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DIPLOME DE MASTER
Le : 26/06/2012
Par :
ZOGHMAR Mahieddine
Dirigé par :
M.SAKRI Djamel
M.DERGHAL Abdellah
i
Dédicace
-La promotion (2011/2012) et à tous ceux qui m’ont aidés de près ou de loin durant
toutes mes années universitaires.
-Pour finir, je dédie ce mémoire à tous ceux qui m’aiment et à tous mes amis et amies
que j’ai connus pendant ma période d’étude.
ii
Dédicaces
Je dédie ce travail
Amon père
A ma chère sœur
A mes frères
A ma grande famille
Mahiou
iii
SOMMAIRE
1. INTRODUCTION ........................................................................................ 3
iv
9.1. Introduction ............................................................................................................ 10
1. INTRODUCTION ...................................................................................... 20
2. LA REGULATION .................................................................................... 20
v
5.3. Avantages et Inconvénients du régulateur PID .................................................. 25
6.1. Méthode pratique de Ziegler -Nichols pour le réglage d’un correcteur P.I.D . 26
7. CONCLUSION .......................................................................................... 29
III. Commande floue de la MCC
1. INTRODUCTION ...................................................................................... 31
2. HISTORIQUE ........................................................................................... 31
vi
7.1 .3.Mécanisme d’inférence ..................................................................................... 37
7.1 .4. Défuzzification ................................................................................................. 38
8. APPLICATION DU FLC A LA C
OMMANDE DE LA MCC .............................................................................. 39
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES.......................................................... 49
ANNEXE .........................................................................................................I
vii
Introduction générale
Introduction générale
Malgré ses inconvénients liés à son entretien, son poids, son prix et la présence du
système balais- collecteur, la machine à courant continu est utilisée aujourd’hui dans
beaucoup d’applications industrielles.
Cependant et comparativement aux machines à courant alternatif, la MCC
possède l’avantage d’être facilement commandable en tension grâce au découplage
naturel entre ses grandeurs : flux et couple.
Dans la plupart des processus industriels, en particulier les moteurs électriques,
il est indispensable de maitriser certains paramètres physiques, il est donc très souvent
nécessaire d’avoir recours à une commande
Dans le cas de la MCC, plusieurs recherches portant sur la régulation de vitesse
ont été faits et différents correcteurs ont été implantés avec succès sur cette machine.
1
Introduction générale
2
Chapitre I
MODELISATION DE
LA MCC et SON
CONVERTISSEUR
Chapitre I Modélisation de la MCC et son convertisseur
1. Introduction
3
Chapitre I Modélisation de la MCC et son convertisseur
4
Chapitre I Modélisation de la MCC et son convertisseur
𝑅𝑓 𝐿𝑓 I
M
U
Domaine d’application
Particularités Emplois
- Moteur autorégulateur de puissance. Le moteur qui convient le mieux en
- Possède un très grand couple de démarrage traction électrique.
mais risque d’emballement à vide.
- La vitesse décroit quand la charge augmente.
5
Chapitre I Modélisation de la MCC et son convertisseur
𝑅𝑓
𝐼𝑓
𝐼𝑎 𝐼
M
𝐿𝑓
𝑈
Domaine d’application
Particularité Emplois
- Ne s’emballe pas Appareils de levage et de manutention
- Couple de démarrage meilleur qu’en Utilisé aussi en excitation indépendante.
excitation dérivative.
𝐿1
𝐼𝑓
M
𝐿2 𝑈
6
Chapitre I Modélisation de la MCC et son convertisseur
Particularité Emplois
Risque d’emballement du fait de l’annulation Pratiquement ce n’est plus utilisé.
du flux résultant des enroulements.
𝐿𝑓 𝐼𝑎
𝐼𝑓 𝑅𝑓
M
𝑈𝑓
𝑈𝑎
Domaine d’application
Particularités Emplois
7
Chapitre I Modélisation de la MCC et son convertisseur
Les machines à courant continu présentent des avantages très important surtout
les moteurs. Ils sont moins polluants et moins bruyants, ils démarrent seuls et
facilement, facilite d’emploi dans le cas de démarrage fréquent, régularité du couple
utile, possibilité d’inversion du sens de rotation sans intervention de dispositifs
mécaniques.
Les machines à courant continu ont des avantages mais aussi des inconvénients. Ces
inconvénients sont :
Ils ont une partie fragile (considérons comme point faible des machines à
courant continu), cette partie est le collecteur et les ballais, il faut changer les ballais de
temps en temps pour assurer le meilleur contact. Le prix d’un moteur à courant continu
est plus de deux fois celui d’un moteur triphasé asynchrone de même puissance .
8. Modélisation d’une MCC à excitation séparée (Indépendante)
8
Chapitre I Modélisation de la MCC et son convertisseur
𝐿𝑓 𝑅𝑓
Ω
I
U M
𝐽
𝑓.Ω
- Equation de l’induit :
𝑑𝐼𝑎 𝑑𝐼𝑎
𝑈𝑎 = 𝑅𝑎 . 𝐼𝑎 + 𝐿𝑎 . + 𝐸 = 𝑅𝑎 . 𝐼𝑎 + 𝐿𝑎 . + 𝐾ΩФ𝑒 (I.2)
𝑑𝑡 𝑑𝑡
9
Chapitre I Modélisation de la MCC et son convertisseur
9. Modélisation de convertisseur
9.1. Introduction
Lors de l'alimentation de l'induit d’une machine à courant continu, les convertisseurs
généralement utilisés sont de type hacheur ou pont à thyristors. Ils sont généralement assimilés
en première approche à un gain constant. On dit alors qu'on utilise un modèle à valeur moyenne
instantanée, c'est-à-dire que l'on assimile la tension de sortie sur une période de fonctionnement
du convertisseur à sa valeur moyenne. Un tel type de modélisation est satisfaisant si le circuit
alimenté par cette source de tension présente une constante de temps relativement grande devant
la période de fonctionnement du convertisseur. Dans le cas contraire, il faut rechercher une
modélisation rendant compte du fonctionnement échantillonné du convertisseur, ainsi que des
retards pouvant être introduit par le mode de commande [2] .
H
𝑖𝐻 𝑖𝑐ℎ
𝑉𝐻 𝑢𝑐ℎ
V
𝑖𝐷
H : Hacheur
𝛼 : Rapport cyclique
𝑇 : La période
10
Chapitre I Modélisation de la MCC et son convertisseur
𝑉𝐻 = 0 (I.7)
𝑑𝑖 𝑐ℎ
𝑈𝑐ℎ = 𝐿. + 𝑅. 𝑖𝑐ℎ + 𝐸 = 𝑉 (I.8)
𝑑𝑡
𝑉𝐻 = 𝑉 (I.9)
𝑑𝑖 𝑐ℎ
𝑈𝑐ℎ = 𝐿. + 𝑅. 𝑖𝑐ℎ + 𝐸 = 0 (I.10)
𝑑𝑡
𝑈𝑐ℎ
𝑖𝑐ℎ
0 t
𝛼. 𝑇 T
0 t
𝑉𝐻 𝛼. 𝑇 T
0 t
𝛼. 𝑇 T
1 𝑇
𝑈𝑐ℎ 𝑚𝑜𝑦 = 𝑇 ∫0 𝑈𝑐ℎ 𝑡 𝑑𝑡 = 𝛼. 𝑉 (I.11)
11
Chapitre I Modélisation de la MCC et son convertisseur
VPulse
t
Générateur de signal
triangulaire (porteuse)
Vréf Comparaison
t
E
t
Signal continu
VP Vréf
wt
wt
Figure(I.10). Exemple de commande conventionnelle
12
Chapitre I Modélisation de la MCC et son convertisseur
𝑑𝑖 (𝑡)
𝑉 𝑡 = 𝐸 𝑡 + 𝑅𝑖 𝑡 + 𝐿 𝑑𝑡
(I.12)
𝑑Ω(𝑡)
𝐶𝑒(𝑡) = 𝐶𝑟(𝑡) + 𝑓Ω 𝑡 + 𝐽 (I.13)
𝑑𝑡
Avec :
𝐸 𝑡 = 𝐾ФΩ(𝑡) (I.14)
𝐶𝑒 𝑡 = 𝐾Ф𝑖(𝑡) (I.15)
On appliquant la transformation de Laplace:
𝑉 𝑝 = 𝐸 𝑝 + 𝑅𝑖 𝑝 + 𝐿. 𝑃. 𝑖(𝑝) (I.16)
𝐶𝑒 𝑝 = 𝐶𝑟 𝑝 + 𝑓Ω 𝑝 + 𝐽. 𝑃. Ω(𝑝) (I.17)
Et d’autre part :
Kphi=K (I.20)
𝑉 𝑝 −𝐸(𝑝) 𝑉 𝑝 −𝐸(𝑝)
𝑖 𝑝 = 𝑅+𝐿.𝑃
= 𝐿 (I.21)
𝑅(1+ 𝑃)
𝑅
13
Chapitre I Modélisation de la MCC et son convertisseur
I d ( P) 1 / Ra
G1 ( P) (I.22)
U d ( P) E ( P) L
1 a P
Ra
𝑉 𝑝 −𝐸(𝑝 )
𝑖 𝑝 = 𝑅
(I.23)
1+𝜏𝑒 .𝑃
𝐿
Avec : 𝜏𝑒 = 𝑅
constant de temps électrique de l’induit.
9.4. Fonction de transfert de la Partie mécanique
Ce calcul est généralement réalisé à partir de principe fondamental de la dynamique
appliqué en rotation :
𝐶𝑒 𝑝 −𝐶𝑟 𝑝 𝐶𝑒 𝑝 −𝐶𝑟 𝑝
Ω 𝑝 = = 𝐽 (I.24)
𝑓+𝐽 .𝑃 𝑓 1+ .𝑃
𝑓
𝐶𝑒 𝑝 −𝐶𝑟 𝑝
𝑓
Ω 𝑝 = (I.25)
1+𝜏𝑚 .𝑃
Avec :
𝐺1 𝑝 𝐺2 𝑝
Ω 𝑝 = 𝑈 𝑝 − 𝐶𝑟 (𝑝) (I.26)
1+𝐺1 𝑝 𝐻1 𝑝 1+𝐺2 𝑝 𝐻2 𝑝
14
Chapitre I Modélisation de la MCC et son convertisseur
Avec :
𝐾
𝑅𝑓
𝐺1 𝑝 = (I.27)
𝜏𝑒 .𝑝+1 𝜏𝑚 .𝑝+1
𝐻1 (𝑝) = 𝐾 (I.28)
1
𝑓
𝐺2 (𝑝) = (I.29)
𝜏𝑚 .𝑝+1
𝐾2
𝐻2 𝑝 = 𝑅
𝜏𝑒 .𝑝+1
(I.30)
Par application :
𝐾 1
𝑅𝑓 𝑓
𝜏𝑒 .𝑝 +1 𝜏𝑚 .𝑝 +1 𝜏𝑚 .𝑝 +1
Ω 𝑝 = 𝐾2
𝑈 𝑝 − 1 𝐾2
𝐶𝑟(𝑝) (I.31)
𝑅𝑓 𝑓 𝑅
1+ 1+
𝜏𝑒 .𝑝 +1 𝜏𝑚 .𝑝 +1 𝜏𝑚 .𝑝 +1 𝜏𝑒 .𝑝 +1
𝐾
𝑅𝑓
Ω(𝑝) 𝜏𝑒 .𝑝 +1 𝜏𝑚 .𝑝 +1
= 𝐾2
(I.32)
𝑈(𝑝)
𝑅𝑓
1+ 𝜏𝑒 .𝑝 +1 𝜏𝑚 .𝑝 +1
Par simplification :
𝐾
Ω(𝑝) 𝑅𝑓
𝑈(𝑝)
= 𝐾2
(I.33)
𝜏𝑒 .𝑝+1 𝜏𝑚 .𝑝+1 +
𝑅𝑓
Ω(𝑝) 𝐾
𝑈(𝑝)
= 𝑅.𝑓.𝜏𝑒 .𝜏𝑚 𝑃 2 + 𝑅.𝑓 𝜏𝑒 +𝜏𝑚 𝑃+(𝑅.𝑓+𝐾 2 )
(I.34)
𝐾
Ω(𝑝) 𝑅.𝑓+𝐾 2
= 𝑅.𝑓.𝜏𝑒 .𝜏𝑚 𝑅.𝑓 𝜏𝑒 +𝜏𝑚
(I.35)
𝑈(𝑝) 𝑃2 + 𝑃+1
𝑅.𝑓+𝐾 2 𝑅.𝑓+𝐾 2
En introduisant les fonctions de transfert des différentes parties du moteur, nous pouvons établir
le schéma fonctionnel de la figure suivante:
15
Chapitre I Modélisation de la MCC et son convertisseur
Pour simuler le modèle de la machine nous allons appliquer comme entrée du système
une tension en échelon et visualiser comme sortie la vitesse de rotation ainsi que le couple
fourni par la machine et le courant absorbé.
16
Chapitre I Modélisation de la MCC et son convertisseur
300 300
Vitesse Vitesse
250 250
200 200
Vitesse [rad/sec]
Vitesse [rad/sec]
150 150
100 100
50 50
0 0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
Temps [sec] Temps [sec]
40 40
Courant Courant
35 35
30 30
25 25
Courant [Amper]
Courant [Amper]
20 20
15 15
10 10
5 5
0 0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
Temps [sec] Temps [sec]
40 40
Couple Couple
35 35
30 30
25 25
Couple [N.m]
Couple [N.m]
20 20
15 15
10 10
5 5
0 0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
Temps [sec] Temps [sec]
17
Chapitre I Modélisation de la MCC et son convertisseur
Il est bien remarquer que les caractéristiques (courant-couple -temps) des forts appels
pendant le démarrage; en régime permanant ne sont stabilisés à des valeurs nulles.
Pour l’allure de vitesse on remarque bien qu'elle est d'une forme apériodique durant le
régime transitoire, puis elle se stabilise à la vitesse de la marche à vide w0 en régime permanent.
30
250
25
La vitesse (rad/s)
Le Courant (A)
200
Avec Limiteur
20
150 Sans Limiteur
15
Sans Limiteur
100
10 Avec Limiteur
50
5
0
Fig. II.11. Vitesse et courant sans0 et avec limiteur.
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
t(s)
t(s)
Figure(I.17). Réponse de vitesse et de courant de la MCC avec limiteur de
courant
18
Chapitre I Modélisation de la MCC et son convertisseur
Il est claire que l’utilisation du limiteur de courant à assuré la protection du moteur, mais elle a
augmenté le temps de démarrage (environ 0 .46s>0. 27s). Ce qui est illustré par la figue (I.16).
10. Conclusion
19
Chapitre II
COMMANDE
PID DE LA MCC
Chapitre II Commande PID de la MCC
1. Introduction
20
Chapitre II Commande PID de la MCC
On ne peut pas parler de principe de régulation sans parler des lois de commandes.
En faite, les grandeurs physiques commandées varient continument dans le temps.
Pour celles qui ne présentent que 2 états (système binaire ou « tout ou rien", tel les feux
de signalisation, les commandes d’ascenseurs, de transfert de pièces par convoyeurs,
etc..) en utilise une autre approche différente a la structure de boucle utilise dans la
plupart des systèmes y compris notre système. Les systèmes automatiques assurent en
fait 2 types de fonctions :
- Maintenir la grandeur commandée, ou grandeur réglée, a une valeur de référence
malgré les variations de conditions extérieures ; on parle de la régulation en sens strict,
- Répondre a des changements d’objectif, ou a un objectif variable tel-que la poursuite
de cible, on parle d’un fonctionnement d’asservissement [6].
4. Description des régulateurs PID
Cette combinaison des termes P, I et D est aussi désignée sous le nom de forme
parallèle ou non-interactive. Le schéma fonctionnel d’un processus réglé a l’aide d’un
tel régulateur est donné à la figure 1. En plus des signaux définis plus haut, on y trouve
la perturbation v(t), le bruit de mesure n(t) et le signal de sortie non bruité x(t).
21
Chapitre II Commande PID de la MCC
Figure (II.1). Schéma fonctionnel d’un processus réglé par un PID classique [7].
5.1. Rôle du correcteur
Les objectifs principaux, lors d’un asservissement d’un système, sont :
Augmenter la stabilité
Augmenter la précision.
Augmenter bande passante.
Diminuer le temps de réponse. [8]
22
Chapitre II Commande PID de la MCC
300
Kp=51
Kp=25
250
Kp=16
Kp=8
La vitesse (rad/s)
200
150
100
50
0
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.1
t(s)
Figure (II.2). Modélisation sous Matlab du correcteur P en régulation de vitesse
Effets du correcteur proportionnel
Diminution du temps de montée.
Diminution de l’erreur statique.
Augmentation du temps de stabilisation.
Augmentation du dépassement. [3]
5.2.2. Asservissement PI
L’asservissement de type PI est un asservissement de type P auquel on a ajouté
un terme intégral :
𝑡 𝑒 𝑝
Consigne(t)=𝐾𝑝 . 𝑒 𝑡 + 𝐾𝑖 ∫0 𝑒 𝜏 𝑑𝜏 ⟶Consigne(p)= 𝐾𝑝 . 𝑒 𝑝 + 𝐾𝑖 =
𝑝
1
𝑒 𝑝 . 𝐾𝑝+𝐾𝑖 𝑝 (II.5)
23
Chapitre II Commande PID de la MCC
plus stable. Malheureusement, un terme intégral trop important peut lui aussi entraîner
un dépassement de la consigne, une stabilisation plus lente, voire même des oscillations
divergentes
300
250
La vitesse (rad/s)
200
Ki=96
Ki=50
150
Ki=25
Ki=10
100
50
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
t(s)
24
Chapitre II Commande PID de la MCC
25
Chapitre II Commande PID de la MCC
6.1. Méthode pratique de Ziegler -Nichols pour le réglage d’un correcteur P.I.D
Plusieurs méthodes expérimentales ont été développées pour déterminer ces
coefficients d’un correcteur PID. En 1942, Ziegler et Nichols ont proposé deux
approches expérimentales destinées à ajuster rapidement les paramètres des régulateurs
P, PI et PID. La première nécessite l'enregistrement de la réponse indicielle du système
à régler seul, alors que la deuxième demande d'amener le système en boucle fermée à sa
limite de stabilité. Il est important de souligner que ces méthodes ne s'appliquent en
général qu'à des systèmes sans comportement oscillant et dont le déphasage en hautes
fréquences dépasse -180 degrés. Ces systèmes possèdent souvent un retard pur et/ou
plusieurs constantes de temps. On les rencontre surtout dans les processus physico-
chimiques tels que les réglages de température, de niveau, de pression, etc.
La méthode développée par Ziegler et Nichols n’est utilisable que si le système
étudié supporte les dépassements. Elle consiste à augmenter progressivement le gain
d’un correcteur proportionnel pur jusqu'à l’obtention de l’oscillation. A partir des ces
valeurs Ziegler et Nichols proposent des valeurs permettant le réglage des correcteurs P,
P.I et P.I.D. [11]
MCC
Vitesse
[omega]
200
w
va PID
omega
Courant
[omega]
Ia
Couple résistant
Couple Ia 4
Cr
ce
Clock t
Ce
Cr
Charge
Double clic
pour la visualisation
26
Chapitre II Commande PID de la MCC
250
Vitesse
200
Vitesse [rad/sec]
150
100
50
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
Temps [sec]
201.5
201 Vitesse
Vitesse [rad/sec]
200.5
200
199.5
199
198.5
1.95 2 2.05 2.1 2.15 2.2 2.25 2.3 2.35 2.4 2.45
Temps [sec]
6
Couple
5
Couple résistant [N.m]
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
Temps [sec]
27
Chapitre II Commande PID de la MCC
Interprétation
Il est bien remarquer que :
Ces courbes montrent l'efficacité de régulateur de système de régulation vis-à-vis le
réglage de vitesse avec la charge.
Dans le cas où on applique un couple résistant (perturbation) que la vitesse diminue
à une valeur inférieure à celle du régime permanent en un temps moyennement court
puis retourne au régime établi jusqu'à l'élimination de la perturbation où elle
augmente rapidement puis rentre au régime permanent.
L’analyse de ces résultats confirme que cette technique de commande est bien adaptée à
notre processus, avec notamment des avantages suivants :
Le régime transitoire de la vitesse du moteur s’établit en moins de 0.01s.
L’erreur entre la vitesse du moteur et sa consigne, au régime permanent, est
pratiquement nulle.
Au moyen du choix des coefficients du régulateur, il est possible d’obtenir un
comportement désiré en boucle fermé, caractérisant les performances du système de
régulateur. Les critères à satisfaire sont les suivants :
Les effets des perturbations doivent être minimisés,
Les changements de la consigne doivent s’effectuent en douceur tout en étant
rapides,
La mesure doit être égale à la consigne,
Le système ne doit pas ‘‘pomper’’, y compris dans le cas d’une variation du
procédé.
Il n’est en général pas possible de trouver un régulateur qui soit optimal pour
tous les critères, et un compromis doit être trouvé. Par exemple, pour obtenir une
bonne compensation des perturbations, le régulateur doit être réglé de façon à
réagir rapidement.
En fin on peut conclure que le rôle principal du régulateur de vitesse et de
maintenir à niveau constant la vitesse de sortie quelle que soit la variation de la
charge.
28
Chapitre II Commande PID de la MCC
7. Conclusion
Ce chapitre est consacré à étudier les trois actions du régulateur PID afin de
commander le moteur à courant continu, en assurant une annulation de l’erreur statique,
cette précision est due à l’ajout d’une action intégrale, l’ajout d’une action dérivée
permet d’améliorer la stabilité du moteur, et donc de diminuer le dépassement.
Le prochain chapitre sera consacré pour la commande logique floue qui est une logique
basée essentiellement sur le raisonnement humain.
29
Chapitre III Commande Floue de la MCC
Chapitre III
COMMANDE FLOUE
DE LA MCC
30
Chapitre III Commande Floue de la MCC
1. Introduction
L’une des caractéristiques du raisonnement humain est qu’il est basé sur des
données imprécises ou incomplètes. L’idée de la logique floue est de transmettre cette
richesse de raisonnement humain à un ordinateur. Bien que dans l’esprit de tout le
monde le mot « flou» soit de connotation négative, il n’en est rien en réalité.
Dans le monde universitaire et technologique, le mot flou est un terme technique
représentant l’ambigüité ou le caractère vague des intuitions humaines plutôt que la
probabilité.
Aujourd’hui, la commande basée sur la logique floue est devenue de plus en plus
importante surtout quand il s’agit des processus complexes et difficiles à modéliser.
Dans cette optique et dans ce présent chapitre, le principe générale de la théorie
de la logique floue qui diffère de la logique classique sera présenté, appliquée à la
commande en vitesse de la machine à courant continu et comparée à un PID classique
en termes de robustesse vis-à-vis les variations paramétriques.
2. Historique
Les prémisses de la logique floue sont apparues avant les années 1940, avec les
premières approches, par des chercheurs américains, du concept d'incertitude.
Il a fallu attendre 1965, pour que le concept de sous-ensemble ou soit proposé
par L. A. Zadeh, automaticien de réputation internationale, professeur à l'université de
Berkeley en Californie, qui a contribué à la modélisation de phénomènes sous forme
floue, en vue de pallier les limitations dues aux incertitudes des modèles classiques à
équation différentielle. En 1974, M. Mamdani expérimentait la théorie énoncée par
Zadeh sur une chaudière à vapeur, matériel dont on connait la complexité, introduisant
ainsi la commande floue dans la régulation d'un processus industriel. Plusieurs
applications ont alors vu le jour en Europe, pour des systèmes parfois très complexes,
telle la régulation de fours de cimenterie réalisée par la société F. L. Smidt-Fuller. Grâce
au chercheur japonais M. Sugeno, la logique floue était introduite au Japon dès 1985.
Les sociétés japonaises comprirent l'avantage à la fois technique et commercial de la
logique floue. [12]
31
Chapitre III Commande Floue de la MCC
32
Chapitre III Commande Floue de la MCC
33
Chapitre III Commande Floue de la MCC
𝑈 𝑆
0≤≤1
𝑢 𝑥 → [0,1]
Degré d’appartenance de l’élément x
La fonction d’appartenance µ peut prendre plusieurs formes trapézoïdales,
triangulaires, non linéaire,…Ets
Les variables linguistiques sont liées entre elles au niveau des inférences par des
opérateurs ET, OU, il s’agit d’opérateurs de logique floue qu’interviennent sur les
fonctions d’appartenance représentant les variables linguistiques.
Les opérateurs les plus importants sont : l’intersection, l’union et le complément
6.1. Intersection
L’opérateur (le ET logique) satisfait les conditions suivantes
Si (A, B, C) et AB
𝐴∩𝐵 =𝐴
𝐴∩∅=∅
(III.1)
𝐴∩𝐵 =𝐵∩𝐴
𝐴 ∩ 𝐵 ∩ 𝐶 = (𝐴 ∩ 𝐵) ∩ 𝐶
En termes de fonctions d’appartenance on peut écrire
6.2. Union
L’opérateur logique (le Ou logique) satisfait les conditions suivantes
Si (A, B, C) 𝑌
A∪𝑌 = 𝑌
𝐴∪∅=𝐴
(III.3)
𝐴∪𝐵 =𝐵∪𝐴
𝐴 ∪ 𝐵 ∪ 𝐶 = (𝐴 ∪ 𝐵) ∪ 𝐶
34
Chapitre III Commande Floue de la MCC
6.3. Complément
Le complément d’un ensemble est donnée par :
nom (𝜇𝐴 𝑥 ) = 1 − 𝜇𝐴 𝑥 (III.5)
La réalisation de ces opérateurs donne dans la plupart des cas des résultats convenables
cependant pour le réglage et la commande il peut être judicieux d’utiliser d’autres
opérateurs dans le but de les exécuter par microprocesseur.
L’opérateur ET dans ce cas est réalisé par la fonction du produit des fonctions
d’appartenance,
𝜇𝐶 𝑥 = (𝜇𝐴 𝑥 ∗ 𝜇𝐵 (𝑥) (III.6)
l’opérateur OU est réalisé par la formation de la somme (valeur moyenne des fonctions
d’appartenance) [14]
𝜇𝐶 𝑥 = (𝜇𝐶 𝑥 + 𝜇𝐵 𝑥 )/2 (III.7)
7. Contrôleur flou
35
Chapitre III Commande Floue de la MCC
Bases de règles
Interface de Interface de
Fuzzification Défuzzification
Mécanismes
D’inférence
Z
NL N 1
Z P P
Z Z L
-1 Figure(III.3). fuzzification 1
36
Chapitre III Commande Floue de la MCC
Mathématiquement, ces variables sont définies par des fonctions d’appartenance par
deux façons :
Définition numérique : ou on discrétise l’espace normalisé et on affecte à
chaque valeur discrète d’appartenance par rapport à chaque ensemble flou
Définition fonctionnelle
Il existe plusieurs formes d fonctions d’appartenance telles que :
1. Triangulaire
2. Trapézoïdale
3. Gaussienne
7.1 .2.La base des règles
Cette base s’appelle aussi la base de connaissance. Elle est composée de
l’ensemble de renseignements que nous possédons sur le processus, elle permet de
définir les fonctions et les règles floues du contrôleur flou. Ces règles sont dérivées
selon une méthode de nature empirique. Le principe consiste à former un prototype de
règles en se basant sur l’analyse qualitative du comportement du système à contrôler,
les données expérimentales, et la connaissance de l’objectif de contrôle, puis ces règles
sont ajustées jusqu’à avoir la réponse désirée. Dans ce contexte, Mamdani a proposé un
algorithme prescriptif basé sur la partition de la réponse du système en bandes
prescriptif floues et affecter une règle à chaque bande.
7.1 .3.Mécanisme d’inférence
On considère la forme générale d‘une table e règles d’un contrôleur flou
𝑅1 : 𝑠𝑖 𝐴11 𝑥1 𝑒𝑡 𝐴12 𝑥2 𝑒𝑡 … 𝐴1𝑛 𝑥𝑛 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠𝐵1 (𝑦)
𝑅2 : 𝑠𝑖 𝐴21 𝑥1 𝑒𝑡 𝐴22 𝑥2 𝑒𝑡 … 𝐴2𝑛 𝑥𝑛 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠𝐵2 𝑦
𝑜𝑢
𝑅𝑛 : 𝑠𝑖 𝐴𝑛1 𝑥𝑛 𝑒𝑡 𝐴𝑛2 𝑥2 𝑒𝑡 … 𝐴𝑛𝑛 𝑥𝑛 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠𝐵𝑛 (𝑦)
Conséquence B(y)
On que cette structure linguistique est caractérisée par les données d’entrée, les
règles, les connectives «et » et «ou » et pour une entrée donne plusieurs règles sont
actives, ce qui donne lieu à plusieurs actions de contrôle différentes mais l’action
générée doit être unique pour cela plusieurs raisonnement sont utilisés pour composer
règles avant de citer ces méthodes, et pour simplifier les choses
Supposons les entrées 𝑥0 = 𝑥10 , 𝑥20 et les règles sont :
𝑅1 : 𝑠𝑖 𝐴11 𝑥1 𝑒𝑡 𝐴12 𝑥2 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠𝐵1 𝑦
𝑜𝑢
𝑅2 : 𝑠𝑖 𝐴21 𝑥1 𝑒𝑡 𝐴22 𝑥2 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠𝐵2 (𝑦)
37
Chapitre III Commande Floue de la MCC
Pour contrôler l’action globale des deux règles on procède comme suit :
1-degré de contribution de chaque règle
Défini par : 𝑎𝑖=𝑚𝐴𝑖 𝑥1 = 𝑚𝐴𝑖1 𝑥10 ∗ 𝑚𝐴𝑖2 𝑥20 . 𝑖 = 1,2 (III.8)
Ou (*) est la norme triangulaire qui peut être interprété comme une intersection floue
ou un produit algébrique, cette dernière est la plus utilisée pour sa simplicité
d’implantation.
2. l’action de la règle
L’action floue de chaque règle est donnée par :
𝑚𝑅1 𝑦 = 𝑎𝑖 *𝑚𝐵1 𝑦 , 𝑖 = 1,2 (III.9)
3- l’action globale
L’action floue composée de deux règles est donnée par :
𝑚𝑅 𝑦 = 𝑚𝑅1 𝑦 ∨ 𝑚2 𝑦 (III.10)
Ou les 𝑦0𝑖 sont les valeurs pour lesquelles le degré d’appartenance est maximal, et m est
leur nombre.
Critère du centre de gravité CDG :Ce critère produit comme action de centre
de gravité de la distribution de toutes les actions :
1
𝑖=1 𝑎 𝑖. 𝑦 0𝑖
𝑦0 = 1 𝑎 (III.13)
𝑖=1 𝑖
38
Chapitre III Commande Floue de la MCC
Oŭ 𝑦0𝑖 est le centre de gravité flou𝐵𝑖 (𝑦), tel que : 𝑚𝐵1 𝑦0𝑖 = 1, et 1 est le nombre des
règles.
Des études comparatives ont montré que le CDG et la MDM donnent des meilleurs
résultats. Cependant la MDM produit une bonne réponse transitoire, alors que le CDG
produit une meilleure réponse permanente. En générale le CDG présente une somme du
carré de l’erreur plus faible.
8. Application du FLC à la commande de la MCC
39
Chapitre III Commande Floue de la MCC
L’intérêt de ce choix des gains est pour donner de fortes actions en régime transitoire,
puis opéré une régulation fine en régime permanent.
Ensuite la fuzzification consiste à partitionner cet intervalle par des ensembles floues, à
cette effet, une partition avec 5 ensembles (pour e et ce) a été choisi. Les fonctions
d’appartenance choisies sont de type triangulaire.
CE
NL NZ ZZ PZ PL
NL NL NL NZ NZ ZZ
NZ NL NZ NZ ZZ PZ
E
ZZ NZ NZ ZZ PZ PZ
PZ NZ ZZ PZ PZ PL
PL ZZ PZ PZ PL PL
40
Chapitre III Commande Floue de la MCC
[omega]
e
-200
FLC
vitesse
de référence dalf a va va
1
[omega] omega
z omega
hacheur
Cr
0
Clock
Cr
t MCC
Double clic Couple résistant
pour ploter
150
Vitesse
Vitesse [rad/sec]
100
50
0
0 1 2 3 4 5 6
Temps [sec]
41
Chapitre III Commande Floue de la MCC
102 Vitesse
100
99
98
2.96 2.97 2.98 2.99 3 3.01 3.02 3.03 3.04 3.05 3.06
Temps [sec]
5
Couple résistant [N.m]
2 Couple de charge
0
0 1 2 3 4 5 6
Temps [sec]
Pour bien mettre en évidence du contrôleur flou FLC, une étude comparative a été
réalisée avec un contrôleur classique PID . Cette étude est classée en quatre groupes de
tests simulés dans différentes conditions de fonctionnement :
Application d’une perturbation
42
Chapitre III Commande Floue de la MCC
150
Vitesse PID
Vitesse [rad/sec]
100
50
0
0 1 2 3 4 5 6
Temps [sec]
Vitesse
100.2
100
Vitesse [rad/sec]
99.8
99.6
99.4
99.2
5
Couple résistant [N.m]
3 Couple
0
0 1 2 3 4 5 6
Temps [sec]
43
Chapitre III Commande Floue de la MCC
150
Ra nominale
100% de Ra
Vitesse [rad/sec]
100
50
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2
Temps [sec]
150
Ra nominale
100% de Ra
Vitesse [rad/sec]
100
50
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6
Temps [sec]
100.15
100.1
Vitesse [rad/sec]
100.05
Ra nominale
100 100% de Ra
99.95
99.9
0.061 0.0615 0.062 0.0625 0.063 0.0635 0.064 0.0645 0.065 0.0655
Temps [sec]
44
Chapitre III Commande Floue de la MCC
100.4
Vitesse [rad/sec]
100.35
100.3
100.25
100.2 Ra nominale
100% de Ra
100.15
0.08 0.09 0.1 0.11 0.12 0.13 0.14 0.15 0.16
Temps [sec]
150
J nominale
100% de J
Vitesse [rad/sec]
100
50
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2
Temps [sec]
45
Chapitre III Commande Floue de la MCC
150
J nominale
100% de J
Vitesse [rad/sec]
100
50
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6
Temps [sec]
100.25
100.2
Vitesse [rad/sec]
100.15
100.1
J nominale
100.05 100% de J
46
Chapitre III Commande Floue de la MCC
150
Vitesse PID
100 Référence
Vitesse [rad/sec]
50
-50
-100
-150
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
Temps [sec]
150
Vitesse FLC
100 Référence
Vitesse [rad/sec]
50
-50
-100
-150
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
Temps [sec]
Dans ce chapitre, les concepts de base de la logique floue sont étudiés ensuite
l’application de la logique floue est appliquée pour la régulation de la vitesse de la
machine à courant continu qui a remplacé le régulateur classique PID,
Le contrôleur est introduit pour remédier aux insuffisances du PID classique
surtout en terme de robustesse vis-à-vis les variations paramétriques
Les résultats de simulation ont montré d’une part l’efficacité de cette commande en
régime dynamique (réponse sans dépassement) et en régime statique (erreur statique
nulle) d’autre part le rejet de perturbation est aussi rapide.
47
Chapitre III Commande Floue de la MCC
Conclusion générale
MCC dans une boucle fermée incluant un régulateur PID dans un premier temps puis un
FLC.
courant continu par les deux contrôleurs cependant la variation des paramètres à savoir
analytiques des systèmes. En effet, ils ne sont pas basés sur les équations physiques des
systèmes à contrôler mais sur le savoir-faire des opérateurs, leur mise au point
s’effectue alors par le biais d’une phase d’extraction pratique de connaissance. Les
d’optimisation.
48
Références Bibliographiques
49
Annexe
TYP 732 61
Motor 𝑁𝑟 200 26 993
220 V 5.75 A
1.0 KW S1 Cos φ
2000 min -1 HZ
ERR 220 V 0.9 A
IKL. F IP 23
VDE 0530
51 96 0.5
I
Résumé.
L’objectif visé dans ce travail est de faire une étude comparative entre
deux de contrôleurs : l’un de type classique (PID) et l’autre intelligent basé sur
Abstract.
in order to control the DC motor speed: the first one conventional (PID) and the
change in motor parameters. The comparison results obtained shows that FLC is