La 

nécessité d'un 
enseignement de journalisme 
de qualité en Afrique 
Création de Centres d'excellence pour 
l'enseignement du journalisme 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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L’UNESCO va créer des Centres d'excellence pour l'enseignement du 
journalisme 
 
“Alors que la liberté de la presse constitue la pierre angulaire de la démocratie et du développement, un 
noyau de journalistes bien entraînés représente à son tour le socle de la liberté de la presse. Sans les 
compétences et la maîtrise des journalistes professionnels, la presse ne pourrait mener des campagnes 
efficaces en faveur du développement économique, de la démocratie, du sens des responsabilités, de la 
transparence et pour la fin des violations des droits des citoyens”. 
Geoffrey Nyarota, lauréat du Prix UNESCO/Guillermo Cano World Press 2002 
et ancien rédacteur en chef du Daily News, Zimbabwe. 
 
Les universités les plus prometteuses d’Afrique recevront l’appui de l’UNESCO pour devenir des 
Centres d’excellence pour l'enseignement du journalisme. L’UNESCO veillera à renforcer les 
moyens qui leur permettront d’offrir à des étudiants et à des journalistes en activité des 
programmes de formation à un haut niveau. En outre, l’UNESCO les aidera à faciliter l’engagement 
de la société civile en faveur du développement de médias libres, indépendants et pluralistes. Les 
futurs Centres d’excellence seront ainsi des modèles de référence pour les autres universités de la 
région. 
 
Objectif 1 : Créer des Centres d´excellence durables pour l'enseignement du journalisme 
Assurer une formation durable à un journalisme de qualité au sein d’universités sélectionnées en 
renforçant le niveau du corps enseignant, celui des cursus, du matériel pédagogique, des centres 
de documentation dans le domaine des médias, des réseaux et de la gestion. Cela permettra aux 
universités de gérer leurs propres progrès. 
 
Objectif 2 : Générer un effet d’entraînement en direction des autres universités 
Mettre en œuvre un mécanisme de diffusion des programmes en direction des autres universités 
d’Afrique grâce à des partenariats et à des échanges d’idées et d’expériences. 
 
Objectif 3 : Devenir des médiateurs crédibles pour le développement des médias 
Donner aux universités les moyens d’inciter la société civile, les responsables politiques et le 
monde de la communication à encourager l’essor de médias libres, indépendants et pluralistes. 
 
L’UNESCO interviendra dans sept domaines‐clés : 
 
ƒ Les cursus : Mise en œuvre des cursus modélisés par l’UNESCO et perfectionnement des 
méthodes d’évaluation 
ƒ Formation des enseignants : Renforcement du niveau des équipes enseignantes grâce à la 
formation et aux échanges de programmes avec d’autres universités 
ƒ Matériel pédagogique : Mise à disposition des manuels en langues nationales et facilitation de 
l’accès à la documentation pédagogique 
ƒ Centres de ressources pour les médias : Fourniture de moyens techniques et de locaux 
adaptés à la formation dans le domaine des médias classiques et celui des nouvelles technologies 
ƒ Gestion : Renforcement de la gouvernance institutionnelle, de la viabilité et de l'engagement 
dans le secteur des médias 
ƒ Suivi des médias : Renforcement des moyens permettant de juger des progrès accomplis dans 
le secteur des médias 
ƒ Mise en réseau : Établissement de réseaux entre les instituts de journalisme d'envergure 
régionale, nationale et internationale et les médias 
 

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Grâce aux Centres d´excellence, l'UNESCO encouragera le 
développement des médias en Afrique 
 
“Les journalistes doivent avoir conscience du dilemme fondamental des citoyens que nous 
sommes : nous avons besoin d’avoir une connaissance approfondie et pertinente des grands 
problèmes et des perspectives qui s’en dégagent, mais nous ne disposons ni du temps ni des 
moyens d’accéder à la plupart de ces informations essentielles. Aussi, les journalistes doivent‐ils 
tirer parti de leur facilité d'accès aux sources pour situer les éléments qu’ils auront réunis dans 
un contexte de nature à susciter notre intérêt, et nous permettre d’appréhender les événements 
et les grandes orientations à la mesure de leur véritable signification dans nos existences”. 
Éléments de journalisme – Bill Kovac et Rosanthal  
 
Les journalistes, défenseurs des intérêts publics 
La presse professionnelle joue un rôle de sauvegarde des intérêts publics. Elle représente une 
composante importante de l'équilibre des pouvoirs, qui est l'une des bases de la démocratie. En 
diffusant l'information en direction du plus grand nombre, les organes de presse permettent 
d'associer la population aux activités de développement et renforcent la prise de conscience de 
ses responsabilités. En conséquence, la société doit faire en sorte que les journalistes soient dotés 
des qualifications appropriées pour réunir et traiter l'information, ainsi que du discernement et de 
la probité nécessaires pour la répercuter sous une forme aussi objective et impartiale que 
possible. 
 
 
Renforcer les qualifications des journalistes 
La pratique du journalisme professionnel est un défi. Les journalistes doivent pouvoir analyser de 
manière critique toute la gamme des activités dans lesquelles les secteurs public et privé sont 
engagés, des processus de paix aux élections, et des changements climatiques aux 
réglementations concernant la consommation et les questions financières. Aujourd'hui, de 
nombreux instituts africains de journalisme ne disposent pas des ressources qui leur 
permettraient de développer un secteur pédagogique capable de répondre à ces attentes. 
L'UNESCO a entendu les messages des enseignants et des étudiants demandant un renforcement 
des moyens d'action des écoles de journalisme qui permettra de peaufiner les qualifications de la 
prochaine génération de journalistes africains. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Contexte de base : Poser les fondations d'une formation de haut niveau 
 
En 2005, les états membres de l'UNESCO ont demandé l'organisation d'une consultation à l'échelle 
mondiale pour la mise en œuvre des cursus modélisés pour l'enseignement du journalisme, 
publiés en 2007 en arabe, chinois, anglais, français, russe et espagnol. Depuis 2007, les modèles de 
cursus de l'UNESCO ont été adaptés aux conditions locales dans plus de 40 pays en 
développement. 
 
En 2007, l'École Supérieure de Journalisme de Lille (France) et la Rhodes University (Afrique du 
Sud) ont mis au point une méthode d'analyse permettant d'évaluer le niveau de qualité des 
instituts de journalisme en Afrique, en collaboration avec l'UNESCO. Elles ont mis en perspective 
90 instituts de journalisme en Afrique avec les principaux critères de succès de quelques‐uns des 
plus importants instituts de formation dans le monde, définis dans le tableau ci‐dessous : 
 
  • Cursus 
A : Cursus et capacité     • Ressources pédagogiques 
institutionnelle  • Systèmes d'évaluation 
  • Interactions et relations au sein de la profession 
B : Service professionnel et  • Réseaux et réputation internationale 
public, liens et réputation à  • Niveau social de la participation 
l'extérieur  • Autres orientations à l'extérieur 

  • Stratégie 
C : Plan de développement,  • Budget et viabilité 
stratégie et potentiel  • Capacité de gestion 
• Défis 
 
 
Il en est résulté une publication intitulée : “Critères et indicateurs à l'intention des institutions de 
 

formation : Identification des Centres d'excellence potentiels pour l'enseignement du 
journalisme en Afrique ” qui a identifié les Centres d'excellence potentiels en matière de 
formation au journalisme. Depuis lors, toutes ces institutions ont entrepris de mettre au point 
leurs stratégies et identifier leurs besoins pour recevoir une assistance de l'UNESCO. 
 

En 2008, l'UNESCO a organisé une réunion de consultation à la Rhodes University (Afrique du Sud), 
et en 2009 un atelier qui s'est tenu à l'Institut Universitaire de Technologie de Namibie. Ces 
réunions ont rassemblé des représentants des Centres d'excellence, des agences de 
développement, des ONG, des organisations professionnelles et des universités de réputation 
internationale pour analyser les méthodes de nature à renforcer le niveau de l'enseignement du 
journalisme en Afrique. En 2009, l'UNESCO a signé un mémorandum avec l'Union Africaine visant à 
consolider un engagement mutuel en faveur de l'enseignement du journalisme à un haut niveau. 
 

En même temps, l'UNESCO a défini une méthodologie : “Indicateurs de développement des 
 

médias : Méthode d'évaluation du développement des médias ” qui permet d'analyser le progrès 
des médias dans un pays. Les indicateurs permettent aux partenaires concernés de cerner l'état 
des médias et de mesurer l'impact des programmes de développement des médias. Il est 
important de pouvoir disposer d'institutions nationales fiables qui facilitent le processus 
d'évaluation dans le secteur de la communication. Les Centres d'excellence potentiels sont 
parfaitement adaptés à cette fonction. 

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Objectif : Soutenir les institutions qui présentent un potentiel 
d'excellence. 
 
L'UNESCO reconnaît qu'il est indispensable d'élever le niveau de l'enseignement du journalisme en 
Afrique en renforçant les moyens des institutions existantes. La publication de l'UNESCO : 
« C ritères et indicateurs à l'intention des institutions de formation : Identification des Centres 
C

d'excellence potentiels pour l'enseignement du journalisme en Afrique » a montré que l'Afrique 
n'a pas besoin de davantage ou de nouvelles écoles de journalisme. Le continent a plutôt besoin 
d'un noyau d'installations de haute qualité qui disposent d’un réel pouvoir d'impact, et qui se 
situent également au cœur d’un réseau plus vaste englobant les autres instituts. 
 
En conséquence, l'initiative “La nécessité de l'enseignement d'un journalisme de qualité en 
Afrique” fournira pendant quatre ans une assistance au douze Centres d'excellence potentiels 
situés au Cameroun, au Kenya, au Maroc, au Mozambique, en Namibie, au Nigeria, au Sénégal et 
en Ouganda et au huit potentiels centres de référence au Burkina Faso, Ghana, Kenya, 
Madagascar, Mozambique, Namibia, Nigeria et Zimbabwe. Ces universités ont une plus grande 
capacité que leurs homologues, mais leurs ressources ne leur permettent pas de parvenir à 
l'excellence par leurs propres moyens. Une assistance portant sur le renforcement de leur capacité 
institutionnelle pendant une période de quatre ans les aidera à devenir des Centres d'excellence 
autonomes. En cette qualité, elles exerceront au sein de la région une influence croissante, qui 
incitera les autres universités à atteindre des niveaux comparables. 
 
Cette initiative s'inscrit dans le cadre plus large des efforts entrepris en faveur du développement 
des médias grâce à l'étude d'une batterie d'indicateurs bien définis. Pendant la durée du projet, 
les Centres d'excellence seront encouragés à stimuler des initiatives de la société civile, des 
responsables politiques et du monde de la communication en faveur de l'essor de médias libres, 
indépendants et pluralistes, sur la base de ces indicateurs. 
 
Une assistance externe en faveur des Centres d'excellence potentiels a été demandée par des 
journalistes africains, dont beaucoup n'ont guère de considération pour l'enseignement tel qu’il 
est dispensé dans les écoles de journalisme. Les aspirants journalistes du monde entier veulent 
des qualifications dûment reconnues, émanant d’Instituts réputés. 
 
 ÉCOLE SUPÉRIEURE DES SCIENCES ET TECHNIQUES DE L´INFORMATION ET DE LA 
COMMUNICATION (ESSTIC), Cameroon, Laurent Charles Boyomo Assala 
« Nous avons plusieurs générations de journalistes au Cameroun. Certains d'entre eux n'ont pas 
reçu de formation, et les normes du journalisme professionnel ne sont guère respectées. En 
conséquence, nous nous efforçons d'améliorer la pratique du journalisme. Nous voulons que les 
journalistes africains soient d'abord journalistes, et ensuite Africains. Notre défi consiste donc à 
dispenser une formation professionnelle qui passe par l'enseignement de la communication et de 
la déontologie ». 
 
Cette initiative est entreprise par l'UNESCO dans le cadre de son engagement pour l'Afrique ; elle 
s'inscrit dans son rôle de principal intervenant dans la mise en œuvre du Plan d'Action du Sommet 
mondial sur la Société de l'Information (WSIS), qui demande à toutes les parties concernées de 
contribuer au développement des médias et à la formation professionnelle. 
 
 
 
 
 

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Les Centres d'excellence potentiels 
 
Cameroon  École supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication (ESSTIC) 
  www.universite‐yde2.org  
Kenya  The School of Journalism and Mass Communications (SOJMC), University of Nairobi  
www.uon.ac.ke  
Morocco  Institut supérieur de l’information et de la communication (ISIC) 
www.isic.ma 
Mozambique  Mozambican School of Journalism 
Namibia  School of Communication, Legal and Secretarial Studies, Namibia Polytechnic 
www.polytechnic.edu.na 
Nigeria  Department of Mass Communication, University of Lagos 
www.unilag.edu.ng   
Senegal   Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI)  
http://cesti.ucad.sn  
Uganda  Mass Communication Department, Makerere University 
http://masscom.mak.ac.ug  
South Africa  University of Stellenbosch. www.sun.ac.za 
Rhodes University. www.ru.ac.za 
Walter Sisulu University. School of Communication Studies. www.wsu.ac.za 
University of Technology. Department of Journalism. www.tut.ac.za 
 
Potential Centres of Reference 
 
Ghana  Africa University College of Communications 
  www.aijcghana.com 
Burkina Faso  Université d’Ouagadougou, Département Communication & Journalisme 
www.univ‐ouaga.bf 
Kenya  Daystar University, Department of Communication 
www.daystar.ac.ke  
Madagascar  Antananarivo University, Unité de Formation et de Recherche en Journalisme 
www.univ‐antananarivo.mg 
Namibia  University of Namibia, Namibia 
 www.unam.na 
Nigeria  Lagos Polytechnic. Department of Mass Communication 
www.mylaspotech.com  
University of Ibadan. Department of Communication 
www.ui.edu.ng  
Zimbabwe  National University of Science and Technology. Faculty of Communication and Information Science 
www.nust.ac.zw   
 

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CENTRE D'ÉTUDES DES SCIENCES ET TECHNIQUES DE L'INFORMATION 
Sénégal 
« Nous associons la formation pratique à l'enseignement théorique. Par exemple, nous nous 
intéresserons aux conflits en Afrique. Nous avons également un module sur la discrimination 
des femmes dans les médias, dans le cadre duquel nous nous adresserons à trois générations 
de femmes journalistes. Grâce aux partenariats, nous sommes en mesure d'ouvrir de 
nouvelles perspectives à nos étudiants. Aujourd'hui, nos relations sont principalement Sud‐
Sud, mais nous souhaitons maintenant entretenir également des relations Sud‐Nord. Nous 
avons beaucoup à offrir, et nous souhaitons donner plutôt que toujours recevoir. » 
 
Stratégie de mise en œuvre : organiser la formation pour assurer la 
viabilité 
 
L'UNESCO apportera son assistance aux institutions sélectionnées destinées à devenir des Centres 
d'excellence pour l'enseignement du journalisme au cours des quatre prochaines années. 
 
Le tableau ci‐dessous décrit les principales étapes. 
 
 
 
  Plan stratégique de l’UNESCO Mise en œuvre Résultats concrets
 
 
 
 
Période  2005 – 2009  2010  2010 –‐ 2014  Modèle autosuffisant 
au‐delà de  2014 
Activités  ƒ Développement du  ƒ  Consolider les plans  ƒ Mettre en œuvre   ƒ Les Centres 
  modèle de Cursus  stratégiques des Centres  ƒ La formation du  d'Excellence 
    d'Excellence potentiels  personnel  deviendront des 
  ƒ Spécification des  sur une durée de 4 à 5  ƒ Le modèle de cursus  instituts de journalisme 
  critères d’excellence  ans  ƒ L'enseignement de la    de haut niveau 
  pour l'enseignement du  a) Finaliser les plans de  gestion   
  journalisme  travail pour chaque  ƒ Les réseaux  ƒ Les Centres 
    Centre    d'Excellence 
  ƒ Identification des  b) Finaliser le suivi et les  ƒ Créer de centres de  deviendront des 
  Centres  d'Excellence  plans d'évaluation pour  presse et de  institutions 
  potentiels pour  chaque Centre  bibliothèques de qualité  autosuffisantes 
  l'enseignement du  c) Concevoir un plan de     
  journalisme en Afrique  financement durable de    ƒ Suivi permanent  ƒ Les Centres 
    4 à 5 ans pour chaque    d'Excellence joueront 
  ƒ Identification des  Centre  ƒ Évaluation sur 2 ans  un rôle central pour 
  besoins des Instituts de  d) Définir les stratégies  basée sur les indicateurs  aider les autres 
  Journalisme  de limitation des risques  de développement des  universités à parvenir à 
    médias  l'excellence 
ƒ Garantir les 
financements 
 
  Activités antérieures 
  Activités non incluses dans la proposition de financement 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Suivi et Évaluation : Contrôle des progrès de chaque Centre d'excellence 
 
Le suivi et l'évaluation (S&E) du projet font partie intégrante de la stratégie de mise en œuvre du 
projet. Ils renforceront son efficacité en vue de la réalisation de ses objectifs. Les enseignements 
qui auront été tirés tout au long du processus de S&E assureront un niveau de performances accru 
et un déroulement satisfaisant des activités. L'UNESCO évaluera les progrès accomplis sur la base 
des indicateurs suivants : 
 
 

Mesure de la performance 
 
   
Objectif du projet  Indicateurs 
 
Amélioration du niveau  ƒ Les cours universitaires sont ouverts à un large éventail d'étudiants ainsi 
de l'enseignement du  qu'aux journalistes en activité 
journalisme en Afrique  ƒ Les cours universitaires doteront les étudiants des aptitudes et des 
grâce à une formation  compétences en rapport avec le développement démocratique 
dispensée dans des  ƒ L'enseignement du journalisme confère aux professionnels de la 
universités sélectionnées  communication une approche multidisciplinaire 
   
Résultats du projet  Indicateurs 
 
Le corps enseignant  ƒ Les enseignants dispensent une formation de haut niveau aux étudiants et 
aux journalistes en activité 
ƒ Les enseignants dispensent une formation de haut niveau dans des domaines 
spécialisés tels que les nouvelles technologies, le journalisme d'investigation, 
les problèmes liés au sida, la discrimination à l'égard des femmes, le reportage 
en zone de conflit, les médias communautaires, le journalisme scientifique, le 
développement durable et les changements climatiques 
Modèles de cursus  ƒ Les modèles de cursus de l'UNESCO sont utilisés aux niveaux de préparation à 
la licence, du 3e cycle et du D.E.S. (Diplôme d'études supérieures) 
Matériel pédagogique  ƒ Les manuels et les matériels pédagogiques sont améliorés et disponibles dans 
les langues nationales 
Centres de presse  ƒ Un matériel approprié à la formation audiovisuelle et un accès à des sites de 
documentation en ligne sont disponibles 
Maîtrise de la gestion  ƒ La stratégie de développement des instituts de journalisme comprend une 
structure de gestion et de gouvernance, la sélection des étudiants et des 
critères d'évaluation, ainsi qu'un plan de financement 
Suivi des médias  ƒ Organisation périodique de sessions d’évaluation réunissant les divers 
partenaires du secteur des médias 
Réseaux  ƒ Les enseignants et les étudiants ont la possibilité de procéder à des échanges 
de programmes régionaux et internationaux 
ƒ Les Centres d'excellence développent un programme commun de recherche 
dans le domaine du journalisme 
ƒ Les étudiants ont accès aux stages en entreprise et aux ateliers 
ƒ Les Centres d'excellence disposent d'un site Internet commun permettant les 
échanges d'informations, d'expériences et de méthodologie 
ƒ Des consultations régionales sont organisées pour renforcer la coopération 
entre les universités 
 

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Gouvernance et structure de gestion 
 
Les activités du projet seront coordonnées et centralisées par le Programme international pour le 
Développement de la Communication ( PIDC ) de l'UNESCO. Le PIDC est le principal instrument 
d'assistance au développement des médias. Sur cette base, les Bureaux régionaux de l'UNESCO 
seront en liaison directe avec les Centres d'excellence potentiels et avec les partenaires nationaux 
du projet. 
 
Qui  Rôles et responsabilités 
  ƒ Assistance à la conception du planning 
UNESCO / PIDC  ƒ Apport d’expérience 
  ƒ Financement dans le cadre d'un Fonds‐en‐dépôt 
ƒ Suivi général des activités 
  ƒ Validation des interventions du projet par les divers 
Bureaux régionaux de  partenaires 
l'UNESCO  ƒ Supervision et aide à la mise en œuvre du projet 
  ƒ Suivi de l'évolution de chacun des Centres et transmission des 
rapports à l'UNESCO / PIDC 
  ƒ Développement de la stratégie pour analyse par l'UNESCO 
Centres d'excellence potentiels  ƒ Mise en œuvre du projet 
  ƒ Transmission régulière à l'UNESCO des rapports sur le 
déroulement des activités 
 
Pourquoi l'UNESCO ? 
 
L'UNESCO est seule à apporter son assistance aux Centres d'excellence potentiels  
 
• Le mandat de l'UNESCO. L'UNESCO est la seule organisation des Nations unies à avoir reçu le 
mandat de faire progresser la liberté d'expression et d'aider au développement de médias 
libres, indépendants et pluralistes. Elle bénéficie d'un important crédit de confiance au sein 
des professionnels de la communication, et elle est en prise directe avec les bénéficiaires dans 
le domaine du développement des médias. Le Programme du PIDC a 30 années d'expérience 
dans la mobilisation de la communauté internationale pour débattre et promouvoir le progrès 
des médias dans les pays en développement. 
• Une connaissance approfondie des besoins locaux. Les programmes de l'UNESCO s'articulent 
sur les requêtes qui lui sont adressées, et leur mise en œuvre est facilitée par la présence de 
Bureaux Régionaux dans les pays. 
• Sa crédibilité en matière d'enseignement du journalisme en Afrique. La crédibilité de 
l'UNESCO est totale pour ce qui concerne l'établissement des normes pédagogiques. 
L'assistance internationale fournie grâce à la coopération multilatérale de l'UNESCO n'interfère 
en rien avec l'intégrité et l'indépendance des entreprises de presse. 
• Une approche axée sur des résultats durables. La viabilité est assurée par la formation 
professionnelle. Les Centres d'excellence potentiels ont déjà reçu une assistance depuis 
quelques années, et seront incités à renforcer leurs propres capacités de manière à 
approfondir et développer l'excellence de leur enseignement. 
• L'Afrique est une priorité pour les états membres de l'UNESCO. L'Union Africaine reconnaît le 
rôle déterminant de l'UNESCO dans le développement de l'enseignement d’un journalisme de 
haut niveau en Afrique. 
 

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Pourquoi des Centres d'excellence potentiels sélectionnés ? 
 
• Niveau universitaire. Les Centres d'excellence potentiels se situent parmi les institutions 
d'enseignement du journalisme en Afrique les plus prometteuses, capables de parvenir aux 
critères d'excellence si des ressources appropriées peuvent être réunies. 
• Indépendance universitaire. Les Centres d'excellence potentiels sont reconnus pour leur 
indépendance universitaire. En leur qualité d'institutions publiques indépendantes, elles 
sont bien placées pour instaurer un environnement favorable au développement des 
médias et à la promotion de la liberté d'expression. 
• Contexte d'enseignement multidisciplinaire. Les institutions d'enseignement post‐scolaire 
disposent des moyens qui leur permettent d'exploiter les ressources d'autres institutions 
éducatives. Ainsi, elles sont bien placées pour offrir aux journalistes une formation 
multidisciplinaire. 
• La nécessité d'acquérir une qualification professionnelle reconnue dans les instituts 
d'enseignement post‐scolaire est clairement ressentie par les journalistes. 
• Viabilité. Les coûts d'exploitation des Centres d'excellence potentiels sont pris en charge 
par des financements publics. Ainsi, les résultats obtenus par le projet sont assurés dans la 
durée. 
 
Mobilisation des ressources 
 
Pour assurer le bon fonctionnement de vingt Centres d'excellence et référence potentiels sur une 
durée de quatre ans, un crédit de 10 millions de dollars des Etats‐Unis est nécessaire. Plus de 8 
millions seront consacrés à la formation des enseignants, à l'installation de centres de presse, à 
l'amélioration des méthodes de gestion et à l'exploitation du réseau. Une assistance comprenant 
les modèles de cursus et du matériel pédagogique peut être obtenue à faible coût grâce aux 
synergies entre la documentation de l'UNESCO et les réseaux. 
 
Chacun des Centres d'excellence potentiels recevra en moyenne un crédit de 500 000 dollars 
pendant quatre ans. La poursuite du financement sera associée aux progrès accomplis en direction 
des objectifs. Les attributions concrètes de financement seront déterminées dès que chacun des 
Centres d'excellence Potentiels aura fourni le détail précis de ses besoins. 
 
Un Fonds‐en‐dépôt spécial géré par l'UNESCO sera créé pour la mise en œuvre de ce projet. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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RÉSUMÉ 
 
 
Améliorer la qualité, la diversité et la pertinence de l'information en Afrique en renforçant les 
moyens des universités de journalisme 
 
 
...AFIN DE... 
 
Objectif 1  Objectif 2  Objectif 3 
Devenir des Centres  Réunir un ensemble de  Devenir des partenaires fiables 
d'excellence viables pour  connaissances destinées à être  dans le domaine du 
l'enseignement du journalisme  transmises aux autres  développement des médias 
  universités 
 
...GRÂCE A UN ENSEIGNEMENT PORTANT SUR... 
 
             
La  Les  Le matériel  Les centres  L'aptitude à  Le suivi des  Les réseaux 
formation  modèles du  pédagogique  de presse  la gestion  médias  régionaux et 
des  cursus  internationaux 
enseignants 
 
 
 
Documents de référence : 
 
ƒ “Criteria and indicators for Quality Journalism Training Institutions : Identifying Potential Centers of excellence in 
Journalism Training in Africa ” (http://portal.unesco.org/ci/en/ev.php‐ 
    URL ID=24847&URL DO=DO TOPIC&URL SECTION=201.html)   
ƒ African Journalism Institutions Database (www.unesco.org/webworld/en/african‐journalism‐schools‐database) 
  “Model Curricula for Journalism Education ” (http://portal.unesco.org/ci/en/ev.php‐ 
    URL ID=24824&URL DO=DO TOPIC&URL SECTION=201.html)   
ƒ “Media Development Indicators : A framework for assessing media development ” 
(http://portal.unesco.org/ci/en/ev.php‐ 
    URL ID=26032&URL DO=DO TOPIC&URL SECTION=201.html)   

 
 
Pour de plus amples informations, veuillez prendre contact avec : 
Mme Silvia Chocarro Marcesse 
Division du Développement de la Communication de l'UNESCO 
s.chocarro‐marcesse@unesco.org 
 
M. Hara Padhy 
Division du Développement de la Communication de l'UNESCO 
h.padhy@unesco.org 
 
 
 

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