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L’influence

du lieu sur tout ce qui vit

Institut de recherches
en géobiologie – Lausanne
L’influence du lieu sur tout ce qui vit

Illustration, concept du milieu vital et de ses facteurs d’influences


04 L’influence du lieu sur tout ce qui vit

Sommaire
Sommaire 05

06 Avant-propos

08 Bases de la géobiologie moderne


09 Introduction
10 Historique
11 Géobiologie moderne,
recherches en laboratoire
15 Évolution vers une géobiologie globale

16 Le milieu vital
18 Manifestations du milieu vital
22 Sources d’influences sur le milieu vital

32 La géobiologie globale
33 Effets sur l’homme
34 Observations
38 Analyse et détection
40 Exemples
48 Recherches sur les espaces
50 Conseils

54 Conclusion

56 Lectures conseillées
06 L’influence du lieu sur tout ce qui vit

Avant-propos
Avant-propos 07

La géobiologie présentée dans cet ouvrage, et à laquelle nous nous


référons consiste dans l’étude des influences que peuvent exercer le
sol, l’atmosphère et tout l’environnement sur les organismes vivants.
Notre lieu de vie, particulièrement complexe, est appréhendé essen-
tiellement par les réactions sensorielles du corps. Nous sommes en
présence de phénomènes interactifs qui ne peuvent être définis dans
le cadre des connaissances scientifiques actuelles. Dans ce sens, la
géobiologie n’est pas encore une science, mais plutôt un art qui néces-
site une compréhension des installations techniques et une méthodo-
logie rigoureuse.
La première partie de cet ouvrage est consacrée aux bases de la
géobiologie, qui nous ont donné la trame nécessaire pour évoluer vers
une approche globale de la qualité d’un lieu.
La deuxième partie s’articule plus spécifiquement autour du concept
de milieu vital illustré par le schéma reproduit en début d’ouvrage. Cette
illustration permet de se représenter clairement les divers facteurs
d’influence.
La troisième partie concerne la géobiologie globale, fruit du travail
d’expérimentation que nous menons depuis plus de vingt ans.

« Les ensembles d’infiniment petits qui bâtissent l’organisme sont sou-


tenus par des forces énergétiques qui nourrissent et entretiennent les
potentialités d’échange. Les racines de l’existence de l’homme, partie
intégrante de l’univers, s’étendent jusqu’aux frontières de la voie lactée.
C’est là que s’est formé l’hydrogène dont il est constitué à la base. Mais
cet univers ne l’a pas seulement engendré, il le maintient constamment
avec un fil ténu de relations et d’échanges.»

Dr Dominique Senn (cofondateur de l’Institut de recherches en géobiologie)


08 L’influence du lieu sur tout ce qui vit

Bases
de la géobiologie moderne
« L’homme est un enfant du cosmos et, de ce
fait, un résonateur devant vibrer aux harmonies
du cosmos. Il doit être harmoniquement et mu-
sicalement en accord avec les rythmes de la
nature.» Charles Laville

« La déesse raison étend une lumière trom-


peuse, qui n’éclaire que ce que l’on sait déjà,
et qui recouvre d’obscurité ce qu’il serait par-
dessus tout nécessaire de savoir et de rendre
conscient.» Carl Gustav Jung
Bases de la géobiologie moderne 09

Introduction
La géobiologie a pour objectif d’étudier l’influence du lieu sur tout
ce qui vit : l’homme, l’animal, la plante.

Le milieu dans lequel nous vivons est en permanence soumis à


une multitude de rayonnements provenant aussi bien de la Terre que
du cosmos. Seul le rayonnement solaire peut être détecté par nos sens
en tant que lumière et chaleur, mais il n’est qu’une partie infime du rayon-
nement cosmique.
La Terre émet aussi son propre rayonnement qui résulte, entre
autres, de l’association des mouvements de la croûte terrestre et de
la rotation de son noyau.

L’échange cosmo-tellurique au sein du milieu vital est naturel et


harmonieux. C’est un phénomène énergétique puissant qui favorise
la vie, car tous les systèmes biologiques et les organismes vivants de
notre planète sont apparus et ont proliféré en concordance avec lui.

Certaines circonstances fragilisent ou rompent cette harmonie,


notamment quand la composition du sous-sol interfère avec la libre cir-
culation de ces rayonnements. Ce sont des perturbations dites géolo-
gique : failles, cours d’eau souterrains, nappes phréatiques…
De plus, nous constatons à notre époque de haute technologie
une accumulation de rayonnements électromagnétiques. Ces rayon-
nements, de qualités variées, le plus souvent liés aux installations
techniques, se manifestent d’autant plus violemment qu’ils entrent en
interaction avec des perturbations géologiques ou des intersections
du réseau global.
L’homme, dans sa complexité physique et énergétique, est parti-
culièrement sensible à ces phénomènes susceptibles d’influencer
directement ses processus vitaux. Notre santé et notre bien-être peu-
vent donc dépendre de l’emplacement précis où nous vivons, des lieux
où nous travaillons et, surtout, où nous dormons.
10 L’influence du lieu sur tout ce qui vit

Historique
De nombreuses cultures traditionnelles possédaient la connais-
sance des effets cosmo-telluriques sur les êtres humains. En Chine,
par exemple, les empereurs exigeaient que le terrain sur lequel seraient
édifiées leurs demeures soit expertisé selon des règles bien précises.
En Europe, c’est à partir de 1930 que des observations systéma-
tiques ont été réalisées par des chercheurs isolés. Tous souhaitaient
mettre en évidence la relation entre l’emplacement du lit et le dévelop-
pement de maladies graves, soit par une approche sensible, soit au
moyen d’instruments de mesures physiques.
La première étude reconnue officiellement a été réalisée par G. Von
Pohl en 1929 dans la ville de Vilisburg (Bavière), en utilisant une méthode
subjective 1. Quatre ans plus tard, le Dr Rambeau publie les résultats
obtenus à l’aide d’instruments de mesures physiques dans trois loca-
lités de la région de Marburg 2.
À la même époque, au Havre, P. Cody, ingénieur électricien, effec-
tue un nombre considérable de mesures de l’ionisation de l’air 3.
Bien d’autres auteurs comme J. Wüst, R. Hausser ou J. Stängle
ont travaillé par la suite à objectiver ces phénomènes 4.
Parallèlement le Dr Peyré, médecin français, a découvert et parlé
de « rayons telluriques » pour la première fois en 1937. Ceux-ci étaient
répartis en bandes verticales suivant les axes cardinaux et espacés de
dix mètres environ. Ses observations ont mis en évidence un rapport
possible entre ces « rayons » et certaines pathologies humaines, ani-
males et végétales, notamment le cancer 5.

1 G. Von Pohl, Les Rayons terrestres, Stuttgart, Frech-Verlag, 1932 ( réédition ).


2 R. Börner, Das Geoskopverfahren, Münchow'sche, Druckerei Giessen, 1944.
3 P. Cody, Étude expérimentale de l'ionisation de l'air par une certaine radioactivité du sol.
Son influence sur la santé humaine, Le Havre, éditions BYA et Frijns, 1939.
4 J. Wüst, Rutenänger und ultrakurze Wellen, Münich, Herold-Verlag, 1959; R. Hausser,
Elementarkreisel, Bild der Wissenschaft, Stuttgart, Deutsche-Verlags-anstalt, 1967;
J. Stängle, Grundstrahlenmessungen über geopathische Reiztreifen, in Wetter-Boden-Mensch
n ° 18, Eberbach, Krauthverlag, 1973; J. Stängle, Strahlungsmessungen über unteridischen
quellführungen, in Bohrtechnik-Brunnenbau-Rohrleitungsbau n o 11, 1960.
5 Dr Peyré, Radiations cosmo-telluriques, Paris, éditions Maison de la Radiesthésie, 1947.
Bases de la géobiologie moderne 11

Géobiologie moderne, recherches en laboratoire


La géobiologie moderne se fonde essentiellement sur les travaux
du Dr Ernst Hartmann et de ses collaborateurs. Médecin généraliste
allemand, il s’intéresse dès 1947 aux relations entre les conditions météo-
rologiques, le sol et l’être humain ( Wetter-Boden-Mensch ). À son tour,
il découvre un réseau quadrillé, présent sur toute la surface terrestre et
orienté, lui aussi, suivant les axes nord-sud et est-ouest. Ce réseau,
qui porte son nom, est aussi appelé «réseau global» et s’avère plus serré
que celui découvert par le Dr Peyré.
Le Dr Curry, météorologue allemand et contemporain du Dr Hartmann,
trouve un quadrillage qui croise, en diagonale, les axes nord-sud et
est-ouest, avec des distances variables.
La mise en évidence de ces réseaux a permis de préciser les points
d’activité du rayonnement cosmo-tellurique, points dits «géopatho-
gènes », et d’entreprendre des recherches systématiques sur leurs
effets biologiques.

Diverses recherches en laboratoire ont été effectuées pour tenter


de cerner l’influence du lieu sur l’homme ou l’animal, en mesurant
par exemple la résistance cutanée, le fonctionnement des glandes
hormonales ou le comportement du système immunitaire.

Le géorythmogramme

C’est le test biophysique le plus utilisé par le Dr Hartmann et ses


collaborateurs.
Il consiste à mesurer la résistance cutanée d’une personne à l’aide
d’un ohmmètre, et il traduit l’état réactionnel du système neurovégétatif
à une stimulation externe. Ces investigations d’électrophysiologie ont
permis d’observer des variations importantes en lien avec l’influence
du milieu ambiant 6.

6 Dr Hartmann, Krankheit als Standortproblem, Heidelberg, K. F. Haugverlag, 1990 ( réédition ).


12 L’influence du lieu sur tout ce qui vit

Les travaux de R. Endrös

Ses recherches sur les organismes vivants confirment que l’acti-


vité des processus hormonaux joue un rôle capital dans la commande
des régulations biologiques. Une station prolongée dans un lieu per-
turbé affecte le système endocrinien et, de ce fait, chaque organisme
répond différemment, par exemple par des rhumatismes, des mala-
dies chroniques, des allergies, des troubles du sommeil, un vieillisse-
ment prématuré, etc.
L’agression ponctuelle que représente un fort rayonnement, spé-
cialement à l’emplacement d’un lit, peut à la longue atteindre un organe
spécifique et altérer le métabolisme cellulaire. Les perturbations du
milieu vital, quelles que soient leurs causes, créent des zones qui affai-
blissent la vitalité de l’organisme et son système immunitaire 7.

7 R. Endrös, Le Rayonnement de la Terre et son influence sur la vie, Lausanne,


éditions du Signal, 1987.
Bases de la géobiologie moderne 13

Spectres d’intensité du rayonnement naturel de micro-ondes émis par


les glandes endocrines d’une personne placée dans deux situations:

en milieu neutre

au-dessus d’une zone perturbée par un cours d’eau souterrain


14 L’influence du lieu sur tout ce qui vit

Le test sanguin du Dr Aschoff

Il permet, par une technique très délicate, de savoir si une personne


se trouve régulièrement dans une zone perturbée ou non. En effet, la
qualité magnétique du sang révélée par ce test renseigne sur la nature
du milieu dans lequel la personne testée évolue 8.

La vitesse de sédimentation du sang

Selon les travaux du Dr Hartmann, la vitesse de sédimentation du


sang présente des différences significatives suivant l’emplacement
où se trouve l’éprouvette qui le contient. En outre, au cours de ses
recherches, le Dr Hartmann a remarqué que ces différences sont ampli-
fiées par les conditions météorologiques.

Des expérimentations animales

Elles ont été menées sur plus de vingt-cinq mille souris, conjoin-
tement dans les laboratoires du Dr Hartmann à Eberbach et du Dr Jenny
à Aarau, vers 1950.
Une substance cancérigène est inoculée à toutes les souris qui
sont ensuite divisées en deux groupes, dans deux caissettes placées
l’une dans une zone neutre, et l’autre sur un point de croisement de
rayons telluriques. Les souris témoins du premier groupe se compor-
tent calmement pendant toute la durée de l’observation, gardent un
beau pelage et se reproduisent normalement. En revanche, celles qui
ont été placées dans la zone perturbée sont agitées, détruisent leur
progéniture et meurent au bout de quarante jours, atteintes d’une
tumeur 9.
Ces expériences effectuées pendant une quinzaine d’années sont
reproductibles. Elles ont notamment été refaites avec succès par
l’équipe de géobiologistes de l’association lyonnaise «Habitat-Vigilance».

8 Dr Aschoff, Geopathische Fälle aus der ärztlichen Praxis, Remscheid, éditions Paffrath-Druck, 1975.
9 Dr Hartmann, Krankheit als Standortproblem, Heidelberg, K. F. Haugverlag, 1990 ( réédition ).
Bases de la géobiologie moderne 15

Évolution vers une géobiologie globale


Pendant plusieurs années, nous avons travaillé sur les bases de la
géobiologie moderne en nous concentrant sur la détection des réseaux
et des problèmes géologiques. Notre approche globale de la qualité d’un
lieu, ainsi que notre volonté de comprendre la cause des perturbations,
nous ont amenés à distinguer de nouvelles familles de perturbations.
Cela nous a permis de formuler le concept de «milieu vital» qui ins-
crit la géobiologie d’aujourd’hui dans une approche globale, incluant
notamment les influences artificielles et subtiles. Le schéma reproduit
en début d’ouvrage illustre cette notion telle que nous la définissons
actuellement.

La géobiologie globale s’intéresse au fonctionnement énergé-


tique d’un lieu, comme l’homéopathie ou l’acupuncture s’intéressent
au fonctionnement énergétique de l’homme.
Elle exige aussi une nouvelle approche de la recherche, libérée
des conceptions analytiques qui fragmentent l’être humain.
16 L’influence du lieu sur tout ce qui vit

Le milieu vital
«Nous sommes les maillons de la vie au sein
d’une force vitale qui se déplace et joue autour
et à travers nous, reliant les terres les plus pro-
fondes aux plus lointaines étoiles.» Alan Chadwick

« La théorie quantique nous oblige à considérer


l’univers non comme une collection d’objets
physiques, mais plutôt comme un réseau com-
plexe de relations entre les diverses parties d’un
tout unitaire.» Fritjof Capra
Le milieu vital 17

La vie s’est développée à la surface de la Terre à la suite d’une


longue et fabuleuse évolution. Elle est en interdépendance totale avec
le milieu ambiant, qui est notre milieu vital. Ce dernier est soumis en
permanence à une multitude de rayonnements et d’informations qui
proviennent aussi bien de la Terre que du cosmos.
Les informations cosmiques correspondent à l’ensemble des infor-
mations venant du cosmos et, particulièrement, le rayonnement solaire.
Les informations telluriques correspondent à l’ensemble des infor-
mations en relation avec la Terre : le champ magnétique terrestre, la
radioactivité naturelle, la force de gravité, le renvoi par la Terre du rayon-
nement cosmique, etc.

L’échange cosmo-tellurique au sein du milieu vital est un phé-


nomène énergétique puissant qui se manifeste verticalement. Ce con-
cept est difficilement perceptible en tant que tel.

La qualité de l’échange cosmo-tellurique, donc du milieu vital, peut être


appréhendée par les réseaux géobiologiques et la circulation énergétique.
Par ailleurs, divers facteurs d’influences sont susceptibles, dans
certaines circonstances, de fragiliser ou de rompre l’équilibre du milieu
vital en perturbant l’échange cosmo-tellurique.
Ces facteurs sont d’ordre naturel, artificiel ou subtil. L’interaction entre
ces différentes influences peut aussi avoir des effets importants sur la
qualité du milieu vital.

Le milieu vital est un processus dynamique, en permanente évolu-


tion. Par sa présence et ses activités à la surface de la Terre, l’homme est
au centre de cet espace et participe pleinement à cet échange de vie.
18 L’influence du lieu sur tout ce qui vit

Manifestations du milieu vital


Les réseaux géobiologiques

La géobiologie s’articule autour de réseaux qui semblent quadril-


ler la surface de la Terre; ils sont l’expression d’une structuration
énergétique du milieu vital. L’être humain, les animaux et les plantes
y sont sensibles.

L’expérience nous permet d’affirmer que ces réseaux géobiologi-


ques font partie du jeu et du mouvement de la vie.
Ils passent partout, aussi bien sur le terrain naturel qu’au travers des
constructions. Porteurs de vie, ils sont également des vecteurs d’infor-
mations. Ils sont sensibles et peuvent varier en fonction des conditions
météorologiques, des ruptures d’homogénéité du sol (failles, courants
d’eau), du rayonnement cosmique et des activités de la Terre. Ils subissent
également l’influence des phénomènes liés aux installations techniques.
Le réseau global, couramment appelé «réseau Hartmann», orienté
nord-sud et est-ouest, se manifeste par des «murs» d’approximative-
ment vingt et un centimètres de large. On le rencontre dans le sens
nord-sud tous les deux mètres environ et, dans le sens est-ouest, tous
les deux mètres et demi. On constate que le sens d’écoulement de sa
circulation énergétique change toutes les six heures. Selon les pres-
sions qui s’exercent sur lui, il peut se diviser, gonfler, dévier voire éclater.
Il est établi que certaines personnes sont capables de le visualiser, plus
particulièrement les enfants.
Le réseau diagonal, couramment appelé «réseau Curry», est orienté
dans la diagonale des points cardinaux. Il est en relation avec le champ
magnétique terrestre qui varie selon les régions. Son quadrillage n’est
pas régulier. On le repère tous les quatre à douze mètres et sa largeur
atteint quarante centimètres. Il se modifie selon l’intensité des champs
magnétiques artificiels, et les influences d’ordre technique le font appa-
raître de plus en plus resserré.
Le milieu vital 19

Il existe aussi un réseau horizontal dont la structuration énergétique


est en relation avec l’espace. Sur le terrain naturel, il est perceptible à
une hauteur qui est presque toujours la même, alors qu’il varie dans un
volume construit.
Les réseaux géobiologiques et les points de croisements déter-
minent des zones qui peuvent être à la longue préjudiciables à la santé
des organismes vivants ( cf. exemple n° 1, page 40 ). Les phénomènes résul-
tant de ces situations sont même amplifiés lorsqu’ils s’additionnent à
des ruptures de l’homogénéité du sous-sol. La recherche systéma-
tique de ces réseaux au cours d’analyses géobiologiques nous permet
de comprendre qu’ils participent pleinement à ce mouvement continu
de vie qui se manifeste du ciel vers la Terre et de la Terre vers le ciel.

Représentation des réseaux géobiologiques en plan


20 L’influence du lieu sur tout ce qui vit

Représentation du réseau global dans l’espace


Le milieu vital 21

Manifestations temporaires

Certaines modifications ponctuelles de la qualité du milieu vital peu-


vent être mises en relation avec les informations cosmiques et tellu-
riques. Il s’agit de perturbations constatées durant les quelques heures
qui précèdent et suivent des tremblements de terre ou des éruptions
volcaniques même très lointains, et d’autres qui sont perçues durant
les périodes d’intense activité solaire qui provoquent sur Terre des
orages géomagnétiques.

La circulation énergétique

Dans de nombreuses traditions, tant orientales qu’occidentales, on


choisit un site pour sa relation harmonieuse à l’environnement. L’appro-
che chinoise du Feng Shui ( vent et eau ), par exemple, se fonde prin-
cipalement sur le fait que chaque lieu possède des caractéristiques
liées au paysage qui influence le flux d’énergie.
À l’extérieur d’une habitation, la circulation énergétique dépend
du paysage, de la topographie, des directions cardinales, de l’environ-
nement et de l’arborisation.
À l’intérieur, la circulation énergétique dépend des espaces et de
leur agencement.

La circulation énergétique fournit, comme les réseaux, de pré-


cieuses informations sur la qualité du milieu vital. Dans les lieux où
cette qualité est bonne, la circulation se manifeste dans tout l’espace
étudié sous la forme de spirales qui témoignent d’un échange cosmo-
tellurique harmonieux. Lorsque le milieu vital est perturbé, cette cir-
culation devient incohérente.
22 L’influence du lieu sur tout ce qui vit

Sources d’influences sur le milieu vital


Sources d’influences naturelles

Ces influences correspondent au premier cercle du schéma qui


représente le milieu vital (cf. schéma reproduit en début d’ouvrage ). Elles sont à la
base de la géobiologie moderne.

Influence de l’environnement

L’influence du relief est souvent déterminante pour expliquer le climat


régional. Le régime des vents, leur direction et leur fréquence, ainsi que
le rayonnement solaire et la pénétration de la lumière naturelle ( adret,
soleil ; ubac, ombre ) sont importants.
La présence d’eau ( mers, lacs, rivières, marais ) de même que la
végétation et les forêts définissent l’atmosphère générale du lieu.
Au-delà d’une simple perception visuelle, c’est l’ensemble de nos
sens qui est concerné. Le paysage se voit et se vit de l’extérieur, mais
aussi de l’intérieur.

Influence de la nature du terrain

Un sous-sol homogène favorise un échange de qualité entre les


informations cosmiques et telluriques. Il assure une base saine au milieu
vital qui se verra renforcé et moins sensible aux influences artificielles.
L’hétérogénéité des couches géologiques provoque une pertur-
bation localisée en relation avec les divers matériaux en présence et
leur conductibilité spécifique. C’est dans ces zones qu’on peut ren-
contrer des veines de minerai, des poches de gaz, de la glaise ( cf. exemple
n° 3, page 41 ).
Le radon, élément radioactif naturel, est l’un des seuls facteurs d’in-
fluence de la qualité du lieu à pouvoir être enregistré par des appa-
reils de mesure.
Ces différents éléments modifient le rayonnement ambiant, et ce
d’autant plus s’ils se trouvent en interaction avec des problèmes d’ordre
technique.
Le milieu vital 23

L’homme semble être influencé par la qualité géologique et la topo-


graphie du lieu. En effet, un Jurassien né sur le calcaire et le paysage
doux et arrondi qui en résulte n’aura certainement pas le même carac-
tère qu’un Haut-Valaisan qui vit dans des vallées profondes, face à des
montagnes abruptes.

Influence des failles

Les failles sont des discontinuités géologiques qui se caractérisent


par un glissement de deux masses de terrain ou par une fissure plus
ou moins large. Elles favorisent toutes sortes de phénomènes, entre
autres l’émission de gaz naturel ou l’augmentation de la radioactivité.
L’influence d’une faille est délimitée et de largeur restreinte, alors
que celle du cours d’eau s’étale souvent sur plusieurs mètres. Les failles
peuvent être sèches ou humides. Elles sont dites « humides » lorsque
de l’eau y circule ou y stagne. L’effet cumulé de la faille et de l’eau
renforce la réaction. Elles peuvent également interagir avec des pro-
blèmes d’ordre technique.

Influence de l’eau

Sans eau, il n’y a pas de vie, et sans vie, il n’y a pas d’eau. L’eau
est si présente et si liée à la vie de la Terre que l’homme l’a souvent divi-
nisée. Son importance vitale est une réalité qui touche le vivant dans
sa totalité.
L’eau de surface ( océan, mers, lacs, rivières, marais ) a une influ-
ence locale liée à sa masse et à sa qualité propre. Un ruisseau courant
dans la campagne ou une cascade ont un effet dynamisant grâce à
l’ionisation bienfaisante de l’air ambiant.
En géobiologie, le repérage de la présence d’eau est de première
importance étant donné sa fréquence et son action sur l’environnement
et les organismes vivants. Le mouvement de l’eau souterraine provoque
un phénomène qui peut être ressenti en surface et créer des pertur-
bations qui dépendent de la vitesse de circulation de l’eau, de sa qua-
lité, du débit et de la composition du terrain ( cf. exemple n° 2, page 40 ).
24 L’influence du lieu sur tout ce qui vit

Ces phénomènes géophysiques sont mis en évidence par la sen-


sibilité exercée du sourcier qui peut donner des indications pour les
captages. Le géobiologiste, lui, ressent plutôt l’effet de l’eau souter-
raine sur le milieu vital. Sur l’axe du cours d’eau, la réaction à la baguette
dite du « sourcier » est maximale.

Illustration du rayonnement d’un cours d’eau souterrain


Le milieu vital 25

Sources d’influences artificielles

Ces sources d’influences, définies grâce à de nombreuses expé-


riences, ont pris beaucoup d’importance depuis une vingtaine d’années.
On peut les classer en trois groupes: les influences des installations
techniques liées à l’électricité, les influences liées au mode de construc-
tion, les influences liées aux pollutions.

Influences des installations techniques liées à l’électricité

Parmi toutes les sources de perturbations du milieu vital, les influ-


ences exercées par les installations techniques sont les plus impor-
tantes. Elles agissent directement ou en interaction et peuvent provenir
de sources aussi diverses qu’une lampe de chevet, la géométrie du
câblage électrique, les mises à la terre, un émetteur de radio ou de
téléphonie mobile, une ligne à haute tension, etc. ( cf. exemple n° 4 page 42 )
De toutes les problématiques abordées en géobiologie, c’est celles
qui ont été, et qui sont toujours, étudiées par les milieux scientifiques
académiques. Ces derniers tentent de mettre en évidence le niveau
d’intensité des champs électromagnétiques de diverses fréquences
au-delà duquel l’organisme humain peut subir des gênes, des lésions
ou des dérèglements physiologiques.
Mais la relation entre les champs électriques et magnétiques et
leurs effets sur les systèmes biologiques n’a pas encore été mise en
évidence, si ce n’est dans le cas d’intensités élevées que l’on ne ren-
contre que très exceptionnellement. Néanmoins, en fonction de ces
recherches, et par mesure de précaution, des valeurs limites de sécurité
ont été fixées. En Suisse, elles ont abouti à l’ordonnance sur la protection
contre le rayonnement non ionisant : ORNI ( n° 814.710, 23 décembre 1999 ).
Dans presque tous les lieux où nous constatons une influence d’ori-
gine électromagnétique, les valeurs mesurées sont largement au-des-
sous des valeurs limites officiellement admises et, dans certains cas,
elles sont même quasi nulles.
Ces observations nous permettent de distinguer deux causes de
perturbations fort différentes liées aux champs et aux rayonnements
électromagnétiques.
26 L’influence du lieu sur tout ce qui vit

Les effets directs ou de proximité sont mesurables. Dans ce cas,


l’intensité des champs électromagnétiques est souvent au-dessous
des valeurs limites de l’ordonnance officielle. La source du rayonne-
ment est proche et généralement visible: lignes à haute tension, trans-
formateurs de quartier, antennes émettrices, tableaux électriques d’im-
meubles ou divers appareils électroménagers.
Les effets signaux sont peu connus et pratiquement impossibles
à identifier à l’aide d’appareils de mesure. En revanche, les informations
qu’ils véhiculent ont un impact non négligeable sur le milieu vital et les
organismes vivants.

Dans la plupart des cas, une perturbation technique d’origine


électromagnétique ne peut être corrigée que par des interventions
techniques, même si elles sont parfois complexes.

Influences liées au mode de construction

Nous faisons une distinction entre les effets liés à l’architecture, en


relation avec les espaces, la lumière et la circulation dans un bâti-
ment, traités dans le chapitre des «influences subtiles», et les effets liés
au mode de construction. Cette frontière n’est pas très clairement
définie, mais on pourra mieux la comprendre si l’on considère qu’une
maison conçue à partir d’un même projet d’architecture a des parti-
cularités différentes selon qu’elle est construite en maçonnerie, en bois
ou en métal.
Concernant le plan, les éléments techniques placés à proximité
immédiate du lieu de vie sont susceptibles de créer des perturbations.
Il s’agit principalement des tableaux électriques, des citernes à mazout,
des locaux de chaufferie, des abris anti-aériens (forte densité des aciers
d’armature), des garages ( présence des voitures ), des ascenseurs,
etc. ( cf. exemple n° 6, page 43 )
Les matériaux de construction qui engendrent une perturbation du
milieu vital sont rares.
Toutefois, il faut rester prudent face aux matériaux synthétiques.
Les matériaux naturels apportent un dynamisme spécifique et inté-
ressant tout en participant au développement durable. L’utilisation de
Le milieu vital 27

matériaux particuliers dits « thérapeutiques » permet de diminuer consi-


dérablement certaines influences de nature géologique. Ils semblent
modifier les informations telluriques qui les traversent, un peu comme
une lumière se modifie en traversant un filtre coloré (cf. exemple n° 9, page 47).
Les aciers de construction ( profils, fers d’armature du béton armé )
peuvent générer des déviations importantes du nord magnétique dans
le bâtiment. Ce type de problème est difficilement prévisible et, lorsqu’il
se produit, irréversible.
Au niveau de la statique, c’est-à-dire la conception et le calcul des
éléments porteurs d’un bâtiment, des perturbations localisées peuvent
être mises en évidence. Elles ne dépendent pas de la nature des maté-
riaux utilisés et peuvent se produire dans des structures en béton armé
comme en bois ou en acier, selon les contraintes subies par les maté-
riaux. Une fois identifié, ce type de problème ne peut guère être corrigé.

Influences liées aux problèmes de pollutions

Les problèmes de pollutions sont les seuls qui peuvent, parfois, être
repérés par l’odorat.
Lorsque les informations telluriques traversent des milieux pollués,
elles se chargent de cette pollution et modifient la qualité du milieu vital.
Les pollutions sont d’origines diverses et peuvent contaminer :
– le sol par des fuites provenant de canalisations, de fosses à purin
ou de fosses septiques en mauvais état (cf. exemple n° 5, page 42 ) ;
– les espaces clos par le non-renouvellement de l’air ( possible concen-
tration de CO2 , de radon, modification de l’ionisation, etc.);
– les matériaux par infiltration d’eau ou par des problèmes de conden-
sation susceptibles de permettre le développement de champignons
( moisissures, mérule );
– l’air que nous respirons par des matériaux contenant des produits
volatils (peintures, colles, produits de traitement du bois) ou par des spores
de champignons.
Dans la plupart des cas, une fois comprises, ces situations peuvent
être corrigées, même si cela nécessite parfois d’importants travaux.
28 L’influence du lieu sur tout ce qui vit

Sources d’influences subtiles

L’être humain est constitué d’un corps physique et de différents


corps subtils qui s’interpénètrent et portent des appellations variées
selon les religions et les cultures: corps énergétique, émotionnel, vital,
mental, etc. C’est par leur intermédiaire que l’homme entre en inter-
action avec son environnement et qu’il est sensible à l’aspect subtil de
l’espace dans lequel il évolue.

La qualité du milieu vital est liée à l’architecture, à l’environnement


et aux activités de l’homme. C’est en étant conscient de sa respon-
sabilité que celui-ci va pouvoir l’influencer, dans le respect de la vie.

L’architecture d’une maison ne présente pas seulement un intérêt


visuel ou fonctionnel. La conception, les espaces, l’apport de lumière
définis par le projet peuvent améliorer ou dévitaliser un lieu ( cf. exemple
n°7, page 44). Une maison heureusement architecturée favorise l’échange
dynamique des informations cosmo-telluriques et ceux qui l’habitent
en bénéficient.
Les œuvres d’art, les objets et le mobilier, suivant leur emplacement,
interfèrent avec le milieu vital. Lorsque les œuvres, statues, objets ou
tableaux liés à un culte sont en adéquation avec le lieu et l’esprit des
habitants, ils s’expriment librement et ajoutent au lieu une qualité subtile.
Les arbres et les plantes apportent une qualité propre à leur es-
sence. Par leur forme, leur couleur et leur emplacement, ils partici-
pent à la circulation énergétique aussi bien à l’intérieur de l’habitat que
dans un jardin.

Un lieu dans lequel la vie des habitants a été heureuse et har-


monieuse a une ambiance fort différente de celle d’un lieu où se sont
produits des événements vécus comme traumatisants.

Il arrive parfois que ces informations soient telles qu’elles restent


fort longtemps après le départ ou le décès des personnes concernées,
on parle alors de « mémoire du lieu ».
Le milieu vital 29

Interactions

Les sources d’influence sur le milieu vital sont, dans certaines


circonstances, amplifiées lorsqu’elles entrent en interaction les unes
avec les autres. Deux ou plusieurs sources d’influence peuvent
engendrer une perturbation de la qualité du milieu vital, même si,
prises séparément, elles ne provoquent aucun effet.

Les cas de figure sont nombreux:


– une présence d’eau dans le terrain et une influence électromagné-
tique: ligne à haute tension, transformateur, ligne de chemin de fer,
antennes, etc. ( cf. exemple n° 8, page 46 ) ;
– divers paramètres électromagnétiques entre eux;
– les réseaux géobiologiques entrant en résonance avec la construc-
tion, la forme, le mobilier, etc.
Si la majorité des interactions rencontrées ont un effet perturbant
sur la qualité du milieu vital, d’autres peuvent au contraire l’améliorer,
notamment par le choix des matériaux ou par une architecture pré-
sentant des proportions particulières (cf. exemple n° 9, page 47).
32 L’influence du lieu sur tout ce qui vit

La géobiologie globale
La géobiologie globale développée dans cette
troisième partie est le fruit des observations et
des résultats de nos investigations menées lors
de nombreuses analyses. Nos connaissances
actuelles découlent de ces analyses et des
témoignages de personnes qui ont été confron-
tées à un lieu perturbé.
La géobiologie globale 33

Effets sur l’homme


La santé est influencée par de nombreux paramètres tels que les
facteurs héréditaires et génétiques, l’alimentation, l’hygiène de vie, le
stress ou le contexte psycho-social. L’influence du lieu est aussi un élé-
ment à ne pas négliger, car l’homme est sensible à son environnement.
Chacun l’exprime et le vit différemment.

Notre expérience nous permet d’affirmer que les perturbations


du milieu vital, quelles que soient leurs causes, diminuent la vitalité de
l’organisme et affectent le système immunitaire. Les faiblesses orga-
niques et énergétiques de chacun sont amplifiées.

La réponse biologique à la qualité énergétique du lieu est, certai-


nement, en relation avec les modifications du système endocrinien testé
par Robert Endrös ( cf. chapitre Géobiologie moderne et recherches en laboratoire ).
Les effets les plus rapides et les plus courants sont perçus à tra-
vers la qualité du sommeil et se manifestent souvent par des insom-
nies ou un sommeil lourd et peu réparateur. Dans une maison per-
turbée, certaines personnes voient leur comportement se modifier,
d’autres se sentent déprimées, irritables, stressées et les enfants peu-
vent être anormalement excités. Il arrive qu’après un déménagement,
des symptômes bien connus disparaissent ou, au contraire, s’ampli-
fient. Ils sont parfois si importants que le médecin prescrit des examens
approfondis (scanner, résonance magnétique, etc.) qui ne lui permettent
pas de poser un diagnostic précis.
Les médecines énergétiques telles que l’acupuncture, l’homéo-
pathie, l’ostéopathie, la bio-résonance, la bio-électronique, etc., offrent
la possibilité de déceler des déséquilibres du corps subtil souvent à
l’origine de troubles classés comme psychosomatiques.

En raison de la complexité des réactions biologiques, qu’elles


soient physiologiques ou énergétiques, il est actuellement illusoire
de chercher une relation directe de cause à effet entre un lieu et les
symptômes ressentis. En revanche, la réalité des influences est con-
firmée par les personnes qui constatent une amélioration de leur état
de santé à la suite des modifications proposées lors de l’analyse.
34 L’influence du lieu sur tout ce qui vit

Généralement, en fonction de la symptomatologie, les adultes per-


çoivent un changement après quelques semaines, alors que pour les
enfants les réactions sont souvent très rapides; d’autres personnes
ressentent une aggravation momentanée de leurs symptômes.

Dans toutes les situations, même en présence de maladies graves,


l’harmonisation de l’habitat est essentielle pour favoriser les proces-
sus de vie, donc de guérison.

Souvent, les occupants d’une maison ont privilégié intuitivement


un endroit précis et l’analyse confirme le bien-fondé de ce ressenti.
Il est courant de trouver dans un habitat un emplacement dont la qua-
lité énergétique très positive favorise les activités d’éveil ( musique,
réflexion, lecture, méditation ).

Observations
La géobiologie globale a permis au fil des années de préciser l’im-
pact du lieu sur tout ce qui vit, en observant la relation entre le com-
portement humain, animal ou végétal, et le milieu dans lequel ces orga-
nismes vivants évoluent.

Observations sur les réactions de l’homme dans divers lieux

Les observations les plus intéressantes sont faites spécialement


dans les chambres à coucher. C’est en effet pendant son sommeil
que l’homme est le plus perméable à la qualité de son milieu vital.

Dans les bureaux, pour que certains occupants perçoivent une


gêne significative, la perturbation doit être très marquée. Son influence
n’est pas forcément en lien direct avec l’importance des installations
électriques et informatiques, elle est plutôt due aux particularités tech-
niques du lieu. Par ailleurs, dans des endroits touchés par des pertur-
bations électromagnétiques, les appareils informatiques ou les écrans
peuvent dysfonctionner.
Bases de la géobiologie moderne 35

Dans des classes d’écoles qui présentent un problème géobiolo-


gique, les enfants ont beaucoup de peine à se concentrer; les ensei-
gnants perdent plus rapidement patience et résistent moins bien au
stress. Afin d’éviter qu’un enfant ne se trouve en permanence assis sur
un point de croisement du réseau global, il est recommandé de changer
régulièrement les élèves de place.

Observations sur les animaux

Le comportement des animaux et leur état de santé sont souvent


liés à la qualité du milieu vital.
Il est intéressant de relever que Vitruve, architecte romain, donnait
déjà des conseils précis à suivre avant d’implanter une nouvelle cité:
« J’approuve fort l’usage que les Anciens avaient, et qui était de faire un
sacrifice dans les endroits où ils voulaient bâtir ou camper: ils choisis-
saient pour victimes des animaux qui paissaient d’ordinaire en ces lieux,
et ils examinaient leurs foies; si, après en avoir considéré plusieurs, ils
en trouvaient de livides et corrompus, et s’ils jugeaient que cela n’était
l’effet que de quelque maladie particulière, les autres étant conservés
sains et entiers par l’usage des bonnes eaux et des bons pâturages,
alors ils établissaient leurs villes; si, au contraire, ils trouvaient généra-
lement les foies des animaux gâtés, ils concluaient que ceux des
hommes étaient de même, et que les eaux et la nourriture ne pouvaient
être bonnes dans ce pays; et ils l’abandonnaient incontinent, n’ap-
préciant rien tant que ce qui peut contribuer à entretenir la santé 10.»
De façon générale, dans un lieu déstabilisé, les vaches et les che-
vaux manifestent vite de l’inquiétude et de la nervosité, les porcs devien-
nent agressifs. Un chien fuit instinctivement un croisement de réseaux
géobiologiques. Si sa corbeille est placée sur un point dit « géopatho-
gène », il ne s’y couchera pas volontiers. Les abeilles sont elles aussi
très sensibles aux lieux. Placées sur un croisement du réseau global,
elles essaiment assez rapidement. Placées sous une ligne à haute ten-
sion, elles sont très agitées et produisent une abondante quantité de
miel, mais s’épuisent et meurent prématurément ou essaiment.

10 Vitruve, Les Dix Livres d’architecture, trad. Claude Perrault, Sprimont, éditions Mardaga, 1979.
36 L’influence du lieu sur tout ce qui vit

Le chat, lui, montre une certaine prédilection pour les croisements


de réseaux, mais l’attrait d’une couverture ou d’un radiateur est par-
fois plus grand que celui d’un croisement! Les grandes fourmilières ont
presque toujours été observées dans des zones qui présentaient des
particularités géologiques et sur un point de croisement du réseau
global. Le cheminement des fourmis se fait le plus souvent sur une
ligne de ce réseau.
De nombreuses analyses ont été effectuées à la demande de cer-
tains agriculteurs qui avaient constaté dans leur cheptel d’importants
problèmes de santé et de grandes variations de la qualité du lait.
Les vaches attachées et placées sur des perturbations d’origine
géologique ( failles, cavités, etc.) sont fragilisées assez rapidement. Ce
sont des zones qu’elles évitent instinctivement dans les étables en sta-
bulation libre comme dans les pâturages.
Les perturbations d’origine technique qui touchent la globalité de
l’étable affectent rapidement la santé des vaches. Dans les fermes
où des perturbations de nature électromagnétique ont pu être com-
prises et maîtrisées, l’amélioration de la santé globale du troupeau est
particulièrement flagrante. Dans les cas où la qualité du lait n’était pas
satisfaisante, une nette amélioration a pu être constatée ( diminution du
nombre de leucocytes ) et l’augmentation du rendement laitier a atteint
jusqu’à 25 % !
Ces constatations sont très riches d’enseignements, car elles sont
faites sur des animaux dans des situations où tous les autres para-
mètres (alimentation, stress, hygiène, etc.) sont restés identiques et où
seule la qualité du milieu vital de l’étable a été modifiée.
Contrairement aux êtres humains qui vivent sous un même toit et
réagissent différemment les uns des autres, les vaches d’un même trou-
peau et de même race présentent souvent des symptômes identiques.

Observations sur la végétation

Certains arbres, placés sur un croisement de réseau associé ou


non à une anomalie géologique, développent des protubérances et
des tumeurs. Les arbres fruitiers sont particulièrement sensibles aux
influences telluriques. Ils ont tendance à fuir la zone en poussant de
La géobiologie globale 37

biais ou en tordant leur tronc. Souvent ils ont beaucoup de fleurs, mais
peu de fruits. Alors que le noyer, par exemple, croît favorablement sur
un nœud ou une veine d’eau.
Les observations que l’on peut faire dans la nature sont très ins-
tructives et permettent de visualiser bon nombre de phénomènes. Le
développement de la végétation et la présence de différentes espèces
apportent des éléments visibles qui sont souvent en correspondance
directe avec la composition du sous-sol.

Observations sur la fermentation du vin

À la demande de vignerons encaveurs, une relation a pu être éta-


blie entre la qualité du milieu vital de la cave et les problèmes de fer-
mentation du moût qu’ils avaient rencontrés. Les levures responsables
de la fermentation du moût semblent subir l’influence de perturba-
tions d’origine technique. En effet, une fois ces perturbations maîtri-
sées, on assiste à une remise en route rapide de la fermentation qui
démarrait difficilement auparavant. Dans les caves où la qualité du milieu
vital a pu être améliorée, on a constaté la disparition de goûts indési-
rables lors de la vinification suivante.

Observations sur la foudre

La foudre frappe presque toujours aux endroits où, dans le sol,


se croisent des cours d’eau à diverses profondeurs ou bien à l’em-
placement de veines de terrain qui présentent d’autres particularités
(présence de minerais, failles, etc.). Les observations réalisées en mon-
tagne, au-dessus de la limite de la végétation, là où la foudre laisse des
traces sur les rochers, permettent de confirmer l’attirance de la foudre
pour certaines zones de terrain.
38 L’influence du lieu sur tout ce qui vit

Analyse et détection
Bien des gens hésitent à demander une analyse, craignant d’être
ensuite obligés de déménager! Si elle existe, cette situation est rare.
Dans la majorité des cas, une amélioration est possible.
La plupart des interventions sont demandées dans un but « thé-
rapeutique », suite à divers symptômes perçus.
Il arrive de plus en plus fréquemment que l’analyse géobiologique
soit effectuée à titre préventif, lors de l’achat d’un terrain, d’une maison
ou d’un appartement, voire lors du suivi de la construction ou de la
transformation d’une habitation.

L’analyse géobiologique consiste à:


– connaître la qualité du milieu vital dans lequel les occupants du
lieu évoluent;
– repérer et définir les zones liées à des perturbations éventuelles;
– chercher et comprendre au mieux les causes des perturbations;
– proposer différentes solutions pour améliorer globalement la situa-
tion ou éviter localement un problème.

Chaque situation est unique, car la qualité du milieu vital dans un


appartement ou une maison résulte de la combinaison d’un grand
nombre de facteurs. Les propositions de correction ou d’amélioration
sont toujours adaptées aux spécificités du lieu, dans le souci de sup-
primer la cause des perturbations, dans la mesure du possible. Réguliè-
rement, de nouvelles situations apparaissent pour lesquelles il s’agit de
trouver de nouvelles solutions.
Notre longue expérience confirme qu’une situation connue peut se
détériorer ou s’améliorer, suite à certaines modifications, bien souvent
d’ordre technique, dans la maison ou dans l’environnement proche.
L’observation des résultats d’analyses ainsi que le témoignage des
personnes concernées permettent d’objectiver le travail effectué en
géobiologie. Cette approche essentiellement empirique constitue tout
l’intérêt et la richesse de la géobiologie, discipline en perpétuel devenir.
La géobiologie globale 39

Si les connaissances actuelles de la physique permettent de


mesurer certains rayonnements au moyen d’appareils variés et assez
complexes, la qualité du milieu vital ne peut être appréhendée que
par une approche sensorielle, qui est à la base de la détection.

L’antenne biologique que représente l’être humain permet d’en-


trer dans la globalité du phénomène et, lorsqu’une perturbation est
détectée, il devient alors possible pour le géobiologiste d’en recher-
cher les causes par un décodage systématique.
La détection sensorielle se fait à l’aide de plusieurs instruments dont:
– un lobe antenne pour mettre en évidence les réseaux;
– une baguette dite « de sourcier » pour ressentir globalement la qua-
lité du milieu vital;
– une baguette codée pour repérer les causes de perturbation;
– un petit lobe antenne pour apprécier la circulation énergétique dans
un espace donné.

Une longue expérience a permis d’élaborer une méthodologie


précise pour rechercher les causes d’éventuelles perturbations et
l’usage de divers appareils techniques aide à les confirmer.
La détection sensorielle fait appel à une perception naturelle que
chacun possède à l’état de potentiel, plus ou moins développé. Avant
de pouvoir utiliser cette perception comme moyen de détection, il
faut, comme pour nos autres sens, s’entraîner, expérimenter et déve-
lopper des réflexes dans le maniement des divers instruments utilisés.
40 L’influence du lieu sur tout ce qui vit

Exemples
Les différents types de problèmes rencontrés sont illustrés par des
exemples choisis dans les analyses effectuées au cours de nom-
breuses années. Ces exemples sont souvent des archétypes de situa-
tions qui nous ont permis d’élaborer le concept de milieu vital. Ils nous
montrent que la pratique de la géobiologie prend tout son sens lorsque
les personnes concernées ressentent une amélioration de leur qualité
de vie.

Exemple en relation avec une manifestation du milieu vital

Exemple n° 1: croisement du réseau global

Monsieur R. M.-G. souffre d’une très forte oppression au niveau


du thorax et de maux de dos de plus en plus importants. Durant quatre
ans, il subit de nombreux examens médicaux pour tenter de com-
prendre ses douleurs. Il change de lit, suit des régimes, sans autre
résultat qu’un diagnostic de troubles psychosomatiques. Au moment
de l’analyse, il est en arrêt de travail et dort la moitié de la nuit sur le
canapé du salon où il se sent mieux.
Un croisement du réseau global est mis en évidence au niveau
de la cage thoracique de monsieur R. M.-G. lorsqu’il est allongé dans
son lit. Celui-ci est déplacé d’environ cinquante centimètres. Trois jours
plus tard, ses maux de dos ont disparu et il reprend le travail. Depuis
une vingtaine d’années, cet homme n’a plus de douleurs de ce type.
Un changement aussi rapide et important n’est pas courant, mais il montre
la virulence que peuvent avoir certains croisements du réseau global.

Exemples en relation avec des influences naturelles

Exemple n° 2: passage d’eau et croisement de réseaux

Mademoiselle S. P. occupe une chambre de la villa familiale depuis


environ six ans, sans problème majeur, si ce n’est une certaine faiblesse
digestive. Un an avant l’analyse géobiologique de la maison, elle modifie
La géobiologie globale 41

l’emplacement de son lit dans sa chambre. À la suite de ce déplace-


ment, son état général décline fortement. Lors de l’analyse, cette jeune
femme de vingt ans est en arrêt de travail depuis deux mois; elle souffre
d’une gastrite aiguë, ne mange presque plus et dort très peu. Les exa-
mens médicaux (endoscopie gastrique, examens du sang, etc.) n’ont
pas permis d’établir un diagnostic et, de ce fait, aucun traitement n’a
été entrepris si ce n’est une prescription de calmants.
L’analyse géobiologique met en évidence la présence d’une veine
d’eau souterraine ( cf. page 24) qui influence toute la chambre. L’empla-
cement initial du lit se trouvait influencé uniquement par l’eau. Après
la modification de l’ameublement apportée par mademoiselle S. P., le
lit se retrouve placé sur l’axe de la veine d’eau ainsi que sur un croi-
sement du réseau global. Ce point géopathogène est situé au niveau
de son abdomen, ce qui explique la dégradation de son état.
Après avoir déplacé son lit dans une zone calme, la jeune femme
retrouve immédiatement le sommeil; une semaine plus tard elle travaille
et peut se passer des calmants. Un mois plus tard, ses symptômes
ont disparu, mais elle garde sa fragilité digestive.

Exemple n° 3: veine de charbon

L’exemple suivant, lié à l’influence d’une veine de charbon, révèle


des réactions différentes chez deux personnes exposées à la même
perturbation. Madame et monsieur W. habitent une villa qu’ils ont faite
construire vers 1980. Dans un premier temps, ils ont installé leur cham-
bre à coucher dans une pièce située au sud, ensoleillée et agréable à
vivre. Après quelques années, ils la déplacent dans la partie nord de
la maison. C’est à partir de ce moment que madame W. commence
à présenter des troubles du sommeil de plus en plus graves, ce qui
nécessite la prise de médicaments. De son côté, monsieur W. souffre
de tensions musculaires dans les épaules, le dos et les avant-bras.
L’analyse géobiologique de la maison sollicitée par madame W. met
en évidence l’effet d’une veine de charbon située à l’aplomb de la façade
nord de la villa et influençant la partie supérieure de l’emplacement du lit.
Dans une zone neutre, madame W. retrouve très rapidement un som-
meil réparateur et son mari voit son état s’améliorer sensiblement.
42 L’influence du lieu sur tout ce qui vit

Exemples en relation avec des influences artificielles

Exemple n° 4: perturbation électromagnétique

L. B., âgée de dix-huit mois au moment de l’analyse, refuse sys-


tématiquement de s’alimenter. Son état général est bon, mais elle ne
manifeste peu ou pas le désir de se mouvoir. Elle éprouve des diffi-
cultés à se tenir sur ses jambes alors qu’elle a fait ses premiers pas
vers l’âge d’un an. Après de nombreux examens médicaux sans résul-
tats, le pédiatre propose une hospitalisation afin de l’examiner globa-
lement. Les parents, qui ont déjà fait appel à l’Institut de recherches en
géobiologie lors de la transformation du bâtiment, demandent un contrôle.
Celui-ci permet de constater une perturbation d’ordre technique,
repérée à travers un réseau global éclaté. En effet, la chambre de
l’enfant, aménagée sous le toit, est soumise à l’influence d’une grande
antenne de télévision installée après l’emménagement, munie d’un
amplificateur et située à proximité de l’alimentation électrique aérienne.
Il s’avère que c’est bien depuis la pose de l’antenne de télévision que
la fillette est progressivement entrée dans un état léthargique inquiétant.
L’enfant, déplacée à l’étage inférieur puis réinstallée dans sa cham-
bre après la suppression de l’antenne, retrouve son appétit et sa force
vitale. Il aura fallu trois semaines pour qu’elle se rééquilibre et puisse
se mouvoir naturellement.

Exemple n° 5: pollution liée à un égout

La famille S. habite un appartement au rez-de-chaussée d’un petit


immeuble. Au moment de l’analyse, leur jeune fils, âgé de huit ans,
souffre depuis trois ans d’une toux persistante dont il ne peut se débar-
rasser. Le fait que, régulièrement, cet enfant termine ses nuits sur le
tapis de sa chambre motive les parents à demander une intervention
en géobiologie.
Il s’avère que le lit de l’enfant est placé dans une zone influencée
par de l’eau polluée. En effet, au sous-sol, juste à l’aplomb du lit, des
canalisations en mauvais état et partiellement bouchées provoquent
les nuisances ressenties au rez-de-chaussée.
La géobiologie globale 43

Après avoir déplacé le lit dans une zone calme, cet enfant, qui pré-
sentait déjà une faiblesse respiratoire, retrouve un état de santé satis-
faisant en quelques mois. Suite à cette analyse, la gérance a été
informée du constat réalisé, afin de prévoir des travaux d’assainisse-
ment des canalisations.

Exemple n° 6: emplacement d’une cage d’ascenseur

Mademoiselle A. V. fait une demande d’analyse pour son appar-


tement de deux pièces (salon et chambre à coucher). Depuis qu’elle
a emménagé dans cet appartement, six mois auparavant, mademoi-
selle A. V. a perdu son sommeil et fait mettre en place des appareils
dits «neutralisateurs» ( cf. page 53 ) qui n’ont en réalité aucun effet. Au
moment de l’analyse, mademoiselle A. V., complètement affaiblie et
récemment hospitalisée, est encore en arrêt de travail.
Une forte perturbation est ressentie dans la chambre à coucher,
qui s’avère jouxter la cage d’ascenseur. À défaut de pouvoir intervenir
sur la cause de la perturbation, il lui est conseillé d’installer son lit dans
le salon, ce qu’elle fait.
Environ un mois plus tard, elle retrouve un sommeil de qualité. Cet
exemple n’est pas isolé. Diverses perturbations sont observées dans
les pièces qui jouxtent les cages d’ascenseurs, pièces qui sont mal-
heureusement trop souvent des chambres à coucher. Une cage d’as-
censeur crée un vide vertical dans l’immeuble, rompant ainsi l’homo-
généité de la construction. Par ailleurs, ces cages abritent des câbles
électriques et les rails de l’ascenseur. Ces éléments engendrent sou-
vent des perturbations complexes qui, comme la majorité des perturba-
tions dites «de proximité», pourraient êtres évitées lors de l’étude du projet.
44 L’influence du lieu sur tout ce qui vit

Exemple en relation avec des influences subtiles

Exemple n° 7: forme d’une chambre

Mademoiselle A. S. occupe une chambre depuis deux mois et


constate que la qualité de son sommeil change. Elle dort dix à quinze
heures par nuit et se sent de plus en plus fatiguée, ce qui l’empêche
de suivre ses cours à l’université.
Une perturbation est constatée lors de l’analyse. Elle provient de
l’angle aigu formé entre un mur et la pente du toit, ce qui modifie for-
tement la circulation énergétique. Pour confirmer cette hypothèse, on
crée un faux plafond au moyen de draps tendus.
Dans cette nouvelle configuration, mademoiselle A. S. retrouve un
sommeil reposant et, en l’espace de trois jours, elle récupère sa forme.
Par la suite, un plafond définitif est réalisé en lames de bois. Tous les
espaces présentant cette particularité n’engendrent pas toujours un
problème aussi important.
La géobiologie globale 45

Schéma en référence à l’exemple n° 7

Avant correction

Après correction
46 L’influence du lieu sur tout ce qui vit

Exemples en relation avec des interactions

Exemple n° 8: interaction entre une antenne de télévision


et un passage d’eau

Suite à divers problèmes de santé, dont les difficultés d’endor-


missement de leur garçon de trois ans, monsieur et madame F. font
appel à un sourcier connu pour analyser leur maison. Lors de la pre-
mière intervention, l’influence d’une veine d’eau souterraine traversant
toute la maison est repérée ( cf. page 24 ). Afin de diminuer l’effet de cette
nuisance, le sourcier propose un «appareil de neutralisation» qui n’ap-
porte pas les résultats escomptés.
Par la suite, monsieur et madame F. demandent une deuxième ana-
lyse à un géobiologiste qui ressent le passage d’eau au même endroit.
De plus, à l’étage où se trouvent les chambres à coucher, le travail de
détection révèle un réseau global déformé et surtout dédoublé par une
perturbation de nature électromagnétique. En effet, une antenne de
télévision équipée d’un amplificateur est située au-dessus des cham-
bres à coucher; le plafond, isolé avec de la laine de verre, est comme
chargé électriquement.
Une fois l’antenne déplacée sur le toit d’une annexe non habitée,
l’enfant récupère rapidement.
Lors d’un contrôle ultérieur, on constate non seulement la dispari-
tion de la perturbation liée à l’antenne, mais aussi celle liée au passage
d’eau. Cette analyse met également en évidence la présence de deux
points d’eau à l’extérieur de la maison ( un puits de captage et un puits
perdu ). En fait, c’est la position de l’antenne, à équidistance de deux
points d’eau extérieurs, qui engendrait une résonance créant un phé-
nomène identique à l’influence d’un cours d’eau.
La géobiologie globale 47

Schéma en référence à l’exemple n° 8

Exemple n° 9: neutralisation d’une perturbation par un matériau


de construction

Cet exemple concerne une très ancienne ferme transformée en


habitation, située sur les hauteurs de la rive sud du lac de Neuchâtel.
L’analyse met en évidence une situation inhabituelle: l’influence d’une
veine d’eau souterraine est ressentie dans presque toute la maison,
excepté à la cuisine.
L’analyse de ce phénomène permet de comprendre la particula-
rité suivante: la cuisine est située au-dessus de la seule cave de la
maison. La dalle qui sépare la cuisine de la cave est en pierre natu-
relle. Cette pierre est un grès coquillier, provenant d’une carrière située
à proximité. Dans ce cas précis, ce matériau peut être classé dans les
matériaux dits «thérapeutiques». Ceux-ci ont en effet des caractéris-
tiques énergétiques particulières et ils modifient positivement les
influences de l’eau souterraine. C’est à la suite d’observations de ce
type que les propriétés de certains matériaux ont pu être définies.
48 L’influence du lieu sur tout ce qui vit

Recherches sur les espaces


Des travaux de recherche ont été entrepris afin de mieux cerner
l’impact des proportions et de l’emplacement des espaces bâtis sur
la qualité du milieu vital. Ces recherches ont été réalisées par deux fois,
en 1987 et en 1992 11, dans le laboratoire d’expérimentation archi-
tecturale ( LEA ) de l’École polytechnique fédérale de Lausanne ( EPFL ).
Ce laboratoire met à disposition des plots assimilables à un gigantesque
Lego qui permettent de construire des espaces grandeur nature.
En 1987, une première recherche est menée par un étudiant en
architecture, dans le cadre d’un mémoire d’étude sur la géobiologie.
Son mémoire comprend à la fois une partie théorique et une partie pra-
tique faite au LEA. La supervision de ce travail est assurée par un mem-
bre de notre Institut, mandaté par l’EPFL en tant qu’expert extérieur.
Le but de cette recherche est d’observer une éventuelle interac-
tion entre divers volumes et le réseau global. Les espaces étudiés sont
basés sur différents plans: carré, rectangulaire, octogonal, hexagonal,
pentagonal. Les conclusions de ce travail mettent en évidence le fait que
la qualité du milieu vital d’un lieu subit des modifications considérables
selon l’implantation d’un espace par rapport aux réseaux géobiologiques.
En 1992, grâce à des architectes ayant suivi une série de cours
en géobiologie, l’Institut entreprend avec ses élèves une deuxième
étude dont l’objectif est de faire apparaître la relation entre la qualité
énergétique perçue dans un espace donné et les proportions de celui-
ci. Nous avons choisi de tester une vingtaine de volumes aux dimen-
sions proches des pièces habitables, dont la surface au sol représente
des rectangles dits « dynamiques » ( suite de rectangles proportionnés
entre eux ), des rectangles proportionnés au « nombre d’or », ainsi que,
par comparaison, quelques rectangles hors de ces proportions.

11 J. Hlywa, À la recherche du dragon, mémoire «Homme – Technique – Environnement»,


département d’architecture, Lausanne, EPFL, sept. 1987, et les deux rapports de recherche
de l’Institut de recherches en géobiologie, Relation entre un lieu et un espace ( interaction
dynamique entre un lieu donné et divers espaces ) 1987 et Architecture – géobiologie ( étude
d’espaces proportionnés selon diverses règles ) 1992. Tous deux sont disponibles auprès
de l’Institut de recherches en géobiologie à Lausanne.
La géobiologie globale 49

Deux approches distinctes sont utilisées pour mettre en évidence


la qualité propre à chaque espace:
– une démarche méthodique réalisée par quatre géobiologistes profes-
sionnels à l’aide de leurs instruments;
– une démarche sensitive réalisée par une vingtaine de participants
intéressés par la géobiologie.

Il ressort de cette étude qu’un espace proportionné selon cer-


taines règles dynamise la qualité du milieu vital.

La circulation énergétique est améliorée et les participants expri-


ment une sensation de bien-être.
Ce travail nous permet également d’appréhender et de mieux com-
prendre l’art des grands bâtisseurs qui nous ont laissé en héritage de
nombreux édifices exceptionnels, hauts lieux qui témoignent de la gran-
deur de l’homme.
50 L’influence du lieu sur tout ce qui vit

Conseils
Il est possible d’intervenir dans de nombreux domaines et, en fonc-
tion de notre expérience, de donner quelques conseils de bon sens.

«Les Anciens n’avaient aucune prétention intellectuelle et étaient attentifs


aux éléments naturels qui pouvaient leur enseigner la vérité. » Socrate

Terrains

Lors de la recherche d’un terrain, chacun peut laisser parler son


intuition et utiliser son sens de l’observation.
La toponymie ( le nom des lieux ), la végétation, l’ensoleillement et la
vue donnent des indications intéressantes. Les bruits, les pollutions, la
présence de lignes à haute tension, de transformateurs électriques, d’émet-
teurs de radio ou de téléphone sont autant d’éléments à ne pas négliger.
Avant l’achat d’un terrain, l’analyse permet de connaître la qualité
du milieu vital et d’identifier les causes d’éventuels problèmes liés à ce
lieu. Certaines perturbations peuvent être atténuées lors de la cons-
truction, mais il est parfois raisonnable de savoir renoncer à un achat
plutôt que de vouloir corriger à tout prix une situation non satisfaisante.
Si le terrain est déjà acquis au moment de l’analyse et qu’une per-
turbation est repérée, c’est en collaborant avec l’architecte sur le projet
de construction et la mise en œuvre des matériaux que l’on pourra
apporter des améliorations. En cas de perturbations d’origine géolo-
gique, certains matériaux spécifiques que l’on trouve facilement dans
le commerce ont des effets thérapeutiques.

Maisons ou appartements

Avant l’achat ou la location d’un appartement ou d’une maison, il est,


là encore, recommandé d’observer l’environnement.
À l’intérieur, la première sensation de bien-être ou de mal-être est
souvent juste. Il faut prendre en considération certains éléments qui se
trouvent à proximité immédiate des pièces principales: installations tech-
niques, masses métalliques, ascenseurs, véhicules, chaufferie, citerne,
La géobiologie globale 51

tableaux électriques, antennes de téléphone mobile ou de télévision


sont souvent susceptibles de fragiliser le milieu vital.
Si, lors d’une analyse avant achat ou location, des problèmes techni-
ques paraissent très difficiles à résoudre, il est sage de savoir y renoncer.
Dans les lieux déjà occupés au moment de l’analyse géobiolo-
gique, les causes de perturbation liées à des sources d’influences arti-
ficielles sont très fréquentes. Même s’il est parfois difficile de corriger
celles-ci à leur origine, en particulier dans de grands immeubles, il est
très souvent possible d’améliorer la situation en intervenant sur les ins-
tallations techniques et l’agencement de l’appartement lui-même.

Projet de construction ou de transformation

Dans le cadre de la construction ou de la transformation d’un bâti-


ment, l’apport de la géobiologie permet d’éviter ou de prévenir de nom-
breuses sources de nuisances.
C’est en collaborant avec le maître de l’ouvrage, l’architecte, et par-
fois avec certaines entreprises, que le géobiologiste peut donner des con-
seils, principalement au niveau de l’élaboration du projet, du choix des
matériaux et des précautions à prendre pour les installations techniques.

Aménagement intérieur

L’agencement d’un habitat a aussi toute son importance: il est sus-


ceptible d’améliorer ou de déséquilibrer la qualité du milieu vital et la
circulation de l’énergie.

Ameublement

Un ameublement harmonieux évite de créer des angles aigus ou


des obstacles à la circulation énergétique.
Dans la chambre à coucher, l’emplacement du lit est primordial.
Son orientation idéale est la tête au nord ou à l’est sur un terrain plat,
et dans le sens de la pente et de l’écoulement des eaux sur un ter-
rain accidenté.
52 L’influence du lieu sur tout ce qui vit

Il est conseillé de limiter la présence de câbles électriques près


du lit et d’éviter de placer les transformateurs restant sous tension
comme les radios-réveils ou certaines lampes halogènes à côté du
lit, voire de l’autre côté des parois touchant le lit.
Les miroirs jouent également un rôle non négligeable dans une
pièce. Selon leur emplacement, ils améliorent, déséquilibrent ou modi-
fient la qualité du milieu vital. Par précaution, nous conseillons de ne
pas en installer dans les chambres à coucher.

Literie

La qualité de la literie est importante; il s’agit d’éviter le métal dans


les différentes parties: cadre, sommier, matelas ( ressorts ). Le métal a
parfois un effet d’antenne et amplifie certaines perturbations de nature
électromagnétique. Il peut aussi provoquer des déformations très loca-
les du champ magnétique terrestre. Ces perturbations gênent le som-
meil de certaines personnes et sont facilement repérables avec une
boussole. Les matelas doivent être de préférence en matière naturelle:
crin, laine, coton, mousse de latex, etc.
En ce qui concerne les lits à réglage électrique, s’ils sont indis-
pensables à certaines personnes, ils doivent êtres choisis parmi des
modèles qui contiennent peu de métal et avec un moteur situé au
bas du lit. Il est impératif que le transformateur soit éloigné du lit et muni
d’un interrupteur.
Les lits équipés d’un matelas rempli d’eau ne sont pas recom-
mandés, car le chauffage électrique de la masse d’eau ainsi que l’eau
dévitalisée créent une perturbation conséquente. Il en va de même pour
les matelas remplis d’air. Dans ce cas, l’air stagnant se pollue rapidement.

Appareils électriques

Les appareils de télévision, vidéo, chaînes stéréo, les petits trans-


formateurs de lampes halogènes ou autres restent souvent sous ten-
sion même s’ils sont hors service. Ils génèrent alors des champs élec-
tromagnétiques. La majorité de ces appareils peuvent êtres débran-
chés hors des périodes d’utilisation, ce qui évite bien des risques de
La géobiologie globale 53

nuisances, ainsi qu’une consommation inutile de courant.


En période de fonctionnement, les appareils de télévision et les
écrans d’ordinateur émettent un rayonnement puissant, à l’avant et à
l’arrière des postes. Ce rayonnement provient essentiellement du tube
cathodique, c’est pourquoi il est conseillé de se placer à une distance
de trois à quatre mètres de l’écran de télévision. La gêne liée au tube
cathodique a disparu avec la nouvelle génération d’écrans plats ( LCD ).
Il est conseillé de choisir ce type d’écrans, surtout pour les ordina-
teurs car ils sont obligatoirement proches des utilisateurs. Les écrans
de télévision et d’ordinateur ne produisent pas de perturbation de nature
électromagnétique lorsqu’ils sont hors tension, débranchés.
Les installations « sans fil » sont en progression et génèrent dans
l’habitat des ondes radio qui provoquent des effets importants sur la
qualité du milieu vital.

Appareils de neutralisation

Sur le marché existent de nombreux systèmes dits «neutralisateurs»


(couvertures de protection, nattes magnétiques, boîtes au contenu
inconnu, objets aux formes particulières, appareils divers). Nous recom-
mandons la plus grande prudence face à ces artifices qui sont le plus
souvent inefficaces compte tenu de la diversité des phénomènes obser-
vés. Mal adaptés, ils peuvent même intensifier une source de nuisance.
54 L’influence du lieu sur tout ce qui vit

Conclusion
« Celui qui regarde au-dehors rêve ; celui qui
regarde au-dedans s’éveille.» Carl Gustav Jung

« Des lieux différents à la surface de la Terre ont


des émanations vitales différentes, des vibra-
tions différentes, des exhalaisons chimiques dif-
férentes, des polarités différentes, avec des
étoiles différentes : appelez cela comme vous
voulez. Mais l’esprit du lieu est une grande
réalité.» David Herbert Lawrence
Conclusion 55

La géobiologie étudie l’influence du lieu sur tout ce qui vit. Elle a


plus particulièrement pour centre d’intérêt le bien-être de l’homme dans
son environnement naturel et bâti.
Les connaissances actuelles en géobiologie sont le résultat de
nombreuses années de recherches empiriques et de travail sur le ter-
rain. Grâce à cette pratique, les diverses sources d’influences et d’in-
teractions sont plus facilement repérées et, par conséquent, mieux maî-
trisées et corrigées.
Le concept de «qualité du milieu vital » reste aujourd’hui non mesu-
rable par des appareils techniques. En revanche, l’être humain, grâce
à sa grande sensibilité, fruit de sa complexité physique, physiologique
et énergétique, est capable de ressentir le milieu vital et d’évaluer sa
qualité. Ces découvertes et ces constatations ouvrent la voie à de nom-
breuses recherches pluridisciplinaires alliant, entre autres, la biologie,
la médecine, la physique et l’architecture.
En s’attachant à repérer la qualité et la circulation de l’énergie dans
un lieu, en déterminant si cette énergie tend à favoriser ou à fragiliser
la santé et le bien-être de ses habitants, la géobiologie permet à l’hom-
me d’apprécier à quel point son fonctionnement énergétique est lié à
celui de son lieu de vie, et aussi à celui de la Terre.
La Terre est parsemée de lieux riches en forces subtiles que les
civilisations anciennes ont su utiliser pour la construction d’édifices
sacrés tels que les pyramides d’Égypte ou du Mexique, les temples
asiatiques, les lieux de cultes indiens et celtiques, ou encore nos
monastères et cathédrales.
Aujourd’hui, à une époque où les problèmes écologiques ne ces-
sent de s’aggraver, les expériences réalisées dans ces lieux privilé-
giés permettent à l’homme de redécouvrir le lien fondamental qu’il entre-
tient avec la Terre.
L’être humain, en développant ses facultés intuitives, se rend sen-
sible au monde vibratoire et devient conscient des énergies qui l’en-
tourent. Sa capacité à les percevoir lui ouvre un vaste champ d’expé-
riences qui apporte une nouvelle dimension à sa vie. Cette approche
consciente nous responsabilise face aux liens fondamentaux qui nous
unissent et nous incite à participer à la guérison de la Terre, en res-
pectant notre lieu de vie et en cultivant notre jardin intérieur.
56 L’influence du lieu sur tout ce qui vit

Lectures conseillées
«Les mots nous cachent davantage les choses
invisibles qu’ils nous révèlent les visibles. »
René Leynaud

«Tout savoir repose sur des suppositions, il est


hypothétique, provisoire et rectifiable. »
Gerhard Vollme
Lectures conseillées 57

Robert Endrös, Le Rayonnement de la Terre et son influence sur la vie,


Lausanne, éditions du Signal, 1987.
Gilbert Fleck et Jean-Pierre Garel, Les Réseaux géobiologiques,
Fillinges, éditions Les Trois Fontaines, 1996.
Jean-Charles Fabre, Maison entre Terre et Ciel. Vie, formes et énergies,
Paris, éditions Arista, 1987.
Yannick David, Une maison pour mieux vivre, Paris, éditions
Arista, 1987.
David Pearson, Vivre au naturel: la maison écologique, Paris,
éditions Flammarion, 1999.
Chuen Lam-Kam, Le Manuel du Feng Shui. Comment créer un
environnement sain pour la vie quotidienne et le travail, Paris,
éditions Courrier du Livre, 1996.
Simon Brown, Votre maison sous bonne influence grâce au Feng Shui,
Paris, éditions Hachette, 2004.
John Michell, L’Esprit de la Terre ou le Génie du lieu, Paris, éditions
du Seuil, 1975, épuisé ( disponible à la bibliothèque cantonale
universitaire à Lausanne ).
Marko Pogacnik, Un espoir pour notre Terre, Paris, éditions Librairie
de Médicis, 1991.
Collectif, Ces champs électromagnétiques omniprésents, Cahiers
de l’électricité no 55, Lausanne, éditions des Électriciens
Romands, 2004 (disponible auprès des Électriciens Romands,
Lausanne, tél. 021 310 30 30 ).
Michael Shallis, Le Péril électrique: les dangers méconnus de l’élec-
tricité, Paris, éditions l’Âge du Verseau, 1989, épuisé.
Cyril W. Smith et Simon Best, L’Homme électromagnétique, effets
pervers et usages bénéfiques des phénomènes électromagné-
tiques naturels et artificiels sur le vivant, Paris, éditions Encre
1995; Liège, éditions Marco Pietteur, 2002.
Christian Brauner, Les Champs électromagnétiques, un risque fan-
tôme, Zürich, La Suisse de Réassurances, 1997.
John Davidson, Radiations. Leur nature, leurs effets, comment s’en
protéger, Genève, éditions Georg, 1988.
Yves Rocard, La Science, les sourciers. Baguettes, pendules, bio-
magnétisme, Paris, éditions Dunod, 1999 (2e édition).
58 L’influence du lieu sur tout ce qui vit

Fritjof Capra, Le Tao de la physique, Paris, éditions Tchou, 1999


( nouvelle édition ).
Théodore Schwenk, Le Chaos sensible, Paris, éditions du Centre
Triades, 1982, épuisé (disponible à la bibliothèque cantonale
universitaire à Lausanne).
Peter Smith Stevens, Les Formes dans la nature, Paris, éditions du
Seuil, 1978, épuisé (disponible à la bibliothèque cantonale uni-
versitaire à Lausanne).
Claude Allègre, L’Écume de la Terre, Paris, éditions Fayard, 1999
( nouvelle édition ).
James E. Lovelock, La Terre est un être vivant. L’hypothèse Gaïa,
Paris, éditions Flammarion, 1993; Gaïa, une médecine pour la
planète, Paris, éditions Sang de la Terre, 2001.
Matila C. Ghyka, Esthétique des proportions dans la nature et dans
les arts, Monaco, éditions du Rocher, 1988 ( nouvelle édition ).
Collectif, L’Art des bâtisseurs romans, Les cahiers de Boscodon
n° 4, Gap, éditions Louis Jean, 1992.
Étienne Guillé, L’Alchimie de la vie, Monaco, éditions du Rocher,
1996, 2 volumes; L’Énergie des pyramides et l’homme, Paris,
éditions l’Originel, 1989.
Fritz-Albert Popp, Biologie de la lumière, bases scientifiques du
rayonnement cellulaire ultra-faible, Liège, éditions Marco Pietteur,
1995 (2e édition).
Remerciements 59

Nos remerciements s’adressent:

– À tous ceux qui ont contribué au développement


de la géobiologie en nous faisant confiance lors des analyses.
– Aux entreprises et spécialement aux électriciens qui nous
ont permis de comprendre et de résoudre bien des problèmes
de nature technique.
– À Michel Fromentin qui fut une aide précieuse par
son engagement amical, son regard scientifique et ses
observations pertinentes.
– À Émilie Raimondi, Anne-Sophie Hoareau
et Marie-Madeleine Brumagne pour leur travail de lecture
et la subtilité de leurs corrections.
60 L’influence du lieu sur tout ce qui vit
Notes 61
62 L’influence du lieu sur tout ce qui vit
Notes 63

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