: https://paraphraz.it/fr/ pour détecter le plagiat : site 1 : https://plagiarismdetector.net/ site 2 : https://www.duplichecker.com/ MOINS Le commerce extérieur est un moteur de la croissance : il crée des emplois, réduit la pauvreté et ouvre des perspectives économiques. Depuis 1990, plus d'un million de personnes sont sorties de la pauvreté grâce à une croissance économique soutenue par le libre-échange et l’ouverture du .commerce Apparues dans les années quatre-vingt, les théories de la croissance endogène visent à expliquer le caractère cumulatif de la croissance ou, autrement dit, à expliquer pourquoi certains pays ne parviennent pas à amorcer un processus de croissance et demeurent alors dans une trappe à sous-développement. A la différence du modèle de Solow, les modèles de croissance endogène font l’hypothèse que les rendements sont croissants (grâce aux externalités) et considèrent que le progrès technique est endogène, c’est-à-dire qu’il dépend du comportement des agents. Autrement dit, tout comme chez Solow, le progrès technique génère de la croissance économique, mais en retour cette dernière est également susceptible de générer du progrès technique.
Il y a trois principaux modèles de croissance endogène :
Robert Lucas (prix Nobel en 1995) souligne l’importance du capital humain pour la
croissance. Un travailleur devient plus productif lorsqu’il accumule des connaissances et des compétences, or celles-ci ne s’usent pas : le capital humain est un facteur cumulatif, qui présente des rendements croissants. Donc un cercle vertueux est à l’œuvre : plus les individus obtiennent de nouvelles connaissances et compétences, plus ils sont capables d’acquérir de nouvelles connaissances de compétences. Robert Lucas se contente de développer l’idée qu’accumuler du capital humain permet au travailleur d’être plus productif, mais nous pouvons aller plus loin : en accumulant du capital humain, un individu est capable d’innover, de créer des idées, un savoir et des savoir-faire qui n’existaient pas auparavant.
Paul Romer met l’accent sur la recherche-développement, c'est-à-dire l'accumulation
de capital technologique. Pour innover, un chercheur utilise le savoir qui est disponible à son époque ; en innovant, il accroît le savoir disponible pour les autres chercheurs, notamment ceux des générations futures. Par conséquent, les dépenses de recherche- développement réalisées par une entreprise lui permettent d’accroître sa productivité et d’innover ; grâce aux externalités, elles profitent également aux autres entreprises. Donc un cercle vertueux est à l’œuvre : en innovant, une entreprise permet aux autres entreprises d’innover.
Robert Barro souligne le rôle jouée par l’investissement public, c'est-à-dire
l'accumulation de capital public, dans la croissance : les infrastructures publiques (routes, aéroports, éclairage public, réseau de distribution d’eau, etc.) stimulent la productivité des agents privés et par conséquent l’activité. Or, avec la croissance, l’Etat prélève davantage de taxes et d’impôts, donc il peut financer de nouvelles infrastructures. Donc, un cercle vertueux est à l’œuvre : l’investissement public favorise la croissance et la croissance favorise en retour l’investissement public.
Le capital humain, la recherche-développement et l’investissement public sont donc sources
de progrès technique. Bien que ces trois auteurs soient néoclassiques et se montrent réticents à l’idée d’utiliser les politiques conjoncturelles pour stabiliser l'activité à court terme, leurs théories suggèrent que l’intervention de l’Etat peut améliorer la croissance à long terme. Ils préconisent donc des politiques structurelles (par exemple : développer les infrastructures, favoriser l’éducation, stimuler la recherche-développement en accordant des crédits d'impôt aux entreprises innovantes, etc.).