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Université Djiℓℓaℓi Liabès de Sidi-Beℓ-Abbès. Facuℓté de T echnologie.

1ère Année L.M.D. (Sciences & T echnologie) Module : Math1

Examen de Rattrapage (1h. 30)


Dimanche 08 Septembre 2013

Exercice 1 (4 pts) Résoudre dans C l’équation :

z 2 − (1 − 2i)z − 2i = 0

Exercice 2 (4pts) On considère l’application f : R \ {2} −→ R \ {1}, définie par :


x−1
∀ x ∈ R \ {2} , f (x) =
x−2
Montrer que f est bijective et donner l’application inverse f −1 .

Exercice 3 (4 pts) On considère les polynômes :

P (X) = 2X − X 2 + 4X 4 et D(X) = 3 − X 2 + X 3 .

1. Donner le quotient et le reste de la division euclidienne de P par D.


2. Donner le quotient et le reste de la division suivant les puissances croissantes de P par
D, jusqu’à l’ordre 3.

Exercice 4 (4pts) On considère la suite numérique (un )n définie par :


{ √
u0 = 2 √
∀ n ∈ N, un+1 = 2 + un

1. Montrer par récurrence que : ∀ n ∈ N, 2 ≤ un ≤ 2 .
2. Montrer que cette suite est monotone.
3. Déduire que la suite (un )n est convergente et préciser sa limite.

Exercice 5 (4pts) Calculer les dérivées des fonctions :


π
f (x) = arctg(x2 ) et g(x) = arccos (ex − 1) − .
2
arctg(x2 )
Calculer : lim .
x→0 arccos (ex − 1) − π/2

Bon Courage
2

Exercice 1 (5 pts) 1
Résoudre dans C l’équation :

z 3 − 2z 2 + (5 − 2i)z − (4 − 2i) = 0

Réponse :
1/ On remarque que z0 = 1 est une solution particulière de notre équation, donc la division
euclidienne de P (z) = z 3 − 2z 2 + (5 − 2i)z − (4 − 2i) par (z − z0 ) nous donne :

z 3 − 2z 2 + (5 − 2i)z − (4 − 2i) = (z − 1)(z 2 − z + (4 − 2i))

donc
 
z − 1 = 0  z0 = 1
z − 2z + (5 − 2i)z − (4 − 2i) = 0 ⇐⇒ ∨
3 2
⇐⇒ ∨
 2  2
z − z + (4 − 2i) = 0 z − z + (4 − 2i) = 0

2/ Pour résoudre l’équation "z 2 − z + (4 − 2i) = 0", on calcule son discriminant :

∆ = b2 − 4ac = 1 − 4(4 − 2i) = −15 + 8i.

On cherche les racines carrées δ = x + iy de ∆.


On a :  2

 x − y 2 = Re(∆) = −15 (1)

2xy = Im(∆) = 8√ √ (2)
δ 2 = ∆ ⇐⇒

 x2
+ y 2
= |∆| = 15 2 + 82 = 289 = 17 (3)

(1) + (3) ⇐⇒ 2x2 = 2 ⇐⇒ (x = 1) ∨ (x = −1).


Pour x = 1, (2) ⇐⇒ 2y = 8 ⇐⇒ y = 4, donc : ∆ = 1 + 4i.
Pour x = −1, on trouve ∆ = −(1 + 4i).
Ainsi, les racines de l’équation "z 2 − z + (4 − 2i) = 0" sont :

−b + δ 1 + (1 − 4i) −b − δ 1 − (1 − 4i)
z1 = = = 1 − 2i et z2 = = = 2i,
2a 2 2a 2
par suite les solutions de notre équation sont :

z0 = 1, z1 = 1 − 2i, z2 = 2i .

Exercice 2 On considère l’application f : R \ {5} −→ R \ {3}, définie par :

3x − 1
∀ x ∈ R \ {5} , f (x) =
x−5

Montrer que f est bijective et donner l’application inverse f −1 .

√ √ √
1. On a : 121 = 11, 169 = 13, 28917.
3

Réponse :

1/ f bijective ?.
Soit y ∈ F = R \ {3}, on résout l’équation : y = f (x).
On a :
3x − 1
y = f (x) ⇐⇒ y =
x−5
⇐⇒ y(x − 5) = 3x − 1
⇐⇒ yx − 3x = 5y − 1
⇐⇒ x(y − 3) = 5y − 1
5y − 1
⇐⇒ x = , car y ∈ R \ {3}
y−3
ainsi :
5y − 1
∀ y ∈ R \ {3} , ∃! x = ; y = f (x)
y−3
5y − 1
Reste à vérifier si la solution x = ∈ E = R \ {5}.
y−3
On a :
5y − 1
x = 5 ⇐⇒ =5
y−3
⇐⇒ 5y − 1 = 5(y − 3)
⇐⇒ −1 = −15 impossible.
donc x ∈ R \ {5} et par suite :
5y − 1
∀ y ∈ R \ {3} , ∃! x = ∈ R \ {5} ; y = f (x)
y−3
ce qui montre que f est bijective.

2/ De ce qui prècède, on déduit aussi que :


f −1 : R \ {3} −→ R \ {5}
5y − 1
y −→ f −1 (y) =
y−3
2
Exercice 3 On considère les polynômes P (X) = 2X − X 2 + 4X 4 et D(X) = 3 − X 2 + X 3 .
1. Donner le quotient et le reste de la division euclidienne de P par D.
2. Donner le quotient et le reste de la division suivant les puissances croissantes jusqu’à
l’ordre 3 de P par D.
Réponse :
1/ La division euclidienne de P (X) = 2X − X 2 + 4X 4 par D(X) = 3 − X 2 + X 3 .

4X 4 − X 2 + 2X X3 − X2 + 3
− 4X 4 − 4X 3 + 12X 4X + 4
= 4X 3 − X 2 − 10X
− 4X 3 − 4X 2 + 12
= 3X 2 − 10X − 12

donc :
4

Le quotient de cette division est : Q(X) = 4X + 4 et son reste est : R(X) = 3X 2 − 10X − 12.

2/ La division suivant les puissances croissantes jusqu’à l’ordre 3 de P (X) = 2X − X 2 + 4X 4


par D(X) = 3 − X 2 + X 3 .

2X − X 2 + 4X 4 3 − X2 + X3
2 2 2 1 2
− 2X − X 3 + X 4 X − X2 + X3
3 3 3 3 9
2 3 10 4
= −X + X + X
2
3 3
1 4 1 5
− −X + X − X
2
3 3
2 3 4 1 5
= X + 3X + X
3 3
2 3 2 5 2 6
− X − X + X
3 9 9
5 2
= 3X 4 + X 5 − X 6
9 9
donc :
2 1 2
Le quotient de cette division est : Q(X) = X − X 2 + X 3 et son reste est :
3 3 9
5 5 2 6
R(X) = 3X + X − X .
4
2
9 9
{ √
u0 = 2 √
Exercice 4 On considère la suite numérique (un )n définie par :
∀ n ∈ N, un+1 = 2 + un
1. Montrer par récurrence que :

∀ n ∈ N, 2 ≤ un ≤ 2

2. Montrer que cette suite est monotone.


3. Déduire que la suite (un )n est convergente et préciser sa limite.

Réponse :

1/ Montrons par récurrence que :



∀ n ∈ N, 2 ≤ un ≤ 2 (Hn )

a) √ √
Pour n = 0, un = 2, donc √2 ≤ un ≤ 2.
√ √ √
Pour n = 1, un = 2 + u0 = 2 + 2, donc 2 ≤ un ≤ 2.
donc la propriété (Hn ) est vraie pour n = 0 et n = 1.

b) Supposons que la propriété (Hn ) est vraie à un certain ordre n.


c) Montrons que (Hn+1 ) est vraie.
On a :
√ √
(Hn ) ⇐⇒ 2 ≤ un ≤ 2 ⇐⇒ 2 + 2√≤ 2 + un ≤ 2 + 2
√ √ √ √
⇐⇒ √2 < 2 + 2 ≤ 2 + un ≤ 2 + 2 = 2
=⇒ 2 ≤ un+1 ≤ 2
5

ce qui montre que (Hn+1 ) est vraie.


Du théorème de récurrence on déduit que la propriété (Hn ) est vraie pour tout n ∈ N, c’est
à dire : √
∀ n ∈ N, 2 ≤ un ≤ 2
2/ La monotonie de la suite (un )n . On va étudier le signe de (un+1 − un ).
On a :
√ √
√ ( 2 + un − un )( 2 + un + un ) 2 + un − un 2
un+1 − un = 2 + un − un = √ =√
2 + un + un 2 + un + un
√ √
comme un ≥ 2 alors 2 + un + un > 0 et le signe de (un+1 − un ) est le même que celui de
P (un ), où P (X) = −X 2 + X + 2.
Pour étudier le signe de ce polynôme on calcule ses racines. ∆ = b2 − 4ac = 1 + 8 = 32 , donc
les racines sont :
√ √
−b + ∆ −1 + 3 −b − ∆ −1 − 3
X1 = = = −1 et X2 = = =2
2a −2 2a −2
donc
X −∞ −1 2 +∞
P (X) − + −
et comme √
∀ n ∈ N, 2 ≤ un ≤ 2
alors P (un ) ≥ 0, donc
∀ n ∈ N, un+1 − un ≥ 0
ce qui montre que la suite (un )n es croissante.

3. La suite (un )n étant croissante et majorée (par 2), alors elle est convergente.
Soit ℓ = lim un , comme
n→+∞ √
un+1 = 2 + un
en passant à la limite sur n on trouve

ℓ= 2+ℓ

donc (ℓ = −1) ∨ (ℓ = 2).


Comme
∀ n ∈ N, un > 0
alors lim un ≥ 0, d’où on déduit que : ℓ = 2
n→+∞

Exercice 5 Calculer les dérivées des fonctions f (x) = x.arctg(2x) et g(x) = arcsin (ex − 1).
x.arctg(2x)
Deduire : lim .
x→0 arcsin (ex − 1)

Réponse :

1/ On a :
6

2
f ′ (x) = arctg(2x) + x.2(arctg)′ (2x) = arctg(2x) + 2x .
1 + (2x)2
1
g ′ (x) = (ex − 1)′ arcsin′ (ex − 1) = ex √
1 − (ex − 1)2
donc
4x ex
f ′ (x) = arctg(2x) + et g ′ (x) = √
1 + 4x2 1 − (ex − 1)2
2/ Comme arctg(0) = arcsin(0) = 0 et e0 − 1 = 0, alors

x.arctg(2x) f (x) 0
lim = lim =
x→0 arcsin (ex − 1) x→0 g(x) 0

c’est une forme indéterminée et on a :


4x 4.0
f ′ (x) arctg(2x) + arctg(2.0) +
lim ′ = lim
2
1 + 4x = 1 + 4.02 = 0 = 0
x
x→0 g (x) x→0 e e 0
1
√ √
1 − (e − 1)
x 2
1 − (e0 − 1)2

En utilisant la régle de De L’hopital, on deduit que

x.arctg(2x) f ′ (x)
lim = lim =0
x→0 arcsin (ex − 1) x→0 g ′ (x)
Facu`té de T echno`ogie
Département des Enseignements de Base en Sciences & T echno`ogies.
Epreuve de Rattrapage du Modu`e : Math1

Dimanche 10/09/2017
Durée : 1h. 30 mn
L’utilisation des téléphones et des calculatrices est strictement interdite.
PRECISER VOTRE SECTION ET VOTRE GROUPE DE T.D.

Exercice 1 (Logique 4pts).


Etant données des propositions logiques P, Q et R.
I. Donner dans un même tableau, les valeurs de vérité des propositions suivantes :
– (P ∧ Q) ∨ R
– (P ∨ Q ∨ R) =⇒ (R)
II. Donner les
 négations des propositions suivantes :
– ∀ x, P ∨ Q .
   
– ∀ x, P =⇒ ∃ x, Q .

Exercice 2 (Applications 4pts). On considère l’application h : R \ {2} −→ F, où F ⊂ R,


définie par :
3x + 2
∀ x ∈ R \ {2}, h(x) = .
x−2
– Déterminer F pour que h soit bijective.
– Dans ce cas, préciser h−1 , l’application réciproque de h.

Exercice 3 (Suites 4pts). Soit (un )n∈N la suite numérique telle que :
 un (un )2 
u0 ∈]0, 1] et ∀ n ∈ N, un+1 = + .
2 4
– Montrer que : ∀ n ∈ N, un > 0.
– Montrer que : ∀ n ∈ N, un ≤ 1.
– Montrer que (un )n∈N est monotone. En déduire que la suite est convergente.
– Déterminer la limite de cette suite.

Exercice 4 (Nombres complexes 4pts). Résoudre dans C l’équation :

(E) z 3 + 3z 2 + z − 5 = 0

x2 − 2x − 3
Exercice 5 (Fractions Rationnelles 4pts). Etant donnée : F (x) = .
(x + 2) (x2 + 1)
a bx + c
1. Déterminer les coefficients a, b, c ∈ R tels que : F (x) = + 2
x+2 x +1
2. Déduire la décomposition en éléments simples dans C de la fraction F (x).

1
Université Djiℓℓaℓi Liabès de Sidi-Beℓ-Abbès. Facuℓté de T echnologie.
1ère Année L.M.D. (Sciences & T echnologie) Module : Math1

Examen de Rattrapage (1h. 30)


Dimanche 14 Juin 2015
L’utilisation des téléphones et des calculatrices est strictement interdite.

Exercice 1 (5 pts)
3 + 6i
1. Mettre sous forme algébrique le nombre complexe : A =
3 − 4i √
2. Donner le module et l’argument du nombre complexe B = 1 + ı 3 et écrire B sous
forme trigonométrique et sous forme exponentielle.
3. Calculer les racines carrées du nombre complexe A = 3 + 4i.
4. Résoudre dans C l’équation : z 2 + (1 − 2i)z = 3 + i.

Exercice 2 (3 pts) On considère l’application f : R \ {2} −→ R \ {3}, définie par :


3x + 4
∀ x ∈ R \ {2} , f (x) =
x−2
L’application f est-elle bijective ? Si oui, donner l’application inverse f −1 .

Exercice 3 (4 pts) On considère le polynôme : P (X) = 2X 3 + 9X 2 + 12X + 4.


1. Montrer que X0 = −2 est une racine de P et déterminer sa multiplicité.
2. Déduire toutes les racines du polynôme P .
3. Donner le quotient Q et le reste R de la division euclidienne de P par D, avec D(X) =
X 2 − X + 1.

Exercice 4 (3pts) Décomposer en éléments simples dans R(X) la fraction rationnelle :

6X 2 − X + 4
F (X) =
(X 2 + 2)(X − 1)

1
Exercice 5 (5pts) Soit u0 = et (un )n∈N la suite de nombres réels définie par :
2
un (un )2
∀ n ∈ N, un+1 = +
2 4
1. Montrer que : ∀ n ∈ N, 0 < un < 1
2. Etudier la monotonie de la suite (un )n∈N .
3. Déduire si la suite (un )n∈N est convergente, si oui déterminer sa limite.

Bon Courage
2

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1ère Année L.M.D. (Sciences & T echnologie) Module : Math1

Solution de l’Examen

Exercice 1 (3 pts) Etant données deux propositions logiques P et Q.


Donner dans un tableau les valeurs de vérité des propositions [ ), (P ∧Q), (P =⇒]Q).
( : (Q∨P )
Donner la négation et la contraposée de la proposition : ∀ y, (∃ x, P ) =⇒ (∀ z, Q)

Réponse.
P 0 0 1 1
Q 0 1 0 1
P 1 1 0 0
Q 1 0 1 0
(Q ∨ P ) 1 1 0 1
(P ∧ Q) 1 0 0 0
(P =⇒ Q) 1 1 0 1
Négation :
( [ ]) ( [ ])
∀ y, (∃ x, P ) =⇒ (∀ z, Q) ⇐⇒ ∃ y, (∃ x, P ) ∧ (∀ z, Q)
( [ ])
⇐⇒ ∃ y, (∃ x, P ) ∧ (∃ z, Q)

Contraposée :
( [ ]) ( [ ])
∀ y, (∃ x, P ) =⇒ (∀ z, Q) ⇐⇒ ∀ y, (∀ z, Q) =⇒ (∃ x, P )
( [ ])
⇐⇒ ∀ y, (∃ z, Q) =⇒ (∀ x, P )

Exercice 2 (3 pts)
1. Calculer les racines carrées du nombre complexe A = 5 + 12i.
2. Résoudre dans C l’équation :
z 2 − (1 + 4i)z = 5 + i
Réponse.
1. On va chercher les racines carrées du nombre complexe A = 5 + 12i sous la forme
δ = x + iy. On a :
 2
 x − y 2 = Re(A) = 5
δ = A ⇐⇒
2
2xy = Im(A) = √ 12
 2
{ 2x + y 2
= |A| = 25 + 144 = 13
2x = 18
⇐⇒
2xy = 12
⇐⇒ (x = 3, y = 2) ∨ (x = −3, y = −2)
3

donc les racines carrées de A sont : δ = ±(3 + 2i)

2. L’équation z 2 − (1 + 4i)z = 5 + i est équivalente à l’équation du second ordre


( )
z 2 − (1 + 4i)z − (5 + i) = 0

dont le discriminant est :

∆ = b2 − 4ac = (1 + 4i)2 + 4(5 + i) = 1 − 16 + 8i + 20 + 4i = 5 + 12i = A

donc δ = 3 + 2i est une racine carrée de ∆ et les racines de notre équation sont :

(1 + 4i) + (3 + 2i) (1 + 4i) − (3 + 2i)


z1 = = 2+3i z2 = = -1+i .
2 2

Exercice 3 (3 pts) On considère l’application f : R \ {2} −→ R \ {3}, définie par :

3x + 4
∀ x ∈ R \ {2} , f (x) =
x−2

L’application f est-elle bijective ? Si oui, donner l’application inverse f −1 .

Réponse.
f bijective ?
Soit y ∈ F = R \ {3}, on résout l’équation y = f (x). On a :
3x + 4
y = f (x) ⇐⇒ y =
x−2
⇐⇒ y(x − 2) = 3x + 4
⇐⇒ x(y − 3) = 4 + 2y
4 + 2y
⇐⇒ x = car y ∈ R \ {3}
y−3
donc
4 + 2y
∀ y ∈ R \ {3} , ∃ !x = ; y = f (x)
y−3
reste à vérifier si x ∈ E = R \ {2}. On a :

4 + 2y
x = 2 ⇐⇒ = 2 ⇐⇒ 4 + 2y = 2(y − 3) ⇐⇒ 4 = −6 impossible
y−3

donc
4 + 2y
∀ y ∈ R \ {3} , ∃ !x = ∈ E = R \ {2} ; y = f (x)
y−3
ce qui montre que f est bijective et que :

f −1 : R \ {3} −→ R \ {2}
4 + 2y
y −→ f −1 (y) =
y−3
4

Exercice 4 (4 pts) On considère le polynôme :

P (X) = 2X 3 + 9X 2 + 12X + 4

1. Montrer que X0 = −2 est une racine de P et déterminer sa multiplicité.


2. Déduire toutes les racines du polynôme P .
3. Donner le quotient Q et le reste R de la division suivant les puissances croissantes de
P par D, jusqu’à l’ordre 2, avec D(X) = X 2 − X + 1.

Réponse.
1. X0 = −2 est une racine de P , car :

P (X0 ) = 2(−2)3 + 9(−2)2 + 12(−2) + 4 = −16 + 36 − 24 + 4 = 0

et pour déterminer sa multiplicité, on calcule les dérivées successives de P en X0 .


P ′ (X) = 6X 2 + 18X + 12, donc P ′ (X0 ) = 6(−2)2 + 18(−2) + 12 = 24 − 36 + 12 = 0
P (2) (X) = 12X + 18, donc P (2) (X0 ) = 12(−2) + 18 = −6 ̸= 0

d’où on déduit que

X0 = −2 est une racine de multiplicité 2 .

2. X0 = −2 étant une racine de P , de multiplicité 2, alors P est divisible par (X − X0 )2


et la division euclidienne de P (X) par (X − X0 )2 = (X 2 + 4X + 4) donne :

P (X) = 2X 3 + 9X 2 + 12X + 4 = (X 2 + 4X + 4)(2X + 1) = (X + 2)2 (2X + 1)

donc
P (X) = 0 ⇐⇒ (X = −2) ∨ (X = −1/2)
3. La division suivant les puissances croissantes de P (X) = 2X 3 + 9X 2 + 12X + 4 par
D(X) = X 2 − X + 1, jusqu’à l’ordre 2.

4 + 12X + 9X 2 + 2X 3 1 − X + X2
−(4 − 4X + 4X 2 ) 4 + 16X + 21X 2
= 16X + 5X 2 + 2X 3
−(16X − 16X 2 + 16X 3 )
= 21X 2 − 14X 3
−(21X 2 − 21X 3 + 21X 4 )
= 7X 3 − 21X 4

donc, le quotient est Q(X) = 4 + 16X + 21X 2 et le reste est R(X) = 7X 3 − 21X 4 .

Exercice 5 (2pts) Décomposer en éléments simples dans R(X) la fraction rationnelle :

6X 2 − X + 4
F (X) =
(X 2 + 2)(X − 1)
5

Réponse. La fraction F (X) se décompose comme suit :

6X 2 − X + 4 AX + B C
F (X) = = +
(X + 2)(X − 1)
2 2
X +2 X −1

En réduisant au même dénominateur on obtient :

6X 2 − X + 4 (AX + B)(X − 1) + C(X 2 + 2) (A + C)X 2 + (B − A)X + (2C − B)


= =
(X 2 + 2)(X − 1) (X 2 + 2)(X − 1) (X 2 + 2)(X − 1)

par identification on obtient le système suivant :


   
A + C = 6  C =6−A C = 6−A C = 3
B − A = −1 ⇐⇒ B =A−1 ⇐⇒ B = A − 1 ⇐⇒ B = 2
   
2C − B = 4 12 − 2A − A + 1 = 4 −3A = −9 A=3

donc
3X + 2 3
F (X) = +
X2 + 2 X − 1

1
Exercice 6 (5pts) Soit u0 = et (un )n∈N la suite de nombres réels définie par :
2

un (un )2
∀ n ∈ N, un+1 = +
2 4
1. Montrer que : ∀ n ∈ N, 0 < un < 1
2. Etudier la monotonie de la suite (un )n∈N .
3. Déduire que la suite est convergente et déterminer sa limite.

Réponse.
1. On va démontrer par récurrence
( que :)∀ n ∈ N, 0 < un < 1.
1
Pour n = 0, on a un = donc : 0 < un < 1 .
2 ( )
u0 (u0 )2 1 1 5
Pour n = 1, on a un = + = + = donc : 0 < un < 1 .
2 ( 4 4 )16 16
Supposons la proposition 0 < un < 1 vraie jusqu’à un certain n ≥ 1.
Montrons que la proposition est aussi vraie à l’ordre n + 1.
On a :
0 < un < 1 =⇒ (0 < un < 1) ∧ (0 < (un )2 < 1)
un (un )2 1 1
=⇒ 0 < + < +
2 4 2 4
3
=⇒ 0 < un+1 <
4
=⇒ (0 < un+1 < 1)
Du théorème de récurrence on déduit que :

∀ n ∈ N, 0 < un < 1
6

2. Pour étudier la monotonie de la suite (un )n∈N , on étudie le signe de (un+1 − un ).


On a :
un (un )2 2un + (un )2 − 4un un (un − 2)
un+1 − un = + − un = =
2 4 4 4
( )
comme 0 < un < 1) alors (0 < un ) et (un − 2 < −1 < 0), d’où on déduit que un (un − 2) < 0
donc la suite (un )n est décroissante.
3. La suite (un )n est convergente car elle est décroissante et minorée (par m = 0).
( un (un )2 )
Soit ℓ = lim un , comme (un )n+1 est une sous suite de (un )n et un+1 = + alors
n−→+∞ 2 4
en passant à la limite on obtient :
ℓ ℓ2
ℓ= +
2 4
or :
ℓ ℓ2
ℓ= + ⇐⇒ 4ℓ = 2ℓ + ℓ2 ⇐⇒ ℓ(ℓ − 2) = 0 ⇐⇒ (ℓ = 0) ∨ (ℓ = 2)
2 4
( )
comme ∀ n ∈ N, 0 < un < 1 on déduit que 0 ≤ ℓ ≤ 1, donc

lim un = 0
n→+∞
Université Djiℓℓaℓi Liabès de Sidi-Beℓ-Abbès. Facuℓté de T echnologie.
1ère Année L.M.D. (Sciences & T echnologie) Module : Math1

Examen (1h. 30)


Dimanche 17 février 2013

L’exercice 1 est obligatoire, sa note rentrera dans le calcul de la note de TD.

Exercice 1 (5 pts) 1
Résoudre dans C l’équation :

z 3 − 2z 2 + (5 − 2i)z − (4 − 2i) = 0

Exercice 2 (4pts) On considère l’application f : R \ {5} −→ R \ {3}, définie par :


3x − 1
∀ x ∈ R \ {5} , f (x) =
x−5
Montrer que f est bijective et donner l’application inverse f −1 .

Exercice 3 (3 pts) On considère les polynômes :

P (X) = 2X − X 2 + 4X 4 et D(X) = 3 − X 2 + X 3 .

1. Donner le quotient et le reste de la division euclidienne de P par D.


2. Donner le quotient et le reste de la division suivant les puissances croissantes de P par
D.

Exercice 4 (4pts) On considère la suite numérique (un )n définie par :


{ √
u0 = 2 √
∀ n ∈ N, un+1 = 2 + un

1. Montrer par récurrence que : ∀ n ∈ N, 2 ≤ un ≤ 2 .
2. Montrer que cette suite est monotone.
3. Déduire que la suite (un )n est convergente et préciser sa limite.

Exercice 5 (4pts) Calculer les dérivées des fonctions f (x) = x.arctg(2x) et g(x) = arcsin (ex − 1).
x.arctg(2x)
Déduire : lim .
x→0 arcsin (ex − 1)

Bon Courage
√ √ √
1. On a : 121 = 11, 169 = 13, 289 = 17.
2

Exercice 1 (5 pts) 2
Résoudre dans C l’équation :

z 3 − 2z 2 + (5 − 2i)z − (4 − 2i) = 0

Réponse :
1/ On remarque que z0 = 1 est une solution particulière de notre équation, donc la division
euclidienne de P (z) = z 3 − 2z 2 + (5 − 2i)z − (4 − 2i) par (z − z0 ) nous donne :

z 3 − 2z 2 + (5 − 2i)z − (4 − 2i) = (z − 1)(z 2 − z + (4 − 2i))

donc
 
z − 1 = 0  z0 = 1
z − 2z + (5 − 2i)z − (4 − 2i) = 0 ⇐⇒ ∨
3 2
⇐⇒ ∨
 2  2
z − z + (4 − 2i) = 0 z − z + (4 − 2i) = 0

2/ Pour résoudre l’équation "z 2 − z + (4 − 2i) = 0", on calcule son discriminant :

∆ = b2 − 4ac = 1 − 4(4 − 2i) = −15 + 8i.

On cherche les racines carrées δ = x + iy de ∆.


On a :  2

 x − y 2 = Re(∆) = −15 (1)

2xy = Im(∆) = 8√ √ (2)
δ 2 = ∆ ⇐⇒

 x2
+ y 2
= |∆| = 15 2 + 82 = 289 = 17 (3)

(1) + (3) ⇐⇒ 2x2 = 2 ⇐⇒ (x = 1) ∨ (x = −1).


Pour x = 1, (2) ⇐⇒ 2y = 8 ⇐⇒ y = 4, donc : ∆ = 1 + 4i.
Pour x = −1, on trouve ∆ = −(1 + 4i).
Ainsi, les racines de l’équation "z 2 − z + (4 − 2i) = 0" sont :

−b + δ 1 + (1 − 4i) −b − δ 1 − (1 − 4i)
z1 = = = 1 − 2i et z2 = = = 2i,
2a 2 2a 2
par suite les solutions de notre équation sont :

z0 = 1, z1 = 1 − 2i, z2 = 2i .

Exercice 2 On considère l’application f : R \ {5} −→ R \ {3}, définie par :

3x − 1
∀ x ∈ R \ {5} , f (x) =
x−5

Montrer que f est bijective et donner l’application inverse f −1 .

√ √ √
2. On a : 121 = 11, 169 = 13, 28917.
3

Réponse :

1/ f bijective ?.
Soit y ∈ F = R \ {3}, on résout l’équation : y = f (x).
On a :
3x − 1
y = f (x) ⇐⇒ y =
x−5
⇐⇒ y(x − 5) = 3x − 1
⇐⇒ yx − 3x = 5y − 1
⇐⇒ x(y − 3) = 5y − 1
5y − 1
⇐⇒ x = , car y ∈ R \ {3}
y−3
ainsi :
5y − 1
∀ y ∈ R \ {3} , ∃! x = ; y = f (x)
y−3
5y − 1
Reste à vérifier si la solution x = ∈ E = R \ {5}.
y−3
On a :
5y − 1
x = 5 ⇐⇒ =5
y−3
⇐⇒ 5y − 1 = 5(y − 3)
⇐⇒ −1 = −15 impossible.
donc x ∈ R \ {5} et par suite :
5y − 1
∀ y ∈ R \ {3} , ∃! x = ∈ R \ {5} ; y = f (x)
y−3
ce qui montre que f est bijective.

2/ De ce qui prècède, on déduit aussi que :


f −1 : R \ {3} −→ R \ {5}
5y − 1
y −→ f −1 (y) =
y−3
2
Exercice 3 On considère les polynômes P (X) = 2X − X 2 + 4X 4 et D(X) = 3 − X 2 + X 3 .
1. Donner le quotient et le reste de la division euclidienne de P par D.
2. Donner le quotient et le reste de la division suivant les puissances croissantes jusqu’à
l’ordre 3 de P par D.
Réponse :
1/ La division euclidienne de P (X) = 2X − X 2 + 4X 4 par D(X) = 3 − X 2 + X 3 .

4X 4 − X 2 + 2X X3 − X2 + 3
− 4X 4 − 4X 3 + 12X 4X + 4
= 4X 3 − X 2 − 10X
− 4X 3 − 4X 2 + 12
= 3X 2 − 10X − 12

donc :
4

Le quotient de cette division est : Q(X) = 4X + 4 et son reste est : R(X) = 3X 2 − 10X − 12.

2/ La division suivant les puissances croissantes jusqu’à l’ordre 3 de P (X) = 2X − X 2 + 4X 4


par D(X) = 3 − X 2 + X 3 .

2X − X 2 + 4X 4 3 − X2 + X3
2 2 2 1 2
− 2X − X 3 + X 4 X − X2 + X3
3 3 3 3 9
2 3 10 4
= −X + X + X
2
3 3
1 4 1 5
− −X + X − X
2
3 3
2 3 4 1 5
= X + 3X + X
3 3
2 3 2 5 2 6
− X − X + X
3 9 9
5 2
= 3X 4 + X 5 − X 6
9 9
donc :
2 1 2
Le quotient de cette division est : Q(X) = X − X 2 + X 3 et son reste est :
3 3 9
5 5 2 6
R(X) = 3X + X − X .
4
2
9 9
{ √
u0 = 2 √
Exercice 4 On considère la suite numérique (un )n définie par :
∀ n ∈ N, un+1 = 2 + un
1. Montrer par récurrence que :

∀ n ∈ N, 2 ≤ un ≤ 2

2. Montrer que cette suite est monotone.


3. Déduire que la suite (un )n est convergente et préciser sa limite.

Réponse :

1/ Montrons par récurrence que :



∀ n ∈ N, 2 ≤ un ≤ 2 (Hn )

a) √ √
Pour n = 0, un = 2, donc √2 ≤ un ≤ 2.
√ √ √
Pour n = 1, un = 2 + u0 = 2 + 2, donc 2 ≤ un ≤ 2.
donc la propriété (Hn ) est vraie pour n = 0 et n = 1.

b) Supposons que la propriété (Hn ) est vraie à un certain ordre n.


c) Montrons que (Hn+1 ) est vraie.
On a :
√ √
(Hn ) ⇐⇒ 2 ≤ un ≤ 2 ⇐⇒ 2 + 2√≤ 2 + un ≤ 2 + 2
√ √ √ √
⇐⇒ √2 < 2 + 2 ≤ 2 + un ≤ 2 + 2 = 2
=⇒ 2 ≤ un+1 ≤ 2
5

ce qui montre que (Hn+1 ) est vraie.


Du théorème de récurrence on déduit que la propriété (Hn ) est vraie pour tout n ∈ N, c’est
à dire : √
∀ n ∈ N, 2 ≤ un ≤ 2
2/ La monotonie de la suite (un )n . On va étudier le signe de (un+1 − un ).
On a :
√ √
√ ( 2 + un − un )( 2 + un + un ) 2 + un − un 2
un+1 − un = 2 + un − un = √ =√
2 + un + un 2 + un + un
√ √
comme un ≥ 2 alors 2 + un + un > 0 et le signe de (un+1 − un ) est le même que celui de
P (un ), où P (X) = −X 2 + X + 2.
Pour étudier le signe de ce polynôme on calcule ses racines. ∆ = b2 − 4ac = 1 + 8 = 32 , donc
les racines sont :
√ √
−b + ∆ −1 + 3 −b − ∆ −1 − 3
X1 = = = −1 et X2 = = =2
2a −2 2a −2
donc
X −∞ −1 2 +∞
P (X) − + −
et comme √
∀ n ∈ N, 2 ≤ un ≤ 2
alors P (un ) ≥ 0, donc
∀ n ∈ N, un+1 − un ≥ 0
ce qui montre que la suite (un )n es croissante.

3. La suite (un )n étant croissante et majorée (par 2), alors elle est convergente.
Soit ℓ = lim un , comme
n→+∞ √
un+1 = 2 + un
en passant à la limite sur n on trouve

ℓ= 2+ℓ

donc (ℓ = −1) ∨ (ℓ = 2).


Comme
∀ n ∈ N, un > 0
alors lim un ≥ 0, d’où on déduit que : ℓ = 2
n→+∞

Exercice 5 Calculer les dérivées des fonctions f (x) = x.arctg(2x) et g(x) = arcsin (ex − 1).
x.arctg(2x)
Deduire : lim .
x→0 arcsin (ex − 1)

Réponse :

1/ On a :
6

2
f ′ (x) = arctg(2x) + x.2(arctg)′ (2x) = arctg(2x) + 2x .
1 + (2x)2
1
g ′ (x) = (ex − 1)′ arcsin′ (ex − 1) = ex √
1 − (ex − 1)2
donc
4x ex
f ′ (x) = arctg(2x) + et g ′ (x) = √
1 + 4x2 1 − (ex − 1)2
2/ Comme arctg(0) = arcsin(0) = 0 et e0 − 1 = 0, alors

x.arctg(2x) f (x) 0
lim = lim =
x→0 arcsin (ex − 1) x→0 g(x) 0

c’est une forme indéterminée et on a :


4x 4.0
f ′ (x) arctg(2x) + arctg(2.0) +
lim ′ = lim
2
1 + 4x = 1 + 4.02 = 0 = 0
x
x→0 g (x) x→0 e e 0
1
√ √
1 − (e − 1)
x 2
1 − (e0 − 1)2

En utilisant la régle de De L’hopital, on deduit que

x.arctg(2x) f ′ (x)
lim = lim =0
x→0 arcsin (ex − 1) x→0 g ′ (x)
Université Dji``a`i Liabès de Sidi-Be`-Abbès. Facu`té de T echnologie.
1ère Année L.M.D. (Sciences & T echnologie) Module : Math1

Examen (1h. 30)


Mardi 06 Janvier 2015
Les exercices 2 et 3 sont obligatoires, leurs notes rentreront dans le calcul de la note de TD.
1

Exercice 1 (3 pts) Etant données deux propositions logiques P et Q.


Donner dans un tableau les valeurs de vérité des propositions h ), (P ∧Q), (P =⇒iQ).
 : (Q∨P 
Donner la négation et la contraposée de la proposition : ∀ y, (∃ x, P ) =⇒ (∀ z, Q)

Exercice 2 (3 pts)
1. Calculer les racines carrées du nombre complexe A = 5 + 12i.
2. Résoudre dans C l’équation : z 2 − (1 + 4i)z = 5 + i.

Exercice 3 (3 pts) On considère l’application f : R \ {2} −→ R \ {3}, définie par :


3x + 4
∀ x ∈ R \ {2} , f (x) =
x−2
L’application f est-elle bijective ? Si oui, donner l’application inverse f −1 .

Exercice 4 (4 pts) On considère le polynôme : P (X) = 2X 3 + 9X 2 + 12X + 4.


1. Montrer que X0 = −2 est une racine de P et déterminer sa multiplicité.
2. Déduire toutes les racines du polynôme P .
3. Donner le quotient Q et le reste R de la division suivant les puissances croissantes de
P par D, jusqu’à l’ordre 2, avec D(X) = X 2 − X + 1.

Exercice 5 (2pts) Décomposer en éléments simples dans R(X) la fraction rationnelle :

6X 2 − X + 4
F (X) =
(X 2 + 2)(X − 1)

1
Exercice 6 (5pts) Soit u0 = et (un )n∈N la suite de nombres réels définie par :
2
un (un )2
∀ n ∈ N, un+1 = +
2 4
1. Montrer que : ∀ n ∈ N, 0 < un < 1
2. Etudier la monotonie de la suite (un )n∈N .
3. Déduire que la suite est convergente et déterminer sa limite.

Bon Courage
1.√L’utilisation
√ des téléphones
√ et des calculatrices est strictement interdite.
121 = 11, 144 = 12, 169 = 13.
2

Université Dji``a`i Liabès de Sidi-Be`-Abbès. Facu`té de T echnologie.


1ère Année L.M.D. (Sciences & T echnologie) Module : Math1

Solution de l’Examen

Exercice 1 (3 pts) Etant données deux propositions logiques P et Q.


Donner dans un tableau les valeurs de vérité des propositions h ), (P ∧Q), (P =⇒iQ).
 : (Q∨P 
Donner la négation et la contraposée de la proposition : ∀ y, (∃ x, P ) =⇒ (∀ z, Q)

Réponse.
P 0 0 1 1
Q 0 1 0 1
P 1 1 0 0
Q 1 0 1 0
(Q ∨ P ) 1 1 0 1
(P ∧ Q) 1 0 0 0
(P =⇒ Q) 1 1 0 1
Négation :
 h i  h i
∀ y, (∃ x, P ) =⇒ (∀ z, Q) ⇐⇒ ∃ y, (∃ x, P ) ∧ (∀ z, Q)
 h i
⇐⇒ ∃ y, (∃ x, P ) ∧ (∃ z, Q)

Contraposée :
 h i  h i
∀ y, (∃ x, P ) =⇒ (∀ z, Q) ⇐⇒ ∀ y, (∀ z, Q) =⇒ (∃ x, P )
 h i
⇐⇒ ∀ y, (∃ z, Q) =⇒ (∀ x, P )

Exercice 2 (3 pts)
1. Calculer les racines carrées du nombre complexe A = 5 + 12i.
2. Résoudre dans C l’équation :
z 2 − (1 + 4i)z = 5 + i
Réponse.
1. On va chercher les racines carrées du nombre complexe A = 5 + 12i sous la forme
δ = x + iy. On a :
 2
 x − y 2 = Re(A) = 5
2
δ = A ⇐⇒ 2xy = Im(A) = √ 12
 2 2
 2x + y = |A| = 25 + 144 = 13
2x = 18
⇐⇒
2xy = 12
⇐⇒ (x = 3, y = 2) ∨ (x = −3, y = −2)
3

donc les racines carrées de A sont : δ = ±(3 + 2i)

2. L’équation z 2 − (1 + 4i)z = 5 + i est équivalente à l’équation du second ordre


 
z 2 − (1 + 4i)z − (5 + i) = 0

dont le discriminant est :

∆ = b2 − 4ac = (1 + 4i)2 + 4(5 + i) = 1 − 16 + 8i + 20 + 4i = 5 + 12i = A

donc δ = 3 + 2i est une racine carrée de ∆ et les racines de notre équation sont :

(1 + 4i) + (3 + 2i) (1 + 4i) − (3 + 2i)


z1 = = 2+3i z2 = = -1+i .
2 2

Exercice 3 (3 pts) On considère l’application f : R \ {2} −→ R \ {3}, définie par :

3x + 4
∀ x ∈ R \ {2} , f (x) =
x−2

L’application f est-elle bijective ? Si oui, donner l’application inverse f −1 .

Réponse.
f bijective ?
Soit y ∈ F = R \ {3}, on résout l’équation y = f (x). On a :
3x + 4
y = f (x) ⇐⇒ y =
x−2
⇐⇒ y(x − 2) = 3x + 4
⇐⇒ x(y − 3) = 4 + 2y
4 + 2y
⇐⇒ x = car y ∈ R \ {3}
y−3
donc
4 + 2y
∀ y ∈ R \ {3} , ∃ !x = ; y = f (x)
y−3
reste à vérifier si x ∈ E = R \ {2}. On a :

4 + 2y
x = 2 ⇐⇒ = 2 ⇐⇒ 4 + 2y = 2(y − 3) ⇐⇒ 4 = −6 impossible
y−3

donc
4 + 2y
∀ y ∈ R \ {3} , ∃ !x = ∈ E = R \ {2} ; y = f (x)
y−3
ce qui montre que f est bijective et que :

f −1 : R \ {3} −→ R \ {2}
4 + 2y
y −→ f −1 (y) =
y−3
4

Exercice 4 (4 pts) On considère le polynôme :

P (X) = 2X 3 + 9X 2 + 12X + 4

1. Montrer que X0 = −2 est une racine de P et déterminer sa multiplicité.


2. Déduire toutes les racines du polynôme P .
3. Donner le quotient Q et le reste R de la division suivant les puissances croissantes de
P par D, jusqu’à l’ordre 2, avec D(X) = X 2 − X + 1.

Réponse.
1. X0 = −2 est une racine de P , car :

P (X0 ) = 2(−2)3 + 9(−2)2 + 12(−2) + 4 = −16 + 36 − 24 + 4 = 0

et pour déterminer sa multiplicité, on calcule les dérivées successives de P en X0 .


P 0 (X) = 6X 2 + 18X + 12, donc P 0 (X0 ) = 6(−2)2 + 18(−2) + 12 = 24 − 36 + 12 = 0
P (2) (X) = 12X + 18, donc P (2) (X0 ) = 12(−2) + 18 = −6 6= 0

d’où on déduit que

X0 = −2 est une racine de multiplicité 2 .

2. X0 = −2 étant une racine de P , de multiplicité 2, alors P est divisible par (X − X0 )2


et la division euclidienne de P (X) par (X − X0 )2 = (X 2 + 4X + 4) donne :

P (X) = 2X 3 + 9X 2 + 12X + 4 = (X 2 + 4X + 4)(2X + 1) = (X + 2)2 (2X + 1)

donc
P (X) = 0 ⇐⇒ (X = −2) ∨ (X = −1/2)
3. La division suivant les puissances croissantes de P (X) = 2X 3 + 9X 2 + 12X + 4 par
D(X) = X 2 − X + 1, jusqu’à l’ordre 2.

4 + 12X + 9X 2 + 2X 3 1 − X + X2
−(4 − 4X + 4X 2 ) 4 + 16X + 21X 2
2 3
= 16X + 5X + 2X
−(16X − 16X 2 + 16X 3 )
= 21X 2 − 14X 3
−(21X 2 − 21X 3 + 21X 4 )
= 7X 3 − 21X 4

donc, le quotient est Q(X) = 4 + 16X + 21X 2 et le reste est R(X) = 7X 3 − 21X 4 .

Exercice 5 (2pts) Décomposer en éléments simples dans R(X) la fraction rationnelle :

6X 2 − X + 4
F (X) =
(X 2 + 2)(X − 1)
5

Réponse. La fraction F (X) se décompose comme suit :

6X 2 − X + 4 AX + B C
F (X) = 2
= 2
+
(X + 2)(X − 1) X +2 X −1

En réduisant au même dénominateur on obtient :

6X 2 − X + 4 (AX + B)(X − 1) + C(X 2 + 2) (A + C)X 2 + (B − A)X + (2C − B)


= =
(X 2 + 2)(X − 1) (X 2 + 2)(X − 1) (X 2 + 2)(X − 1)

par identification on obtient le système suivant :


   
A + C = 6  C =6−A C = 6−A C = 3
B − A = −1 ⇐⇒ B =A−1 ⇐⇒ B = A − 1 ⇐⇒ B = 2
2C − B = 4 12 − 2A − A + 1 = 4 −3A = −9 A=3
   

donc
3X + 2 3
F (X) = +
X2 + 2 X − 1

1
Exercice 6 (5pts) Soit u0 = et (un )n∈N la suite de nombres réels définie par :
2

un (un )2
∀ n ∈ N, un+1 = +
2 4
1. Montrer que : ∀ n ∈ N, 0 < un < 1
2. Etudier la monotonie de la suite (un )n∈N .
3. Déduire que la suite est convergente et déterminer sa limite.

Réponse.
1. On va démontrer par récurrence que :∀ n ∈ N, 0 < un < 1.
1 
Pour n = 0, on a un = donc : 0 < un < 1 .
2
u0 (u0 )2 1 1 5  
Pour n = 1, on a un = + = + = donc : 0 < un < 1 .
2  4 4 16 16
Supposons la proposition 0 < un < 1 vraie jusqu’à un certain n ≥ 1.
Montrons que la proposition est aussi vraie à l’ordre n + 1.
On a :
0 < un < 1 =⇒ (0 < un < 1) ∧ (0 < (un )2 < 1)
un (un )2 1 1
=⇒ 0 < + < +
2 4 2 4
3
=⇒ 0 < un+1 <
4
=⇒ (0 < un+1 < 1)
Du théorème de récurrence on déduit que :

∀ n ∈ N, 0 < un < 1
6

2. Pour étudier la monotonie de la suite (un )n∈N , on étudie le signe de (un+1 − un ).


On a :
un (un )2 2un + (un )2 − 4un un (un − 2)
un+1 − un = + − un = =
2 4 4 4
 
comme 0 < un < 1) alors (0 < un ) et (un − 2 < −1 < 0), d’où on déduit que un (un − 2) < 0
donc la suite (un )n est décroissante.
3. La suite (un )n est convergente car elle est décroissante et minorée (par m = 0).
 un (un )2 
Soit ` = lim un , comme (un )n+1 est une sous suite de (un )n et un+1 = + alors
n−→+∞ 2 4
en passant à la limite on obtient :
` `2
`= +
2 4
or :
` `2
`= + ⇐⇒ 4` = 2` + `2 ⇐⇒ `(` − 2) = 0 ⇐⇒ (` = 0) ∨ (` = 2)
2 4
 
comme ∀ n ∈ N, 0 < un < 1 on déduit que 0 ≤ ` ≤ 1, donc

lim un = 0
n→+∞
Facu`té de T echnologie
Département des Enseignements de Base en Sciences & T echnologies.
Epreuve de Moyenne Durée du Module : Math1
Durée : 1h. 30 mn
Mardi 03/01/2017
L’utilisation des téléphones et des calculatrices est strictement interdite.
(Les notes des deux derniers exercices rentrent dans le calcul de la note de TD)

Exercice 1 (Logique 4pts).


I. Donner les négations des propositions suivantes :
– Toutes les voitures rapides sont rouges.
2
– ∀ x ∈ R, x
 < 0. 
– ∀ n ∈ N, (n < 2) =⇒ (n2 = n)
II. Etant données des propositions logiques P, Q et R, donner dans un tableau, les valeurs de vérité des
propositions suivantes :
– (P ∧ Q) ∨ R
– (P ∧ Q) =⇒ (P ∨ R)
Exercice 2 (Applications 4pts).
I. Soit f : R −→ R une application bijective. On définit l’application g : R −→ R par :
∀ x ∈ R, g(x) = √ f (x) 2 .
1+(f (x))

1. Montrer que l’application suivante g est injective. (Indication : on remarque que si g(x1 ) = g(x2 ) alors
f (x1 ) et f (x2 ) sont de même signe)
2. Montrer que g n’est pas surjective. (Indication : on peut résoudre l’équation g(x) = 1)
x+2
II. On considère l’application h : R \ {2} −→ R \ {1}, définie par : ∀ x ∈ R \ {2}, h(x) = .
x−2
Sachant que h est bijective, donner son inverse h−1 .
Exercice 3 (Suites 4pts). Soit (un )n∈N la suite numérique telle que :
 un (un )2 
u0 ∈]0, 1] et ∀ n ∈ N, un+1 = + .
2 4
– Montrer que : ∀ n ∈ N, un > 0.
– Montrer que : ∀ n ∈ N, un ≤ 1.
– Montrer que (un )n∈N est monotone. En déduire que la suite est convergente.
– Déterminer la limite de cette suite.
Exercice 4 (Nombres complexes 4pts). On considère dans C l’équation :

(E) z 3 − (4 + ı)z 2 + (13 + 4ı)z − 13ı = 0

1. Démontrer que z0 = ı est une racine ce cette équation.


2. Déterminez les coefficients a, b, c tels que : z 3 − (4 + ı)z 2 + (13 + 4ı)z − 13ı = (z − ı)(az 2 + bz + c).
3. Déduire toutes les racines de l’équation (E)
2x2 + 2x − 1
Exercice 5 (Fractions Rationnelles 4pts). Etant donnée la fraction rationnelle F (x) = .
(x − 1) (x2 + x + 1)
a bx + c
1. Déterminer les coefficients a, b, c ∈ R tels que : F (x) = + 2
x−1 x +x+1
2. Déduire la décomposition en éléments simples dans C de la fraction F (x).

1
Facu`té de T echnologie Département des E. B. S.& T .
Epreuve de Moyenne Durée du Module : Math1
Durée : 1h. 30 mn
Mardi 30/01/2018

Commencer par les questions et les exercices qui vous paraissent simples.
Tous les documents sont interdits ainsi que l’utilisation de calculatrices et téléphones.

Exercice 1 (Logique 4pts). Etant données les propositions :


   
P : ∀ x ∈ R, ∀ y ∈ R, x + y > 0 et Q : ∃ x ∈ R, ∀ y ∈ R, y 2 ≥ x .

1. Donner les négations de P et de Q. 1pt


2. Ces propositions sont-elles vraies ou fausses ? (justifier). 1pt
3. En utilisant une table de vérités, montrer la distributivité de la conjonction “∧00 par rapport à la disjonction
“∨00 et inversement, c’est à dire : 0.5+0.5 pt

P ∧ (Q ∨ R) ⇐⇒ (P ∧ Q) ∨ (P ∧ R) et P ∨ (Q ∧ R) ⇐⇒ (P ∨ Q) ∧ (P ∨ R)

4. Pour n ∈ N, écrire l’implication : “si n2 est paire, alors n est paire”. Donner sa contaraposée. 1pt

Exercice 2 (Applications 3pts). Etant donnée l’application g : [0, +∞[−→ F ⊂ E telle que :
2x − 1
∀ x ∈ [0, +∞[, g(x) = .
x+2

Déterminer F pour que g soit bijective. Donner ; dans ce cas ; g −1 . 2pts+1pt

Exercice 3 (Nombres complexes 3pts). Donner sous forme algébrique et sous forme trigonométrique, les racines
complexes de l’équation : 1pt+1pt+1pt

z 2 − (1 + 2i)z + (i − 1) = 0

Exercice 4 (Suites 4pts). Soit (un )n∈N la suite numérique telle que :
 1 
u0 > 1 et ∀ n ∈ N, un+1 = 2 − .
un
– Montrer que : ∀ n ∈ N, un > 1. 1pt
– Etudier la monotonie, ou le sens des variations, de la suite (un )n∈N . 1pt
– Déduire que la suite (un )n∈N est convergente. 1pt
– Déterminer la limite de cette suite. 1pt

Exercice 5 (Polynômes et Fractions Rationnelles 6pts).


I1. Déterminer les multiplicités des racines X0 = i et X1 = −i du polynôme P = X 4 + 2X 2 + 1. 1pt+1pt
I2. Déduire les décompositions en produit de polynômes irréductibles dans C[X] et R[X]. 1pt
4X 2 − 6X + 1
II1. Décomposer en éléments simples la fraction rationnelle F (X) = . 2pts
2X 3 − X 2
4 3 2
2X + X + 3X − 6X + 1
II2. Déduire la décomposition en éléments simples de la fraction Φ(X) = . 1pt
2X 3 − X 2

Bon Courage
Exercice 1 (Logique 4pts). Etant données les propositions :
   
P : ∀ x ∈ R, ∀ y ∈ R, x + y > 0 et Q : ∃ x ∈ R, ∀ y ∈ R, y 2 ≥ x .

1. Donner les négations de P et de Q.


2. Ces propositions sont-elles vraies ou fausses ? (justifier).
3. En utilisant une table de vérités, montrer la distributivité de la conjonction “∧00 par rapport à la disjonction
“∨00 et inversement, c’est à dire :

P ∧ (Q ∨ R) ⇐⇒ (P ∧ Q) ∨ (P ∧ R) et P ∨ (Q ∧ R) ⇐⇒ (P ∨ Q) ∧ (P ∨ R)

4. Pour n ∈ N, écrire l’implication : “si n2 est paire, alors n est paire”. Donner sa contaraposée.

Correction :
1. On a :
   
P ⇐⇒ ∀ x ∈ R, ∀ y ∈ R, x + y > 0 ⇐⇒ ∃ x ∈ R, ∃ y ∈ R, x + y ≤ 0
   
Q ⇐⇒ ∃ x ∈ R, ∀ y ∈ R, y 2 ≥ x ⇐⇒ ∀ x ∈ R, ∃ y ∈ R, y 2 < x
 
2.a. P est fausse, car : ∃ x = −1 ∈ R, ∃ y = 0 ∈ R, x + y ≤ 0 .
 
2.b. Q est vraie, car : ∃ x = 0 ∈ R, ∀ y ∈ R, y 2 ≥ x .
3.
P 0 0 0 0 1 1 1 1
Q 0 0 1 1 0 0 1 1
R 0 1 0 1 0 1 0 1
(Q ∨ R) 0 1 1 1 0 1 1 1
P ∧ (Q ∨ R) 0 0 0 0 0 1 1 1
(P ∧ Q) 0 0 0 0 0 0 1 1
(P ∧ R) 0 0 0 0 0 1 0 1
(P ∧ Q) ∨ (P ∧ R) 0 0 0 0 0 1 1 1

(Q ∧ R) 0 0 0 1 0 0 0 1
P ∨ (Q ∧ R) 0 0 0 1 1 1 1 1
(P ∨ Q) 0 0 1 1 1 1 1 1
(P ∨ R) 0 1 0 1 1 1 1 1
(P ∨ Q) ∧ (P ∨ R) 0 0 0 1 1 1 1 1

On voit que P ∧ (Q ∨ R) et (P ∧ Q) ∨ (P ∧ R) ont les mêmes valeurs de vérité, donc :

P ∧ (Q ∨ R) ⇐⇒ (P ∧ Q) ∨ (P ∧ R)

et P ∨ (Q ∧ R) et (P ∨ Q) ∧ (P ∨ R) ont les mêmes valeurs de vérité, donc :

P ∨ (Q ∧ R) ⇐⇒ (P ∨ Q) ∧ (P ∨ R)

4. Pour n ∈ N, “si n2 est paire, alors n est paire” :


 
∀ n ∈ N, (∃k ∈ N, n2 = 2k) =⇒ (∃k 0 ∈ N; n = 2k 0 )

Sa contraposée est :  
∀ n ∈ N, (∀k ∈ N, n 6= 2k) =⇒ (∀k 0 ∈ N; n2 6= 2k 0 )

ou bien  
∀ n ∈ N, (∃k ∈ N, n = 2k + 1) =⇒ (∃k 0 ∈ N; n2 = 2k 0 + 1)
2
Exercice 2 (Applications 3pts). Etant donnée l’application g : [0, +∞[−→ F ⊂ E telle que :
2x − 1
∀ x ∈ [0, +∞[, g(x) = .
x+2

Déterminer F pour que g soit bijective. Donner ; dans ce cas ; g −1 .

Correction : On sait que g : E −→ F est bijective si : ∀ y ∈ F, ∃ !x ∈ E, g(x) = y.


Soit y ∈ F , on résout l’équation y = g(x). On a :
2x − 1
y = g(x) ⇐⇒ y=
x+2
⇐⇒ y(x + 2) = 2x − 1
⇐⇒ x(y − 2) = −1 − 2y
1 + 2y
⇐⇒ x= Si y 6= 2
2−y
1 + 2y 1 + 2y
et on doit prendre x ∈ [0, +∞[, c’est à dire ≥ 0. On étudie pour cela le signe de en fonction de y.
2−y 2−y
On a :
x 0 −1/2 2 +∞
1 + 2y - + +
2−y + + -
1 + 2y
- + -
2−y
 
1 1 + 2y
Ainsi, en prenant F = − , 2 on aura : ∀ y ∈ F, ∃!x = ∈ F ; y = g(x) ,
2 2−y
 
1
Ce qui montre que g est bijective si on prend F = − , 2 .
2
De ce qui précède on déduit que :
 
1
g −1 : − ,2 −→ [0, +∞[
2
1 + 2y
y −→
2−y
2

Exercice 3 (Nombres complexes 3pts). Donner sous forme algébrique et sous forme trigonométrique, les racines
complexes de l’équation :
z 2 − (1 + 2i)z + (i − 1) = 0

Correction : Pour résoudre cette équation, du second degré, on calcule son discriminant

∆ = b2 − 4ac = (1 + 2i)2 − 4(i − 1) = (1 − 4 + 4i) − (4i − 4) = 1,

ses racines sont alors :


−b + δ 1 + 2i + 1 −b − δ 1 + 2i − 1
z1 = = =1+i et z2 = = =i
2a 2 2a 2
√ π π
pour l’écriture trigonométrique des racines, |z1 | = 2, Arg(z1 ) = et |z2 | = 1, Arg(z2 ) = , donc :
4 2
√  π   π   π   π 
z1 = 2 cos + i sin et z2 = cos + i sin
4 4 2 2
2
Exercice 4 (Suites 4pts). Soit (un )n∈N la suite numérique telle que :
 1 
u0 > 1 et ∀ n ∈ N, un+1 = 2 − .
un
– Montrer que : ∀ n ∈ N, un > 1.
– Etudier la monotonie, ou le sens des variations, de la suite (un )n∈N .
– Déduire que la suite (un )n∈N est convergente.
– Déterminer la limite de cette suite.

Correction :
1. Pour n ∈ N on note (Hn ) la proposition un > 1.
a. Pour n = 0, (Hn ) est vraie.
b. Supposons que (HN ) est vraie.
c. Montrons que (HN +1 ) est aussi vraie ?
On a :
1 1
uN +1 = 2 − >2− , car uN > 1
uN 1
 
donc UN +1 > 1 , ce qui montre que (HN +1 ) est vraie.
De a., b. et c., en utilisant le théorème de récurrence on déduit que (Hn ) est vraie pour tout n ∈ N, donc :

∀ n ∈ N, un > 1.

2. Pour étudier la monotonie de la suite (un )n , on étudie le signe de (un+1 − un ). On a :

1 2un − 1 − (un )2 (un − 1)2


un+1 − un = 2 − − un = =−
un un un
comme un > 1 > 0, on déduit que
∀ n ∈ N, (un+1 − un < 0)
ce qui montre que la suite un )n est décroissante.
3. D’après 1. et 2. , on a (un )n est décroissante et minorée (par m = 1) donc convergente.
4. Si on note ` = lim un , sachant que
n→+∞

 1 
∀ n ∈ N, un+1 = 2 −
un
en passant à la limite, on obtient :
1
`=2−
`
et la seule solution de cette équation est : (` = 1), donc : lim un = 1.
n→+∞
2

Exercice 5 (Polynômes et Fractions Rationnelles 6pts).


I1. Déterminer les multiplicités des racines X0 = i et X1 = −i du polynôme P = X 4 + 2X 2 + 1.
I2. Déduire les décompositions en produit de polynômes irréductibles dans C[X] et R[X].
4X 2 − 6X + 1
II1. Décomposer en éléments simples la fraction rationnelle F (X) = .
2X 3 − X 2
2X + X + 3X 2 − 6X + 1
4 3
II2. Déduire la décomposition en éléments simples de la fraction Φ(X) = .
2X 3 − X 2
Correction :
I1. Pour déterminer les multiplicités des racines X0 = i et X1 = −i du polynôme P = X 4 + 2X 2 + 1, on
calcule les dérivées successives de P en X0 et en X1 . On a :

   
P 0 = 4X 3 + 4X =⇒ P 0 (X0 ) = 4(i)3 + 4i = −4i + 4i = 0 ∧ P 0 (X1 ) = 4(−i)3 + 4(−i) = 4i − 4i = 0
   
P (2) = 12X 2 + 4 =⇒ P (2) (X0 ) = 12(i)2 + 4 = −12 + 4 6= 0 ∧ P (2) (X1 ) = 12(−i)2 + 4 = −12 + 4 6= 0
d’où on déduit que X0 et X1 sont des racines de P de multiplicité m = 2. (c’est des racines doubles).

I2. Déduire les décompositions en produit de polynômes irréductibles dans C[X] et R[X].
X0 et X1 étant des racines doubles de P et sachant que do P = 4, on déduit que P = (X − X0 )2 (X − X1 )2 , donc :
a. Dans C[X], P = (X − i)2 (X + i)2 .
b. Dans R[X], P = [(X − i)(X + i)]2 = (X 2 + 1)2 .
4X 2 − 6X + 1
II1. Décomposer en éléments simples la fraction rationnelle F (X) = .
2X 3 − X 2
On a :
4X 2 − 6X + 1 4X 2 − 6X + 1 A B C
F (X) = 3 2
= 2
= + 2+
2X − X X (2X − 1) X X (2X − 1)
a. En multipliant les deux membres par X 2 et en prenant après X = 0, on obtient B = −1.
1
b. En multipliant les deux membres par (2X − 1) et en prenant après X = , on obtient C = −4.
  2
c. Pour X = 1, on obtient − 1 = A + B + C donc : A = 4.
Ainsi :
4X 2 − 6X + 1 4 1 4
F (X) = = − 2−
2X 3 − X 2 X X (2X − 1)
2X 4 + X 3 + 3X 2 − 6X + 1
II2. Déduire la décomposition en éléments simples de la fraction Φ(X) = .
2X 3 − X 2
P
Comme Φ(X) = , avec do P > dD , alors on divise P par D et on trouve :
D
P = DQ + R, avec; Q = X + 1 et R = 4X 2 − 6X + 1

donc
4X 2 − 6X + 1
Φ(X) = (X + 1) + = (X + 2) + F (X)
2X 3 − X 2
En utilisant la question précédente, on obtient :
4 1 4
Φ(X) = (X + 1) + − 2−
X X (2X − 1)
2

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