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Melucci persiste sur le fait que les mouvements sociaux sont une poursuite du combat
gauche-droite de la lutte des classes exprimé par nul autre que Karl Marx. « L’action
collective comprend aussi toutes les conduites qui cassent les normes institutionnalisées
dans les rôles sociaux, qui débordent les règles du système politique et/ou attaquent la
structure des rapports de classe d’une société. » Tels sont les mots qui définissent ce
qu’est l’action collective pour Melucci. Il énonce que la nouvelle classe ouvrière
cherchant à renverser le rapport de force avec la classe dominante est celle composée des
femmes cherchant leur émancipation dans un monde construit par et pour les hommes.
défi le plus radical dans ce qu'a produit de meilleur la tradition intellectuelle et politique
était en train d'émerger de nouveau dans la société de l'après 68, pour leur offrir un
débouché « politique ».» Les jeunes sont aussi selon lui une autre classe travaillant
différemment pour exposer leur émancipation à travers la société sans s’inscrire dans le
laquelle le système scolaire est une zone tampon avant l’accès aux rôles de décideurs
strictement dans les mains des adultes est véridique et mérite que l’on s’y penche. C'est
l'école de masse qui permet de retarder l'accès aux rôles adultes, prolongeant ainsi le
constitution d'une identité collective définie par les besoins, les modes de vie, les
langages propres... La condition des jeunes, par excellence phase de passage et d'attente,
se prolonge, se stabilise, devient condition de masse. Oui, Melucci voit juste lorsqu’il
considère que la classe des jeunes est normalisé par le système scolaire afin que les
notions dites « adultes » leurs soient inculquées afin qu’ils maintiennent le cap sur les
décisions déjà établis; les aînées du système maintiennent leur privilège car ils ont
travaillés durs afin de maintenir leurs acquis et la révolution serait un non-sens à leurs
yeux. Melucci ajoute que les jeunes se font vocales sur la scène politique non par leur
silence, mais par leur refus de la parole! Au Québec, le taux de participation des jeunes
lors des élections provinciales est anémique mais la plupart des politiciens savent
exactement ce que ces jeunes réclament comme changement sociétal : une meilleure
numéro un. Donc, peu de parole mais ce sont quand même ces derniers qui ont suscité le
plus grand élan de mobilisation lors du Printemps Érables… Les jeunes n’ont pas les
mots mais sont friands pour l’action même sous les menaces du système répressif de
l’État.
Melluci et Touraine s’accorde dans leur vision des mouvements sociaux que
nos sociétés ayant éjecté l’Église de la place publique fait que les mouvements religieux
prennent d’assaut la société civile afin d’y regagner son influence d’antan. Il ne faut pas
oublié que nos sociétés occidentales ont longtemps été dominées par l’Église et que le
droit naturel prenant place au côté du droit positif est celui que l’Église nous a légué. Il
est donc normal qu’à travers l’hétérogénéité de nos sociétés un facteur plus grand que le
individus sur une autre base car la religion d’une nation majoritaire fera en sorte de lier