Azog « Diamondback » Boros est un demi orque originaire de Calnan, est un moine et un

mercenaire né plus de 100 ans après l’érection des barrières entre les royaumes. Azog est
un membre de l’école du serpent, discipline enseignée à ses ancêtres et transmise de
générations en générations depuis plus de 500 ans. Il est issu du clan des Sangs Noirs, qui
étaient à l’origine une tribu orque du nord de Tornan,

Le clan des Sangs Noirs, qui avait pris part à l’assaut de la grande alliance peaux
vertes de 138 (calendrier Calnan) fut repoussé, et du capituler face aux puissances militaires
elfiques. S’ensuivit un traité forçant le clan des Sangs Noirs à servir les Maison elfes durant
les 800 prochaines années sous peine de subir une malédiction qui les ferait disparaître de
la surface des royaumes. Des siècles plus tard, la Grande Guerre éclata entre Calnan et
Tornan, et nombre de clans et tribus Orques en profitèrent pour piller et ravager le Nord de
Calnan. Le royaume des hommes étant trop occupé par la ligne de front entre son royaume
et le Tornan pour gérer les incursions orques, et c’est de ces pillages que sont nés les
premiers demi-orques. Moins puissant que des orques ordinaires, et plus fragile, ils étaient
cependant supérieurs aux humains sur le plan physique, et contrairement aux orques,
n’étaient pas affaiblis par la lumière du jour. Les demi-orques vieillissaient aussi beaucoup
plus vite que les humains, vivant rarement au-delà de 70 ans, leur existence piqua la
curiosité d’un seigneur elfe Derion, qui fut par la suite appelé “le sorcier fou”. Derion était en
possession du traité des Sangs Noirs et les avait donc à sa botte, il utilisa leur sang et le
mélangea à celui des soldats humains ennemis pour créer des légions de demi-orques
“synthétiques” qui formèrent des troupes particulièrement efficace pour combattre là où les
elfes avaient perdu des garnisons. La longue tradition martiale des Sangs Noirs, la
croissance rapide des soldats, et leur malédiction permettait de former rapidement des
guerriers obéissants et dispensables. Derion fut exécuté à cause d’un complot politique
complexe fomenté par les elfes noirs, et la cadence de création de troupes baissa
drastiquement. Les bataillons Sangs Noirs étaient du côté Canlan de la frontière lors de
l’érection de la barrière magique et se retrouvaient coincés en territoire ennemi. Les elfes
nièrent l'existence de soldats peaux vertes, les noms des morts furent effacés des registres
et ce qui restait des Sangs Noirs dans Tornan furent génocidés dans une grande purge
visant à cacher leur existence.
Dans Calnan, les survivants s’installèrent dans les cavernes au nord du royaume, en
périphérie des villes de montagnes et subsistèrent en vendant leur bras pour maçonner,
labourer, récolter, et effectuer des tâches de mercenariats. Les peaux vertes n'étant pas bien
considérés par aucune des autres races, et leur nombre n'étant pas suffisant pour se
défendre contre une armée, les Sangs Noirs se firent le plus discret possible. Essuyant les
pogroms et les agressions quotidiennes, Calnan ne les reconnaissait ni comme Citoyens, ni
comme biens, leur donnant un statut d’animaux, laissant un vide juridique quant à
l’autorisation de leur chasse. Ils ne sont pas tolérés dans les grandes villes passé la nuit
tombée, les petits villages les craignent, et les humains sont prompts à lâcher les chiens à la
vue d’une peau verte si elle n’a pas de bonne raison de passer en ville. 

Les Sangs Noirs préfèrent ne pas attirer l’attention des autorités sur eux, mais restent
un clan à la doctrine très xénophobe, se considérant comme supérieur aux humains du fait
de leur force physique, et supérieur aux elfes du fait du sang versé à leur place et de leur
honneur. Les sagesses des anciens Sangs Noirs se sont perdus du fait de la misère et du
passage du temps sans outils pour transmettre leur histoire. Seuls subsistent l’école du
serpent, le Code et leur interprétation de l’Oeil de Gruumsh caractérisé par une violence
froide et impitoyable. 

103 ans après la création de la barrière, les Sangs Noirs sont quelque part entre le
gang de malfrat et l’école martiale perdus dans les montagnes, ils commettent des crimes
insuffisants pour être considérés comme une menace par les hautes autorités, mais assez
graves pour se faire haïr des locaux. Leur utilité en tant qu’ouvrier ou combattant et la
stabilité offerte par le Code leur permet de rester tolérés par les humains.

Azog a été contacté il y a quelque mois par un de ses contacts elfes noir qui lui a
annoncé que la malédiction qui pesait sur son peuple était levé, il pouvait donc pénétrer sans
invitation sur le territoire Tornan sans risquer d’éradiquer son peuple. En quête de sens, il
veut retrouver l’histoire de son peuple que les elfes lui ont dérobé, il s’est donc engagé dans
la mission Humanitaire de Calnan pour avoir un sauf conduit de passage et pour pouvoir
traverser le no man’s land avec une troupe et pour éviter d’être abattu par les elfes en tant
que clandestin. 

Comparé aux autres membres de son clan, Azog est moins radical face à ceux qui
n’ont pas la peau verte, et il a eu la chance de voyager dans le royaume après s’être engagé
en tant que soutien logistique dans une guilde marchande. Il a pu tisser des liens avec des
gens différents et voir des paysages et des coutumes variées. Il n’en reste pas moins un
stricte Observateur du code, la violence et la mutilation d’autrui sont pour lui de juste prix à
payer pour des manquements à l’honneur, et si un individu le pousse à réagir Azog peut
attendre le moment opportun pour briser l’individu en forçant ses proches à regarder pour
s’assurer que la leçon est bien retenue. Il s’arrange pour ne pas avoir de conséquences qui
tomberaient sous le coup de la loi des Hommes et connaît donc assez bien leur système
judiciaire et ses défauts. Même s’il apprécie lorsque le karma rattrape les gens à grand coup
de morsure de chien dans les parties, Azog n’aime pas la violence outre mesure, et s'il peut
faire quelque chose pour l’éviter, comme le dit le Code, il le fera. Azog a besoin de repères,
ce qu’il trouve dans son Gang, mais il est aussi très axé sur sa “tribu”. Lorsqu’il se lie à des
individus, il devient très protecteur, sa loyauté est sans borne. Néanmoins, il reste un Sang
Noir, l’un des derniers survivants de l’école du Serpent, parti en mission, ceux tombés dans
les champs de l’Ouest veillent sur lui et  il n’oublie pas de qui il défend l’Honneur. *mic drop*