CARNAVAL : les Géants d’Afrique défilent dans Bègles le 19 mars.

extension ligne C
sur de bons rails P. 7 dessine-moi bègles 2030 P. 8-9
une oru remarquable PrintemPs de la jeunesse
et remarquée 10
P. un événement Par et Pour les jeunes P. 11
 Sommaire LA VILLE POUR TOUS
Concevoir sa ville de demain est sans doute le côté
le plus exaltant de la fonction de Maire. La ville de
3 la photo du mois demain, c’est 2030, c’est tout à l’heure, celle où l’on
prendra le temps de flâner, de profiter d’espaces
4- 5 en bref ... ouverts, d’équipements de proximité, où l’on ne
stressera plus pour se déplacer, où l’on aura plaisir
en savoir plus
6 A CHACUN SON PARC
à cultiver des relations de voisinage et d’entraide…
Bref, une ville dans laquelle on prend le temps de
a la une se poser, de s’arrêter, pour savourer.
7 EXTENSION LIGNE C Penser sa ville de demain n’est pas sans danger :
SUR DE BONS RAILS combien d’erreurs ont été commises, en France et ailleurs, au nom de ces
extérieur bègles rêves de grandeur et de « ville moderne » ? Aujourd’hui, la modernité rime
8- 9 DESSINE-MOI BÈGLES 2030 avec modestie, adaptation, échanges participation. Le défi climatique est
là, avec ses conséquences écologiques, économiques, sociales, qui nous oblige
à repenser une ville plus compacte, plus dense mais aussi plus solidaire, plus
10 Zoom
ouverte sur les services, sur la coopération entre habitants… Tout le
UNE ORU REMARQUABLE
ET REMARQUÉE
contraire de ce que l’on a bâti durant ces dernières décennies où l’alliance
du béton, de la voiture et de la vitesse a conduit au stress des citadins.
11 interview Bègles de demain, nous l’imaginons avec vous, dans l’échange et la partici-
LE PRINTEMPS DE LA JEUNESSE
UN ÉVÉNEMENT PAR ET POUR
pation, comme nous le faisons aujourd’hui avec les différentes réunions pu-
LES JEUNES bliques pour l’extension de la ligne C du tramway. Vous êtes venus très
nombreux place Dulcie September à la rencontre des représentants de la
12 tribunes CUB et de la ville. D’autres suivront (calendrier joint). Pour mener à bien
la mutation de notre ville, avec notre majorité municipale nous avons décidé
voté en Conseil de créer « Le Conseil de Concertation Urbaine » composé de trente-cinq
13 municipal membres représentatifs des forces vives de notre commune et formés à l’ex-
pertise urbaine. Cet outil de concertation aura pour mission de recueillir
14 service public votre parole, cerner vos attentes et vos propositions pour permettre à tous
RADIS AU MENU les Béglais d’être les acteurs du changement de notre ville.
Dans cette nouvelle livraison de votre A la Béglaise, vous lirez une présen-
agenda tation détaillée de ce Conseil de Concertation Urbaine que nous voulons
15 installer officiellement en juin, son principe et son objet.
Faire la ville pour tous, voilà l’invitation que je vous lance avec la majorité
16 a visage découvert municipale. C’est un chantier au long cours et enthousiasmant qui nous
LE BÉGLAIS QUI PARLE concerne tous.
AUX ARBRES
Votre dévoué
Noël Mamère ◆

A la béglaise
• MARS 2011 •

Editeur : Mairie de Bègles

Hôtel de Vil e - BP 153 - 33321 Bègles-cedex
Directeur de la publication : Noël Mamère
Directrice Adjointe : Edwige Lucbernet
Rédaction et photos : service communication
(Juliette Feytout, Florence Brami, Pascal Rigeade)
Réalisation graphique : service communication
(Denis Clairfeuille)
Impression : BLF, Le Haillan
Tirage : 12 500 exemplaires
Coût d’un exemplaire : 0,24 euros TTC.
Le 10 février / Pose de la première pierre du lycée Kyoto en présence d’Alain Rousset,
2 président du Conseil régional d’Aquitaine, Noël Mamère, député-maire de Bègles et
Jean-Louis Nembrini, recteur de l’académie de Bordeaux.
 Crédit photo : V. Assere-Dubreuil « Grande marée aux rives d’Arcins un matin du mois de mars 2010 »

« A LA BÉGLAISE » VOUS OUVRE SES PAGES POUR UN NOUVEAU

RENDEZ-VOUS EN IMAGES, VOTRE RENDEZ-VOUS, VOS IMAGES :
Comment voyez-vous votre ville ? Que voulez-vous en montrer ?
Qu’est-ce qui vous séduit en elle ? Quelle carte postale en envoyer ?

Envoyez votre photo* en vous connectant sur le site internet www.mai-

rie-begles.fr , et cliquez sur « Bègles vue par les Béglais ».
Elle sera peut-être publiée dans un prochain numéro de À la béglaise.
 EN BREF... EN BREF... EN BREF... EN BREF... EN B
L ’AFFIC HE
A ✔ Les Sécheries : un quartier repensé
CARNAVAL
Le samedi 19 mars à partir de 15h
Les Géants d’Afrique investissent les rues
de Bègles dans un charivari de costumes
colorés et de musiques. Venez nombreux,
en costume, danser ou simplement assister
à ce défilé de Géants d’Afrique et d’Objets
Roulants Non Identifiés.
trimoine en Aquitaine Le Festin, s’engagent
dans un parcours commun. L’un et l’autre ont COMMUNIQUÉS
débuté leur aventure en 1989 ; ils se rejoignent
aujourd’hui pour développer ensemble une série
de projets dans et hors les murs de la Création •LeTous au numérique
passage de la télé au
Franche ou pages du Festin : cycle d’exposi- tout numérique et l'arrêt
tions et de conférences « de l’art brut à la Créa- de la diffusion analogique
tion Franche » en Aquitaine, motif d’art brut des chaînes reçues par
tissé au fil des numéros de la revue par la pré- l'antenne râteau se font
progressivement, région
sentation commentée d’œuvres de la collection par région, depuis 2009 et
Création Franche, rencontre des acteurs du Fes- prendront fin le 30 no-
tin avec leur public au musée. C’est un ensem- vembre. Pour la région
ble d’initiatives communes qui seront Aquitaine, le passage au
développées de mars 2011 à mars 2012. Présen- tout numérique est prévu
tation et lancement le vendredi 18 mars à partir au 29 mars, excepté pour
de 18h à la Création Franche (58 av. du Maré- la chaîne Canal + qui ar-
chal de Lattre de Tassigny). rêtera sa diffusion analo-
i05 56 85 81 73. gique le 6 mai. La
télévision numérique est
accessible par le satellite,
Suite au diagnostic de biodiversité réalisé en
le câble, L'ADSL, la fibre
2010 quartier des sécheries, dans la ZAC Mai-
optique ou via la TNT.
Explications et détails sur
rie, pour observer la qualité paysagère et natu- le stand «Tous au numé-
relle du site, la ville a décidé de repenser le rique» mercredi 23 mars,
projet d'aménagement pour construire sur le marché du Cours
autrement et apporter plus de biodiversité. Victor Hugo.
Ainsi, la densité d'habitation sera augmentée www.tousaunumerique.fr
pour permettre de créer des poches de verdure
au coeur du quartier, où cinq cents arbres de-
vraient être plantés. L'accès s'y fera par deux
•de l’eau
Journée mondiale

À l’occasion du Carnaval, un concours Sa- Le 22 mars célèbre la

entrées, comme dans un parc, côté Mairie Journée Mondiale de
fari photos est organisé. Pour participer, en- et au sud-est. Une partie du site sera intégrée au l’Eau. Son objectif est
voyez au maximum cinq photos prises à delta vert, écrin de verdure, qui s'étendra du sud d’attirer l’attention du
l’occasion du Carnaval au Service Culturel du parc de Mussonville aux bords de Garonne, grand public sur les im-
de la ville ou à la Bibliothèque Municipale au niveau du quai Wilson. pacts de la croissance ur-
avant le 16 avril. Le projet définitif d'aménagement des sécheries baine rapide, de
i05 56 49 95 95 et règlement sur le site : devrait être approuvé fin 2011. l’industrialisation et des
www.mairie-begles.fr i05 56 49 88 75. incertitudes liées aux
changements climatiques,
aux conflits et aux catas-
✔ « Les Insectes Cinémato-Graphiques » trophes naturelles sur les
✔ Première pierre Le cinéma Le Festival présente du 16 au 29
Jeudi 10 février, la première pierre du Lycée Kyoto réseaux d’eau urbains. Le
mars, une manifestation qui questionne la biodi- thème de l’édition 2011
a été officiellement posée en présence d’Alain versité en explorant le monde minuscule des in- « L’eau pour les villes :
Rousset, Président du Conseil régional d’Aqui- sectes sous l'angle cinématographique, répondre au défi urbain »
taine, Jean-Louis Nembrini, recteur de l’académie scientifique, professionnel, ludique et créatif. a pour but de mobiliser et
de Bordeaux, Vincent Feltesse, président de la CUB Films, rencontres, soirée débat, expositions et d’encourager les gouver-
représenté par Jean-Louis Benoît et Noël Mamère. ateliers sont au programme. nements, les organisa-
Cet établissement scolaire sorti de terre fin 2010, i09 51 99 04 80 ou www.cinemalefestival.fr tions, les communautés et
devrait accueillir plus de 1400 élèves à la rentrée les individus à s’engager
2012. Implanté sur un terrain de 4,8 hectares, au pour relever le défi de la
cœur du futur éco-quartier Terre Sud de Bègles, il gestion urbaine de l’eau.
proposera différentes filières, du général au profes- Pour la première fois dans
l’histoire de l’humanité, la
sionnel : médico-social, bio-industrie, traitement majorité de la population
des déchets et métiers de la mode. Equipé en éner- vit dans les villes, soit 3,3
gies renouvelables le bâtiment devrait produire plus milliards d’hommes et
d’énergie qu’il n’en consomme. C’est un investis- l’étalement urbain
sement de 60 millions d’euros de la Région pour un continu… Les bidonvilles
lycée unique en France. représentent 38 % de cette
i05 56 49 88 75. croissance qui prend de
vitesse le développement
✔ Partenariat des infrastructures.
Le musée de la Création Franche et la revue du pa- www.unwater.org

4
REF... EN BREF... EN BREF... EN BREF... EN BREF...
✔ Les Points Informations Vacances ✔ Vide-greniers le vendredi de 10h
redémarrent Dimanche 3 avril le à 22h, le samedi
Le Centre Social et Culturel de l’Estey pro- C.A.B. Athlétisme or- de 10h à 17h et le
pose à nouveau des Points Informations Va- ganise son septième dimanche de 9h à
cances où vous trouverez toutes les vide-greniers face à la 13h. La piscine
informations utiles pour préparer vos départs: mairie de Bègles. Per- sera fermée le
les lieux, les hébergements, le coût, les diffé- manences pour les ré- lundi 25 avril.
rentes formules pour les colonies, les centres servations les i05 56 85 86 39.
de vacances et les départs en famille. mercredis 16, 23 et 30
Les permanences ont lieu les lundis à la mai- ✔ Forum
mars de 14h à 18h au Emploi des
son de l’ORU aux Terres Neuves de 13h30 à Centre de Vie du stade
15h30. Les mercredis à la maison partagée de Graves
Duhourquet, rue Mar- Le PLIE des
Thorez-Goélands Bat D13 de 10h à 12h et les cel Sembat.
vendredis au Centre Social et Culturel L’Es- Graves (Plan
i 06 78 49 91 46 Local pour l'Inser-
tey de 13h30 à 16h.
i05 57 35 13 00. ou 05 33 51 12 00. tion et l'Emploi)
et ses partenaires
✔ “P’tits élus, grands reporters” ✔ Horaires des Bains organisent un
Mercredi 2 février, à l’occasion de la Journée Pendant les vacances Forum Emploi qui
Mondiale des Zones Humides, la Commission de Pâques, du 11 au 24 aura lieu le 31
Environnement et Ecologie du Conseil Muni- avril, la piscine Les mars au complexe
cipal des Jeunes a participé, dans le cadre du Bains ouvrira le lundi Delphin Loche. Les en- candidats au cours
projet “P’tits élus, grands reporters”, à une vi- de 18h à 20h, du mardi treprises qui recrutent d’entretiens express.
site de la zone humide du parc de Musson- au jeudi de 10h à 20h, pourront rencontrer des i05 56 49 62 75
www.lepliedesgraves.com

C RéATION FRANCHE
✔ Non à la
discrimination
Un groupe de travail
constitué de partenaires
du PLIE des Graves
DU 1er AVRIL AU 8 MAI 2011
s’est réuni à plusieurs
reprises en 2010 pour
EXPOSITIONS PERSONNELLES évoquer la lutte contre
toutes formes de discri-
de minations dans les pra-
ville, animée par Arcins Environnement
Services. L’initiative « P’tits élus, grands re-
CATHERINE SANI tiques professionnelles.
Ce groupe a réalisé des
porters » s’adresse aux Conseils municipaux et outils de communica-
Carol Bailly

de jeunes du territoire. L’opération dure un an

et la finalité en est la réalistaion d’un journal.
CAROL BAILLY tion à destination de
L’objectif est de sensibiliser les habitants aux tous les partenaires de
enjeux de l’eau et de l’environnement à tra- l’emploi local. Cette
vers le regard des enfants. Ainsi, nos jeunes année, ADELE et Info-
élus, journalistes en herbe, rédigeront un arti- La Création Franche droits s’associent pour
cle pour leur journal à la suite de cette visite est ouverte tous les jours de 15h à 19h. mettre en œuvre un
sur la thématique de l’eau, journal dont la pu- Entrée libre. plan anti-discrimina-
blication est prévue cet été. D’autres visites i 05 56 85 81 73. tion lors du prochain
sont programmées. www.musee-creationfranche.com Forum Emploi.
i05 56 49 88 88 poste 83 32. i05 56 49 62 75. ◆

COURRIELS
• Vide-greniers du CAB Gymnastique le dimanche 20 mars autour de la salle Boyer. i05 56 49 12 32. Vide-
greniers du CAB Athlétisme, le dimanche 3 avril, rues Marcel Cachin, du Prêche, Calixte Camelle et Couturier.
•
•• •
i05 56 49 42 02. Vide-greniers de l’ASPOM Bègles handball, le dimanche 10 avril au stade du Dorat. i06 64
81 84 04. Inauguration de la nouvelle Maison des Anciens Combattants, le 9 avril, square Suhl. i05 56 49 88 88
poste 81 31. Commémoration du 19 mars, à partir de 17h30 au cimetière avec dépôt de gerbe, suivi d’un vin
d’honneur à la Maison du Combattant, rue Pierre Curie. i05 56 49 88 88 poste 81 31. ◆

5
EN SAVOIR PLUS
La ville possède en son cœur un poumon vert de dix-sept hectares, le parc urbain de Mu
très prisé des béglais, est un patrimoine naturel que chacun s’approprie à sa manière.
Le sportif
Parmi les nombreux usagers, le premier
d’entre eux est le sportif. Qu’il soit jog-
geur, mar-
cheur,
pratiquant
d’aérobic
ou encore
de ca-
poeira, on
le croise de
préférence
le matin, à
la pause
déjeuner ou le soir. Il est reconnaissable à
sa tenue et à son air déterminé. Les spor-
tifs évoluent le plus souvent en binôme
ou en groupe et plusieurs associations
sportives ont pris leur quartier dans le
parc. Ils disposent de deux pistes de
course à pied balisées de mille cinq cents
et deux mille mètres. Pendant l’année,
des événements sportifs sont organisés
comme, par exemple, le Cross du C.A.B.
et de la ville de Bègles.
En famille
Le parc de Mussonville est aussi le lieu
des parents et des enfants. En effet, son
aire de jeux les attire, le plus souvent le
6
À chacun son parc
week-end, après le déjeuner ou le mer- visibles qu’à l’arrivée du printemps et se
credi après-midi. En semaine, les enfants multiplient à vitesse grand V, l’été.
s’y pressent après l’école pour être le
premier au toboggan. Mamans et gar- Avec son chien
diennes y ont pris leurs habitudes. Les Seul ou en groupe, le promeneur et son
pelouses deviennent aussi, des terrains de chien investissent le parc principalement
football improvisés et les sous-bois de la en fin de journée, après le travail. Ils par-
zone humide, des forêts magiques où l’on tagent des instants privilégiés qui leur
construit des cabanes. Aux beaux jours, il permettent de se défouler. Un distributeur
n’est pas rare de voir des familles y de poches pour ramasser les déjections
pique-niquer. canines a été installé près de la maison du
parc pour un geste ci-
vique nécéssaire au-
tant que de besoin.
En curieux
De passage, en va-
cances ou en week-
end, le curieux se
déplace en couple ou
en famille. Il arrive
généralement à Mus-
En amoureux
Le parc est aussi le rendez-vous des
amoureux, de sept à soixante-dix-sept
ans. On les retrouve assis sur les bancs
publics, allongés sur l’herbe ou encore
main dans la main pour partager une ba-
lade romantique. Les amoureux sont fri-
leux et comme les oiseaux, ils ne sont

ussonville. Cet espace public,
sonville par hasard et prend plaisir à lire
les totems du parcours pédagogique pré-
sentant le parc, sa faune et sa flore. Il réa-
lise alors une vraie promenade de
découverte et selon le temps disponible,
tel un aventurier, explore le parc de long
en large.
Pour un évènement
Tout au long de l’année, le parc accueille
en son sein des événements culturels ou
sportifs. Que cela soit le Printemps de la
jeunesse, des concerts, des brocantes ou
encore des représentations, le parc vit au
rythme de la ville. Il est devenu au fil des
années, un site incontournable et indis-
pensable au paysage béglais.
Parc de Mussonville, accès libre ◆
A LA UNE
Extension Ligne C
sur de bons rails
e mois prochain sera lancée la tons, les cyclistes et les automobi-
L première étape des travaux sur
le corridor de l’extension de la
ligne C du tramway : la déviation des
listes. Chacun doit y trouver sa
place » précise Michel Mercier,
Conseiller Municipal, délégué aux
réseaux. Présents sous la future plate- Coopérations Intercommunales.
forme du tramway, la CUB en profi- « De plus, afin de minimiser les nui-
tera pour les renforcer. Pour rappel, les sances pendant la période des travaux,
réseaux rassemblent les lignes télépho- nous avons mené une réflexion sur la
niques et à haut débit, le gaz, l’électri- circulation pendant cette période diffi-
cité, les canalisations d’eau potable et cile. Ainsi, les modifications engagées
l’assainissement avec les canalisations deviendront pour la plupart définitives
des eaux usées et des eaux pluviales. avec la mise en service du tramway. Il
Les premiers travaux de dévoiement nous semble essentiel de proposer des
commenceront en avril par les secteurs itinéraires de remplacement pérennes
de la rue Ambroise Croizat et du sud et d’anticiper sur ce que seront les dé-
de la rue des Frères Moga. Les der- placements de demain à Bègles » ex-
niers seront lancés en janvier 2012, plique Michel Dané, Conseiller
pour s’achever à l’automne 2012. Municipal, délégué à la Voirie.
Cette étape indispensable est préalable Depuis le mois de mars, des réunions
à la réalisation des voiries qui débute- publiques sur les travaux d’extension
ront courant 2012. Parallèlement à ces de la ligne C sont organisées. Elles
travaux sur les réseaux, la CUB, en abordent principalement le calendrier
concertation avec la ville, paufine les des travaux et les plans de circulation.
derniers aménagements : stationne- Les riverains sont invités à y poser
ment et la circulation sur les axes en leurs questions.
grande mutation comme le pont de Bi-
rambits au niveau de la Gare ou encore Prochains rendez-vous :
1er avril - 19h, parking de la Gare
le quartier Terre Sud et la desserte du
lycée Kyoto. 8 avril - 18h, stade Denis Malet
« Nous travaillons actuellement sur
tous les détails et nous demandons à la i05 56 49 88 65.
CUB de faire du sur-mesure. En effet,
il faut réfléchir à faire cohabiter tout Le médiateur présent tout au long du chantier :
au long du tracé du tramway, les pié- Yann Moreau au 06 20 82 55 22. ◆
LES GRANDES ÉTAPES DU CHANTIER
Les déviations de réseaux / avr 2011 - sept 2012
Les travaux d’infrastructure / nov 2011 - 2014
les travaux de voie ferrée / début 2012 - jan 2014
Les travaux d’équipement / 2013 - 2014
La phase d’essais et de mise en service / sept 2014
7
EXTÉRIEUR BÈGLES
La municipalité initie le « Conseil de Concertation Urbaine : Bègles 2030 »
pour construire la ville de demain.
45
% du territoire
béglais est ou
sera prochaine-
ment en mutation. Du nord
au sud, d’ouest en est, des
Terres Neuves à Terre Sud,
du Parc de l’Intelligence
Environnementale à la Zone
d’Aménagement Concertée
de la mairie, Bègles se mé-
tamorphose. En 2013, la
ligne C du tramway traver-
sera la commune du Nord
au Sud, irriguant le long de
son tracé les quartiers tra-
versés, et permettant ainsi à
l’économie locale de pros-
pérer.
Largement concernée par
l’Opération d’Intérêt Natio-
nal Bordeaux-Euratlantique,
Bègles est un territoire ma-
jeur aux portes de Bordeaux
jouxtant le futur pôle éco-
nomique de la gare Saint-
Jean, étroitement lié au
8
processus de mutation de la
métropole bordelaise. Ses
potentialités sont multiples
et son avenir plein de pro-
messes.
Mais quel sera le visage
de Bègles en 2030 ?
« Parce que le rôle des
élus est de préparer l'ave-
nir et d'engager des poli-
tiques qui vont au-delà de
leur mandat, il est néces-
saire de se projeter, dès
aujourd’hui, sur ce que
sera le visage de Bègles en
2030. Fidèle à sa manière
de conduire le développe-
ment urbain de la ville, la
municipalité veut, encore
et toujours, associer les Bé-
glais à la construction de
leur ville future. Nous en
sommes convaincus : c’est
Dessine-moi B
de la réflexion et de la pa-
role des Béglais, imprégnés
de leur ville, de son histoire
et de sa singularité, que sur-
giront les meilleures idées
et hypothèses de travail pour
réussir Bègles 2030 » dé-
clare Noël Mamère, Député
Maire de Bègles.
C’est pourquoi la municipa-
lité a décidé d’initier un
« Conseil de Concertation
Urbaine : Bègles 2030 ». Il
réunira un panel de 35 Bé-
glais, autant que de mem-
bres du Conseil Municipal.
A l’instar du travail de
concertation mené pour
l'Opération de Renouvel-
lement Urbain ou pour le
franchissement Jean-
Jacques Bosc, il permettra
de croiser les réflexions
pour dessiner les traits du
Bègles de demain.
Un dialogue perma-
nent et constructif
À Bègles, le travail de
concertation a débuté dès
2000. Alors même que le
projet de l’ORU n’était
que plans et maquettes, les
habitants ont été invités à
faire part de leurs proposi-
Bègles 2030…
tions. La création d’ateliers,
de groupes thématiques, la
tenue régulière de réunions
publiques sont autant de dis-
positifs qui ont permis aux
Béglais de s’engager active-
ment dans la construction de
leur ville au quotidien.
« Qu’ils s’agissent de
constructions neuves, de réno-
vations ou de réhabilitations,
d’aménagement des espaces
publics, les habitants restent
au centre de notre préoccupa-
tion. L’objectif est avant tout
d’améliorer leur quotidien et
qu’ils se sentent bien. » dé-
clare Noël Mamère. Des pro-
pos prolongés par ceux de
Jean-Etienne Surlève-Bazeille,
Adjoint délégué à l’Urbanisme
et à la Planification Urbaine :
« C’est d’une réflexion conju-
guée entre habitants, élus et
acteurs de la rénovation ur-
baine de Bègles (architectes,
urbanistes, constructeurs…),
que nous extrairons des idées-
forces et écrirons à « mille
mains » le territoire béglais de
demain. Il ne s’agit pas de
subir les mutations, mais de
les piloter et de les accompa-
gner…»
La mise en place du « Conseil
de Concertation Urbaine : Bè-
gles 2030 » vient conforter
cette tradition participative,
propre à Bègles : recueillir la
parole des habitants, cerner
leurs attentes, analyser les
données existantes, énumérer
les potentialités et les hypo-
thèses de mutation, en tenant
compte des forces et des fai-
blesses du territoire, définir
les nouveaux espaces publics,
imaginer les futures mobilités
et les nouveaux modes d’habi-
ter, pour que chaque Béglais
vive en harmonie avec son en-
vironnement quotidien.
Des racines préservées
pour un avenir gagnant
A Bègles, on regarde vivre la
ville. La stratégie municipale
Les berges de garonne
de développement urbain s’ap-
puie sur l’histoire de Bègles et
la notion de « trace » : une
trace ouvrière forte, construite
sur des conquêtes sociales ;
une trace paysanne (les maraî-
chers), qui a subsisté par cer-
taines formes d’habitat et
d’espaces ; une trace liée à
l’estuaire : Bègles vit au
rythme des marées, des sols-
tices et des équinoxes.
Le territoire béglais présente
des singularités à partir des-
quelles s’est construite l’iden-
tité de la ville. Au XIXème
siècle, ce furent les sécheries
de morue, les cultures maraî-
chères et l’implantation du
complexe ferroviaire ; autant
d’éléments qui en ont forgé la
spécificité actuelle, que la mu-
nicipalité s’emploie à préser-
ver et à valoriser. Repenser la
ville de demain nécessite de
prendre en compte la mémoire
béglaise.
Bègles 2030 : ni tout à fait
la même, ni tout à fait une
autre
« La rénovation urbaine, les
nouveaux projets qui foison-
nent dans toute la ville, le pas-
sage du tramway du nord au
sud de Bègles : tout cela s’ac-
compagne inévitablement
d'une mutation du paysage bé-
glais et, à terme, d’une densi-
fication urbaine. Il est
indispensable de travailler
chaque périmètre en préser-
vant ce qui fait l’âme de Bè-
gles, ses différences, ses
identités multiples et ses com-
plexités. » dit encore Jean-
Etienne Surlève-Bazeille.
La ville possède un tracé ur-
bain singulier, composé de pe-
tites rues étroites et sinueuses,
de jardins cachés, de places et
de petits commerces. Ces
lieux sont identifiés afin de
préserver la pluralité des vies
de quartiers qui font la ri-
chesse de la ville. Le pari est
de réussir la cohabitation de
ces particularités et les muta-
tions à venir. Parce que Bègles
doit rester Bègles mais, en
même temps, jouer le premier
rôle sur la scène de la métro-
pole bordelaise à l’horizon
2030.
Construire ensemble la ville
dont on a envie
Avec le « Conseil de Concer-
tation Urbaine », la municipa-
lité et les habitants vont donc
réfléchir au cours des pro-
chains mois au visage qu’ils
veulent donner au Bègles de
demain.
Une réflexion d’abord menée
par les habitants, dans le cadre
des comités de quartiers, des
conseils d’arrondissement, des
ateliers d’urbanisme ; par le
Conseil des sages, par les élus
et les acteurs de la rénovation
urbaine, lors de réunions en
mairie ou sur site.
Lors du « Conseil de Concerta-
tion Urbaine Bègles : 2030 »,
habitants, élus et urbanistes
croiseront leurs réflexions,
s’opposeront sans doute, dé-
battront sûrement, pour définir
les axes d’un projet urbain co-
hérent, porteur du « bien-vivre »
à la béglaise.
La réussite est au bout de la
concertation. ◆
Par Michel
Lalanne,
secrétaire
du Comité
du Prêche
DES RÈGLES DU JEU
À RESPECTER POUR
UNE CONCERTATION
RÉUSSIE
Cette initiative de « Conseil
de Concertation Urbaine :
Bègles 2030 » me paraît inté-
ressante, car, dans toute dé-
mocratie, il doit y avoir
concertation. Pour avoir par-
ticipé activement au Comité
de Concertation pour le
franchissement Jean-
Jacques Bosc, et partant de
ses enseignements, je me
permettrais cependant de
faire quelques remarques :
Pour qu’une telle concerta-
tion porte ses fruits, elle doit
reposer sur des « règles du
jeu » approuvés par tous, et
bien précises avec notam-
ment :
- Un processus de concerta-
tion engagé très en amont,
ne mettant pas les habitants
devant un projet quasiment
« ficelé ». De manière ima-
gée, je dirais que nous ne
voulons pas être consultés
sur la couleur des pots de
fleurs !
- La possibilité d’une réelle
contradiction, garante d’un
débat nourri et constructif
- Une vraie relation de
confiance entre citoyens et
élus.
- Une évaluation de la qua-
lité démocratique du dispo-
sitif, assurée à la fois par ses
acteurs et par la présence
d’un garant indépendant.
Une concertation peut per-
mettre de désamorcer les
peurs et les appréhensions
car là où il y a changement, il
y a inévitablement inquié-
tude. Son rôle doit aussi per-
mettre d’échanger pour
comprendre et se compren-
dre. D’où l’importance d’un
dialogue précoce avec les
élus, puis avec les urbanistes,
afin de savoir s’ils sont atten-
tifs aux aspirations locales, et
impliqués dans l’avenir de
notre quotidien.
9
ZOOM
Une ORU remarquable et remarquée
’Opération de Réno-
L vation Urbaine
(ORU) béglaise attire
l’attention par sa singula-
rité et ses ambitions archi-
tecturales et urbaines.
Depuis la fin d’année 2010,
elle dispose d’une recon-
naissance nationale et
concourt à un appel à projet.
Depuis 1989, la ville s'est en-
gagée dans une démarche de
développement du territoire à
travers une ambitieuse ORU
qui couvre l’ancienne cité
Yves Farge, la friche militaire
devenue les Terres Neuves, les
terrains Lacoste et le quartier
Thorez-Goélands.
Ce qui distingue l’ORU bé-
glaise, c’est le traitement si-
multané du projet dans toutes
ses dimensions : sociale
(concertation, accompagne-
ment au relogement…), ur-
baine (architecture,
développement durable…) et
économique (emploi, inser-
tion, développement écono-
mique).
Cette démarche a pour but
10
d’assurer la mixité urbaine et
sociale, de développer l’éco-
nomie locale, d’impliquer les
habitants dans la mutation de
leur quartier et d’intégrer les
critères environnementaux
dans la réalisation des bâti-
ments et des espaces publics.
Le Comité d’Evaluation et de
Suivi (CES) de l’Agence Na-
tionale pour la Rénovation Ur-
baine (ANRU) réalise une
étude sur onze ORU emblé-
matiques sur les quatre cents
répertoriées en France. Cette
étude, mettant en lumière les
points positifs et négatifs, per-
mettra de définir un cahier
des charges précis pour la
conduite des futures ORU.
L’ORU de Bègles, par sa
complexité et
ses ambitions
architecturales
et urbaines, fait
partie des onze
sélectionnées.
Son expérience
servira donc à
l’élaboration du
cahier des
charges.
Pour valoriser son travail sur
l’ORU, la ville participe, de-
puis décembre 2010, à un
appel à contributions. Il a été
lancé auprès des collectivités
pour valoriser les réussites en
rénovation urbaine et enrichir
la réflexion sur les enjeux de
qualité urbaine, architecturale
et paysagère dans les quar-
tiers. Le dossier de candida-
ture, déposé par la ville le 4
mars, met en valeur les réali-
sations emblématiques des
projets de rénovation urbaine
et la démarche qui a permis
de les produire. Le focus sera
fait sur un « morceau de ville »
composé d’espaces publics,
d’espaces résidentiels et de
bâtiments.
Le jury, composé de l’ANRU,
de partenaires et de personna-
lités du milieu, sélectionnera
une dizaine de dossiers qui re-
cevront un soutien financier
de cent mille euros pour in-
tensifier et développer la qua-
lité du projet. Les résultats
seront annoncés aux Journées
nationales d’Echanges des ac-
teurs de la Rénovation Ur-
baine (JERU) en juin 2011. ◆
Le CES ,
qu’est-ce que c’est ?
Le Comité d’Evaluation et de
Suivi (CES) a pour mission de
veiller aux conditions de réali-
sation du Programme Natio-
nal de Rénovation Urbaine
(PNRU) par la prise en compte
des parcours de mobilité rési-
dentielle, professionnelle et
scolaire des habitants. Il éva-
lue la mise en œuvre et les im-
pacts de la politique de
rénovation urbaine. Afin
d’être au plus près des réalités
du terrain, il organise des vi-
sites de sites en rénovation
urbaine et des rencontres
avec les acteurs chargés de
mener à bien les projets.

Printemps de la jeunesse
un événement par et pour les jeunes
Pour la troisième année consécutive, le Printemps de la jeunesse investit
le Parc de Mussonville les 8 et 9 avril. Le point sur ce temps fort avec
Zouina Hammi, Conseillère municipale déléguée à la Jeunesse.
Le Prin-
temps de la
jeunesse,
qu’est-ce
que c’est ?
Il s’agit
d’un
événe-
ment
festif et
culturel
grand
public,
à destination des jeunes et de leurs
familles. Pendant deux jours, des
animations sportives, culturelles,
éducatives et de sensibilisation sont
proposées gratuitement au public.
Le Printemps de la Jeunesse est une
manifestation informative qui tient
compte des attentes des jeunes et
permet de se retrouver et d’échanger
autour de thèmes forts. L’événe-
ment valorise la jeunesse béglaise,
l’existant et les ressources mises à
leur disposition dans la ville.
Comment est né l’événement ?
Il est né d’une concertation entre les
jeunes et les élus et répond à la de-
mande d’avoir à Bègles un temps
fort à destination de la jeunesse. De
plus, les jeunes avaient exprimé un
besoin de reconnaissance, de dia-
logue, de changer d’image et de partici-
per plus activement à la vie de la cité. Cet
événement en est le résultat car il est fait
par et pour les jeunes. Il est ainsi une vi-
trine de l’action de la jeunesse.
Qui porte le projet ?
Le service Jeunesse de la ville co-
construit le projet avec une vingtaine de
jeunes béglais volontaires et bénévoles.
La manifestation est pilotée dans son in-
tégralité par les jeunes, âgés de douze à
vingt-cinq ans, et est encadrée par le ser-
vice Jeunesse. De nombreux autres ser-
vices de la ville participent à ce projet
comme le service Communication, le ser-
vice Culture, le Centre Social et Culturel
de l’Estey ou le service Technique. Il est
important de souligner tout le travail réa-
lisé en amont par les jeunes mobilisés et
porteurs du projet et l’accompagnement
des animateurs des Points Accueil Jeunes
et du Bureau Information Jeunesse. La
préparation du Printemps de la Jeunesse
est un fabuleux tremplin qui offre une ex-
périence professionnelle en organisation
événementielle.
Quel est le programme de l’édition
2011 ?
Le cru 2011 mettra l’accent sur les réali-
sations et les savoirs faire des jeunes par
une mise en valeur de leurs projets.
Comme les années précédentes, le ven-
dredi après-midi sera dédié à des inter-
ventions auprès des collégiens de Pablo
Neruda et Berthelot. Ces ateliers de dis-
cussion préparés en amont avec les
équipes pédagogiques aborderont des
thèmes très variés : les problèmes audi-
tifs, la sécurité routière, l’influence des
INTERVIEW
médias et des réseaux sociaux ou encore
la solidarité. Des activités handisports se-
ront aussi mises en place. Le samedi, des
rencontres sportives seront organisées
avec un tournoi de football de dix heures à
midi et de treize à quatorze heures et une
finale inter-collège de handball de
quatorze à seize heures. Les jeunes
pourront aussi participer à des acti-
vités sportives comme du VTT, du
baseball ou du volley ball. La restau-
ration sera assurée par un groupe de
jeunes pour financer un projet de sé-
jour. Cette année, le village associa-
tif sera remplacé par des stands
exposant des savoir-faire et mettant
en valeur des projets et des parcours
de jeunes. Grande nouveauté aussi,
un espace « annonces jobs d’été »
pourrait être présenté aux visiteurs.
Les ateliers périscolaires de la ville
proposeront aussi des démonstra-
tions et initiations de capoeira, des
arts de la rue ou encore du slam. Un
spectacle vivant, concert ou perfor-
mance théâtrale, est aussi au pro-
gramme.
Avec l’édition 2011, nous souhaitons
d’avantage valoriser la jeunesse.
Ainsi, cette année, le jeune est au
cœur de l’événement par la mise en
lumière de parcours individuels ou
collectifs et de réalisations.
Printemps de la jeunesse 2011,
le samedi 9 avril à partir de 10h,
Parc de Mussonville. Entrée libre et
gratuite.
i05 56 49 06 34. ◆
11

Majorité municipale
Tout ça… Pour quoi ?
Chaque semaine ou presque le Président
de la République prend une initiative
« spectaculaire » qui, quelque temps
après, se révèle n’être qu’un non-évène-
ment.
Des remaniements ministériels au coup
par coup aux propositions sur la sécurité à
chaque drame, en passant par les débats
successifs sur l’identité nationale, les
roms, l’islam et la laïcité, jusqu’aux dis-
cours répétés sur la dépendance, l’actua-
lité de la parole présidentielle ne s’arrête
jamais, mais reste sans suite.
Sous ce désordre apparent, une politique
continue et cohérente est en action. Elle
isole et oppose les personnes et les caté-
gories sociales ; elle affaiblit les relations
de solidarité héritées de notre histoire.
Il est d’ailleurs facile de constater que les
cibles récurrentes des critiques gouverne-
mentales sont ceux qui contribuent à don-
ner de la cohésion à la société. Ce n’est
pas un hasard si, après les enseignants et
les personnels de santé, ce sont les juges
et les gendarmes qui s’inquiètent pour
l’avenir de leur mission.
Toujours dans la même ligne, la réforme
territoriale se révèle être une machine
contre les élus de proximité. Les Béglais
le savent : c’est leur commune qui assure
les indispensables services du quotidien et
leur département qui garantit la solidarité
à tous les âges de la vie. Ils savent aussi
que le tram et le lycée en construction
dans notre ville sont dus à la communauté
urbaine et à la région.
Le brouillard médiatique présidentiel sert
à empêcher que les vrais débats de fond et
les sujets qui unissent les français puis-
sent occuper le devant de la scène.
Michel MERCIER
Conseiller municipal délégué aux
Coopérations Intercommunales
Conseiller à la communauté urbaine de Bordeaux
12
TRIBUNES
Groupe Bègles Pouvoir d’Achat - Environnement - Mieux vivre ensemble
Nous regardons souvent de l’autre coté du Rhin et nous nous émerveillons des réussites
de l’Allemagne en terme d’emploi ! Pourquoi pas nous ? Le Gouvernement s’y emploie
et ne reste pas passif devant les difficultés que rencontrent les Jeunes et Seniors français
pour trouver un emploi salarié durable. Le Président des Français agit, il ne peut accepter
cette situation de sous emploi de certaines classes d' âge, c’est un réactif, et, profitant du
“grand emprunt” un financement important va permettre de réussir dans cette guerre
contre le chômage et des moyens exceptionnels sont mis en place en 2011 et jusqu' en
2015 .
- 500 Millions d’euros supplémentaires
- Réforme de la taxe d’apprentissage et aide à l’emploi en alternance avec exonération de
charges pour les PME
- Bonus Malus pour les entreprises de plus de 250 salariés
- 250 millions d’euros pour aider les chômeurs de longue durée au retour à l’emploi en
finançant 30% de formation en plus.
Cette politique ambitieuse doit être relayée par les Régions dont l’emploi et la formation
rentrent dans leurs missions. Les Conseils Régionaux ne sont pas des contres pouvoirs,
ils ont mission de soutenir par tout les moyens les actions pour l’emploi, la formation en
alternance; 1 euro investi pour l’emploi par l' Etat doit être 1 euro investi par les Conseils
Régionaux pour l’emploi.
Tous nous gagnerons à réduire le chômage, tous nous devons nous efforcer à contribuer
à l’action de l' Etat pour l’emploi des Jeunes et des Seniors, c’est le devoir de la classe
politique. Une France de plein emploi n’est pas un rêve, ce doit être une évidence !
Thierry Beer-Demander
Conseiller municipal groupe « Bègles Pouvoir d’Achat - Environnement - Mieux Vivre Ensemble »
Groupe Bègles pour Tous
Ces tribunes sont un espace d’expression libre qui ne saurait engager la rédaction.
La citoyenneté exige la transparence
A la fin du mois le Conseil Municipal décidera de la fixation des taux d’imposition pour
l’année 2011. En décembre dernier lors de l’examen du budget prévisionnel 2011 notre
groupe a décidé d’émettre un avis négatif pour deux raisons principales :
Premièrement ce budget n’inscrivait aucun des nouveaux équipements publics dont les
Béglais ont besoin depuis plusieurs années, c'est-à-dire une salle polyvalente pour la vie
associative et familiale permettant de ne pas être obligé d’avoir recours au privé, un bassin
enfant à la piscine pour qu’enfin cet équipement profite à toute la famille, un nouveau
centre de loisirs pour en finir avec le parcours du combattant pour les familles souvent
obligées de poser des congés pour l’inscription de leurs enfants afin de s’assurer une place !!!
Deuxièmement alors qu’aucun de ces équipements urgents n’étaient envisagés, l’examen
attentif du budget montrait que la majorité municipale prévoyait une nouvelle augmenta-
tion des impôts pour cette année !
Pourquoi faire ?
L’immense majorité des dépenses envisagées pour l’année 2011 est consacrée à la re-
structuration (transformation ?) urbaine (sociologique ?) de la ville ne laissant que des
miettes pour le reste.
La majorité municipale a refusé alors le débat sur ces questions et n’a pas voulu indiquer
ses intentions concernant la fiscalité renvoyant le débat fin mars… après les prochaines
échéances électorales… Rappelez-vous, la dernière hausse des taux avait été votée juste
après… les élections municipales…
Décidément il est temps que ces vieilles pratiques politiciennes prennent fin, dans notre
commune comme ailleurs…
Stéphane DENOYELLE
Conseiller municipal groupe « Bègles pour tous »
 VOTÉ EN CONSEIL MUNICIPAL
partementale des Personnes Handica-
pées de la Gironde. Dans ce cadre la par- MODIFICATION DES TARIFS
ticipation de la ville a été sollicitée, au DES OPERATIONS FUNE-
titre des frais pédagogiques et notam- RAIRES POUR 2011
ment de l’acquisition du matériel adapté
aux besoins des enfants.
Il est décidé de participer à la prise en ❰ Les tarifs des opérations funéraires,
compte des frais pédagogiques des en- applicables au 1er janvier 2011 sont
fants inscrits à l’Institut Pédagogique fixés.
Saint-Joseph par l’octroi d’une subven-
tion d’un montant de 250€.

REGLEMENT DU CIMETIERE

❰ Le Conseil approuve le règlement du

cimetière, considérant qu’il y avait lieu
d’apporter des modifications par l’évolu-
tion des textes législatifs et réglemen-
taire en matière funéraire.

ZAC MULTI SITES DE LA MAI-

RIE – LANCEMENT DE LA PRO-
CEDURE DE MODIFICATION
DU DOSSIER DE CREATION -
REALISATION
❰ Cette opération est une ZAC multi
sites de 12,5 ha qui cible trois sites d’an-
ciennes emprises industrielles. Comme
la ZAC relève de la compétence com-
munautaire, il est décidé de solliciter MODIFICATION DU TARIF AP-
Monsieur le Président de la Commu-
nauté Urbaine en vue d’engager la mo- PLICABLE AUX DROITS DE
dification du dossier de création/
réalisation. PLACE SUR LES MARCHES FO-
RAINS
SUBVENTION A L’INSTITUT
❰ Il est décidé d’augmenter, à compter
MEDICO-PEDAGOGIQUE du 1er janvier 2011, les tarifs applicables
aux droits versés par les marchands fo-
SAINT-JOSEPH rains et de les fixer à :
MODIFICATION DES TARIFS
DES CONCESSIONS FUNE- - MARCHES FORAINS : 0,77€ le mètre li-
❰ Un certain nombre d'élèves béglais néaire payable à chaque utilisation.
est aujourd’hui scolarisé au sein de
RAIRES - AUTRES EMPLACEMENTS FORAINS au-
l’Institut Médico-pédagogique Saint-Jo- torisés par arrêté municipal : 24,02€ le
seph situé à Bordeaux. L’affectation de ❰ Les tarifs des concessions, du colum- mètre carré par an.
ces enfants sur cet établissement fait barium et de la location du dépositoire - RECUPERATION FORFAITAIRE D’ELEC-
suite à une orientation de la Maison Dé- sont fixés pour l’année 2011. TRICITE : 2,54€

SÉANCE DU 16 DÉCEMBRE 2010

13
SERVICE PUBLIC
Depuis peu, des radis colo-
rés apparaissent sur les
menus téléchargeables en
ligne sur le site de la ville
www.mairie-begles.fr.
Qu’indiquent-ils ?
Ces radis représentent les
plats composés en totalité ou
en partie d’aliments labellisés
Haute Qualité Alimentaire
(HQA). Pour rappel, le label
HQA rassemble tous les ali-
ments de très haute qualité
comme les labellisés Bio,
Label Rouge, Appellation
d’Origine Contrôlée (AOC),
Commerce Equitable ou en-
core les produits sentinelles
référencés par l’association
Slow Food. Un aliment en
HQA doit être produit, du
début jusqu’à la fin de la
chaîne, en un seul lieu et
selon des méthodes tradition-
nelles. Il doit aussi être issu
d’un approvisionnement en
circuit court (aucun intermé-
diaire entre le producteur et
l’acheteur) et/ou de proximité
(moins de deux cent cin-
quante kilomètres entre le
producteur et l’acheteur).
Ainsi vous pouvez observer
des radis de couleur verte qui
indiquent que le plat est tout
ou en partie issu de l’Agricul-
ture Biologique, des radis de
couleur rouge pour le Label
Rouge, des radis de couleur
14
radis au menu
orange pour le Commerce
Equitable et des radis de cou-
leur bleue pour l’AOC.
Dans son application de la
HQA, la cuisine centrale de
la ville collabore avec Arbio
Aquitaine, qui est une asso-
ciation interprofessionnelle
au service des opérateurs ré-
gionaux spécialisés dans les
produits issus de l’Agricul-
ture Biologique. Parmi ses
missions, l’association œuvre
à la promotion des produc-
teurs aquitains en agriculture
biologique auprès des collec-
tivités territoriales. Pour ce
faire, l’association a déve-
loppé trois axes : référencer et
faire connaître les produc-
teurs aux collectivités afin de
créer des connexions. Un an-
nuaire référençant les produc-
teurs a d’ailleurs été édité.
Faire naître des circuits de
distribution avec la mise en
place d’une plateforme et
d’une logistique. Enfin, sti-
muler la création d’entreprise
de première transformation
de produits issus de l’Agri-
culture Biologique.
La ville, grâce à une procé-
dure appelée « contre cadre »,
signe avec ses distributeurs
régionaux un contrat qui les
remet en concurrence chaque
semaine pour assurer la four-
niture de produits HQA frais
de saison, de proximité et/ou est précurseur dans cette dé-
en circuit court. marche ; elle est membre de
« Nous menons actuellement la commission restauration
un travail à la croisée des collective d’Arbio Aquitaine.
chemins, semblable à ce que Ainsi, elle apporte son exper-
la grande distribution clas- tise pour structurer la filière
sique a su mettre en place à bio et proposer une offre ré-
ses débuts. Tout est à faire. gionale adaptée aux besoins
Les produits sont là mais la de la restauration collective.
logistique des plateformes et Par exemple, elle accom-
d’acheminement des produits pagne les producteurs dans
est inexistante » confie Cé- leur réponse aux cahiers des
dric Dubost, Adjoint délégué charges des collectivités.
à la Cuisine Centrale.
La cuisine centrale de Bègles i05 57 35 13 00. ◆
ZOOM sur les labels
ab (Agriculture Biologique) : Il indique qu’au moins 95 % des in-
grédients sont issus de l’agriculture biologique, c’est à dire qu’ils ont
bénéficié de pratiques spécifiques de production comme l’emploi
d’engrais vert, de lutte naturelle contre les parasites…
aoC (Appellation d’Origine Contrôlée) : Il garantit un produit
originaire d’un pays, d’une région ou d’un terroir et dont la qualité
ou les caractéristiques sont dues à son milieu géographique (climat,
savoir-faire..). 545 produits AOC sont reconnus aujourd’hui.
Commerce equitable : Il garantit un achat à
prix correct et une production dans des conditions respectueuses
des droits de l’Homme et de l’environnement. Tous les acteurs de la
filière sont agréés et contrôlés par des organismes indépendants.
Les principaux produits concernés sont le café, le thé, le chocolat, le
jus d’orange, le sucre, le riz, les bananes… D’autres filières sont ac-
tuellement à l’étude.
label rouge : Il atteste que l’aliment possède un en-
semble de qualités et de caractéristiques très spécifiques (conditions
de productions et goût) qui lui confèrent une qualité supérieure à
son équivalent sur le marché. On le retrouve surtout sur les volailles,
les charcuteries, les produits laitiers, le saumon fumé ou encore le sel
de Guérande.
 DA
EN
G

A
Cirque Andiamo
Après «Michto !», la famille Morallès re-
part sur les routes pour une nouvelle créa-
✘ citoyenneté
tion plus musicale encore. Ces circassiens
hors du commun nous proposent toujours Vous souhaitez rencontrer un élu ?
un cirque autrement et ont l’envie de repla- Audience en mairie sur rendez-vous
cer la musqieu vivante au centre de la piste. du lundi au vendredi. i05 56 49 88 13.
Ils nous promettent de l’énergie, de l’hu-
mour, de l’élégance à l’image de cette fa-
mille aux talents multiples. sports
Handball (Stade Duhourquet)
19 MARS - 20h45 : D2 féminine CAB / Abbeville

« On the road »
Avec Thierry Lefever, le célèbre roman
de Jack Kérouac devient un spectacle
✘ Rugby (Stade André Moga)
13 MARS - 15h : Union Bordeaux-Bègles / Pau
2 AVRIL - 18H30 : Union Bordeaux-Bègles / Carcassonne
théâtral à part entière. Seul sur scène, il
fait revivre intensément l’esprit, le com- Foulée Béglaise
portement et les outrances de l’auteur. 17 AVRIL - 10h et 10h15
Sur fond de jazz, « On the road » est 7,5 km exclusivement féminin ou 15 km mixte
une évocation emportée et lyrique d’une en une ou deux boucles de 7,5 km en milieu urbain.
jeunesse turbulente, libre et instable i 06 87 47 19 10.
dans l’Amérique des années quarante.
i Service des Sports de la ville : 05 57 96 96 78.

culture
Bibliothèque Municipale
19 MARS - À PARTIR DE 15H DANS BÈGLES
5 MARS -15h : Dans le cadre du Printemps des Carnaval - Les géants d’Afrique
Poètes, Françoise Rouquès présente le poète
Francis Ponge et son recueil « Le parti pris des JUSQU’AU 20 MARS
choses ». Expositions personnelles de Jean-Louis Cerisier
12 MARS - 15h : La photographie humaniste, et Bruno Montpied au Musée de la Création Franche.
rencontre avec Chantal Detcherry et Jacky Far- Entrée libre tous les jours de 15h à 19h.
rat autour du livre de photographies de Jean i 05 56 85 81 73 ou www.musee-creationfranche.com
Bernaleau.
DU 12 MARS AU 9 AVRIL : Exposition de SAMEDI 26 MARS -19H
photographies humanistes de Jean Bernaleau.
15 MARS - 20h30 : Mardi philo par Hervé Par-
✘ « On the road », théâtre de Jack Kerouac à la Chapelle
de Mussonville. Tarif : 6 euros.
paillon, entrée libre à partir de seize ans.
i 05 56 49 95 95.
16 MARS -18h : Atelier internet « premiers pas
sur l’ordinateur ».
1ER ET 2 AVRIL À 20H30 - LE 3 AVRIL A 16H30
23 MARS - 18h : Atelier internet « créer et en-
registrer ses fichiers ».
25 MARS -19h : Dans le cadre du Printemps
✘ Cirque Andiamo par la Famille Morallès
Esplanade des Terres Neuves. Tarifs : 12/8 euros
i05 56 49 95 95 et règlement sur le site : www.mai-
des Poètes, rencontre avec Gabriel Okoundji rie-begles.fr
animée par Chantal Detcherry.
26 MARS - 9h30 : Atelier internet « apprenez à
DU 12 AU 30 AVRIL - 20H30
retoucher vos photos avec les logiciels libres ».
30 MARS -16H : Atelier philo pour les 7-11 La Compagnie « Le Théâtre du Chapeau » s’invite
ans par Ingrid Bertol « Qu’est-ce qui est impor- au Théâtre en Miettes, 2 rue du Prêche, pour trois
tant dans la vie ? ». spectacles de clown contemporain : du 12 au 16 avril «
30 MARS - 18H : Atelier internet « premiers Mano à Mano », du 19 au 23 avril « Tortilla Mucho » et
pas sur internet ». du 26 au 30 avril « A Moi ! ».
15
 A VISAGE DÉCOUVERT

Le Béglais qui parle aux arbres

Pause poétique avec Gabriel Okoundji, 48 ans, poète, penseur, professeur et psychologue clinicien
béglais, récompensé pour son œuvre en 2010 du Grand Prix littéraire d’Afrique Noire, attribué
par l’Association Des Ecrivains de la Langue Française (ADELF).

L
a rencontre est dé- Nous lançons alors la
concertante. conversation sur Bègles. Il
L’homme ne sou- se montre plus bavard.
haite pas parler de lui, de D’après lui, il n’est pas arrivé
son parcours. Il répond là par hasard, car les hasards
aux questions par des in- n’existent pas, tout est écrit.
terrogations et tente d’in- Bègles-la-verte comme il
verser les rôles. Son aime l’appeler, est sa terre
approche est surprenante d’accueil, son point d’en-
et peut en déstabiliser crage. Lui qui voyage beau-
plus d’un. Nous sommes coup trouve en Bègles, du
face à un personnage et nom latin Becula qui signi-
cela s’entend. Les mots fie bec de terre, le ressour-
chantent et l’intonation cement nécessaire à son
invite au voyage. Sa équilibre. Il a passé beau-
ponctuation est inhabi- coup plus de temps au bord
tuelle et à chaque pause du fleuve Garonne que dans
de respiration nous son pays natal et se consi-
sommes pendus à ses lè- dère donc avant tout bé-
vres. On se laisse à pen- glais. D’ailleurs, il présente
ser qu’il doit être un sa ville de cœur à sa défunte
formidable conteur. sœur Léa dans une lettre
écrite le 15 décembre 2008
Un peu plus tard, grâce à et publiée dans son dernier
quelques recherches sur ouvrage « La mort ne pren-
internet, on apprend qu’il dra pas le nom d’Haïti ».
Imprimé par BLF Impression dans le respect de l’environnement
est né en terre Tégué, en
avril 1962, au Congo- Gabriel Okoundji à la bibliothèque municipale Il s’amuse à nous raconter
Brazzaville et qu’il y est qu’il aime se promener au
élevé par sa mère et ses parc de Mussonville et se
tantes. Il suit des études au lycée de Brazzaville et quitte le confier aux arbres. « Grâce à eux, le silence trouve sa part de pa-
continent pour étudier la psychologie au campus de Bor- role » explique-t-il. Leur sève et leur verticalité lui permettent de
deaux. Depuis toujours, Gabriel Okoundji écrit des poèmes se ressourcer. L’homme, tel un philosophe, s’interroge sur de
et des textes qui sont publiés dans la presse spécialisée. Plu- grands sujets : la création, la vie, la mort... Selon lui, des ancêtres
sieurs rencontres le confortent dans son envie d’écrire, no- et esprits veillent sur nous et écrivent au fur et à mesure notre his-
tamment celles avec les écrivains et poètes occitans Bernard toire sur terre. Il est essentiel de se confier à eux et d’être à leur
Manciet, Christian Rapin et Jean-Pierre Tardieu. Au- écoute.
jourd’hui l’homme, peu connu dans son pays natal, est Gabriel Okoundji a du mal à se nommer artiste car pour lui, l’ar-
considéré comme une figure montante de la poésie fran- tiste est un créateur et le créateur fait référence à dieu. Il se décrit
çaise. Il est d’ailleurs régulièrement récompensé de prix lit- plutôt comme un poète, « un homme aux oreilles collées contre
téraires. En parallèle, il travaille comme psychologue le sol pour entendre et écouter ». Observateur du monde qui ana-
clinicien, intervient dans un lieu de vie et enseigne à l’uni- lyse, explique et ressent, sa vision de l’univers et son interpréta-
versité de Bordeaux 3. tion font de lui un homme unique, une des richesses de la ville. ◆

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