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Définitions :
Le Droit, est l'ensemble des dispositions interprétatives ou directives qui
à un moment et dans un Etat déterminés, règlent le statut des personnes
et des biens, ainsi que les rapports que les personnes publiques ou
privées entretiennent. La solution des conflits entre personnes privées
en raison de leurs statuts différents ou de relations faisant appel au droit
international sont régis par le Droit International privé. Les relations
juridiques entre États sont déterminées par le Droit International Public.
Ensemble des règles qui régissent les rapports des membres d'une
même société ; légalité.
Science qui a pour objet l'étude de ces règles.
Faculté, légalement ou réglementairement reconnue à quelqu'un par
une autorité publique, d'agir de telle ou telle façon, de jouir de tel ou
tel avantage : À quel âge a-t-on le droit de vote ?
Possibilité morale qu'on a d'agir de telle ou telle manière : Vous
n'avez pas le droit de parler ainsi.
Possibilité, permission donnée à quelqu'un, par une autorité
quelconque, de faire quelque chose ; autorisation : Elle a le droit de
sortir ce soir : ses parents le permettent.
Ce qui confère un pouvoir, une prérogative, un titre, une autorité
considérés comme légitimes : Défendre ses droits.
Impôt, taxe : Payer des droits sur les alcools.
Définition de droit
Sens 1
Le droit est la faculté de réaliser une action, de jouir de quelque chose, d'y
prétendre, de l'exiger.
Exemples : Etre dans son droit, le droit de vote.
Sens 2
Un droit est une taxe dont l'acquittement permet d'utiliser ou de réaliser quelque
chose ou donne un droit d'entrée, un avantage, une prérogative...
Ex : droit d'auteur, droit de tirage.
Sens 3
Le droit est l'ensemble des règles et des normes générales qui régissent
les rapports entre les individus et définissent leurs droits et prérogatives ainsi que
ce qui est obligatoire, autorisé ou interdit. Le droit est susceptible de voir son
exécution appliquée de manière contraignante par l'intervention de la puissance
publique, c'est-à-dire de l'État. C'est ce qui distingue une règle de droit d'une règle
de morale ou politesse.
Droit civil,
Droit pénal,
Droit international,
Droit commercial,
Droit des affaires.
Droit du travail,
Droit privé,
Droit public.
Le Réalisme
Comme doctrine, le réalisme se définit principalement comme opposition à ce qu'il nomme
l'espoir ou l'illusion idéalistes d'un système international, il est fondé sur la négation de la force et
la valeur absolue accordée à une idée ou à une loi (c'est-à-dire le droit international) - idéalismes
idéologique ou légal. Le réalisme rejette l'idéalisme pour deux sortes de raisons : parce qu'il lui
reproche de ne pas correspondre à la réalité mais aussi parce que l'idéalisme, lorsqu'il défend
des principes totaux, peut mener au fanatisme et donc à la guerre la plus violente
Le Libéralisme
Le fondement de la pensée libérale est une théorie du droit selon laquelle chaque être humain
est seul maître de lui-même et possède des droits fondamentaux et inaliénables qui découlent de
sa simple existence et sont inhérents à la nature humaine, indépendamment des structures
sociales dans lesquelles il est (ou n'est pas) inséré. Ces droits sont le droit à la liberté et le droit à
la propriété.
Choix Rationnel et théorie des jeux
La théorie des jeux est une discipline théorique qui permet de
comprendre (formellement) des situations dans lesquelles les joueurs,
les preneurs de décision, interagissent. Un jeu est alors dénit comme
un univers dans lequel chaque preneur de décision possède un
ensemble d'actions possibles déterminé par les règles du jeu. Le
résultat du jeu dépend alors conjointement des actions prises par
chaque preneur de décision.
Cette discipline possède de nombreuses applications permettant
notamment de comprendre des phénomènes économiques, politiques
ou même biologiques. Parmi ces phénomènes, voici une liste de
situations dans lesquelles la théorie des jeux peut être appliquée : la
concurrence entre entreprises, la concurrence entre hommes
politiques, un jury devant s'accorder sur un verdict, des animaux se
battant pour une proie, la participation à une enchère, le vote d'un
législateur soumis à la pression de lobbies, ou le rôle des menaces et
des sanctions dans une relation de long terme.
La théorie du choix rationnel
La théorie du choix rationnel est une composante majeure de la plupart des modèles de théorie des
jeux. Cette théorie stipule qu'étant données ses préférences, un joueur choisit la meilleure action
parmi celles disponibles. On n'impose toutefois aucune restriction qualitative sur les préférences du
joueur. La "rationalité" tient dans la cohérence des actions d'un joueur avec ses préférences, pas de
la nature de ces préférences.
Droit et économie
L'analyse économique du droit constitue un mouvement de l'économie vers le droit
puisqu'elle se propose d'utiliser les outils de l'analyse économique afin d'étudier des
questions relevant de la sphère juridique. Plus précisément, elle peut se définir comme
l'application des hypothèses théoriques (rationalité, maximisation de l'utilité, mécanismes
incitatifs, etc.) et des critères de jugement (équilibre, optimalité) des économistes à
l'explication et à l'évaluation des règles juridiques.
Sous l'appellation générique de Law & Economics, le courant est né aux États-Unis, au
début des années 1960, lorsque certains économistes (Gary Becker, RonaldCoase,
Richard Posner, George Stigler...), en particulier à l'université de Chicago, ont
commencé à appliquer de façon systématique leurs instruments d'analyse à des
domaines jusqu'alors relativement peu explorés, comme les choix constitutionnels, les
droits de propriété, les accidents ou les activités « illégales ». Non qu'il n'y eut
auparavant des réflexions économiques sur des problèmes juridiques mais elles se
concentraient sur des questions dont la dimension principale était manifestement
économique. Par exemple, l'économie industrielle s'est développée parallèlement à
l'évolution du droit de la concurrence dans la plupart des pays industrialisés. L'économie
du droit propose en fait d'étendre le champ de l'interdisciplinarité droit-économie en
s'intéressant également à des phénomènes considérés habituellement « hors marché ».
3° La jurisprudence
Il s'agit de l'ensemble des décisions de justice qui posent principes et solutions sur
des problèmes posés. Plus la juridiction saisie est haute et plus la décision aura de
portée, une décision d'assemblée plénière s'impose aux juridictions du fond. La
jurisprudence comporte certains défaut par rapport à la loi . En effet elle est relative
car la décision est rendue pour un procès qui n'oppose que deux personnes. Elle est
fragile, on est jamais à l'abris d'un retournement de jurisprudence. Il n'en demeure
pas moins que la jurisprudence est créatrice de lois, ex : un arrêt de 1976 qui précise
quand une entreprise est en cessation de paiement sera repris plus tard par une
nouvelle loi.