5 + 16k
Les solutions de l'équation (E) sont donc les entiers x et y de la forme k ∈ .
y = 1 − 3k
2.
1 2
JG JG
U3 est vecteur normal à P. V −1 est vecteur normal à Q.
1 5
JG JG
Les deux vecteurs U et V ne sont pas colinéaires, donc les plans P et Q sont sécants.
x + 3y + z = 0
Il en résulte que (a,b,c) est solution du système : .
2 x − y + 5z = 1
x + 3y + z = 0 5 x + 15 y + 5 z = 0
Or ⇒ ⇒ 3x + 16y = 1. Donc a et b vérifient (E).
2 x − y + 5z = 1 2 x − y + 5z = 1
c. Ensemble des points de D dont les coordonnées sont des entiers relatifs.
D'après la question b. les points M(x, y ,z) de D à coordonnées entières, sont les points
x = − 5 + 16k
D'après ce qui précède, x et y sont de la forme: k∈
y = 1 − 3k
x = - 5 +16k
y = 1 - 3k k ∈
z = 2 - 7k
DEVOIR SURVEILLE NUMERO 6c
Logarithme, exponentielle.
EXERCICE 1
a. (lnx)2 + 2lnx -3 ≤ 0
ln x − 2
c. >3
ln x − 1
EXERCICE 2
Trouver chacune des limites des fonctions suivantes aux points donnés.
1
1. f(x)=x2ln(1+ ) en 0 et en + ∞
x2
(En + ∞ , on pourra poser y =…. Et retrouver une limite connue)
2. f ( x ) = x (ln x ) en 0
2
EXERCICE 3
1. Calculer les fonctions dérivées des fonctions suivantes:
( ) 1 1+ x
f ( x ) = ln x + x 2 + 1 ; g( x ) = ln
2 1− x
6 a b
2. Montrer qu’il existe deux nombres a et b tels que . = + .
x −9 x +3 x −3
2
6
En déduire une primitive de sur ]3, + ∞ [
x −9
2
(ln x )
3
EXERCICE 4
1. Résoudre l'équation : e 2 x −1 − e 2 x +2 − 2e3 = 0
EXERCICE 6
1. Calculer la fonction dérivée des fonctions f définies de la manière suivante :
a. f ( x ) = e sin x cos x
ex − 1
b. Soit f ( x ) = si x≠0 et f ( 0 ) = 1.
x
ex − 1
Rappeler lim
x →0 x
Montrer que f est continue sur
ex ex
2. Calculer 1− − .
(
ex + 1 ex + 1 2 )
1
En déduire une primitive sur de
(e )
2
x
+1
PROBLEME
ex
A. Soit f la fonction définie sur * par : f ( x ) = .
ex − 1
1. Etudier les variations de la fonction f , dresser son tableau de variation et calculer les
limites de f aux bornes de son domaine de définition.
2. Montrer que la courbe C représentative de f admet un centre de symétrie I que l’on
déterminera.
G G
(
3. Tracer la représentation graphique de f dans un repère orthonormal O ; i ; j . )
Préciser et tracer les asymptotes.
4. Déterminer la forme générale des primitives de f sur ]0 ; + ∞[ .
( )
B. Soit g la fonction définie par : g ( x ) = ln e x − 1 . On note Γ sa courbe représentative dans le
G G
(
repère orthonormal O ; i ; j )
1. Déterminer le domaine de g .
2. Etudier les variations de la fonction g , dresser son tableau de variation et calculer les
limites aux bornes de son domaine de définition.
3. Montrer que la droite ∆ d’équation y = x est asymptote à la courbe Γ .
Calculer l’expression de g −1 ( x ) .
SOLUTIONS
EXERCICE 1
ln x − 2 X −2 −2 X + 1 1
b. >3⇔ > 3 et X = lnx ⇔ > 0 et X = lnx ⇔ < X < 1 et X=lnx ⇔
ln x − 1 X −1 X −1 2
e <x<e
A
Attention : ≥ C ⇔ A ≥ BC
B
EXERCICE 2
1 1
1. lim x 2 ln 1 + 2 = 0 . Il suffit d'écrire : x 2 ln 1 + 2 = x 2 ln( x 2 + 1) − x 2 ln x 2
x →0
x x
1
ln 1 + 2
1 x ln(1 + u ) 1
lim x 2 ln 1 + 2 = lim = lim = 1 ou u = 2
x →+∞
x x →+∞ 1 u →0 u x
2
x
C’est x n ( n ∈ ` ) qui l’emporte sur ln x
2. lim x (ln x ) = 0 .Posons y = x .
2
x →0
( ) ( )
2
lim x ( ln x ) = lim = lim ( 2y ln y ) = 0 car on sait que
2 2 2
x ln x = lim y ln y 2
x →0 x →0 y →0 y →0
lim y ln y = 0
y →0
EXERCICE 3
(
f ( x ) = ln x + x 2 + 1 ) . f '( x ) =
1
x2 + 1
1 1+ x 1
g( x ) = ln . g'(x) =
2 1− x 1− x2
2. Calcul de primitives .
6 −1 1
= + .
x −9 x +3 x −3
2
6 x −3
D'où sur ]3, + ∞ [ : ∫x 2
−9
dx = − ln( x + 3) + ln( x − 3) + k = ln +k
x +3
(ln x )
3
(ln x ) (ln x )
3 3
1
dx = (ln x ) + k
4
∫ x 4
car
x
= (lnx)3 (lnx)' donc de la forme f r f '
EXERCICE 4
(e )
2
e 2 x +2 = e 2( x +1) = x +1
= e x +1
e x − e3 x (
e x 1 − e2x ) = lim e x
lim
x →+∞ x
= lim
x →+∞ x x →+∞ x
(1 − e ) = − ∞
2x
x
car lim
e
x →+∞ x
= + ∞ et lim 1 − e
x →+∞
2x
=− ∞ ( )
x 3x
e −e 1
lim = 0 car lim e x = 0 et lim e3 x = 0 et lim =0
x →−∞ x x →−∞ x →−∞ x →−∞ x
e2 x − 2 e2x − 2
2. Calcul de lim ; lim
x →+∞ e3 x + 1 x →−∞ e3 x + 1
lim
e2x − 2
= lim
( ) = lim (1 − 2e ) = 0
e 2 x 1 − 2e −2 x −2 x
x →+∞ e 3 x + 1 x →+∞ e3 x (1 + e ) −3 x
e (1 + e )
x →+∞ x −3 x
e2 x − 2
lim = − 2 car lim e 2 x = 0 et lim e 3 x = 0
x →−∞ e +1
3x x →−∞ x →−∞
EXERCICE 6
1.
a. f ( x ) = e sin x cos x f ' ( x ) = e sin x cos2 x − e sin x sin x
ex − 1
b. Soit f ( x ) = si x≠0 et f ( 0 ) = 1.
x
ex − 1
Rappeler lim
x →0 x
ex − 1
f est continue sur car lim = 1 = f (0)
x →0 x
ex ex 1
1− − =
e + 1 ex + 1 ( ) ( )
x 2 2
ex + 1
1 1
∫ (
dx = x − ln e x + 1 + ) +k
(1 + e ) 1+ ex
2
x
PROBLEME
ex
A. f est la fonction définie sur * par : f ( x ) = .
ex − 1
1. Variations de f . Tableau de variation. Limites de f .
−e x
f ' (x) =
(e )
2
x
−1
x -∞ 0 +∞
f'(x) - -
f(x) 0 +∞
-∞ 1
ex ex 1 1
lim f ( x ) = 1 car f ( x ) = = = et lim = 1.
x →±∞ e − 1 e 1− e
x x −x
( 1− e− x )
x →±∞ 1− e− x
G G
3. Représentation graphique de f dans un repère orthonormal O ; i ; j ( )
Ne pas oublier
de tracer les
asymptotes.
ex (ex − 1 ')
∫ e x − 1dx = ∫ e x − 1 dx = ln e − 1 + k (k Œ ). On trouve k = − ln ( e − 1)
x
( )
( )
B. g est la fonction définie par : g ( x ) = ln e x − 1 .
1. Domaine de g .
ex
g' ( x ) = x = f (x) .
e −1
x 0 +∞
g'(x) +
+∞
g(x)
-∞
lim+ g ( x ) = −∞ car lim+ e x − 1 = 0 et lim+ ln y = −∞ .
x →0 x →0 y →0
Calculons lim ( g ( x ) − x ) .
x →+∞
Truc à retenir : x = ln e x
ex − 1
( ) ( )
g ( x ) − x = ln e x − 1 − x = ln e x − 1 − ln e x = ln x
e
e x − 1
lim ( g ( x ) − x ) = 0 car lim x = 1 et lim ln y = 0 .
x →+∞ x →+∞
e y →1
ex − 1 ex − 1 ex − 1
g ( x ) − x = ln x . Sur ]0 ; + ∞[ , < 1 donc ln x < 0 donc g ( x ) − x < 0 .
e ex e
Equation de la tangente (T ) en A à Γ .
6. Courbes Γ , (T ) ) et la droite ∆.
7. La fonction g admet une fonction réciproque g −1 .
Calcul de l’expression de g −1 ( x ) .
y = g ( x ) ⇔ y = ln ( e x − 1) ⇔ e y = e x − 1 ⇔ e x = e y + 1 ⇔ x = ln ( e y + 1) .
g −1 ( x ) = ln ( e x + 1)
DEVOIR LIBRE NUMERO 6a LOGARITHMES ET SUITES
PROBLEME
1. On définit la fonction g sur ]1; +∞[ par g(x)=2x -(x-1)ln(x-1).
a. Calculer les limites de g aux bornes du domaine de définition
b. Etudier les variations de g et dresser son tableau de variation.
c. Montrer que l'équation g(x)=0 a une solution unique α avec α appartenant à
l'intervalle [e+1 ; e3+1].
d. Etudier le signe de g(x) selon la valeur de x.
ln(e 2 x − 1)
2. Soit f la fonction définie sur ]0 ; +∞[ par :
ex
a. Calculer les limites de f aux bornes du domaine de définition.
b. Calculer f'(x) et montrer que f'(x) est du même signe que g(e2x)
c. Etudier les variations de f et dresser son tableau de variation.
2 α
d. Montrer que pour tout x de ]0 ; +∞[, f ( x ) ≤
α −1
e. Représenter graphiquement f dans un repère orthogonal d'unités 5 cm en
abscisse et 10 cm en ordonnée. On prendra α ≈ 10.
3. Calcul de primitive
ex ex
a. Vérifier que f'(x) + f(x) = −
ex − 1 ex + 1
b. En déduire une primitive F de f sur ]0 ; +∞[.
EXERCICE
U0 = a
V = b
0
2UnVn
Soient a et b deux réels tels que 0<a<b. On pose : Un +1 =
Un + Vn
U + Vn
Vn +1 = n
2
1. Montrer que pour tout n Œ ² : Un < Vn.
2. Montrer que la suite (Un) est croissante et que la suite (Vn) est décroissante.
Vn − Un V − Un
3. Montrer que Vn +1 − Un +1 < . Aide :Montrer que 0 < n <1
2 Vn + Un
b−a
4. Montrer que pour tout nŒ² : Vn − Un ≤
2n
5. En déduire que les suites (Un) et (Vn) sont adjacentes.
6. Montrer que les suites (Un) et (Vn) ont même limite L. Exprimer UnVn . En déduire la
valeur de L.
SOLUTIONS
PROBLEME
1. Etude de la fonction g sur ]1; +∞[ définie par g(x)=2x -(x-1)ln(x-1).
a. Calcul des limites de g aux bornes du domaine de définition
x −1
lim g( x ) = + ∞ En effet : g( x ) = x 2 − ln( x − 1)
x →+∞
x
x −1 x −1
lim = 1 ; lim ln( x − 1) = +∞ donc lim ln( x − 1) = +∞
x →+∞ x x →+∞ x →+∞ x
2 -∞
-∞ 0
2 α
d. Pour tout x de ]0 ; +∞[, f ( x ) ≤
α −1
1 1
Le nombre f(x) est maximum pour x = lnα donc pour x>0 , f(x)≤ f( lnα).
2 2
1
f ln α =
ln α
=
(
ln e − 1 ln(α − 1) )
. Mais α est racine de g(x)=0 donc g(α)=0
1
2 ln α α
e 2
2α 2 α
donc (α-1)ln(α-1)=2α donc ln(α − 1) = d'où f (α ) = .
α −1 α −1
e. Représentation graphique de f
3. Calcul de primitive
ex ex
c. Egalité f'(x) + f(x) = x −
e − 1 ex + 1
2e 2 x − (e 2 x − 1)ln(e 2 x − 1)
D'après les calculs précédents: f '( x ) = donc:
(
e x e2 x −1)
2x 2x 2x 2x
2e − (e − 1)ln(e − 1) ln(e − 1)
f '( x ) + f ( x ) = +
(
x 2x
e e −1 ) e
x
=
2e
2x
− (e
2x
− 1)ln(e
2x
− 1)
+
( )
e2 x −1 ln(e
2x
− 1)
x
(
e e2 x −1 ) x
(
e e2 x −1 )
x
2e ex ex
= = −
2x e x −1 e x +1
e −1
ex ex
∫ = ∫ − + − dx = −f ( x ) + ln(e − 1) − ln(e + 1) + k .
x x
f ( x )dx f '( x )
e − 1 e + 1
x x
EXERCICE
1. Pour tout n Œ ² : Un < Vn.
o Il est facile de prouver par récurrence que Un>0 et Vn>0.
o Montrons que Un − Vn .≤ 0
Un +1 − Vn +1 = − = =− n
Un + Vn 2 2 (Un + Vn ) 2 (Un + Vn )
Vn − Un
4. Vn +1 − Un +1 < .
2
Vn − Un
o 0< <1
Vn + Un
réel Vn, on trouve que 0<Vn – Un< Vn + Un. Le nombre Vn + Un est strictement
Vn − Un
positif donc Vn – Un< Vn + Un implique : 0 < <1
Vn + Un
Vn − Un
o Vn +1 − Un +1 < .
2
(V − Un ) = 1 x (Vn − Un ) x V − U .
2
Vn − Un 1 (Vn − Un ) V − Un
Or 0 < < 1 donc x x (Vn − Un ) < n donc
Vn + Un 2 (Un + Vn ) 2
Vn − Un
Vn +1 − Un +1 <
2
b−a
5. Montrer que Vn − Un ≤ .
2n
o Effectuons une démonstration par récurrence.
b−a
La propriété est vraie pour n=0. En effet V0 - U0 = b-a donc V0 − U0 ≤ .
20
o Supposons la propriété vraie pour n et montrons qu’alors, elle est vraie pour n+1.
b−a b−a
On suppose que Vn − Un ≤ n
et on cherche à montrer que Vn +1 − Un +1 ≤ n +1
2 2
Vn − Un b−a
On sait que Vn +1 − Un +1 < et que Vn − Un ≤ n .
2 2
b−a
Ces deux inégalités impliquent Vn +1 − Un +1 ≤ .
2n +1
b−a
o De l’inégalité 0 < Vn − Un ≤ on déduit, en vertu du théorème des gendarmes
2n
1 b−a
que lim(Un-Vn)=0 . En effet, lim n
=0 donc lim n =0.
2 2
o Les suites (Un) et (Vn) vérifient bien les critères de deux suites adjacentes.
o Il est facile de vérifier que Un+1Vn+1=UnVn. En itérant cette égalité, on déduit que
UnVn=U0V0=ab.
Cette égalité est vraie pour tout n. Donc à la limite cela donne L2=ab d’où L= ab
DEVOIR LIBRE NUMERO 6b
LOGARITHME, EXPONENTIELLE, SUITES
EXERCICE 1
a. (lnx)2 + 2lnx -3 ≤ 0
ln x − 2
c. >3
ln x − 1
EXERCICE 2
Trouver chacune des limites des fonctions suivantes aux points donnés.
1
1. f(x)=x2ln(1+ ) en 0 et en + ∞ (En + ∞ , on pourra poser y =…. Et retrouver une limite connue)
x2
2. f ( x ) = x (ln x ) en 0
2
EXERCICE 3
1. Calculer les fonctions dérivées des fonctions suivantes:
( ) 1 1+ x
f ( x ) = ln x + x 2 + 1 ; g( x ) = ln
2 1− x
6 a b 6
= + . En déduire une primitive de 2 sur ]3, + ∞ [
x −9 x +3 x −3
2
x −9
(ln x )
3
x
Soit f la fonction définie sur ]0; + ∞ [ par f(x)= x + ln . On désigne par C la courbe
2x + 1
GG
{
représentative de f dans le repère O, i , j }
a. Etudier le sens de variation de f. Calculer les limites aux bornes du domaine et dresser le
tableau de variation.
b. Montrer que la droite ∆ d'équation y = x - ln2 est asymptote à C.
Etudier la position relative de C et ∆.
c. Tracer C et ∆.
5
d. Montrer que l'équation f(x)=0 admet une solution unique α et justifier que α ∈ 1; .
4
e. Quel est le signe de f(x) sur ]0; + ∞ [.
f. Montrer que α est solution de l'équation x=(2x+1)e-x
x2 2x + 1
g. Etablir les variations de la fonction h(x)= + x ln x − ln(2 x + 1)
2 2
EXERCICE 5
Le but de l’exercice est de montrer que pour n ≥ 3, l’équation x n = e x possède une seule solution
dans l’intervalle ]1 ; 2 [ , notée Un et déterminer la limite de la suite (Un ) .
≥3
3. En déduire que l’équation x n = e x a une seule solution dans l’intervalle ]1 ; 2 [.
4. Montrer que pour n ≥ 3, g n +1 (Un ) = g n (Un ) − ln (Un ) .
x (ln x ) = 0 Car
2
2. lim
x →0
( ) ( )
2
lim x ( ln x ) = lim = lim ( 2y ln y ) = 0 On pose y = x
2 2
x ln x
x →0 x →0 y →0
EXERCICE 3
1. Calcul de dérivées:
(
f ( x ) = ln x + x 2 + 1 ) . f '( x ) =
x2 + 1
1
g( x ) =
1 1+ x
ln
2 1− x
. g'(x) =
1
1− x2
2. Calcul de primitives .
6 −1 1 6 x −3
= +
x −9 x +3 x −3
2
. D'où sur ]3, + ∞ [ : ∫x 2
−9
dx = − ln( x + 3) + ln( x − 3) + k = ln +k
x +3
(ln x )
3
Fonction dérivée
Tableau de variation
Limites
c. Tracé de C et ∆.
5
d. L'équation f(x)=0 admet une solution unique α qui appartient à 1; .
4
x2 2x + 1
g. Variations de la fonction h(x)= + x ln x − ln(2 x + 1)
2 2
On remarque que g'(x) = f(x) d'où les variations de g:
x −n
g 'n ( x ) = . Avec n ≥ 3, sur [1 ;2] g 'n ( x ) < 0 .
x
g n (1) = 1 , g n ( 2 ) = 2 − n ln2 . g n (1) > 0 , g n ( 2 ) < 0 .
Il existe donc un réel unique noté U n tel que g n ( x ) = 0 dans l’intervalle [1 ;2] .
Donc : g n +1 (Un ) = g n (Un ) − ln (Un ) = − ln (Un ) . Puisque Un > 1 , ln (Un ) >0 donc g n +1 (Un ) < 0 donc
g n +1 (Un ) < g n +1 (Un +1 ) La fonction g n est décroissante donc g n +1 (Un ) < g n +1 (Un +1 ) implique
La suite (Un ) est strictement décroissante et est minorée par 1. Elle est donc convergente.
Un
Notons L sa limite. Pour tout n on a : Un = n ln Un soit encore = ln Un . De cette égalité on
n
Un U
déduit que : lim = limln Un Puisque 1 < U n < 2 le nombre n tend vers 0 donc ln Un tend vers 0
n n
donc U n tend vers 1
TS DEVOIR LIBRE NUMERO 6c
Suites, Produit scalaire, congruences.
ROC
a. Démontrer que 2 suites adjacentes sont convergentes et ont la même limite.
2
b. Soit (Un ) une suite à termes non nuls. Soit (Vn ) telle que Vn = − .
Un
Pour chaque proposition, indiquer si elle est vraie ou fausse. Si elle est vraie proposer
(2) Si (Un ) est minorée par 2 alors (Vn ) est minorée par -1.
EXERCICE 1
Soient deux réels U0 et V0 strictement positifs avec U0 > V0 .
Un + Vn
Un +1 = 2
Soit (Un) et (Vn) les suites définies pour tout entier n par : .
Vn +1 = 2U nV n
Un + Vn
a. Montrer que pour tout n ∈ ` , Un > 0 et Vn > 0 .
c. Montrer que la suite (Un ) est décroissante et que la suite (Vn ) est croissante.
d. En déduire que :
e. Montrer que les suites (Un ) et (Vn ) sont convergentes vers la même limite L.
e. Montrer que les suites (Un ) et (Vn ) sont convergentes vers la même limite L.
f. Calcul de la limite L.
π a
(1) Montrer qu’il existe un réel α , 0 < α < tel que : = cos α .
2 b
α α α 2 α
Un = b cos 2 cos 22 ....cos 2n −1 cos 2n
(2) Montrer par récurrence que, pour n ≥ 1 : .
V = b cos α cos α ....cos α cos α
n 2 22 2n −1 2n
b sin α
(3) Montrer par récurrence que, pour n ≥ 0 : Vn = .
n α
2 sin n
2
AIDE
x α
o Les questions (1) (2) utilisent la formule : 1 + cos x = 2 cos 2 avec x = k
2 2
sin x α
o La question (4) utilise : lim = 1 avec x = k
x →0 x 2
EXERCICE 3 (Produit scalaire)
Soit ABCD un tétraèdre tel que ABC, ABD et ACD soient 3 triangles isocèles rectangles en
A avec AB=AC=AD=a. ON appelle K le centre de gravité de BCD.
EXERCICE 4 (Spécialité)
o On désigne par f et g les fonctions définies sur E par : f ( n ) = n109 Mod 227 et
o On pourra utilisé dans la suite le théorème suivant dit « Petit théorème de Fermat »
Soit p un nombre premier et a un entier non divisible par p . On a : a p −1 ≡ 1 [ p ] .
(2) Montrer que a 226 ≡ 1 [ 227] pour tout élément a non nul de E .
EXERCICE 1
a. Pour tout n ∈ ` , Un > 0 et Vn > 0 . Ceci est facile à prouver par récurrence.
Calculons : Un − Vn .
2UnVn V (U − Vn ) rapport à1
o Calculons : Vn +1 − Vn . Vn +1 − Vn = − Vn = n n .
Un + Vn Un + Vn
d. Conséquences.
o La suite (Un ) est décroissante minorée donc elle converge vers une limite L.
o La suite (Vn ) est croissante majorée donc elle converge vers une limite L’.
Un + Vn
o On sait que : Un +1 = . Cette égalité étant vraie pour tout n, reste vraie à la
2
Un + Vn L + L'
limite. Par suite, limUn +1 = lim d’où L = soit L=L’.
2 2
Un + Vn 2UnVn
o Un +1Vn +1 = x = UnVn
2 Un + Vn
o Cacul de L.
De Un +1Vn +1 = UnVn , on déduit que : UnVn = U0V0 soit encore limUnVn = U0V0 ce qui
(1) Méthode 1.
Notons L le milieu de [CD]
JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG
( )
AK.CD = AL + LK .CD = AL.CD + LK.CD
(2) Méthode 2.
JJJG JJJG JJJG JJJG
K est le barycentre de BCD donc 3 AK = AB + AC + AD .
JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG
( )(
Donc 3.AK.CD = AB + AC + AD . CA + AD )
JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG
( AB + AC + AD ) .(CA + JJJG
AD ) = AB.CA + AB.AD + AC.CA + AC.AD + AD.CA + AD.AD
JJJG
Les produits scalaires AB.AC ... nuls car les faces du tétaédres sont des
triangles rectangles. Il en résulte que :
JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG
( )( )
2
AB + AC + AD . CA + AD = AC.CA + AD.AD = − AC 2 + AD = 0
JJJG JJJG
Puisque G est le barycentre de : {( A; 1) ; ( K ; 3 )} alors : AG = 34 AK donc AG =
a 3
4
.
L’ensemble des points M cherché est l’ensemble des points tels que MG = MI . cet
(3) HC = HD .
On a : AC=AD et BC= BD. Les points A et B sont donc dans le plan médiateur de
[CD]. Le plan médiateur de [CD] est orthogonal à [CD] en son milieu. Par suite toute
droite de ce plan est orthogonale à (CD) donc (AB) est orthogonal à (CD) donc
JJJG JJJG JJJG JJJG
DC.BA = 0 . De HC 2 − HD 2 = DC.BA on déduit que HC = HD .
EXERCICE 4 (Spécialité)
b. Le nombre 227 est premier car il n’admet aucun diviseur premier inférieur à 227 .
c.
(1) g ( f ( 0 ) ) = 0
soi. En effet, p=227 est premier et a étant non nul de E , n’est pas divisible par p
x = 141 + 226k
On a vu à la première question que est solution de 109 x − 226 y = 1
y = 68 + 109k
Ceci implique que : 109 x141 − 226 x 68 = 1 ou encore que 109 x141 = 1 + 226 x 68 .
Donc : n109 x141 = n1+ 226 x 68 = nx ( n 226 ) . Puisque n ∈ E * , n 226 ≡ 1 [ 227 ] (question (2))
68
Les nombres g ( f ( n ) ) et n sont deux nombres de a0..226 b congrus modulo 227. Ils
Considérons les ( p - 1) nombres a, 2a, ..., ( p - 1 ) a et notons r1, r2 ... r p-1 leurs restes
o Comme p ne divise pas k lorsque 1≤ k ≤ p- 1 , ni a (car p est premier avec a), p ne divise
o Il en découle que l'ensemble des restes { r 1, ..., r p-1 } est égal à l'ensemble des nombres
a x ( 2 a ) x . . . x ( p - 1 ) a = r 1x r 2X . . . x r m o d p ,soit : ( p - 1 ) ! x a p - 1 = ( p - 1 )! mod p.
Cela signifie que p divise (p - 1)! (ap-1 - 1) et comme p est premier, alors p ne divise pas
(p-1)! , et par suite p divise ap-1 -1, ce qui manifestement est équivalent au résultat
cherché.
a+b
a. a < ab < < b.
2
Evident
(2) Puisque 0 < U1 < V0 alors : U1xU1 < V0 xU1 d’où U12 < U1V0 d’où U1 < V1
(3) Puisque 0 < U1 < V0 alors : U1xV0 < V0 xV0 d’où U1xV0 < V0 xV0 d’où V1 < V0
En définitive, U0 < U1 < V1 < V0 . La propriété est donc vraie pour n=0.
o Supposons la propriété vraie pour n et démontrons qu’alors elle est vraie pour n+1.
Supposons donc que : Un < Un +1 < Vn +1 < Vn et démontrons qu’alors,
a+b
Puisque : Un +1 < Vn +1 , en appliquant la propriété : a < b ⇒ a < <b
2
Un +1 + Vn +1
on déduit que : Un +1 < < Vn +1 soit que Un +1 < Un + 2 < Vn +1 .
2
(2) Un + 2 < Vn + 2 < Vn +1
propriété : a < b ⇒ a < ab < b , on déduit que : Un + 2 < Un + 2Vn +1 < Vn +1 soit que :
Un + 2 < Vn + 2 < Vn +1 .
o En conclusion, on a bien : Un +1 < Un + 2 < Vn + 2 < Vn +1 . Donc si la propriété est vraie pour
n elle est vraie aussi pour n+1. En définitive, elle est vraie pour tout n.
c. Variations des deux suites : (Un ) et (Vn ) .
o La suite (Un ) est majorée par V0 et croissante donc elle est convergente.
o La suite (Vn ) est minorée par : U0 et décroissante donc elle est convergente.
Un + Vn
o Notons L la limite de (Un ) et L’ la limite de (Vn ) . De l’égalité Un +1 = on
2
Un + Vn L + L'
déduit que : lim Un +1 = lim soit L = soit L = L' .
2 2
o Les deux suites (Un ) et (Vn ) sont adjacentes.
f. Calcul de la limite L.
a π
(1) Puisque 0 < a < b alors −1 < < 1. Il existe donc un réel α , 0 < α < tel que :
b 2
a
= cos α .
b
α α α 2 α
Un = b cos 2 cos 22 ....cos 2n −1 cos 2n
(2) Pour n ≥ 1 : .
V = b cos α cos α ....cos α cos α
n 2 22 2n −1 2n
U0 + V0 a + b b a b α
U1 = = = 1 + = (1 + cos α ) = b cos 2
2 2 2 b 2 2
α α
V1 = U1V0 = b cos 2 xb = b cos .
2 2
o Supposons la propriété vraie pour n et démontrons qu’alors elle est vraie pour
n+1.
α α α 2 α
Un = b cos 2 cos 22 ....cos 2n −1 cos 2n
On suppose donc que : ( ⊗)
V = b cos α cos α ....cos α cos α
n 2 22 2n −1 2n
α α α 2 α
Un +1 = b cos 2 cos 22 ....cos 2n cos 2n +1
On veut montrer que :
V = b cos α cos α ....cos α cos α
n +1 2 22 2n 2n +1
α
Les 2 relations ( ⊗ ) montre que Un = Vn cos .
2n
α α
Vn cos + Vn cos 2n + 1
Un + Vn 2 n
De Un +1 = on déduit alors que : Un +1 = = Vn
2 2 2
1 + cos x x α
Appliquons la formule = 2 cos 2 avec x = n ,
2 2 2
α α
cos 2n + 1 2 2
n α
cela donne : Un +1 = Vn = Vn cos = Vn cos2 n +1 . D’où
2 2 2
α
Un +1 = Vn cos2 .
2n +1
α α α α
Or on a supposé que : Vn = b cos cos 2 ....cos n −1 cos n
2 2 2 2
α α α α
Donc : Un +1 = b cos cos 2 ....cos n cos 2 n +1 .
2 2 2 2
α α
De Vn +1 = Un +1Vn et Un +1 = Vn cos2 n +1
, on déduit, que : Vn +1 = Vn cos
2 2n +1
α α α α
Soit que : Vn +1 = b cos cos 2 ....cos n cos n +1 .
2 2 2 2
α α α 2 α
U n +1 = b cos cos ....cos cos
On a donc bien montré que : 2 2 2
2 n
2n +1
V = b cos α cos α ....cos α cos α
n +1 2 22 2n 2n +1
b sin α
(3) Pour n ≥ 1 : Vn = .
n α
2 sin n
2
o Supposons la formule vraie pour n et prouvons qu’alors elle est vraie pour n+1.
b sin α b sin α
On suppose donc que : Vn = . On veut montrer que : Vn +1 =
α α
2n sin n 2n +1 sin n +1
2 2
α
On a vu plus haut que : Vn +1 = Vn cos
2n +1
b sin α α
Donc :Vn +1 = x cos n +1
α 2
2n sin n
2
α
Utilisons la formule sin 2 x = 2 sin x cos x avec x = cela donne :
2n
sin x α
Utilisons la formule lim = 1. Quand n tend vers +∞, n → 0 . Donc
x →0 x 2
α
sin
lim 2n = lim sin x = 1.
α x →0 x
n
2
b sin α b sin α 1
De Vn = on déduit que : Vn = x
α α α
2n sin n sin n
2 2
α
2n
b sin α
D’où limVn = .
α
DEVOIR SURVEILLE NUMERO 7
ESPACE, LOG ET SUITES
EXERCICE 1
(2) f ’ = f
(3) f (0) = 1
EXERCICE 2
G G JG
(
L’espace est rapporté à un repère orthonormal O ; i ; j ; k . )
Soient les points : A ( 3 , - 2 , 2 ) , B ( 6 , 1 , 5 ) , C ( 6 , - 2 , - 1 )
Partie A
(P’).
Partie B
1 + n ln x
Soit fn la fonction définie sur ]0 ; + ∞[ par : fn ( x ) =
x2
PARTIE A
1. Résoudre l’inéquation : n − 2 − 2n ln x ≥ 0
2. Etudier la fonction fn .
G G
(
3. Le plan est rapporté à un repère O ; i ; j ) orthonormal, (unité 5 cm).
On note C n la courbe de la fonction fn .
PARTIE B
n −2
n −2
1. Montrer que e 2 n > 1 puis que : fn e 2n > 1 .
n −2
2. Montrer que l’équation fn ( x ) = 1 a une seule solution sur l’intervalle e 2n ; + ∞
notée : un .
n −2
a. Montrer que pour n > e 2 on a : n > e 2 n .
EXERCICE 1
Comme f(-x)≠0 alors f(x) = g(x). Donc f=g. Par suite f est unique.
EXERCICE 2
Partie A
1. Le triangle ABC est rectangle en A.
3 3
JJJG JJJG JJJG JJJG
AB 3 ; AC 0 . Il est facile de vérifier que : AB.AC = 0 . Donc ABC est rectangle en A.
3 −3
JJJG JJJG
Ce qui prouve que AB et AC sont orthogonaux.
1
JG
Le plan (P) admet le vecteur U 1 comme vecteur normal.
1
JG JJJG
Le vecteur U est colinéaire à : AB donc la droite (AB) est orthogonal à (P)..
x = 1+ k
x + y + z − 3 = 0
M (x ; y ;z) Œ P ⇔ ⇔ y = 2 − 2k (kŒ).
x − z −1= 0 z = k
Partie B
0 −6
JJJG JJJG
1. B, C et D ne sont pas alignés car BC −3 et BD 3 ne sont pas colinéaires.
−6 −6
| α a + β b + cγ + d |
d’équation ax + by + cz +d= 0 est égale à : .
a2 + b2 + c 2
PARTIE A
1. Résolution de l’inéquation : n − 2 − 2n ln x ≥ 0
n −2
n−2
n − 2 − 2n ln x ≥ 0 ⇔ ≥ ln x ⇔ 0 < x ≤ e 2n .
2n
2. Etude de la fonction fn .
n − 2 − 2n ln x
f ' (x) =
x3
n −2
x 0 e 2n +∞
f’(x) - 0 +
n n2 −1
e
2
f(x) -∞ 0
C3
ln x
b. fn +1 ( x ) − fn ( x ) = .
x2
PARTIE B
n −2
n −2
1. e 2n > 1 et fn e 2n > 1 .
n −2
n−2
Puisque n ≥ 3, > 0 donc : e 2n > 1.
2n
n −2
n2−n2
fn atteint son maximum pour : x = e 2n
. Cela signifie que :si x >0, fn e > fn ( x )
n −2
Cette inégalité est vraie en particulier pour x=1. D’où fn e 2n > fn (1) .
Or fn (1) = 1. D’où le résultat demandé.
n −2
2. fn ( x ) = 1 a une seule solution sur l’intervalle e 2n ; + ∞ notée : un .
n −2 n −2
fn est continue strictement décroissante de e 2n ; + ∞ vers : 0 ; fn e 2n .
n2−n2 n2−n2
1 appartient à 0 ; fn e car 1 < fn e . D’après le théorème des valeurs
n −2
intermédiaires, il existe un réel unique x, x Œ e 2n ; + ∞ , tel que fn ( x ) = 1.
3. Recherche de la limite de ( un )
n −2
a. Pour n > e 2 on a : n > e 2 n .
n −2 1 1 1 1 1
− − − −
e 2n = e 2 x e n
= e xe n
. e n
≤ 1 donc : exe n
≤ e . Or e < e < n donc
1
−
e xe n
≤ n.
b. Pour : n > e 2 , on a fn ( n ) ≥ 1.
fn ( n ) = 1+ nnln n
=
1
n
+ ln n . Or n > e 2 donc donc ln n > ln e 2 donc ln n > 1 .
Par suite : fn ( n) ≥ 1
n
+ 1 ≥ 1.
c. Pour n > e 2 , un ≥ n .
n −2
Pour n > e , 2
n >e 2n
et fn ( n ) ≥ 1.
Or fn ( un ) = 1. Donc fn ( n ) ≥ f (u ) .
n n
n −2 n −2
n et un sont dans e 2n ; + ∞ et sur e 2n ; + ∞ la fonction fn décroît
d. Limite de la suite : ( un ) .
EXERCICE 1 (5 points)
1.
c. En déduire les solutions dans de l'équation (-iz + 3i +3)2-2( -iz +3i +3) +2 = 0
JG JG
2. Le plan est rapporté à un repère orthonormal direct (O;u;v ) d'unité graphique 2cm.
On considère les points A, B et C d'affixes respectives a = 1+i, b = a , c = 2b.
π
e. Le point D est l'image du point E par la rotation de centre 0 et d’angle .
2
u0 = e3 et u n + 1 = e un .
Les points A0= O ; A1,...,A20 sont les sommets d'un polygone régulier de centre A, à 21 côtés,
de sens direct.
Les points B0. = O, B1, ..., B14 sont les sommets d'un polygone régulier de centre B, à 15
côtés, de sens direct.
2π 2π
Soir rA la rotation de centre A et d'angle et rB la rotation de centre B et d'angle
21 15
On définit la suite (M n) de points par:
M0 est l'un des points A0, A1 A2, ...,A20. Pour tout entier naturel n, Mn+1 = rA(Mn)
On définit la suite (Pn) de points par :
P0 est l'un des points B0, B1, B2, ..., B14. Pour tout entier naturel n, Pn+1 = rB(Pn).
Le but de l'exercice est de déterminer, pour deux cas particuliers, l'ensemble S des entiers
naturels n vérifiant: Mn = Pn = O.
Dans tout le problème, k est un réel fixé qui vérifie : 0 < k < e.
Partie A
Soit f la fonction définie sur R par f ( x) = (2 − x)e x − k
1. Déterminer les limites de f en −∞ et en +∞ .
3.
a. Etablir que l’équation f(x)=0 a deux solutions, une notée α k appartenant à
Partie B
1. Soit u la fonction définie sur R par : u ( x) = e x − kx .
ex − k
2. Soit g k la fonction définie sur R par g k ( x) = .
e x − kx
On note (Ck) la courbe représentative de la fonction g k dans le plan rapporté à un
repère orthogonal.
kf ( x)
b. Prouver que : g k ' ( x) = .
(e x − kx)2
c. En déduire le tableau de variation de g k . Calculer g k (1) .
3. On nomme Mk et Nk les points de la courbe (Ck) d’abscisses respectives α k et β k .
1
a. Montrer que g k (α k ) = .
α k −1
b. Donner de même : g k ( β k ) .
c. Déduire de la question précédente que, lorsque k varie, les points Mk et Nk sont sur
b. Prouver que α 2 = 0.
c. En prenant comme unité 2 cm sur l’axe des abscisses et 4 cm sur l’axe des
ordonnées, construire les courbes (C1) et (C2) et (H) sur le même graphique.
a. Résolution de l'équation z2 -2 z +2 = 0.
π π
i −i
1 + i = 2e 4
; 1 − i = 2e 4
Z 2 − 2Z + 2 = 0 z = 2 − 2i
(-iz + 3i +3)2-2( -iz +3i +3) +2 = 0. ⇔ ⇔ .
Z = −iz + 3i + 3 z = 4 − 2i
z = 2 − 2i
Les solutions de l’équation sont les nombres :
z = 4 − 2i
2.
a. Figure.
b. A, B et C appartiennent au cercle de centre I d'affixe 3 et de rayon 5 .
d. Affixe e du point E.
JJG
L’écriture complexe de la translation de vecteur 2CI est z’=z+2+4i. L’affixe de E vérifie
e. Affixe d du point D.
π
La rotation de centre 0 et d’angle a comme écriture complexe : z’ = iz donc d = i e.
2
D’où d = 4 – 2i .
o La propriété est vraie pour n=0. Si elle est vraie pour n, elle est varie pour n+1.
2. Calcul de u1, u2 et u3 .
5 9 17
U1 = e 2 ; U2 = e 4 ; U3 = e 8 .
Calculons v n +1 en fonction de v n .
( )
v n +1 = ln ( un +1 ) − 2 = ln e un − 2 = ln e + ln un − 2 =
1
2
1 1
(ln un − 2 ) = v n . Donc v n +1 = v n
2 2
1
La suite (v n ) est une suite géométrique de raison et de premier terme : v 0 = 1
2
4.
a. Expression de v n en fonction de n.
1
Puisque v n +1 = v n avec v 0 = 1 , en appliquant les résultats sur les suites géométriques,
2
n
1
on déduit que v n =
2
n
1
2 +2
b. Pour tout n de ² , un = e
n
1
2 +2
On a : v n = ln ( un ) − 2 donc v n + 2 = ln ( un ) donc un = e vn +2
=e
.
5.
La suite ( un ) est une suite décroissante minorée par O. Elle est donc convergente.
c. Limite de ( un ).
Soit une suite (Un ) à valeurs dans un intervalle I et f une fonction définie sur l'intervalle I.
n
1 n
2 +2 1
On a, un = e
avec lim = 0 et lim e x + 2 = e 2 donc lim ( un ) = e 2
2 x →0
AUTRE METHODE :
La suite (Un) est de la forme Un+1=f(Un) avec f continue sur +et Un>0.
o On peut aussi raisonner d’une manière plus classique en écrivant la suite de calculs
ci-dessous :
ln ( 7,4 ) − 2
n
1 n n
2 +2 1 1
un ≤ 7,4 ⇔ e
≤ 7,4 ⇔ + 2 ≤ ln ( 7,4 ) ⇔ ≤ ln ( 7,4 ) − 2 ⇔ n ≥
2 2 − ln ( 2 )
ln ( 7,4 ) − 2
−0,002 . Or n≥0 donc u n ≤ 7,4. est vrai pour tout n.
− ln ( 2 )
EXERCICE 2 ( 5 points) spé math.
1. M0 = P0 = O.
a. Mn= Ar, où r est le reste de la division euclidienne de n par 21.
METHODE 2 : directe
2π k
Notons Rk la rotation de centre A et d’angle .
21
o Montrons que Rn = Rr.
Si r est le reste de la division euclidienne de n par 21 alors n=21q + r (0≤ r <21) ;
2π n 2π (21q + r) 2π r 2π r
donc : = = 2π q + = ( 2π ) .
21 21 21 21
Les rotations Rn et Rr ayant même centre et même angle sont donc égales.
2π r
o Le point Ar est l’image de A0 par la rotation de centre A et d’angle , autrement
21
dit : Ar = Rr(A0) avec 0 ≤ r ≤ 20.
o De l’égalité Mn+1 = rA(Mn) il est facile de déduire que Mn est l’image de M0 par la
2π
rotation de centre A et d’angle n.
21
Donc Mn=Rn(M0). Or Rn= Rr donc Mn = Rr(M0)=Rr(A0)= Ar.
o Par un raisonnement identique on déduit : Pn = Bs où s est le reste de la division
euclidienne de n par 15.
b. Position de M2003. et de P2003.
Appliquons le résultat précédent.
2003=95x21+8 donc M2003 = A8 .
2003=133x15+8 donc P2003 = B8 .
c. Plus petit entier naturel n non nul tel que : Mn = Pn = A0. Ensemble S.
7=5x1 + 2 ;
5 = 2x2 + 1
7 divise 7(x+2) donc divise 5(3+y). Mais 7 est premier avec 5 donc 7 divise 3+y
o On vérifie que pour tout k relatif, x = -2+5k et y = -3+7k sont solutions de (E).
o Les nombres n tels que Mn=Pn=O sont donc les entiers n qui s’écrivent sous la
forme : n = -10+15y et n = -19+21x avec x et y Œ .
o Résolution de 7x – 5 y = 3.
x= - 6 et y= - 9 est une solution particulière.
En effet on sait d’après la question 2 que 1 = 7x(-2)-5x(-3) donc 3= 7x(-6)-5x(-9).
En raisonnant comme précédemment, on trouve que l’ensemble des solutions de
x = −6 + 5k
l’équation 7x-5y=3 est avec k Œ .
y = −9 + 7k
o Valeurs de n.
n+19 = 21x = 21(-6+5k)= -126+105k d’où n = -145 + 105k kŒ.
n Œ ² donc -145+105k≥0 donc k≥2.
L’ensemble des valeurs de n telles que Mn=Pn=O est l’ensemble des entiers n de la
forme n = -145+105k avec k≥2.
PROBLEME (10 points)
Partie A
1. Limites de f en −∞ et en +∞ .
2. Tableau de variation de f.
La fonction f est un produit de fonctions dérivables sur et f ' ( x ) = e x (1 − x ) .
La fonction exponentielle est toujours positive donc le signe de f’(x) est le même que
celui de 1-x. D’où le tableau de variation ci-dessous.
x -∞ 1 +∞
f '(x) + 0 -
e-k
f (x)
-k -∞
3.
a. f(x)=0 a deux solutions
o Sur ]−∞,1[ , f est une fonction croissante continue de ]−∞,1[ vers ]-k ; e-k[. f est
donc une bijection de ]−∞,1[ vers ]-k ; e-k[. Tout réel de ]-k ; e-k[ a un seul
antécédent α k Œ ]−∞,1[
x αk βk
Signe de f(x) - 0 + 0 -
Partie B
1. Etude de u.
a. Sens de variation de u.
x -∞ lnk +∞
u '(x) - 0 +
u (x)
k(1-lnk)
Or 0<k<e donc lnk < 1 donc k(1-lnk)>0. Par suite pour tout x u(x) > 0, c'est-à-dire
ex − k
o lim = 0 . En effet :
x →−∞ e x − kx
ex − k
D’où lim =0.
x →−∞ e x − kx
ex − k
o lim = 1. En effet :
x →+∞ e x − kx
k k
e x 1− x 1− x
e −k x
e = lim e = 1
lim x = lim
x →+∞ e − kx x →+∞ kx x →+∞ kx
e x 1− x 1− ex
e
kx x
car lim x
= 0 et lim x = 0 (limite connue)
x →+∞ e x →+∞ e
kf ( x)
b. g k ' ( x) = .
(e x − kx)2
( ) ( ) ( )=
2
e x e x − kx − e x − k k (2 − x ) ex − k kf ( x )
g 'k ( x ) = =
( e − kx ) (e ) (e )
2 2 2
x x
− kx x
− kx
c. Tableau de variation de g k .
x -∞ αk 1 βk +∞
gk ' ( x ) - 0 + 0 -
0 1
βk −1
gk ( x ) 1
1 1
α k −1
3. Points Mk et Nk.
1
a. g k (α k ) = .
α k −1
eα k − k 1
que : g k (α k ) = = .
e − kα k α k − 1
αk
b. Calcul de g k ( β k ) .
1
gk (βk ) = . Même calcul.
βk −1
1 1
Les coordonnées de Mk sont αk et . Celles de Nk sont βk et .
α k −1 βk −1
1
Les coordonnées de Mk et Nk vérifient donc la relation y =
x −1
1
Ces deux points sont donc sur la courbe (H) d’équation : y = .
x −1
e x (1 − x )
g1 ( x ) − g 2 ( x ) = .
(e x
)(
− x e x − 2x )
On a vu que pour 0<k<e, ex - kx >0. Le signe de g1(x)-g2(x) est donc égal au signe
x 1
Signe de g1(x)-g2(x). + 0 -
Position des courbes C1>C2 C1<C2
b. α 2 = 0.
donc α2 = 0
CALCULATRICE INTERDITE
2. A l’aide d’un raisonnement par récurrence, montrer que (U n ) est majorée par 3.
1
a. Montrer que (Vn ) est une suite géométrique de raisons dont on déterminera le
2
premier terme.
b. Exprimer (Vn ) puis (Un ) en fonction de n. En déduire la limite de : (Un ) .
EXERCICE 3 (4 Pts)
H G
A AD = 2
B
AE = 1
1
5. Vérifier que f satisfait la relation : f ' ( x ) = f ( x ) (10 − f ( x ) ) .
20
EXERCICE 5 (3 Pts)
On considère la fonction f définie sur ]0; +∞[ par. f ( x ) = x (1 − ln x )
2
1. Calculer la limite de f en +∞ .
(4) ⇒ 1 = 18 – 17. (3) ⇒ 17=35 –18. Donc 1= 18 – (35 – 18) = 2x18 – 35.
(2) ⇒ 18 = 123 – 3x35. Donc 1 = 2x(123 – 3x35) – 35 = 2x123 – 7x35.
(1) ⇒ 35 = 2003 – 123x16. Donc 1= 2x123 – 7(2003 – 123x16)=114x123 – 7x2003.
Finalement : 1 = 114x123 – 7x2003.
d. D’après ce qui précède, les solutions de cette équation sont celles de l'équation :
x ≡ 456 x 114 [2003].
x ≡ 456 x 114 [2003] ⇒ x = 456x114 + 2003n. (n Œ ) .
Or 456x114 = 2003x25 + 1909. Donc x = 456x114 + 2003n. Ce qui implique
x = 2003x25 +1909 + 2003n soit encore x = 1909 + 2003 k (k Œ )
Un entier x est donc solution de l'équation si et seulement si il existe un entier relatif k tel
que x = 1909 + 2003k.
(Nota on peut aussi trouver par une autre méthode 51984 +2003k)
o Montrons que x est unique. Pour cela supposons qu’il existe deux solutions x et y à
l’équation donnée. Supposons que x ≥ y.
Les entiers x et y vérifient alors ax ≡ b [2003] et ay ≡ b [2003].
On déduit donc que a(x-y) ≡ 0 [2003] soit encore a(x-y) = 2003q. 2003 divise 2003q
donc a(x-y) . 2003 ne divise pas a (vu au a.) donc 2003 divise x - y. Or 0≤x≤2002 et
0≤y≤2002 donc 0≤x-y≤2002 donc la seule possibilité pour que 2003 divise x-y est que
x=y. On a donc prouvé que si cette équation a deux solutions, elles sont égales.
EXERCICE 2 (4 Pts)
1. Calcul de Un +1 − 3 en fonction de Un − 3 .
n 3 ( n + 2) n
Un +1 − 3 = Un + −3 = (U n − 3 ) .
2 ( n + 1) 2 ( n + 1) 2 ( n + 1)
n
Donc : Un +1 − 3 = (U n − 3 ) .
2 ( n + 1)
o Supposons la propriété vraie pour n et montrons qu’elle est alors vraie pour n+1.
n
On a vu à la question précédente que : Un +1 − 3 = (U n − 3 )
2 ( n + 1)
n
Cette relation montre que : Un < 3 ⇒ (Un − 3 ) < 0 ⇒ Un +1 < 3 .
2 ( n + 1)
o La propriété est vraie pour n=1. Si elle est vraie pour n alors elle est vraie pour
3. (U n ) est monotone.
n 3 ( n + 2) ( n + 2 )( 3 − Un ) .
Un +1 − Un = Un + − Un =
2 ( n + 1) 2 ( n + 1) 2 ( n + 1)
Vn +1
Puisque Vn ≠ 0 car Un ≠ 3 on peut calculer .
Vn
n 3 ( n + 2)
( n + 1) 3 − Un +
Vn +1 ( n + 1)( 3 − Un +1 ) 2 ( n + 1) 2 ( n + 1) 1
= = = .
Vn n ( 3 − Un ) n ( 3 − Un ) 2
1
La suite (Vn ) est une suite géométrique de raison de premier terme V1 = 2
2
1
o Puisque (Vn ) est une suite géométrique de raison de premier terme V1 = 2 alors
2
n −1
1 1
Vn = xV1 = n −2
.
2 2
1
o De l’expression Vn = n ( 3 − Un ) on déduit facilement que Un = 3 − n −2
.
2 n
De ce résultat, il découle que lim Un = 3
EXERCICE 3 (4 Pts)
H G
E
F
K
C
A B
La droite (EA) est orthogonale au plan (ABD) donc (EA) est orthogonale à toute
JJJG JJJG
droite de ce plan donc à la droite (BD) incluse dans ce plan. Donc EA . BD = 0.
La droite (AK) est orthogonale au plan (EBD) donc (AK) est orthogonale à toute
JJJG JJJG
droite de ce plan donc à la droite (BD) incluse dans ce plan. Donc AK . BD = 0.
JJJG JJJG
On en déduit donc que EK . BD = 0.
JJJG JJJG JJJG JJJG
(Nota : on peut aussi remarquer que EK . BD = EA . BD )
JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG
o ( )
BK . ED = BA + AK . ED = BA . ED + AK . ED
La droite (BA) est orthogonale au plan (AED) donc (BA) est orthogonale à toute
JJJG JJJG
droite de ce plan donc à la droite (ED) incluse dans ce plan. Donc BA . ED = 0.
La droite (AK) est orthogonale au plan (EBD) donc (AK) est orthogonale à toute
JJJG JJJG
droite de ce plan donc à la droite (ED) incluse dans ce plan. Donc AK . ED = 0.
JJJG JJJG
On en déduit donc que BK . ED = 0.
JJJG JJJG JJJG JJJG
(Nota : on peut aussi remarquer que BK . ED = BA . ED )
b) Que représente K pour le triangle EBD ?
ce triangle.
JJJG JJJG
o (BK) est perpendiculaire à (ED) puisque BK . ED = 0. Donc (BK) est hauteur de
ce triangle.
du triangle EBD.
1
Le volume d’un tétraèdre est égal à xBasexHauteur avec comme base le triangle
3
1 1
On obtient alors :V = EA x Aire( ABD ) = x 1x 3 = 1
3 3
A (0 ; 0 ; 0) ; B (3 ; 0 ; 0) D (0 ; 2 ; 0) E (0 ; 0 ; 1)
3 0
JJJG JJJG JG JJJJG JG JJJJG
D’où : EB 0 et ED 2 . Il est alors facile de vérifier que n . EB = 0 et n . ED = 0 .
1 −1
JG JJJJG JG JJJJG JG
n . EB = 0 et n . ED = 0 implique que le vecteur n est orthogonal à deux vecteurs
JG
directeurs du plan (EBD). Ce qui signifie que n ( 2;3;6 ) est normal au plan P
b) Equation cartésienne du plan P.
JG
Le plan P ayant n ( 2;3;6 ) comme vecteur normal , a une équation de la forme :
6 6
AK = = .
2 +3 +6
2 2 2 7
1
V= xBasexHauteur
3
On sait que V = 1
7
On trouve alors que Aire ( EBD ) =
2
EXERCICE 4 (4 Pts)
10
Soit f la fonction définie sur par : f ( x ) = .
1 + e 2−0,5 x
On appelle Γ sa représentation graphique.
1. Limites de f en +∞ et en -∞.
2. Variations de f .
5e 2−0,5 x
f '(x) = . Puisque eu>0 alors 5e 2−0,5 x >0 donc f’(x) >0.
(1 + e )
2
2 − 0,5 x
x -∞ +∞
f’(x) +
10
f(x) 0
GG
On suppose le plan rapporté au repère O ; i ; j . ( )
Méthode 1
10 10 10e0,5 h
f (4 + h) = 2 −0,5( 4 + h )
= =
1+ e 1 + e −0,5 h 1 + e0,5 h
10 10
f (4 − h) = 2 −0,5( 4 − h )
=
1+ e 1 + e0,5 h
10e0,5 h 10 e0,5 h 1
f (4 + h) + f (4 − h) = + = 10 + = 10 .
1+ e 0,5 h
1+ e 0,5 h
1+ e
0,5 h
1 + e0,5 h
f (4 + h) + f (4 − h)
Il en résulte bien que : = 5.
2
Méthode 2
GG
Cherchons la fonction g dont la représentation graphique dans le repère Ω ; i ; j est Γ . ( )
GG
Soit M un point du plan. Ses coordonnées sont (x,y) dans le repère O ; i ; j et (X ;Y) ( )
GG x = X + 4
( )
dans le repère Ω ; i ; j . Les relations entre x , y ,X , Y sont : ®
y =Y + 5
.
e0,5 X − 1
En utilisant les relations ® on trouve que Y = 5 .
e0,5 X + 1
GG
( )
Dans le repère Ω ; i ; j , la courbe Γ est la représentation de la fonction g définie sur
e0,5 X − 1
par : g : X → 5 . Il est facile de vérifier que g est une fonction impaire. Ce qui
e0,5 X + 1
5
Elle est de la forme : y − f ( 4 ) = f ' ( 4 ) ( x − 4) . On trouve : y − 5 = ( x − 4)
4
5
ou encore y = x
4
1
5. f satisfait la relation : f ' ( x ) = f ( x ) (10 − f ( x ) ) .
20
5e 2−0,5 x
f '(x) = .
(1 + e )
2
2 − 0,5 x
1 1 10 10
f ( x ) (10 − f ( x ) ) = x 2 −0,5 x
x 10 − 2 −0,5 x
20 20 1 + e 1+ e
2 −0,5 x
1 1 10e 5e 2−0,5 x
= x x = = f '( x)
2 1 + e 2−0,5 x ( ) (
1 + e 2−0,5 x ) (
1 + e 2−0,5 x )
2
Sur le tracé ci-dessous, figure la courbe Γ ,l’asymptote d’équation y=10 et la tangente (T)
EXERCICE 5 (3 Pts)
On considère la fonction f définie sur ]0; +∞[ par. f ( x ) = x (1 − ln x )
2
1. Limite de f en +∞ .
lim f ( x ) = +∞
x →+∞
2. Calcul de la limite de f en 0.
x →0 x →0 x →0 x →0 x →0
x →0 x →0 u →0
En conclusion lim f ( x ) = 0
x →0
3. Variations de f .
−1
f ' ( x ) = (1 − ln x ) + 2 x (1 − ln x ) = ( ln x − 1)( ln x + 1) .
2
x
1
donc (ln x − 1)(ln x + 1) ≥ 0 pour lnx ≤ -1 ou lnx ≥ 1 soit pour x ≥ e ou x ≤ .
e
4. Tableau de variation de f .
1
0 e +∞
x e
f’(x) +
4 +∞
f(x) e
0 0
BAC BLANC DE MATHEMATIQUES 2005
EXERCICE 1 (5 Pts)
π π 5π
-i i - i
a= 3e 3
b = −3 + i 3 2 e 2
2 e 6
2 3 +2i − 3 − i
b
alors est égal à
a
1 2
1. Soit f la fonction définie sur ]0; +∞[ par : f ( x ) = x +
2 x
1
b. Montrer que la droite d’équation y = x est asymptote à la courbe de f .
2
G G
(O ; i ; j ) (unité graphique 2cm).
2. Soit (Un ) la suite définie par Un +1 = f (Un ) U0 = 5 .
5.
1
( )
2
a. Montrer que pour tout n entier : 0 ≤ Un +1 − 2 ≤ Un − 2
2 2
n
1
pour n ≥ 1 : 0 ≤ Un +1 − 2 ≤ .
2
Partie A
– 1/3 x
Soit la fonction g définie sur R par g (x) = 2 x – e
encadrement de α d’amplitude 10 – 2 .
Partie B
1 2 – 1/3 x
Soit la fonction f définie sur R par f ( x )= x –1+e et C sa représentation
3
G G
( )
graphique dans un repère orthonormal O ; i ; j ( unité graphique : 2 cm )
un encadrement de f ( α ).
G G
(
6. Tracer la droite (T) et la courbe C dans le repère O ; i ; j )
EXERCICE SPECIALITE PC ET SVT SEULEMENT (5 Pts)
( e 5)
n
1- a. Ecrire sous la forme p avec p rationnel et n entier :
3 ln 2 + 10 25 – 2 ln 5
A= e B= e
1
C = 4 ln 3 + 3 D = − 2 ln 5 −
2
2 1
E = ln 3 F = ln − ln ( 16 e 2 )
e 8
− 2 ln 2 ( 1 – x ) + ( 1 – 2 e ) ln ( 1 – x ) + e = 0.
2x–4 x–2
b. Factoriser −2 e +(1–2e)e + e et résoudre l’inéquation :
2x–4 x–2
−2 e +(1–2e)e + e ≥ 0.
1 1
c. Résoudre l’inéquation ln ( e – 2 x ) + ln ( x − ) ≥ ln 3 + ln ( e x − e ).
2 2
EXERCICE DE SPE MATH (5 pts)
a. Déterminer un couple d'entiers relatifs (u, v) tel que 6u + 7v = 1 ; en déduire une solution
Montrer qu'un seul de ces points a pour coordonnées des entiers naturels ; déterminer les
coordonnées de ce point.
3. On considère un point M du plan P dont les coordonnées x, y et z sont des entiers naturels.
d. En déduire les coordonnées de tous les points de P dont les coordonnées sont des entiers
naturels.
CORRIGE DU BAC BLANC
EXERCICE 1
Réponses
π π 5π
-i i - i
a= 3e 3
b = −3 + i 3 2 e 2
2 e 6
2 3 +2i − 3 − i
alors
b
est égal à Faux Exact Faux Exact
a
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Explications
3 1 b
1ère ligne b =2 3 donc b = 2 3 ( − + i) =2
2 2 a
b 5π π
b=2 3 e i 5 π/6 arg = − − (2π)
a 6 3
b b 3 1
Finalement = 2 e - i 5 π/6 ou = 2 (− − i)= − 3 − i.
a a 2 2
2ème ligne n n’est pas droit donc C n’est pas l’image de B par la rotation indiquée
l’angle BAC
JJJG 3 21
AC a pour coordonnées ( − , ) donc la 2ème proposition est fausse.
2 2
11 17 9 7
3ème ligne affixe de l’image de A : z’ = i ( − i ) − − i
2 2 2 2
JJJG JJJG
OC = −2OB C est l’image de B par l’homothétie proposée.
ce n’est pas B , mais A qu’il faut exclure d’office de (E) puisque Z existe pour z ≠ a
19 7
5ème ligne pour z = 1 + 5 i , Z = − i ce n’est pas un réel
10 10
JJJJG JJJG
Z réel ⇔ M = B ou ( MA, MB ) = 0 (π)
⇔ M appartient à (AB) et M ≠ A
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EXERCICE 2
1. Etude de la fonction f .
a. Déterminer les limites de f en 0 et +∞.
lim f ( x ) = +∞ ; lim f ( x ) = +∞ .
x →0 x →+∞
1
b. La droite d’équation y = x est asymptote à la courbe de f .
2
x 1
lim f ( x ) − = lim = 0 . Par suite le résultat est démontré.
x →+∞
2 x →+∞ x
1 1 x2 − 2
c. Etude des variations de f . f ' (x) = − = .
2 x2 2x 2
L’étude du signe de la dérivée est facile, on déduit alors le tableau de variation.
x 0 2 +∞
- 0 +
f’(x) + 0 -
+∞ +∞
f(x)
2
Page 3 sur 10
2. Etude graphique de la suite (Un ) définie par Un +1 = f (Un ) U0 = 5 .
Il reste à vérifier que cette propriété est vraie pour U0 . Ce qui est évident.
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Méthode à l’aide d’un raisonnement par récurrence
o La propriété est évidemment vraie pour n=0.
o Supposons la propriété vraie pour n et démontrons qu’alors elle est vraie pour n+1.
On suppose donc que Un ≥ 2 et on veut prouver que Un +1 ≥ 2 .
o Méthode directe.
Calculons : Un+1 − Un et cherchons son signe.
1 2 1
Un+1 − Un = f (Un ) − Un = Un +
2
− Un =
Un 2Un
(
2 − Un 2 . )
D’après la question précédente, Un ≥ 2 donc Un 2 ≥ 2 donc Un+1 − Un < 0 .
La suite est donc décroissante.
o Méthode par récurrence.
Montrons par récurrence que: Un+1 < Un .
La propriété est vraie pour n=0.
Supposons la propriété vraie pour n et démontrons qu’alors elle est vraie pour n+1.
On suppose donc que Un −1 ≥ Un et on veut prouver que Un ≥ Un +1 .
5.
1
( )
2
a. Pour tout n entier : 0 ≤ Un +1 − 2 ≤ Un − 2 .
2 2
1
( )
2
o Pour montrer que Un +1 − 2 ≤ Un − 2 , calculons Un +1 − 2 .
2 2
1 2 1
Un +1 − 2 = Un +
2
− 2 = Un +
Un 2
2
Un
−2 2 =
2U
1
n
(
Un 2 + 2 − 2 2Un )
( ) 1
( )
2 2
Or Un 2 + 2 − 2 2Un = Un − 2 . Donc Un +1 − 2 = Un − 2
2Un
1 1 1
( )
2
A la question 3, on a vu que : Un > 2 donc < , donc Un +1 − 2 ≤ Un − 2
Un 2 2 2
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b. U1 − 2 ≤ 2 et pour n ≥ 1: Un − 2 < 2 .
c. Pour n ≥ 1: 0 ≤ Un +1 − 2 ≤
1
2
(Un − 2 . )
1
( )
2
Utilisons l’inégalité démontrée ci-dessus : Un +1 − 2 ≤ Un − 2
2 2
( ) ( )
2
est strictement positif. Cela donne : Un − 2 < 2 Un − 2 .
1
( ) (U ) ( )
2 2
Comme Un +1 − 2 ≤ Un − 2 et n − 2 < 2 Un − 2 on déduit alors que
2 2
0 ≤ Un +1 − 2 ≤
1
2
(Un − 2 )
n
1
d. Pour n ≥ 1 : 0 ≤ Un +1 − 2 ≤ .
2
Démontrons cette propriété à l’aide d’un raisonnement par récurrence.
1
o La propriété est vraie pour n=1. Car U2 − 2 ≈ 1, 44 − 1, 41 ≈ 0, 03 <
2
o Supposons la propriété vraie pour n et démontrons qu’alors elle est vraie pour n+1.
n n +1
1 1
On suppose que 0 ≤ Un +1 − 2 ≤ et on veut prouver que : 0 ≤ Un + 2 − 2 ≤ .
2 2
n n +1
1 1
0 ≤ Un +1 − 2 ≤ donc 0 ≤ Un + 2 − 2 ≤ .
2 2
e. Limite de la suite (Un ) .
n
1
La suite n → tend vers 0. En appliquant le théorème des gendarmes, de
2
n
1
l’inégalité : 0 ≤ Un +1 − 2 ≤ , on déduit que la suite (Un ) tend vers 2
2
Page 6 sur 10
EXERCICE 3
1
Partie A 1- Limite en - ∞ − x → + ∞ et la limite de e u en + ∞ est + ∞
3
1
2- Limite en + ∞ − x → − ∞ et la limite de e u en -∞ est 0
3
1 -1/3 x
2- g ’(x) = 2 + e g ’(x) > 0 sur R donc g est strictement croissante sur R
3
3- Sur R , g est continue , strictement croissante et l’intervalle image de R est R donc l’équation g
(x)=0 admet une solution unique α en vertu du théorème des valeurs intermédiaires.
A la calculatrice g ( 0,43 ) ≈ -0,0065 g ( 0,44 ) ≈ 0,0164 donc 0,43 < α < 0,44
Partie B
1-
1 2
1- Limite en − ∞ x − 1 → +∞ et e -1/3 x → + ∞ la limite de f est + ∞
3
1 2
2- Limite en + ∞ x − 1 → +∞ et e -1/3 x → 0 la limite de f est + ∞
3
2 1 1
2- f ’(x) = x − e -1/3 x = g (x) donc f ’(x) et g (x) ont le même signe
3 3 3
Variation + ∞ +∞ 1
(T): y= − x.
3
de f f (α)
1 2 1 1
alors f (α) = α − 1 + 2 α . Finalement , 0,43 2 – 1 + 2 x 0,43 < f (α) < 0,44 2 – 1 + 2 x 0,44
3 3 3
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6- Tracés
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EXERCICE SPE PC ET SVT
1- a. A = e ln 8 5
x(e ) 2
B=
(e ) 5 5
e ln 25
1 1 1 1
( e 5 ) = ln ( 81 e 3 ) = ln
5
b. C = ln ( 3 4 e 3 ) D = ln ( x ) = 8 ( e 5 ) 2=
25 e 25 25 e
1
c. E = ln 2 − ln e 3 F = − 3 ln 2 – 4 ln 2 – 2 = ln 2 – 3 = − 7 ln 2 – 2.
2
1
2- a. ∆ = ( 1 – 2 e ) 2 + 8 e = ( 1 + 2 e ) 2 2 solutions : et -e.
2
b. − 2 e 2 x – 4 + e x–2
–2e x–1
+ e = 0 ⇔ −2 ( e x–2
)2 +e x–2
(1–2e)+e=0
x–2
⇔X=e et − 2 X 2 + ( 1 – 2 e ) X + e = 0.
x–2 1 x–2
⇔ e = ou e = -e
2
x–2 1
L’équation e = -e n’a pas de solution et e x – 2 = ⇔ x – 2 = -ln2 ⇔ x =2 - ln2
2
c. ln (1 – x ) existe ⇔ x < 1
⇔ x = 1 − e 1/2 ou x = 1 − e-e
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3- a. − 2 X 2 + ( 1 – 2 e ) X + e est du signe contraire du coefficient de X 2 , c’est-à-dire positif
1
entre les racines donc S = −e ;
2
Remarque : − 2 X 2 + ( 1 – 2 e ) X + e = − 2 ( X - 1/2) ( X + e ).
b. – 2 e 2 x – 4 + ( 1 – 2 e ) e x–2
+e= − 2(e x–2
- 1/2 ) ( e x–2
+ e ) avec ( e x–2
+ e ) > 0 sur
R . Donc – 2 e 2 x – 4 + ( 1 – 2 e ) e x–2
+ e ≥ 0 lorsque e x–2
– 1/2 ≤ 0 c’est-à-dire pour
x -2 ≤ - ln2 S = ] - ∞ , 2 - ln2].
1 1
ln ( e – 2 x ) + ln ( x − ) ≥ ln 3 + ln ( ex − e ) ⇔ ( e – 2x ) (x – 1/2 ) ≥ 3 (e x – 1/2 e )
2 2
⇔-2x2+(1–2e)+e≥0
Sur l’intervalle 1/2< x < e/2, cette équation n’a pas de solution.
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SOLUTION SPE MATH
MATHEMATIQUES TS BAC BLANC 2006
EXERCICE 1 (5 Pts)
A. Soit la fonction ϕ définie sur par : ϕ ( x ) = e x + x + 1.
xe x
B. Soit f la fonction définie dans par f ( x ) = x .
e +1
G G
(
On note (C ) sa courbe représentative dans un repère orthonormal O ; i ; j ) unité 4cm.
1. Etudier le sens de variation de f et calculer ses limites en en +∞ et -∞.
Faire le tableau de variation de f
2. Montrer que : f ( α ) = α + 1 . En déduire un encadrement de f ( α ) .
(C ) par rapport à (T ) .
QCM
Pour chaque question, une seule réponse est exacte. Chaque réponse juste rapporte 1 point.
Une absence de réponse n’est pas sanctionnée. Il sera retiré 0,5 points par réponse fausse.
On ne demande pas de justifier . La note finale ne peut être inférieure à zéro.
On pose z = − 2 + 2 + i 2 − 2
2 2
2 2 − 2i 2
La forme algébrique de z2 est
2+ 2 +i 2− 2 ( )
2 2 + 2i 2
π
i
4e 4
2
z s’écrit sous forme −i
π
exponentielle : 4e 4
3π
i
4e 4
3π
−i
4e 4
7π
i
2e 8
Soit n un entier naturel non nul et soit a et b deux entiers naturels tels que : a = 11n + 3 et
b = 13n − 1 .
3. Déterminer les valeurs de n pour lesquelles les nombres a et b ont 50 pour PGCD.
4. Un groupe de personnes part au ski entre Noël et nouvel an . Il constitue une cagnotte
commune en mettant 50€ par jour dans la cagnotte. A la fin, la dépense moyenne par
vacances.
EXERCICE 3 (6 Pts)
1.
1
a. Préciser l’ensemble de définition D de la fonction g définie par : g (x) = ln .
2−x
b. Prouver que la fonction g est croissante sur D.
c. Montrer que l’image par g de l’intervalle I = [ − 2 ; 0 ] est incluse dans I.
2. Soit la suite ( un ) définie pour tout entier n par u0 = − 2 et u n+1 = g ( un ).
a. Montrer que u1 appartient à l’intervalle I = [ − 2 ; 0 ] .
b. Prouver par récurrence, que la suite (un ) a tous ses termes dans l’intervalle I.
c. Prouver par récurrence, à l’aide des variations de la fonction g, que la suite (un ) est
croissante.
3. Soit la suite (vn ) définie pour tout entier n par v0 = 0 et v n+1 = g ( vn ).
a. Calculer le terme v1 et montrer que −2 ≤ u1 ≤ v1 ≤ v0 ≤ 0 .
vn − u n
b. En déduire que v n+1 − u n+1 ≤ .
2 − vn
c. Sachant que, pour tout entier n, les termes de la suite ( vn ) appartiennent à l’intervalle
1
[ − 2 ; 0 ] , donner un encadrement de .
2 − vn
1
d. Etablir que, pour tout entier n, v n+1 − u n+1 ≤ ( vn − u n ) .
2
1
e. Prouver alors que, pour tout entier naturel n, v n − u n ≤ ( v0 − u 0 ) .
2n
f. Conclusion pour la suite de terme général vn – un ?
TS BAC BLANC 2006 SOLUTIONS
Dans les bulles les erreurs fréquentes
EXERCICE 1 (5 Pts)
A. Soit la fonction ϕ définie sur par : ϕ ( x ) = e x + x + 1.
ϕ ( −1, 28 ) ≈ −0, 0019 . ϕ ( −1, 27 ) ≈ −0, 0108 . Par suite: ϕ ( −1, 28 ) < ϕ (α ) < ϕ ( −1, 27 ) .
La fonction ϕ étant strictement croissante, −1, 28 < α < −1, 27 . Le balayage n’est pas la
méthode à utiliser quand
un encadrement de la
3. Signe de ϕ ( x ) sur . racine est donné
xe x
B. Etude de : f ( x ) = .
ex + 1
1. Sens de variation de f et calcul des limites en en +∞ et -∞.
o Sens de variation
La fonction f est dérivable sur \ et sa dérivée est égale à :
f ' (x) =
(e x
+ xe x )( e + 1) − xe ( e ) = e ( e
x x x x x
+ x +1 )= exϕ ( x )
( e + 1) (e ) (e )
2 2 2
x x
+1 x
+1
exϕ ( x )
En définitive : f ' ( x ) =
(e )
2
x
+1
x ∈ ]−∞ ; α ] , f ' ( x ) ≤ 0
D’après la question A, on déduit facilement que :
x ∈ [α ; + ∞[ , f ' ( x ) ≥ 0
o Tableau de variation de f
x -∞ α +∞
f' ( x ) - 0 +
0 +∞
f (x)
f (α)
2. f ( α ) = α + 1 . Encadrement de f ( α ) .
αe α
f (α) = α . Or ϕ ( α ) = 0 donc e α + α + 1 = 0 donc e α = −α − 1.
e +1
αe α α ( −α − 1)
Par suite : f ( α ) = α = = α + 1 . D’où −0, 28 ≤ f ( α ) ≤ −0, 27
e +1 −α
1
Une équation de (T ) est donnée par : y = f ' ( 0 )( x − 0 ) + f ( 0 ) . D’où y = x.
2
1
Pour étudier la position de (C ) par rapport à (T ) , cherchons le signe de f ( x ) − x
2
1 (
x ex − 1 ) 1
f (x) − x = . Le signe de f ( x ) − x est celui de x e x − 1 . ( )
2 2 e +1
x
( ) 2
(
x ex − 1 ) + 0 +
1
Il en résulte que f ( x ) − x ≥ 0 pour tout réel.
2
Par suite : (C ) est au dessus de (T ) pour x≠0 et (C ) coupe (T ) pour x=0.
4. La droite ∆ d’équation y = x est asymptote à la courbe (C ) .
Calculons lim ( f ( x ) − x )
x →+∞
−x x 1 x
f (x) − x = =− x =− .
( ) ( )
x
e +1
x
e 1+ e −x
1+ e− x ex
x
lim (1 + e − x ) = 1 , lim = 0 . Par suite lim ( f ( x ) − x ) = 0
x →+∞ x →+∞ e x x →+∞
Par suite :
(C ) est au dessus de ∆ pour x ≤ 0
a. z 2 − 4 = 4 − z 2 ⇔ ( x + iy ) 2 − 4 = 4 − ( x − iy ) 2 ⇔ x 2 − y 2 + 2ixy − 4 = 4 − x 2 + y 2 + 2ixy
⇔ 2x2 − 2 y 2 = 8 ⇔ x 2 − y 2 = 4 .
b. 22 = 4 ; (−3) 2 − − 5 ( )
2
=9−5=4 ; (−3) 2 − ( 5)
2
= 9−5 = 4
π π 2 2
soit z ' = cos − + i sin − z z ' = −i z
4 4 2 2
2 2
On obtient donc z A' = −i × 2 = 2 −i 2 Ne pas
2 2 confondre le
point A et son
z B'
2
=
2
−i
2
2
( 3 2
× − 3 − i 5 = −
2
− )
10 3 2
2
+ i
2 −
10
2
affixe zA
2
z C ' =
2
−i
2
2
(
3 2
× − 3 + i 5 = −
2
+
2
)
10 3 2
+ i
2 +
10
2
π π
−i i
b. On a : z' = e 4
z donc z = e 4
z'
2 2 2 2 2 2
d’où x + iy = +i ( x'+iy ' )
on obtient x + iy = x'− y '+i x'+ y '
2 2 2 2 2 2
Par identification des parties réelles et imaginaires on a
2 2 2 2 2 2
x= x' − y' = ( x' − y ' ) et y = x' + y ' == ( x' + y ' )
2 2 2 2 2 2
M ’ appartient à H’ si, et seulement si M appartient à H ce qui équivaut à x 2 − y 2 = 4
En remplacent x et y par leurs valeurs en fonction de x’ et y’ on obtient
2 2
2 2 2 2
= 4 ⇔ x' 2 + y ' 2 − x' y '− x' 2 + y ' 2 + x' y ' = 4
1 1 1 1
x '− y ' − x '+ y '
2 2 2 2 2 2 2 2
⇔ − 2 x' y ' = 4 ⇔ x' y ' = −2 . M ’ appartient à H’ si, et seulement si x' y ' = −2
QCM
On pose z = − 2 + 2 + i 2 − 2
2 2
× 2 2 − 2i 2
La forme algébrique de z2 est
2+ 2 +i 2− 2 ( )
2 2 + 2i 2
π
i
4e 4
2
z s’écrit sous forme × −i
π
exponentielle : 4e 4
3π
i
4e 4
3π
−i
4e 4
× i
7π
8
2e
z s’écrit sous forme exponentielle π
i
2e 8
5π
i
2e 8
3π
i
2e 8
EXERCICE 3 (6 Pts)
1.
Beaucoup
a. D = ] −∞, 2 [. d’élèves calculent
les limites. Ce
1 1 n’est pas
b. g’(x) : u (x) = u’(x) = demandé.
2−x (2 − x)
2
1 1
g’(x) = × (2–x) g’(x) =
(2 − x) 2−x
2
l’intervalle g (I) = [g( − 2) ; g(0) ] =[ − 2 ln 2 ; -ln 2]. Or -2ln 2 et -ln2 sont dans I donc
g(I) ⊂ I.
2.
b. Constat : u0 ∈ I.
Supposons que, pour un entier k, uk ∈ I. Alors g (uk ) ∈ I d’après le 1.c.. Or g(uk ) = uk+1.
c. Constat : u0 < u1
Supposons que, pour un entier k, uk < u k+1 . Alors g ( uk ) < g ( u k+1 ) car g est
Certains n’utilisent
croissante sur I. Or g (uk ) = u k+1 et g ( u k+1 ) = u k+2 donc u k+1 < u k+2. pas la variation de
g et se perdent
Conclusion : pour tout entier n, un < u n+1 La suite ( un ) est croissante. dans des calculs.
3.
a. v1 = g (0) = − ln 2. On a : −2 ≤ − 2 ln 2 ≤ − ln 2 ≤ 0. c’est-à-dire −2 ≤ u1 ≤ v1 ≤ v0 ≤ 0.
b. Constat : −2 ≤ u1 ≤ v1 ≤ v0 ≤ 0.
Supposons que, pour un entier k > 0, −2 ≤ uk ≤ vk≤ vk-1 ≤ 0. Alors, la fonction g étant
1 x
a. m’(x) = 1 − = . m’(x) ≥ 0 sur [ 0 ; + ∞ [ donc m est croissante et m (0) = 0
1+ x 1+ x
5.
1 1 2 − un
a. v n+1 – u n+1 = ln − ln = − ln ( 2 – v n ) + ln ( 2 – u n )= ln
2 − vn 2 − un 2 − vn
v − un
On a alors : v n+1 – u n+1 ≤ n
2 − vn
1 1 1
c. 0 ≤ − v n ≤ 2 donc 2 ≤ 2 – v n ≤ 4 donc ≤ ≤
4 2 − vn 2 La précision
vn–un≥0
v − un 1 1 est rarement dite
d. v n+1 – u n+1 ≤ n avec ≤ et v n – u n ≥ 0.
2 − vn 2 − vn 2
1
d’où v n+1 – u n+1 ≤ ( v n – u n)
2 Certains ont fait
une récurrence,
c’est mieux.
1 1 1
e. v n – u n ≤ ( v n-1 – u n-1 ) ≤ 2 ( v n-2 – u n-2 ) ≤ ..... ≤ n ( v0 – u0 )
2 2 2
1 1
f. On a : 0≤ v n – u n ≤ ( v0 – u0 ). La suite n converge vers 0 donc la suite (v n – u n)
2n 2
5=4x11+6 (1)
11=6x1+5 (2)
6=5x1+1 (3)
(3) ⇒ 1= 6 – 5
50 x − 11y = 3
On a : . On déduit alors que : 50 ( x − 6 ) = 11( y − 27 ) .
50 x 6 − 11x 9 = 3
Si 50 est le PGCD de a et b alors 50 divise a donc il existe x , (xŒ ²), tel que : a = 50x.
En effet 11k+6 et 13k + 7 sont premiers entre eux car on peut écrire
Entre Noël et nouvel an, il n’y a que 7 jours donc 11k+6 ≤ 7 d’où k =0. x= 6 et y = 27.
est multiple de d .
b. Démontrer que si c est multiple de d alors l'équation (1) admet au moins un couple
solution.
b. Résoudre (2).
( )
G G JG JG
3. L'espace étant rapporté à un repère orthonormal O ; i ; j ; k , on donne le vecteur u
( - 12 ; 24 ; - 2 ) .
JG
a. Donner une équation cartésienne du plan P passant par A et admettant u comme
vecteur normal.
Montrer que les plans P et Q sont sécants selon une droite ∆ dont un système
x = 1 + 5t
d'équation paramétrique est y = −1 − 8t avec t ∈ .
z = 5
c. Montrer que si les coordonnées d'un point de ∆ sont entières alors ce point est
c. PGCD(4968,3105). Conséquences.
PGCD(4968,3105) = 621.
En effet, appliquons l'algorithme d'Euclide.
4968=3105+1863
3105=1863+1242
1863=1242+621
1242=621x2
Déduction.
A la question 1., on a prouvé que (1) a des solutions si et seulement si
d divise c. Utilisons cette propriété pour répondre à la question.
• L'équation 4968x+3105y=207 n'a pas de solution car le
PGCD(4968,3105) ne divise pas 207.
• L'équation 4968x+3105y=1863 a une solution car le
PGCD(4968,3105) divise 1863.
2. Equation (2).
a. Solution particulière de (2).
On a une solution évidente x = 1 , y = -1.
b. Solution de (2).
3 = 8 x1 − 5 x1
• On a :
3 = 8 x + 5 y
Par soustraction, on déduit que: 8(x-1) = -5(1+y).
8 divise 8(x-1) donc divise -5(1+y). Mais 8 est premier avec 5 donc 8
divise -1-y d'après le théorème de Gauss.
Il existe donc k , k ∈ , tel que : -1-y = 8k soit y = -1-8k. On déduit
que x= 1+ 5k.
• On vérifie que pour tout k relatif, x = 1+5k et y = -1-8k sont solutions de
3=8x+5y.
Conclusion: L'ensemble des solutions de l'équation (2) est l'ensemble des
entiers x et y de la forme x = 1+5k et y = -1-8k avec k ∈ .
3.
a. Ensemble P.
JJJJJG x + 12
Le vecteur AM a comme coordonnées y − 24
z+2
JG JJJJJG
Par suite : M( x ; y ; z ) ∈ E ⇔ u.AM = 0 ⇔ 8(x + 12) + 5(y − 24) + 3(z + 2) = 0 .
b. Intersection de P et de Q.
Les plans P et Q sont sécants car les vecteurs normaux ne sont pas
colinéaires. Donc P et Q se coupe selon une droite ∆.
Un point M( x ; y ; z ) appartient à ∆ si et seulement si les réels x, y et z
8x + 5y + 3z = 18
vérifient le système :
z=5
8x + 5y + 3z = 18
Donc si (x;y;z) vérifie ,
z=5
x = 1 + 5t
(x;y;z) vérifie y = −1 − 8t
z = 5
EXERCICE 1
EXERCICE 2
EXERCICE 3
EXERCICE SPECIALITE MATH
SOLUTIONS DU DEVOIR LIBRE NUMERO 7BIS
EXERCICE 1
1. Nombre de tirages de 3 boules dont le plus grand numéro est k.
Un tirage de 3 boules dont le plus grand numéro est k est constitué de la boule
numérotée k et de deux boules dont les numéros sont pris dans l’ensemble {1 ;... ; k-1}.
k − 1
Il n’y a pas de choix pour la boule numérotée k , et choix pour les deux autres
2
boules dont les numéros sont pris dans l’ensemble {1 ;... ; k-1}.
k − 1
Le nombre de tirages de 3 boules dont le plus grand numéro est k est donc : .
2
k =7
k − 1
2. Calcul de : S = ∑
k =3 2
.
f (t )
o Par suite, l’abscisse de N est : x = t − .
f ' (t )
b. Equation différentielle ( Ek ) .
f (t )
C’est évident que ( Ek ) est : =k.
f ' (t )
c. Résolution de : ( Ek ) .
t
D’après le cours f est la fonction définie par : f ( t ) = λe avec λ Œ . k
EXERCICE 3
Partie A
1. Démonstration de cours.
ex
lim = +∞ (Voir cours sur l’exponentielle).
x →+∞ x
2. Limite en +∞.
e x
Au voisinage de l’infini, on peut écrire que : f ( x ) = xe1− x = x
x
.
x e
e x
lim = 0 et lim = 0 donc lim f ( x ) = 0 .
x →+∞
x x →+∞ e x x →+∞
3. Calcul de f ' ( x ) .
1 1
f '(x) =
2 x
(
e1− x + x −e1− x = ) 2 x
e1− x (1 − 2 x ) .
1
f '(x) = e1− x (1 − 2 x ) .
2 x
4. Tableau de variation de : f .
1
x 0 +∞
2
f '(x) + 0 -
e
f (x)
2
0 0
5. Tracé de la courbe de f .
Partie B
1. Interprétation graphique de Un .
La valeur de l’aire aaaaa est égale à Un .
2. f ( n + 1) ≤ Un ≤ f ( n ) .
n +1 n +1 n +1
Or ∫ f ( n + 1) dx = f ( n + 1) et ∫ f ( n ) dx = f ( n ) d’où f ( n + 1) ≤ ∫ f ( x ) dx ≤ f ( n ) .
n n n
C’est à dire : f ( n + 1) ≤ Un ≤ f ( n ) .
4. Limite de : (Un ) .
n +1
La suite (Un ) est minorée par 0. En effet, sur [n ; n+1] f ( t ) > 0 donc ∫ f ( x ) dx > 0
n
2. Encadrement de F ( x ) .
a. t + 2 ≥ 2 2 t .
Démontrer que : t + 2 ≥ 2 2 t équivaut à démontrer que : t + 2 − 2 2 t ≥ 0 .
( )
2
Or t + 2 − 2 2t = t − 2 . Donc on a bien : t + 2 − 2 2 t ≥ 0 .
1 x
2 ∫1
b. F ( x ) ≤ (t + 2) e 1−t
dt .
2
1
D’après la question précédente, t ≤ (t + 2)
2 2
1
Cela donne: t e1−t ≤ ( t + 2 ) e1−t .
2 2
x 1 x
∫ t e1−t dt ≤ ∫ (t + 2) e
1−t
Intégrons cette inégalité sur [1 ; x ] avec x ≥ 1 . D’où : dt .
1
2 2 1
1 x
2 ∫1
C’est à dire F ( x ) ≤ ( t + 2) e 1−t
dt .
2
∫1 ( t + 2) e dt = − ( t + 2) e
x
+ ∫ e1−t dt = 4 − ( x + 3 ) e1− x .
x x
1−t 1−t
d’où
1 1
d. 0 ≤ F ( x ) ≤ 2 ..
x
o Puisque f ( t ) ≥ 0 et que x ≥ 1 alors ∫ f ( t ) dt ≥ 0 . Donc on a bien F ( x ) ≥ 0 .
1
x x
∫ (t + 2) e dt = 4 − ( x + 3 ) e1− x ∫ (t + 2) e
1−t 1−t
Or donc : dt ≤ 4 .
1 1
1 x
∫ (t + 2) e dt ≤ 2 donc : F ( x ) ≤ 2 .
1−t
Par suite
2 2 1
3. Suite ( Sn ) .
2 3 n n
Sn = ∫ f ( x ) dx + ∫ f ( x ) dx + ... + ∫ f ( x ) dx = ∫ f ( x ) dx .
1 2 n −1 1
que 0 ≤ lim Sn ≤ 2 .
EXERCICE SPECIALITE MATH
Partie I
1. Similitude S
o La similitude S existe car A ≠ C .
JJJG JJJG π
(
o Son angle est AE,CG = − . ) 2
2. Recherche du centre de S
a. Ω Œ Γ et Γ’.
JJJG JJJJG
o Puisque S ( A ) = C alors ( ΩA, ΩC ) = − π2 . Donc Ω Œ Γ.
JJJG JJJJG
o Puisque S ( E ) = G alors ( ΩE, ΩG ) = − π2 .Donc Ω Œ Γ’.
b. Ω ≠ B.
Raisonnons par l’absurde.
JJJG JJJG π JJJG JJJG π
( ) (
Si Ω = B alors on aurait : BE, BG = − . Or BE, BG = .
2 2
)
Il est donc impossible d’avoir Ω=B.
c. Où est le point Ω ?
Puisque Ω est à la fois sur Γ et sur Γ’, ce point est soit B soit K.
2. Ecriture de S ' .
o L’écriture complexe de S ' est de la forme z’ = az + b .
z = azA + b
Les nombres a et b sont solutions du système : E .
zG = azC + b
zE − zG 5 −1 − 8 i
a = z − z = −1 + 8i = 13
Ce système a comme solution : A C
.
b = z − az = −30 + 20 i
E A
13
−1 − 8i −30 + 20i
L’expression complexe de S ' est : z ' = z+ .
13 13
EXERCICE 1 (ROC)
EXERCICE 2
2
1 e−t
Soit ( In ) la suite définie par : In = ∫ dt
0 1+ t + n
1
2. Montrer que 0 ≤ In ≤ . En déduire la limite de ( In ) .
n +1
x2
3. Montrer que sur [0 ; 1] on a : 1 − x ≤ e −x
≤ 1− x +
2
2 23
4. Déduire de la question précédente que : ≤ In ≤ .
3 ( n + 2) 30 ( n + 1)
1
5. Calculer une valeur de p telle que I p ≤
100
EXERCICE SPE MATH 1
Dans le plan orienté, on considère un carré direct ABCD de centre O. Soit P un point du
segment [BC] distinct de B. On note Q l'intersection de (AP) avec (CD). La perpendiculaire ∆ à
(AP) passant par A coupe (BC) en R et (CD) en S.
1. Faire une figure.
π
2. Soit r la rotation de centre A et d'angle : .
2
3 4
1. Montrer que l’expression complexe de R est : z' = + i z + 2i − 1.
5 5
6 8
2. Soit S la transformation d’expression complexe : z' = − − i z + 5 − i .
5 5
On considère l’homothétie H de centre Ω d’affixe 1 + i et de rapport -2.
On appelle T la transformation : H −1 o S .
a. Montrer que : R = H −1 o S .
b. En déduire une construction de l’image M’ d’un point M par S.
SOLUTIONS
EXERCICE 1
n − 1 n − 1 n
1. Pour tous entiers naturels n et k tels que : 1 ≤ k ≤ n, on a : + =
k − 1 k k
n n!
Utilisons la formule : = et l’égalité q ! = qx ( q − 1) !
p p ! (n − p) !
n − 1 n − 1 ( n − 1) ! ( n − 1) !
= ( n − 1) !
1 1
+ = + +
( k − 1) ! ( n − k ) ! ( k ) ! ( n − k − 1) !
k − 1 k ( k − 1) ! ( n − k ) ! ( k ) ! ( n − k − 1) !
k n−k
= ( n − 1) ! +
k ( k − 1) ! ( n − k ) ! k ! ( n − k )( n − k − 1) !
k + (n − k ) n ( n − 1) ! n! n
= ( n − 1) ! = = =
k ! (n − k ) ! k ! (n − k ) ! k ! (n − k ) ! k
n − 2 n − 2 n − 2 n
2. Pour n et k Œ² tels que 2 ≤ k ≤ n - 2, on a : + 2 + =
k − 2 k − 1 k k
N N − 1 N − 1
o Appliquons la formule du 1. = + avec N = n − 1 et K = k − 1. Cela
K K − 1 K
n − 1 n − 2 n − 2
donne : = + (1)
k − 1 k − 2 k − 1
N N − 1 N − 1
o Appliquons la formule du 1. = + avec N = n − 1 et K = k . Cela
K K − 1 K
n − 1 n − 2 n − 2
donne : = + ( 2) .
k k − 1 k
o Ajoutons membre à membre les égalités (1) et ( 2 ) . On a alors :
n n − 1 n − 1 n − 2 n − 2 n − 2
= + = + 2 + . CQFD
k k − 1 k k − 2 k − 1 k
3.
a. Probabilité de A.
L’évènement A est l’évènement « aucune boule rouge ».
n − 2
Nombre de poignées de k boules sans rouge k
( )
P A =
Nombre de poignées de k boules
=
n
donc
k
n n − 2
−
k k
( )
P ( A) = 1− P A =
n
.
k
b.
Soit A1 l’évènement « une des deux boules est rouge » et A2 l’évènement « Les
2 n − 2
x
Nombre de poignées avec 1 boule rouge 1 k − 1
P ( A1 ) = = ,
Nombre de poignées de k boules n
k
2 n − 2
x
Nombre de poignées avec 2 boules rouges 2 k − 2
P ( A2 ) = = .
Nombre de poignées de k boules n
k
Par suite :
2 n − 2 2 n − 2 n − 2 n − 2
x x 2x +
1 k − 1 2 k − 2 k − 1 k − 2
P ( A1 ∪ A2 ) = P ( A1 ) + P ( A2 ) = + =
n n n
k k k
n − 2 n − 2 n − 2 n
En utilisant la formule + 2 + = , on retrouve bien le résultat
k − 2 k − 1 k k
précédent établi à la question a.
EXERCICE 2
1. Sens de variation de ( In ) et signe de In .
2 2
e −t
1 1 e −t 1 2 1 1
In +1 − In = ∫ dt − ∫ dt = ∫ e − t − dt
0 1+ t + n + 1 0 1+ t + n 0
1+ t + n + 1 1+ t + n
1 2 −1
= ∫ e −t dt
0 (1 + t + n + 1)(1 + t + n )
2 −1
Sur l’intervalle [0 ; 1] e − t < 0 donc
(1 + t + n + 1)(1 + t + n )
1 −1
∫e
−t 2
dt < 0
0
(1 + t + n + 1)(1 + t + n )
Par suite, In +1 − In < 0 . La suite ( In ) est donc décroissante.
En ce qui concerne le signe de In , il est positif car In est l’intégrale sur [0 ; 1] d’une fonction
positive.
1
2. 0 ≤ In ≤ . Limite de ( In ) .
n +1
2
1 1 e −t 1
Sur l’intervalle [0 ; 1] on a : 0 ≤ e −t 2
≤ 1 et ≤ . Par suite, 0 ≤ ≤ .
1+ t + n n + 1 1+ t + n n + 1
2
e −t 1 1
1
En intégrant sur [0 ; 1] l’inégalité précédente on a : 0 ≤ ∫ dt ≤ ∫ dt .
0 1+ t + n 0 n +1
11 1 1
∫0 n +1
dt =
1+ n
d’où 0 ≤ In ≤
n +1
.
x2
3. Sur [0 ; 1] , 1 − x ≤ e − x ≤ 1 − x +
2
o Etudions sur [0 ; 1 ] la fonction f définie par : f ( x ) = e − x + x − 1 .
x2
o Etudions sur [0 ; 1] la fonction g définie par : g ( x ) = 1 − x + − e− x .
2
g' ( x ) = −1 + x + e − x . g' ( x ) = f ( x ) donc sur [0 ; 1] g' ( x ) ≥ 0 donc g est croissante.
x2
Par suite puisque x ≥ 0 alors g ( x ) ≥ g ( 0 ) ce qui donne : e − x ≤ 1 − x +
2
2 23
4. ≤ In ≤ .
3 ( n + 2) 30 ( n + 1)
1 t3 1 1 t3 t5 1
soit : t − ≤ I n ≤ t − + 0 ;
n+2 3 0 n + 1 3 10
2 23
soit : ≤ In ≤
3 ( n + 2) 30 ( n + 1)
1
Calcul d’une valeur de p telle que I p ≤
100
1 1 1
On sait que : I p ≤ . Il suffit de choisir n tel que ≤ soit p = 99
p +1 p + 1 100
2 23
Si on prend l’encadrement ≤ In ≤ , on trouve n=76
3 ( n + 2) 30 ( n + 1)
EXERCICE SPE MATH 2
3 4
1. L’expression complexe de R est : z' = + i z + 2i − 1.
5 5
Cherchons les points invariants de la transformation F d’expression complexe :
3 4
z' = + i z + 2i − 1.
5 5
3 4
M ( z ) est invariant par F si et seulement si z vérifie : z = + i z + 2i − 1.
5 5
Posons z = x + iy .
3 4 3 4
z = + i z + 2i − 1 ⇔ x + iy = + i x + iy + 2i − 1 ⇔ ( 2 x − 4 y + 5 )(1 − 2i ) = 0 .
5 5 5 5
Un point M ( z ) est donc invariant par F si et seulement si 2 x − 4 y + 5 = 0
1 6 8 3 3 4
z' = − − − i z + 5 − i + (1 + i ) = + i z + 2i − 1.
2 5 5 2 5 5
orthogonal à [ AB ] .
Montrer que tout point du plan médiateur de [ AB ] est équidistant des points A et B
Partie B
G G
( )
Dans un repère orthonormal O ; i ; j on considère les points A ( 4 ; 0 ; − 3 ) , B ( 2 ; 2 ; 2 ) ,
C ( 3 ; − 3 ; − 1) ; D ( 0 ; 0 ; − 3 ) .
1. Déterminer les équations des plans médiateur de [ AB ] , [BC ] et [CD ] .
2. Montrer que ces trois plans ont un point commun que l’on calculera.
3. Montrer que les points A , B , C et D sont sur une même sphère de centre E . Calculer le
rayon de cette sphère puis donner son équation.
( t − a ) dt .
k
a dt a
On note I0 ( a ) = ∫ 0 1+ t
et pour k ∈ ` * , on pose : Ik ( a ) = ∫
0
(1 + t )
k +1
On demande une
1. Calculer I0 ( a ) en fonction de a . relation entre intégrales.
Il y a une méthode de
2. Exprimer I1 ( a ) en fonction de a .
calcul des intégrales qui
( −1)
k +1
a k +1 s’impose.....
3. Démontrer que : Ik +1 ( a ) = + Ik ( a ) pour k ∈ ` * .
k +1
1 1 1 1
4. On note P ( a ) le nombre: P ( a ) = a5 − a 4 + a3 − a2 + a
5 4 3 2
( t − a ) ≥ t − a 5 , et que: pour
5
a6
7. En déduire que, pour a ≥ 0 , ln (1 + a ) − P ( a ) ≤
6
8. Déterminer un intervalle sur lequel P ( a ) est une valeur approchée de ln (1 + a ) à 10−3
près.
EXERCICE 3 (Dénombrement)
Un buffet dispose de 3 tiroirs. Combien existe-t-il de façons de répartir p objets (p ≥ 3) dans les
trois tiroirs sachant qu’aucun des trois tiroirs ne doit être vide.
(Exo prépa HEC)
Partie B
G G
( )
Dans un repère orthonormal O ; i ; j on considère les points A ( 4 ; 0 ; − 3 ) , B ( 2 ; 2 ; 2 ) ,
C ( 3 ; − 3 ; − 1) ; D ( 0 ; 0 ; − 3 ) .
M Œ plan médiateur de [ AB ] ⇔ MA = MB
⇔ ( x − 4 ) + ( y − 0 ) + ( z + 3 ) = ( x − 2) + ( y − 2) + ( z − 2)
2 2 2 2 2 2
⇔ 4 x − 4 y − 10z − 13 = 0
On trouverait de même :
Pour [BC ] : 2 x − 10 y − 6z − 7 = 0
Pour [CD ] : 3 x − 3 y + 2z − 5 = 0
2. Les trois plans ont un point commun.
4 x − 4 y − 10z − 13 = 0
Les points communs aux trois plans sont les solutions du système : 2 x − 10 y − 6z − 7 = 0
3 x − 3 y + 2z − 5 = 0
1
Ce système a une seule solution : x = 2 ; y = 0 ; z = − .
2
1
Les trois plans ont donc un point commun E 2 ; 0 ; −
2
3. Les points A , B , C et D sont sur une même sphère de centre E .
o Le point E trouvé à la question précédente étant sur les trois plans médiateurs de
[ AB ] , [BC ] et [CD ] , est équidistant des points A , B , C et D .
2
EXERCICE 2 (Intégrales et suites)
Le but de l’exercice est d’approcher le nombre ln (1 + a ) ( a ≥ 0 ) par un polynôme du 5ième degré.
( t − a ) dt .
k
a dt a
On note I0 ( a ) = ∫ 0 1+ t
et pour k ∈` * , on pose : Ik ( a ) = ∫
0
(1 + t )
k +1
1. Calcul de I0 ( a ) en fonction de a .
a dt a
I0 ( a ) = ∫ 0 1+ t
= ln (1 + t ) = ln (1 + a ) .
0
2. Expression de I1 ( a ) en fonction de a .
u = t −a u' = 1
1 1
v' = v =−
(1 + t ) 1+ t
2
a
(t − a ) a dt
I1 ( a ) = − + ∫0 = −a + ln (1 + a )
1+ t 0 1+ t
( −1)
k +1
a k +1
3. Montrons que : Ik +1 ( a ) = + Ik ( a ) k ∈ ` * .
k +1
Calculons cette intégrale par parties.
u = (t − a ) u' = ( k + 1)( t − a )
k +1 k
1 1
v' = v =−
(1 + t ) ( k + 1)(1 + t )
k +2 k +1
a
( t − a) ( −a )
k +1 k +1
a ( t − a ) dt
k
Ik +1 ( a ) = − +∫ = + Ik ( a ) .
( k + 1)(1 + t ) (1+ t ) ( k + 1)(1 + t )
0 k +1 k +1
0
4. I5 ( a ) = ln (1 + a ) − P ( a ) .
( −1)
2
a2 a2
I2 ( a ) = + I1 ( a ) = + ln (1 + a ) − a.
2 2
a3 a2
I3 ( a ) = − + − a + ln (1 + a )
3 2
a 4 a3 a2
I4 ( a ) = − + − a + ln (1 + a )
4 3 2
a5 a 4 a3 a2
I5 ( a ) = − + − + − a + ln (1 + a ) = ln (1 + a ) − P ( a ) .
5 4 3 2
a
5. Calcul de : J ( a ) = ∫ (t − a )
5
dt .
0
a
6
a
1 6 a
∫
J ( a ) = ( t − a ) dt = ( t − a ) = − .
5
0 6 6
0
(t − a ) ≥ t − a 5 .
5
6. Pour t ∈ [0 ; a ] , ( )
(1 + t )
6
1
0 ≤ t ⇒ 1 ≤ 1+ t ⇒ 0 < ≤1
1+ t
t ≤ a ⇒ (t − a ) ≤ 0
5
(t − a ) ≥ t − a 5 .
5
1
(t − a ) ( )
5
≤ 1 et ≤0 ⇒ 0≥
1+ t (1 + t )
6
( t − a ) dt
5
a a
∫0 (t − a ) dt ≤ ∫0 (1 + t )6 ≤ 0 . Soit que : J ( a ) ≤ I5 ( a ) ≤ 0 .
5
a6
7. Pour a ≥ 0 , ln (1 + a ) − P ( a ) ≤
6
I5 ( a ) = ln (1 + a ) − P ( a ) .
a6
J ( a ) ≤ I5 ( a ) ≤ 0 ⇒ J ( a ) ≥ I5 ( a ) ⇒ ≥ ln (1 + a ) − P ( a )
6
8. Intervalle sur lequel P ( a ) est une valeur approchée de ln (1 + a ) à 10−3 près.
a6
Il suffit de choisir a tel que ln (1 + a ) − P ( a ) ≤ 10 −3
. Il suffit de choisir a tel que : ≤ 10−3
6
6
6
ce qui donne a ≤
10
EXERCICE 3 (Dénombrement)
Un buffet dispose de 3 tiroirs. Combien existe-t-il de façons de répartir p objets (p ≥ 3) dans les
trois tiroirs sachant qu’aucun des trois tiroirs ne doit être vide.
(Exo prépa HEC)
Raisonnons en comptant les cas contraires, c’est à dire le nombre de cas ou au moins un tiroir
est vide.
Il y a deux situations : ou bien 2 tiroirs sont vides, ou bien un seul tiroir est vide.
o Cas avec 2 tiroirs vides.
Si deux tiroirs sont vides, tous les objets sont dans le même. Comme il y a trois tiroirs, il y a
3 choix possibles.
o Cas avec 1 tiroir vide.
Notons T1 , T2 et T3 les trois tiroirs.
objets. Pour ranger un objet dans un tiroir, il y a 2 choix. Donc pour p objets, il y a 2p choix.
Mais parmi ces 2p choix, il y a le cas où tous les objets sont dans T2 et celui où tous les
objets sont dans T3 . En définitive, il y a 2p − 2 possibilité de mettre les p objets dans les
( )
Finalement il y a 3 2 p − 2 possibilités de mettre les p objets dans 2 tiroirs avec un tiroir
vide.
o Le nombre de possibilités de mettre les p objets dans 3 tiroirs est 3 p donc le nombre de
(
possibilités de mettre p objets dans 3 tiroirs avec aucun vide est : 3 p − −3 − 3 2 p − 2 .)
EXERCICE SPE MATH
1.
Cette équation a une solution évidente x = - 5 et y = 1. On cherche donc les entiers x et y tels que:
3x + 16y = 1
en sachant que 1 = 3x(-5)+16x 1
Par suite : 3x + 16y =1 ⇔ 3x + 16y = 3x(-5) + 16x1 ⇔ 3(x + 5) = 16(1 - y). (e)
Pour résoudre l'équation (e), appliquons le théorème de Gauss. 16 divise 16(1 - y) donc 16 divise
3(x + 5) mais comme 16 est premier avec 3, 16 divise (x + 5). Il existe donc un entier relatif k tel que
x+5 = 16k. En remplaçant x+5 par 16k dans l'égalité (e) on déduit que 1 - y = 3k.
x = − 5 + 16k
Les solutions de l'équation (E) sont donc les entiers x et y de la forme k ∈ .
y = 1 − 3k
2.
1
JG
Le plan P admet le vecteur U3 comme vecteur normal.
1
2
JG
Le plan Q admet le vecteur V −1 comme vecteur normal.
5
JG JG
Les deux vecteurs U et V ne sont pas colinéaires, donc les plans P et Q sont sécants.
b. Si M(a , b , c) est un point de P∩Q, les nombres a et b vérifient l'équation (E).
x + 3y + z = 0
Il en résulte que (a,b,c) est solution du système : .
2 x − y + 5z = 1
x + 3y + z = 0 5 x + 15 y + 5 z = 0
Or ⇒ ⇒ 3x + 16y = 1. Donc a et b vérifient (E).
2x − y + 5z = 1 2x − y + 5z = 1
c. Ensemble des points de D dont les coordonnées sont des entiers relatifs.
D'après la question b. , les points M(x, y ,z) de D à coordonnées entières, sont les points dont les
x = − 5 + 16k
D'après ce qui précède, x et y sont de la forme: k∈
y = 1 − 3k
x = - 5 +16k
Les points de D a coordonnées entières sont les points M( x , y , z) tels que : y = 1 - 3k k ∈
z = 2 - 7k
x = - 5 +16k
Un point M(x , y , z ) de D est a coordonnées entières si x, y, z vérifient: y = 1 - 3k k ∈
z = 2 - 7k
Par suite les points de D a coordonnées entières et situés dans la sphère sont les points dont les
x = - 5 +16k
y = 1 - 3k
coordonnées (x , y , z) vérifient
z = 2 - 7k
( x + 5 ) 2 + ( y - 1 ) 2 + ( z - 2 ) 2 ≤ 400.
A( -21 ; 4 , 9 ) B( -5 ; 1; 2 ) C( 11 ; -2 ; -5 )
DEVOIR SURVEILLE NUMERO 8a Durée 2h
PROBA,DROITES, PLANS, INTEGRALES ET SIMILITUDES
EXERCICE 1
Un artisan est contacté à domicile par ses clients sur appel téléphonique ; il dispose d'un
répondeur.
Quand l'artisan est absent, il branche systématiquement son répondeur.
Quand il est présent, il le branche une fois sur trois.
Quand un client téléphone, il a quatre chances sur cinq d'obtenir le répondeur et une chance
sur cinq d'obtenir l'artisan.
Un client téléphone à l'artisan.
On note : R l’événement « le client obtient le répondeur «
A l’événement «l'artisan est présent »
A l’événement contraire de A.
2.
a. Exprimer P ( R ) en fonction de PA ( R ) , PA ( R ) et P ( A ) .
4 2
b. En déduire l'égalité = − P ( A ) + 1 et calculer la probabilité que l'artisan soit présent.
5 3
3. Un client téléphone ; il obtient le répondeur. Déterminer la probabilité que l'artisan soit
présent.
EXERCICE 2 Spécialité math
JG JG
Le plan complexe est rapporté au repère orthonormal direct O,u,v . ( )
L'unité graphique est 4 cm.
On considère les points A, B, C et D d'affixes respectives a, b, c et d telles que
iπ 3 3 3 −iπ6
a=1 , b =e 3 , c= + i , d= e
2 2 2
1.
a. Donner la forme exponentielle de c et la forme algébrique de d.
b. Représenter les points A, B, C et D.
c. Montrer que le quadrilatère OACB est un losange.
6. On considère la transformation ϕ qui à tout point M, d'affixe z, associe le point M' d'affixe z'
−i 2π 3 3
telle que : z' = e 3 z + +i
2 2
a. Soit R la transformation qui à tout point M1 d'affixe z1 , associe le point M'1 d'affixe z'1 telle
−i 2π 3 3
que: z'1 = e 3 z + +i
1
2 2
Déterminer la nature de R et donner ses éléments caractéristiques.
( )
JJJJJG JJJJG
b. En utilisant les nombres complexes, donner une mesure de l'angle AO , AB puis
x = 2 − 2k
y = 0 k Œ .
z = 2k
d’équation : 3x + 3y + 2z = 12.
Partie A
Partie B
ln (1 + x )
Soit f la fonction définie sur l’ensemble D = ]-1 ;0[U]0 ;+∞[ par : f ( x ) = .
x
1. Déterminer les limites de f aux bornes de D.
2. Etude de f.
a. Calculer f ' ( x ) . Exprimer f ' ( x ) à l’aide de h(x) et en déduire que sur D, f ' ( x ) < 0 .
Partie C
On considère les deux suites définies pour n ≥ 2 :
n −n
1 1
Un = 1 + et Vn = 1 −
n n
1. Exprimer Un et Vn en fonction de la fonction g.
2. Calculer leurs limites.
3. Montrer que les suites précédentes sont adjacentes.
n n +1
1 1
4. En déduire que 1 + ≤ e ≤ 1 +
n n
5. On souhaite calculer simplement le nombre e à 10-1 près.
Enoncer une méthode possible.
Partie D
x
On considère la fonction F telle que : F(x) = − ∫ 1 f ( t ) dt
−
2
1
1. Montrer que F est bien définie sur −1 ; − .
2
1 ln (1 + t )
3. Montrer que pour t Œ − 1 ; − : ≤ −2ln (1 + t )
2 t
1
4. En utilisant une intégration par parties, montrer que pour x Œ − 1 ; − :
2
1
− 1 1
∫ 2
ln (1 + t ) dt = − ln 2 + − (1 + x ) ln (1 + x ) + x .
x 2 2
1
5. En déduire que sur − 1 ; − : F ( x ) ≤ ln 2 − 1 + 2( x + 1)ln ( x + 1) − 2 x
2
SOLUTIONS
EXERCICE 1
4 1
P (R ) = PA ( R ) = et PA ( R ) = 1
5 3
2.
a. P ( R ) en fonction de PA ( R ) , PA ( R ) et P ( A ) .
(
P (R ) = P (R ∩ A) + P R ∩ A . )
En utilisant la formule P ( A ∩ B ) = P ( A ) xPA ( B ) on obtient :
( )
P ( R ) = P ( A ) xPA ( R ) + P A xPA ( R )
1
= P ( A) x + (1 − P ( A ) )
3
4 2
b. = − P ( A ) + 1 et calcul de la probabilité que l'artisan soit présent.
5 3
4 2
De la question précédente, on déduit facilement que : = − P ( A ) + 1.
5 3
3
Soit P ( A ) = .
10
P (A ∩ R) P ( A ) xPA ( R )
Or PR ( A ) = et P ( A ∩ R ) = P ( A ) xPA ( R ) d’où PR ( A ) =
P (R ) P (R )
1
Le calcul donne PR ( A ) =
8
EXERCICE 2 (Spé math)
EXERCICE 2 (Spé PC et SVT)
a. Coordonnées de G.
2 2 2
G ; ; .
3 3 3
−2 −2
JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG
AB 2 ; AC 0 . Il est facile de vérifier que : AB .OG = AC .OG = 0 .
0 2
La droite (OG) est orthogonale à deux droites sécantes du plan (ABC) donc (OG) est
x = 2 − 2k
d. Un système d’équations paramétriques de la droite (AC) est : y = 0 k Œ .
z = 2k
x − 2 −2 x = 2 − 2k
JJJJG JJJG
M ∈ ( AC ) ⇔ AM = k .AC ⇔ y − 0 = k 0 ⇔ y = 0
z −0 2 z = 2k
3x + 3y + 2z = 12.
x = 2 − 2k
y = 0
Les coordonnées du point D sont les réels (x ;y ;z) tels que :
z = 2k
3x + 3y + 2z = 12
On trouve k = -3 soit D ( 8 ; 0 ; − 6 ) .
f. Calculer les coordonnées du point E commun à la droite (BC) et au plan P.
x = 0
La droite (BC) admet comme système d’équations y = 2 − 2k .
z = 2k
Nota : k = -3.
−8
JJJG JJJG JJJG
Le vecteur DE a comme coordonnées 8 . On remarque que : DE = 4 AB , Les vecteurs
0
JJJG JJJG
DE et AB sont colinéaires dont les droites (AB) et (DE) sont parallèles.
h. Intersection de (ABC) et de P.
Le plan P et le plan (ABC) sont sécants car leurs vecteurs normaux ne sont pas colinéaires.
Partie A
−x
h'(x) = .
(1 + x )
2
x -1 0 +∞
h'(x) + 0 -
0
h(x)
Partie B
ln (1 + x )
o lim = 1. Cette limite est une limite connue.
X →0 x
ln (1 + x )
o lim = 0 . Car on sait qu’au voisinage de l’infini, le polynôme l’emporte sur le
x →+∞ x
logarithme.
2. Etude de f.
’
a. Calcul de f (x) et signe de f ‘(x).
1 x h(x)
o f '(x) = 2
− ln (1 + x ) + = .
x 1 + x x 2
+∞
f (x) 1 1
a. Tableau de variation de g.
ln(1+ x )
Le nombre e (
f x)
est toujours positif. Le signe de g ' ( x ) est donc égal au signe de f ' ( x )
+∞
g (x) e e
1
b. Représentation graphique de g dans un repère orthonormal d’unité 2cm.
o lim (Un − Vn ) = 0
n n +1
1 1
4. En déduire que 1 + < e < 1 + .
n n
D’après l’étude des variations de g, si x>0 alors g(x)<e et si x<0 alors g(x)>e
1 1
Il en résulte que g < e < g− donc que Un +1 < e < Vn +1 .
n + 1 n + 1
La suite (Un ) est croissante donc Un < Un +1 donc Un < U n +1 < e < Vn +1 donc Un < e < Vn +1
n − ( n +1) − ( n +1) n +1 n +1
1 1 n n + 1 1
Or Un = 1 + et Vn +1 = 1 − = = = 1+
n n + 1 n + 1 n n
n n +1
1 1
Par suite, 1 + < e < 1 + .
n n
5. Calcul de e.
L’inégalité précédente fournit un encadrement du nombre e. Il suffit de calculer
n n +1
1 1
1 + n et 1 + n pour la valeur de n telle que la différence de ces deux termes soit
inférieure à 1/10.
A l’aide d’essais avec la calculatrice, on trouve n = 27 ce qui donne e voisin de 2,7
Partie C
x
F(x) = - ∫ 1 f ( t ) dt
−
2
1
1. F est bien définie sur −1 ; − .
2
Sur l’intervalle d’intégration, la fonction f est continue donc F(x) existe.
2. Sens de variation de F.
On sait d’après la partie B que f ( x ) > 0 . On déduit donc que F ' ( x ) < 0 .
1
Donc F est décroissante sur −1 ; − .
2
1 ln (1 + t )
3. Pour t Œ − 1 ; − : ≤ −2ln (1 + t ) .
2 t
ln (1 + t )
Cherchons le signe de + 2ln (1 + t ) .
t
ln (1 + t ) 1
+ 2ln (1 + t ) = ln (1 + t ) + 2
t t
1 1 1 1
Or : −1 < t < − ⇒ < −t < 1 ⇒ 1 < − < 2 ⇒ 2 + > 0
2 2 t t
1
De plus sur −1 ; − , ln (1 + t ) < 0 .
2
1 ln (1 + t )
Il en résulte que ln (1 + t ) + 2 < 0 donc que + 2ln (1 + t ) < 0
t t
ln (1 + t )
donc ≤ −2ln (1 + t ) .
t
1
1 −
4. Calcul pour x Œ − 1 ; − de l’intégrale : ∫ 2
ln (1 + t ) dt .
2 x
1
Sur − 1 ; − : F ( x ) ≤ ln 2 − 1 + 2( x + 1)ln ( x + 1) − 2 x .
2
Les fonctions utilisées sont dérivables et à dérivées continues, On peut donc calculer cette
intégrale par parties.
Posons
1
u = ln (1 + t ) u' =
1+ t
v' =1 v = 1+ t
[(1+ t ) ln(1+ t ) − t ]
1 1
− −
1 1
D’où ∫ 2
ln (1 + t ) dt = 2
= − ln 2 + − (1 + x ) ln (1 + x ) + x
x x 2 2
1
−
∫ 2
−2ln (1 + t ) dt = 2(1+x)ln(1+x) - 2x + ln2 -1.
x
5. F ( x ) ≤ ln 2 − 1 + 2( x + 1)ln ( x + 1) − 2 x
ln (1 + t ) 1
En intégrant l’inégalité ≤ −2ln (1 + t ) sur l’intervalle : x ; − , on trouve l’inégalité
t 2
demandée : F ( x ) ≤ ln 2 − 1 + 2( x + 1)ln ( x + 1) − 2 x .
DEVOIR SURVEILLE NUMERO 8b DUREE 2H
SUITES, SIMILITUDES
EXERCICE 1 (10 points)
1
Un +1 = 3 (Un + 2Vn ) U0 = 1
On définit les deux suites (Un ) et (Vn ) par
V = 1 (U + 3V ) V = 12
n +1 4 n n 0
2. Montrer que les suites (Un ) et (Vn ) sont convergentes vers la même limite L.
3. Soit ( t n ) la suite définie par : t n = 3Un + 8Vn . Montrer que cette suite est une suite
1.
a. Montrer qu’il existe une similitude S telle que : S ( A0 ) = A1 et S ( A1 ) = A2 .
3.
a. Calculer en fonction de n le rayon rn du cercle circonscrit au triangle ΩAn An +1 .
b. Déterminer le plus petit entier p tel que , pour tout entier naturel n :
si n > p alors r n < 1 0 − 2 .
EXERCICE SPE PHYSIQUE ET SVT (10 points)
On sait tous qu'il y a des années à coccinelles et d'autres sans! On se propose d'étudier
l'évolution d'une population de coccinelles à l'aide d'un modèle utilisant la fonction numérique f
définie par : f ( x ) = kx (1 − x ) , k étant un paramètre qui dépend de l'environnement (k ∈).
Dans le modèle choisi, on admet que le nombre des coccinelles reste inférieur à un million.
L'effectif des coccinelles, exprimé en millions d'individus, est approché pour l'année n par un
nombre réel Un avec Un compris entre 0 et 1.
Par exemple, si pour l'année zéro il y a 300 000 coccinelles, on prendra U0= 0,3.
On admet que l'évolution d'une année sur l'autre obéit à la relation Un +1 = f (Un )
Le but de l'exercice est d'étudier le comportement de la suite (Un ) pour différentes valeurs de
1 1
En déduire que si xŒ 0 ; alors f ( x ) ∈ 0 ; .
2 2
(b) En utilisant éventuellement un raisonnement par récurrence,
1
o montrer que, pour tout entier naturel n, 0 ≤ Un ≤ ;
2
1 2 (V − U )
Un +1 − Un = (Un + 2Vn ) − Un = n n
3 3
Vn −1 − Un −1
Calculons le signe de :Vn − Un . Vn − Un = .
12
Cette relation montre que : Signe (Vn − U n ) = Signe (Vn −1 − U n −1 ) .
En réitérant cette relation, il est facile de déduire que Signe (Vn − Un ) = Signe (V0 − U0 ) .
1 (U − V )
Vn +1 − Vn = (Un + 3Vn ) − Vn = n n
4 4
On sait que Vn − Un >0 donc Vn +1 − Vn <0.
Vn −1 − Un −1 1
Vn − Un = . La suite (Vn − Un ) est une suite géométrique de raison .
12 12
n
1 11
Par suite : :Vn − Un = (V0 − U0 ) = .
(12 )
n
12
11
La limite de est 0. donc lim (Un − Vn ) = 0 .
(12)
n
az + b = z1
Les complexes a et b sont alors solutions du système : 0
az1 + b = z2
1− i −3 + i
Ce système a une solution : a = , b= .
2 2
1− i −3 + i
L’écriture complexe de S est alors z ' = z+ .
2 2
Caractéristiques de S
1− i 2
Le rapport est : = .
2 2
1− i π
L’angles est Arg = − ( 2π )
2 4
−3 + i
Le centre est le points d’affixe ω tel que : aω+b=ω. On trouve que ω = = −1 + 2i
1+ i
c. M est un point du plan d’affixe z. M ' = S ( M ) . Quelle est la nature du triangle ΩMM ' .
2. Calcul de un = An An +1 .
a.
b. La suite ( un ) est géométrique.
2
La transformation S est une similitude de rapport .
2
2 2
Comme S ( An ) = An +1 et S ( An −1 ) = An alors An +1An = An An −1 donc Un +1 = Un
2 2
Autre méthode.
1− i −3 + i 1 − i −3 + i 1 − i 2
Un = An +1An = zn +1 − zn = zn + − zn −1 + = zn − zn −1 = Un −1
2 2 2 2 2 2
2 2
En conclusion : Un +1 = Un . La suite (Un ) est une suite géométrique de raison
2 2
et de premier terme : Uo = A0 A1 = ( −1 − 4i ) − ( 5 − 4i ) = 6 .
2 2
2
2
n
2 2
n
Ln = U0 + U0 + U + ... + U = 1 + + ... + U .
2 2 0 2 0 2 2 0
q n +1 − 1
Appliquons la formule : 1 + q + q 2 + ... + q n = ( q ≠ 1) . On obtient alors :
q −1
n +1 n +1
2 2
−1 −1
2 2
n
2 2
1+ + ... + = . On a alors : Ln = 6 .
2 2 2 2
− 1 − 1
2 2
n
2
Lorsque n tend vers l’infini, le nombre tend vers 0. Le nombre Ln tend alors
2
vers : Ln =
−6
2
(
= 6 2+ 2 . )
−1
2
3.
a. Calcul en fonction de n du rayon rn du cercle circonscrit au triangle ΩAn An +1 .
Ω
Le centre de ce cercle est le milieu de ΩAn .
1
Par suite, rn = ΩAn .
2
Or le triangle ΩAn An +1 est un triangle isocèle
rectangle en An +1 donc
n +1
1 2 2 2
rn = ΩAn = An An +1 = Un = 6
An+1 An
2 2 2 2
2
n +1
2 n +1
rn < 1 0 −2
⇔ 6
2
< 10 −2
⇔ ln 6 < ln 1 0
2
−2
(. )
2 n +1 ln6 + 2ln10 − ln 2
ln 6
2
(
−2
)
< ln 10 ⇔ ln6 − ( n + 1) ln 2 < −2ln10 ⇔ n >
ln 2
On trouve n ≥18
EXERCICE SPE PHYSIQUE ET SVT (10 points)
1. Si la suite (Un) converge, alors sa limite L vérifie la relation f (L) = L..
On sait que :
Si f est une fonction continue définie sur I.
Si une suite (Un ) de la forme Un +1 = f (Un ) est convergente vers une limite L avec LŒI
1 1
En appliquant la propriété (a), on déduit que 0 ≤ f(Un) ≤ donc que 0≤ Un+1 ≤ .
2 2
1
D’après la question précédente, tous les nombres Un sont dans l’intervalle 0; .
2
Or sur cet intervalle, la fonction f est croissante.
Donc Un +1 ≥ Un ⇒ f (Un +1 ) ≥ f (Un ) ⇒ Un + 2 ≥ Un +1
k −1 4
l’équation f (L) = L.. Cette équation a deux solutions L = = et L = 0 .
k 9
4
Seule la valeur L= convient car la suite (Un ) étant croissante, les nombres Un sont
9
supérieurs à U0 = 0,3. donc la limite ne peut-être nulle.
4
(d) A long terme de la population de coccinelles tend vers x1000000 ≈ 444444 .
9
4.
TS DEVOIR SURVEILLE NUMERO 8c durée 2h
Log, expo, intégrales, espace,nombres premiers.
EXERCICE 1
L’objet du problème est d'étudier une fonction f, puis d'examiner des intégrales qui en sont
issues.
GG
Le plan est rapporté à un repère orthonormal (O, i , j ) (unité graphique: 3 cm).
Partie A
1.
a. Déterminer la limite de f en + ∞ .
f ( x ) = x + In(1 + e -2 x )
5. On admet que la limite de F(x), lorsque x tend vers + ∞ existe et est un nombre noté L
1 1
Établir que: ln2 ≤ L ≤
2 2
n +1
∫n ln( 1 + e
− 2t
6. Pour tout entier naturel n, on pose: un = )dt
Déterminer l'ensemble G.
c. Soit H l'ensemble des points M tels que:
JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG
8 MA − 4 MC = MA + MB + MC + MD
Déterminer l'ensemble H.
EXERCICE 3
Pour information : voici la liste de nombres premiers de a1..100b .
2 , 3 , 5 , 7 , 11 , 13, 17 , 19 , 23 , 29 , 31 , 37 , 41 , 43 , 47 ,53 , 59 , 61
67 , 71 , 73 , 79 , 83 , 89 , 91 , 97
c. Soit pn le nième nombre premier. Exemple p5 = 11. On note An le produit des n premiers
(1) Quel est la plus petite valeur de pn tel que : An + 1 ne soit pas premier ?
(2) Soit k un entier vérifiant : 2 ≤ k ≤ pn . Montrer que An + k n’est pas un nombre premier.
x →+∞ x →+∞
( )
lim f(x) − x = lim ln 1+ e −2x = 0 car lim e −2x = 0
x →+∞
ex − e− x x -x ex −1
aussi sur . On a facilement f '(x) = x −x
. On a e - e = . Or sur + , ex ≥1. Donc sur
e +e e x
+
ex - e-x ≥ 0. Comme e x + e − x > 0 , on a donc f'(x) ≥ 0. f est donc croissante sur +.
x 0 +∞
f'(x) +
+∞
f(x)
ln2
On a e-2x > 0 donc 1 + e -2x > 1 donc ln ( 1 + e -2x) > 0. Donc, F'(x) > 0
x 0 +∞
f'(x) +
f(x)
0
3.
1 1
a. Pour tout t appartenant à l'intervalle [ 1 ; 1 + a ], on a : ≤ ≤ 1.
1+ a t
1 1
On sait que 1 ≤ t ≤ 1 + a donc ≤ ≤ 1.
1+ a t
a
b. ≤ ln(1 + a ) ≤ a
1+ a
1+ a 1 1+ a 1 1+ a 1 1+ a 1+ a 1 1+ a
∫1 1+ a
dt ≤ ∫
1 t
dt ≤ ∫1
dt soit encore
1+ a
∫
1
dt ≤ ∫
1 t
dt ≤ ∫
1
dt
1+ a 1+ a 1 1+ a a
∫ 1
dt = a ; ∫1 t
dt = ln(t)
1
D ' où :
1+ a
≤ ln(1 + a) ≤ a
x x
e −2 t
4. ∫ dt ≤ F( x ) ≤ ∫0 e
−2t
dt
0
1 + e −2 t
e −2 t
Avec a = e -2t. Cela donne:
1 + e −2 t
(
≤ ln 1 + e −2 t ) ≤ e −2 t . (1)
Attention :
Intégrons l'inégalité précédente sur [0 ; x ].
(1) ⇒ ( 2 )
e −2t
( )dt
x x x
On a alors l'inégalité : ∫ dt ≤ ∫ ln 1 + e −2t
≤ ∫ e −2t
. ( 2)
0 1 + e −2t 0 0 Il n’y a pas
équivalence
e −2 t
x x
∫ 1+ e ∫e
−2 t
Soit −2 t
dt ≤ F ( x ) ≤ dt comme c’est
0 0
écrit dans
certaines copies
1 1 1 1
ln 2 − ln( 1 + e −2 x ) ≤ F( x ) ≤ − e −2 x
2 2 2 2
e −2 t
x x
∫ 1+ e ∫e
−2 t
Calculons les intégrales de l'inégalité −2 t
dt ≤ F ( x ) ≤ dt :
0 0
x
1 −2 t
−2 t
1 1
= − ln (1+ e )
= 2 ln 2 − 2 ln (1+ e )
x e
∫
−2 x
dt
0
1+ e
−2 t 2
0
x
x 1 1 1
∫ = − e −2t = − e −2 x
−2 t
e
0 2 2 2
0
En remplacent les intégrales par les résultats ci-dessus on obtient l'inégalité demandée.
Ne pas oublier
1 1
5. ln2 ≤ L ≤ de citer le
2 2
théorème utilisé
On sait que si f(x) ≤ g(x) et si lim f(x) = L et lim g(x) = L' alors L ≤ L'.
x →α x→α
1 1 1 1
Appliquons ce théorème à l'inégalité ln 2 − ln( 1 + e −2 x ) ≤ F ( x ) ≤ − e −2 x
2 2 2 2
1 1 −2 x 1
lim ln 2 − ln( 1 + e ) = ln 2
x →+∞
2 2 2
1 1 −2 x 1
lim − e =
x →+∞
2 2 2
lim F ( x ) = L
x →+∞
1 1
Par suite ln 2 ≤ L ≤
2 2
6.
a. 0 ≤ un ≤ ln( 1 + e −2n )
Variations de la fonction h. définie sur [0,+∞[ par h(x) = ln(1+ e -2x ) .
−2e −2x
h'(x) = . La fonction h'(x) est toujours négative. Son tableau de variation est alors:
1+ e −2x
x 0 +∞
h'(x) -
ln2 0
h(x)
Oublié !
b
0 ≤ un
∫a
f ( x ) dx sous
entend a ≤ x ≤ b
L'étude montre que sur + h(x) > 0.
n +1
Il en résulte que ∫ n
h(x)dx > 0 donc Un ≥ 0.
un ≤ ln( 1 + e −2n )
La fonction h est décroissante donc sur [n ; n+1] , h(x) ≤ h(n).
( )
n+1 n +1 n+1
∫
n
h(x)dx ≤ ∫
n
h(n)dx or ∫n
h(n)dx = h(n) = ln 1 + e −2n donc un ≤ ln( 1 + e −2 n )
Lim Un = 0
EXERCICE 2
1.
a. Les droites (BH) et (EG) sont orthogonales.
−1 1
JJJG JJJG
B (1 ; 0 ; 0 ) , H ( 0 ; 1 ; 1) , E ( 0 ; 0 ; 1) , G (1 ; 1 ; 1) D’où : BH 1 et EG 1 .
1 0
JJJG JJJG
Il va de soi que BH.EG = 0
JJJG JJJG
b. Cosinus de l’angle AG,DF ( )
D ( 0 ; 1 ; 0 ) , F (1 ; 0 ; 1)
1 1 JJJG JJJG
JJJG JJJG JJJG JJJG
AG 1 DF −1 D’où : cos AG,DF =
AG .DF
AGxDF
= (
1
=
3x 3 3
1
)
1 1
2.
a. P est le symétrique de C par rapport à A.
JJJG JJJG G JJG JJG G
Le barycentre de P {(A, 2) , (C , -1 )} vérifie 2PA − PC = 0 soit encore : AP + AC = 0 .
A est donc le milieu de [CP].
b. Ensemble G.
JJG JJG JJG
En utilisant Leibniz, on déduit que : 2MA - MC = MP
JJG JJG JJG JJG JJG JJG JJG JJG JJG JJG JJG JJG JJG
( ) (
- MA + 2.MB - MC= − MB + BA + 2MB − MB + BC = AB + CB = AB + DA = DB )
JJJG JJJG JJJG JJG JJJG JJJG JJG
M∈G⇔ 2 MA − MC = − MA + 2.MB − MC ⇔ MP = DB ⇔ MP = DB ⇔ MP = AC car
ABCD est un carré. M décrit donc la sphère de centre P de rayon AC. Autrement dit :
G est la sphère de centre P passant par A.
c. Ensemble H.
JJJG JJJG JJJG
En utilisant b, 8MA − 4MC = 4MP.
Le point I est l’isobarycentre de ABCD donc d’après Leibniz,
JJJG JJJG JJJG JJJG JJG
MA + MB + MC + MD = 4MI . Par suite,
JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJG JG
M∈H ⇔ 8 MA − 4 MC = MA + MB + MC + MD ⇔ 4MP = 4MI ⇔MP=MI
o 211 ≈ 14,5 . 211 n’est pas divisible par 2 , 3 , 5 , 7 , 11 , 13, 17 donc il est
premier.
c.
Il est facile de faire les essais et de vérifier que n=13 est la valeur cherchée.
o Cas : k premier.
Donc k est un des facteur premiers de An . Donc k divise An . Donc il divise aussi
l’ensemble des n premiers nombres premiers. Donc q est un des facteur premiers
premier.
DEVOIR SURVEILLE NUMERO 9a DUREE 4H
COMPLEXES, SIMILITUDES, PROBABILITES
EXPONENTIELLES, SUITES, EQUATIONS DIFFERENTIELLES
JJJG G JJJG G
Soit les points B et D tels que OB = 2 u et OD = v .
Soit le point C tel que le quadrilatère OBCD soit un rectangle et le point I le milieu de [OB].
Soit S la similitude directe qui au point M d’affixe z associe le point M’ d’affixe z’ tel que :
2. Soit T la similitude directe qui au point M d’affixe z associe le point M’ d’affixe z’ tel que
2 2
z ' = −i z+ + i . Déterminer le rapport et l’angle α la similitude T.
2 2
Déduire de ce qui précède que le centre de la similitude T est le point d’intersection des
1 3
a. j = − +i . Ce résultat s’obtient en écrivant j sous forme cartésienne.
2 2
3
23iπ
b. j = e = e 2iπ = 1.
3
q n +1 − 1
c. Appliquons la formule connue 1 + q + ... + q n = à q = j et n = 2
q −1
j3 −1
ce qui donne : 1 + j + j = = 0 car j 3 = 1.
2
j −1
π
1 3 i
d. D’après la question précédente, − j 2 = 1 + j = +i =e 3.
2 2
AUTRE METHODE :
π
Soit R la rotation de centre N et d’angle . Son expression complexe est
3
π
i
z '− n = e 3
(z − n) .
π
i
MNP équilatéral direct implique R ( P ) = M soit ( m − n ) = e 3
(p − n) .
Soit ( m − n ) = − j 2 ( p − n ) .
b. Cette propriété est une équivalence, il y a donc deux parties dans la démonstration.
(m − n ) = − j 2 ( p − n ) .
( )
Or ( m − n ) = − j 2 ( p − n ) ⇒ m − n + j 2 p − j 2n = 0 ⇒ m + n −1 − j 2 + j 2 p = 0 .
π
i
m + jn + j p = 0 ⇒ ( m − n ) = − j
2 2
( p − n ) ⇒ ( m − n ) = e 3 ( p − n ) ⇒ MNP équilatéral .
Partie II
Notons a, b, c, d, e et f les affixes des points A, B, C D, E et F dans un repère orthonormal
Utilisons la partie I.
π
i
Puisque OAB est un triangle équilatéral direct alors b = e 3 a soit encore : b = − j 2a .
π
i
Puisque OCD est un triangle équilatéral direct alors d = e 3 c soit encore : d = − j 2c .
π
i
Puisque OEF est un triangle équilatéral direct alors f = e 3 e soit encore : f = − j 2e .
− j 2a + c e − j 2c 2 a− j e
2
m + jn + j p =
2
+j +j =0.
2 2 2
EXERCICE 1 (SPE MATH) (Voir figure en fin d’exercices)
1. Expression complexe de S
zC = azD + b
.
zB = azC + b
z − zB 2
a= C = −i
zD − zC 2
Ce système a comme solution : .
2
b = zB − azC = 2 + i
2 2
L’expression complexe de S ' est : z ' = −i z+ +i .
2 2
2. Rapport et angle de T.
2 π
Le rapport de T est et l’angle est − .
2 2
3. T transforme B en I.
2 2 2 2 2
z ' = −i zB + + i = −i 2+ +i = . Ce point est précisément I.
2 2 2 2 2
JJJG JJG
(DB , CI ) = − π2 implique que les droites (BD) et (CI) soient orthogonales.
5. Nature de T o T et caractéristiques de ToT .
1
o ToT est une similitude de rapport et d’angle -π,
2
1
ToT est donc une homothétie de rapport : − .
2
1 JJJG 1 JJJG
rapport − . Le point Ω vérifie donc : ΩB = − ΩD . Cette égalité permet de placer ce
2 2
ToT est une homothétie, cela implique que si ToT ( M ) = M ' alors le centre de ToT
ToT ( D ) = B
Puisque alors le centre de l’homothétie est à la fois sur (BD) et (CI).
ToT (C ) = I
EXERCICE 2 (5 pts)
1.Expression des trois pourcentages de l'énoncé en termes de probabilités.
85 20 12
P (R ) = = 0,85 ; P ( S ) = = 0,2 ; PR ( S ) = = 0,12
100 100 100
2.Expression des évènements A, B, C, D et E.
o Calcul de P ( A ) .
o Calcul de P ( B ) .
( ) ( )
B = R ∩ S . P ( B ) = P R ∩ S = P ( R ) xPR S = 0,85 x 0,88 = 0,748 . P ( B ) = 0,748 .
o Calcul de P (C ) .
( )
C = R ∩ S . S = S ∩ R ∪ R = (S ∩ R ) ∪ S ∩ R . ( )
(
Les deux évènements : ( S ∩ R ) et S ∩ R sont disjoints )
( )
donc : P ( S ) = P ( S ∩ R ) + P S ∩ R = P ( A ) + P (C ) .
P (C ) = 0,098 .
o Calcul de P ( D ) .
o Calcul de P ( E ) .
P (R ∩ S ) P ( A) 0,102
P (E ) = = = = 0,51. P ( E ) = 0,51
P (S ) P (S ) 0,2
3.Probabilité que l'un au moins de ces cinq dossiers n'entraîne ni frais de réparation matérielle
ni frais de dommages corporels.
Notons F l’événement « au moins un de ces cinq dossiers n'entraîne ni frais de réparation
matérielle ni frais de dommages corporels ».
F est l’événement « au moins un des cinq dossiers réalise D »
Calculons F . F est l’événement « tous les dossiers réalise D »
( ) ( ( )) ( )
5
= ( 0,948 ) . P ( F ) = 1 − P F = 1 − ( 0,948 ) = 0,234 . P ( F ) = 0,234
5 5
P F = P D
EXERCICE 3
Partie A
1. Calcul de ϕ ' ( x ) − 3ϕ ( x ) en fonction de f ' ( x ) .
2. Résolution de ( E ) .
−3e
ϕ est solution de ( E ) si et seulement si : ϕ ' ( x ) − 3ϕ ( x ) = .
(1 + e )
2
−3 x
Or : ϕ ' ( x ) − 3ϕ ( x ) = e3 x f ' ( x ) .
−3e
Donc ϕ est solution de ( E ) si et seulement si e3 x f ' ( x ) = .
( )
2
1 + e −3 x
−3e
Calculons la fonction f telle que : e3 x f ' ( x ) = .
(1 + e )
2
−3 x
e f '(x) =
3x −3e
⇔ f '(x) =
−3exe −3 x
⇔ f ' ( x ) = ex
(1 + e ) ' . −3 x
( ) (1 + e ) (1 + e )
2 2 2
1 + e −3 x −3 x −3 x
(1 + e ) ' . Notons : u x = 1 + e
−3 x
(1+ e ) '−3 x
1 e
− +k ( k ∈ \ ) . On a donc : f (x) = − +k (k ∈ \) .
u 1 + e −3 x
e e e e1−3 x
Comme ϕ ( 0 ) = alors f ( 0 ) = ce qui implique: k = e , donc f ( x ) = − + e =
2 2 1 + e −3 x 1 + e −3 x
e1−3 x
Conclusion : f ( x ) = .
1 + e −3 x
Partie B
1. Limite en l’infini.
e −3 x
o lim f ( x ) = e Car lim e −3 x = 1et f ( x ) = ex
x →−∞ x →−∞ 1 + e −3 x
−3exe −3 x
o f '(x) = (Le résultat se déduit de la partie A).
( )
2
1 + e −3 x
o
x -∞ +∞
f '(x) −
e
f (x)
0
2. Tracé de la courbe C .
3. Etude de Iα .
b. Calcul de Iα .
e 1+ e
f ( x ) peut se mettre sous la forme : f ( x ) = − x
(
−3 x
' )
. Notons : u ( x ) = 1 + e −3 x .
(
3 1 + e −3 x )
(1 + e ) '
−3 x
u'
Or une primitive de : est ln u . La valeur u ( x ) = 1 + e −3 x est positive donc
u
e
( )
La fonction F ( x ) = − ln 1 + e −3 x est donc une primitive de f .
3
e α e e e 2
3
( )
0 3
( 3
)
Par suite, Iα = − ln 1 + e −3 x = − ln 1 + e −3α + ln ( 2 ) = ln
3 1 + e −3α .
e 2
Iα = ln
3 1 + e −3α
e 2 e
Lorsque α tend vers +∞, e −3α tend vers 0. Donc lim Iα = lim ln = ln ( 2 ) .
α →+∞ α →+∞ 3 1 + e −3α 3
Partie C
1. Propriétés de (Un ) .
a. Signe de Un .
x
1
L’application de ce théorème permet d’affirmer que : ∫ f ( x ) e n dx > 0 . Par suite, Un > 0 .
0
1 1 1 1 x x
On a : < . Puisque x≥0, alors < implique : ≤ .
n +1 n n +1 n n +1 n
x x
x x
La fonction exponentielle est croissante donc ≤ entraîne : e n +1 ≤ e n .
n +1 n
x x x x
La fonction f est positive sur donc : e n +1 ≤ e n ⇒ f ( x ) e n +1 ≤ f ( x ) e n .
x x
1 1
En intégrant l’inégalité précédente, on déduit que : ∫ f ( x ) e n +1dx ≤ ∫ f ( x ) e n dx
0 0
c. Convergence de (Un ) .
La suite (Un ) est décroissante, minorée par 0, elle est donc convergente.
Soit x tel que 0 ≤ x ≤ 1. Puisque la fonction exponentielle est croissante et que f ( x ) > 0 ,
x 1 1
∫ f ( x ) dx ≤ ∫ f ( x ) e
1 1
∫ f ( x ) dx , C’est à dire : I
1
Soit encore : n
dx ≤ e n
1 ≤ Un ≤ e I1 .
n
0 0 0
e 2
I1 = ln .
3 1 + e −3
DEVOIR SURVEILLE NUMERO 9b DUREE 4H
SUITES, INTEGRALES, PROBABILITES, FONCTIONS, ESPACE,
SIMILITUDES
EXERCICE 1 ( 5 Pts)
1. Dans le tableau suivant, cocher les cases en dessous des bonnes réponses uniquement
1 point par réponse exacte - 0,5 point par réponse erronée.
Toute fonction continue en a est Toute fonction dérivable en a est
dérivable en a continue en a
Toute suite croissante et majorée est Une suite qui n’est pas majorée tend
convergente vers +∞
Toute suite bornée est convergente Si une suite tend vers +∞ , alors elle est
croissante
2. Soit (Un ) une suite telle que les suites (Vn ) et (Wn ) définies par :
Vn = 1 + Un et Wn = 3 − Un soient adjacentes.
EXERCICE 2 (7 pts)
1 e nx
Soit n Œ ². Soit In l’intégrale : In = ∫ dx
0 ex + 1
1. Calculer : I1 , I1 + I0 . En déduire I0 .
e nx e nx e nx
4. Montrer que pour tout réel x de [0 ; 1 ] : ≤ x ≤ . En déduire un encadrement
e +1 e +1 2
de In et la limite de ( In )
EXERCICE 3 (6 pts)
Un groupe d’élèves organise une fête pour marquer la fin de l’année. Les 10 filles du groupe,
proposent de faire chacune deux plats. Le jour de la fête, Pierre et Jacques se présentent l’un
après l’autre devant le buffet et prennent au hasard deux plats. On note A1 l’événement : « les
deux plats choisis par Pierre ont été confectionnés par la même fille » et A2 l’événement : «
les deux plats choisis par Jacques ont été confectionnés par la même fille ».
1. Quel est le nombre de façons de choisir au hasard deux plats parmi les plats cuisinés.
2. Calculer la probabilité de l’évènement A1.
3. Calculer la probabilité pour que les deux élèves choisissent deux plats confectionnés par la
même fille.
4. Calculer la probabilité de l’événement A2.
5. Calculer la probabilité pour qu’au moins un des deux élèves prennent deux plats
confectionnés par la même fille.
6. Soit X la variable aléatoire : égale au nombre d’élèves parmi Pierre et Jacques qui a
choisi deux plats confectionnés par la même fille. Donner la loi de X .
Partie A
1. Placer les points D, G et M une figure.
Partie B
G G
( )
Dans cette question, le plan est muni d'un repère orthonormé direct O ; u ; v choisi de telle
1 3
3. Montrer que l'image E' du point E par σ a pour affixe − +i et montrer que le point E'
2 2
appartient au cercle Γ.
4. On note C le lieu des points M lorsque le point B décrit le cercle Γ privé des points A et C.
Montrer que le point E appartient à C.
Soit O' l'image du point O par la similitude S. Démontrer que le point O' est le centre de
gravité du triangle ACE. En déduire une construction de C.
Faux Exact
Si une suite tend vers +∞ , alors elle est
Toute suite bornée est convergente
croissante
1. Calcul de : I1 , I1 + I0 . puis de I0 .
ex 1 e + 1
( )
1
I1 = ∫ dx = ln e x + 1 = ln .
0 e +1
x
0 2
1 e + 1
I1 + I0 = ∫ dx = 1 donc I0 = 1 − I1 = 1 − ln .
0
2
2. Calcul de : In +1 + In .
1 e nx 1 e n − 1
In +1 + In = ∫ e nx dx = =
0
n 0 n
e( n +1)x − e nx nx e − 1
x
1 1
In +1 − In = ∫ dx = ∫0 e x + 1 dx
e
0 ex + 1
ex − 1 1
nx e − 1
x
Sur [0 ; 1], e nx x
e + 1
≥ 0 donc ∫0 e x + 1 dx ≥ 0 donc la suite (In ) est croissante.
e
e nx e nx e nx
4. Pour tout réel x de [0 ; 1 ] : ≤ x ≤ . Encadrement de In et limite de ( In ) .
e +1 e +1 2
1 1 1 e nx e nx e nx
o Sur [0 ; 1 ] 2 ≤ e x + 1 ≤ e + 1 donc ≤ x ≤ d’où ≤ x ≤ .
e +1 e +1 2 e +1 e +1 2
o Intégrons l’inégalité précédente sur [0 ; 1], On a alors:
e nx nx 1 1 nx 1
nx nx nx
1 1 e 1e 1 1 e
∫0 e + 1 ∫0 e + 1 ∫0 2
dx ≤ x
dx ≤ dx ce qui donne
n ( e + 1) 0 ∫0 e + 1
e ≤ x
dx ≤ e
2n 0
en − 1 1 e
nx
en − 1
soit encore : ≤ ∫ x dx ≤
n ( e + 1) 0 e + 1 2n
en − 1 ex
lim = +∞ car lim = +∞
n ( e + 1) x →+∞ x
donc lim In = +∞ en vertu des théorèmes de comparaisons.
EXERCICE 3 (6 pts)
1. Nombre de façons de choisir au hasard deux plats parmi les plats cuisinés.
20
On choisit 2 plats parmi 20, il y a donc = 190 choix possibles.
2
2. Probabilité de l’évènement A1.
Appliquons la formule de Pascal :
Nombre de choix de 2 plats venant de la même fille 10 1
P ( A1 ) = = =
Nombre de choix de 2 plats possibles 19
20
2
3. Probabilité pour que les 2 élèves choisissent deux plats confectionnés par la même fille.
Il s’agit de calculer : P ( A1 ∩ A2 ) .
1 9 1
On sait que : P ( A1 ∩ A2 ) = P ( A1 ) xPA1 ( A2 ) = x = .
19 18 323
2
4. Probabilité de l’événement A2.
( )
On a : A2 = A2 ∩ A1 ∪ A1 . Or : A2 = ( A2 ∩ A1 ) ∪ A2 ∩ A1 . ( )
( )
Les évènements ( A2 ∩ A1 ) et A2 ∩ A1 sont disjoints donc :
P ( A2 ) = P (( A ∩ A ) ∪ ( A ∩ A )) = P ( A ∩ A ) + P ( A ∩ A )
2 1 2 1 2 1 2 1
1
D’après la question précédente : P ( A1 ∩ A2 ) = .
323
( )
P A2 ∩ A1 = P A1 xPA ( ) 1
( A2 ) =
18
x
8
=
16
19 18 323
. Par suite P ( A2 ) =
17
=
1
323 19
2
5. Probabilité pour qu’au moins un des deux élèves prennent deux plats de la même fille.
Le calcul demandé est celui de : P ( A1 ∪ A2 ) .
1 1 1 33
P ( A1 ∪ A2 ) = P ( A1 ) + P ( A2 ) − P ( A1 ∩ A2 ) = + − =
19 19 323 323
6. . Loi de X .
x 0 1 2
290 32 1
P ( X = x)
323 323 323
o ( ) ( )
P ( X = 0 ) = P A1 ∩ A2 = P A1 ∪ A2 = 1 − P ( A1 ∪ A2 ) = 1 −
33 290
=
323 323
1
o P ( X = 2 ) = P ( A1 ∩ A2 ) = .
323
32
o P ( X = 1) = 1 − P ( X = 0 ) − P ( X = 2 ) = ou P ( X = 1) = P ( A1 ∪ A2 ) − P ( A1 ∩ A2 )
323
EXERCICE SPE PC ET SVT (10 pts)
Partie A
1. Coordonnées des points I, J et K.
5 1 5
Il est facile de trouver : I (1 ; 1 ; − 1) K (3 ; − 3 ; 3) J ; ; −
2 2 2
2.
a. Les points I, J et K ne sont pas alignés.
3
2
2
JJG 1 JJG JJG JJG
IJ − IK −4 . Il n’existe pas de réel k tel que IK = k.IJ donc les points sont
2
4
3
−
2
alignés.
b. Une équation cartésienne du plan (IJK) est : 8x+9y+5z—12=0, car les coordonnées de I
de J et de K vérifient la relation 8x+9y+5z-12=0.
c.
o Représentation paramétrique de la droite (AD).
x = −1 + 3k
On trouve facilement : y = −k k∈ \
z = 2 + k
o Le plan (IJK) et la droite (AD) sont sécants en un point L.
Un point M ( x ; y ; z ) appartient à la fois à la droite (AD) et au plan (IJK) si et
x = −1 + 3 k
y = −k
seulement si les nombres x, y et z vérifie le système :
z = 2 + k
8 x + 9 y + 5z − 12 = 0
1 1 1 5
De ce système on déduit k = soit L ; − ;
2 2 2 2
JJJG 1 JJJG
d. AL = AD .
4
3
2
6
JJJG 1 JJJG
Les coordonnées de AL sont − , celles de AD sont −2 . On vérifie bien que
2
2
1
2
JJJG JJJG
chaque coordonnées de AL est le quart de la coordonnées correspondante de AD .
Partie B
3.
a. Barycentre de {(A, 3) ; (D, 1)} et de {(B, 3) ; (C, 1)}.
JJJG 1 JJJG JJJG JJJG G
o Le barycentre de {(A, 3) ; (D, 1)} est L car AL = AD implique 3LA + LD = 0 .
4
JJJG 1 JJJG JJG JJJG G
o Le barycentre de {(B, 3) ; (C, 1)}. est J car BJ = BC implique 3JB + JC = 0 .
4
b. G appartient aux droites (IK) et (JL)
o G appartient à (JL)
G le barycentre de {(A, 3) ; (B, 3) ; (C, 1) ; (D, 1) }.
L est le barycentre de {(A, 3) ; (D, 1)},
J est le barycentre de {(B, 3) ; (C, 1)}
En appliquant l’associativité du barycentre, on déduit que G est le barycentre de
{( L, 4 ) ; ( J, 4 )}
o G appartient à (IK)
G le barycentre de {(A, 3) ; (B, 3) ; (C, 1) ; (D, 1) }.
I est le barycentre de {(A, 3) ; (B, 3)},
J est le barycentre de {(C, 1) ; (D, 1)}
En appliquant l’associativité du barycentre, on déduit que G est le barycentre de
{(I, 6 ) ; ( K ,2)} .
o On sait que si G est le barycentre de deux points M et N, G appartient à la droite
MN. D’après ce qui précède, G est le barycentre de {( L, 4 ) ; ( J, 4 )} et de
{(I, 6 ) ; ( K ,2)} donc
G appartient aux droites (IK) et (JL)
o Les droites (IK) et (KL) sont sécantes donc les points I, J, K et L sont coplanaires.
EXERCICE SPE MATH (10 pts)
Partie A
1. Placer les points D, G et M une figure.
2.
En conclusion, dans le triangle ACM, (AB) et (OG) sont perpendiculaires à (BC). Ces
deux droites sont donc parallèles. La droite (OG) passe par le milieu de (AC) donc
d’après le théorème des milieux, cette droite coupe ([CM] en son milieu. Donc G est le
milieu de [CM].
2.
o Caractéristiques de σ
3+i 3 3 3 1 π
L’angle est Arg = Arg − i = ( 2π )
4 2 2 2 6
3+i 3 3
Le rapport est = .
4 2
Le centre est le point invariant par σ . C’est le point dont l’affixe ω est la solution de
3+i 3 1− i 3
l’équation : ω = ω+ . On trouve ω = 1 donc le centre est C.
4 4
o σ est la similitude réciproque de S.
Les angles de ces deux similitudes sont opposés, leurs rapports sont inverses, elles ont
le même centre. donc elles sont réciproque l’une de l’autre.
3.
1 3
o L'image E' du point E par σ a pour affixe − +i .
2 2
3+i 3 1− i 3
L’affixe de E’ est le nombre zE ' égal à zE ' = zE +
4 4
3+i 3 1− i 3 1 3
zE = i 3 . Donc zE ' = i 3+ =− +i
4 4 2 2
o Le point E' appartient au cercle Γ.
1 3
OE' = − +i = 1 donc E’ appartient à Γ.
2 2
4. On note C le lieu des points M lorsque le point B décrit le cercle Γ privé des points A et C.
a. Montrer que le point E appartient à C.
o B Œ Γ ⇒ S(B) Œ S(Γ) ⇒ M Œ S(Γ) donc S(Γ) = C .
o E’=σ(E) ⇒ E= S(E’) car σ et S sont réciproque l’une de l’autre.
E’ Œ Γ donc S(E’) Œ S(Γ) = C donc E Œ C .
b. Soit O' l'image du point O par la similitude S. Démontrer que le point O' est le centre de
gravité du triangle ACE. En déduire une construction de C.
o O’ = S(O). Puisque O est le centre de Γ alors O’ est le centre de S(Γ) = C .
o Calculons l’affixe de O’. Puisque O’=S(O) alors O=σ(O’) donc l’affixe zO' est solution
3+i 3 1− i 3
de l’équation : zO = zO' + . Or zO = 0 donc zO' est solution de :
4 4
3+i 3 1− i 3 i 3
0= zO' + . La résolution de cette équation donne zO' = . Soit
4 4 3
1
zO' = zE . Ce résultat montre que O' est le centre de gravité du triangle ACE.
3
o Le cercle C. a comme centre O’ et passe par E. De plus C est le centre de S et Γ
passe par C donc C. passe aussi par C. Pour des raisons de symétrie, C. passe
aussi par A. En conclusion C. est le cercle circonscrit au triangle ACE.
EXERCICE 4 (12 pts)
Partie A
1.
a. Limite de f en −∞ .
ln (1 + e x ) ln (1 + h )
lim f ( x ) = lim x
= lim = 1 (On pose h = e x )
x →−∞ x →−∞ e h →0 h
b. Limite de f en +∞ .
ln (1 + e x ) ln e x ( e − x + 1) ln e x + ln ( e − x + 1) x + ln ( e − x + 1)
f (x) = = = =
ex ex ex ex
x
f (x) = x
+ e − x ln (1 + e − x ) .
e
x
lim f ( x ) = lim x + lim e − x ln (1 + e − x ) = 0
x →+∞ e
x →+∞
x →+∞
x
car lim x = 0 et xlim e − x ln (1 + e − x ) = 0
x →+∞ e
→+∞
(
ln 1 + e x )+ 1 1 ex x
g ex ( )
f ' (x) = −
e x
=
1+ e x e x 1+ ex
+ ln 1 + e = (ex
)
b. Tableau de variation de f.
x -∞ +∞
f ' (x) -
1
f (x)
0
Partie B
x
Soit la fonction F définie sur R par F (x) = ∫ f (t) dt
0
2.
x
dt
a. Calcul de ∫1+ e
0
t
.
dt x et x
( ) ( )
x
∫ = ∫ 1 − t
dt = t − ln 1 + et = x − ln 1 + e x + ln 2
0 1+ e t 0
1+ e 0
F ( x ) = ∫ e − t ln (1 + et ) dt
x
et
u ( t ) = ln (1 + e ) u' ( t ) =
t
Posons 1 + et
v ' ( t ) = e − t v ( t ) = −e − t
x x dt
On a alors : F ( x ) = ∫ e − t ln (1 + et ) dt = −e − t ln (1 + et ) + ∫
x
0 0 0 1 + et
( ) (
F ( x ) = −e − x ln 1 + e x + ln 2 + x − ln 1 + e x + ln 2 )
( )
= x − ln 1 + e x − f ( x ) + 2 ln 2
c. F (x) peut s’écrire sous les formes suivantes :
(1) F (x) = x − ln ( 1 + e x ) − f (x) + 2 ln 2. (Voir ci-dessus)
ex
( ) ( )
(2) x − ln 1 + e x = ln e x − ln 1 + e x = ln x
d’où la formule (2)
1+ e
3. Limite de F en +∞
ex
lim F ( x ) = 2 ln 2 car lim ln x
= 0 et lim f ( x ) = 0
x →+∞ x →+∞
1+ e x →+∞
( ( ) )
lim F ( x ) − x = lim − ln 1 + e x − f ( x ) + 2 ln 2 = ln 2 − 1
x →−∞ x →−∞
ex
On considère l’équation différentielle (E) : y − y ' = et on cherche l’ensemble des solutions
x2
1.
ex
a. Démontrer que la fonction u définie sur ]0 ; +∞[ par u ( x) = est solution de (E).
x
b. Démontrer qu’une fonction v définie sur ]0 ;+∞[ est solution de(E) si et seulement si , la
2. Pour tout réel k négatif ou nul, on considère la fonction f k définie sur ]0 ; +∞[ par :
kx + 1 x
f k ( x) = e .
x
b. Calculer f ' k ( x) pour tout réel x de l’intervalle] 0 ; + ∞[ et déterminer suivant les valeurs
EXERCICE 3 (4 Pts )
GG G
( )
Dans l’espace muni d’un repère orthonormal O, i, j, k , on considère les points
1. Calculer u1
2.
1
a. Montrer que pour tout x ≥ 0, 1 − x n ≤ ≤1
1 + xn
Effectuer une
1 intégration par partie
b. En déduire que pour tout entier n ≥ 1 , 1 − ≤ u n ≤1
n +1 en écrivant
n n −1
c. Déterminer lim u n nx nx
n = n × x
1+ x 1+ x
1 nx n
3. On considère la suite ( v n ) définie pour n ≥ 2 par v n = ∫ dx.
0 1+ x n
1
a. Montrer que v n = ln 2 − ∫ 0
ln( 1 + x n )dx.
1 1
Montrer que : 0 ≤ ∫ ln( 1 + x n )dx ≤
0 n +1
4.
Partie I
3
zI = 1 , zJ = i , zH = 1 + i , zA = 2 , zB = + i , zC = 2i , zD = −1
2
1
Placer E et F et vérifier que le point F a pour affixe zF = −1 + i
2
Partie II
2.
4. On pose s = fot −1
c. En déduire que f est la composée d’une translation et d’une symétrie axiale à préciser.
EXERCICE SPECIALITE PC ET SVT (5 Pts )
La destruction de cellules bactériennes par la chaleur peut être mise en évidence en chauffant
à une température donnée, pendant des durées variables, une suspension de telles cellules et
t 0 15 30 45 60 75 90 120
N(t)
7. On considère que la durée de survie moyenne est donnée par E , E étant la limite de
1 a
J(a) quand a tend vers plus l'infini où J(a)= ∫ t N ( t ) dt
N (0 ) 0
e x xe x − e x xe x − xe x + e x e x
u ( x) − u ' ( x) = − = = 2
x x2 x2 x
u est donc bien une solution de (E).
b.
o v définie est solution si et seulement si , v – u de l’équation différentielle y − y '= 0 .
ex
⇔ v( x) − v' ( x) = sur ]0 ;+∞[
x2
Les solutions de l’ l’équation différentielle y − y '= 0 sur ]0 ;+∞[ sont les fonctions
Donc les solutions de l’équation (E) sur ]0 ; +∞[ sont les fonctions définies sur ]0 ;+∞[
x e x kx + 1 x
par v k ( x) = s k ( x) + u ( x) = ke + = e
x x
kx + 1 x
2. Fonction f k définie sur ]0 ; +∞[ par : f k ( x) = e .
x
a. Limites de f k en 0 et en +∞.
kx + 1
lim = +∞ et lim e x = 1 donc lim fk ( x ) = +∞
x →0 x x →0
x >0
x →0
x >0
x >0
ex
lim = +∞
x →+∞ x
b.
o Calcul de f ' k ( x) pour tout réel x de l’intervalle] 0 ; + ∞[
e x kx + 1 x e x kx 2 + x − 1 x
f 'k ( x) = f k ( x) − 2 = e − 2= e
x x x x2
sur ]0 ;+∞[.
− 1 ± 1 + 4k
Les solutions sont qui sont positives (k < 0 et 0 < 1+ 4 k <1) et
2k
Pour pouvoir réaliser l’événement B il faut tirer 3 jetons portant le numéro 0 (parmi les 4) et 1
4 2
jetons portant le 2 (parmi 2). Il y a donc × = 4 × 2 = 8 tirages possibles permettant de
3 1
réaliser l’événement B.
8 4
D’où P(B) = = .
210 105
Pour réaliser A il faut tirer les 4 jetons blancs portant le numéro 0, il n’y a qu’une seule façon
de le réaliser.
1
Donc P(A) =
210
6
Pour réaliser C il faut tirer 4 jetons parmi les 6 blancs, soit = 15 tirages possibles.
4
15 1
Donc P(C) = =
210 14
Pour réaliser D il faut soit tirer 4 jetons blancs parmi les 6 soit tirer les 4 jetons rouges, soit
16 tirages possibles (1 seule façon de prendre les 4 rouges).
16 8
Donc P(D) = =
210 105
209
E = A donc P(E) = 1 - P(A)=
210
3. Probabilité de l’événement B sachant C.
1.
a. On montre que les points A, B, C ne sont pas alignés c’est-à-dire que les vecteurs
JJJG JJJG
AB et AC ne sont pas colinéaires.
JJJG JJJG
AB ( 1 ; 1 ; 0 ) AC ( - 2 ; - 1 ; - 1 )
JJJG JJJG
Les coordonnées de AB et AC ne sont pas proportionnelles donc ils ne sont pas
colinéaires.
2.
JJG JJG
a. n1 ( 1 ; - 1 ; - 1 ) et n 2 ( 2 ; 1 ; 1 ) sont des vecteurs normaux respectivement à P1 et P2.
JJG JJG JJG JJG
n1 ⋅ n 2 = 0 donc n1 et n 2 sont orthogonaux.
C appartient à ∆
G G G JJG G
c. u ⋅ n = 0 et u ⋅ n 2 = 0 donc u est un vecteur directeur de ∆.
G
d. ∆ passe par C ( 1 ; 1 ; 1 ) et a pour vecteur directeur u ( 0 ; 1 ; − 1 ) donc une
x =1
représentation paramétrique de ∆ est x = 1 + t
z = 1− t
3.
G
a. u , vecteur directeur de ∆, est un vecteur normal à (P).
G JJJJG
u ( 0 ; 1 ; - 1 ) BM ( x – 4 ; y – 3 ; z – 2 )
JJJJG G
M ( x ; y ; z ) ∈ (P) ⇔ BM ⋅ u = 0 ⇔ y – z – 1 = 0
x =1
b. Les coordonnées de E sont solution du système y – z – 1 = 0 et x = 1 + t
z = 1− t
1 3 1 3 1
1 + t – 1 + t – 1 = 0 d’où t = . Alors x = 1 ; y = et z = E(1; ; )
2 2 2 2 2
sur ∆.
JJJG 3 3
2
3 3 3 6
2
EB ( 3 ; ; ). EB = 3 + + =
2
2 2 2 2 2
3 6
La distance du point B à la droite ∆ est égale à .
2
EXERCICE 4
1. Calcul de u1.
11 1
u1 = ∫ dx = ln (1 + x ) = ln 2.
0 1+ x 0
2.
1
a. Pour tout x ≥ 0, 1 − x n ≤ ≤1
1 + xn
Pour x ≥ 0 on a : (1 − x 2n ) ≤ 1 ≤ 1 + x n .
( )( )
Soit : 1 − x n 1 + x n ≤ 1 ≤ 1 + x n .
1
Comme 1 + x n > 0 , on en déduit que : 1 − x n ≤ ≤1
1 + xn
1
b. Pour tout entier n ≥ 1 , 1 − ≤ u n ≤1
n +1
1
∫ (1 − x ) dx ≤ ∫
1 1 1
n
dx ≤ ∫ dx
0 0 1+ x n 0
1
x n +1 1
c’est à dire : x − ≤ un ≤ [ x ] 0 .
n + 1
0
1
En définitive : 1 − ≤ u n ≤1
n +1
c. Calcul de lim u n
1
On sait que lim = 0 , donc en appliquant le théorème des gendarmes, on en déduit
n +1
que lim un = 1
1 nx n
3. Etude de la suite ( v n ) définie pour n ≥ 2 par v n = ∫ dx.
01 + xn
1
a. v n = ln 2 − ∫ ln(1 + x
n
)dx.
0
b b b
Appliquons la relation ∫ u' ( x ) v ( x ) dx = u ( x ) v ( x ) − ∫ u ( x ) v ' ( x ) dx avec :
a a a
u(x) = x u' ( x ) = 1
nx n −1
v' (x) =
1+ x n
(
v ( x ) = ln 1 + x n )
1
( ) ( )
1 1
Cela donne: v n = x ln 1 + x n − ∫ ln 1 + x n dx = ln 2 − ∫ ln(1 + x
n
)dx.
0 0 0
1 1
b. 0 ≤ ∫ ln(1 + x )dx ≤
n
0 n +1
( )
1 1
Intégrons cette inégalité sur [0 ; 1] , on obtient alors : 0 ≤ ∫ ln 1 + x n dx ≤ ∫ x n dx
0 0
1
1 x n +1 1 1 1
Or ∫ x n dx = = . D’où 0 ≤ ∫ ln(1 + x n )dx ≤ .
0
n + 1 0 n + 1 0 n +1
c. Limlite de (vn).
∫ ln (1 + x ) dx = 0 donc
1
n
En appliquant le théorème des gendarmes, on trouve que : lim
0
que lim v n = ln 2
4.
a. Pour tout entier n ≥ 2: vn + nun = n
nx n n 1
[ ]
1 1
v n + nun = ∫ + dx = ∫0 ndx = nx =n
0 1+ x n 1+ x n 0
Partie I
2. Placement de E et F et
1
vérifions que le point F a pour affixe zF = −1 + i
2
Le point F a comme abscisse −1 puisqu'il est sur la parallèle à y ' y passant par D .
1
Le point d'affixe −1 + i est bien le point F
2
3. Les triangles OAB et OCF sont isométriques.
OA = OC = 2
5
On vérifie facilement que: AB = OF = . Les deux triangles sont donc isométriques
2
13
CF = OB =
2
Partie II
2.
L'expression complexe de f est de la forme z ' = az + b . C'est donc une similitude indirecte.
soit encore à ( x + y ) + i ( x + y − 2 ) = 0
x + y = 0
soit encore à: . Ce système n'a pas de solution, par suite f n'a pas depoints
x + y = 2
invariants.
Puisque f n'a pas de point invariant, ce ne peut être une symétrie axiale.
JJG
3. Ecriture de la translation t de vecteur IJ .
z ' = z − 1+ i
4. On pose s = fot −1
Soit M ( z ) un point du plan. M1 ( z1 ) son image par t −1 et M ' ( z ') l'image de M1 par f . Le point
( )
On a: z1 = z + 1 − i et z' = −i z1 + 2i par suite z' = −i z + 1 − i + 2i = −iz + 1 + i .