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2ème S.T.
Série De TD N°=1
3) ∫ ∫ f ( x, y )dxdy, , où D = {( x, y ) ∈ ℜ 2 / x ≤ a, }
y ≤ b , ( a, b) ∈ ℜ 2+ et f ( x, y ) = ( x + y )e x − y .
D
4) ∫ ∫ f ( x, y )dxdy , , où D est le triangle de sommets A(1,0), B(0,1), C (0,−1) et f ( x, y ) = x + 2 y .
D
5) ∫ ∫ f ( x, y )dxdy, , où D est le trapèze limité par les droites d’équation
D
y = 0, y = 1, y = 2 − x et y = 1 + 2x et f ( x, y ) = xy .
6) ∫ ∫ f ( x, y )dxdy , , où D est l’ensemble des points du plan qui vérifient les inégalités
D
x + y ≥ 1 et 1 − x + 1 − y ≥ 1 et f ( x, y ) = ( x − y ) 2 .
7) ∫ ∫ f ( x, y )dxdy , , où D est l’ensemble des points du plan limité par les courbes d’équation
D
y = 1x et y = -4 x + 5 et f ( x, y ) = x 2 y .
8) ∫ ∫ f ( x, y )dxdy , , où D est le parallélogramme limité par les droites d’équation
D
y = x, y = 2 x, y = x + 1, y = 2 x − 2 et f ( x, y ) = (2 x − y ) 2 .
9) ∫ ∫ f ( x, y )dxdy , , où D est la couronne limitée par les cercles de centre O et de rayons respectifs
D
1
a et b (0 < a < b) et f ( x, y ) = .
x + y2
2
10) ∫ ∫ f ( x, y )dxdy , , où D est l’ensemble des points du disque de centre O et de rayon 1, tels que
D
0 ≤ y ≤ x et f ( x, y ) = 2 x − y .
Ex 2 : Calculer les intégrales suivantes
1) ∫ ∫ ∫ f ( x, y, z , )dzdydx, où D est le domaine limité par les plans d’équation x = 0, y = 0, z = 0,
D
x + y + z = 1 et f ( x, y, z ) = ( x + y + z ) 2 .
2) ∫ ∫ ∫ f ( x, y, z , )dzdydx, où D = {( x, y, z ) ∈ ℜ3 / 0 ≤ z ≤ x 2 + y 2 , 0 ≤ y ≤ x ≤ 1} et f ( x, y, z ) = x + y + z .
D
x + y − z 2 = −a 2 (a > 0) . (V=volume)
2 2
1
2
3
4
5
6
7
8
9
Ex2 :
10
Lorsque x est compris entre 0 et 1, on a
11
12
13
14
UNIVERSITE 8 MAI 1945 GUELMA
Série De TD N°=2
Ex1 : Déterminer si les intégrales suivantes sont convergentes, et le cas échéant, calculer leur
valeur :
1. e t dt 2. 3.
dt t 1 dt
1 0
dt 4. te t 2
dt 5. 1dt 6. dt 7. te t
dt 8.
0 0 1 t 1
(1 t )
2 2
0 2
3t
0 0
1 t 2
1. 0 t 4 dt 6. t
2t 3 t 5 ln(t ) 2 ln(t ) 1
2
dt 2. dt 3. dt 4. e t 2
dt 5. dt 7.
0
5t 3
3t 2
7 0
t 2
4t 4 0
t 2
1 0 1
2
t
ln1 t t 1 dt
sin(t ) 1 1 ln(t ) ln(t ) cos(t )
1 1
2
dt 8. dt 9. dt 10. dt 11. 12. dt
0
t2 0 t 3t t
3 2
1 1
t2 0 0 et 1
e e
13. at
sin( bt ) dt avec a 0 et b 14. at
cos(bt )dt avec a 0 et b .
0 0
(1 t
t 2 1
Ex 2 : On pose I dt
) 1 t4
0
2
e t dt [ e t ]0x e x e 0 1 e x 1
x
0
x
0 1 t 2 0 2 1 t dt 2[ 1 t ]0 2( 1 x 1) 2 1 x
dt 1
2
x x
x
x 1
La fonction t t
(1t 2 )2
est continue sur [ 1,[ , on a donc a priori uniquement un problème
en . Soit x 1 . Alors
1 (1 t )
t 1 x 2t 1 1 x 1 1 1
dt [ ]
x
dt
2 2
2 (1 t )
1 2 2
2 1 t 2 1
2(1 x ) 4 x 4
2
L'intégrale 1 dt
t
(1 t 2 ) 2
en .
Soit x ] , 0] . Alors
x te dt 2 x (2t )e dt [ 2 e ]x 2 2 e x
1 0 1 t 2 0 1 1 x2 1
0
t 2 t 2
2
L'intégrale 0 te t dt est donc convergente et on a: 0 te t dt 12 .
2 2
5. Convergence de 0 1dt
1dt [t ] x
x
x
0
0
x
2 3t ln(3) 2
x 1 1 x 1 e x ln( 3) e 2 ln( 3) e 2 ln( 3)
dt ( ln(3))e t ln( 3)
dt [ e ]
t ln( 3) x
( )
ln(3) ln(3) x ln(3)
2
u (t ) t u ' (t ) 1
On pose et . Les fonctions u et v étant de classe C 1 sur [0, x] , on peut
v' (t ) e v(t ) e
t t
x 2
L'intégrale 0 est donc convergente et on a: 0 .
dt dt
1t 2 1t 2 2
2t 3 2t 2
2
5t 3t 7 t 5t
3 2 3
5t
donc
2t 3 21
f (t )
5t 3t 7
3 2
5t
Donc par le théorème d'équivalence des fonctions positives, les intégrales 1 f (t )dt et 1 1t dt
sont de même nature. Or, 1 diverge (Intégrale de Riemann). On en déduit donc que
dt
t
f (t )dt diverge
1
Puisque l'intégrale 0 f (t )dt converge (intégrale sur un segment d'une fonction continue) et que
1
2. Convergence de 0 t 2 t 45t 4 dt
t 5 t 1
f (t ) 2
t 4t 4 t t 2 t
Puisque 5 1t dt diverge (Intégrale de Riemann), on en déduit par le théorème d'équivalence des
Puisque l'intégrale 0 f (t )dt converge (intégrale sur un segment d'une fonction continue) et que
5
ln(t ) ln(t )
f (t )
ln(t )
t 1 t 0 1
2
et 0 ln(t)dt converge, donc par théorème d'équivalence des fonctions négatives, l'intégrale
1
0 t 2 1 dt converge également.
1 ln( t )
ln(t ) ln(t )
f (t )
t 1 t 0 t 2
2
donc par théorème d'équivalence des fonctions négatives, l'intégrale 1 tln(2 t 1) dt est de même
nature que l'intégrale 1 ln(t 2t ) dt .
Cherchons un 1 tel que ln( t )
t2
o( t1 ) :
o( ) t 2 0 2 0 2 0 2
ln(t ) 1 ln(t ) ln(t )
t 2
t t t t t
ln(t ) 1
o( 3 / 2 )
t 2
t
Or, 1 t 3 / 2 dt converge (Intégrale de Riemann), donc par théorème de négligeabilité de fonctions
1
positives, on en déduit que 1 ln(t 2t ) dt converge, et enfin par équivalence de fonctions positives,
on en déduit que 1 tln(2 t 1) dt converge également.
Puisque 0 f (t )dt et 1 f (t )dt convergent, on en déduit donc que 01 tln(2 t 1) dt converge
1
4. Convergence de 0 e t dt
2
De plus,
t 2 e t t 2 0 e t o ( 2 )
2 t2 2 1
e t t
Puisque 1 t 2 dt converge (Intégrale de Riemann), on en déduit par négligeabilité de fonctions
1
Puisque l'intégrale 01 e t dt ne pose pas de problème (intégrale d'une fonction continue sur le
2
2 ln(t ) | ln(t ) |
t4 t 0 4
Or, 0 | ln(t ) | dt converge, donc par théorème d'équivalence des fonctions positives, l'intégrale
1
2 ln(t ) ln(t )
t 4 t t
On en déduit par théorème d'équivalence des fonctions positives que l'intégrale 1 2t ln( 4 dt
t)
diverge également.
Puisque 0 2 t ln(4t ) dt converge et 1 2t ln(
4 dt diverge, on en déduit que: 0 t 4 dt diverge.
1 t) 2ln( t )
L'intégrale 1 t 11 dt est donc divergente, et par théorème d'équivalence des fonctions positives, on
2
en déduit que
1 t 21t dt diverge.
2
La fonction t sin(t 2 t ) est continue sur [ 1,[ mais pas forcément positive. On regarde l'absolue
convergence. On a:
sin(t ) 1
t 1, | 2 | 2
t t
Or, 1 t 2 dt est convergente (Intégrale de Riemann), donc par théorème de comparaison des
1
fonctions positives, l'intégrale 1 | sin(t 2 t ) | dt converge, et donc l'intégrale 1 sin(t 2 t ) dt converge.
sin(t ) t 1
t t 0 t 2 t
2
Or, 0 1t dt diverge (Intégrale de Riemann) et par théorème d'équivalence des fonctions positives,
1
8. Convergence de 0 dt
1 1
t 3 3t 2 t
1 1 1
1/ 2
t 3 3t 2 t t 0 t t
Or, 01 t 11/ 2 dt converge (Intégrale de Riemann), donc par théorème d'équivalence des fonctions
positives, on en déduit que 01 1
dt converge.
t 3 3t 2 t
ln1 t
1
2
9. Convergence de dt
1
ln1 t
1
La fonction 2
dt est continue et positive sur [ 1,[ , on a un problème uniquement
1
en . De plus,
) 2
1 1
ln(1
t t t
2
ln1 t
1
2
positives, on en déduit que dt converge
1
10. Convergence de 1 ln(t 2t ) dt .
La fonction f : t ln( t )
t2
est continue et positive sur [1,[ .
Cherchons un 1 tel que ln( t )
t2
o( t1 ) :
o( ) t 2 0 2 0 2 0 2
ln(t ) 1 ln(t ) ln(t )
t 2
t t t t t
ln(t ) 1
o( 3 / 2 )
t 2
t
Or, 1 t 3 / 2 dt converge (Intégrale de Riemann), donc par théorème de négligeabilité de fonctions
1
La fonction t ln( t )
t 1 est continue et positive sur] 0,1 [. On a à priori des problèmes en 0 et 1.
-Etude de dt .
1/ 2 ln( t )
0 t 1
La fonction t ln( t )
t 1 est continue et positive sur] 0,1 / 2] . De plus :
t 1 t 0
ln(t )
ln(t )
et 0 ln(t)dt converge, donc par théorème d'équivalence des fonctions positives, on en déduit
1/ 2
que
0 t 1 dt converge.
1 / 2 ln( t )
t 1 t
ln(t ) t 1
1
1 t 1
Ainsi, la fonction est prolongeable par continuité en 1. On a donc une intégrale faussement
impropre sur
[1/2, 1] : l'intégrale converge.
-Par somme, puisque 0 ln(t t1) dt et 1 / 2 ln(t t1) dt convergent, on a bien que 0 ln(t t1) dt converge.
1/ 2 1 1
12. Convergence de 0 dt
cos( t )
e t 1
La fonction t cos( t )
est continue (mais pas forcément positive) sur] 0,[ . On regarde donc
et 1
l'absolue convergence.
-Etude de 0 cos(t t ) dt .
1
e 1
La fonction t cos( t )
est continue et positive sur] 0,1] . De plus,
et 1
cos(t ) 1
e 1 t 0 t
t
et 1 dt
0 t
converge (Intégrale de Riemann), donc par critère d'équivalence des fonctions positives,
on en déduit que 0 cos(t t ) converge
1
e 1
La fonction t cos( t )
est continue sur [ 1,[ . De plus,
et 1
1 cos(t ) 1
| |
e t / 2 e t
e 1 e 1 t e
t t t/2
Or, 1 e dt converge, donc par comparaison, puis équivalence, puis comparaison des
t
converge
Ex3 : La fonction t 1e et est continue et positive sur . On a donc deux problèmes à étudier :
t
en et .
-Etude de 0 1e et dt
t
1 e t t t
e t e t
e ( 1) t
Donc par théorème d'équivalence des fonctions positives, l'intégrale 0 1e et dt est de même
t
Or, pour x 0 , si 1 ,
1
si 1
1 e ( 1) x 1
e [ e dt ] 1
x
( 1) t ( 1) t x
1 1 x
0
si 1
0
Ainsi, en conclusion:
0 1 et dt converge 1
e t
t
e t e t
e t
1 e t 1
Donc par théorème d'équivalence des fonctions positives, l'intégrale 0 1e e t dt est de même
t
nature que e t dt .
0
Or, pour x 0 , si 0 ,
1
si 0
1 t 0 1 e x
e [ e dt ]x
0
t
si 0
x
x
Ainsi, en conclusion:
1 et dt converge 0
0 e t
e
13. Etude de at
sin( bt ) dt
0
La fonction t e at sin(bt ) est continue sur [ 0,[ , on a donc a priori uniquement un problème
en .
On va utiliser la comparaison, car sin est borné est l'exponentielle d'argument négatif est
intégrable. Comme t f (t ) e at sin(bt ) n'est pas toujours positif, il faut passer par la valeur
absolue :
f (t ) e at sin(bt ) e at
e
qui est intégrable sur [ 0,[ (car a > 0). at
sin( bt ) dt est absolument convergent et en
0
conséquent convergente.
e
14. Etude de at
cos(bt ) dt
0
La fonction t e at cos(bt ) est continue sur [ 0,[ , on a donc a priori uniquement un problème
en .
On va utiliser la comparaison, car sin est borné est l'exponentielle d'argument négatif est
intégrable. Comme t f (t ) e at cos(bt ) n'est pas toujours positif, il faut passer par la valeur
absolue :
f (t ) e at cos(bt ) e at
e
qui est intégrable sur [ 0,[ (car a > 0). at
cos(bt ) dt est absolument convergent et en
0
0 dt
1 t 2 1
conséquent convergente. 1t 2 1t 4