Storybrooke Vs The 40's

Storybrooke vs The 40's
Chapitre 1 : Chapître 1
Par aleclcraft
Publié sur Fanfictions.fr.

Voir les autres chapitres.
CHAPITRE 01 LA NOUVELLE STORYBROOKE
-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_
Emma soupirait déjà au volant de sa voiture de shérif de la ville de Storybrooke. Mais qu'est-ce
qui pouvait bien l'épuiser à ce point? Était-ce le fait que Hope, sa petite fille de quelques mois
ne faisait pas encore ses nuits? Ou alors, le fait que Kilian, son compagnon et accessoirement
le père de l'enfant, était un père surprotecteur et complètement gâteux de sa fille, point
surprenant quand on pense qu'il est tout de même le fameux Capitaine Crochet? Qu'Emma a
dû s'habituer à l'idée d'avoir un fils en double exemplaire, l'un adulte et père et l'autre un jeune
homme de 17 ans finissant le lycée, deux Henry si différent ?
Non rien de tout ça, bien que l'ensemble de l'imbroglio habituel avait sa part. La vraie raison ?
Elle est simple si l'on peut dire... Quelques jours après le couronnement de Regina en tant que
Gentille Reine, et bien que les châteaux des différents royaumes étaient encore visibles, un épi-
phenomène eut lieu. De plus en plus de personnes arrivaient dans Storybrooke dans le même
état qu'à la première malédiction : aucune mémoire de leur vraie vie et aucune connaissance
des contes. Dans l'urgence, Regina tenta un sort pour donner à Storybrooke un aspect 100%
normal. Ceux qui avaient les mémoires des deux mondes devaient désormais agir en version
Storybrooke. Ça commençait à bien faire tout ces allers retours incessants. Cependant un
accès aux différents royaumes est possible pour ceux désirant rentrer, il se fait depuis la mairie
et sous contrôle. Le gros problème était que se retrouver dans les nouveaux quartiers de
Storybrooke n'était pas des plus simples, au moins avaient-ils gagné un centre commercial.
L'autre problème lié à cette situation était aussi que la plupart des nouveaux habitants était des
itérations de contes, des versions différentes en somme. Le Henry de 17 ans s'était d'ailleurs
donné pour but de découvrir toutes leurs identités comme il le faisait depuis ses dix ans quand il
avait débarqué chez elle à Boston. Emma commençait franchement à s'endormir même si elle
devait aller inspecter une scène de crime. Mais la sonnerie de son téléphone portable la sortit
de sa rêverie. Elle vit s'afficher le nom de Kilian et décrocha.
- Allo?
- Chérie, j'ai un problème...c'est Hope.
1 / 10
- Bien évidemment...c'est quoi le problème ?
- Elle pleure.
- Kilian, je serai plus inquiète quand tu me diras qu'elle déclame du Shakespeare en peignant
comme Rembrandt. C'est un bébé... elle peut faire que ça.
- Je sais mais je l'ai nourrie, j'ai changé sa couche, rien n'y fait.
- Peut-être les dents?
- Je vais regarder.
- Tu es sûr que tu vas t'en sortir ? J'aurais peut-être pas dû reprendre mon poste.
- Si si, je vais assurer t'inquiètes.
- Demande un coup de main à David au pire.
- Un coup de main? Très drôle Emma...
- J'ai pas pu résister.
- Bon je te laisse. Je t'aime.
- Moi aussi, courage avec Hope.
Et elle put raccrocher, décidément Kilian voulait trop bien faire et s'inquiétait de tout. La petite
pique pour lui rappeler qu'il était Crochet était volontaire, histoire de lui remettre les idées en
place. Elle se reconcentra sur la route quand elle remarqua une forme humaine près du
panneau publicitaire du centre commercial vendant aux chalands un monde magique, en toute
ironie. Cette forme était en train de taguer le panneau d'un "À mort la société consumériste"
rouge vif. Elle se gara donc et sortit de la voiture. Elle l'avait bien reconnue et l'interpella.
- Annabelle Hightower, je peux savoir ce que tu es en train de faire.
- Shérif Swan? Je...euh... dénonce la société.
- Ben descends alors.
Pendant que la jeune fille descendait, Emma se remémorait le peu qu'elle savait d'elle.
Annabelle Hightower avait seize ans et était une petite rousse clairement antipathique. Ses
parents sont anglais et pour sanctionner son comportement insupportable l'avaient envoyée
2 / 10
durant sept années dans un pensionnat de jeune fille. Là bas, elle y avait appris la danse,
chose pour laquelle même Emma pouvait remarquer un véritable don, classique ou moderne,
elle aurait pu faire un conservatoire ou Broadway. Revenue récemment, en tout cas pour eux,
elle était un véritable démon. Elle faisait partie de ce que Emma, Regina et Mary Margaret
appelaient les "quatres de l'Apocalypse". En effet, accompagnée de ses trois acolytes, elle
rendait chèvres les autorités. Ses trois amies étaient aussi indisciplinées qu'elle: Kaya Lindon,
l'aînée du groupe, 17 ans était la petite cheffe de bande, riche et insupportable mais surtout
intelligente surtout quand il s'agissait d'en faire voir de toutes les couleurs ; il y avait aussi
Kimmie Slade, une "californienne", férue de surf et sportive à souhait sachant qu'elle était
adepte de nombreux sports extrêmes, Emma avait une fois cru l'attraper mais ses dons de
freeruneuse l'avait semée ; la dernière Marina Smith était la vedette de l'école, nageuse
expérimentée et surdouée mais la plus discrète de la bande. Elles faisaient ensemble les quatre
cents coups, vol à l'étalage, graffitis, nuisances sonores, consommation d'alcool,... Emma ne
comptait plus le nombre de fois où elle les avait attrapées, évitant cependant trop de convoquer
les parents ne sachant toujours pas qui elles étaient réellement. Le Henry version jeune avait
enquêté pour deviner mais son enquête trop approfondie avait provoqué une crise : un soir,
Regina Mills avait débarqué chez Emma et Kilian en stress, elle avait en effet surpris Henry et
Marina dans une position on ne peut plus compromettante se plaignant que son Henry n'était
plus un petit garçon. Henry et ses amis fréquentaient maintenant ce groupe. Les amis d'Henry
étaient Casey Lindon, jeune frère de Kaya et Edwin Borran, jeune homme d'origine indienne.
Étrangement les garçons étaient bien plus calmes et on ne comptait plus le nombre de fois où
Henry avait intercédés en leur faveur.
- Cette fois Annabelle, je vais t'emmener au poste et prévenir tes parents.
- Faites le, de toute manière ils s'en moquent.
- Allez, monte, fit Emma ouvrant la portière. On va quelque part d'abord.
- Chic ...
- C'est le travail.
- Ha merde...
Emma redémarra et observait la jeune fille rousse qui était pensive dans le rétroviseur. Il était
clair que la jeune fille faisait tout pour défier ses parents qui étaient si fiers de leurs origines
nobles britanniques. Une adolescente en somme.
- Un jour, tu vas vraiment avoir des problèmes.
- Mouais.
3 / 10
- Annabelle... tu veux me parler de tes soucis?
- Vous vous en moquez comme mes parents.
- C'est donc eux?
- Vivez avec eux une journée pour voir.
Ce que cette gamine pouvait l'énerver avec son caractère excécrable. Emma se concentra sur
sa conduite arrivant sur les lieux de son intervention. Elle sortit et observa le délit. Une cabane,
sans aucun doute un relais de chasse avait été saccagée avant d'être incendiée. Sur le mur
figurait un tag: le chiffre quatre entouré d'un cercle. C'était pas le premier qu'elle voyait
récemment mais les dégâts étaient plus réduits d'habitude, une vitrine ou une boîte aux lettres.
- La vache...fit Annabelle prenant une photo avec son smartphone.
- Hey tu fais quoi?
- Une photo pour vous aider.
- Je suis sûre que tu l'as déjà postée sur les réseaux sociaux...
- Coupable Shérif Swan, fit Annabelle amusée.
- Je vous jure...je me demande qui peut bien faire ça.
- Je vous certifie que ce n'est pas nous.
- Je me doute vous êtes chiantes pas violentes.
- Hey, je vous permets pas.
- Je m'en moque. Tu as une idée de ce que cela signifie.
- Les quatres fantastiques ?
- Très drôle.
- Attendez...vous entendez?
- Oui.
Effectivement, elle entendait bien quelque chose au loin, le bruit familier du moteur d'une
4 / 10
muscle car à l'Américaine, mais elle s'approchait rapidement de la limite de Storybrooke

signalée par son panneau indicatif. De plus, elle approchait très rapidement, poussant Emma à
remonter dans sa voiture.
"C'est pas possible, cette voiture va rentrer dans Storybrooke, comment c'est possible ?" pensa
alors Emma.
Elle le savait nul ne pouvait y entrer à part elle ou les autres natifs des contes et leurs
progénitures évidemment mais ce véhicule pénétrait l'espace de Storybrooke, donnant à Emma
une de ses mauvaises impressions dont elle a le secret.
-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-
La Ford Mustang rugissait sur les routes bitumées du Maine depuis un bon moment, deux
hommes en son sein. Le premier était assez jeune et conduisait à tombeau ouvert, le second,
bien plus âgé, se vidait de son sang sur le siège passager victime de plusieures plaies par
balles.
- Putain Clayton, tiens le coup ; fit le jeune homme.
- Quinn je suis désolé, c'est ma faute...
- On s'en fout de qui c'était la faute... faut te trouver un toubib.
- Je t'ai mis sur ce boulot...argh...ton père me tuerait.
- Ben il est déjà mort et si tu veux pas qu'il t'engueule, tu t'accroches...
Ces deux hommes faisait une paire des plus étranges et des moins recommandables. Les deux
hommes sont en effet des voleurs professionnels travaillant en freelance. Un métier dangereux
dans un monde dangereux.
- Là un panneau, un bled du nom de Storybrooke, ça te dit quelque chose? demanda Quinn.
- Non... pas sur qu'il y ai un hosto...
- On s'en fout, un docteur, un vétérinaire ou même un putain de taxidermiste fera l'affaire...
- Merde,... pourquoi nous tirer dessus on leur a filé leur merde...
- Ben maintenant c'est fait Clay, alors on s'en fout, on te soigne et retour à New York.
5 / 10
- Même avec MacFarlane ?
- Ouais je reste pas dans un bled paumé pour me planquer...
Peu de temps plus tard, les deux hommes passèrent le panneau de Storybrooke et le
dénommé Quinn eut une drôle de sensation. Cependant il n'eut pas réellement le temps de
s'interroger pendant des heures, un gyrophare apparût dans son rétroviseur.
- Bordel de bled de ploucs, cinq cents mètres et déjà un flic m'arrête.
- Fais pas l'idiot.
- La ferme.
Quinn se gara précautionneusement sur le bas côté et baissa la vitre, sa main droite posée
dans son dos sur la crosse d'une arme. Il vit descendre de la voiture une femme blonde avec un
blouson de cuir bleu. Il se demandait où était le stéréotype du flic bedonnant avec un chapeau.
La blonde approcha.
- Bonjour, puis-je savoir ce qui vous amène ?
- Je...
Il allait devoir lui tirer dessus, lui qui détestait se servir d'une arme et espérait
vraisemblablement que la blessure ne soit pas mortelle. Mais alors qu'il allait sortir son arme...
- Shérif celui-ci est plein de sang!!!
- Annabelle je t'avais dit de rester dans la voiture.
Quinn tourna la tête et vit la jeune fille rousse. Il ne pouvait décemment pas tirer encore moins
sur une fille si jeune.
- On a été agressé à environ 20 kilomètres, mon oncle est gravement blessé, vous avez un
docteur ici?
Quinn mentait naturellement sur le contexte mais le fond était véridique.
6 / 10
- On a un hôpital, fit la blonde. Je vais vous escorter.
Elle fonça avec Annabelle vers sa voiture, alluma le gyrophare et passa devant la Mustang.
- T'allais tirer Quinn?
- Tu crois que j'avais le choix? Bon accroche toi.
-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-
Emma s'interrogeait sur la provenance des deux hommes dans cette voiture et les guida dans
Storybrooke. Annabelle avait pris place à côté d'elle.
- J'espère qu'ils vont pouvoir faire quelque chose.
- Tu sais Annabelle, ça a l'air grave. Il y a peu de chance au vu de la quantité de sang.
- Merde... dire qu'il n'y a que son neveu...
Emma doutait de la véracité du lien familial, il lui semblait effectivement avoir vu la main du
jeune dans son dos. Elle était sûre désormais que ces deux personnes étaient loin d'être
honnêtes. Et Annabelle n'arrêtait pas de parler l'empêchant de réellement réfléchir.
- Quand même...
- Tu veux bien arrêter de parler.
- Pardon, ça m'a choquée surtout qu'il a pas l'air beaucoup plus âgé.
- Tu me fais quoi là ?
- Mais rien, vous pourrez me déposer à l'hôpital je rentrerai seule.
- Ha d'accord, tu essayes de noyer le poisson pour que je te laisse partir.
- Non c'est que c'est plus grave sue mon cas, je pensais...
- Tu as eu tort, je te laisserai dans une cellule.
7 / 10
- S'il vous plaît shérif...
- Non.
Elle s'arrêta devant l'hôpital et pût voir que le blessé était pris en charge. Elle roula jusqu'au
commissariat et mis Annabelle en cellule.
- Shérif, s'il-vous-plait...
- Arrête de me supplier Annabelle, cette fois je préviens tes parents mais d'abord je vais
retourner à l'hôpital.
- Bon...d'accord... J'en ai marre...
Emma avait un sens des responsabilités qui l'empêchait de laisser cette gamine s'en sortir
impunément pour une durée indéterminée alors cette fois était la fois de trop. Elle retourna alors
à l'hôpital mais elle vit le jeune homme appuyé sur la voiture, se tenant la tête.
- Ça va aller?
- Faut bien... Merci de votre aide.
- C'est normal. Vous vous appelez comment?
- Quinn, il a perdu beaucoup de sang.
Emma ignorait alors que le blessé avait dit au jeune homme devant elle de fuir la ville tout de
suite avant que les problèmes ne lui tombent dessus. La présence d'Emma commençait à lui
peser.
- Je l'ai vu. C'était une agression gratuite ?
- Oui même si Clayton a une grande gueule.
- Je vois... je vais aller au nouvelle, si vous voulez boire un café, il y a chez Granny's au coin.
Emma se dirigea vers la porte d'entrée mais fût prise d'un doute et se retourna, remerciant son
intuition. Le jeune homme s'apprêtait à remonter en voiture et fuir sans aucun doute. Elle se
rapprocha la main sur son pistolet.
8 / 10
- Vous comptiez l'abandonner ?
- Je ne veux pas de problème, Shérif, laissez moi partir.
Elle le vit diriger sa main vers son dos et saisit sa propre arme pour le braquer. Cependant, le
jeune homme était très rapide et la braquait également.
- Fais pas l'idiot, dit Emma.
- M'obligez pas à m'en servir.
- Posez cette arme lentement...
Emma le vit observer les gens qui fuyaient dans la rue, visible tenir une arme dans un lieu
public lui posait problème. Il n'avait clairement pas le potentiel d'un tueur mais acculé même la
plus faible des proies peut devenir dangereuse et celui-ci ne devait pas faire exception.
- Je ne sais pas ce qui s'est passé et momentanément je m'en fous, je veux juste que tu pose
ton arme et que tu te rendes sans protestations. Allez...
- Je dois partir d'ici...
- Ce sera pas aussi simple.
- Vous voulez m'arrêter ?
- Je te mettrai en cellule et après j'aviserai... Même si tu me menaces.
- Je...
Ce qui rassurait Emma était l'hésitation du jeune homme. Il sortit le chargeur du pistolet et
éjecta la balle de la chambre avant de jeter l'arme au sol et de lever les mains. Emma rangea la
sienne dans son étui et s'approcha pour lui passer les menottes.
- Tu as pris la bonne décision... Tu es en état d'arrestation...
- Laissez tomber les droits...je les connais.
- Je vois...
9 / 10
Elle l'emmena au poste mais ne put s'empêcher de poser une question qui la taraudait et
l'inquiétait par rapport à Hope.
- Tu comptais m'abattre lors du contrôle.
- Je ne voulais pas mais... Non, je pense pas que j'aurai pu en plus devant témoin.
- Je devrai la remercier aussi...
Et Emma passa la porte du poste de police, le jeune homme menotté à côté d'elle pour
l'enfermer en cellule et l'interroger immédiatement. Emma commençait à se demander si il
n'était pas liés aux nombreux événements étranges advenus récemment et à ces mystérieux
tags qui ornent la ville en de nombreux endroits. Pour celà elle retourna à la voiture du suspect
et en sortit un sac marin du coffre qu'elle amena au poste pour découvrir le fin mot de cette
histoire rocambolesque.
-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-
To be continued...

Les univers et personnages des différentes oeuvres sont la propriété de leurs créateurset producteurs respectifs.
Ils sont utilisés ici uniquement à des fins de divertissement etles auteurs des fanfictions n'en retirent aucun profit.
2020 © Fanfiction.fr - Tous droits réservés
10 / 10
Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)

Chapitre 2 : Chapitre 2
Par aleclcraft

Chapitre 2 La danseuse et le voleur
-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-
Annabelle passait les portes du commissariat de Storybrooke en compagnie d'Emma, la

suppliant encore de la laisser partir.
- S'il-vous-plait shérif...
- Annabelle c'est non. Je vais te mettre dans une cellule et j'appellerai tes parents.
- Mais j'ai rien fait de grave.
- C'est pour le principe Annabelle, il y a des règles à respecter.
- Ouais ouais...
- Un de ces jours, tu vas vraiment t'attirer des ennuis.
- Je manquerai à personne.
Emma soupira et referma la cellule après l'entrée d'Annabelle.
- Je te laisse ton portable, ça t'occuperas.
- Vous allez où ?
- Voir ce jeune homme.
- C'est sûr qu'il doit être un peu traumatisé.
- Je crois surtout qu'il nous ment.
- Ha bon?
- Il était armé Annabelle, tu aurais pu être tuée bon sang.
1 / 16
- Il a pas l'air méchant.
- Tu l'as vu trente secondes, tu penses vraiment que tu peux en être sûr.
- Non c'est vrai.
- Bon je reviens.
Emma sortit alors du poste laissant Annabelle seule. Annabelle était donc dans sa cellule
soupirant de lassitude, décidément la shérif avait une dent contre elle aujourd'hui. Elle enleva
alors ses chaussures et son gilet, avant de chercher dans son téléphone une musique pour
danser dessus.
Danser était devenu son exutoire durant les sept années passées dans son école privée. Ses
parents, Vernon et Isobel, l'y avaient envoyée afin qu'elle y reçoive "la plus parfaite des
éducations" selon eux. Un tas d'inepties aux yeux d'Annabelle ; c'était juste un moyen de la
contrôler. Le contrôle de sa vie, les études qu'elle ferait, le métier qu'elle exercerait et même
l'homme qu'elle épouserait, tout était prévu par ses parents. D'ailleurs Alan Marston, le futur
désigné, lui tournait un peu trop autour pensant le travail déjà fait. Elle ne lui avait pourtant
même pas accordé un baiser. Ni à lui, ni à aucun autre d'ailleurs, où en aurait elle trouvé un
dans un internat de jeunes filles. Ils avaient même osé lui trouver un petit boulot: serveuse chez
Granny's. Étrangement ce petit boulot lui plaisait quand même car elle adorait entendre les
gens parler de leur vie. Mais ça ne valait pas la danse.
Elle avait découvert par hasard la danse classique par une de ses professeurs et s'y était
accrochée. Elle était devenue assez douée mais ses parents n'en ont rien à faire, danser n'est
pas un métier pour eux mais pour elle c'est le Paradis.
Annabelle finit par trouver l'extrait qu'elle désirait : Le ballet de la Sylphide, son ballet préféré,
celui de la femme idéalisée... Tout un symbole. Elle prit alors la troisième position de base de la
danse classique, le pied droit devant cachant la moitié de celui de derrière. Son bras gauche
appuyé sur sa taille tandis que le droit est en couronne et sa tête tournée vers ce même bras
entourant son visage. Elle commença par un retiré, plaçant son pied sur au genou puis
enchaîna sur un coupé, qui n'est autre que l'action de plier les deux jambes, levant légèrement
celle de derrière pour tendre la pointe derrière la cheville de la jambe de terre. Elle enchaîna par
quelques sauts ce qui était un peu douloureux pour ses orteils à cause du sol en béton. Elle
continua ensuite en enchaînant des tours rapides passant de la première position à la
cinquième sur demi-pointe afin d'accomplir le mouvement de déboulé. Elle se lançait dans la
première arabesque, penchée en avant et la jambe levée lorsqu'elle se rendit compte qu'Emma
était revenue et qu'elle avait visiblement menotté le jeune homme.
- C'est la première fois que je vois un spectacle en cellule.
- Ferme la, fit Emma. Avance au lieu de dire des bêtises.
Tandis qu'Emma escortait le jeune homme vers la deuxième cellule, Annabelle se rhabilla à la
2 / 16
hâte gênée. Emma enleva les menottes au garçon après s'être assurée d'avoir bien fermé la
cellule. Elle s'est dirigée vers un bureau et a attrapé le sac qu'elle avait du récupérer dans le
véhicule.
- Bon, je vais te poser quelque questions d'accord.
- Ai-je le choix?
- C'est vrai...alors...ce sont tes vrais papiers? dit elle en montrant le portefeuille.
- Oui ceux là sont les vrais. Ceux dans la poche latérale du sac par contre...
- Donc tu t'appelles Quinlan? Quinlan Halloran.
- On m'appelle Quinn en général.
Pour un raison inconnue, Annabelle écoutait attentivement la conversation et en entendant le

prénom très typique du jeune homme et les interrompit.
- Tu es irlandais ? Quinlan c'est irlandais non ou écossais.
- Euh...oui c'est irlandais...je le suis d'origine.
- Ha je le savais...
- Bon Annabelle... t'es pas mon adjointe alors tais toi.
- Pardon shérif Swan.
Quinn se mit à sourire de la situation, c'était bien la première fois qu'il se faisait interroger par
un détenu.
- Tu es de New York... Tu as 17 ans ?
- Oui et?
- Bon sang mon garçon, tu étais armé... tu pourrais être jugé en adulte...
- Ça change rien...
- Tu devrais pas plutôt être au lycée ?
- J'y ai pas mis les pieds depuis des années.
- Bon... Raconte moi qui vous êtes et ce qui vous a amené.
3 / 16
Emma remarqua cependant qu'Annabelle s'était approchée pour écouter la conversation.

Annabelle remarqua son regard réprobateur mais préférait savoir.
- Bon Clay n'est pas réellement mon oncle, c'est plutôt un complice de mon père...
- Et ton père ? demanda Emma.
- Décédé...
- Oh désolée pour toi, fit Annabelle.
Emma la regarda méchamment ce qui lui impliquait de se taire.
- On est des cambrioleurs professionnels, enfin moi j'apprends encore...
- Tu entends quoi par professionnel ?
- On attaque pas les petits grand-mère mais on agit pour des commanditaires.
- Vous volez sur commande en bref, fit Emma.
- C'est bien cela. On voyait un client et ils nous ont tiré dessus.
- On t'a offert une sacrée vie...
Annabelle aussi avait pensé cela, même si elle détestait sa vie, elle était à l'abri de tout, à
l'inverse le jeune Quinn lui vivait dans la criminalité. Pendant qu'elle pensait cela, le téléphone
d'Emma sonnait et elle décrocha, mena une petite conversation et raccrocha.
- On vient de me prévenir, je suis désolée mais ton oncle n'a pas survécu à ses blessures.
- Ok...je...pourrais avoir mes clopes s'il-vous-plait ?
Par mansuétude, Emma lui donna pour qu'il se calme et encaisse le choc. Annabelle le vit alors
tendre son paquet à Emma si elle en voulait une.
- Non merci, dit celle-ci.
- Je peux en avoir une?
Emma et Quinn regardèrent la jeune fille et Quinn s'approcha pour lui tendre le paquet et lui
alluma une cigarette. Annabelle ne fumait que rarement et seulement pour se donner un style
ce qui fit qu'elle toussa.
- Tes parents savent que tu fumes? demanda Emma.
4 / 16
- Pas besoin de leur dire.
- Quinn, j'ai une dernière question... as-tu quelques choses à voir avec les actes de vandalisme
du coin?
- Première fois que je mets les pieds ici.
Quelques minutes plus tard, un adolescent déboula dans le poste du shérif.
- Emma...
- Ici Henry. Je suppose qu'Annabelle t'a appelé.
- Techniquement elle a appelé Marina.
Henry s'approcha alors du sac avec le matériel volé qu'Emma avait commencé à fouiller. Il
saisit deux bijoux à l'intérieur et les montra.
- Emma on dirait les bracelets du gén...
- Henry! De quoi je me mêle.
Annabelle n'avait pas compris pourquoi elle l'avait interrompu ignorant le secret de Storybrooke.
Emma reçu un autre appel.
- Quoi? Encore? Bon j'arrive... Henry je te laisse là il se passe quelque chose au bureau de
poste.
Elle partit laissant les deux jeunes dans leurs cellules et leur visiteur impromptu. Celui-ci
s'approcha d'Annabelle.
- Qu'est-ce que tu as encore fait?
- Rien de grave, je taggais le panneau du centre commercial.
- Bon sang t'as l'art de t'attirer des ennuis.
- Faut que tu la convainques de me laisser partir.
- Emma voudra pas sinon tu serais déjà dehors.
- Merde Henry...
- Je sais, on va réfléchir à cela. Tu devais pas bosser chez Granny's aujourd'hui ?
- Putain...j'ai oublié...tu pourrais...
5 / 16
- Aller la prévenir ? Ok... mais arrête le bêtises.
- Ho ça va...
Le jeune homme allait partir à l'instant quand l'autre prisonnier parla.
- Hey attends...heu Henry c'est ça ?
- Oui... tu n'es pas d'ici hein? dit Henry très surpris.
- Non...euh il y a un pendentif sur le bureau du shérif, tu pourrais me le donner s'il-te-plaît ?
- C'est important ?
- Heu oui...il appartenait à mon père...j'ai pas l'habitude de ne pas le porter.
- Ok.
Henry lui donna avant de partir, ce qui fit sourire Annabelle qui se disait que le voleur était bien
sentimental. Elle s'assit sur son lit en soupirant quand Quinn l'interpella.
- Il est sympa ton mec.
- Hein? C'est pas mon mec, c'est celui de ma meilleure amie.
- Ho et tu l'appelle ? Bizarre.
- Mais non, fit Annabelle gênée, c'est parce que le shérif est sa mère.
- Et il l'appelle Emma? Bizarre non...
- En fait c'est sa mère biologique, son autre mère est Madame la Maire.
- Dans un petit bled? Ça a dû jaser...
Annabelle venait de comprendre que Quinn avait compris autre chose.
- Non...c'est pas ce que tu crois. Régina Mills l'a adopté et il a retrouvé sa mère biologique il y a
quelques années.
- Ho...
Un silence pesant s'installa et Annabelle se faisait réellement chier à attendre le retour d'Emma.
Ce fut Quinn qui la sortit de son mutisme.
- J'y connais pas grand chose mais tu as l'air douée comme danseuse.
6 / 16
- Merci c'est gentil...
- C'est juste sincère, tu as peut-être un don.
- Juste du talent et du travail. Et toi tu as des talents cachés ? Non pas que ça m'intéresse mais
pour faire la conversation.
- Tu veux voir ?
Annabelle se demandait de quoi pouvait bien parler Quinn en espérant qu'il ne s'agisse pas
d'une vanne graveleuse dont les mecs ont l'habitude. Elle le vit ouvrir son pendentif et en sortir
deux tiges métalliques avant de s'approcher de la serrure de sa cellule.
- Hey mais qu'est-ce que tu fous?
- Je sors d'ici...la cabane non merci.
- Il me semblait que c'était un souvenir de ton père.
- Et? L'un n'empêche pas l'autre.
En quelques secondes, un clic sonore retentit et la porte de la cellule s'ouvrit lentement.
- Sésame...
- Ho putain... vas y ouvre la mienne...
- Hein? Tu rêves princesse... tu habites ici.
- La princesse t'emmerde, et c'est quoi le rapport ?
- Moi je me tire, toi tu seras dans la rue.
- Bordel ouvre moi...
- Non.
- Connard...
Quinn haussa les épaules et s'approcha du bureau, il récupéra son portefeuille, ses clefs de
voiture et fouilla dans le sac en sortant des billets verts. Annabelle fulminait en observant le
garçon qui allait clairement prendre la poudre d'escampette et la laisser elle dans la cellule. Dire
qu'elle l'avait trouvé sympa et plutôt mignon... En pensant cela, elle se ressaisit et l'interpella
encore.
- Quinn...ouvre s'il-te-plaît...je...ferai ce que tu veux.
7 / 16
Annabelle avait clairement honte de dire ça mais elle ne pouvait vraiment pas se permettre
d'être enguirlandée par ses parents car cela signifierait un retour direct en pensionnat et elle ne
voulait pas être séparée de ses amies. Elle vit Quinn la regarder surpris comme si il réfléchissait
à la proposition.
"Les mecs sont bien tous pareils..."pensa-t-elle alors.
- Je vais t'ouvrir parce que tu as l'air réellement désespérée.
- Tu veux quoi en échange ? demanda Annabelle désormais inquiète car réalisant que ce mec
vivait dans la criminalité et pourrait vouloir profiter de ses faveurs.
- Un merci sera suffisant.
- C'est vrai ?
- Je dois pas être du genre à profiter des princesses en détresse, fit-il lui souriant.
Annabelle se serait bien laissée aller à sa joie mais la porte du poste s'ouvrit laissant entrer
quelqu'un. Quinn réagit au quart de tour.
- Désolé Monsieur, la shérif n'est pas là pour l'instant, vous devriez repasser plus tard.
- Ça tombe bien.
Annabelle observa l'homme qui était entré, il était grand, portait des cheveux longs et une barbe
hirsute. Ses vêtements étaient clairement sales, son jean troué bardé de chaînes, son gilet de
cuir noir ne laissant aucun doute : un biker. Mais ce qui surprenait Annabelle était qu'elle ne le
connaissait pas. Cela faisait beaucoup d'étrangers dans une ville comme Storybrooke qui
n'accueillait quasiment jamais personne. Ses mots résonnèrent dans le commissariat.
- Vous êtes qui? demanda Annabelle.
- T'as pas besoin de savoir.
Annabelle vit alors l'homme se jeter sur Quinn et lui donner un coup de poing violent, le faisant
chuter au sol et lui envoyer ensuite un coup de pied dans le ventre.
- Laissez le...
Elle eut une idée lumineuse, elle saisit son téléphone et envoya rapidement un message à
Henry: [ Dis à ta mère de revenir, vite danger ]. Elle releva les yeux et vit l'homme fouiller le sac
de Quinn, il le vidait littéralement avant d'observer les bracelets puis avec un haussement
d'épaule les jeter par terre. Mais qu'est-ce qu'il voulait ? Il regarda dans sa direction.
" Ho merde", pensa-t-elle paniquée.
8 / 16
- Espèce de sale enfoiré, fit Quinn se relevant.
- T'en reveux merdeux?
Cette fois, c'est Quinn qui administra un coup de poing à l'homme qui répliqua. Ensuite il sortit
un couteau menaçant Quinn.
- Tu veux jouer ?
- Mais arrêtez...fit Annabelle.
Elle était totalement impuissante, encore enfermée dans cette fichue cellule. Elle vit l'homme
barbu se lancer sur Quinn qui saisit son bras. Les deux finirent au sol et le couteau glissa vers
sa cellule. Par sécurité elle le ramassa et le jeta sur son lit dans sa cellule. Elle n'eut pas le
temps de se retourner que ses cheveux furent aggripés sauvagement.
- Ahhhh, cria-t-elle. Lâchez moi...
- Ta gueule... tu vaux de l'or toi et je suis sur que c'est toi qui l'a.
- Mais j'ai rien...
Qu'est-ce que cet homme pouvait bien lui vouloir ? Elle n'en avait aucun idée, en plus elle
n'avait rien de grande valeur sur elle à part son téléphone. Elle fut assaillie par l'odeur de son
haleine, un mélange horrible d'alcool et de tabac ponctué par une odeur affligeante d'after-
shave. Si elle n'était pas paniquée, elle en vomirait de dégoût. Elle le vit lever la main vers elle
comme si elle allait se manger une gifle mais une voix interrompit l'homme.
- Hey connard, c'est moi ton problème.
Quinn... Alors que l'homme tournait la tête vers le jeune homme, il fut percuté dans un bruit mât
par un objet oblong et rouge vif. Quinn avait attrapé l'extincteur présent dans la pièce et s'en
servait comme d'une masse. Le premier coup sonna l'homme, lui faisant lâcher sa prise sur ses
cheveux. Un second coup suivi le laissant sur le carreau, sonné. Quinn s'approcha de sa cellule
et la regarda.
- Ça va?
Elle ne répondit pas, observant le visage tuméfié de Quinn, une belle ecchymose sur sa joue
gauche et la lèvre inférieure fendue laissant du sang couler. Ce garçon l'avait défendue, elle
avait raison, il n'était pas si méchant. Croyant qu'elle était en état de choc, il répéta:
- Hey ça va?
- Oui merci...et toi?
9 / 16
- Ça résonne, dit il en souriant faisant écarter les fissures sur sa lèvres, tsss...
Elle le vit transporter le type dans son ancienne cellule et refermer la porte. Des bruits de pas
précipités et Emma arriva au pas de course, voyant Quinn hors de sa cellule, elle braqua son
arme dessus prête à tirer. Annabelle prit peur et cria:
- Non tirez pas...il m'a aidée...
-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-
Emma avait vraiment une journée difficile, après Annabelle et son tag, la cabane incendiée, les
deux hommes dans la voiture, l'arrestation de Quinn, un nouvel acte de vandalisme près du
bureau de poste et maintenant ça. Quand elle avait reçu l'appel d'Henry paniqué, elle avait
accouru au commissariat de police inquiète. Voir le jeune Quinn hors de la cellule avait
intensifié son inquiétude pour la jeune fille et lui avait braqué son arme dessus, prête à tirer sur
lui et il faut bien avouer que seul le cri d'Annabelle l'avait freinée. Elle avait pu aviser l'homme
dans la cellule et avait fini par ouvrir celle d'Annabelle.
Il était clair que la jeune fille était encore effrayée et ses mains tremblaient sur sa tasse qu'elle
buvait assise sur une chaise. Emma appliquait encore les premiers soins à Quinn et ne pouvait
qu'être impressionnée par sa réactivité.
- Je me demande quand même comment tu es sorti de ta cellule.
- Magie.
- Quoi?
Emma avait réagi au quart de tour, bêtement, alors qu'il s'agissait d'une boutade du jeune
homme. C'est vrai que si il y a quelques années, on lui aurait dit qu'elle verrait de la vraie
magie, elle n'y aurait pas cru elle-même. Naturellement le jeune homme lui même ne devait pas
être au courant.
- Je plaisante, dit il en montrant son pendentif et son contenu.
- Tu as de la ressource.
- Aïe...
- Pardon.
Elle avait placé du désinfectant sur sa lèvre et cela devait piquer. Elle remarqua surtout que le
regard du jeune homme bifurquait bien souvent vers la jeune fille sur la chaise. Elle fut sortie de
sa rêverie quand des talons résonnèrent sur le sol. Une femme brune en tailleur arrivait, une
personne qu'Emma connaissait bien: Régina Mills.
10 / 16
- Emma? Henry m'a prévenue.
- Régina, vous vous joignez à la fête ?
- Qui est-ce ?
- Un touriste.
- Bonjour, jeune homme, Régina Mills, la maire de Storybrooke.
- Enchanté, Quinn.
- Il s'est passé quoi ici?
- Il semblerait, commença Emma, que Quinn et Annabelle aient dû stopper ce type dans la
cellule après leur agression.
- Je vois...
Emma vit Régina réfléchir à toute vitesse. Annabelle n'avait rien à y voir c'était certain et il fallait
qu'elle s'en aille.
- Annabelle tu vas pouvoir rentrer chez tes parents. Rappelle leur notre dîner du weekend.
- Mais le shérif Swan...
- Tu peux y aller. Mais fais attention à tes bêtises.
- Promis.
Emma fut surprise qu'elle ne parte pas plus vite, en effet, elle prit son temps pour se lever
semblant réfléchir en se mordillant la lèvre. Elle s'approcha de Quinn et l'embrassa sur la joue.
- Merci au fait...et fais attention.
Emma la vit alors partir en leur faisant signe et percuter une chaise par inadvertance et elle fixa
son regard sur Quinn. Il regardait toujours vers la porte qu'elle avait empruntée et semblait
pensif. Régina arbora un petit sourire et Emma se racla la gorge sortant Quinn de sa rêverie.
- Hum oui?
- Tu connais cet homme?
- Jamais vu shérif.
Régina, elle et le jeune homme se mirent à fouiller la pièce pour voir si l'agresseur avait perdu
11 / 16
quelque chose. Régina ramassa les bracelets qui avaient interpellés Henry.
- Emma, ces bracelets me sont familiers, comme...un souvenir.
Emma comprit immédiatement le message, ces bracelets étaient donc véritablement des
éléments du monde des contes. Visiblement, si Henry avait raison, il s'agissait des bracelets du
génie de la lampe, perdus lors de sa libération.
- Dites, vous êtes la deuxième personne à reconnaître ces bracelets alors qu'il n'y en a aucune
trace sur les sites spécialisés.
- Ils me rappellent juste quelque chose, justifia Régina.
- Haha, fit Emma, j'ai trouvé quelque chose.
Elle avait en effet trouvé une petite trousse noire qui n'était ni dans le bureau ni dans les
affaires du jeune homme. Elle l'ouvrit et vit un boîtier relié à un câble et à une plaque de la taille
d'une carte de crédit. Elle leur montra.
- Qu'est-ce que c'est ? demanda Régina.
- C'est un sésame de carte magnétique, il fausse les lecteurs, fit Quinn.
- Comment savez vous ça ?
- Il a déjà dû s'en servir n'est ce pas? demanda Emma.
- Tout à fait, votre suspect est un pro.
Emma dû expliquer alors à Régina les circonstances de l'arrestation et de l'attaque du

prisonnier et de Quinn
- Tu penses qu'ils viennent de loin?
- Aucun doute.
- Et lui ?
- Il n'aurait pas dû venir à Storybrooke, fit Régina. C'est étrange.
- Désolé je ne savais pas que votre patelin était si dangereux et inhospitalier.
- Et il ne doit pas repartir, ajouta Régina ignorant la remarque.
- Hey ho, j'ai rien demandé moi.
12 / 16
- Écoute Quinn, fit Emma. Tu n'as plus personne pour veiller sur toi et ce type n'est sans doute
pas tout seul. On a eu plusieurs actes étranges. Il pourrait être dangereux de repartir.
Elle ignorait surtout les effets que pourraient avoir la barrière de Storybrooke sur le jeune
homme. Et si il était lié à Storybrooke d'ailleurs.
- Je vais devoir rester en cellule jusqu'à ce que vous résolviez le problème ?
- Non, fit Régina. Il y a une auberge, je vais te réserver une chambre. Ne t'en fais pas pour
l'argent.
- J'ai pas prévu de m'installer ici vous savez...
- Tu feras ce qu'on te dit, ajouta Emma. Et pas de vol ni de cambriolage.
- Je vous l'ai dit je m'en prends pas aux petites vieilles.
- Et vu que tu as 17 ans tu iras au lycée.
- Ha putain... la poisse. Sérieusement ?
- Pas de protestation. De toute façon Henry et ses amis t'aideront à t'y intégrer.
- Bon mais dès que c'est résolu je me tire de votre bled...
- On avisera, fit Emma.
- Il y a des petits boulots dans le coin ?
- Pourquoi ? demanda Régina, je t'ai dit que je te payais l'auberge.
- J'aime pas être redevable...je préfère me débrouiller.
- On te trouvera bien quelque chose.
Tant de gentillesse de la part d'Emma et Régina cachait surtout leur inquiétude quant à sa
présence à Stoybrooke mais là il s'agissait surtout de s'assurer de la sécurité de la population.
De plus elles ignoraient encore l'identité de l'homme dans la cellule.
- Elle va pioncer longtemps la belle au bois dormant là, j'ai pas frappé si fort.
Les deux femmes se regardèrent et sourirent à l'évocation de la princesse Aurore, Emma se

souvint alors de sa rencontre avec cette princesse après que le chapeau de Jefferson, le
chapelier fou, les ait envoyées elle et sa mère Mary Margaret dans le monde magique juste
après la rupture de la première malédiction. Mais ce ne sont aujourd'hui que des souvenirs
lointains.
13 / 16
- J'ai l'impression d'avoir dit quelque chose de bizarre, fit Quinn.
Par chance, l'homme dans la cellule grognait émergeant des limbes de l'inconscience. Il se
releva et observa les trois personnes dans la pièce d'un œil mauvais.
- Alors connard, on fait moins le fier?
- Quinn, ça suffira.
L'homme comprit qu'il était enfermé et Emma lui posa des questions.
- Vous êtes qui? Et que voulez vous à Storybrooke?
- Répondez, fit Régina.
- Je n'ai pas à répondre Majesté, je ne dois obéissance qu'au maître et à lui seul. Nous
prendrons Storybrooke et tant que vous ne rendrez pas notre bien, nous ravagerons votre ville
jusqu'à l'ouverture du passage. Gloire aux quarante.
Emma et Régina se regardèrent paniquée à l'idée que l'homme parlait du monde originel devant
Quinn et elles furent encore plus étonnées quand elle le virent lever la main et ouvrir sa bague
avant d'avaler le contenu.
- Non! fit Régina. Emma la porte.
Emma se dépêcha d'ouvrir la porte mais les convulsions de l'homme indiquaient qu'il était déjà
bien trop tard.
- La vache...
Emma vérifia le pouls ignorant totalement Quinn, l'homme ne respirait déjà plus, suicidé par du
poison.
- C'était un simple illuminé? fit Quinn ignoré par les deux femmes.
Régina s'approcha et parla à Emma.
- J'ai bien fait le rapprochement non? Il parle de l'autre monde, les quarante et c'était un
voleur...tu comprends de qui il s'agit ?
- Les mille et une nuit ? Sérieusement ?
- Hey attendez là, de quoi vous parlez ? demanda Quinn.
- De rien, fit Régina.
14 / 16
Emma se mit à fouiller l'homme, il n'avait aucun papier d'identité et rien qui permettait fe
l'identifier. Elle et Régina ignoraient volontairement les questions de Quinn qui ne comprenait
plus rien aux allusions de l'homme. Emma finit par trouver quelque chose sur le bras de
l'homme, un tatouage qui portait le même symbole que ce qu'elle avait vu sur les actes de
vendalismes, un quatre entouré d'un cercle, un zéro donc. Les quarante, les quarante voleurs
des mille et une nuits. C'était improbable.
- C'est le symbole sur les incendies, fit Emma.
- Oui c'est donc bien eux. On comprend bien mieux le sens du symbole.
Emma se tourna vers Quinn, il avait blanchi totalement et resté interpellé par le tatouage.
Emma fit signe à Régina pour qu'elle l'observe et elle fut aussi surprise qu'Emma.
- Qu'est-ce-qu'il y a Quinn? demanda Emma.
- Ce tatouage...
- Quoi?
Il releva sa manche dévoilant le haut de son bras gauche et Emma le vit alors. Il portait le
même sauf que le sien était placé sur un trèfle à quatre feuilles. Régina vit aussi le tatouage et
son visage se durcit.
- Je...j'ai fait ce tatouage à la mort de mon père, il portait le même... mais je connais pas ce
type. Juré.
- Je le crois, fit Emma.
- Si tu le crois je te fais confiance.
Régina connaissait bien le petit don d'Emma, savoir reconnaître quand quelqu'un lui ment et
cette fois Emma avait été convaincue par la version de Quinn. Cela expliquait donc son
passage à Storybrooke: son père devait être un personnage de conte, lequel était encore
l'inconnue étant donné que l'homme ne correspondait pas vraiment au stéréotype d'Ali baba. Il
avait donc pu passer la barrière à une époque et sans doute perdre la mémoire de son monde
d'origine devenant sans doute un simple voleur. Il valait donc mieux qu'il ne quitte pas
Storybrooke, elle allait veiller sur lui. Elle s'assurerait surtout de son honnêteté.
Elle réalisa alors que selon la volonté de Régina, Henry et ses amis veilleraient sur lui au lycée.
Elle espérait franchement que les "quatre de l'Apocalypse" ne saisirait pas l'occasion d'utiliser
ses capacités à ouvrir les serrures pour faire d'autres bêtises bien plus grave. Elle songea aussi
qu'au vu de ses réactions, ce serait sans aucun doute la jeune Annabelle qui serait contente
d'apprendre que Quinn resterait à Storybrooke. Décidément cette fichue ville attirait vraiment
les ennuis, elle allait devoir enquêter sur ce que désirait récupérer l'homme et donc les
quarante.
15 / 16
- Au fait Quinn?
- Oui shérif ?
- Bienvenue à Storybrooke...
-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-
To Be Continued

16 / 16

Par aleclcraft

Chapitre 03 Bienvenue à Storybrooke
-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-
Après avoir passé son après midi au poste, Emma avait escorté le jeune homme jusqu'à
l'auberge de chez Granny's afin qu'il puisse s'installer, lui laissant ses affaires et après de
nombreuses supplications, son matériel. Quinn avait eu beaucoup de mal à trouver le sommeil
se posant beaucoup de questions sur son père et son tatouage qui était si semblable à celui de
l'homme qui s'était suicidé avec du poison.
Il faut reconnaître que Quinn n'avait jamais passé une nuit aussi agitée que celle-ci. Sa nuit
avait été hantée par un songe bizarre, d'un genre qu'il n'avait jamais fait auparavant : deux
hommes qui discutaient dans un potager, l'un était très âgé et l'autre était richement vêtu dans
une tenue digne d'un noble du moyen âge. Quinn semblait assister à la scène comme à un film
et n'entendait pourtant quasiment rien de la conversation. Il avait cependant l'étrange sensation
de voir en ce noble, l'allure et la prestance de son père ainsi que de nombreux traits identiques.
Il n'avait, dans ce songe, réussi à capter qu'une seule et unique phrase prononcée :
-Ah ! père, disait l'homme si richement vêtu, le jeune arbre était attaché à un tuteur trop faible et
il a poussé tordu. Maintenant, il est trop vieux et ne se redressera plus. Comment j'en suis
arrivé là ? Je suis devenu voleur.
Quinn s'était alors réveillé en sursaut trempé de sueurs. Il avait réussi à se rendormir mais avait
à nouveau fait le même rêve étrange. Il avait donc décidé de cesser d'essayer de dormir et
s'était lancé dans une longue réflexion sur ce qu'il avait entendu et cette bande qui rôdait autour
de ce fichu patelin dans lequel il allait être obligé de séjourner pour une durée des plus
indéterminée. Il avait saisi ce qu'avait dit la mairesse de Storybrooke : visiblement la bande se
prenait pour les quarante voleurs des mille et une nuits...
" Quelle fichue connerie", pensa-t-il.
Bon, il faut avouer que bien des criminels ou des sectes existaient dans ce monde, il se
rappelait avoir vu un documentaire sur une secte qui vivait selon les préceptes de la Force dans
la Guerre des étoiles lorsqu'il était dans le dernier hôtel où il avait séjourné avec Clayton. Il se
rendit alors compte que pas une seule fois, il n'avait songé à Clay depuis l'annonce de sa mort.
C'était pourtant ce qui se rapprochait le plus d'une famille pour lui et les souvenirs affluèrent
alors : quand Clay et son père Liam lui avaient appris à faire les poches, ouvrir une porte ou
1 / 14
même ouvrir un coffre. Ce qui l'empêchait de craquer était surtout qu'il leur avait toujours
reprochés de lui avoir offert cette vie de criminel. Plutôt que de faire ça, son père aurait dû
l'abandonner à la mort de sa mère Hannah, une simple cuisinière dans un petit boui-boui. La
seule chose qui lui restait d'elle était d'ailleurs une petite passion pour la cuisine, passion qu'il
ne pouvait réellement exercer que peu souvent passant trop de temps à déménager vers de
nouveaux contrats.
Quinn n'avait pas remarqué que le temps était passé si vite, même si il s'était douché et changé
aux premières lueurs de l'aube. Mais on frappa à sa porte et il se rendit compte qu'il était déjà
neuf heures du matin. Il se demandait qui pouvait bien venir frapper. Quand il ouvrit la porte, il
découvrit la shérif Swan, un bébé dans les bras.
- Bonjour shérif Swan.
- Bonjour Quinn. Bien dormi?
- Pas du tout, mignon le bébé.
- Ma fille Hope. Pourquoi as tu mal dormi? La literie?
- Non elle est excellente mais j'ai fait des rêves bizarres.
- Vu tout ce qui s'est passé hier, il n'y a rien d'étonnant.
- Dites moi vous allez voir tous vos anciens détenus avec votre fille dans les bras? dit-il en
gratouillant la joue de Hope.
- Non, son père est parti inspecter les abords de la ville au cas où il trouverait les complices de
l'autre type.
- Ok. Il a pas besoin d'aide, j'aurai pu y aller.
- Et te tirer en douce je suppose.
- Coupable.
- Bon comme tu m'as dit que tu voulais pas être trop dépendant, j'ai contacté Granny. Passe à
son restaurant, elle verra si elle peut te trouver un petit boulot. Ce sera pas cher payé mais...
- Ça remboursera les nuitées et mes repas.
- Tu es vraiment si indépendant ?
- J'ai pris l'habitude de me débrouiller quand Clay n'était pas là. Au fait vous l'enterrerez où?
Fosse commune?
2 / 14
- Je pense, je suis désolé encore.
- Il est mort comme il a vécu, libre.
- Je vois... Au fait, j'ai prévenue ma mè...mon amie Mary Margaret, elle est professeur, bon à
l'école primaire mais elle va tester ton niveau scolaire pour le lycée.
- C'est obligé ?
- Et oui, si tu restes tu te plies au conditions.
- Et comme j'ai pas d'autres choix que de rester...
- Tu comprends vite.
Quinn soupira de lassitude, si il y a bien quelque chose à quoi il espérait échapper, c'était bien
le lycée, il l'avait quitté il y a trois ans et n'était pas enjoué à l'idée d'y retourner mais
heureusement on était samedi.
- Par contre, fit Emma, tu devras te méfier d'Annabelle et de ses amies.
- Pourquoi ?
- Elles ont la manière de se fourrer dans les ennuis et vu ce dont tu es capable...
- Je serai sage, dit-il songeur.
Quinn se levait de sa chaise et mettait sa veste pour aller dans ce fameux resto.
- Tu es pressé de bosser, fit Emma amusée.
- Oui, enfin pas vraiment mais bon. Vous auriez l'heure ?
Emma regarda sa montre mais elle n'était plus à son poignet, elle était sûre d'en avoir mise une
ce matin, elle avait dû la perdre... À moins que...
- Tu l'as prise?
- Poche gauche de votre blouson. Je vous ai dit que je me débrouillerai.
- Et moi je t'ai dit d'éviter les ennuis.
- Ouais ouais, dit-il en partant.
- Sale gamin...
3 / 14
-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-
Quinn marchait dans la rue principale de Storybrooke et observait cette ville qui respirait la joie
de vivre. Ce qu'il appréciait par contre était son air pur bien loin de celui de New York. Même
les gens semblaient dégouliner de bonté et de gentillesse.
" C'est quoi ce bled? Tout le monde, il est beau, tout le monde il est gentil ? Merde" pensait-il.
Il pouvait voir la tour de l'horloge depuis cet endroit. Il fumait tranquillement mais était surpris
que tout les habitants passant près de lui le saluaient poliment alors qu'ils ne le connaissaient
pas. Fait surprenant pour un natif de New York où les gens ne vous saluaient que rarement.
Alors que Quinn marchait et observait les petits commerces, il percuta un homme petit chauve
et barbu.
- Ho pardon...
- Pourriez regarder devant vous, haa les jeunes.
" Ha ben il y en a quand même des gens grincheux dans cette ville, ça me rassure je me
croyais au royaume des Bisounours" pensa-t-il.
Il comprenait que la jeune fille rousse de la veille faisait des conneries, faut bien s'occuper. Il
arriva enfin devant chez Granny's, le restaurant, car il avait d'abord fait un petit tour du quartier.
Il avait croisé quelques personnes qui l'avaient arrêté, un homme roux et grand portant des
lunettes qui s'était présenté comme psychologue et une femme petite qui était la Mère
Supérieur du couvent, qui lui avait parlé de la foi. Visiblement le téléphone arabe fonctionnait
aisément dans le coin.
Il passa la porte et observa le restaurant, il n'était pas bien grand et vu l'heure, le nombre de
clients était réduit, un homme noir travaillant sur un ordinateur, un couple dont la femme avait
les cheveux noirs coupés courts et l'homme était brun. Il vit aussi un groupe de six jeunes à une
table en train de rigoler avec une serveuse. La tenue des serveuses était assez simple:
chemise blanche et jupe rouge. Il remarqua alors que la serveuse qui discutait était la rousse de
la veille, il s'installa au bar attendant la patronne.
- Hey Quinn!!! Tu es resté finalement ? lui demanda Annabelle.
- Tiens salut, et oui mais j'ai pas eu le choix.
- Je te sers quoi?
- Café s'il-te-plaît.
Elle alla donc derrière le bar chercher le ballon de la cafetière et rempli une tasse.
4 / 14
- C'est combien?
- Cadeau de la maison, pour hier.
- Ok merci.
- Annabelle, tu n'as pas le droit d'offrir des consommations, fit une dame âgée.
- Mais c'est moi qui paierait.
- C'est bon alors. C'est toi Quinn?
- Oui merci pour l'auberge au fait, la literie est excellente.
- Tu dors à l'auberge? demanda Annabelle.
- Va travailler toi, fit Granny.
Et Annabelle partit servir des clients en râlant sous le regard amusé de Quinn et celui courroucé
de Granny.
- Je voudrais travailler pour vous, fit Quinn, pour rembourser le logement.
- Madame Mills aurait payé tu sais.
- Je préfère ne rien devoir à personne.
- Et tu veux faire quoi?
- Je peux faire la plonge, du bricolage, nettoyer le sol... n'importe quoi.
- Granny encore des œufs brouillés pour Sidney, fit Annabelle attachant le coupon à la roue.
- Bon sang j'ai jamais le temps... désolée.
Quinn la suivit en cuisine pour poursuivre la conversation.
- Si seulement...rhaaa j'en ai marre.
- Vous voulez de l'aide en cuisine ?
- Tu t'y connais ?
- Je suis pas Gordon Ramsay mais je me débrouille.
- Vas y, il y a le plat du jour à préparer.
5 / 14
- Vous avez pas peur?
- Il est simple vu que je suis seule en cuisine.
Quinn partit se laver les mains avant de regarder quel était le plat du jour, quelque chose de
simple en effet, un potage. Granny l'observait couper les herbes et les pommes de terre,
émincer les échalotes,...
- Tu as déjà cuisiné dans un restaurant ? lui demanda Granny.
- Non mais ma mère travaillait dans ce genre d'établissement. J'ai pu l'observer à l'époque.
Au bout d'une quarantaine de minutes que Quinn occupait en parlant des plats à Granny, celle-
ci décida de goûter la soupe.
- Elle est bonne... je trouve, dit Granny.
Quinn n'en menait pas large, comme si il était une table étoilée en attendant de savoir si elle
conservait l'étoile.
- Granny, une assiette de crêpes pour mes copines...
- Attends toi.
- J'ai rien fait, j'ai rien cassé ni fait tomber., se justifia-t-elle.
Quinn ne put réprimer un sourire, ça promettait d'être sportif.
- Goûte ça idiote...
Elle prit une cuillère de soupe et l'avala. Elle eut l'air d'adorer.
- C'est la meilleure soupe d'ortie que j'ai goûtée et j'adore ça.
- Ben merci Annabelle ça fait plaisir.
- Quoi?
- C'est pas moi qui l'ai cuisinée, fit Granny.
- Ça veut dire que je suis virée ?
- Mais non idiote, ça veut dire que t'as un nouveau collègue.
Annabelle regarda Quinn surprise et comprenant enfin les tenants et aboutissants de la

situation, sourit de tout son cœur.
6 / 14
-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-
Quinn passa alors un sacré moment à écouter Granny parler de ses plats, plats qu'il devrait
reproduire bien entendu, même si Granny n'hésitait pas à lui conseiller d'y mettre une touche
plus personnelle. Après tout, comme elle le disait elle-même, les recettes ne doivent pas rester
immuables. Annabelle venait assez souvent passer les autres commandes et regardait Quinn
comme hésitante. Quand il eut enfin fini ce qu'il surnommait déjà le briefing de Granny, celle-ci
l'interpella.
- Quinn, tu vas faire quelque chose cet après midi ?
- Je sais pas encore, pourquoi ?
- Avec mes amis, on va aller s'amuser. Si tu veux, je te les présente et tu viens avec nous.
- Pourquoi pas.
Il surprit alors le regard désapprobateur de Granny, visiblement la petite bande était du genre à
s'attirer le courroux des habitants. Ignorant donc ce regard, il se leva et suivi la petite serveuse
rousse vers la table de ses amis.
- Je vous présente Quinn. Quinn voici d'abord Kaya.
- Salut Quinn.
Quinn remarqua rapidement que Kaya, une blonde ravissante habillée d'une robe d'été légère
était un peu la reine de la bande. Par contre, il fut surpris de la voir effleurer son verre pour
racler une goutte de condensation avant de la porter à ses lèvres de manière aguicheuse, ce
qui le gêna assez.
- Hum euh voici Kimmie, enchaîna Annabelle gênée de la gestuelle équivoque de Kaya.
- Bienvenue dans ce bled paumé.
- Merci.
La jeune fille était brune, la peau hâlée, celle d'une personne ayant souvent pris le soleil. Elle
semblait aussi assez sportive, ses muscles visibles sous le débardeur.
- La dernière mais pas des moindres Marina.
- Hello-o.
- Bonjour, fit Quinn amusé de la salutation.
Celle-ci ci aussi était brune et très mince, par contre il remarqua qu'elle gardait son pieds contre
7 / 14
la jambe d'Henry, le garçon qu'il avait vu la veille. C'était donc elle, sa petite amie.
- Maintenant les garçons, Henry que tu connais.
- Désolé si tu as eu des problèmes à cause de moi.
- T'es un sacré manipulateur.
- Navré.
- Pas grave, fit Annabelle. Lui c'est Edwin.
- Bienvenue mec.
- Merci.
Edwin était issus de l'immigration, à la couleur de sa peau, il était clair qu'il avait des origines
indiennes mais semblait plutôt discret.
- Et enfin Casey. Le frère de Kaya.
- Le cerveau de la famille.
- Qu'est-ce qu'il faut pas entendre, fit sa sœur.
- Tu as deviné qui est le physique... conclut le frère.
La phrase était claire et nette même si il n'avait rien à envier à sa sœur, ayant quasiment le
même physique avantageux.
- Il peut venir avec nous? demanda Annabelle.
- Ouais, firent certains.
- Bien sûr, fit Kaya, c'est toujours bien un mec mignon en plus.
Quinn fut étonné du ton direct mais au vu des regards des autres ça devait être habituel.
- Bon, j'arrive je vais me changer, fit Annabelle.
Quinn la regarda partir tandis qu'Henry précisait qu'ils l'attendaient dehors. Tout le monde se
leva et Quinn ne put ignorer le comportement de Kaya: après que tout le monde se soit levé,
elle se pencha nonchalamment pour récupérer son sac, laissant Quinn avoir une vue directe sur
ses courbes avant de le regarder en souriant.
" Je me suis fourré dans quoi?" pensa Quinn. Il est vrai que ce genre de comportement était loin
8 / 14
de lui plaire, il ne jugeait jamais les filles capables d'être aussi directe mais cela ne l'avait jamais
attiré et c'était même plutôt l'inverse. Elles étaient en général sources de problèmes.
Visiblement, la vie dans la petite ville devait être rythmée par les frasques de ce groupe. Il sortit
avec eux et s'alluma une cigarette.
- Je peux t'en piquer une? demanda Kaya.
Quinn lui tendit le paquet et fut plus que surpris de la voir aggriper celle qu'il fumait pour la
porter à ses lèvres avec un clin d'œil sous la mine déconfite de son frère. Tandis que celle-ci
rejoignit Kimmie, le frère de Kaya l'aborda.
- Excuse là elle est excentrique.
- C'est pas le terme que j'aurai choisi.
- Ouais mais c'était moins vulgaire que ce que je pensais.
Quinn remarqua qu'elle lui lançait des oeillades discrète, il soupira alors déjà lassé. Annabelle
les rejoignit alors vêtue d'un short en jean et d'un chemisier à carreaux noué au dessus du
ventre.
- On y va? demanda-t-elle.
- Vous faites quoi pour vous amuser dans le coin?
- Énormément de choses, fit Kaya, mais certaines sont plus intéressantes que d'autres.
" C'est pas vrai..." pensa-t-il alors pensant à raison devoir passer son temps à éconduire la
jeune fille.
-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-
Ce groupe hétéroclite marcha dans la ville avant de sortir et de se diriger vers un bâtiment en
dehors de la ville. Le bâtiment semblait abandonné et était clairement un ancien corps de
ferme. Il était intrigué par un sentiment étrange de déjà vu. Bon, il faut reconnaitre qu'un corps
de ferme peut sembler commun.
- C'est notre petite base personnelle, fit Annabelle amusée.
- On s'éclate ici, fit Kaya le tirant par le bras pour le faire entrer.
- Il peut marcher, fit Annabelle.
Quinn remarqua la réaction consternée de la jeune fille rousse, visiblement excédée du

comportement de l'autre jeune fille. L'intérieur n'avait plus rien à voir avec l'extérieur, le groupe
devait avoir pris le temps de s'aménager un chouette espace constitué de fauteuils et de
9 / 14
coussins ainsi que quelques tables. Ils avaient prévus pas mal de paquets de chips et autres
cochonneries qu'on mange dans cette situation ainsi qu'un stock non négligeable d'alcool.
Annabelle arriva vers lui avec un verre et une bouteille.
- Vu que t'es irlandais je dirai Whisky non?
- Gagné, merci.
Elle le servit et retourna allumer la musique. C'était très festif et les filles semblaient aimer
danser. Quinn lui discutait avec les garçons et subissait un drôle d'interrogatoire par Henry,
ignorant l'origine de ces questions.
- Tu penses quoi de Storybrooke?
- Ça a l'air calme et acceuillant.
- Et il y a rien qui te plait plus qu'autre chose?
- J'aime bien l'horloge, ça fait très pittoresque.
- Et quelque chose t'évoque des souvenirs ?
- Elle est bizarre ta question...
- En quoi?
- J'y met les pieds pour la première fois, pourquoi j'aurai des souvenirs?
- Oh tu sais, les petits villes se ressemblent.
Henry fut arraché à sa conversation par Marina qui voulait danser avec lui.
- Maintenant on améliore la fête, fit Kaya.
Il la vit sortir une boite d'une latte du parquet. Elle l'ouvrit et sorti ce qui, sans aucun doute, était
un joint avant de l'allumer et de le passer à Annabelle. Effectivement, ce groupe devait poser
plus que des problèmes. Annabelle s'approcha à nouveau de Quinn et lui tendit le joint.
- Non merci.
- Pourquoi ?
- Je préfère garder les idées claires. J'ai jamais touché à ce genre de chose.
Annabelle parut un instant un peu honteuse puis haussa les épaules.
10 / 14
- Henry, fit Kimmie, tu vas avoir un copain antifumette.
- Je t'emmerde.
Quinn comprenait la raison pour Henry, fils de la mairesse et de la shérif, dur d'être
suffisamment discret. En parlant de discrétion, celle qui en manquait était bien Kaya. Elle
changea la musique et s'approche de Quinn avec une bouteille à la main. Elle lui dit d'ouvrir la
bouche avant d'y verser de l'alcool. Il avait été tellement surpris qu'il n'avait pas réagi. Edwin lui
rigolait bien à côté de Quinn en voyant son visage surpris.
- Elle est un peu dingue.
- J'ai cru remarquer.
- Au fait Quinn, Annabelle nous a dit que tu savais ouvrir les serrures.
Quinn regarda vers Annabelle qui fit celle qui n'avait rien entendu, tant pis pour le mystère.
- Euh oui plutôt.
- J'ai toujours adoré les mecs habiles de leurs mains.
- Ça c'est direct, fit Edwin amusé.
Quinn lui commençait à s'inquiéter de la tournure. Mais il entendit une sorte de grogrement sorti
d'on ne sait où. Il n'y prêta guère attention. À la musique suivante, Kaya passa à l'action et se
mit à se déhancher de manière langoureuse devant Quinn, remontant légèrement du bout des
doigts sa robe déjà courte. La situation devenait gênante, très surtout quand sa danse virait
presque à la lap dance.
" Cette fille est complètement déchaînée."pensa Quinn. Il fut sauvé in extremis par Marina qui
vint parler à Kaya. Elle murmurait mais semblait visiblement consternée, Kaya tourna la tête
brusquement vers Annabelle et soupira avant de retourner boire un verre. Quinn remarqua un
hochement de tête d'Annabelle vers Marina comme geste de gratitude. Quinn décida de
prendre l'air avant le retour de la nympho et fumer pénard.
À l'extérieur de la ferme, il marcha un petit peu en fumant et arriva vers l'ancien champs.
Tandis qu'il regardait le champs, un douleur fulgurante lui vrilla les tempes, il ferma les yeux et
se les massa quand il entendit dans un murmure :
- ...jeune arbre était attaché à un tuteur trop...
Il rouvrit les yeux mais il était toujours seul, le côté déjà vu de cette ferme c'était ça, son rêve.
Ce rêve étrange qui l'avait empêché de dormir. Il fut sortit de sa rêverie par une voix féminine.
11 / 14
- Ça va Quinn?
Heureusement il ne s'agissait que de celle d'Annabelle, si cela aurait Kaya, il aurait été dans de
beaux draps, si l'on peut dire.
- Ouais je prenais l'air.
- Désolée pour Kaya elle peur être très...aguicheuse.
- Heureusement que ta copine Marina est intervenue.
- J'ai vu ça...
- Tu étais si soulagée que tu en as donné l'impression ?
- Hein ? Pas du tout, je voulais juste qu'elle arrête d'insister, tu risquais d'être mal à l'aise.
- Si tu le dis...
- Content de bosser chez Granny alors?
Quinn ne put remarquer que la vitesse d'Annabelle à changer de sujet. Visiblement il la mettait
mal à l'aise.
- Oui désolé, tu vas devoir me supporter là bas aussi.
- Ho ça va tu seras dans la cuisine... je te verrai pas tant que ça.
- C'est si débordé comme restaurant ?
- Non.
Quinn fut légèrement vexé quand même, visiblement elle était gênée de sa présence. Quinn
entendit un bruit en provenance du champs.
- C'est quoi ça ? fit Annabelle.
- La nature.
- Non là regarde...
Elle indiqua quelque chose du doigt. Quinn regarda dans la même direction et vit une forme. Un
homme adulte visiblement, avec un blouson noir. Dès qu'il comprit qu'on le montrait du doigt, il
prit la fuite.
- Merde c'est un pote de l'autre.
12 / 14
- Quoi? Quinn...revient...
Instinctivement, Quinn s'était lancé à sa poursuite à travers la forêt bordant le champs. Il

entendit Annabelle derrière lui le suivre.
-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-
Quinn avait poursuivi l'ombre, s'enfonçant à chaque pas de plus en plus dans cette forêt qu'il ne
connaissait pas, il était un peu incertain d'être capable de faire le chemin inverse. Il arriva alors
dans une partie où les arbres étaient plus dispersés, presque comme une clairière. Il ralentit
cherchant la forme et continua de s'engouffrer plus profondément encore. Il était sur une pente
et se laissa glisser jusqu'à l'arbre en contrebas quand il entendit des voix qui approchaient dans
l'autre direction. Il ne comprenait pas encore de manière audible ce qui était dit mais il entendit
par contre Annabelle qui arrivait sans discrétion. Elle se mit à descendre la pente alors qu'il lui
avait fait signe de ne pas faire de bruit. Elle glissa soudain dévalant la pente. Par réflexe, il
tendit son bras, l'encerclant et plaçant l'autre main sur sa bouche afin qu'elle se taise.
- C'était quoi ce bruit ?
- Un putain de chevreuil sans doute.
- Tu dois avoir raison.
- Alors t'as trouvé ?
- Non... ils en parlent même pas. Je sais pas si ils l'ont sur eux.
- Ils doivent l'avoir cachée, espèce d'imbécile.
- Faudra fouiller pendant leur absence.
Quinn se mit à réfléchir à toute vitesse, les quarante cherchaient visiblement quelques choses
que l'un des jeunes devait posséder, sans savoir si lui aussi était susceptible de le posséder.
Les bracelets ne l'avait pas intéressé dans le commissariat et c'était ce qui semblait posséder le
plus de valeur.
- Au moins Deacon a été assez intelligent pour ne pas parler.
- Il est mort pour la cause.
- Il aurait pû la ramener avant.
Quinn se demandait si c'était d'Annabelle dont ils parlaient ou d'un objet particulier. Après tour
comme le mec avait dit: elle vaut de l'or. Il fut rassuré quand ils reprirent la route et Quinn
décida de cesser de les poursuivre avant de ne se faire repérer. Il inspira profondément et
remarqua alors qu'Annabelle tremblait. Il ôta sa main de sa bouche effrayé à l'idée de lui avoir
13 / 14
fait mal.
- Dégage l'autre main.
Il se rendit compte alors, pour la première fois, de la situation gênante : par réflexe, il l'avait
attrapée sans se soucier de comment, il aurait dû. Sa main droite était posé très haut sur le
ventre nu de la jeune fille et son pouce était sous la chemise, qu'il avait dû soulever par
inadvertance, contre la forme rebondie du sein de la jeune fille qui ne portait pas de soutien
gorge. Il enleva sa main rapidement.
- Pardon je...
PAF!!!
- Espèce de connard profiteur, fit Annabelle en colère et au bord des larmes.
Quinn sentait la brûlure violente sur sa joue, seule chose qui l'empêchait de réfléchir à nouveau
à ce qu'il avait entendu. Ils marchèrent en revenant, Quinn subissant le courroux de la jeune
fille qui ne cessait de l'insulter en boucle alors qu'il s'excusait. Il fallait maintenant penser à
prévenir la shérif que les quarante cherchaient vraiment quelque chose de particulier.
-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-
To Be Continued...

14 / 14

Storybrooke Vs The 40's

Transféré par

Informations du document

Titre original

Copyright

Formats disponibles

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Storybrooke Vs The 40's

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Storybrooke vs The 40's

Publié sur Fanfictions.fr.

CHAPITRE 01 LA NOUVELLE STORYBROOKE

- Chérie, j'ai un problème...c'est Hope.

- Bien évidemment...c'est quoi le problème ?

- Peut-être les dents?

- Si si, je vais assurer t'inquiètes.

- Demande un coup de main à David au pire.

- Un coup de main? Très drôle Emma...

- J'ai pas pu résister.

- Bon je te laisse. Je t'aime.

- Moi aussi, courage avec Hope.

- Annabelle Hightower, je peux savoir ce que tu es en train de faire.

- Shérif Swan? Je...euh... dénonce la société.

- Ben descends alors.

- Cette fois Annabelle, je vais t'emmener au poste et prévenir tes parents.

- Faites le, de toute manière ils s'en moquent.

- Allez, monte, fit Emma ouvrant la portière. On va quelque part d'abord.

- Un jour, tu vas vraiment avoir des problèmes.

- Annabelle... tu veux me parler de tes soucis?

- Vous vous en moquez comme mes parents.

- C'est donc eux?

- Vivez avec eux une journée pour voir.

- La vache...fit Annabelle prenant une photo avec son smartphone.

- Hey tu fais quoi?

- Une photo pour vous aider.

- Coupable Shérif Swan, fit Annabelle amusée.

- Je vous jure...je me demande qui peut bien faire ça.

- Je vous certifie que ce n'est pas nous.

- Je me doute vous êtes chiantes pas violentes.

- Hey, je vous permets pas.

- Je m'en moque. Tu as une idée de ce que cela signifie.

- Les quatres fantastiques ?

muscle car à l'Américaine, mais elle s'approchait rapidement de la limite de Storybrooke

- Putain Clayton, tiens le coup ; fit le jeune homme.

- Quinn je suis désolé, c'est ma faute...

- On s'en fout de qui c'était la faute... faut te trouver un toubib.

- Je t'ai mis sur ce boulot...argh...ton père me tuerait.

- Ben il est déjà mort et si tu veux pas qu'il t'engueule, tu t'accroches...

- Là un panneau, un bled du nom de Storybrooke, ça te dit quelque chose? demanda Quinn.

- Non... pas sur qu'il y ai un hosto...

- On s'en fout, un docteur, un vétérinaire ou même un putain de taxidermiste fera l'affaire...

- Merde,... pourquoi nous tirer dessus on leur a filé leur merde...

- Même avec MacFarlane ?

- Ouais je reste pas dans un bled paumé pour me planquer...

- Bordel de bled de ploucs, cinq cents mètres et déjà un flic m'arrête.

- Fais pas l'idiot.

- Bonjour, puis-je savoir ce qui vous amène ?

- Shérif celui-ci est plein de sang!!!

- Annabelle je t'avais dit de rester dans la voiture.

Quinn mentait naturellement sur le contexte mais le fond était véridique.

- On a un hôpital, fit la blonde. Je vais vous escorter.

- T'allais tirer Quinn?

- Tu crois que j'avais le choix? Bon accroche toi.

- J'espère qu'ils vont pouvoir faire quelque chose.

- Tu sais Annabelle, ça a l'air grave. Il y a peu de chance au vu de la quantité de sang.

- Merde... dire qu'il n'y a que son neveu...

- Tu veux bien arrêter de parler.

- Mais rien, vous pourrez me déposer à l'hôpital je rentrerai seule.

- Ha d'accord, tu essayes de noyer le poisson pour que je te laisse partir.

- Tu as eu tort, je te laisserai dans une cellule.

- S'il vous plaît shérif...

- Bon...d'accord... J'en ai marre...