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CAROLY
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LES
GRAN . DS TRUCS
DE
LA PRESTIDIOl'J;ATION ·
Biblioteca Fundación
\. Juan March (Madrid)
'
Grands Trues
DE ..
resfidigitation
.
DECRLTS ET EXPLIQ UES
.
PAR
LE P RESTIDIGITATEUR ALBER, O. A . V
'
Auteur des . Théat res d 'Ombres chiooises. du Grand Manuel de P rojectioo,
de l a P rojectioo en p ratiq uet des Narrat ions. de la Projecti~o au X.X• siécle.
Rédacteur a différeo tes Re\'ues scie ntifiques, etc.
OUVRAGE ILLUSTRÉ .
de 75 dess ins d e l' Aute ur.
E . li AZO
EDITEUR
8, B o ulevard M agenta 8
PARIS
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Bien des Amateurs seraieTJ:t désireux de pouvoir
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leur entoÚ.rage les TRU,CS. .
(c'.est le~
mot consacré)
. qu'ils
. ont vzt' dans certains théatrPs de
~
Ron'ER11 HAUTIEZ.
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1 -
•
Biblioteca Fundación Juan March (Madrid)
AVANT-PROPOS
' }
A V·A'NT-PROPCiS 9
·-
1·
. .
·que perfectionner un don natur_e l. C'est cellé-Ia qu'il
est foutile de divulguer. El~e ,COI}siste en quelques
moyens ingénieu:x: tres difficiles a ,applique11 coríve-.
1
. '
nombre qui sont absolúment nouvelles, nous atta-
chant a dresser ·Ull état de tO"QS les trues CODDUS a Ce
jour.
· .Nos lecteurs, qui al.}ron·~ pu· voir certains de ces
.t rues soit au théatre .Robert-Houdin.; ou ils sont
inventés par l' intelligent directeur l\'I. Mélies, soit
au tbéatre !sola aujourd'hui dísparu, soit présentés
par nous dans les salons,. etc.' les apprécieront mieux
apres ~n avoir lu l'explication.
. .
Nous avo_ns autant que possible indiqué l'inven-
teur de chaque trnc expliqué, et Jorsque nous ne
f
.
ALBER.
¡ •
·.~
Le Décapité parlant
'
Nous commencerons nos descriptions en parlant
du true peut-etre, le plus remarquable . de tous, par
l' effet qu'il produit et par sa simplicité d' ex~cution .
.Le décapité par.l ant· a en outre ceci de spécial qu'Ü
a été le point de départ de q-µantité d 'autres illusio,ns.
U a été décrit, commenté .et expliqué un peu partout,
~ussi ne nous appesantirons-nous pas beaucoup sur
sa co_nstr:tiction ; mais comme nombre des récits donnés
solit inexacts, et que merne ceiui de Robert Houdin
renfer,mequelques erreursoulacunes, nous donnergns
_surtout la genese•de cette illusion quasi•historique.
· Les amateurs de vérité seront contents de pouvoir
ainsi posséder un document exact. Noris ne pouvio'ns
, puiser nos .renseignements a une meilleure source
que celle qui nous était .e>fferte, puisque M. Talrich
lui-meme, l'lÍabile mouleur de l'Ecol~ .de médécine ,
voulait bien mettre ·anotre dispositioñ tous les docu-
ments nécessaires, ainsi que ses souvenirs personnels.
'N ous avons recueifü la ·quantité.de détails qui seront
lus avec plaisir, croyons-nous, car il.s forment un
ensemble curieux et peu banal d'une exhibition
théatrale qui eut .s on succes et qui excite toujours la
curiosité.
DE LA •PRESri'IDIGITATION 15
"
Biblioteca Fundación Juan March (Madrid)
LES G,RANDS TR:UCS
•
Biblioteca Fundación Juan March (Madrid)
"
DE LA PRESTID.IGITATfoN
... .
• •
f.
.
surexcitée. Nous avons lu les articles de journaux de
l'ép~que et ils· rendent bien le 'sentiment de surprise
qui pendant quelques }ours agi1a tout Paris. Le prix
d'entrée était de 5 francs, mais cela ne décourageait
pas les amateurs d'~motions ~ives, et bien des per-
sonnes vinrent plusieurs ·fois pour se convaincre
qu'elles n'étaient pas dupes d'une illusion (et cepen- •
dant ce n'était qu'une illusion).
Une personn.a lité tres conmie de l'éppque, Mme -
la princesse B. C., trouva la chose si extraordi-
naire q_u' ~lle y en voya toute sa maison. ,Le prince
impé.r.ial y vint avec son précepteur.
Un prestidigitateur asse.l connu, dont nous tafrons
le 110111 par discrétion professionnelle, assisla a
nombre de séances pour « acheter » le t.ruc t:.ans
bourse ·délier; mais, rnalht(ureusement p~ur lui, i~ ·ne
le trouva pas et, de gúerre lasse, se 'décida a l 'acheter
a M. Talrich, trouvant . qu'en entrées ·a 5 francs il
perdait son temps, son .argent et sa peine. Ce presti-
digitatem po:Na, parait-il, le true dans l'Inde. J 1espere
qu'il n' eut pas de , peine a avoir la un succes, en face
' des pret1·es escamoieurs indiens, dont on nous vante
toujours les soi-disant mer'v eilles, Ínáis qui ne soot
pas de Ja force
'
du pre111ier quelconque
.
escamoteur
~.
de. muscades de . n?s places publiques. Nous ferons
quelque jour le proces de ces miraculeux sorciers
c¡ui ign~r·eil't surefifent la légende eréée sur eux par
des voyagéurs aussi crédules que peu clairvoyants ou
<J~e peu au c.o urant des rnyst~res de la magie dubout
des doigts.
M.ais reve~10.ns a notre sujet.
En présencc de ces succes, le docteur Lynn, trop
DE LA PRES'l' IDIGI'.l'A'l'Iüi'i
.,
Le Déc¡tpité parlant.
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LES SPECTRES
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Sch ém" I. Pot1r établir le true des f:p<;ctres sur une scime possédant un dessous ._
LES G~ANDS TRUCS
•
spectre doit don~ les inverser pour les meltre au. poi~1t
SUF 1a scene e.t d'accord,avec l'¡tcteur Visible .
1' '
• Biblioteca Fundación
' Juan March (Madrid)
..
DE LA PRES!f.I DIGITATIÓN
r
' .
.
se donnait lui-meme, présenta les spectres a son
théatre duboulevard du Temple, et apres les spectres
classiques offrit a son public différentes scenes. Une
des principales fut celle de la Marte <.iivante. Un ,
ainoureux dansún cimetiere pleurait sa fiancée morte.
Celle-ci apQaraissait
. ·soudain
- dans un suaire qu'elle
\
LES ARMOIRES
Armoire des freres Davenport. Les armoires a disparition
et a ªP.parition.
l
machfi;¡a!tion quelconque. Ce sont les armoires méca-
niques.. Elles sont spécialement employées polir
produire les phénomenes spirités;
2° Les armoires a disparition. Dans ce genre
d'armoire, un person-:o.a-ge entre dans l'armoire que .
l'on ferme; p:uis les p~rtes de l'armoire son"t ouvel'tes:
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A .J.1--···_··_··_ _C:..c_r_ _ _~
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DE LA PRES'l'IDIGll'A'l'ION 33
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Arínoire a lransforrnations.
Vue ·de cÓ lé avec indicalion ele la disposition inlérieure.
LA PRISONNIERE _ ÉVAOÉE
•.
...
aucun mécanisme. On fait ensuite ·constater que n~
la. tete ni les mains ne pourraient passer une fois les
cadenas plaGés . Quand tout est e..n ordre et vérifré, on
fait entr-!:'.r la prisonni~re. Au moyen .d'une corde-
lette passée autravers de la planche dans d.et¡.x trous <;rui
sont rq.énagés a cet effet, on la lie fortement par la
taille a cette planche. Le cc;m est entouré par l'e car-
ean, les ID:aü1s sont appliquées le long de la planche,
·et prises dans' les menottes; les cadenas sont fermés
et l.es portes sont closes. On fait tourner lentement
l'appareiI: .,
T·~ut a coup un coup de pistolet retentit suivi d'un
grand ' cri: -L'opérateur stupéfait arrete la- rotation,
ouyre rapidement 'les portes : la guérite est vide. I
La prisonniere s' estnon seulement délivrée de sesliens
et des férrures, mais encore elle a disparu. On fait
tour.ner l'appareil, on .regarde , soú.s l'estrade, rien.
Tout a coup elle apparait dans la salle, son pistól.e t a.
la main.
Gette illusioni avons-nous <lit,. demande plusieurs
tmcs. En voici l'explication·. Si l'on se reporte a la
figure ón voit la disposition que nous .avons décrite;
nous n'av,ons pas a y revenir. Quand la pr!sonniere
est ficelée avec la cordelett;e passant dans les trous A
et B, puis cadenassée dans le carean C et les menot-
tes M, les. deux portes PP sont fermées. Aussitót du
fond de la scene on agit sur .u n cordon de tirage que
l'opérateur ~ secretement fixé en un point donné au
dos de la planche. Ce ·c.o rdon avait été apporté par
le servant p~ndant la preµiiere rotation de l'appareil
et glissé par lui sous le panneau R. Ce cordon de
tirage dégage les ferrures des menottes, du carean ét
/1! ¡/_.·.
La Prisonniere' évadée . - Disposition de_l'appareil.
..•.
Biblioteca Fundación Juan March (Madrid)
38 LES GilANDS .TRUCS
1
panneaux contenus dans _S et T. Ces deux fau:x;
panneaux forment suivant la ligne pointillée une
caviÍé fri@gulaire qui la cache -·c ornpÍetement. On
peut alórs fal.re tourner de nouveau tout .l e systeme;
le public ne s'apercoit pas du léger change'm ent de
forme qui s'est produit et, comme il voit l'intérieur et
l'extérieur vides, il est persuadé que · la prisonnierc
est partie. Son apparition -(ou du inoins celle d'u,ne
• autre personne dans le meme ·COstume) le pistolet a
la inain, coñtribue ale fortifier dans sa fausse convic-
tion.
-
Les trues d'attache peuvent elre autres, mais ceux
que nous venons de décrire sont excellents,,et nous
~ avons eu plusieurs fois l' occasion de Jes appliquer
avec succes dans différentes combinaisons qui nous
o"nt été demandées.
On 1•emarquera que da ns. le dessin la planche~, est
pas tres haute, cela vient de ce que la prisonnicre
peut etre fixée assise... Dans ,ce ca.s~ . la planche doit
etre plus básse que d'ordinaire; c'est le cas de notre
gravure.
LA CHAISE A P0RTEURS
' '
s:éventaiít gracieusement. . _ ·
Dans cette illusion, il n'y a pas d'effet de glace, mais
une manamvre bien faite qüi déroute .le public. L'es-
trad_e estbien ajour étne serta rien autre qu'aocc"Qpe:f.
les spectateurs, ce qui est_du reste important. Le pan-
- .
neau d'arri~re de la chaise A BCD est seul truqué. Il
possMe d'ábord,, derriere, de-¡;ix poignées et une petite
plateforme dissimuTées dans les peintures. On y ~ a
en outre méúagé une trappe G Ii. CD.qui correspond
exactement au !;)iege de la chaise . Quand on apporte
les pfeces qui formeront la chaise, c'est-~-dire les
panneaux A B C ~'AR C S,)3. P D T, R P,. S T, I.e
fond CDS T, le siege G H EF,K LCD et le couver-
' J
ele A B R P, la -marquise, t:_[lli doH etre figurée par
une jeune tille tr~s légere et généralement assez~
petit_e, est derriere le panneau A B C D, tenue aux
poignées et. appuyée sur la ·petite plateforme qui est
juste assez grande p.our poser les pieds de cóté. Ses ·
jupés a paniers, suivan~ le costume de l;époque, sont
montées a ressort, et qumÍd elle se tieJ;lt derri.ere le .
panneau, elle est entourée d'une sorte de fourreau qui
resserre les jupes.Elle s'en débarrasseratout al'hev.~e
• I
•
•
5
La Chaise a po.rtenr~. - Schéma explicati.f.
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DE LA PRÉSTIDIGITATION 47
LE JOU.E UR D'ÉCHEC$
LE JOUEUR DE CARTES ET DE DOMINO~
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48 ~ES· GRAJl!DS TRUCS
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. . '
LE NÉANT
' '
, C'est le titre. d'une att_raction .Présentée dans un
étáblissemen~ parisien «Le cabaret du Néant ». Nous
ne nous étendrons pas sur ce sujet ·pour différentes
raisons, don.t la principale cst que, l'attraétion est
maintenant bien cohnue. En principc, elle consistait
a faire monter sur la scene un spectateur qui prenait
place dans un cercueil et Olt le 'public le voyait SC .
change'r insensiblement en squelette; le spectateur
1
ne s'apercevait de rien et continuait a voir la physio- .
· nomie étonnée -des autres spectateurs. On ·ª reponnu
l'illusion des métempsycoses. Sur une autrc scenc,
un autre spectatem étaitinvité il,s'asseoir a une table.
Aussitót une fem.m e s'approchait de lui, lui versait a
boire·, jour,1.it tout une scene dont il était le héros ou
plÚ.tót · la ~ictime, puis.. s'él9ignait. Le · spectateur _
mystifié :voyait comme précédemment dans la salle
l'hilarité de ses amis et du public, mais ne s'aperce-
. vait en' rien de ce qui se passait a cóté de lui. 11 jouait
la, sans répétition, le róle de l'acteur dans les
« S.p ectres ». La femine était un spectre réfléchi par
une glace inte11posée entL\e lui et les sp·ectatc:urs.
- La partie intéressan.t e de ces deux trues était la
dispo~ition prise po~1r que, dans les deu~. cas, le spee-
t ~ • •
' .
Ce qu'on voit ele la salle. ( Le Spectatcur ele bomw volonlé assis s ur ·Ja chaisc
. ne voit pas le Spectre.)
..
La fleu.r vivante
.
.
élégant. ,. •
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• D E .LA PilESTID1GlTATION 53
Au Cfair de Lune
l
Ce tres joli .t rue est d'un bel aspect et prodúit
plutót un effet agréa~le . qu'un~ sensation d'étom1e-
ment. Une petite scene représente un ciel bleu clair
parsemé d'étoiles. Sur le devant de cette scerie. est
un gFand vase tres élégan't dans leque1 se trouvent
des fleu.rs. L'opératetir prend alors un grand crois-
sant en earton ou en bois . argenté et a pres l'avojr .
fait examiner rac'croche au :r.nilieu du,ciel avec deux·
cord.m;is de soie. -'~out ~ •poup un énorme éventail
sort du milieu da boU:quet de .fléurs; ~ante lenlement
et s'ouvre, puis se referine et redescend. Onaper9oit
alors une fer~u~e' appuyée sur le croissant.
Ce true est \tres , simple 'et pFocede , plut<)J de , la
maniere 'tliéah'ale que d~ toute autre chose. Le cro~is
sant,Join d'etre en carton, est solidement construit
' .
e11 fer -et recouvert de carton. A.u moment oú on l'ac-
croche·po\lr le sus pendre, une feipme sort du dessous
de la scene Oll, si le dessous n'existe 'pas, d,'un motif
4e décoration en relief, ban·c de gazon, haie, placé la
f
comme par hasard,et s'accroche derriere le croi¡;sant.
Au.ssitót que l'éventail, poussé de dessouf:?, monte et
s"buvre aµ milieu des fleurs, ell; se
place sur le bord
dU: croissant et elle apparait ainsi quand l'éventail
redesée.nd. .
Quelquefois une projection bleue ajoute a Ja beauté
de l'eft'et. Si l'on se sert. de ~'appareil de projection
ou de la boite a lumiere, il . est bien entendu que la
teinte ne doit el're envoyée qu'au moment oú l'éven-
tail s'abaisse; de plus ; il est bon 9.e baisser ~n peu le
reste de l'éclairage.
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Dan1e csCamotée au l1•ave1•s d'un tniroir:
Figure explicative.
1. ·
DE LA PRESTIDIGITATION
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La Cabine téléphQniqi.1:e
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>· Biblioteca Fundación Juan March (Madrid)
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OMÉGA
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pouvant etre employés dans différentes circonstances;
. les décrire taus demanderait plusieurs volumes; il
nous suffira d~ dire qu' en 'príncipe n.s'agit toujours
d'un arret invisible qui, relaché .ª temps,, libere ·1a
personne attachéf:l, que ce soit par des liens, par des
ligatures de. 'fer, a un anneau ; a un po!eaµ, a une
sellette, etc. Du reste, beauéoup de ces tours pro-
cedent de la prestidigitation pure et. leur place n 'est
puici. _ .
Voyons comme exemple un true de poteau d 'une
. .
construction véritablement
. b ien inventée. Ce poteau
est fixé soit au ·sol, soit sur une base tres lourde au
mayen de crampons de fer. Un tro~ est percé en .haut
du poteau de part en part. Une carde est passée .
dans ce trou par les spect~teurs et les .mains de l'opé-
rateur sont liées au potreau par cette cor.::l.e qui est
ensuite cachetée sur les noouds. Cependant, aussitót
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La Mouche savante
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C'est un tr_es beau true peu 'connu en France et
qui est d'm1 effet é.µorme. · 11 peut se présenter sans
avoir de dessous de scene et par conséque.nt est tres
pratique.
Sur la scene est un grand chevalet semblable a ceux
quiservent dans lesécoles a placer les tableaux noir_s,
mais plus massif et naturellement mieux soigné'. Sur
ce cheyalet,' on place un cadre a jour que l'on fait
visiler, puis une glace et_une planche noire que l'on
appuie le long du chevalet et que l'on fait également
cxa]Iline~ en détail.
La planche est mise dans le cadre ou cm la fixe avec
. des ta,quets, puis la glace a son tour est introduitc. Le
prestidigitateur pr~sente alors la mouche savante qui
est, dit-il, une merveille de méc'a nisme sous un petit
volume. Sur la glace, il trace avec un morceau de
savon ou avec du blanc d'Espagne délayé dans ''l'eau
(ou l'alcool et un peu de gomme pour que cela seche
vite) des carrésau moyen de 3 ligues horizontales ~t
6 verticales .
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La Magie noire
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coté a l'aut_re
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de la scene,
. .
~mpru:qtés aux SJ>éctateurs pa!'¡sent invisi.Qlement d'un
autre endroit.
-' :Dans un s~i~'u -~ú· je présentais cette expérie~ce,
~ j'~i -pu f~Úe~ ~:a_ s~rt~e: par~ le . ~-~lco,n et revenir ainsi
J
-par l_e fond -de la salle alórs que· les invités . sav.a ient
_ - : tres bien qu'il °Il'y 'á.vaií qu'une porte -~t q-de je n 'é tais:
-~pas passé-- par .iá: Pers?~~e. 1~e ·:P_ensa-au balcon, et
l' e:Xpérien.ce est t.oújours_ restée i~com préh ensibl~,
meme po_tlr la _ maitr~ sse de ~a II?-aison.
· La-question d' éclairage esttres importante dans cette
Úlusia"~, et ~i Ón lals~e dans la sail~ d'autr~s lumieres
que celles de la:ramp~ qui, nous l'avons expliqué, sont
tournées vers les spectateurs, il faut veiller a ce
qu'aucuJi rayan Q.irect ne vienne frapper la, scene. Le
. '
le Panier indien
Nous n'aurions pas parlé de cette expérience déja
vieille .e t démodée, si elle n 'était pas .la base et la
so urce de plusieurs autres que l' on trouvera décrites
dans ce vol~me. Sa p.rés entation étaü assez originale.
On apportaitsurla seene un tres grltnd panier d'osier
plutót de forme longue, n'ayant extéri_eurem ent rien
d'ext~aordinaire. Par su.ite d 'un jeu d·e secue plus
ou moins motivé ; l'opérateur se saisissait d'unj eun-e
garcon, le mettait dans · le pftnier et transpercant le
panier avee une épee, la retirait plein:e de san g. Mai.s
aussitót, pour rassurer le publie, il baseulait le panier
et montrait. qu'il était vide . . Immédiatemerit l'enfant
reparaissait au fond de la salle .
L'inspeétion de la gravure donne l'applieation :
l'errfant entrant dans le panier se eouehe · sur l e
fond E _F. L es coups d' épée sont dónn é's au-dessus
de lui a de ~ points repérés d'avance et' c'es~ lui qui
. avec une éponge rougit l'épée. Quand on bascule le
panier, ·le mouvement d e pivot se fait en H, et eoínme
le eouvcrcle est fermé , le publie ne voitpasla paroi DE
qui resté immobile et forme le fond du paiüer. L'en-
fant est toujours eouehé en E F et c'est un aulre
enfant-qui apparait dans la salle:. Si l'on veut crve ce .·
soit celui du eommonee~ent, on lui baride' le's yeux
au moment P.e l'enfermer dans le pánier et, en simu-
lant une eourse apres \ui. , on l'éehange c;I ans l'cmbra-
7'r1~1 t'e1·
l'P111¡>/l·
·'
· doit ni passe'r devant Íes gl&ce~ ou il serait reflété, ri~ ·
derriere ou il serait caché, et me~ne de cóté: sa position
doit e'tre calculée a vec beaucoup de so in pour que les
spectateurs de cóté ne s'aperooivent pas que la table
le masque ou qu'il fait écra:n a cette meme table.
La premiere combinaison du-paRier indien été a.
souvent employée et a inspiré beaucoup d'autres trues
du mfüne genre . Il a été utilisé telquel par le.s _clown~,
sous le nom du Diable dans laboite. Dans .ce cas , le
panier est une caisse cubique dans laquelle le_diable
apparait et dispa~a:il. Comme la présentation est faiLc
par des clowns, . elle prend un autne. aspcct, - l'acteur
qui joue le diable bondissant_dans la hoite, en sortant
cómme une poupée a ressort, y rentr~nt d'un bond
'et n'yétant plus qua~d on coucbc ia boH(!l et .qu'on
l'ouvre. Aussitót que la hoite est redressée et qu'on
l~ suppose parti, il rebondit a l'extérieur en poussant
violemment le couvercle. Malbeu.reusernent ce true ·
est souvent s-µivi de sa divulgation devant le puhlic.
Nous l'avons souventécrit, ce genre de renseigh.ement
donné au public ·~ause un rnornent d:étonnem_ent
parmi les spectateurs, mais n'ajoute rien au sücces
des acteurs de la ·scenc, hieri aucontraire !
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FATIMA
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DE LA PilESTÍDÍGlTATION ?9
AMPHITRITE
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·Ce t1:uc, connu aussi sous le nom de .ftfagnet.a,
N~ptuna, la-!leir¡,_e de_ Mers , etc., e·st une a~plication
ingénieuse des sp.~ctres. Lorsqu'il est convenable-
ment établi, íl doit etre présenté de la faQon suivante :
Súr une petite sceqe assez haute, dont le rideau se .
leve,. on voit un décor formé de plans successifs et
·représentant la mer et au-c;lessus le soleil se couchant
al'horizon. Du sol, entre deux plans, émerge tout a
coup une femme ·qui semble flotter dans les eaux; elle
s'arrete a peu pres au milieu, puis tout a coup se
' penche~ s'étend et s'allonge, tourne sur elle-memela
tete en has, et é'volue dans toute la surface centrale
du décÓr. Au bout de' . qut<lques instants, elle se
retourne, plaée ~la· tete en bas et se~bie piquei dans ·
0
- .
' - est un plateau (yoir la. tigure) est couvert de drap nofr
afin q~e la femme seule sgit reflétée par la glace.
Amphítrite doit etre revetue d'un brilla1_1t costumé tres
clair et une forte lumiere doit l'éclairer. Souvent
entre la glace et l.e $pectateur on. interpose ~e ou
deú.x g-azes hmées d'argent, qui adoucissent la vue,
empechent, tout reflet· de ·1a glace de pouvoir etre
aperc;m et~sont ~ obstacle a-µx- eri.treprises des mau-
vais plaisants vouJant jeter quelques objets · sur
Ampliltrite, objets qui vjendraient toucher la glace et
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si non la casser, du moins révéler sa présence. ·
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'LA MÉTEMPSYCOSE
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AUTRE MÉTEMPSYCOSE
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90, J.ES GRAN'DS '111\UOS
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. MADAME· CHRYSANTHEME~
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DE LA P!lESTIDI&IT;\.TlON ' 95
_L 'effetestsaisÍssantde ceheteteisoléea}l;milieud'une
cai~se absolument vide. _Elie répond e:q.suite; coi:nme
il_a été a·nnoncé, a_toutes les questioils, elle lit ce qu'il
. y, a dans· des .enveloppes cachetées~ elle devine les
cartes, les domiho.s cboisis,..eH~.annorice· le point des
dés, prédit le résultat d'une áddition, e't-e. ,
Voici l'explicatio~1 ~u, trnc,_ qui µ'est en scl'mme
qu'une fort gracieuse application du p:riucipe d.u Déca-.
pité parlant et qui a sur celui-ci l'av¡¡.p.tage de pouvofr -
et]'.'e présenté n'impor.te OU S~:(lS d~c'oratic)l) S,péGiale
de tout une· scene.
- • j •
RHODA
Ce true est áhsolument de meme combinaison que
l\Iadame CbrysaQtheme~ maiS la tete est présentée
sur' une tig.e· de métal· nickelée. Nous pr~férons
l\'f adame Cbrysantl1~me plus k>gique ~ t de méilleur
effet avcc le m>ir du pied qui tranche mjeux i:;ur Ja
. gl¡iée · que le nfokel et avec les .fle~rs _q ui cachent
;; bi~n les bords de la glace sans ' avoir l'air_d'etí'eu'liscs
la dans ce hut, puisque leur présence est motivée
par le h_oilime~L
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·· SUSPENSION ÉTHÉRÉENNE
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Le Carton fantastique-
ou le PortefeuHle magique ·
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C'est. une vi ~ille expérience de Robert Houdin qui
tend a revenir a la mode. L'opérateur entre en scene
•
avec Ün énorme carton a dessins qH'il pose au milieu _
de la scene sur un ch.e.valet. H ap.nonce -aux specta-
teurs · qu'étant grand amateur de gravures, il va
examiner avec eux quelques pieces de sa collection.
Il ouvre le carton et en sort d'abord une gravure de
' . mode,' puis deux chapeaux de femme , la p ersonne
représentée sur la gravure étant nu-tete. Le carton
est refermé, et de nouveau il. en sort une gravure
représentant un cuisinier, puis une cassergle de
haricots, une d'eau et Une remplie de feu. A.pres fer-
meture du ca"rton, c'est ·encore une cage ·pleine
d'oise'a ux , des tourterelleS' qui en sont extraites. Et
enfin un jeune enfant sort ch¡ carton póur terminer
l'expériencc. Les différcnts objets dont nous ".enons
de parler sont les uns pliants et re1~fermés dans lecar-
ton, les autrcs mécanisés et cachés sur l'opérateur qui
les fait apparaitre au moníent voulu. Mais ces détails
sont du domainc de la prestidigitation : ce qui nous
intéresse, e' est l'apparition del' enfant. Voici cornment
opérait Rob~rt Houdin et comment on fait cncore
maintenant. Pendant que l'opérateur s'avance vers le
public comme pour distribuer les objets contenus
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104 LES GUANDS TRUCS
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II2 LES GRA NDS 1'HUCS
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LE SÓNGE DE L'ARTISTE
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.Cette.iUusion est; croyons-nous, d'origine anglai~e:
elle est cónnue égalerrient sous le nom. de Re(;e ~lii
}?eintre. Quel qne soit le ~ om gu'on Jui donné, elle
.. est gracieuse e t m ériterait d'e,trc plus connue . Avec
' • ¡
quelques p.erfeclionnements' on en ferait un ·true de
premierordre. L'opéraleur qui, dans ee cas , repré's ent~ .
un ·p ei n trc da ns son .até1iGl\ mon tre au publicd~
•l .
1
lourd pour et.re · enlevé ·. sans effort apparent, l'artisle
et le domestique ont- en memé temps accroché aux
poignées deux fils qui p~ssent .,. s-q.r des poulies en·
haut -du.cadre etaboutissent dans le dessoµ.s.sans que
-le public puisse s'enapercevoir.. Un machinisteappui-e
sur ces deux fils, et .le. chassis semble etre enlevé
sans effort A ce moment le domestique tir<:; le petit
rideau devant la toile. Aussitót la dam~ appuya:nt
sur un ressort fait remonter cette •toile qui va ·se
~oger danslé haut clu chassis et. elle baisse derriere
elle un fond de couleur indécise qui était roulé tout
pres derriei.'e et en haut du cadre. Lorsque le peintrc
s'endort, elle t_ire 1ll,l fil .spécial qui ouvre le rideau.
de soie. et la · fait apparaitre. D.e la mcme fa~on elle
~ commande lafer~eture et n'a plusqu'ü faire descendré
la peinture po11.r dispar3:itre_derriere et et.re invis:iµle
pour le public quand le rideau de soie sera ouvert
·-par l'artiste. Nous av~ns vu compliquer le tour-en
faisant disparaitr~ la dame par la manreuvre conlrai.re -
_a celle de l'ar..rlvée : décroehage du tableau, passage
,dans le dessous et apport de. la toile au puhlic. Cela
nous parait non seulement hrntile pour l'e_ffe~ du ·
true, _mais encore dangereux poúr le seer.e t qui ne
doit pas etre découvert et qui, vu ainsi une seconde
fois, risque fort d'etr.e devü1é. ·
DE LA PRESTIDIGITATION 115
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1
Déesse de la Chance
DE LA PIIBS'l'IDIGl'l'ATION
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Ce que le public ne voit pas : le cl é fermé vu clu foncl ele la sccne.
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DE LA PllESTIDIGITATIO$ I2I
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DE LA PRESTIDIGITATION
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DE LA PllESTIDIGii'A'l'ION
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128 LES GRANDS TRlJCS
La Ferri-me ~caignée _
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La ,Femme .A:raignée. - S~chéma montrant la clisposiLion de la glaée.
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has par le· perron. Qne l'on imagine maintenaut une
glace étamée partant du cou de la fe mine et formant
un demi-angle droit avec le fo'nd de la troisieme
marche,- on aura l' explication giéné11ale , du rn.ystere.
Eii effet· cette glace cache les. trois marches suiv~ntes
. et le porps; de la femme, mais elle reflete les trois
' .
marche's du, ~as ~t donne ai:nsi la sensation du vide
derriere elle . Si l:on sait maintenant que la glace est
entai~lée pour embÓiter le . cou de la femme, que le
borQ. supé:rieur de cette gface est caohé par le passage
, d'un. des· fils de la toile et que l'araignée en cartou-
nage est u.lle so:r:te de coiffure placée sur la tete du
sl!j.et, 'on aura fo déb:i.il de l'explication . ·
· U faqt naturellement un repérage bie:n · e~act P?ur
que .l'illusion soit parfaite et que la 1Sen~ation c~e
contiuuité de l'escalier soit obtenue. 11 faut aussi que
les spe.c tateurs ne soient pas trop 'rapp:rochés afinque
leur angle visuel ne per<;oive pas de changeinent dans
la vue a un · changement · de position. 11 ·est tout
naturelque le presti~gitateur présentant le true au
,public ne doit pas descendre plus ,des trois· marches
supérieures (J.e l'escalier, autrement ses p.ieds djspa- '
raitraient derriere Ia-.glace et ... adieu l'illusión !
' '
· La combinaison est presque la rnfü:ne que celle du
Trónemagique ou laFiUe éÍ.u H.ajah, ma:is la· mise eh
scene en fait pour le ·public une illusion .toute · diffé-
ren:te et absolument nouvelle .
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134 u;is GRANDS 'fHUCS .
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La Tete de Socráte ou le Buste aérien
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DE LA PRESTIDIGITATION ' :r35
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DE LA PllÉSTIDIGITATION
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Le Secret de l'Athénien.
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Biblioteca Fundación Juan March (Madrid)
LES GRAi'iDS TRUCS
La Cage du Mystére
DE . LA PRESTIDIGITATION
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La Cage dans la Cage
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La Cagc d ans Ja Cago. - Plan ele la p)a Le-for mc c L des deux cagcs .
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DE LA PRESTIDIGftA'l 'ION
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La Cángue Japonaise
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La Cangue fc rm ée.
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Généralementelle est Ínunie de pieds; ce quiajoute a -· .
l' e:ffet-' et aide la: J apónaise a maint~nir le poids assez
.'
collsidéra.b le de la planche. . _
" Il exist~ ~:autres ·systemes qui généralement ne
perinettent pas l'application du cordon et d11 cachet
et qui par coús,é quent sont.,inféÍ>ie~rs.
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' . Juan March (Madrid)
DE LA rnESTIDIGI'J;ATIOX
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Le Poteau et la Prisonnier~
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· poteau ápres av6ir mis. le collier et la eeihture ci.c dt>ap . -
Les chaitles sbi1t :fixées alors au coti et a éeii:rturc
tiu r.n.0ye1t d~s catlen.as doni les clés soJ1_t confiées aux.
Sjj·eetateu,rs qui le~ ont forinés .
-Une. ten~e lég·ere est alors établie autour de la p.I'Í-
sonhi~re , et cíes spectáteú.rs soht invités a circuler
1 ...
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Biblioteca Fundación Juan March (Madrid)
U:$ GIVl..NDS THUCS
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La Stroubaika pers~ne
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DE LA PÍlESTIDIGlTÁTION 155
.
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-·
Lá Stro11baika. - Coupc ,d' ltn e fei;rurc ap1·es .l'ouv ~ rlui·c.
•
-Noü.s ne dbl}Uons pas de vuc ~l1e~1se111~le du tr,uc ;-
. -'
". •,
.
direction, par U1;1e séric de le,;·iers coudes. Ces levier_s
~mü régis par un poussdi'r .
imitant une tete ,d 'écrou,
-
_· qui ·se trouve :a portée de la mai'n du paticnr qui se
déHvre ainsi in_stantanément. Au moment oú il doit
partir ou étre ~isité dans l~ cou-rs de l'expérien<:!~, il
.' i rentre les ferrures dans leurs alvéole.s et referme les
• tige_s. ·
Quant asa sor~ie, elle se fait par ie fónd de ia sccne
ou sé trouve une trappe dissimulée aans le décór. Le
- cachet sur ,les portes es't done inutile. Au mornent ou ' ·
il doit ·s'en aller, un pont lui estjeté sur cctte tra.ppe;
n;a
. il qu'a so~lever'le ridea~ et passer.le pon t. Quan't
• au coup de pistol1tt, il est tiré mécaniquemen t; en·
e{fet le pistolet n'est pass<i,au patient. que .qnand Ü
·est parti ct.e'est alor~ que les ,;;pectatcurs - sont'i~vités
- a faire de nouvcau le tou.r de l'appáreiL · -
La planche -de torture ·que nous av'ons, non pas
composée, mals simplement adaptéc, ;·.reposi:.r sur le
- me:me p1'inoipe et emploie, a peu pres)e meme m<?y.en ·
't out e:n simplffi~nt Je mécarrismé de la_planche et en
atigmentant la mise ·en scenc qui frappe Loujours le
publlc·. ·
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Biblioteca Fundación Juan March (Madrid)
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LES GHANDE; ºTHU!=:S
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Biblioteca Fundación Juan March (Madrid)
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11 est naturel que la gouttiere ou l' on verse le
liquide inflammable n'exisie que devant · et sur les
có.tés et que derriere H n '.y en a· pas. Sur le: _dessus
de la cais_s~, il y a une pente descendant vers le
publ~~ afin que le liquide hrúle du meme cóté et ne
vienne pas en arriere par 01\ doit fuir l'lndienne. Il
.e st· .t;_oujours nécessaire~ . en cas d'accident; que les
vetements de l'Indienne soient ignifugés.
Elle a tout le,temps de se rendre au fond de la salle
pendant que la-flamme s'éteint et qu'on constate sa
dispm·ition. ·
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Le Papillon d'argent
II
DE LA .PRESTIDIGITATlON 163
•
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Biblioteca Fundación Juan March (Madrid)
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Gl\A!'(QS 'J.'JllJQp
La Mouche Jf.Or
· C' est a 'p roprement parler une machiiier.ie théatrale
et h(,')Q.S .n;~m agrions pas parlé, si nous n'avions pas ·
é.té ªmcn_é a, Git~r le nQfll da·n,sfa qescription précéd13nttL
Comn1~ ~llnsle pªpillon, il s'agit d"1~ne danseuse cruL
au. moyeh <;l'urr fil d'acitJl' pr:esqu~ iP.vi.sible, es't
enlevée tres rapiclement depuis le -plancher de. la
scene jusque dans les frises pour redes·cen.dre en.suHe
tres r apidement. Elle semble véritablem.ent voler.
Le mécanisrne assez G?Ínp1iqué est formé d'un .treui1
sollicité par de :forts ressorts, muni de déclics et
d'arrets, qui enroule vivément le fil sans secousses. et
le laisse se dérouler a la vol<imté du machüliste qui,
pl~cé a.cóté delui, donne aussi de 1égeres oscillatio~s
au ti1; par suite de la longueur de ce fü, les oscillation:s
pre1111ent une grande·amplítude. Le true de la ñiouche
d'or consiste en ce _que la der1~iere · fois qu'c;ille est
enlevée dans· les frises, elle Feparait presque insta~
tanément sur la scene pour salu~r ie public, entraiit
d'URe des coulisses de cóté. Cet effet est próduit au
moyen d'un deuxieme treuil. La~ danseuse éJ_rrivant au
_cintre se détache du fil auquel elle· est reli ~~ par nn ,
mqusquet911, et se ratta~he at1 fil du deuxiem<='. treuil
qui la descend da11sla coulisse. Eile n.~a qu'a se dé'tacher
de nouveau. et errtrer. Lepremier treuil est presque aú
milieu dela scene et le seconddf).-ns la coulisse.Le trajet
de l'un a l'atitre se fait sur i'un .de.s ponts volants du ~
cintre.
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L'ehfallt ént¡Jci!'é. - Coupe hol'i zo11tale de l'armoire.
Biblioteca Fundación
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Juan March (Madrid)
168 LES GilAirnS 'rRUOS
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Biblioteca Fundación Juan March (Madrid)
DE LA PRESTID!GITA'rIO:.\' 1G9
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LA CA·ISSE MYSTÉRIEUSE
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,'DE LA PllESTIDIGI'['ATION -
·Les Décapitations
ll ,rarait que ce sujet lugubre ~t malsain· a toujours
en du succes devant le puJ;>lic; aussi les trues relatifs ·
ida sirirnla·tion de la clécapitation sont nombre~x,
bien que ' reposant tous a peu pres sur le meme
principe : Cacher la tete ·clu patient et mo.ntre!' · soit
une tete vivante dont le C?rps est caché; Soit uhe'tete
de cire ou de carton. Pour not:r:e compte, nóüs n'avons
jamais ai'mé ce specfacle grossier et répugnant, aussi
. le décrirOns-nOUS le plús SUCCi!lG'tement possi.ble.
U ne des pl~1s ~nciennes décapitations que nous ·
connaissioli.s est celle que le P!'estidigitateur Hps-tein
promenait drns tous les ci,rques. Get opé_rateur
aftectionnait les expériences i:nacabré.s, ~a~ c'est lui·
qui se faisait f';lsiller par un peloton de sbldats : et
recevait les halles dans son mouchoir. Peut~etre aJissi
ne les ·aimait-il guere e:t · ne les présentait-t-il que
parce qu'il connaissait son public. A son époque,
vcrs 1865, le réalisme n'était pas cncore inventé et
déj~, malheureusement,- il avait lepas sur l'idéalisme.
Le dbcurnent allait tuer l'idée . - L'objectif voulait
remplacer le pinceau et la réalité prise sur le · vif,
souvent, vulgaire, touj0urs repoussªnte, allait rem-
placer la chimere et l'reuvre d'imagination. Nous
voyons hem'euscmcnt arriver maintenant une réaclion
a cet état de choses; mais revenons a no'tre sujet.
LA NOUVELLE '"DÉGAPITATl-ON
~.
,
sur le. ptililü~ et prod~it ún. e:ffe~ énorme.. Voici les
. mpyens m~s én ·u~\:!-ge : le billot et l» had1e ne sónt
:Q.ullemep.t tru@és ~t c'est pol!-r "lüeµ prílµ,ve.r, cette
apsence de prépa:ration q}le ' le geólier frappe. u:q. ~R11P
tl~ la hache s~r le bP,.lot .qy.·e son collegµ,e a placé
sur µ,n des cótés de l'échafaud. Si f'on se. report!3 a
la figure sch~matique, on verra que l'em.placement
~
Arret"
-Pz.thl i e
Figure sc11émalique de la Nouvelle Décapitation
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1 J :;J
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Biblioteca Fundación Juan March (Madrid)
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'.L'AQUARIUM
1 "" ). ... • ·- ~. . •• ~ '
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, L'Aqttatium ..
9e true, que UOliS .ayons COUSÜ'~f et prés_e nté il. y
.· a quelques années, est une modi~eation et un~ eom.-
plication du clécapité parl;:lnt. Ici. le ·corps de ia
' nécessaire que cet éclairage ne _soit pa$ trop vif, sans
cependant arriver a la, demi-obscurité.
Quant au true dé l'eau qui entoure la tete, H est
• tres simple : l'aq-uariun]l. est do'Uble. Au centre est un
récipient en f01 me ele· cloche et la tete de la na'iade
1
;
cile, il est assez reclterché des professionnels, el
comme le public n'y p~ut dé~ollvrir aucun cffet de
a
glace puisqu'il n'y en pas, il est tres (( sensatió~nel )) .
.Chaeune des cages peut servir a l'apparilion et ·a .la
elispar!tioü. d'une person'Ile. Oú peut done avec une.
~eule cage présenter 1.ll~e ilhision sllffisante, c'est la
llile affa'ir~ ele gout • et el'imagfoation; inais· iious _
' '
állons décrire le true complet avec les eleux cages,
d'un effe& bien su,périeur.
Les deux cages sei'vent a fafre apparaitre, dispa:
rait1'e et échan:ger ele:ü x pCl'SÜ1rnag-es. En Amérique,
la scene se joue eíiti;e un '\•óleú.r et un pollceman,
l'un poursui\iant l'autre, le preinier se retrouvant ·
elans la. cage chi secoúd et Nfoiproquement. Je pré-
fere la p~éselitation fean9aise, -moins typiqti.e mais
phis gracieuse, ·et c'est .celle-la qui :b.ous sehrira
. pour la descriplioh, chacun pouvant combinee mi.e
scene et des pel. sdiin.ag·es a SOI). gollt.
1
.!
.
tate1~ cJu'elles he peuvent renfer1:ne-i' aucune cachette ..
L'o1:iéraMlü'asoüide le fái.ee .úmai'quci' ~t de 'toürnei'
auto~u' tl~ ch.acune -tl'e1les. Ccimme on fo yºoit passer
deri'iere fos harfl:~ai:tx, on se ir~11<1 conipte"tle l 'irripos-
sibiiité CÍ,'li'il y a a dissirnüler im trti.c quelcoiique . .
Comme le puhlic i)Olll'l'9.it Ci'dire qüe ia machiliáliÓ:h
' ctn'il reche1'ché vieÍl\ tlu sbús~sbl, 1'dp fa1ateur a ~oiP. ·
de passú une cani1e. sous c1Ütcj_üe cag·e dtl:hs tous les
sens·: 11 próuve ainsl c_tu'aubüri.'e gláce n 'es t . établie
facilitant tiiie coimrnhíicatióii avec le Clessdüs . dti
theaH'e. Nós lectefüs, en se reportáÍü a la gra\rm;e, .(
aui'oht uh~ feprodl.{ctio~1 exacte d 'urie Cles cages.
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Une des deux cages vue en O.ffic.re. - L e~ stores cachés sous les barres
· (,ransv ersales clu haut ne soht p;1s v·is.lbl es.
On apergoit la porte ele sortie et la plate-forme.
DE LA PRBSTIDIGITA,TION
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d'exc~llenhs tH:ibª ébilouéi; ·iTI.is~:l,afüeHHfüt .p~} , stüle
cl\lii defü it ele cdtlslrhcfi.on 'des tlpptlte1k Úii 'hcd-
1 clenl i)tlff\;a1í.t, arhvé~ avec le~ hie:llf g{ifs ·bdfüs' il. fKtü .
• Pfe.iidre ses préeahtions tí oet e't> ard . ~t fue tire de ' ~dii.
cói~ touies les pJ;oblihnHes Cle ré isgh~, deci dH ~ine
flJis i:ioür tüutes pi:luf tdi.1s ies trtlü~.
Le irhc t1es aeth ·Ch.ge~ 1fo1théüt sé ptesehtéf sdh:s ' .
ie tHre. áe P.ee et Magí'6iiúi eh rriotlÍfi.aht le~ · c.dstHHíes
eles persohtiag~s, rhti.is éii suivánt éia~teinerlt Í~s
tra:i:isforrntltibns et esoafiiotages siw<;'e~sif's que noüs
tlvbns ilillitltié~.
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lumi~re de ces Iainpes frappe les spcctateurs, . mais
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n 'éclaire pas la scene par lumiere directe. Nous avons
dit que la petite scene ét?-it noire : en effet, elle est
tenclue cl'étoffe noire et la dame, également habillée
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l'ilystere dlJ D• Lynn . - Vue-.clu true~
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DE L A PHESTIDIGITATION 191
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LA TETE D'ORPllÉE
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DE LA PllESTIDIGl'l'ATIOi\"
l-'JLLUSION DE TRILBY
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monter ou descendre lége_rement la pla12:_che) puis
rq)lagant les chaises, téveille le sujet qui se leve
. encül'e tout étonn~, puis retire_la pianche et les deux
~l~aises.
Dans les auti'es présentatipns, le sujet .est ~ufi
jern1e gargon revetu d'un cosLume oriental, q~i sou-
vent est lié sur la planche, puis recouvert, ~aufla tete,
d'une riche draperje; rnais les détails de l'opéf.ation
ne changent pas beaucoup.
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Le Tombeau de Mahomet
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On apport e e n _sce ne une grande caisse d'a~p_e ct
1
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A" J:: D
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La Reine des' 'Fleur~.
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des· Fleurs. se place sur l'avancée
.
du plancher, au
centre. Le prestidigitateur fait rema1'quet' qu'il serait
i.mp0~si.?le · a cette personne de s'en aUer, soit par
d~ssous, puisqu'~l ·ne peut y a~o.ir aucune communi-
cation ainsi que lc -prouvent les lumieres, soit par les
.. cótés, puisqu'on les voit, a drohe e't a g-auche du
ridcau, soit par le fond, puisqu'il estvisible de droite
et de g·a~chepour les spect~tems. C~ci étant expliqué
et prétendant pouvoir _e scamotcr la ·daiwe, ' jl ouvre
les rideaux pou_r bien prouyer qu'elle" est bien der-
. riÚe etil referme. Comptantjusqu'a trois ., Une! deux!
Ú'ois !. .. il ouvre de noi.weau, la clame a disparu !
Comment ce départ ine~plicable a-t!il J)U se prod ni re?
Regardez· la gravure: lemystere s'cxplique facilement,
lorsqu'on sait crue dcux glaces étamées sont placées
' .'
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La Femme escam0tée. - Ce qu'on verrait si le vope était enl evé tc.op tót.
1'
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tele, c¡;t~i est celJe de l'á sultafi.'e A'.ika, puis le co.tfre
d'ébéniste1;ie ·reformé es.t remis it sa place dans .Ja
sepl:ieme eaisse qui es~ aussi fermee; puis rouverle
'.
i~mé~liateme~'t- soüs n'il;i pl.'étext~· q~telcma911ue ail]l¡s1 ·
que le oofft;c·. O .st11.1rprise! Ja · tete a·lés -yeux O'l!tver·ts';
. la sultanc est réveillée, eHc pa1 l.e, elle rit, elle
1
. - DE LA PR:ES'l'IDIGITATION
DE LA ·PRESTÍólGITATIONj 2.n
....
froidement, comme cela le fut au Skating-Ring· de la
rue Argyll, a, Londfos, et a ¡'Olyrnpi~ de·Paris, mais a
. notre avis, le moyen · étai\ tont autre . La clisparition
pouvait &tre obtenue au moyén d'un effet de gface
com.m e dansl'illusion intitulé ~ <( Partie ! )). Le clevant
de la p etite scen~ étant une glace sans ta.in; l'opéra~
' teur, avons-nous dit, dispae~issait un insta~t pour
· entree elans la p etite scene: Il passait alors sous la .
glace, montal.t a l'échelle et, lo i'srrtúl af'riYait e:o. haut, '
i'é~lah~age étant chang-G hhtsquemeht, la gface le
Mc lwi t et te.ilétait ui1e scen e seliihlable, ülais Yicle.
Snkantla d isposition de la saUtí, .ce ·re.flet ·peut eU·C'
oblt'ou <tve~ úne fallsse sécne établie ai..l"dessus, nu-
dessous ciü a coté de la vhti e . 11 sútfit .d;iilclincr la
gfacc dans la clfrectibh YOtillib.
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} .
:.La Crémation
'.
).
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Biblioteca Fundación Juan March (Madrid)
·La fiHe du Rajah
.,
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Biblioteca Fundación Juan March (Madrid)
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1
1 , le vide est. parfait sous le fauteuil et sous les lames . 1
1
Aucmn n,10yeFl n' existe de dissimuler le COl'PS ' ! Cornme
· 11
preuve de sa vitalité, elle chante, sou.ffü~ tme bougie,
parlé, réponfil au.x questions, ·e~ un rnot, fait tout .ce
q.u.i con{!ler-ne s©n état. de tete mystérieuse. '1
. A
DE LA P.RESTIDIGITA'FION 21?
. La Naiss'ance de Chloris
. t
•
Biblioteca Fundación Juan March (Madrid)
LES GRANDS TRU<:;S , • 1
DE LA PRESTIDIGl'UATION 219
.,
rno:o.té sur de · lég-ers ressmts, s'olilvre lenternent,
lorsque la personne, placée a genoux sur la table
derriere les g-laces,. pousse avec sa teCe, qui semble
alors naitre. dans les íleurs.
Nous le répétcins, ce true est tres g-racieu~ et d'un
efl'et ravissant lorS'.qu'il est bien mis en scene.
F'c111. d
Tc:7bf e .
Schéma de lá Naissance ele' Ch loris.
l. .,
,.
La Te te it l'e1n·e r s.
DE LA PllESTlDIGl'l'Nl'ION 221
\
La figure schémalique que nous <lonnons,
indique le true employé : La personne a la tete coupée.
est c0uchée dans la table . .Le .cqífret n'a pas de fond
et corresvond á une ouver~ure pratiquée dans ' 1a
table ; une glace le coupe en cleux a angle 'droil, el.
reilete inversementla Lete de la femme couchée. Une
Passez · Muscade
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Passez 1\fuscade ! - La maison apres l'ea trée ele Ja Dame .
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ÉVOCATION
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peut 1Úm em,ployé te1 que, mais il est p!·éférabl ~
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qu'il soit garni extérieurement d'rnie étoffe ayanL un
rapport décornt_if avec la planche . La planche ayant
été e:x:aminée ele Lous cótés ainsi ·que le tuhe, est
' -
Le Bouquet vivant
CeLte illusi0n, ~Qnt la, desc1'iption n'~ jamais été
publiée, a. été présenlée par nous dans les salons.
C'est une de e.elles qu'Il est le plus facile' d'installer
~t qui produit un grand effet.
L~ public aperc;;oit une soHe de niche q![i ne ·
conÚent qu'un pied <loré tres lrnú.t, a peu pres sem-
blable a celui dont se servent les rnodi¡;Les, et sur ce
pied un vase contenant des fieurs. La niche est limi-
tée par un · arceau blanc ou doré qui soutient _une
lanteme a feu vert. A droite et a gauche sont deux ·
l.a nternes simulant des torcheres. L'opérateur. se pré-
sente tenant précieusement. enveloppé,dans un voile
d'éto:ffe, une tete de ferÍime, coiffée a la turque avec
un foulard,des sequ ins 1 etc . 11 la présente en racon-
tant que la femme a qui appartient cette tete avaü
été décapitée par ordre d 'un vizir quelconque, mais
qu'apres la décapitalion, les bouneaux, au lieu de
· mettre la · tete dans le sac avec le co_rps, l'avaient
conservée et qu'elle était restée telle , sans· su])!r la
moindre allération. A ce moment rl'opérat ur remar-
que que . la tete est. lourde, él'autant plus lomdc
qu'elle est en carton l et il demande l'autorisation de
s' en débarrasse1 en la plac;;ant derriere lui sur le pied
dor~, au ú1ilieu des íleurs, ou elle sera tout a fait
dans son élément.
DE LA PRESTIDIGITATION ~3I
Le 13ouque t v i van t. -
DE LA PRES'IIDIGI'fATION
•.,
L e - Mystere c;te Memphis
-
.Le Mystere de M,emphis - Vue dtt sarcophage.
..
Coupe du sa r cophage montré vide.
L'ÉCRlTU-RE MAOIQUE .
•
. '
Ce tmc, asséz ocigínal, a été présenté par E. Ro-
binsóu, prestieligitateur am~ricain, puis .perfe¿tionné.
Comme il sort eles moyens . orelinail'ement employés,
a ce 'litre, iL mérite d'attirerl'attention. Vo:ici comme
il est ·présenté. On apporte sur la scene un grand
chevalet qui est posé ªl!- f~nd elu théatr.e, puis un
cadre eh bois blai:ic dans lecp.rel e.s t . encastrée une
areloise ; l'opérateur, tout cil écrivant a 'la .craie
que1c.rues lettres s~r le tableau, explique ·q ue ·ce n'e~t
pas a proprement parler une ardoise, c·a,_r une feuille
ele cette climension .ne serait pas maniable, mais bien
1
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LA CHAISE •MYSl'ÉRIEUSE
Ir
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Le .Moulin de Haarlem
-.
True qui eiít assez de succes il -y a quelques années,
mnlgré >sa simplicité, car le puhlic s'y laisse prendre.
On apporte un moulin a vent assez grand et 01~ le
pose. sur la scene. Ce rnoulin, haut d'un metre <CJ?Vi-
ron, est isolé du plancher par un trépied et il est
présenté c9mme -úne piece mécanique éx lraordi-
naire. Une ·marionnette automatique rcprésenlant
le meunier parait a sa fenélre, répo_nd par oui el par
non, vient a la porte, allume son feu a l'in:térieur (la
fumée sort pa1' la cheminée) et apporte les gü.Leaux
clemandés. ll en re<;oit le prix et rapport~ la monn~ie.
Toute cette scene peut etre r
m:odifiée suivan t le méca- .
nisme, et cela d'autant plus facilement que tous ces
mouvein_e~ts et ceux que ron ,;eut faire exécuter
sont produits par un enfant cache a l'intérieur du
moulin. Il ne faut pas ouhlier que les ailes de ce
rnoulin tournent suivant leur devoir d'ailes bien
élevées.-
Ce true fait heaucoup cl'effet dans une séance ele
presticligitation et termi11e agréablement une soiréc,
rempla<;ant un .a1itornate compliqué, facile tl Sf:i.
déranger et ne donnant pas des -mouvemcnts ;ius~i
nombreux.
....
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Biblioteca Fundación Juan March (Madrid)
DE LA PI!-ESTIDIGITATJ..ON
.. t
La Casca~e rnystérieuse:
·"
Tres jolie présentation, gracieuse et élégánte. Le
< public aper9oit dans unjolL dé.c or de ,paysag.e, un
gros rochei;> formant caverne et .duque! s'écoule une
n-appe d'eau véritable. Au bout ele <'(Uelques ·instants
pn 'voi:t appara1tre elans la grotte une téte ele femme
qui semble flotter elans le vide, puis au hout de
quelques insiants, la tete !=lisparait et se trouve rern-
placée par la tete grimacante de Méphistophéles.
Ce joli true se fait de deux manie1;es décrites et il
nous suffira d'y I'eJl"VOYeI'. nos lecte~rs.
D'abord pa1' le simple true eles· spectre~. Une glace
dl'oite, pla.c_éedans lagrotte,re.flete la tete dela femme
placée elerrih'e le rocl:ier. Un voile noir placé sur
cette tete la fait hrusq~ement apparaitre e~ disBaraitre.
Le person.nage ele Méphistophéles pren.d la place
.Sous le couvert du voile noir et ·apparait lorsque ce
voile est enlevé, de nouveau.
La deuxieme maniere est d'employer lemoyen de
la métempsycose. La premiere tete véritahle est
éclairée peB. a peu et apparait dans la grotte . Elle est
entourée au début de voiles de .gaze n~ire que l'on
enleve suc.cessivement au fur et a mesure que la
lliluiere est donnée, puis par réclairage de la tete de
PARTIE L
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DE LA PRES'UDIGITATION · 253 ..
Nous avons nous-meme modifié ·ce true dans sa
pré'sentation, e~l enfermanf la personne . qui doit
disparaitre; dans vne cage ~orée, qui, apres la dispa- •
rition, reste suspendue, mais i:;'ouvre gracieusement
et~'épanouit, en forme . de.tulif>e- Avec eette forme,
le true a été présenté sous le nom de l' Oiseaii B leii .
La clame avait un briU~nt costume . et l'é.cbaf'auclage
revetait une. ornementation élé~·ante en rapport avee
le sujei.
.,
.-·
L'Arche de Noé
..
! ;
o
Archc d e Noé. - Figúre explicative.
;
laisser de trace: ·
' Quant aux animaux ; ils so11t contenus clans les
deux pointcs qui ·sont deux véritables-. cages, mai'l
qui pour ·le public 1lgurent la poupe et la proue de
l'ar~he. L'opérateur, 'passant le bras ·par les fenefres,
les y prend · facilem7nt, et il est du rcslc aidé dans
son . qpération par la dame qui" app:n~aitra tout a
l'heure et dont _~10usallons expliquer la venue mysté-
rieuse, clou de c·e tte illusion . Si l'on se repórte a la
.,.
nistqle
1.1 , t rl
'' et
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le mettant
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rlans
H-,· ,:i
l'ar.moire..1
Les nortes
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~f.is.
:q.¡¡.hi.s g-ro~esqucs, les nq.ins vivan~s , les. fa11- ·
tqclwi;;,. les bpbinoscopes, etc., ont toujours un- grand
sµ ces ~ - Le true: e~t s impl~, si simplp qu'il n'y en a
piwr ai:q.si girep,as; mais con].me grace a) ui : on pcut
dire des monologues' des duos meme ü'u .cfl anter des
cJta:q.sgp.nett~s autrcment qu'en habi~ uoir, iL plait
' ' I· j
cnorm(:lmen~.
18
"
DANSE SERPEN TI NE
Man teau magique . - · Le Caméléon . - Le Mét al liquide.
. '
LES AUTOMATES .
·1
PRBFACE.... .. ...... .. . • . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . • . . . . . . . . 5.
A VANT-PROPOS .. .... , .. .... : . ., • . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ?
NOTE • ~ ...•.... . . .. .. . . . . . . '. .. • ~. ·. . . . . . . .. . .. ~ 12
n
Black art . . .... .... . . ..... .. ..... ..... .... . . . . . . .. , . . . 69
Le. Bol de feu . .. ... ...... . .. . . .... . ....... : . . . . . • . . . ... . 104
Le .Bouquet vivant ... . . .. . . . ............ . ...... . .. . : . . . . 230
Le Buste áérien . . ... .... .. .. .. ... . . . ... , . . . . . . . . . . . . . . . 13[¡
Le Bilcher d e la veuve indienne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 158
e
La Cab~ne tél~p!1oniqu_e ...... . ... : ..... .. ·. . . . . . . . . . . . . . 58
Le Cabmet sp1rite ....... : .................. . : . . . . . . . . . 258
La Cage dans la cage . . . . . . .... . .. . .. . ..... : . . . . . . . . . . . 142
Les Deux Cages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . 183
La Cage historique.. . . .. .. .. .. ... . .... .. ... ..... . . . .. . 43
La Cage d'or . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 265
La Cage du mystere. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . l4o
La Caisse dans le Hlet . .... . .. . ... .. .. . .' . . . . . . . . . . . . . . . 45
La Caisse mystérieuse.. . . ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .169
Le Caméléon ...... ~ . . . . . . . .. . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . 276
Le Carton fantastique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100
La Cangue japonaise . . . . . .. ...... .... ...... . ~ .... . . .. 145
La Cassada' propaganda . ... . . ... . . . ..· .. . ..... . . .. . . ... 258
La Cascarle mystérieuse. . . . . . . . . . . . . . . . . . . ... . . . . . . . . . . 247
La CIÍaise a porteurs .. . . . . . ...... :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
La Chaise mystérieuse .. ... . : .... .. .. . , . ..... . .. ...... 241
Le Chatea u des Pantomes .... ......... '. . . .. .. ...... . .. 3o
Les Chérubins. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . 136
L~ Cible diabolique . : . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26r
- Clair de !une ..... ... . . ....... . ...... . : .... . .. . .. ·. . . ..
Le 5::J
Cléopütre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . • . . . . . . . . . . . . . 23,3
Le Cocan. .... ..... .... ........ . . . . .. ................. . . 261
Le Coffre du Diable.... . . .......... . . ... . ... .. .. . ..... . II9
Le Coffre lourd ... : .... . . . ...... . .... ... .......... ~ . . . . 279
Coque~terie . ........... . ........... , . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
.Le Coupeur de tetes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 173
Les Couteaux indiens .............. . . '. . . . . . . . . . . . . . . . . . 243
. La Crémation ........................ . .. .. . .. . ........ 212
La Déesse de la chance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n5
La Déesse d.es 'flammes .. .. .... . . . . ....... . .. .•... . ·' . .
La Demi-Femme vivante . ... .. ...... . .... ..... . . . .. .' .. .
Le Démon de Paganini . . . .... . .... .......... .. . . . . .. . .. .
Le Diable dans la boite ...... . ........ ... . ... . ... ... . . .
Les Douze coups de minuit ... . .. .. .... , . .. . . .... ... ... .
. 1
.F
Galathée ..... .. : . ... ... . .... .... .. ... . .... . . . ... ~ . ... . Sr
Gone...... .. ... . .. ... .... . ............. . .. ..... . . . . . .. 249
Le Gyrnnas.te au trapeze (auto mate ) .. . . . . ..... . . . ·. . . . . 279
H
Les Harpes éoliennes .. ~ ........ ·. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2?9
L'Homm.e disparu .. . . ...... .. . : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 210
J
Le Joueur de car tes et dominos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . {¡¡
Le Joueur d'échecs ... . . . . ·'· ......... .. , .. . . . . : . . .• . . . . {¡¡
L
Les Liens ............ . . ...... . . ........ ... ........... .
~l
lvladame Chrysantheme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93
i\'.I agie noire ................................ . .. .. " . . . . . 69
Magnéta ........ .. . .... : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ?9
i\!Iaihs écrivant .. . ... .... . ... . ... ." .......... . ... . .. , .'.. 102
Malle des Indes ... . .. . . . . . .. . . . . : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120
Le Manteau magique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2?6
iVIarionnettes .. . .... . .. . . . . . . ............ .. . , . . . . . . . . • . 271
Le Métal liquid~ . . . ... . .. . .............. , .. .. . . .. . '. . . . . 2J'?
i\lléteinpsycose . . .. .. . .. ... .. . . . . : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81
Métempsycose ( Auti:e) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88
i\!Iirade du Brahmín e . . .. . .. . ... . .. .. . . . .. : . . . . . . . . . . . . • I\i)i:l
Miroir de Cagliostro . . .... . . . ... . .. . . . . . : ....... . . . . . . , 2.:19
i\fodern Pythonisse . ... . ·. . .... ... .. . ..... : . . . ... . . . . . . . . 92
Morte vivan te ....... . ..... . .... . ...... : . . . ... ... . .. .".. . 164
iVIouche savante.. . ... . .. . .. .. . .. . . . . . . . . . • . . . . • . . . . . . . . ~5
i\llouche d'or ... . ...... . .... '. ' · , : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . tU{¡
MouHn de Haarlem . . . .. .. , . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . • . . . z[¡2
iVIystere !. ..... .. ...... . ... . , . . , , ......... , , , •. , . . . • . . . 2110
Le Mystere du docteur Lynn ..... . , .... .. .. . ... . .. . .. . . J89
Le My~terc d e Memphis ... ... . . . . , .. , .. .. . ,, .. ,, .. :. . . . 233
l
Biblioteca Fundación Juan March (Madrid)
TABLE DES ilIATIBltES 28j '
o
L'Oiseau bleu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 253
Oméga . .. . ......... . .. ........ . ........ ... . . . .. .. .. . .. 60
, Orchestre saus musicieus ... .... .... ·.... ·. . . . . . . . . . . . . . . . 258
T
270
220
V
Le Valet de trefle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 265
Lé Ver a soie . ... . ....... . .. . .. . . . ..... . . . ..... . ... ... : 261
La Vie dans la ruort ...... e· ........... . ... . ... . . . ..... 81
l
Biblioteca Fundación Juan March (Madrid)
1 111 1111 111 111111 11
1013795
I-Doc-Alb
Biblioteca FJM