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Nasturel Petre S. Sur quelques boyards roumains d'origine grecque aux XIVe et XVe siècles. In: Revue des études byzantines,
tome 25, 1967. pp. 107-111;
doi : https://doi.org/10.3406/rebyz.1967.1389
https://www.persee.fr/doc/rebyz_0766-5598_1967_num_25_1_1389
(1) Voir par exemple I. G. Filitti, Arhiva Gheorghe Grigore Cantacuzino, Bucarest, 1919,
passim (surtout les p. 245-300 bourrées d'informations sur la généalogie et le cursus honorum
de maintes familles grecques établies dans les Principautés roumaines à partir de la seconde
moitié du xvie siècle). Consulter également N. Iorga, Byzance après Byzance. Continuation
de Γ « Histoire de la vie byzantine », Bucarest, 1935.
(2) Cf. P. P. Panaitescc, Mircea cel Batrîn, Bucarest, 1944, p. 46-48, qui combat avec
raison l'opinion émise par Iorga sur l'affluence des Grecs après 1453.
(3) Sur le personnage et son œuvre voir les recherches minutieuses de Mßr Tit Simedrea
(alias S. Teodor), Filotei monahul de la Cozia, dans Mitropolia Olteniei, vi, 1954, p. 20-55,
Pripealele monahului Filolei de la Cozia, ibid., VI, p. 77-190 et Filotei monahul de la Cozia,
ibid., vu, 1955, p. 526-541). Ce dernier article établit catégoriquement que les Pripeale
furent d'abord écrites en grec, puis traduites en slavon. Nous aurons l'occasion d'en reparler
dans notre communication au Congrès d'études byzantines d'Oxford.
108 REVUE DES ÉTUDES BYZANTINES
paru dans la Revue historique du Sud-Est européen, xxi, p. 268) voit dans les noms de deux
moines de Moldavie, Asincrit et Paladie, la preuve de la présence vers la fin du xve siècle de
deux réfugiés grecs de Constantinople. Dans notre article cité précédemment, p. 63-64 et
note 69, nous avons montré que ce sont là en fait des noms tirés du calendrier de l'Église
orientale (voir aux dates du 8 avril et du 19 juin) et donnés tout naturellement à ces
deux moines (sûrement des Roumains) le jour où ils se vouèrent à l'état monastique.