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Généralité
Notre de vie de tous les jours est fait de l’ensemble d’engagement et d’événement. Exemple le
propriétaire qui loue sa maison à un particulier qui doit lui payer le loyer, le fournisseur qui prend
une commande que lui réglera son client, l’automobiliste qui renverse le piéton et qui doit réparer le
préjudice qui lui a causé etc. De ces engagements et événement résulte des liens juridiques entre les
personnes puisque celles-ci sont obligées les unes envers les autres. L’obligation ou Droit personnel
ou encore Droit de créance permet à une personne d’exiger quelque chose d’une autre personne .
C’est donc un rapport de Droit entre le créancier et le débiteur de l’obligation un lien juridique entre
des personnes. Il y’a obligation là où le créancier à le Droit d’exiger du débiteur une prestation ou
une abstention. Envisager du côté du débiteur l’obligation est un devoir une dette. Cf. cours numéro
1 Droit du personnel.
On appelle source d’une obligation l’engagement ou l’événement qui lui donne naissance .
L’obligation du vendeur par exemple résulte du contrat de vente ; celle de l’automobiliste du pré
justice causé à la victime. Les obligations naissent donc d’Acte juridique de Fait de juridique (voire
cours numéro 1).
C- LE TEXTE DE LOI
C’est la loi 63 – 62 du 10 Juillet 1963 portant partie générale du COCC « Cote des Obligation Civil
Commercial du Sénégal ».
Il existe des obligations contractuelles et des obligations extracontractuelles. Notre étude portera
uniquement sur les obligations contractuelles.
Selon le COCC le contrat est un accord de volonté générateur de Droit ou d’obligation. Le COCC pose
les principes de la liberté contractuelle et de l’autonomie de la volonté qui se traduise par
l’expression l’accord de volonté. En effet le Droit des contrats est fondé sur la libre volonté des
parties celle-ci peuvent librement passer tout sorte de contrat.
Cependant le principe de la liberté contractuelle connait des limites. En effet il est interdit de passer
des contrats contraires à l’ordre public (interdit posé par la loi) contraire à l’ordre public et aux
mœurs (la morale sociale). Ainsi par exemple une personne ne peut pas s’engager à tuer une autre
personne ou à vendre de la drogue.
- A côté de la théorie générale des contrats se développe un Droit de contrats spéciaux dont le
contenu est fixé d’autorité par la loi et non par les partis. Exemple le contrat d’assurance
- La pratique des contrats d’adhésion dans lesquelles une seule des partis détermine les
conditions sans que l’autre ne puisse les discuter. Exemple une compagnie de transport qui
fixe ses horaires, ses tarifs et ses trajets.
SECTION 1 : CLASSIFICATION DES CONTRATS
Lorsque le contrat est formé par le seul accord de volonté de parti on dit que le contrat est
consensuel. Donc un écrit n’est pas nécessaire il n’y a pas de formalisme.
Cependant la loi exige le plus souvent que l’accord de volonté soit constaté et formalisé c’est-à-dire
un écrit qui peut être un contrat autoptique ou un contrat sous seing privé (cf. les contrats
solennels).
Selon le COCC 4 conditions de fond sont exigées pour la validité des contrats :
- Le consentement des partis
- La capacité de contracté les partis
- Un objet est une cause licite pour le contrat et les obligations qui en écoulent
Le consentement des partis se définie comme leur accord de volonté. Pour le consentement soit
valable il doit exister et être exempt de vices.
L’accord des volontés exprimant le consentement s’analyse en une offre de contracté et une
acception de l’offre.
a- L’offre de contracté ou pollicitation : c’est une proposition qu’une personne fait à une autre
de conclure un contrat. L’offre doit être précise et ferme. Cependant tant qu’elle n’est pas
acceptée elle peut être rétractée. Mais le plus souvent l’offre doit être maintenue dans un
délai raisonnable.
b- L’acceptation de l’offre : c’est la réponse positive à l’offre. Elle doit être pure et simple et
peut être expresse ou tacite (elle peut résulter du silence lorsque les relations d’affaire entre
les partis les dispense de toute manifestation expresse de volonté)
Selon le COCC le consentement doit être intègre. Il doit être donné librement et en connaissance de
cause. Il ne doit pas être vicié par l’erreur, la volonté doit être libre et consciente au moment où l’on
s’engage.
a- L’erreur : C’est une fausse représentation de la réalité. Elle peut porter sur la nature du
contrat (prêt et non donation) sur l’objet du contrat (bijou en bronze et non en or) etc.
L’erreur pour entrainer l’annulation du contrat doit porter sur le motif déterminant. Il
faut en outre que ce motif ait pu être connu par l’autre contractant.
b- La tromperie (le dole) : C’est une manouvre frauduleuse, dolosive employée par l’une des
parties ou par une tierce personne pour tromper l’autre et l’emmener à s’engager. Il faut
que le dole soit déterminant pour entrainer l’annulation du contrat.
c- La violence : Le consentement est vicié s’il a été donné sous la menace physique ou
morale. La violence est cause de nullité lorsqu’elle inspire au contractant une crainte
telle qu’il donne malgré lui son consentement. La violence peut être exercée sur la
personne du contractant ou sur un tiers.
Exemple : Enlèvement d’une personne chère au contractant pour l’emmener à passer un contrat.
B- La capacité de contracté
La personne qui s’engage doit être juridiquement capable. C’est ainsi que le mineur et majeur
incapable le démontre n’étant pas en mesure d’exprimer une volonté éclairer ne peuvent contracter
seul et sont assisté pour remplacer à cette occasion par un représentant héro (parent, tuteur ou
curateur).
C- Objet
C’est ceux sur quoi porte l’obligation, c’est ce que les parties ont voulu en passant le contrat. L’objet
de l’obligation désigne la prestation promise ou même parfois la chose sur laquelle porte cette
prestation. Ainsi par exemple le contrat synallagmatique fait naître deux obligations réciproques
donc deux objets : dans un contrat de vent l’objet de l’obligation du vendeur est la chose vendue ;
l’objet de l’obligation de l’acheteur est le prix. L’objet c’est donc ce qui est du. L’objet doit répondre à
une double exigence :
D- Les causes
SECTION 4 NULITE
Lorsqu’un des conditions de validité du contrat n’a pas été respecté le contrat sera considéré comme
nul. La nullité sanctionne donc la violation des conditions de validités. La nullité du contrat entraine
son anéantissement. Tout doit se passer comme si le contrat n’avait jamais existé. En conséquence
les parties doivent se restitués ce qu’elles se sont donnés mutuellement s’il y’a eu un début
d’exécution du contrat. La nullité produit donc un effet rétroactif, cela signifie que les effets
antérieur, passé du contrat doivent être effacés. Mais en pratique la rétroactivité de la nullité n’est
pas toujours possible. C’est le cas notamment pour certains contrats à exécutions successives dont
les effets antérieurs ne peuvent être effacés. Dans ces cas la nullité n’agit que pour l’avenir.
I- La nullité absolue
Elle sanctionne généralement la violation d’une règle d’ordre public ou de bonnes mœurs exemple :
un contrat dont l’objet ou la cause est illicite. Ici c’est l’intérêt général qui a été lésé. La nullité
absolue entraine au moins trois conséquences :
L’action en nullité absolue appartienne à toutes personnes intéressées. Toues personnes peut
l’invoqué sans avoir été partie au contrat puis que c’est l’intérêt général qui est en cause. Le juge
peut même soulever d’office la nullité du contrat
La nullité ne peut être confirmée. Les parties ne peuvent ni renoncé à l’invoqué ni réparer l’acte
entaché de nullité
L’action en nullité absolue se prescrit en principe par 10 ans
C’est une nullité de protection d’une des parties contractante. Elle sanctionne par exemple les vices
du consentement comme l’erreur ou donne, elle entraine également trois conséquences au moins :
L’action en nullité relatif appartient qu’à l’intéressé c’est-à-dire que la partie lésée dont la nullité
protège les intérêts
Exemple : le contractant dont le consentement a été vicié par l’erreur ou le donne
Le titulaire de l’invoquer de la nullité peut renoncer à la révoqué soit en confirmant l’acte nul soit en
réparant le vice de nullité
L’action en nullité relative se prescrit en principe par deux ans