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02/12/2019

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE


MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE ABOU-BEKR BELKAID - TLEMCEN

Semestre : 01
COURS-TD

UEF2 : MODÈLES PHYSIQUES-MATHÉMATIQUES I


CHAPITRE I
PRÉSENTÉ PAR :
SIGNAUX ET SYSTÈMES
Mme BOUKLI HACENE née BENYELLES SOUHILA
souhilabenyelles1@gmail.com
Equipe du Laboratoire Automatique Tlemcen (LAT)
FACULTE DES SCIENCES – DEPARTEMENT DE PHYSIQUE
SOUHILA BENYELLES Master 1: 2019-2020
2019-2020
SOUHILA BENYELLES Master 1: 2019-2020
Laboratoire Automatique Tlemcen(LAT)
Tlemcen - Algérie

2. QU’EST-CE QU’UN SIGNAL


1. INTRODUCTION
2.1. Définitions
L’observation des phénomènes physiques fait apparaitre certaines quantités Un signal est une grandeur qui dépend du temps t, l’espace ou autre variable.
qui dépendent du temps (de l’espace, d’une fréquence ou autre…), ces Cette grandeur est souvent physique, qui peut être de différents types :
quantités supposées mesurables, sont appelées signaux. • Information : par exemple le son qui est une variation de la pression de l’air ;
 En mathématiques, ça correspond à la notion de fonction (d’une ou plusieurs • Energie : par exemple la tension du secteur ;
variables : temps, espace…), donc on parle de modélisation.
• Matière : par exemple un débit d’eau en un point d’un canal d’irrigation.
Le traitement du signal est un domaine qui s’est développé d’une manière
La description mathématique des signaux est l’objectif de la théorie du signal, elle
rapide pour l’élaboration ou l’interprétation des signaux porteurs
d’information et son but est d’extraire un maximum d’information utile sur un permet d’analyser, de concevoir et de caractériser des systèmes de traitement de
l’information.
signal perturbé par du bruit.
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2.2. Exemples de signaux


Le bruit est un phénomène perturbateur qui peut gêner la
transmission ou l’interprétation d’un signal. • Intensité d'un courant électrique ;
• Différence de potentiel d.d.p entre deux points d'un circuit ;
Le traitement du signal est une technique de l’élaboration ou • Position d'un mobile, repéré par sa position dans le temps, M = M(t), ou dans
l’interprétation des signaux porteurs de l’information, qui s’appuie l'espace M = M(x, y, z) ;
sur les ressources de l’électronique, de l’informatique et de la • composantes d'un champ V(x, y, z) ;
physique appliquée. • un son.

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 Paramètres énergétiques
2.3. Paramètres temporels et énergétiques • l’énergie : dans le cas d’un signal apériodique X(t) à énergie finie, l’énergie s’écrit :
 Paramètres temporels =∫ . ∗
( )
• Pour un signal discret, la valeur moyenne a l’expression : où X*(t) désigne le conjugué de X(t).
1
= ()
• Si le signal X(t) est réel alors l’expression de l’énergie devient :
• Dans le cas d'un signal continu périodique x(t) = A sin(ωt +), on définit :
⁄ =
- la valeur moyenne par : = ∫ ⁄
où T est la période


⁄ • la puissance moyenne : elle est définie pour les signaux périodiques comme :
- la valeur efficace par : = ∫ ⁄

- la puissance moyenne par : = 1


=
- l'amplitude par : = . 2
- la période par : = ⁄ où ω est la pulsation La valeur de Pmoy est toujours nulle dans le cas des signaux à énergie finie.

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3. CLASSIFICATION DES SIGNAUX


3.2. Classification phénoménologique
On peut envisager plusieurs modes de classification des signaux d’après leurs propriétés.
L’évolution du signal est en fonction du temps, il existe deux types de
3.1. Classification dimensionnelle signaux :

• Un signal est décrit par une fonction à une ou plusieurs variables indépendantes, 3.2.1. Signaux déterministes : ou signaux certains, car ils sont
sa valeur peut être une quantité scalaire réelle, complexe ou un vecteur. parfaitement déterminés et peuvent être modélisés par une fonction
• Si le signal S est une fonction d’une seule variable indépendante, le signal est dit mathématique S(t) ou X(t), ces signaux proviennent de phénomènes
Unidimensionnel, par contre s’il est fonction de M variables indépendantes, c’est pour lesquels on connait les lois physiques correspondantes et les
un signal Multidimensionnel. conditions initiales permettant ainsi de prévoir le résultat.
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Exemples des signaux sinusoïdaux (périodiques)


On retrouve dans cette classe :
1

0 . 8

0 . 6

0 . 4

0 . 2

• Les signaux périodiques: satisfaisant à la relation : = + . -

-
0

0
. 2

. 4

. 6
0

- 0 . 8

Ces signaux obéissent à une loi de répétition cyclique régulières, de période T


- 1
0 2 0 4 0 6 0 8 0 1 0 0 1 2 0 1 4 0 1 6 0 1 8 0 2 0 0

Exemples des signaux composites (périodiques)


• Les signaux apériodique ou impulsionnels : ce sont des signaux de type 0 .
1

transitoire non récurrents.


0 . 6

0 . 4

0 . 2

- 0 . 2

Ces signaux ont une énergie finie et une puissance moyenne nulle -

-
0

0
.

.
4

- 0 . 8

- 1
0 5 0 1 0 0 1 5 0 2 0 0 2 5 0 3 0 0 3 5 0 4 0 0

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Exemples des signaux quasi périodiques (non périodiques) Cas particuliers des signaux déterministes
0 . 4

0
. 3

. 2 • Les signaux sinusoïdaux (périodiques), ( ) = sin 2 / +


0 . 1

- 0
0

. 1
• Les signaux non périodiques suivants sont des cas particuliers:
- 0 . 2

- 0 . 3

- 0 . 4
0 1 0 0 2 0 0 3 0 0 4 0 0 5 0 0 6 0 0

>0 1 <
Exemples des signaux transitoires (non périodiques)  =
0 <0
Π ( ) =
0 >

>0 −1 <0
 =
0 <0
sgn(t) =
1 >0

0 <0 1 − <1
 Γ( ) =
1 >0
( )=
0 >1
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Π ( )

1 <
Π ( ) =
0 >
Fonction signe Fonction échelon Fonction rectangulaire ou porte

1 =0
( )=
0 ≠0

Fonction rampe Fonction triangulaire Fonction de Dirac


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3.2.2. Signaux aléatoires : une fonction aléatoire dont la valeur est Exemples des signaux aléatoires
inconnue dans l’avenir (obéit aux lois du hasard), un signal
représenté par une telle fonction est un signal aléatoire ou 2 . 5

stochastique. 1

0
.

.
5

- 0 . 5

- 1

Exemple: parole, température de la salle en fonction du temps; -

-
1

2
.

.
5

5
0 2 0 4 0 6 0 8 0 1 0 0 1 2 0 1 4 0

Il existe deux types: 2

1
.

.
5

• Signaux stationnaires, lorsque la valeur moyenne est


0 . 5

- 0 . 5

- 1

- 1 . 5

indépendante du temps, sinon ce sont: - 2


-

.
2

5
0 2 0 4 0 6 0 8 0 1 0 0 1 2 0 1 4 0

• Signaux non stationnaire 4

- 1

- 2

- 3
0 2 0 4 0 6 0 8 0 1 0 0 1 2 0 1 4 0

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CLASSIFICATION PHÉNOMÉNOLOGIQUE DES


SIGNAUX
3.3. Classification énergétique
Signaux

Déterministe Aléatoire
• Signaux à énergie finie: qui possèdent une puissance
moyenne nulle et une énergie finie.
Périodique Non Périodique

Stationnaire Non Stationnaire • Signaux à puissance moyenne finie: qui possèdent une
Sinusoïdaux Périodiques quasi
énergie infinie
Transitoire
complexes Périodique
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3.4. Classification morphologique

• On distingue les signaux à variable continue des signaux à variable discrète


ainsi que ceux dont l’amplitude est discrète ou continue, on obtient donc 4
classes:

Signaux analogiques: l’amplitude et le temps sont continus


Signaux quantifiés: l’amplitude est discrète et le temps continu
Signaux échantillonnés: l’amplitude est continue et le temps est discret
Signaux numériques: l’amplitude et le temps sont discrets
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3.5. Classification spectrale


Autre Classification

• Un signal peut être pair ou impair:


Signal pair: si ( ) = (− )
Signal impair: si =− −
• Remarque Tout signal réel peut être décomposé : une partie "paire" et
une partie "impaire".

( ) ( )
=
• X(t) = Xp(t) + Xi(t) avec: ( ) ( )
=
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4. OPÉRATIONS SUR LES SIGNAUX


 Signaux causals :
• Un signal est dit causal s'il est nul pour toute valeur négative du temps
4.1. Addition
X(t) = 0 pour t< 0.
Prenons le cas des deux signaux suivants:
• Autre signaux comme: x1(t) = A1 cos (2π f1 t)
Signaux de durée finie: = ∉ x2(t) = A2 cos (2π f2 t)

Les signaux dont l’amplitude s’annule en dehors d’un intervalle de temps


• Si f1 = f2 , alors :
x1(t)+ x2(t) = (A1+A2) cos (2π f1t).
T, sont appelés aussi signaux de durée limitée ou à support borné.
• Si f1 ≠ f2 , alors il faut faire la somme instantanée terme à terme.

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4.2. Multiplication 4.3. déphasage


• La multiplication de deux signaux revient à une transposition de fréquence. • Le déphasage d’un signal conduit à un décalage temporel, en avant ou en
• Prenons le cas des deux signaux suivants : retard selon la valeur de ce déphasage. Si celui-ci est positif alors le signal
déphasé est en avance de phase par rapport au signal original et vice versa.
x1(t) = A1 cos (2π f1 t)
Par exemple, dans le cas des signaux suivant, le signal y1(t) est en avance de
x2(t) = A2 cos (2π f2 t) phase puisque le déphasage est positif par contre y2(t) est en retard de phase.

Multiplicateur
y1(t) = y(t+  1) avec  1> 0
alors, y2(t) = y(t+  2) avec  2 < 0
y(t) = x1(t) . x2(t) = 0.5 A1 A2 cos [2π (f1+f2)t ] + 0.5 A1 A2 cos [2π (f1-f2)t ].
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4.4. produit scalaire 4.5. Convolution


• Le produit scalaire de deux signaux continus à énergies finies est défini par : • On appelle produit de convolution de deux signaux à énergie finie x(t) et
y(t), la fonction définie par :

⟨ , ( )⟩ = .
∗ ( ) = ( ) ∗ ( ) = ∫ . − .
• Dans le cas discret, cette expression se ramène à : Propriétés :
< ( ), ( ) >= . ∗ • Commutativité : ∗ ( ) = ∗ ( ).
• Distributivité : ( ∗ + )( )= ( ∗ + ∗ )(t)
• Pour les signaux périodiques, le produit scalaire a pour expression :
• Associativité : ( ∗ ∗ )( )= ( ∗ ∗ z)(t)

< ( ), ( ) >= . ∗ • Elément neutre δ(t) : ( ) ∗ ( ) = ( )


∗ ( ) ( ) ( )
• Si ce produit scalaire est nul, alors les deux signaux sont orthogonaux.
• Dérivation : = ∗ ( )= ( )∗
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5. QU’EST-CE QU’UN SYSTÈME • Lorsqu'il y a plusieurs signaux d'entrée ou de sortie, les fonctions x(t) et y(t)
sont à valeurs vectorielles. Nous nous limiterons ici au cas scalaire avec un seul
5.1. Définition
signal, en entrée et en sortie.
• Un système est un opérateur physique fonctionnel H ( fonction, application ) qui
• En théorie du signal, on ne s'intéresse pas nécessairement aux composantes du
à une entrée e(t)ou x(t) lui associe une sortie s(t) ou y(t).
système, mais surtout à la façon dont il transforme un signal d'entrée en signal
de sortie. C'est une «boîte noire». Elle sera modélisée par un opérateur H
agissant sur des fonctions :
=
avec ∈ ensemble des signaux d'entrée,
Et ∈ ensemble des signaux de sortie.
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5.2. Exemples de systèmes

 Amplificateur idéal Circuit RC


( ) = ( ) (k constante fixée)
 Ligne à retard
( ) = ( − ) (a constante réelle)
 Dérivateur
( ) = ′( ) (x' dérivée de x)
 Un système discret
On capte la sortie yk pour lui faire subir un retard d'une unité de temps, la multiplier par a et
l'ajouter à l'entrée xk. On a donc l'équation récurrente:
Où l’entrée est la tension x( t), la sortie est v( t) tension aux bornes du condensateur.
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= + ∈ ℤ Master 1: 2019-2020 SOUHILA BENYELLES Master 1: 2019-2020

Exemple mécanique 6. PROPRIÉTÉS ALGÉBRIQUES DES SYSTÈMES


Un système mécanique est constitué
de deux pièces A et B glissant d'un 6.1. Linéarité
mouvement rectiligne sur un Soit le système :

soubassement. La pièce B a un
A est dit linéaire si :
coefficient de frottement . A et B
sont reliées par un ressort de
constante k. A est animé d'un
C'est ce qu'on appelle le «principe de superposition», et le « principe de proportionnalité »
mouvement contrôlé par l'abscisse
e1(t) Sys tème S.L s1(t)
x(t) (entrée) et il en résulte pour B un
mouvement repéré par l'abscisse e2(t) Sys tème S.L s2(t)
y(t) (sortie).
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αe1t+βe2(t) Sys tème S.L αs1(t)+βs2(t)

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A4
A5

6.3. Invariance
6.2. Causalité

A est dit invariant, ou encore stationnaire, si une translation du temps sur l'entrée
A est dit réalisable (ou causal) si pour deux signaux d'entrée qui coïncident
entraîne la même translation sur la sortie c-à-d lorsque les caractéristiques du
jusqu'au temps t = to, les sorties coïncident au moins jusqu'au temps to : système ne varient pas avec le temps:

Cette propriété est tout à fait naturelle, pour un système physique où la ( − ) Système ( − )
variable est le temps : elle exprime que la réponse lors d'un instant t ne dépend
que du passé antérieur à t. La causalité est donc, dans ce cas, une condition
nécessaire pour que le système soit physiquement réalisable.
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7. CLASSIFICATION DES SYSTÈMES 8. LA CONTINUITÉ D’UN SYSTÈME

• Le système:

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8.1. Cas d’un système analogique 8.2. Cas d’un système discret

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Diapositive 37

A4 la réponse du système n'intervient pas avant l'entrée


Acer; 15/11/2019

A5 la réponse du système n'intervient pas avant l'entrée


Acer; 15/11/2019
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9. LE FILTRE ET SA FONCTION DE TRANSFERT

9.1. Définition
• Physiquement le filtrage d’un signal électrique consiste à séparer
les composantes spectrales de ce signal selon leurs fréquences.
Tout signal périodique peut s’écrire sous la forme d’une somme infinie de signaux monochromatiques
• Mathématiquement, le filtre est à la fois un système physique et un
opérateur linéaire
• Un filtre est un système linéaire, continu et invariant
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9.2. Fonction de transfert


Le comportement d’un filtre est défini par l’étude fréquentielle de la • Ce signal a pour image
fonction de transfert entre le signal de sortie et le signal d’entrée du
filtre

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FILTRE ANALOGIQUE
9.3. Classification des filtres

1. Filtre passe-bas: permet le


1. Filtres analogiques: réalisés à partir des composants passifs passage des fréquences < à
(résistance, inductance, condensateur) ou actifs, dont le filtre idéal une limite appelée
fréquence de coupure fc
qui transmet sans déformation tout signal dont la fréquence
appartient à la bande passante ( la bande de fréquence transmise)
2. Filtre passe-haut:

2. Filtres numériques: réalisés à partir de structure intégrée micro Permet le passage des
fréquences >fc
programmable
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10. FONCTION DE TRANSFERT D’UN SYSTÈME


3. Filtre passe-bande:
Permet le passage d’un signal de • Soit un signal d’entrée e(t) qui est une combinaison linéaire de n signaux:
fréquence comprise entre une
fréquence de coupure basse fCB et
une fréquence de coupure haute fCH • Soit un système linéaire à temps continu, un système qui conserve au niveau de
sa sortie la même combinaison linéaire d’entrée:

4. Filtre coupe-bande: • Ce système est régit soit:


Permet le passage de tous les Par une équation différentielle
fréquences sauf celle comprise
dans l’intervalle [fCB, fCH ] Par une fonction de transfert H(p) = =
SOUHILA BENYELLES Master 1: 2019-2020 Où p est l’opérateur de Laplace
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11. TRANSFORMÉE DE LAPLACE


2. Définition
1. Introduction
La Transformée de Laplace permet de résoudre les équations différentielles linéaires avec • Soit une fonction f(t) nulle pour t<0, on appelle la Transformée de Laplace F(p) de
des conditions initiales prédéfinies, et elle est valable que pour les fonctions causales la variation du complexe p :

( )= ( )

• Et on note aussi ( )= ( ) , cette transformation est linéaire.


• L’opérateur p est l’inverse du temps donc c’est une fréquence.
• La Transformée de Laplace permet donc de transformer un problème du domaine du
temps au domaine de la fréquence. Dés qu’on obtient la réponse on procède
inversement à l’aide de la transformée inverse de Laplace
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3. Propriétés de la transformation de Laplace


• Transformée de Laplace d’une dérivée:
Soit f(t) une fonction du temps et soit F(p) sa transformée de Laplace
• Linéarité:
La linéarité de la transformation de Laplace résulte de la linéarité de l’intégration

De sa dérivée n-ième:

Exemple:

Si les conditions initiales sont nulles:


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• Transformée de Laplace d’une primitive: • Théorème de la valeur initiale:

Pour des conditions initiales nulles:


• Changement d’échelle:

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• Théorème de la valeur finale: 4. Transformée de Laplace inverse


• Il est possible à partir d’une fonction F(p) de retrouver son original, c-à-d la
fonction f(t) dont elle est la Transformée de Laplace.
• Il suffit de connaitre une dizaine de transformées de Laplace usuelles et
quelques propriétés pour retrouver l’original d’une fonction F(p)
• Autres propriétés utiles: • On commence d’abord par factoriser le dénominateur de F(p) et de la
composer en fractions simples.
Exemple: +
( )= + +
+ + ²+ +

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5. Original d’une fonction de transfert 6. Résolution d’un problème à l’aide


de la fonction de transfert
• Si on injecte une impulsion de Dirac dans un système de fonction de transfert • Pour résoudre des problèmes physiques associés à un système linéaire quelconque
régi par une équation différentielle clairement identifiée.
H(p), le signal de sortie s(t) sera égale à h(t).
• On injecte à l’entrée de ce système un signal donné et on cherche à déterminer le
c-à-d: si E(p)=1, on a : S(p)=G(p) signal de sortie.
• À partir de l’éq. diff. on calcule la fonction de transfert du système:

• La réponse impulsionnelle d’un système est donc l’original de sa fonction de = => = ( )


transfert • Il suffit donc de déterminer à partir des tables la transformée de Laplace de e(t),
puis d’effectuer le calcul de S(p) et enfin, toujours à partir des tables de déterminer
l’original de S(p) qui sera la sortie s(t)
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Merci de votre attention

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