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T.

P N°3 de MDS Essai triaxial

I. Introduction……………………………2
II. But de l’essai triaxial………………….3
III. Différents types d’essai………………..4 
1)Essai consolide drainé « CD »……………4
2)Essai consolide non drainé « CU »………...5
3)Essai non consolide non drainé « UU »……7 
 Saturation…………………………….8 
- Remarque………………………………. 8
 Consolidation…………………………9
 Consolidation sous contre pression…….9 
IV. Principe de l’essai …………………….10
V. Mode d’expérimentation……………… 12
1) Taillage  ………………………………..12
2) Montage……………………………………12 
3) Appareillage ……………………………… 12
VI. Calcul et interprétation des résultats…... 14
VII. Conclusion……………………………..  17

I. Introduction  :
Sous groupe N°5 1
T.P N°3 de MDS Essai triaxial

Il y a plusieurs types d’appareil sont habituellement utilises pour


les essais de cisaillement.
Mais deux permis eux de laboratoire ont été spécialement mis au
point tant pour les recherches que pour les essais courants l’appareil à
cisaillement rectiligne au boite de casa grande et l’appareil à
compression triaxial.
Le triaxial est d’un maniement plus difficile que la boite de casa
grande, mais il présente de nombreux avantages et c’est casa grande
toujours qui a encor l’idée d’utiliser un appareil triaxial pour mesurer
la résistance au cisaillement des sols.
Il construit le premier appareil de ce type en 1930.
L’appareil triaxial est aujourd’hui le liment fondamental de tout
laboratoire de mécanique des sols.

I. But de l’essai triaxial  :

Sous groupe N°5 2


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L’essai triaxial a pour but de déterminer la résistance a court


terme (pendant les travaux par exemple) du sol à l’appareil triaxial,
c’est-à-dire il consiste de déterminer 02 paramètres, la cohésion C et
l’angle de frottement interne φ.

II. Différents types d’essai  :

Sous groupe N°5 3


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1)Essai consolide drainé « CD »:


L’éprouvette est d’abord saturée puis consolide sous la
contrainte sphérique σ3 jusqu'à ce que la pression interstitielle U du
vint nulle.
On applique alors un déviateur de contrainte à une vitesse telle
qu’aucune pression interstitielle ne puisse se manifester en cours
d’application.
Cet essai permet de mesurer les caractéristiques à long terme
du milieu, puisque seul le squelette solide s’oppose au cisaillement.
On a donc à chaque instant σ = σ’, la relation de coulanb
peut donc s’écrite : τf = c’ + σ’tg φ’
C’et φ’ désignent les caractéristiques effectives du sol.
En ce qui consterne les sols sans cohésion (sols
pulvérulents) la relation précédente s’écrit : τf = σ’tg φ’
σo

σo ➱ U=0
σ3= σ3’= σo

Consolidation Rupture.
τ

φ’

C’
σ3’ σ1’ σ
2)Essai consolide non drainé « CU »:
Comme dons l’essai CD, l’éprouvette est saturé puis consolidée
par une contrainte σ3 jusqu'à la disparition de la pression interstitielle.

Sous groupe N°5 4


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Elle est ensuite cisaillée par application du déviateur qui fait


naître une pression interstitielle U au de l’échantillon en cours
d’essai, on peut mesurer en contenu cette pression.
Cet essai permet de connaître également les caractéristiques
effectives du sol.
En effet la connaissance de la valeur de U de la pression
interstitielle qui se manifeste dans l’échantillon au moment de la
rupture permet le calcul de σ’ par la relation : σ’ = σ – u

τf = Ccu + σ tg cu
En pratique l’essai CU revêt deux aspects :
 Il permet d’étudier la variation de la résistance au
cisaillement non drainé du sol en fonction de la pression
de consolidation.
 Il permet de déterminer les caractéristiques C’ et φ’des
sols saturés sans avoir recours à l’essai CD toujours très
long lorsque le sol est peut perméable.
La méthode consiste à effectuer un essai CU et à mesurer la
pression interstitielle au cours de cisaillement (essai CU+U avec
mesure de la pression interstitielle)
On calcule les contraintes effectives à la rupture au moyen
des relations : σ’1= σ1- u

σ’3= σ3- u

σo= σ1’ σ1= σ1’+ u

Sous groupe N°5 5


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σ3= σ3’+ u = σo

Echantillon consolidé Rupture

τ φ’

φcu

cu
ccu σ3’ σ3 σ1’ σ1 σ

3)Essai non consolide non drainé « UU » :


Set essai permet de defner la résistance à court terme du sol.

Sous groupe N°5 6


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L’échantillon est d’abord soumis à une pression σ3 , le


drainage étant fermé donc il n’y a pas de consolidation du
matériaux .
On lui applique ensuite un déviateur jusqu’à obtention de la
rupture et ceci également sans possibilité de drainage.

τ = CU + σ tg φ u.
CU et φ u étant les paramètres de cisaillement non
consolides non draines se rapportant aux contraintes totales.
Dans le cas très fréquent des sols saturés on a :

φ u= 0 et τ = CU .

CU : cohésion non drainé du sol.

 Saturation  :

Sous groupe N°5 7


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Si le degré de saturation de l’échantillon est faible il est


nécessaire de faire circuler de l’eau dans l’éprouvette pour la
saturer en utilisant une contre pression.
La saturation se fait par deux pressions UC et σ3 appliquées
en parallèles.
UC c’est une pression hydrostatique appliqué extérieurement
tout autour de l’échantillon.

- Remarque :
La différance entre les pression σ3 et UC doit être respecter
elle doit être inférieure au poids de terres P0 ou la pression de
consolidation σc’.
σ3- uc< P0 ou σc’ .

il est nécessaire d’éviter tout gonflement excessif de


l’échantillon en effet un gonflement excessif entraînera
vraisemblablement une déformation non homogène de l’éprouvette
à cause de frettage sur les embases.

Sous groupe N°5 8


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A fin d’éviter un tel gonflement il est nécessaire d’augmenter


σ3 toute en évitant les risques de consolidation et enfin on doit
vérifia la saturation.

 Consolidation  :
C’est diminution de volume suite à un départ d’eau.
Au laboratoire c’est rendre un échantillon de sol prélevé a une
certaine profondeur a un état de contrainte inisitu .

 Consolidation sous contre pression  : 

La pression σ’c d’un sol est normalement donnée par l’essai


oèdométrique mais comme cet essai est un peut long on choisie σ’c
En fonction de la profondeur et de γh .
σ’c = γh . Z.

On doit choisir σ3 et UC de telle façon que :


σ3- UC ≥ σ’c.

Du moment que σ3 est choisi ainsi que UC avec robinet


fermé, pour consolider il suffit d’ouvrir le robinet de UC , alors en
fonction du temps(t) .
On note les variation de la pression interstitielle qui
normalement de croit au moment de mesure de U.
L’échantillon est consolidé quand la valeur de la pression
interstitielle se stabilise au niveau du manomètre de mesure de
U=UC .
Cette opération doit se faire pour chaque échantillon de
l’essai.

Sous groupe N°5 9


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III. Principe de l’essai  :

On réalise l’essai triaxial sur des éprouvettes cylindriques


d’élancement voisin de 2 fois le diamètre prélevés dans un
échantillon de sol à étudier, chaque éprouvette est placée dans une
cellule ou ‘ elle est soumise à un champ uniforme de contraintes

σ1

σ3

Une pression hydrostatique σ3 appliquée par l’intermédiaire


d’un fluide (généralement de l’eau) remplissant la cellule.
Une contrainte axiale ou déviateur appliquée par
l’intermédiaire d’un piston.
Des pierres poreuses placées aux extrémités de l’éprouvette
peuvent être mises en communication avec l’extérieur de la cellule
afin d’assurer le drainage du sol en cours d’essai.
L’essai classique consiste à faire croire le déviateur jusqu'à
rupture de l’éprouvette.
La pression hydrostatique étant maintenue constant
l’application du déviateur se fait à vitesse de déformation
sensiblement constante.
On relève au cours de l’essai la courbe déviateur
(σ1- σ3 )- déformation (ε%) .

Sous groupe N°5 10


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On en déduit la contrainte principale σ1 s’exercent sur


l’éprouvette au moment de la rupture .
On détermine par des essais sur 3 ou 4 éprouvettes identiques,
les contraintes principale à rupture pour différentes valeurs de σ3
Et on trace les cercles de contraintes correspondantes sur un
diagramme ou les contraintes normales σ sont portées en abscisses
et les contraintes tangentielles τ en ordonnées.

σ1 - σ3

ε%

L’expérience montre que ces différents cercles ont une


enveloppe que l’on peut considérer en première approximation
comme une droite.
Cette droite est appelles (enveloppe de rupture) ou (droite
intrinsèque) et est caractérisée par les paramètres C et φ.

Sous groupe N°5 11


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IV. Mode d’expérimentation  :

1) Taillage :
Pour réaliser un essai triaxial, il faut au minimum
normalement trois échantillons les quels sont tailles sous les mêmes
conditions soit sur un moule cylindrique de diamètre 37, 50 76 ou
bien 100mm,leur hauteur doit être compris entre 1.5 et 2 fois le
diamètre.
On taille l’échantillon à l’aide d’un couteau a fin de le
mettre dans un moule normalisé.
On prélève 2 échantillon de même matériau pour la
mesure da la teneur en eau
On mesure φ et h de l’échantillon à l’aide d’un pied à
coulisse.
On pose l’éprouvette cylindrique (l’échantillon) on
calcul γh de l’échantillon taillé , on portera toutes ces valeurs dans
la feuille d’essai .

2) Montage :
On place 2 pierres poreuses, l’une à la partie inférieur
et l’autre à la partie supérieure de l’échantillon que l’on place sur
l’embase ; on prépare 1 membrane dont ou vérifie auparavant
l’état (et si elle n’est pas trouée) .
On enveloppe l’échantillon avec cette membrane
protection et ou les serre avec des anneaux en caoutchouc à la
partie supérieure et inférieure.

3) Appareillage :
Les essais se réalisent à l’aide d’appareil suivant :
 D’une embase.
 D’une cellule cylindrique transparente.
L’embase ayant une forme circulaire munies de 4 robinets
assurant l’écoulement de l’eau à travers les trous qui lui sont destines ,
le premier assurant l’écoulement de l’eau à travers le tube .
UC : (contre pression) les autres assurant U et σ3 .
U : pression interstitielle.

Sous groupe N°5 12


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σ3 : pression totale.


la cellule cylindrique transparente assurant de couvercle .
Donc, on remplit la cellule avec le liquide (eau) en ayant soin
d’évacuer tout air et établir la pression σ3 hydrostatique à une valeur
(1bar, 2bars) appliquées sur les deux échantillons. et on maintient
cette pression constante .
On applique le déviateur à l’aide du piston à une vitesse
de1mm/mn. On note les déformations chaque 15’’ qui correspond à
une déplacement de 0.25mm, jusqu'à la rupture de l’éprouvette.
On note σ1 la déformation maximale correspondante ainsi que la
lecture anneau.
Donc pour chaque éprouvette à σ3 constante , on mesure la lecture
anneau correspondante à la rupture de cet éprouvette.

schéma

Sous groupe N°5 13


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V. Calcul et interprétation des résultats  :

Formulation :
Sp : section de piston.
SM : section modifiée.
So : section initiale de l’éprouvette.
σ3 : pression hydrostatique (latérale) = constante.
σ1 : contrainte axiale.

En fonction de ces paramètres on calcule :

 La force brute : FB = LA . K
K : coéf. anneau = 0,63
FB = 80 . 0,63 = 50,4

 La force nette : FN = FB- (σ3 . Sp)


t.q : Sp= 1,95 cm2

donc FN = 50,4- (1 . 1,95)


FN = 48.45 kg

 SM = S0/1- ε

ε = Δh/h = 5/73 = 0,068

ε = 6,8%
S0 = 9,62 cm2
SM = 10,32 cm2
σ1 - σ3 = FN/SM
σ1 = σ3 + FN/SM

σ1 = 1 + 48.45/10,32
donc pour σ3 = 1 bar , on trouve :

σ1= 5.69 bars

Sous groupe N°5 14


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Résultats obtenues pour les deux éprouvettes :

σ3(bar) Δh(mm) ε =Δh/h LA FB(kg) FN(kg) σ1 - σ3 σ1(bar)


(%) (bar)
1 5 6,8 80 50.4 48.45 8.62 5.7
2 5 6,8 94 59,22 55,32 5,36 7,36

VI. Conclusion  :
Les résultats obtenus du graphe (σ, τ) tracé donnent :

C = τ(0) = 1.6 bars

φ = 14.04°

Sous groupe N°5 15


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D’après la cohésion obtenue, on peut dire que notre sol est une
argile consistante et d’après l’angle de frottement obtenue on peut dire
que notre échantillon est mouvais sol , donc il possède des
caractéristiques mécaniques acceptables .

Sous groupe N°5 16

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