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UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI (UAC)
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FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES (FAST)
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DEPARTEMENT DE PHYSIQUE
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RAPPORT DE STAGE
LICENCE PHYSIQUE FONDAMENTALE
Thème
STAGIAIRES : SUPERVISEUR :
TOVIDEDJO Djidjoho Rénaud Dr KPLE Joël
YANE Baroka Julien
YAROU Zoulkifilou
YERIMA Abdoul-Hassirou
Année: 2020-2021
1
PLAN
INTRODUCTION
I-DESCRIPTION DU SYSTEME
5-Décrément logarithmique δ
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
2
INTRODUCTION
On place un bloc de masse m=1t sur le caoutchouc qui se comprime d’une distance
d et prend une valeur de l. Après une compression supplémentaire, on relâche le
système oscillé autour de sa position d’équilibre qu’on le repère par la coordonnée
x(t) comme le montre la figure II.
4
Figure II : Mouvement d’oscillation du <<caoutchouc+ bloc>>
5
1-Clarification des paramètres mise en jeu dans le système
Il résulte de ce fait :
1
𝐸𝑃𝑒 = 𝑘(𝑑 + 𝑥)2 et 𝐸𝑃𝑃 =-mg(d+x)
2
1
Donc 𝐸𝑃 = 𝑘(𝑑 + 𝑥)2 - mg(d+x)
2
6
3-La compression d=l-lo
𝜕𝐸𝑃
( ) =0
𝜕𝑥 𝑥𝑒𝑞
Or 𝑥𝑒𝑞 = 0 pour notre systeme alors:
𝜕𝐸𝑃
( ) = 0 => kd-mg=0
𝜕𝑥 𝑥=0
𝑚𝑔
d’où d=
𝑘
7
Figure B : système en mouvement
1-Énergie cinétique
L'énergie cinétique est l'énergie que possède un corps du fait de son mouvement
par rapport à un référentiel donné. Sa valeur dépendra du choix de ce référentiel.
Par définition on a :
1
𝐸𝑐 = 𝑚𝑣 2
2
Ici, le caoutchouc effectue un mouvement oscillatoire autour de sa position
d'équilibre repéré par la coordonnée unique x. L'énergie cinétique du système sera
donc donnée par :
1
𝐸𝑐 = 𝑚𝑥̇ 2
2
8
est généralement défini par la différence entre l'énergie cinétique 𝐸𝑐 =T et l'énergie
potentielle 𝐸𝑝 =V. Notons le par le symbole £.
£=T-V=𝐸𝑐 -𝐸𝑝
𝜕£ 𝑑 𝜕£ 𝜕£ 𝜕𝐷
( ) =m𝑥̇ ; ( ) = 𝑚𝑥̈ ; = 𝑘𝑥 + 𝑘𝑥 − 𝑚𝑔 ; = −𝛼𝑥̇
𝜕𝑥̇ 𝑑𝑡 𝜕𝑥̇ 𝜕𝑥 𝜕𝑥̇
9
Il s'agit d'une équation différentielle homogène du second ordre à coefficient
constants. On associe r²+2βr+𝜔𝑜 =0 comme équation caractéristique avec un
discriminant ∆=4(𝛽 2 -𝜔𝑜2 ).
𝛼 𝑘
𝛽 > 𝜔𝑜 ═> >√ ═> α>2√𝑘𝑚
2𝑚 𝑚
Dans ces conditions le discriminant ∆ est positif et il existe alors deux solutions
réelles pour l’équation caractéristique. On a :
10
−2𝛽 − 2√𝛽 2 − 𝜔𝑜2
𝑟1 ═
2
−2𝛽 + 2√𝛽 2 − 𝜔𝑜2
𝑟═
{1 2
X(t)= 𝐴1 𝑒 𝑟1 t + 𝐴2 𝑒 𝑟2 t
Où 𝐴1 et 𝐴2 sont des coefficients à déterminer par les conditions initiales.
Prenons les conditions initiales les plus souvent utilisées pour déterminer les
valeurs des constantes 𝐴1 et 𝐴2 :
Nous avons :
X(t)= 𝐴1 𝑒 𝑟1 t + 𝐴2 𝑒 𝑟2 t
𝑥̇ (t)=𝑟1 𝐴1 𝑒 𝑟1 t + 𝑟2 𝐴2 𝑒 𝑟2 t
En remplaçant t=0 dans les deux équations, nous obtenons :
x(0) = 𝐴1 + 𝐴2 = Xm
{ avec 𝑟1,2 = −𝛽 ± 𝑤𝑎 ; 𝑤𝑎 = √𝛽 2 − 𝜔𝑜2
𝑥̇ (0) = 𝑟1 𝐴1 + 𝑟2 𝐴2 = 0
Xm 𝛽
𝐴1 = (1 + )
2 𝑤𝑎
Xm 𝛽
𝐴2 = (1 − )
{ 2 𝑤𝑎
11
Par conséquent :
Xm 𝛽 𝛽
X(t)= ((1 + ) 𝑒 𝑟1 t + (1 − ) 𝑒 𝑟2 t )
2 𝑤𝑎 𝑤𝑎
Il est utile de noter que la solution ci-dessus ne contient aucun terme représentant
un mouvement d’oscillation. On dit alors que le système a un mouvement
apériodique. En effet, le système une fois lâché de sa position d’équilibre ne fait
que revenir à sa position d’équilibre sans faire d’oscillation, tellement
l’amortissement appliqué est fort. L’élongation garde toujours son signe. Sur la
figure suivante on illustre le mouvement apériodique de notre système.
12
C’est le plus grand qui correspondra au temps de relaxation de l’oscillateur
c'est-à-dire τ1 .
𝛼 𝑘
𝛽 = 𝜔𝑜 ═> =√ ═> α=2√𝑘𝑚
2𝑚 𝑚
Dans ce cas, on va avoir une racine double réelle pour l’équation caractéristique.
𝛽
∆=4(𝛽 2 -𝜔𝑜2 )=0 ═> r=-2 =-𝛽=-𝜔𝑜
2
X(t)=(At+B)𝑒 −𝜔𝑜 𝑡
Avec les constantes A et B dépendantes des conditions initiales.
𝐵 = 𝑋𝑚
{
𝐴 = 𝜔𝑜 𝑋𝑚
L’élongation x(t) s’écrit alors sous la forme de :
13
plus rapidement à sa position d’équilibre. Sur la figure ci-dessous, sont tracées
l’allure du mouvement critique de notre système.
Il faut noter que ce retour se fait plus rapidement que le régime apériodique.
1 𝑚
Le temps de relaxation pour le régime critique est 𝜏𝑐 = =√ car 𝜔𝑜 étant un
𝜔𝑜 𝑘
réelle, elle traduit non plus une pulsation mais une constante de temps.
14
𝛼 𝑘
𝛽 < 𝜔𝑜 ═> <√ ═> α═2√𝑘𝑚
2𝑚 𝑚
En introduisant l’imaginaire pur i tel que 𝑖 2 = -1, le discriminant peut s’écrire sous
la forme de :
−2𝛽 − 2𝑖√𝜔𝑜2 − 𝛽 2
𝑟1 ═
2
−2𝛽 + 2𝑖√𝜔𝑜2 − 𝛽 2
𝑟═
{1 2
Nous avons :
x(0) = 𝐴1 = Xm 𝐴1 = Xm
{ { 𝛽Xm
𝑥̇ (0) = −𝛽Xm + 𝐴2 𝜔𝑎 = 0 𝐴2 = 𝜔
𝑎
15
Par conséquent :
𝛽
x(t) = Xm 𝑒 −𝛽𝑡 (cos( 𝜔𝑎 𝑡) + sin( 𝜔𝑎 𝑡))
𝜔𝑎
Figure 4-3 : mouvement d’un oscillateur amorti par frottement dans le cas
d’un amortissement faible
16
Notre système en étude est dans le cas d'un amortissement faible (∆<0 => 𝛽 < 𝜔0 )
car le système oscille autour de sa position d'équilibre, ainsi:
L’oscillateur, c’est-à-dire les positions extrémales prises par x(t) lorsque le temps
s’écoule.
𝜷𝟐 𝜷𝟐
𝝎𝒂 = √𝜔𝑜2 − 𝛽 2 =𝝎𝟎 √𝟏 − 𝟐 tel que √𝟏 − <1
𝝎𝒐 𝝎𝟐𝒐
17
La pseudo période 𝑇𝑎 correspond à l’intervalle de temps qui sépare deux
passages successifs par la position x = 0 ou deux maxima consécutifs. Elle est
donnée par la relation :
2𝜋 2𝜋
𝑇𝑎 = =
𝜔𝑎 √𝜔𝑜2 − 𝛽 2
Avec β= α /2m
La pseudo période peut s ’exprimer en fonction de la période propre 𝑇0 de
l’oscillateur harmonique (absence de frottement) :
𝟐𝝅 𝟐𝝅 𝟐𝝅⁄𝝎𝟎 𝑻𝟎
𝑻𝒂 = 𝝎 = = =
𝒂 √𝝎𝟐𝒐 −𝜷𝟐 𝜷𝟐 𝜷𝟐
√𝟏− 𝟐 √𝟏− 𝟐
𝝎𝒐 𝝎 𝒐
𝜷𝟐 𝟏 𝟏 𝜷𝟐
𝒘𝒂 = 𝝎𝟎 (𝟏 − 𝟐 )𝟐 ≈ 𝝎𝟎 (𝟏 − )
𝝎𝒐 𝟐 𝝎𝟐𝒐
Et la pseudo période 𝑻𝒂 devient :
𝜷𝟐 −𝟏 𝟏 𝜷𝟐
𝑻𝒂 = 𝑻𝟎 (𝟏 − 𝟐)
𝟐 ≈ 𝑻 (𝟏 +
𝟎 )
𝝎𝒐 𝟐 𝝎𝟐𝒐
18
5-Le décrément logarithmique 𝜹
2𝜋
Avec t+𝑇𝑎 =t+ on a :
𝜔𝑎
cos( 𝜔𝑎 (𝑡 + 𝑇𝑎 ) + 𝜑) = cos( 𝜔𝑎 𝑡 + 2𝜋 + 𝜑) = cos( 𝜔𝑎 𝑡 + 𝜑)
𝑥(𝑡)
ln = 𝛽𝑇𝑎
𝑥(𝑡 + 𝑇𝑎)
𝛿 = 𝛽𝑇𝑎
19
𝑥(𝑡) 1
ln = ln = 5 𝛽𝑇𝑎
𝑥(𝑡 + 5𝑇𝑎) 0,4
1
ln = 5 𝛽𝑇𝑎 => 5 𝛿 = − ln 0,4 car 𝛿 = 𝛽𝑇𝑎
0,4
𝛼 2𝑚𝛿
𝛿 = 𝛽𝑇𝑎 = 𝑇𝑎 => 𝛼 =
2𝑚 𝑇𝑎
2. 103 . 0,183
𝛼= = 9,15. 103
0,04
D’où 𝛼=9,15 .10³kg.𝑠 −1
𝒌 𝒌
𝝎𝒂 = √𝝎𝟐𝒐 𝜷𝟐 <=> 𝝎𝟐𝒐 − 𝜷𝟐 =𝝎𝟐𝒂 or 𝝎𝟐𝒐 = donc = 𝝎𝟐𝒂 + 𝜷𝟐
𝒎 𝒎
2𝜋
4𝜋2 𝛼2
𝜔𝑎 =
𝑇𝑎
k=m( + ) 𝑐𝑎𝑟 {
𝑇𝑎2 4𝑚2 𝛼
𝛽=
2𝑚
20
4𝜋2 (9,15.103 )2
k=m(0,042 + ) = 24,675. 106
4(103 )2
′
𝑥 ′ (𝑡 ) 𝐵𝑒 −𝛽 𝑡 ′ ′ 1
ln 𝑥 ′ (𝑡+∆𝑡 ′ ) = ln ′ ′
−𝛽 (𝑡+∆𝑡 )
= 𝛽 ∆𝑡 = ln 0,4
𝐵𝑒
ln 0.4 𝛼′
∆𝑡 ′ = − Or 𝛽′ = 2𝑚
𝛽′
2𝑚
𝑑𝑜𝑛𝑐 ∆𝑡 ′ = − ln 0,4
𝛼′
′
2. 103
∆𝑡 = − ln 0,4 = 0,407
4.5103
21
D'où le temps vaut ∆t ′ = 0,407s
100𝜋² 𝛼′2
soit k'=m( + )
∆𝑡′² 4𝑚2
3 100𝜋² (4,5.103 )²
On déduit que k'=10 ( + )
0,407² 4.(103 )²
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CONCLUSION
Les matériaux en caoutchouc ont des propriétés mécaniques particulières. Ils
ont des propriétés d'atténuation des vibrations grâce à leur élasticité par
amortissement et ont tendance à revenir sur la position d'équilibre. L'étude
mathématique de ce système a abouti à des équations différentielles dont la
résolution conduit à des régimes d'amortissement tels que le régime
apériodique, le régime critique et le régime pseudo-période. Ainsi, pour un
choix de matériaux en caoutchouc, il est conseillé l'utilisation de matériaux
en caoutchouc ayant une raideur et un coefficient d'amortissement très
élevés et un temps d'amortissement des vibrations très faible.
Par ailleurs, un grand nombre de systèmes physiques sont représentés et
étudiés par le modèle de l’oscillateur harmonique, avec amortissement, en
régime forcé, pour des conditions particulières telles que les phénomènes de
résonance.
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BIBLIOGRAPHIE
https://www.lecaoutchouc.com/nos-competences/applications
https://www.wikipédia.com
www.google.com/Mini-projet-corrig-2
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