Université Toulouse Jean Jaurès IUT de BLAGNAC

CONTRÔLE n°2 ETENP2 - GIM 2ème année

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Durée : 1 heure.
Il sera tenu compte de la présentation et de la qualité de la rédaction.

ETUDE DE L’ALTERNATEUR D’UN AIRBUS A320 (extrait de BTS Electrotechnique 2000

Métropole – physique appliquée)

Le réseau de bord d'un avion est alimenté en 400 Hz.

Pour l'Airbus A320 le constructeur donne :
Tension nominale VN/UN 115 V /200 V
Nombre de phases 3
Puissance apparente nominale SN 90 kVA
Fréquence nominale fN 400 Hz
Vitesse de rotation nominale nN 12000 tr/min
Facteur de puissance 0,75 < cos ϕ <1
Résistance d'induit (par phase) RS 10 mΩ
L'induit est couplé en étoile.
On a effectué deux essais à vitesse nominale constante : nN
• essai en génératrice à vide : la caractéristique à vide EV(Ie) où EV est la valeur de la f.é.m.
induite à vide dans un enroulement et Ie l'intensité du courant inducteur, est tracée en
annexe.
• essai en court-circuit : dans le domaine utile, la caractéristique de court-circuit est la droite
d'équation Icc = 3,07.Ie, où Ie est la valeur efficace de l'intensité de court-circuit dans un
enroulement du stator.

1.1.On s'intéresse au fonctionnement nominal :

1.1.1. Calculer la pulsation des tensions de sortie de l'alternateur.
1.1.2. Déterminer le nombre de paires de pôles de la machine.
1.1.3. Calculer la valeur efficace du courant d'induit nominal IN.

1.2.On suppose l'alternateur non saturé. Pour décrire son LS RS

i
fonctionnement on utilise le modèle équivalent par phase
représenté ci-contre. v
eV

figure 2
1.2.1. Calculer l'impédance synchrone ZS de l'alternateur.
1.2.2. En déduire la réactance synchrone XS = LSω.

1.3.Dans toute la suite du problème, on néglige l'influence des résistances statoriques RS.

1.3.1. Déterminer l'intensité Ie0 du courant inducteur pour un fonctionnement à vide sous
tension nominale.
1.3.2. La charge est triphasée équilibrée, l'alternateur fonctionne dans les conditions
nominales, il débite son courant nominal IN, en retard sur la tension.
1
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Pour cos ϕ = 0,75, représenter le diagramme vectoriel des tensions et en déduire la valeur de
la f.e.m. induite EV.

1.4.On s'intéresse au réglage de l'excitation de l'alternateur lorsqu'il débite son courant nominal
IN.
Déterminer la valeur du courant d'excitation qui permet de maintenir V = 115 V pour un
fonctionnement à cos ϕ = 0,75.

MOTORISATION D’UN PONT DE COULEE (extrait de BTS Electrotechnique 2009 Nouvelle

Calédonie – Epreuve E4.1)

Dans un site sidérurgique, la manutention de la fonte

liquide se fait à l’aide d’un pont de coulée, d’une
capacité de levage de 65 tonnes, assurant les
mouvements de translation entre les différents
postes de traitement.
Bien qu’obsolètes, les technologies employées sur le
pont sont éprouvées et maîtrisées par le service de
maintenance.

La motorisation existante, de type asynchrone à rotor bobiné, permet, lors des phases de
démarrage, d’atteindre la vitesse de translation nominale du pont en un temps td = 7 s.

Des résistances sont insérées en série avec le rotor (voir schéma ci-dessous) lors des phases de
démarrage et de freinage de manière à limiter les couples (pour éviter le patinage des galets sur les
rails) ainsi que les courants d’appel.

2
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Chaque phase du moteur asynchrone est modélisée par le schéma ci-après.

jXr Rr/g
I Ir

Im

V jXm

On donne : V = 230 V ; Xm = 7,6 Ω et Xr = 0,033 Ω à 50 Hz (fréquence du réseau triphasé).

La résistance Rr représente la résistance équivalente d’une phase rotorique, ramenée côté stator.
Selon les phases de fonctionnement, Rr peut prendre différentes valeurs comme l’indique le tableau
suivant :
Démarrage Rr = 17 Ω
Régime établi Rr = 4 Ω
Freinage en
Rr = 17 Ω
contremarche

La vitesse de synchronisme du moteur vaut ΩS = 104,7 rad.s-1.

1°) Exprimer la valeur efficace Ir du courant rotorique en fonction des éléments Rr, g, Xr et V du
schéma équivalent par phase.
2°) Calculer les valeurs efficaces Ir :
• au démarrage (préciser la valeur du glissement correspondante) ;
• au moment où l’on débute le freinage en contremarche (g = 2).
3°) Exprimer la puissance Ptr transmise au rotor en fonction de Rr, g et Ir. En déduire que le moment
du couple électromagnétique Cem s’exprime par :
3R r V2
C em = .
gΩ S R 
2
X 2r +  r 
 g 
4°) Calculer les valeurs de Cem au démarrage et au freinage (en contremarche). Comparer-les à Cem
au point nominal obtenu, en régime établi, pour un glissement de 4%.

On souhaite réduire la durée de démarrage à td = 3,5 s. Pour ce faire, il est nécessaire de prendre Rr
= 10 Ω au démarrage comme au freinage.
5°) Calculer les moments des couples électromagnétiques de démarrage et de freinage (en
contremarche) correspondant.
6°) Pour éviter les problèmes de patinage des galets sur les rails, Cem doit rester inférieur à 200 N.m.
La motorisation installée convient-elle ?

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ANNEXE
Annexe - Figure 1
Caractéristique à vide à vitesse nominale :
EV en V EV = f(I e)

400 V

300 V

200 V

100 V

0
10 A 50 A 100 A Ie en A