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II.
BIENVENUE AU LYCÉE
†††††
La sonnerie retentit enfin et je fis le bond du siècle dans mon lit. C'était le
grand jour, et j'en étais tellement impatiente que je n'avais pas vraiment dormi
énormément. J'étais tellement pressée de me rendre enfin dans un lycée que je
devais avoir l'air d'une folle furieuse. J'ouvris mon placard avec tant
d'empressement que ma force, et bien j'avais complétement oublié de la contrôler.
Je regardai bêtement ce que je tenais dans ma main - la porte du placard - et la
regardai dubitative.
- Et merde, dis-je alors en essayant de la refixer.
Je farfouillai vigoureusement dans le placard et il était évident que c'était ma
tante Alice qui avait fait la sélection, il y avait effectivement de tout dans ce
placard: des jupes crayons aux minijupes à motifs écossais, du jogging extrêmement
large au jean taille basse, du t-shirt large au bustier moulant pouvant sans doute
mettre en valeur ma poitrine. Il y avait aussi des bas, des hauts talons, des
tennis, des sweats à capuche, des chemises à carreaux - qui me rappelaient
d'ailleurs les photos de lycée de Maman - ainsi que de jolis chemisiers bien plus
féminins. J'hésitais à ma sélection et finalement, un jean bleu slim et un t-shirt
blanc levi's - ceux avec l'écriture en blanc sur fond rouge - eurent ma préférence.
Je pris également une paire de socquettes blanches et des tennis noires. Ensuite,
j'ouvris le tiroir contenant mon petit linge - comme dirait Papa toujours un peu
vieux jeu - et je fus surprise. Certes il y avait toujours des choses basiques mais
également une magnifique lingerie fine. Je tenais bêtement un tanga rouge
transparent sublime et vit une petite carte à côté que je lis à voix basse.
- En cas de visite de Jacob, lisai-je alors.
C'était l'écriture de Tante Alice - gênant comme d'habitude surtout le petit smiley
qui faisait un clin d'œil - qui se mêlait encore de ce qui ne la regardait pas
énormément. Je préférai immédiatement prendre des dessous en coton blanc - je me
sentais plus à l'aise dans ce genre de choses - et filai dans la salle de bain. La
douche, brossage de dents obligatoire et ensuite un peu de coiffure pour ma
chevelure ondulée et j'étais déjà prête. Je descendis alors rapidement dans la
cuisine, trouvant ma mère et ma grand-mère accoudée aux meubles de la cuisine,
chacune avec un mug de sang fumant, sans doute réchauffés au micro-onde.
- Bonjour ! leur dis-je enjouée.
- Coucou ma chérie, répondit ma mère en m'embrassant.
- Bonjour Renesmée, fit ma grand-mère quand je la pris dans mes bras.
Je m'installai rapidement à table quand ma mère me tendit un mug de sang.
- Merci, dis-je alors.
Je voyais ma grand-mère préparer un petit déjeuner humain: des œufs brouillés et du
bacon - sachant que je tolérai également la nourriture classique - et je bus.
- Tu es prête ? me demanda ma mère.
- Oui!
- Bois bien ton sang, fit ma grand-mère. Il faut éviter que la soif ne te tenaille.
- Tu faisais pareil avec Papa et les autres ? demandai-je immédiatement.
- Oui, c'était mieux même si en général ils étaient prévoyants et allaient chasser,
m'annonça ma grand-mère.
- Ha bon? fit ma mère.
- Oui j'ai dit en général Bella, fit elle alors.
- Je me souviens qu'Edward semblait souvent à cran, fit ma mère pensive.
- Ton sang chantait pour lui tu sais bien, fit ma grand-mère en me servant mes
œufs.
- Dis moi Esmée, tu vas la gâter comme ça tous les matins ? fit ma mère amusée.
- Tu sais bien que j'adore cuisiner pour elle, répondit grand-mère. Alors tes œufs?
- Excellents, dis-je en mangeant.
En réalité, ils étaient bien trop cuits pour être considéré comme bons - ils
étaient même brûlés par endroit en fait - mais je ne voulais pas la blesser sachant
que la cuisine était son dada malgré son incompétence.
- Grand-père est déjà parti? Et les autres ?
- Ton père est au garage, fit ma mère. Il vérifie la voiture.
- Je vais conduire ? demandai-je intéressée.
- Euh non, je t'emmène, me répondit-elle. Mais tu le connais.
- Prévoyant je sais...
En parlant de prévoyance, ma grand-mère plaça un sachet en papier Kraft.
- Déjeuner, beurre de cacahuète sans les croûtes, fit elle avec un sourire.
- Merci! répondis-je.
- Et ça c'est la sécurité, fit ma mère en posant deux petites gourdes métalliques.
Je me demandais pourquoi deux gourdes et puis je remarquai surtout la petite marque
sur une des deux et je l'ai regardée dubitative.
- Tu vois la marque ? demanda ma mère.
- Oui, c'est presque indiscernable mais oui...
- Celle-là contient du sang, fit elle. L'autre du jus d'orange. Je préfère me
méfier.
- Je viens de boire, me justifiai-je alors.
- Tu vas être entourée d'adolescents qui peuvent se blesser et saigner. Si jamais
le sang t'attire, tu auras une petite réserve, fit ma mère.
- Je dois éviter de me tromper ! dis-je en riant.
Ma mère et ma grand-mère me regardèrent froidement - comme si j'avais dit une
énorme bêtise - et je repris la parole:
- Je plaisante ça va...
- Pas nous, fit ma mère. Tu te rends compte que cet essai peut tourner court?
- Mais oui... Si je déconne, retour à Forks... Je sais on me l'a suffisamment
répété.
Je vis alors mon père entrer dans la cuisine et embrasser ma mère.
- La voiture est en parfait état, dit il alors.
- Tu l'as vérifiée avant que l'on ne parte, dis-je.
- Oui mais sait-on jamais, fit mon père.
- Tu te rends compte que j'aurai pu y aller à pied ? dis-je un peu provocatrice
quand même.
- Et attirer les regards suspicieux ? fit il sévèrement.
- Arrête Edward, fit ma mère calmement. Elle sait les codes de conduite. Elle ne va
pas hurler ce qu'elle est sur le toit du lycée non plus.
- Évidemment, confirmai-je.
- J'espère bien, tu as bu du sang? fit il alors.
- Oui Papa... Ta petite fille a bu son biberon, dis-je énervée.
- Renesmée, tu crois que c'est une plaisanterie ? Sérieusement ? dit il énervé.
- Justement non, je sais que je dois faire attention. Les seuls humains avec qui je
suis en contact sont Grand-mère Renée et Grand-père Charlie, alors oui, je vais
subir du stress mais je suis prête. Tante Alice et Oncle Jasper m'ont fait
suffisamment sortir pour m'habituer.
- Mais les adolescents sont...
- Chéri, fais lui confiance, fit ma mère en posant ses mains sur son bras. Allez
chérie, on va y aller.
Je ne m'étais jamais levée aussi vite.
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Réponse Review
Nedwige Stark
Content que ça te plaise déjà, prépare toi à ce que le prétendant soit loin d'être
comme son papounet lol.
Je vais tenter de te renvoyer le lien, je remplacerai le . par le mot POINT en
espérant que ça marche.
À bientôt.