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Introduction

La Guinée est une grande région de l'Afrique occidentale, qui s'étend sur le littoral
de l'Atlantique. Ne correspondant ni à une zone physique distincte, ni à un domaine
ethnographique particulier; il est difficile de lui assigner des limites qui ne soient
pas quelque peu arbitraires. On s'accorde toutefois à comprendre sous ce nom la
région littorale, depuis la baie de Sierra Leone jusqu'à l'estuaire du Gabon, ou
depuis le Cap Roxo  (embouchure de la Casamance) jusqu'à la Baie de Corisco, sur
une étendue de 10° environ, dans le sens du Nord au Sud, et avec un
développement de côtes d'environ 3300 à 3500 kilomètres.

I. Le royaume d’Ashanti
Les Ashanti ou Asante, qui veut dire « le peuple rassemblé à cause de la guerre
», sont une population d’Afrique de l’Ouest, vivant dans les régions centrales de la
république du Ghana. L’empire Ashanti appartient au grand État Akan qui s’étend
jusqu’en Côte d’Ivoire et se subdivisent eux-mêmes en de nombreux sous-groupes.
Ils parlent le twi qui est une des langues akan appartenant au groupe des langues
kwa.
Au début du 17e siècle, (1620) les Ashanti sont de petits groupes divisés et
soumis qui composent les villes -État du royaume de Denkyira. Mais à la fin du
siècle vers 1695, Osei Tutu, qui prend la direction de l’empire Ashanti, l’organise
plus solidement, fonde la ville de Kumasi, au nord-est du Denkyira, et en fait le
centre d’une nouvelle puissance vers 1695. Au cours de son règne, « le peuple
rassemblé à cause de la guerre » manifeste rapidement sa vocation guerrière, et
remporte plusieurs expéditions victorieuses contre les royaumes de Doma, des
Akim et même contre leur royaume d’origine les Denkyira soutenus par les
Hollandais qui leur fournissaient des armes de guerre, y compris des canons. A la
mort d’Osei Tutu entre 1712 et 1717, l’empire Ashanti continue son expansion
jusqu’à des régions de la Côte d’Ivoire comme la région Dagomba.
Les Ashanti, qui avaient pu réunir le Nord du pays en une puissante fédération
et géraient les échanges entre les territoires où il y avait de l’or et l’empire Songhai,
devenaient une véritable menace pour les Européens. L’empire avait alors un
nouvel intérêt pour les cotes, mais ils se heurtèrent aux Fanti, qui y étaient établis.
Ils s’affrontèrent alors dans un combat qui a duré près d’un demi-siècle, les Fanti
ont tenu longtemps pour éviter une

quelconque colonisation des Ashanti. Avec le soutien des Anglais, qui avaient
également un intérêt pour la cote notamment pour leurs besoins de traite négrière,
les Fanti ont donc pu se maintenir sur la cote. En 1806, les

Européens se détournent alors de la côte, et les Ashanti en profitent pour


récupérer une partie de celle-ci aux Fanti.
II. Le royaume Dahomey

Le Royaume de Dahomey — ou Royaume du Danhomè en langue fon — est un


ancien royaume africain situé dans le sud-ouest de l'actuel Bénin entre le
xviie siècle et la fin du xixe siècle. Le Danhomè se développe sur le plateau
d'Abomey au début des années 1600 et devient une puissance régionale au
xviiie siècle en conquérant des villes clés sur la côte Atlantique, en particulier le
port d’Ouidah. Pendant la majeure partie des xviiie et xixe siècles, le royaume du
Danhomè est un État régional important, qui met fin au bout du compte à son
statut de tributaire du Royaume d'Oyo et devient un lieu majeur de la traite des
esclaves atlantique, fournissant de nombreux esclaves1. En 1894, le royaume est
intégré à l'Afrique-Occidentale française comme colonie du Dahomey. Le pays
devient indépendant en 1960 en tant que République du Dahomey, avant de
devenir République populaire du Bénin en 19752, puis République du Bénin en
1990.Le royaume du Danhomè est une puissance régionale importante dotée d'une
économie domestique organisée, un commerce international significatif avec les
pays européens, une administration centralisée, un système d'impôts et une armée
organisée mixte dont la partie féminine, les Amazones (ou agojié) est permanente.

III. Le royaume d’Oyo


Le Royaume d'Oyo est un ancien État africain, fondé au XVe siècle par les
Yorubas, dans l'actuel Nigeria. Ce royaume était limité à l'ouest par le Royaume de
Dahomey, au nord par le Noupé et à l'est par le fleuve Niger.
Le royaume a été créé par Shango, le premier roi d'Oyo. L'État d'Oyo fut la plus
puissante des cités-États yorubas. Ilé-Ifé est considérée comme la cité d'origine de
tous les Yorubas. Ici, la religion yoruba est pratiquée comme dans tous les États
yorubas. À Oyo la divinité Ogu était vénérée. Le roi portait le titre de Yalafin. Le
royaume était divisé en provinces toutes dirigées par un Oba, qui remettait l'impôt
et les taxes au roi. Les Oba, avaient à leurs

Ordres un conseil, constitué de chefs de guerre, chefs spirituels, chefs des


différents villages de la province, qui assuraient ensemble la gestion du territoire.
L'Oba, était choisi par le conseil. La capitale du royaume était la ville d'Oyo.

Conclusion
De ce survol -évidemment trop rapide- de trois pays aux réalités aussi
contrastés que le Gabon, la Guinée équatoriale et Sao Tomé-et-Principe, la
délégation du groupe interparlementaire France-Afrique centrale retire néanmoins
un sentiment commun bien affirmé : l'intérêt que sa visite a suscité, non seulement
auprès des éminentes personnalités politiques qu'elle a eu le privilège de rencontrer
à Libreville, à Malabo et à Sao Tomé, mais aussi sur le terrain, au hasard de ses
divers contacts avec des habitants, des gens de la rue ou des responsables locaux.

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