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Lahcen Kers
lahcenkers@gmail.com
05 mars 2017
Comptabilité Générale du Trésor (en deniers et valeurs) (comptable
public);
•La nomenclature des comptes des CP actuelle remonte à 1935 avec une révision
minime en 1960 (pas d’arrêté du MF tel que prévu par l’art. 55 du RGCP).
• Les opérations décrites à ces comptes généraux sont effectuées pour le comptes
des correspondants du Trésor autres que les correspondants administratifs
(particuliers).
• Les comptes particuliers du groupe 7 enregistrent notamment les opérations
consistant en dépôts faits au Trésor par des personnes physiques ou morales, en
consignation de fonds au profit de tiers, en décaissements faits par le Trésor au
profit de particuliers.
• Les comptes particuliers: « fonds réservés pour le règlement des dépenses
ordonnancées (71-00), compte de règlement de virements et de retenues de la
TGR (71-23) et compte de règlement des virements et de retenues des RF (71-
24)) constituent (en solde) l’essentiel du montant des restes à payer.
Groupe 8 : Opérations à classer
• Les comptes relatifs aux recettes à transférer (80-13, 80-23…) sont crédités par les
recouvrements effectués. Les versements de recettes au comptable supérieur ou
après imputation définitive au compte approprié en cas de régularisation sont
inscrits au débit;
• Les comptes relatifs aux recettes à classer, à répartir ou à imputer (80-33, 80-36,
80-46,…) sont crédités des imputations provisoires données aux recettes et débités
de l’emploi qui en est fait par imputation définitive ou par le remboursement aux
parties versantes;
• Les comptes relatifs aux dépenses à régulariser – PDR (81-13, 81-14) enregistrent
les rejets de pièces de dépenses, les chèques non payés en débit et il est crédité
au moment de régularisation.
• Les comptes relatifs aux dépenses à transférer ( 81-16/17/23/33) retracent le
paiement des dépenses pour le compte des comptables supérieurs (TGR/TM/TP)
inscrit en débit et il est crédité au moment de transfert des pièces de dépenses.
Le solde débiteur correspond au montant des pièces de dépenses non encore
transférées.
• Les comptes de règlement:
– avec la CCT (82-00);
– des comptables (82-01/03/04);
– des opérations sur avances aux régisseurs (82-09);
– entre comptables du Trésor -recettes (82-10);
– entre comptables du Trésor -dépenses (82-11);
– Règlement dématérialisé -recettes (82-40) et
– Règlement dématérialisé -dépenses (82-41).
• Ces comptes enregistrent d'une manière réciproque les mouvements de
fonds et les règlements intervenant entre les comptables (base -
rattachement). Il comporte deux sous comptes :
– Le sous-compte I – « règlements du comptable A au comptable B » qui
décrit, à l'initiative du comptable A, au débit les transferts de dépenses et les
dégagements de caisse notamment et au crédit, les transferts de recettes et
les approvisionnements de caisse;
– Le sous compte 2 –« règlements du comptable B au comptable A » qui
décrit , les opérations à l'initiative du comptable B. Le compte est débité du
montant des recettes destinées au comptable A, des rejets de recettes ainsi
que des recouvrements divers pour le compte du comptable A. Il est crédité
des versements de dépenses payées par d'autre s comptables, des rejets
de chèques bancaires, de pièces de dépenses et de toutes opérations
affectant le débit des comptes de disponibilités sur l'initiative du comptable
B.
• Le compte général 82 comporte également les comptes
ouverts auprès des C.C.P par les divers comptables du
Trésor.
• Modifications apportées à la relation TGR-Barid Al
Maghrib (Art. 7 LF 2007):
• Les opérations d’approvisionnement et de dégagement
des caisses des comptables du Trésor dans les localités
non bancables (Bank Al Maghrib) ou non desservies par
le convoyeur des fonds ou
Groupe 9 : Résultats (C.C.T. (poste 9999).
• 2°/ Paiement d'une dépense en espèce au budget général de l'Etat de 4.525 Dhs :
Après visa du comptable de l’OP:
– Débit: (20-01 ou 21-01) Budget Général de l'Etat-Dépenses 4.525,00
– Crédit: 71-00 "Fonds réservés pour le règle ment des dépenses ordonnancées 4.525,00.
• Un poste comptable ne peut disposer que d'une seule caisse et d'un seul
compte courant postal.
• Les comptables directs du Trésor qui sont, en même temps, trésoriers des
collectivités territoriales dont ils tiennent des comptabilités séparées,
versent les disponibilités de ces organismes à la caisse du poste (du fait de
l'obligation qui est faite aux organismes publics de déposer leurs fonds au
Trésor).
• Le principe de l'unité de caisse au niveau des comptables publics découle
ainsi du principe de l'unité de trésorerie au niveau de l'Etat.
Périodicité
• Les comptables ne doivent pas détenir une encaisse importante dans leurs
coffres ou comptes courants postaux. Ils doivent donc dégager
quotidiennement les excédents détenus par versement à la caisse de Bank
Al Maghrib ou par virement au compte CCP du Trésorier Général.
• L'immobilisation d'encaisse pléthoriques est à la fois coûteuse pour le
Trésor et risquée pour les comptables qui les détiendraient.
Apurement des comptes de transfert à l'arrêté mensuel des
comptes.
Le livre journal comporte l'inscription, dans les colonnes distinctes : du numéro d'ordre,
de la date de l'inscription, de l'imputation de la créance et de son objet, de la désignation
des débiteurs, du montant de la recette.
Livre de compte
Le livre des comptes impute les sommes à recouvrer à chacun des chapitres, articles et
paragraphes du budget des recettes.
Dépenses
livre d'enregistrement des droits des créanciers
• Le livre de comptes décrit, par chapitre de dépenses, les crédits alloués et les
dépenses ordonnancées ou mandatées par chapitre et article.
• Les ordonnateurs tiennent sur un livre de comptes des sous-ordonnateurs, une
comptabilité auxiliaire des opérations relatives aux crédits délégués.
• Le livre de comptes des sous-ordonnateurs reproduit, par sous-ordonnateur et
pour chaque dépense ayant donné lieu à une autorisation budgétaire distincte, le
montant des délégations faites et, au vu des situations mensuelles établies par
les sous-ordonnateurs, la consommation des crédits délégués.
• Les comptabilités tenues par les sous-ordonnateurs sont trimestriellement
rapprochées de la comptabilité auxiliaire des opérations relatives aux crédits
délégués.
• Le livre de comptes des sous-ordonnateurs est arrêté après passation en
écritures des situations mensuelles du dernier mois de l’année;
• Le livre des droits des créanciers de l'ordonnateur est alors rectifié en fonction
des chiffres de la dernière situation mensuelle de l'année budgétaire.
• Les opérations de régularisation concernant la comptabilité
administrative peuvent être effectuées tant par les ordonnateurs
que par le ministre des finances (TGR) jusqu'au dernier jour du
mois de février N+1;
Les indications portées dans les tableaux indiqués devront être fournies
par les ordonnateurs à partir des renseignements contenus dans les
livres de comptabilité qu'ils doivent tenir
• Le CGR fait ressortir les prévision définitives ainsi que l’exécution des
Recette et des dépenses faite par les ordonnateurs et les comptables;
Communication à la DB :
-des comptes administratifs transmis par
les ordonnateurs. Compte général du Royaume
-des arrêtés de reports de crédits des
différentes divisions sectorielles au vu des
relevés de reports transmis par les
ordonnateurs. Projet de la Loi de Règlement
-des PV de règlement des discordances au
niveau des engagements.
-de la situation définitive des émissions
-Conseil du gouvernement ;
-Conseil des ministres ;
-Cour des comptes (RELF & DGC) ;
-Parlement ;
-Publication.
Cadre technique d’élaboration et de contrôle de la loi de règlement:
Rôle de la Cour des comptes
- L’analyse des documents communiqués à la Cour permet de passer en revue tous les
changements qui ont modifié la structure initiale de la loi de finances, votée par le parlement.
L’objet de cette analyse étant de montrer aux parlementaires la modification les autorisations
budgétaires, notamment en matière de prélèvement des crédits du chapitre des dépenses
imprévues et des dotations provisionnelles et celle causée par les virements de crédits.
- Le rapport sur l’exécution de la LF comprend notamment (Art. 93 CJF) :
Les résultats de l’exécution des lois de finances ;
Les observations suscitées par la comparaison des prévisions et des réalisations ;
Les incidences des opérations budgétaires et des opérations de trésorerie sur la situation financière de l’Etat ;
Les actes modificatifs des dotations budgétaires leur conformité aux dispositions de la loi organique relative à la LF ;
La comparaison entre les crédits définitifs après modification et les opérations effectivement exécutées.
- La déclaration générale de conformité permet de rapprocher les résultats des comptes individuels
produits à la Cour par les comptables publics de ceux du compte général du royaume établi et
communiqué à la Cour par le ministre chargé des finances (Art. 94 CJF).
Pour l’élaboration du rapport sur l’exécution de la Loi de finances, le Ministre chargé des finances transmet à la Cour, au plus tard, six mois
avant la fin de la deuxième année suivant l’exécution de la loi de finances, les informations et documents susceptibles de lui permettre d’analyser
les conditions d’exécution de la Loi de finances, notamment :
• La situation des crédits définitifs découlant de la Loi de finances de l’année et des lois rectificatives, par titre, chapitre, article et
paragraphe ;
• La situation des prélèvements opérés sur le chapitre sur le chapitre des dépenses imprévues ;
• La situation des virements de crédits ;
• La situation des engagements de dépenses ;
• La situations des recettes ordonnancées ;
• Le développement des recettes du budget général, des services de l’Etat gérés de manière autonome, des comptes spéciaux du trésor,
et des budgets annexes :
• La situations des crédits et des émissions du budget général, des services de l’Etat gérés de manières autonome et des compte
spéciaux du trésor et des budgets annexes ;
• La situation relative à la gestion de la dette publique ;
• Les états de synthèse et les situations de gestion prévus par la réglementation en vigueur .
En outre, La cour peut faire effectuer sur place toutes les investigations qu’elle estime nécessaires à l’analyse des conditions d’exécution des
budgets des départements ministériels et autres organismes bénéficiant de crédits inscrits au budget de l’Etat .