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CHAPITRE 1 Securite Incendie Oct 2018
CHAPITRE 1 Securite Incendie Oct 2018
1- Généralités
Dans beaucoup de pays, les incendies dans les bâtiments privés ou publics sont reconnues
comme des menaces majeures pour les vies humaines ainsi que les biens de leurs occupants.
L’incendie reste un risque permanent qui doit être pris en compte lors de la construction ou de
la réhabilitation de bâtiments.
Les accidents les plus tragiques, en Europe et aux Etats Unis, ont suscité l’intérêt de beaucoup
de spécialistes, afin de mieux comprendre le comportement des structures sous des conditions
d’incendie et d’assurer leur sécurité (figures 1 et 2).
Figure 2:Incendie et exemples d’endommagement par incendie d’une poutre et d’un poteau
1
Quoique la manière la plus efficace de lutter contre les effets néfastes d’un incendie est
d’éviter son déclenchement, l’expérience montre que, malgré toutes les précautions prises, les
trois stades : prévention, détection et extinction, sont parfois dépassés et que les incendies
arrivent à se développer et à prendre une extension importante.
Les objectifs détaillés de la protection incendie sont les suivants :
assurer des voies d'évacuation sûres et une lutte efficace contre l'incendie
2- Sécurité Incendie
La sécurité incendie relève d'une considération de conception très importante pour
n’importe quel bâtiment. Il est nécessaire d'observer des exigences réglementaires minimales
pour assurer une protection adéquate contre toute perte de vies humaines en cas d'incendie.
Les objectifs de la sécurité sont la protection efficace contre les risques d’incendie des
personnes et des biens ou encore réduire les pertes d’ordre financier dues aux dommages
portés à l'environnement. Plus précisément, ils concernent :
- La sauvegarde des vies des occupants de l’immeuble ;
- La protection des vies des services d’intervention ;
- La protection de l’intégrité du bâtiment ;
- La sauvegarde des bâtiments adjacents.
Il est possible de prendre tout un éventail de mesures pour parvenir à ces objectifs en
faisant appel, lors de la conception de bâtiments, à une stratégie de sécurité incendie adaptée à
la nature du bâtiment. La figure 3 présente un organigramme qui permet de comprendre les
différentes stratégies qui permettent de sécuriser un bâtiment tout autre structure contre
l’incendie. Cette même figure montre où se situe l’intervention de l’ingénieur chargé de
concevoir la structure.
Par exemple, dans les bâtiments publics de grande taille, comme les centres
commerciaux, des systèmes de détection, de contrôle de la fumée et de sprinklers sont souvent
installés pour assurer la sécurité des vies humaines et ils peuvent en outre réduire la sévérité
d'incendies potentiels.
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Figure 3:Stratégies de la Sécurité Incendie
3
Un deuxième principe essentiel pour l’évacuation des personnes est l’obligation de
disposer d’un éclairage suffisant dans les escaliers, les couloirs, les dégagements.
Ainsi, dans les établissements recevant du public ou ERP, le règlement de sécurité impose un
éclairage de sécurité, appelé à pallier toute défaillance de l’éclairage normal, même et surtout
en cas d’incendie.
Ingénierie de la
Sécurité Incendie
Protection Incendie
Ingénierie de
la Résistance
au Feu
La sécurité incendie est une multi- discipline pour la détermination des stratégies de Sécurité
Incendie pour les bâtiments sous des conditions de feu. La stabilité structurale et le contrôle
de la progression du feu est assurée par des protections d’incendie dites actives et/ou passives.
L’Ingénierie de la résistance au Feu traite des aspects spécifiques à l’analyse des effets
thermiques des incendies sur les bâtiments et à la conception et la vérification de leurs
éléments structuraux selon les ‘’ Eurocodes-feu’’ pour une résistance adéquate en tenant
compte de ces actions.
Bien qu’elle ne soit pas capable, à elle seule, de répondre à l'ensemble des « objectifs de
sécurité incendie » fondamentaux, l’ingénierie de la résistance au feu de la structure constitue
normalement un élément clé de la stratégie de sécurité incendie d'un bâtiment.
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4- Aspect règlementaire: Les Eurocodes
L'Eurocode 1, partie 1-2, définit les actions à prendre en compte, en particulier l'action
thermique et les combinaisons d'actions mécaniques dans le cas de la situation accidentelle
d'incendie. Cette partie est destinée à être utilisée en liaison avec les parties relatives au calcul
de la résistance au feu.
Pour les structures métalliques, l'Eurocode 3, partie 1-2, décrit les propriétés de l'acier à
température élevée, et les différentes méthodes qui permettent d'analyser son comportement
au feu. Il présente notamment les méthodes de vérification de la résistance au feu
conventionnel d’éléments tels que les tirants, les poutres et les poteaux.
De manière plus générale, les Eurocodes, fixent les exigences essentielles suivantes pour la
limitation des risques d’incendie :
« L’ouvrage doit être conçu et construit de manière que, en cas d’incendie :
- la stabilité des éléments porteurs de l’ouvrage puisse être présumée pendant une durée
déterminée ; « la résistance au feu »
- l’apparition et la propagation du feu et de la fumée à l’intérieur de l’ouvrage soient
limitées ;
5
- l’extension du feu à des ouvrages voisins soit limitée ;
- les occupants puissent quitter l’ouvrage ou être secourus d’une autre manière ;
- la sécurité des équipes de secours soit prise en considération.
Il reste cependant, à expliquer le processus de conception et de calcul des structures sous
incendie, à ouvrir une parenthèse sur l’aspect du cadre règlementaire algérien de la sécurité
incendie des bâtiments régis par lois et décrets, à introduire les aspects de sélection des
coefficients et de facteurs à l’état limite ultime qui tiennent compte des variations des
propriétés du matériaux et des charges ainsi que de la réduction de résistance et rigidité en
fonction de l’augmentation de la température.
5- Définitions
5.1 Feu:
Un feu est une combustion. On le trouve en général dans des fours ou des chaudières sous
forme de combustion contrôlée. Dans le domaine de l’incendie, il devient une combustion
incontrôlée. Il prend alors une dimension telle qu’il peut provoquer un incendie. Il y a donc
une différence fondamentale entre feu et incendie.
Pour qu’un incendie puisse prendre naissance, il faut la présence conjuguée de trois éléments
qui constituent le TRIANGLE DE FEU (figure 5): le comburant (l’oxygène qui constitue 21%
du volume de l’air), des matériaux combustibles et une source de chaleur. La combustion du
carbone produit du gaz carbonique CO2 et si l’oxygène vient à manquer, elle produit le
monoxyde de carbone CO. L’absence d’un seul de ces éléments suffit pour empêcher le
déclanchement d’un incendie.
Oxygène (Oxydant)
Combustible + Oxygène
=
Produit de combustion
CH4 + O2 = CO2 + 2 H20
Combustible
Source de Chaleur
(Energie)
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Causes d’éclosion du feu
En premier lieu, il convient d’empêcher tout début d’incendie, c’est-à-dire pratiquement de
réduire le plus possible les causes d’éclosion. Au départ d’un incendie, on trouve toujours,
comme cause initiale, l’énergie sous sa forme calorifique. C’est pourquoi les sources de
chaleur, qu’elles soient chimiques, mécaniques, électriques ou lumineuses, doivent être
examinées avec soin pour déterminer les dangers qu’elles présentent.
Causes naturelles
Elles comprennent le soleil, la foudre, la combustion spontanée qui provoquent des feux de
matières organiques et de produits chimiques.
Causes dues à l’emploi de l’énergie
Sous quelque forme que ce soit : chaleur, lumière, force, électricité, cette énergie peut être à
l’origine des incendies : si elle est produite à proximité de matériaux combustibles
Causes accidentelles
Elles relèvent de l’imperfection humaine et sont imputables à l’ignorance, à la négligence ou à
la malveillance. Ce sont hélas les plus fréquentes. Les statistiques montrent en effet que 60 %
environ des incendies sont imputables à une défaillance humaine.
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Énergie-Chaleur - Valeur Calorifique :
Le terme énergie est utilisé pour exprimer une diversité de sources de provenance : chimique
par combustion, par réaction chimique exothermique, ou par action mécanique (étincelles par
frottements ou mouvements de molécules).
Le taux de chaleur émis de la réaction de combustion dépend de la nature du matériau
enflammé, de la taille du feu, et de la quantité d’air disponible.
La valeur énergétique (calorifique) nette ou chaleur de combustion est la quantité de chaleur
dégagée pendant la combustion complète d’une unité de masse de combustible.
La plupart des combustibles solides, liquides, et gaz possèdent une valeur calorifique allant de
17 à 50 MJ/kg. Les valeurs calorifiques nettes Hu (MJ/kg) pour une série de combustibles
conventionnels selon EC1 (annexe E, tableau E.3) sont données dans le tableau 1.
Charbon de bois
30
Liquides MJ/kg Gaz MJ/kg
Bitume, (Asphalte ; Goudron) 40 Butane ; Propane 50
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mètre carré de surface par étage). Cette charge peut être exprimée selon la formulation de
l’EC1 (annexe E.2.2) par :
qf ,k= ∑( Mi .Hui.mi.i) /Af (MJ/m²)
Puissance du feu :
Une fois que la charge calorifique E a été caractérisée pour n’importe quel feu, la puissance
de ce dernier, représentant le taux de chaleur émise en MW peut être calculé comme la
quantité de chaleur dégagée en MJ en un certain temps (en secondes).
D’où la valeur moyenne du taux de chaleur dégagée Q (MW) est donnée par :
Q=E/t
Où E est l’énergie totale contenue dans le combustible (MJ) et t est le temps (s) de
combustion).
Sachant que : 1W=1Joule/seconde (1Joule correspond à l’énergie utilisée pour une
consommation d’une puissance de 1 Watt pendant 01 une seconde).
Pour un compartiment suffisamment ventilé, l’incendie est contrôlé par combustible et le taux
de chaleur émise dépend de la surface du feu.
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Exemple : pour un compartiment d’un bâtiment résidentiel, la durée de l’incendie est
généralement de 1200 s, d’où un taux de chaleur émise à calculer comme :
Qcombustible = E / 1200
Cependant pour un calcul pratique de la puissance du feu, il est nécessaire de savoir à quelle
vitesse la charge calorifique va brûler. Ceci va conduire au débit calorifique (RHR) dont
dépend la température des gaz chauds lors d'un incendie.
La charge calorifique définit l'énergie disponible mais la température des gaz chauds lors d'un
incendie dépend du débit calorifique Q (RHR) (figure 6). La même charge calorifique brûlant
très rapidement ou bien lentement peut conduire à des courbes température-temps des gaz
complètement différentes.
L’Eurocode1 partie1-2 (annexe E.4) adopte une valeur maximale du débit calorifique donnée
par :
Q = RHR = (t / tα) ²
RHR = débit calorifique du feu pendant sa phase de croissance (MW)
t = temps (s)
tα = constante de temps donnée exprimant le temps (s) nécessaire pour atteindre un taux de
chaleur émis de 1 MW.
L’EC1 donne des valeurs de débit calorifique du feu maximal par mètre carré RHRf selon
le type d’usage de bâtiment et le paramètre tα (voir tableau 2 ci-après) telles que :
RHR (MW)
Débit Calorifique Limitation du débit par le
d’incendie combustible ou la ventilation
Embrasement généralisé
Régime
stationaire
Phase de
Phase de décroissance
croissance
temps
10
Le débit calorifique est la source de croissance de la température des gaz chauds, et la cause
principale de la propagation des gaz et de la fumée.
L’aire de la surface sous la courbe débit calorifique-temps représente l’énergie dégagée.
Tableau2 : Données de densité de charge calorifique, taux de croissance
et débit calorifique pour différents type de bâtiments (Annexe EC1-1.2 tableau E.4)
Densité de Charge
Calorifique (qfk)
Type Taux de
MJ/m2 Kg tα RHRf
d’occupation
(EC1) bois/m croissance temps (sec.)
2 (kW/m²)
80 fractile
6- Incendie-Feu de Compartiment:
Un incendie (feu) réel dans un bâtiment se développe et décroît en fonction de l'équilibre de
masse et d'énergie existant dans le compartiment où il se produit (Fig. 7). L'énergie produite
dépend de la quantité et du type de combustible disponible et de conditions de ventilation.
L’incendie dans un bâtiment peut être divisé en un incendie de compartiment et en incendie
en vaste espace de bâtiment en post ‘’ embrasement généralisé’’ respectivement.
On entend par compartiment un espace clos de volume inférieur à 100 m3 avec un rapport
longueur-largeur modéré. Des compartiments de grandes hauteurs ou possédant des surface de
plancher supérieurs à 500 m2 ; tel que les hangars industriels, les centres commerciaux et les
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aéroports ne sont pas sujets aux incendies en embrasement généralisé car ils sont considérés
comme des espaces vastes de bâtiments.
Il est possible de considérer qu'un incendie réel est composé de trois phases, que l'on peut
définir comme la naissance, le plein développement (intensité) et le déclin (décroissance).
L'augmentation de température la plus rapide se produit dans la période suivant l'embrasement
généralisé (“ flash-over ”), qui est le point auquel tous les matériaux organiques situés dans le
compartiment brûlent spontanément. L’embrasement généralisé représente le passage de la
phase de la naissance à la phase de plein développement (intensité), marquant ainsi la
transition d'un feu localisé à un feu impliquant tout le combustible exposé dans le
compartiment (voir figure 8 ci-après).
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Température
0.8(Tgmax- T0)
Contrôlé par
500°C
Contrôlé par Ventilation ou
Combustible par Combustible
Contrôlé par
T0 Combustible
Temps
Naissance plein développement Décroissance
(ignition+propagation) (Pleine intensité) (extinction)
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Phase3 -le déclin : refroidissement
Après une période bien soutenue de chauffe ou approximativement 70 % du combustible a été
consommé, l’incendie va décroitre avec une diminution de la température en fonction du
temps.
7- Notions de Réaction et de Résistance au feu
La réaction au feu s’applique aux matériaux de construction. Elle mesure l’ensemble des
propriétés des matériaux de construction en rapport avec la naissance et le développement
d’un incendie. La réaction au feu caractérise l’aliment qu’un matériau peut apporter au
démarrage et au développement du feu.
La résistance au feu s’applique aux éléments de construction. Elle constitue une mesure de
leur aptitude à continuer à assurer leur fonction porteuse ou de compartimentage malgré
l’action d’un incendie.
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Classification nouvelle (Euroclasses)
Les « Euroclasses » de réaction au feu, définissent la combustibilité et l’inflammabilité des
matériaux de façon plus complète que la norme NF P.92.507 car ils prennent en compte les
fumées dégagées ainsi que d'éventuelles gouttelettes projetées. Les références sont listées RT
2005 (Règlementation Thermique 2005). Cette classification n'est valable toutefois que pour
les produits de construction sous deux distinguos, les matériaux de sols (indice fl pour
« floorings ») et les autres éléments de construction.
La norme de référence européenne, les Euroclasses intègrent un système de classement en
cinq catégories d’exigence : A1, A2, B, C, D, E, F (F correspondant au NC du classement M).
Les Euroclasses tiennent donc aussi compte de deux autres critères essentiels (après tests en
laboratoire) :
l’opacité des fumées (quantité et vitesse) notée s pour smoke
o s1 : faible quantité/vitesse
o s2 : moyenne quantité/vitesse
o s3 : haute quantité/vitesse
les gouttelettes et débris enflammés noté d pour droplets
o d0 : aucun débris
o d1 : aucun débris dont l'enflammement dure plus de 10 secondes
o d2 : ni d0 ni d1
Voir tableau (ci-dessous) de correspondances (imparfaites) entre le classement M et les
euroclasses (Tableau 4) :
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Tableau 4 Classification de la réaction au feu des matériaux selon la norme européenne
16
Resistance au feu des éléments- Classification nouvelle -Euroclasses (REI) :
Trois critères qui s’appliquent à la majorité des éléments de construction à savoir, la stabilité
R (capacité portante), l’étanchéité aux flammes E et l’isolation thermique I sont utilisés.
Elle définit le degré de résistance REI de l’élément qui est le temps immédiatement inférieur à
la durée observée, choisi parmi les valeurs de 15, 20, 30, 45, 60, 90, 120, 180, 240, 360
minutes (figure 9).
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Figure 10 : Etapes de conception par l’Ingénierie Incendie
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Il n’est pas difficile de comprendre, de manière générale, le comportement d’une structure
soumise au feu. Mais il est extrêmement important pour un étudiant de fin de cycle de master
en bâtiment et ingénieur d’être en mesure de prédire de façon précise le comportement de la
structure d’un bâtiment afin de connaître exactement son niveau de sécurité structurel.
9- Etapes de conception de la résistance au feu d’un élément:
L'évaluation de la performance au feu d'un élément structurel se fait en quatre étapes,
résumées ci-dessous :
Evaluer l'action thermique, c'est-à-dire l'intensité du feu auquel sera exposé l'élément
structurel.
Evaluer la réponse thermique, c'est-à-dire l'évolution température-temps de l'élément
pour une action thermique donnée.
Evaluer l'action mécanique, c'est-à-dire la charge que l'élément est susceptible de
devoir supporter lors d'un incendie.
Evaluer la réponse mécanique, c'est-à-dire la résistance de l'élément d'après
l’évolution de sa température-temps.
La démarche d’un calcul de résistance au feu d’un élément peut être schématisée dans la
figure 11comme suit :
19
P pour un élément de structure : -
poteau, poutre, diagonale…
Ou
Fin
Bibliographie :
1. Jean-François Denoël, Sécurité incendie et constructions en béton,
2. Marc Landowski, Bertrand Lemoine, Concevoir et construire en acier,
3. Loïc Thomas, Guy Archambault, Sécurité incendie,
4. EN 1991-1-2:2002 Eurocode 1: Actions sur les structures au feu - Partie 1-2: Actions
générales – Actions sur les structures exposées
5. EN 1993-1-2:2003 Eurocode 3: Eurocode 3 - Calcul des structures en acier - Partie 1-2:
Règles générales - Calcul du comportement au feu
6. EN 1994-1-2:2005 Eurocode 4: Calcul des structures mixtes acier-béton - Partie 1-2:
Règles générales - Calcul du comportement au feu
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ANNEXE au Chapitre 1 : Durées de résistance au feu des bâtiments
a) Logements:
Le code Français de la construction et de l’habitation et l’arrêté du 31 janvier 1986 classent
les types d’habitations en familles comme suite :
1re famille
1re famille 2me famille 2me famille 2me famille 3me famille 4re famille
Famille individuel
en bande individuel en bande collectif h < 28m 28m<h<50m
ou jumelé
ou jumelé
Exigence
SF 1/4h SF 1/4h SF 1/2h SF 1/2h SF 1/2h SF 1h SF 1h 1/2
structure
2e FAMILLE :
a) Habitations individuelles
h= R + 3 maximum
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3e FAMILLE 4e FAMILLE
h h
a) Immeubles collectifs :
28 m h 50 m
b) Bâtiment de bureaux :
La stabilité au feu de la structure pour les immeubles de bureaux est définie comme suite:
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c) Parcs de stationnement ouverts :
En France, les parcs de stationnement publics ou privés d’une capacité supérieure à deux cent
cinquante places sont soumis à l’instruction technique du 3 mars 1975. Cette dernière peut
être résumée par le tableau suivant :
R+1 SF ½ h
R+2 SF 1 h
Parcs de hauteur> 28 m SF 2 h
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