Vous êtes sur la page 1sur 24

UNIVERSITE 8 MAI 1945 GUELMA 2016/2017

2ème S.T.
Série De TD N°=1

Ex 1 : Calculer les intégrales suivantes


1) ∫ ∫ f ( x, y )dxdy , où D est le rectangle de sommets O, A(π ,0), B(0,1), C (π ,1) et f ( x, y ) = 2 y sin x .
D
2) ∫ ∫ f ( x, y )dxdy, , où D est le triangle de sommets O, A(1,0), B(1,1) et f ( x, y) = x − y .
D

3) ∫ ∫ f ( x, y )dxdy, , où D = {( x, y ) ∈ ℜ 2 / x ≤ a, }
y ≤ b , ( a, b) ∈ ℜ 2+ et f ( x, y ) = ( x + y )e x − y .
D
4) ∫ ∫ f ( x, y )dxdy , , où D est le triangle de sommets A(1,0), B(0,1), C (0,−1) et f ( x, y ) = x + 2 y .
D
5) ∫ ∫ f ( x, y )dxdy, , où D est le trapèze limité par les droites d’équation
D
y = 0, y = 1, y = 2 − x et y = 1 + 2x et f ( x, y ) = xy .
6) ∫ ∫ f ( x, y )dxdy , , où D est l’ensemble des points du plan qui vérifient les inégalités
D

x + y ≥ 1 et 1 − x + 1 − y ≥ 1 et f ( x, y ) = ( x − y ) 2 .
7) ∫ ∫ f ( x, y )dxdy , , où D est l’ensemble des points du plan limité par les courbes d’équation
D

y = 1x et y = -4 x + 5 et f ( x, y ) = x 2 y .
8) ∫ ∫ f ( x, y )dxdy , , où D est le parallélogramme limité par les droites d’équation
D

y = x, y = 2 x, y = x + 1, y = 2 x − 2 et f ( x, y ) = (2 x − y ) 2 .
9) ∫ ∫ f ( x, y )dxdy , , où D est la couronne limitée par les cercles de centre O et de rayons respectifs
D
1
a et b (0 < a < b) et f ( x, y ) = .
x + y2
2

10) ∫ ∫ f ( x, y )dxdy , , où D est l’ensemble des points du disque de centre O et de rayon 1, tels que
D
0 ≤ y ≤ x et f ( x, y ) = 2 x − y .
Ex 2 : Calculer les intégrales suivantes
1) ∫ ∫ ∫ f ( x, y, z , )dzdydx, où D est le domaine limité par les plans d’équation x = 0, y = 0, z = 0,
D

x + y + z = 1 et f ( x, y, z ) = ( x + y + z ) 2 .

2) ∫ ∫ ∫ f ( x, y, z , )dzdydx, où D = {( x, y, z ) ∈ ℜ3 / 0 ≤ z ≤ x 2 + y 2 , 0 ≤ y ≤ x ≤ 1} et f ( x, y, z ) = x + y + z .
D

3) V = ∫ ∫ ∫ dzdydx, de la partie limitée par le cylindre d’équation x 2 + y 2 = a 2 et l’hyperboloïde d’équation


D

x + y − z 2 = −a 2 (a > 0) . (V=volume)
2 2

4) ∫ ∫ ∫ f ( x, y, z , )dzdydx, où D est la sphère de centre O et de rayon R, et f ( x, y, z ) = x 2 + y 2 + z 2 .


D
Solution des exercices (TD 1)

1
2
3
4
5
6
7
8
9
Ex2 :

10
Lorsque x est compris entre 0 et 1, on a

11
12
13
14
UNIVERSITE 8 MAI 1945 GUELMA

2ème S.T. 2016/2017

Série De TD N°=2

Ex1 : Déterminer si les intégrales suivantes sont convergentes, et le cas échéant, calculer leur
valeur :

1.  e t dt 2.  3.      
dt t 1 dt
 1  0    
dt 4. te t 2
dt 5. 1dt 6. dt 7. te t
dt 8.
0 0 1 t 1
(1  t )
2 2
 0 2
3t
0 0
1 t 2

Ex2 : Déterminer si les intégrales suivantes sont convergentes :

1.     0 t  4 dt 6. t
2t  3 t 5 ln(t ) 2  ln(t ) 1
     2

dt 2. dt 3. dt 4. e t 2
dt 5. dt 7.
0
5t 3
 3t 2
 7 0
t 2
 4t  4 0
t 2
 1 0 1
2
t

   ln1  t   t  1 dt 
sin(t ) 1  1 ln(t ) ln(t ) cos(t )
 1   1 

2 
dt 8. dt 9. dt 10. dt 11. 12. dt
0
t2 0 t  3t  t
3 2
1  1
t2 0 0 et  1

e e
 
13.  at
sin( bt ) dt avec a  0 et b  14.  at
cos(bt )dt avec a  0 et b  .
0 0

 1  et dt selon les valeurs de  


e  t

Ex3 : Déterminer la nature de .

Exercices supplémentaires.

Ex 1 :1. Montrer que  


ln(t ) ln(t )
1 

dt et dt sont convergentes et opposées (on pourra érecteur


0
1 t 2
1
1 t2
1
le changement de variable u  .
t
2. En déduire la valeur de 
ln(t )

dt .
0
1 t2

 (1  t
t 2 1

Ex 2 : On pose I  dt
) 1 t4
0
2

1. Montrer que l'intégrale converge.


1
2. En utilisant le changement de variable u  , calculer I .
t
Ex 3 : Soit f la fonction définie par f ( x )  
t
  x
dt
1
1 t
1. Déterminer l'ensemble de définition de f .
2. Quel est le sens de variations de f ?
3. On admet que f est une fonction continue sur son ensemble de définition.
Déterminer f ( x)  f ( x  1) pour x  0 .
En déduire la limite de f en 0 et en   .
Correction Exercices Chapitre 2 -intégrales impropres (TD2)
Ex 1 : 1. Convergence de 0 e  t dt .


La fonction t  e  t est continue sur [ 0,[ , on a donc a priori uniquement un problème en   .


Soit x  0 . Alors

 e t dt  [ e t ]0x  e  x  e 0  1  e  x 1
x

0
x  

L'intégrale 0 e t dt est donc convergente et on a: 0 e t dt  1 .


 

2. Convergence de 01 dt1t


La fonction t  1
1t
est continue sur [ 0,1 [, on a donc a priori uniquement un problème en 1.
Soit x  [0,1 [. Alors

0 1  t  2 0 2 1  t dt  2[ 1  t ]0  2( 1  x  1)  2  1  x 
dt 1
2
x x
x

x 1

L'intégrale 01 1dt t est donc convergente et on a: 01 dt1t  2 .


3. Convergence de 1 dt
 t
(1 t 2 ) 2

La fonction t  t
(1t 2 )2
est continue sur [ 1,[ , on a donc a priori uniquement un problème
en   . Soit x  1 . Alors

1 (1  t )   
t 1 x 2t 1 1 x 1 1 1
 dt  [ ] 
x
dt
2 2
2 (1  t )
1 2 2
2 1 t 2 1
2(1  x ) 4 x 4
2

L'intégrale 1 dt
 t
(1 t 2 ) 2

est donc convergente et on a: 1


 t
(1 t 2 ) 2
dt  14 .
4. Convergence de  te  t
0 2
dt

La fonction t  te est continue sur]  , 0] , on a donc a priori uniquement un problème


t 2

en   .
Soit x  ]  , 0] . Alors

x te dt   2 x (2t )e dt  [ 2 e ]x   2  2 e x
1 0 1 t 2 0 1 1 x2 1

0
t 2 t 2

  2
L'intégrale 0 te t dt est donc convergente et on a: 0 te  t dt   12 .
2 2

5. Convergence de 0 1dt


La fonction t  1 est continue sur [ 0,[ , on a donc a priori uniquement un problème en   .


Soit x  0 . Alors

 1dt  [t ]  x  
x
x
0
0
x  

L'intégrale  1dt est donc divergente.



0

6. Convergence de 2 31t dt


La fonction t  1
3t
 1
e t ln( 3 )
 e t ln( 3) est continue sur [ 2,[ , on a donc a priori uniquement un
problème en   .
Soit x  2 . Alors

2 3t ln(3) 2 
x 1 1 x 1 e  x ln( 3)  e 2 ln( 3) e 2 ln( 3)
dt  (  ln(3))e t ln( 3)
dt   [ e ]
t ln( 3) x
  ( )
ln(3) ln(3) x   ln(3)
2

L'intégrale 2 31t dt est donc convergente et on a: 2 31t dt  1


9 ln( 3 )
.
7. Convergence de 0 te  t dt


La fonction t  te  t est continue sur [ 0,[ , on a donc a priori uniquement un problème


en   .
Soit x  0 . Calculons 0 te t dt .
x

u (t )  t u ' (t )  1
On pose et . Les fonctions u et v étant de classe C 1 sur [0, x] , on peut
v' (t )  e v(t )  e
t t

faire une intégration par parties:

 te t dt  [te t ]0x    e t dt   xe  x  [e t ]0x    ex  1  1


x x x
0 0 e x
x  

L'intégrale 0 te t dt est donc convergente et on a: 0 te t dt  1 .


 

8. Convergence de 0 1dtt 2


La fonction t  11t 2 est continue sur [ 0,[ , on a donc a priori uniquement un problème en   .
Soit x  0 . Alors:

0 1t 2 dt  [ Arc tan(t )]0  Arc tan( x)  .
x1 x

x   2
L'intégrale 0 est donc convergente et on a: 0  .
 dt  dt 
1t 2 1t 2 2

Ex2 : 1. Convergence de 0 2t  3


5 t 3  3t 2  7
dt
La fonction u : t  5t 3  3t 2  7 est continue et dérivable sur [0,[ (fonction polynômiale) et
t  0, u 2  6t  3t (5t  2)  0 . La fonction u est donc croissante et puisque u (0)  7 , elle est
strictement positive sur [0,[ et ne s'annule donc jamais sur [0,[ .
La fonction f : t  2 t 3
5 t 3  3t 2  7
est donc continue et positive sur [0,[ comme composée de
fonctions continues. Il y a à priori uniquement un problème en   .
Or;


2t  3 2t 2
 2
5t  3t  7 t  5t
3 2 3
5t
donc
2t  3 21
f (t )  
5t  3t  7
3 2
5t
Donc par le théorème d'équivalence des fonctions positives, les intégrales 1 f (t )dt et 1 1t dt
 

sont de même nature. Or, 1 diverge (Intégrale de Riemann). On en déduit donc que
 dt
t

 f (t )dt diverge

1
Puisque l'intégrale 0 f (t )dt converge (intégrale sur un segment d'une fonction continue) et que
1

1 f (t )dt diverge, on conclut que: 0 dt diverge


  2t  3
5 t 3  3t 2  7

2. Convergence de 0 t 2 t 45t  4 dt


La fonction f : t  t 2 t 45t 4  ( tt25)2 est continue sur [0,[ .


Sur [ 5,[ , la fonction f est continue et positive, et on a


t 5 t 1
f (t )  2 
t  4t  4 t  t 2 t
Puisque 5 1t dt diverge (Intégrale de Riemann), on en déduit par le théorème d'équivalence des


fonctions positives que l'intégrale 5 f (t )dt diverge également.




Puisque l'intégrale 0 f (t )dt converge (intégrale sur un segment d'une fonction continue) et que
5

5 f (t )dt diverge, on conclut que: 0 f (t )dt diverge.


 

3. Convergence de 0 tln(2 t 1) dt


La fonction f : t  ln( t )
t 2 1
est continue sur] 0,[ . On a à priori un problème en 0 et en   .
 Etude de  1 ln( t )
0 t 2 1
dt .
La fonction f : t  ln( t )
t 2 1
est continue et négative sur] 0,1] . De plus,


ln(t ) ln(t )
f (t ) 
 ln(t )
t  1 t 0 1
2

et 0 ln(t)dt converge, donc par théorème d'équivalence des fonctions négatives, l'intégrale
1

0 t 2 1 dt converge également.
1 ln( t )

 Etude de 1 tln(2 t 1) dt .


La fonction f : t  ln( t )
t 2 1
est continue et positive sur [ 1,[ . De plus,


ln(t ) ln(t )
f (t ) 
t  1 t 0 t 2
2

donc par théorème d'équivalence des fonctions négatives, l'intégrale 1 tln(2 t 1) dt est de même
nature que l'intégrale 1 ln(t 2t ) dt .
Cherchons un   1 tel que ln( t )
t2
 o( t1 ) :

 o(  )  t  2  0  2  0  2    0    2
ln(t ) 1 ln(t ) ln(t )
t 2
t t t  t t  

Il suffit de choisir un   ] 1, 2 [, par exemple   2 . 3

ln(t ) 1
 o( 3 / 2 )
t 2
t
Or, 1 t 3 / 2 dt converge (Intégrale de Riemann), donc par théorème de négligeabilité de fonctions
 1

positives, on en déduit que 1 ln(t 2t ) dt converge, et enfin par équivalence de fonctions positives,
on en déduit que 1 tln(2 t 1) dt converge également.
Puisque 0 f (t )dt et 1 f (t )dt convergent, on en déduit donc que 01 tln(2 t 1) dt converge
1 

4. Convergence de 0 e  t dt
2

La fonction t  e  t est continue et positive sur [0,[ .


2

De plus,

t 2 e t  t 2  0  e  t  o ( 2 )
2 t2 2 1
e t  t
Puisque 1 t 2 dt converge (Intégrale de Riemann), on en déduit par négligeabilité de fonctions
 1

positives que l'intégrale 1 e  t dt converge.


2

Puisque l'intégrale 01 e  t dt ne pose pas de problème (intégrale d'une fonction continue sur le
2

segment [0,1]) , par somme on a que : 0 e  t dt converge.


 2

5. Convergence de 0 2t ln( 4 dt


t) 

La fonction t  2t ln(


4
t)
est continue sur] 0,[ , on a donc a priori des problèmes en 0 et en  
 Etude de 0 2t ln(
 4 dt .
t) 1

La fonction t  2t ln(


 4 est continue sur] 0,1] (mais pas forcément positive) et
t)


2  ln(t ) | ln(t ) |
t4 t 0  4
Or, 0 | ln(t ) | dt converge, donc par théorème d'équivalence des fonctions positives, l'intégrale
1

0 | | dt converge et donc l'intégrale 0 2 t ln(4t ) dt converge également.


1 2ln( t ) 1
t 4

 Etude de 1 2t ln(


 4 dt .
t)

La fonction t  2t ln(


4
t)
est continue sur [ 1,[ et positive, et


2  ln(t ) ln(t )
t  4 t  t

Or, pour x  1, 1 dt  [ 12 (ln(t )) 2 ]1x     , donc l'intégrale 1 dt est divergente.


x ln( t ) (ln( x )) 2  ln( t )
t 2 t
x  

On en déduit par théorème d'équivalence des fonctions positives que l'intégrale 1 2t ln(  4 dt
t) 

diverge également.
 Puisque 0 2 t ln(4t ) dt converge et 1 2t ln(
 4 dt diverge, on en déduit que: 0 t  4 dt diverge.
1  t)  2ln( t )

6. Convergence de 12 t 21t dt


La fonction t  t 21t est continue et positive sur]1, 2], donc il n'y a de problème qu'en 1.
On a:
1

1
 1
t  t t (t  1) t 1 t  1
2
Or, pour x  ] 1, 2] ,

 dt  [ln(t  1)]2x  ln(1)  ln( x  1)   


2 1
x t 1 x 1

L'intégrale 1 t 11 dt est donc divergente, et par théorème d'équivalence des fonctions positives, on
2

en déduit que
1 t 21t dt diverge.
2

7. Convergence de 0 sin(t 2 t ) dt .


La fonction t  sin(t 2 t ) est continue sur] 0,[ , il y a donc à priori deux problèmes en 0 et   .
 Etude de 1 sin(2 t ) dt .
t

La fonction t  sin(t 2 t ) est continue sur [ 1,[ mais pas forcément positive. On regarde l'absolue
convergence. On a:
sin(t ) 1
t  1, | 2 | 2
t t
Or, 1 t 2 dt est convergente (Intégrale de Riemann), donc par théorème de comparaison des
 1

fonctions positives, l'intégrale 1 | sin(t 2 t ) | dt converge, et donc l'intégrale 1 sin(t 2 t ) dt converge.


 Etude de 01 sin(2 t ) dt .


t

Sur] 0,1], t  sin( t )


t2
est continue et positive. De plus,


sin(t ) t 1

t t 0 t 2 t
2

Or, 0 1t dt diverge (Intégrale de Riemann) et par théorème d'équivalence des fonctions positives,
1

on en déduit que 01 sin(t 2 t ) dt diverge également.


 Puisque 1 sin(2 t ) dt converge et 01 sin(2 t ) dt diverge, on en déduit que 0 sin(2 t ) dt diverge.
t t t

8. Convergence de 0 dt
1 1
t 3  3t 2  t

La fonction t  t 3  3t 2  t  t (t 2  3t  1) est continue sur et s'annule en 0, 3 5


2 et 32 5 ,
donc ne s'annule qu'une seule fois sur l'intervalle [0,1] : en 0 .
La fonction t  3 1 2 est donc continue et positive sur] 0,1] . De plus,
t  3t  t


1 1 1
 1/ 2
t 3  3t 2  t t 0  t t
Or, 01 t 11/ 2 dt converge (Intégrale de Riemann), donc par théorème d'équivalence des fonctions
positives, on en déduit que 01 1
dt converge.
t 3  3t 2  t

 ln1  t
 1


2 
9. Convergence de dt
1 

 ln1  t
 1

La fonction 2 
dt est continue et positive sur [ 1,[ , on a un problème uniquement
1 
en   . De plus,
)  2
1 1
ln(1 
t t  t
2

et 1 t 2 dt converge (Intégrale de Riemann), donc par théorème d'équivalence des fonctions


 1

 ln1  t
 1


2 
positives, on en déduit que dt converge
1 
10. Convergence de 1 ln(t 2t ) dt .
La fonction f : t  ln( t )
t2
est continue et positive sur [1,[ .
Cherchons un   1 tel que ln( t )
t2
 o( t1 ) :

 o(  )  t  2  0  2  0  2    0    2
ln(t ) 1 ln(t ) ln(t )
t 2
t t t  t t  

Il suffit de choisir un   ] 1, 2 [, par exemple   2 . 3

ln(t ) 1
 o( 3 / 2 )
t 2
t
Or, 1 t 3 / 2 dt converge (Intégrale de Riemann), donc par théorème de négligeabilité de fonctions
 1

positives, on en déduit que 1 ln(t 2t ) dt converge.


11. Convergence de 0 ln(t t1) dt .
1

La fonction t  ln( t )
t 1 est continue et positive sur] 0,1 [. On a à priori des problèmes en 0 et 1.
-Etude de  dt .
1/ 2 ln( t )
0 t 1

La fonction t  ln( t )
t 1 est continue et positive sur] 0,1 / 2] . De plus :

t  1 t 0
ln(t )
 ln(t )

et 0 ln(t)dt converge, donc par théorème d'équivalence des fonctions positives, on en déduit
1/ 2

que
0 t 1 dt converge.
1 / 2 ln( t )

-Etude de 1 / 2 ln(t t1) dt .


1

La fonction t  est continue et positive sur [1/2, 1[. De plus :


ln( t )
t 1

t  1 t
ln(t ) t  1
1
1 t  1
Ainsi, la fonction est prolongeable par continuité en 1. On a donc une intégrale faussement
impropre sur
[1/2, 1] : l'intégrale converge.
-Par somme, puisque 0 ln(t t1) dt et 1 / 2 ln(t t1) dt convergent, on a bien que 0 ln(t t1) dt converge.
1/ 2 1 1

12. Convergence de 0 dt
 cos( t )
e t 1

La fonction t  cos( t )
est continue (mais pas forcément positive) sur] 0,[ . On regarde donc
et 1
l'absolue convergence.
-Etude de 0 cos(t t ) dt .
1
e 1

La fonction t  cos( t )
est continue et positive sur] 0,1] . De plus,
et 1


cos(t ) 1
e  1 t 0  t
t
et  1 dt
0 t
converge (Intégrale de Riemann), donc par critère d'équivalence des fonctions positives,
on en déduit que 0 cos(t t ) converge
1
e 1

-Etude de 1 cos( t )


dt .
e t 1

La fonction t  cos( t )
est continue sur [ 1,[ . De plus,
et 1


1 cos(t ) 1
| |
 e t / 2  e t
e 1 e  1 t  e
t t t/2

Or, 1 e dt converge, donc par comparaison, puis équivalence, puis comparaison des
  t

fonctions positives, on en déduit que t  1e et converge, donc: 1 dt converge


 t  cos( t )
e t 1

-Par somme, puisque 0 cos(t t ) dt et 1 dt convergent, on en déduit que: 0 dt


1  cos( t )  cos( t )
e 1 e t 1 e t 1

converge
Ex3 : La fonction t  1e et est continue et positive sur . On a donc deux problèmes à étudier :
 t

en   et   .
-Etude de 0 1e et dt
 t

1  e t t  t
e  t e  t
 e (  1) t

Donc par théorème d'équivalence des fonctions positives, l'intégrale 0 1e et dt est de même
 t

nature que 0 e (  1)t dt .




Or, pour x  0 , si   1 ,
1
si   1
 
1 e (  1) x  1
e [ e dt ]   1
x
(  1) t (  1) t x

 1    1 x  
0
  si   1
0

et si   1 , on a clairement 0 e 0 dt  0 1dt qui diverge.


 

Ainsi, en conclusion:
0 1 et dt converge    1
 e  t

 Etude de 0 e tt dt .


1 e

t 
e  t e  t
 e t
1  e t  1
Donc par théorème d'équivalence des fonctions positives, l'intégrale 0 1e e t dt est de même
 t
nature que  e t dt .
0

Or, pour x  0 , si   0 ,
1
 si   0
 
1 t 0 1  e x
e [ e dt ]x  
0
t

 
  si  0
x
x  

et si   0 , on a clairement   e0 dt   1dt qui diverge.


0 0

Ainsi, en conclusion:
  1 et dt converge    0
0 e  t

 En conclusion, on obtient que


 1 et dt converge  1    0
 e  t

e

13. Etude de  at
sin( bt ) dt
0

La fonction t  e  at sin(bt ) est continue sur [ 0,[ , on a donc a priori uniquement un problème
en   .
On va utiliser la comparaison, car sin est borné est l'exponentielle d'argument négatif est
intégrable. Comme t  f (t )  e  at sin(bt ) n'est pas toujours positif, il faut passer par la valeur
absolue :
f (t )  e  at sin(bt )  e  at

e

qui est intégrable sur [ 0,[ (car a > 0).  at
sin( bt ) dt est absolument convergent et en
0
conséquent convergente.

e

14. Etude de  at
cos(bt ) dt
0

La fonction t  e  at cos(bt ) est continue sur [ 0,[ , on a donc a priori uniquement un problème
en   .
On va utiliser la comparaison, car sin est borné est l'exponentielle d'argument négatif est
intégrable. Comme t  f (t )  e  at cos(bt ) n'est pas toujours positif, il faut passer par la valeur
absolue :
f (t )  e  at cos(bt )  e  at

e

qui est intégrable sur [ 0,[ (car a > 0).  at
cos(bt ) dt est absolument convergent et en
0

0 dt
1 t 2 1
conséquent convergente. 1t 2  1t 4

Vous aimerez peut-être aussi