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Matière : ELECTROTECHNIQUE FONDAMENTALE 2

CHAPITRE 2

LES TRANSFORMATEURS

I. Géneralités sur le Transformateur.


Le transformateur est un convertisseur « alternatif-alternatif » qui permet de modifier la valeur
efficace d’une tension alternative en maintenant la fréquence et la forme de l’onde inchangées.
Un transformateur comprend :
 –un circuit magnétique fermé :
 de perméabilité magnétique aussi haute que possible afin de faciliter le plus possible
le passage des lignes de champ magnétique ;
 d’hystérésis aussi faible que possible pour limiter les pertes ;
 feuilleté (tôles de 0,2 à 0,3 mm d’épaisseur) afin de limiter les courants de
FOUCAULT ;
 de résistance électrique aussi élevée que possible, toujours dans le but d’affaiblir les
courants de FOUCAULT, à cette fin on utilise des aciers au silicium (2 à 3 %).
 des enroulements (bobines) primaires et secondaires qui sont isolés électriquement, mais
magnétiquement couplés par le flux.
Les transformateurs peuvent fonctionner en monophasé ou en triphasé. Ils sont des machines
entièrement statiques, cette absence de mouvement est d’ailleurs à l’origine de leur excellent
rendement. Ils sont utiliser pour pour le transport de l’énergie électrique. Ils fonctionnent en
elevevateurs de tension entre la source et le réseau de transport, puis en abaisseurs de la tension du
réseau vers l’usager.

II. Transformateur Monophasé


II.1. Définition : Le transformateur est un élément statique permettant, en alternatif, la modification
de certaines grandeurs (tension, courant) sans changer leur fréquence. ∅∅

II.2. Constitution 𝐼𝐼 𝐼𝐼
Le transformateur est constitué essentiellement de :
a) Un Circuit magnétique fermé. N1 N2
𝑉𝑉 N
𝑉𝑉
N
b) Un Enroulement primaire (Bobine 1) de N1 spires
c) Un Enroulement secondaire (Bobine 2) de N2 spires

II.3. Principe de Fonctionnement


L’un des deux bobinages joue le rôle de primaire. Il est alimenté par tension variable et donne
naissance à un flux variable dans le circuit magnétique feuilleté. Le circuit magnétique conduit avec
le moins de réluctance possible les lignes de champ magnétique créées par le primaire à travers les
spires du deuxième bobinage. Le secondaire, soumis à la variation de ce flux, est le siège d'une force
électromotrice (f.é.m) induite due à la loi de faraday et alimente la charge.

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II. 4. Transformateur parfait


II.4.1. Hypothèse:
Un transformateur est parfait si on néglige:
 Les résistances des enroulements ; (r1=0) et (r2=0), (pas de pertes de joules).
 Les inductances de fuite ; (ℓ = 0) 𝑒𝑡 ( ℓ = 0)
 La réluctance du circuit magnétique. (ℜ = 0)
 Pas de pertes de Fer.

I1 I2 I1 I2
m
V1 e1 e2 V2 V1 V2

Transformateur Parfait

II.4.2. Equations électriques


D’après la loi de mailles du schéma électrique équivalent on aura :
∅( ) ∅( )
𝑉 (𝑡) = −𝑒 (𝑡) Avec 𝑒 (𝑡) = −𝑁 et 𝑉 (𝑡) = 𝑒 (𝑡) Avec 𝑒 (𝑡) = −𝑁
𝑁 𝐼 +𝑁 𝐼 =ℜ 𝜑 =0
( ) ( ) ( )
Ce qui donne : ( )
= − ( )
=− = ( )

En Complexe : = − =− = = −𝑚
Avec m le rapport de transformation.
En valeurs efficaces le rapport de transformation est : 𝑚 = = =

Remarque : Selon la valeur de m, on peut distinguer :


 𝑚 = 1 ⇒ 𝑉 = 𝑉 : Le transformateur assure l’isolement électrique entre la source et la
charge
 𝑚 < 1 ⇒ 𝑉 < 𝑉 : Le transformateur est dit abaisseur
 𝑚 > 1 ⇒ 𝑉 > 𝑉 : Le transformateur est dit élévateur

II.4.3. Puissances d’un transformateur Parfait

On a : 𝑚 = = = Alors

Puissance apparente : 𝑆 =𝑉 ×𝐼 = × 𝑚 × 𝐼 = 𝑉 × 𝐼 donc S1=S2


Puissance active : d’après la définition du transformateur parfait P1=P2= 𝑆 × 𝑐𝑜𝑠𝜑 = 𝑆 × 𝑐𝑜𝑠𝜑
Puissance réactive : 𝑄 = 𝑆 × 𝑠𝑖𝑛𝜑 = 𝑆 × 𝑠𝑖𝑛𝜑 = 𝑄
Conclusion : Le rendement d’un transformateur parfait est égal à 1 (pas de pertes)
Les puissances absorbées par le primaire seront absorbées par la charge connectée au secondaire.

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III. Transformateur Monophasé Réel


En réalité : P2 < P1 et le rendement < 1 car : il y’a présence des pertes. Alors dans un
transformateur réel, On tient compte des résistances des enroulements primaires et secondaires R1 et
R2 et les inductances de fuites L1 et L2 des bobinages. De Rf et Lm la résistance équivalente aux
pertes fer et l’inductance magnétisante vue du primaire. Le schéma équivalent du transformateur réel
est représenté sur la figure ci-dessous.

VV11 V2

Figure .5. Modèle du transformateur réel

III.1 Bilan des puissances


Enroulement 1 Circuit magnétique Enroulement 2

Pa=P1 Pu=P2

Pj1 Pf Pj2

P1 et P2 sont des puissances électriques (actives) : • P1 = V1 I1 cos Φ1 et P2 = V2 I2 cos Φ2. Le


rendement du transformateur est : 𝜂= =
Le transformateur réel est un transformateur parfait avec des pertes (Joule, fer), ces pertes ont deux
origines :
 Electrique Les pertes Joules (ou pertes cuivre) dans les enroulements : R1 : résistance de
l'enroulement primaire R2 : résistance de l'enroulement secondaire ; Pj = R1 I1² + R2 I2²
 Magnétique (pertes fer) Pertes par courants de Foucault et Pertes par hystérésis

III.2 Détermination des pertes et des parametres du transformateur


III.2.1 Essai avec secondaire à vide:
L’essai à vide permet de mesurer :
 Les pertes fer Pf
 Le rapport de transformation m
 La branche Magnétisante Rf et Xm

A la tension primaire nominale on place le wattmètre pour mesurer la puissance primaire à vide P10

V20
V10

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P1 = Pfer + PJ + P2 A vide : P2 = 0 W et PJ = R1 I10² + 0 : négligeable car I10 négligeable (I2 nul)


𝑃 =𝑃 +𝑅 𝐼

𝑽𝟐𝟎
Alors 𝑷𝟏𝟎 = 𝑷𝒇𝒆𝒓 et 𝒎= 𝑽𝟏

Détermination de Rf et Xm (Branche Magnétisante)


𝑽𝟐
1. Détermination de Rf P = P =𝑃 = 𝑅 𝐼 avec 𝐼 = ≃ ⟹𝑃 = ⟹ 𝑹𝒇 = 𝑷 𝟏
𝟏𝟎
𝑽𝟐𝟏
2. Détermination de Xm Q = P tgφ = 𝑋 𝐼 avec 𝐼 = ≃ ⟹ 𝐗𝐦 = 𝑸
𝟏𝟎
𝑷𝟏𝟎
3. Facteur de puissance 𝒄𝒐𝒔𝝋𝟏𝟎 𝑃 = 𝑉 𝐼 𝑐𝑜𝑠𝜑 ⟹ 𝒄𝒐𝒔𝝋𝟏𝟎 = 𝑽
𝟏 𝑰𝟏𝟎

III.2.2 Essai en court-circuit


L’essai en court-circuit permet de mesurer:
 Les pertes joules Pj
 Le rapport de transformation m

On se place à V1cc réduite, de façon à avoir I2cc=I2n (valeur nominale). Le wattmètre mesure P1cc la
puissance absorbée en court-circuit par le transformateur :

V1cc

P = P + P + P2
En court-circuit : P2 = 0 W (car V2 = 0 V)
L’essai se fait sous tension primaire réduite (V1cc << V1N). Les pertes fer sont proportionnelles à V1²
donc elles sont négligeables. Finalement 𝑷𝟏𝒄𝒄 = 𝑷𝑱

𝑰
Alors 𝑷𝟏𝒄𝒄 = 𝑷𝑱 et 𝒎 = 𝑰𝟐𝒄𝒄
𝟏𝒄𝒄

III.3 Modèle du transformateur avec l’Hypothèse de Kapp


L’hypothèse de Kapp consiste à négliger le courant I10 devant les courants I1 et I2 au
fonctionnement nominal. Cela revient à débrancher l’impédance magnétisante (Rf//Lm), le schéma
équivalent devient :

V1 V2

On pose
 : 𝑋 = 𝐿 𝜔 : Réactance de fuites au primaire.
 𝑋 = 𝐿 𝜔 : Réactance de fuites au secondaire

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 Schéma équivalent ramené au secondaire

Vu du secondaire, le modèle électrique d’un transformateur est :

On peut faire passer la résistance et la réactance du primaire au secondaire en la multipliant par m2


On obtient :
1. 𝑅 = 𝑅 + 𝑚 𝑅 : La résistance du transformateur ramenée au secondaire
2. 𝑋 = 𝑋 + 𝑚 𝑋 : La réactance de fuites magnétiques ramenée au secondaire

 Essai en court-circuit pour la détermination de Rs et Xs

En court-circuit : on détermine : 𝑃 = 𝑅 𝐼 + 𝑅 𝐼 (On néglige les pertes Fer)


𝑃 =𝑚 𝑅 𝐼 +R 𝐼 car 𝐼 = 𝑚𝐼
𝑃 = (𝑚 𝑅 + R )I

Z =m
Alors Avec 𝑍 = 𝑅 +𝑋 donc 𝑋 = 𝑍 −𝑅
R =

III.4 Essai en charge (chute de tension en charge)


On choisit l’impédance de charge Zc , telle que le transformateur fonctionne aux conditions
nominales de tension et de courant. On définit la chute de tension V=V20-V2 comme la différence
des tensions secondaires à vide et en charge.

D’après le modèle ramené au secondaire : 𝑉⃑ = 𝑉⃑ + 𝑅 𝐼⃑ + 𝑗𝑋 𝐼⃑

𝑉⃑

𝑗𝑋𝑠𝐼 ̅
𝐼̅ 𝑅𝑠𝐼 ̅ 𝑉⃑

Ce qui donne par projection : ∆𝑉 = 𝑉 − 𝑉 = 𝑅 𝐼 cos 𝜑 + 𝑋 𝐼 sin 𝜑

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IV. Transformateur Triphasé


La production de l’énergie électrique et son transport se fait généralement en triphasé, d’où la
nécessité d’utiliser des transformateurs triphasés. Le circuit magnétique peut être réalisé suivant deux
configurations :

 Transformateur à flux libres

Trois transformateurs monophasés sont utilisés. Les primaires peuvent être couplés en triangle ou en
étoile, ainsi que les secondaires. Les flux magnétiques ϕ1, ϕ2, ϕ3 sont distincts et indépendants on dit
qu’il s’agit d’un transformateur à flux libres. L’inconvénient est la quantité de fer installé,
encombrement et le poids Pertes fer et cout importants

∅ ∅ ∅

A a B b C c
N1 N2 N1 N2 N1 N2
A’ a’ B’ b’ C’ c’

 Transformateur à flux forcés (Soit un seul transformateur triphasé : solution la plus économique)
Avantage : moins de pertes fer, diminution du coût et meilleur comportement en régime
déséquilibré.
Inconvénient : transport et entretien plus difficiles

Dans ce cas, on a obligatoirement : ϕ1+ϕ2+ϕ3=0 On dit qu’il s’agit d’un transformateur à flux
forcés

On convient de repérer les bornes comme suit :


 Enroulements primaires par des lettres majuscules(A.B.C)
 Enroulements secondaires par des lettres minuscules (a.b.c)

Les bornes désignées par la même lettre sont dites


« Homologues »

Remarque : L’enroulement primaire (à N1 spires) et l’enroulement secondaire (à N2 spires) sont


traversés par le même flux alors les tensions VA et Va sont en phases ou en opposition de phase.

 Établissement des diagrammes de vecteurs de Fresnel associés aux tensions


homologues

Généralement, on utilise des points afin de représenter les entrées des enroulements. On connaît grâce à ces
points le sens de l’enroulement dans une colonne. On peut alors établir une règle au niveau des déphasages
entre le primaire et le secondaire sur une colonne.

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– Tensions homologues en phase.

On admet ainsi que si les deux pointes des flèches représentant les tensions sont sur les points, alors
on considère que les tensions sont en phases l’une par rapport à l’autre (à condition bien sûr que les
deux enroulements soient sur la même colonne).

– Tensions homologues en opposition de phase.

IV.1 Couplage des enroulements primaires et secondaires


 Au primaire les enroulements peuvent être connectés soit en étoile(Y) soit en triangle(D)

 Au secondaire les enroulements peuvent être couplés de 3 manières différentes : étoile(y),


triangle(d) et zigzag(z)

On obtient ainsi 6 couplages possibles entre primaire et secondaire :

Y-y : étoile –étoile, Y-d : étoile-triangle, Y-z : étoile-zigzag


D-y : triangle- étoile, D-d : triangle –triangle, D-z: triangle-zigzag.

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 Choix du Couplage.
Il s’effectué selon différents Critères.
- Aux très hautes tensions, il vaut mieux utiliser un couplage étoile afin de réduire la tension
supportée par chaque bobine.
- Pour les très forts courants, le montage triangle est préférable afin de réduire le courant par
bobine.
- Lorsque la charge risque d’être déséquilibrée, il vaut mieux utiliser :
- un Yy avec neutre pour les faibles déséquilibres.
- un Yz si le déséquilibre est plus fort ;
- un Dy pour les très forts déséquilibres et un poids de cuivre limité.

IV. 2. Rapport de transformation


Le rapport de transformation qui relie les grandeurs analogues du primaire et du secondaire
ne dépend plus uniquement des nombres de spires mais aussi du mode de couplage des
enroulements. Dès lors qu’on parle d’un transformateur triphasé, on se doit donc d’en préciser les
différents couplages.

IV.2.1. Rapport de transformation par colonne mc :


Il est définit comme étant le rapport de nombre de spires secondaire par le primaire :
𝑵
𝒎 𝒄 = 𝑵𝟐 et il est égal au rapport des deux tensions homologues.
𝟏

IV.2.1. Rapport de transformation m :


𝑽𝒂𝟎 𝑼𝒂𝒃𝟎
C’est le rapport entre deux tensions de même nature (simple ou composée). 𝒎= 𝑽𝑨
= 𝑼𝑨𝑩
Exemple:
Couplage Yd : 𝑚= = = = = 𝑚
√ √ √ √

Couplage Yy : 𝑚= = = = =𝑚

Remarque : On peut observer que seuls les transformateurs présentant un couplage primaire
analogue au couplage secondaire offrent m = mc.( Yy et Dd)

IV.3. Représentation de Fresnel des tensions primaires (secondaires) selon le type de couplage.

a. Couplage Etoile : ( au primaire ou au secondaire)

VA
VA
VB

VC
VC VB

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b. Couplage étoile Si la colonne neutre est inversée ( au primaire ou au secondaire)


VA

VC
VB

VA

c. Couplage triangle à gauche : ( au primaire ou au secondaire)


A
UAB UCA

C UAB

UBC
UBC
B
UCA

d. Couplage triangle à droite : ( au primaire ou au secondaire)


UAC
A
UBA

UAC B
UBA
UCB
UCB
C

e. Couplage Zig-zag : ( au secondaire) V’’b

V’a
V’a
Va
V’’b
Vb
V’c
V’b V’’c
Vc
V’’a

Va=V’a +V’’b
Vb=V’b +V’’c
Vc=V’c +V’’a

IV. 4 Indice horaire


L’indice horaire permet de déterminer l’angle entre une tension secondaire et une tension
primaire de même nature montées sur la même colonne.

Retard angulaire : On appelle  le retard angulaire d’une tension secondaire sur son homologue
la tension primaire de même nature :
𝜃 = 𝐷é𝑝ℎ𝑎𝑠𝑎𝑔𝑒 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 ( 𝑉 𝑒𝑡 𝑉 ) = 𝐷é𝑝ℎ𝑎𝑠𝑎𝑔𝑒 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 ( 𝑈 𝑒𝑡 𝑈 )

Remarque : 𝜃 est un multiple de 30° ( 𝑟𝑎𝑑) ce qui donne 12 possibilités.


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𝜽
Indice Horaire : 𝑰𝑯 =
𝟑𝟎

L’appellation « horaire » fait référence à l’heure qu’indiquerait une horloge dont


la grande aiguille représenterait une tension primaire et la petite aiguille la
tension homologue secondaire de même nature.

Exemple 1 Méthode de calcul de l’indice horaire d’un Transformateur Dy

V1

V2

V3

1. Tracer les tensions aux bornes des enroulements primaires (Triangle à Gauche)

A
UCA

C VA
UAB
UBC
B

2. Tracer les tensions aux bornes des enroulements secondaires ( Etoile)

A
a

Va

Vc Vb

c b

3. Mesurer le déphasage entre la tension simple du primaire et la tension simple du


secondaire

VA

Donc l’indice horaire est IH =11 Va


soit un transformateur Dy11.
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Exemple 2

Soit un transformateur Yd

Primaire couplé en étoile Secondaire couplé en triangle


A a
A Uca

VA c Va
Uab
Ubc
VC VB b

C B

Exemple 3
Transformateur Yy

D'après le schéma on peut voir que VA et Va sont en phase, car, portés par le même noyau ils sont
orientés dans le même sens.𝐼 = 0

Remarque : Afin de caractériser un transformateur triphasé, on donnera toujours son couplage,


son rapport de transformation et son indice horaire, c'est à dire le déphasage entre VA et Va.

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Couplages usuels des transformateurs triphasés

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IV.5 Schéma équivalent d’un transformateur triphasé par phase


Le transformateur triphasé débitant sur une charge équilibrée est équivalent à trois
transformateurs Monophasés et sera donc tributaire d’un schéma équivalent monophasé. Le schéma
est conforme à celui d’un transformateur monophasé.

i1=iA i10=i
𝐼 A0 i2=ia

V1 V
V1=VA E2=Ea Va=V22
Figure .5. Modèle du transformateur réel

Toute analyse et hypothèse faites pour le transformateur monophasé restent valables pour le
transformateur triphasé par phase.

 Schéma équivalent d’un transformateur par phase ramené au secondaire (Hypothèse de Kapp)

iA ia

Va0
VA V2 =Va

1. Chute de tension en charge :

∆𝑉 = 𝑅 𝐼 𝑐𝑜𝑠𝜑 + 𝐿 𝜔𝐼 𝑠𝑖𝑛𝜑 →→ ∆𝑈 = √3∆𝑉

2. Détermination des éléments du schéma électrique

Essai à vide:
L’essai à vide permet de mesurer :
𝟑𝑽𝟐𝑨 𝟑𝑽𝟐𝑨 𝟑𝑽𝟐𝑨
 𝑷𝟏𝟎 = 𝑷𝑨𝟎 = 𝑷𝒇𝒆𝒓 = 𝑹𝒇
, 𝑹𝒇 = 𝑷𝟏𝟎
, 𝑿𝒎 = 𝝎𝑳𝒎 = 𝑸𝟏𝟎
𝑽𝒂𝟎 𝑼𝒂𝒃𝟎 𝟑𝑽𝟐𝑨 𝑷𝑨𝟎
 𝒎= 𝑽𝑨
= 𝑼𝑨𝑩
, 𝑸𝟏𝟎 = 𝝎𝑳 , 𝒄𝒐𝒔𝝋𝑨𝟎 =
𝒎 √𝟑𝑼𝑨 𝑰𝑨𝟎

Essai en court-circuit
L’essai en court-circuit permet de mesurer les pertes Joule. On se place à V1cc réduite, de façon à
avoir I2cc=I2n (valeur nominale).
𝟐 𝐕𝟏𝐜𝐜
 𝑷𝟏𝒄𝒄 = 𝐏𝐀𝐜𝐜 = 𝑷𝑱 , 𝐏𝐀𝐜𝐜 = 𝟑𝐑 𝐬 𝐈𝐚𝐜𝐜 , 𝐙𝐬 = 𝐦 𝐈𝟐𝐜𝐜
, 𝑿𝒔 = 𝒁𝟐𝒔 − 𝑹𝟐𝒔

Le rendement
√𝟑𝑼𝟐 𝑰𝟐 𝒄𝒐𝒔𝝋𝟐
𝜼=
√𝟑𝑼𝟐 𝑰𝟐 𝒄𝒐𝒔𝝋𝟐 + 𝑷𝟏𝑪𝑪 + 𝑷𝟏𝟎
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