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Chaïmae KARROUT Lundi 29 mars 2021

Maryan LORCET
Anne-Sophie RAMA

Introduction

La mobilisation internationale, initiée lors du sommet du G7 à Paris le 16 juillet 1989 dit «


sommet de l’Arche », avait recommandé la création de cellules de renseignement financier
chargées de contribuer à la lutte contre le blanchiment d’argent. Sous l’impulsion du Groupe
d’action financière (GAFI), la mondialisation des échanges et des paiements, qui facilite ces
fraudes, a conduit à un élargissement des exigences en matière de lutte contre le
blanchiment. C’est la raison pour laquelle a été mis en place, par la loi du 12 juillet 19901, le
Traitement du Renseignement et Action contre les Circuits Financiers clandestins
(TRACFIN).

Initialement placée au sein de la direction générale des douanes et droits directs (DGDDI),
la cellule de renseignement financier française est devenue un service à compétence
nationale depuis le 6 décembre 2006. Elle est actuellement sous l'autorité du Ministère de
l'Action et des Comptes publics.

Service d’enquête administrative, TRACFIN un maillon essentiel reconnu dans la lutte contre
le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme pour le traitement du renseignement
financier. Certaines professions sont assujetties à une obligation de lui signaler les sommes
ou les opérations qui peuvent sembler d’origine illicite. La vigilance exigée des professions
assujetties à cette obligation de déclaration est sélective car elles doivent transmettre les
mouvements financiers susceptibles de présenter des éléments atypiques. TRACFIN reçoit
ces déclarations, les analyse, les enrichit puis les transmet principalement aux autorités
concernées.

1
Loi n°90-614 du 12 juillet 1990 relative à la participation des organismes financiers à la lutte contre
le blanchiment des capitaux provenant du trafic de stupéfiants
Quelques données chiffrées

Dans un contexte où la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme est au


cœur des priorités gouvernementales, l’année 2019 a été marquée par une hausse sans
précédent du nombre d’informations reçues par TRACFIN. Le service a ainsi reçu 99 527
informations, dont plus de 95 000 déclarations de soupçon résultant de la vigilance des
professionnels assujettis au dispositif de lutte contre le blanchiment et le financement du
terrorisme, soit une progression de 25% par rapport à l’année précédente.

Suite à ces nombreuses déclarations de soupçon, le service a réalisé 14 082 enquêtes et 90


860 actes d’investigation ont été réalisés pour enrichir l’information reçue. Ces enquêtes ont
débouché sur la production de 3 738 notes externalisées, soit 954 notes à l’autorité judiciaire
et 2 784 notes aux autres partenaires comme l'administration fiscale, sociale ou douanière.

I - Organisation

A) Les départements

TRACFIN comporte, pour les aspects opérationnels :

● Le département de l’analyse, du renseignement et de l'information (DARI)

Composé de trois divisions, ce département est chargé de l’orientation et des premières


analyses des déclarations et des informations de soupçon qui arrivent.

Ce département est également chargé de l’analyse opérationnelle du renseignement


financier et des liens professionnels assujettis au dispositif de lutte anti-blanchiment et les
administrations publiques.

Dans ce département, trois officiers de liaison y ont été intégrés : la Direction Générale des
Finances Publiques (DGFIP), l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) et
l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (ACOSS).

● Le département des enquêtes (DE)

Au sein de ce département figurent cinq divisions qui gèrent les investigations approfondies
nécessaires au traitement des affaires. Chaque division comporte une cellule spécialisée :
dans le secteur des jeux, des circuits financiers non-bancarisés, prédation économique et
financière, montages juridiques complexes et cybercriminalité financière.

● Le département international (DI)

Il a deux missions importantes. Il veille, d’une part, au développement des relations


opérationnelles bilatérales avec les cellules étrangères, une division étant même dédiée à
cette coopération. Et il participe, d’autre part, activement aux travaux des différentes
institutions internationales impliquées dans la lutte contre la criminalité financière, une
cellule y est également consacrée.

● La division de lutte contre le financement du terrorisme.


Ce département est chargé des activités transverses.

● Le département juridique et judiciaire

Il a pour mission d’apporter son expertise et son appui juridique et judiciaire sur les dossiers
relevant de sa compétence.

Le conseiller juridique qui travaille en son sein est chargé de donner un avis consultatif
indépendant du directeur sur la caractérisation des faits susceptibles de constituer
l’infraction de blanchiment.

Quatre officiers de liaison y sont intégrés :

- Police nationale
- Gendarmerie nationale
- Office central de répression de la grande délinquance financière
- Douane

● Le département des systèmes d’information

Il est chargé du fonctionnement et des évolutions des systèmes d’information de TRACFIN,


conformément aux attentes des utilisateurs et à la réglementation en vigueur.

● La cellule d’analyse stratégique (CAS)

Elle exploite les informations disponibles afin d’identifier des tendances en matière de
blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme.

● Le département des affaires administratives et financières (DAAF)

Les fonctions supports sont assurées par le département des affaires administratives et
financières (DAAF).

Au 31 décembre 2019, le service était composé de 175 agents dont 7 agents de liaison mis
à disposition de TRACFIN par leur administration d’origine.

B) L’évolution de l’effectif

L’année 2019 a été marquée par une poursuite de la croissance des effectifs avec 175
agents le 31 décembre 2019, TRACFIN a poursuivi sa croissance (5,4% d’augmentation des
effectifs en 2019).

Depuis 2014, les effectifs ont ainsi augmenté de 68,2%. Le service accorde une attention
particulière à l’accompagnement des nouveaux agents, tant sur le plan de leur intégration
que de leur formation. L’origine administrative des agents nouvellement recrutés en 2019
confirme la tendance observée depuis plusieurs années du point de vue de la diversité des
profils et compétences venant enrichir le service.

Sur les 43 agents nouvellement recrutés en 2019, très majoritairement de catégorie A, près
de 28% sont contractuels, 23,2% proviennent d’administration centrale, 20,9% sont
originaires de la DGFiP et 16,2% sont des agents douaniers. Cela porte la répartition des
effectifs de TRACFIN à une prédominance toujours forte de la DGFiP et de la DGDDI,
puisque respectivement 26% et 27% des agents du service sont originaires de ces
directions. La part des agents contractuels se stabilise à 19% alors que la part d’agents
originaires d’administration centrale est passée de 19% à 22% entre 2019 et 2020. Les
femmes représentent 40% des effectifs contre 60% pour les hommes. La moyenne d’âge est
de 42 ans2.

II - Le processus de traitement d’une information

● Intégrer l'information

Dans un premier temps, TRACFIN va recevoir des informations sur des flux financiers, dont
la licéité est estimée douteuse, par les professionnels assujettis au dispositif LCB/FT. Il est
important de préciser que le service ne peut s’autosaisir ni traiter des dénonciations
anonymes.

TRACFIN va ainsi intégrer dans une base de données sécurisée les déclarations de
soupçon ainsi que les informations reçues. Dès lors qu’un professionnel suspecte que des
fonds sont le produit d’une activité criminelle ou d’une fraude aux finances publiques, il est
tenu de les déclarer à TRACFIN. En principe, cette déclaration doit intervenir avant
l’exécution ou la réalisation de l’opération. Outre les déclarations de soupçon, TRACFIN
reçoit également des informations transmises par les différents organismes publics ou
chargés d’une mission de service public tels que les administrations d’État ou les
collectivités territoriales.

● Analyser et orienter l’information

Les informations reçues par TRACFIN font, dans un second temps, l’objet d’un
rapprochement avec d’éventuelles données préexistantes. En effet, le service conserve
pendant 10 ans les informations reçues, délai prorogé de 10 ans en cas de transmission à
l’autorité judiciaire.

L’orientation est le premier acte d’analyse d’une information. Elle débouche sur une enquête,
ou sur une mise en attente lorsque l’information semble potentiellement inexploitable ou le
soupçon peu clair, ou, après enquête, lorsque le doute est levé.

● Enrichir l’information

Une déclaration ou une information de soupçon affectée en enquête fait l’objet de


nombreuses investigations. Des analyses sont réalisées sur les personnes ayant fait l’objet
d’une déclaration, analyses pouvant être accompagnées de recherches complémentaires
permettant de mieux enrichir l’information déclarée en vue d’évaluer si la transmission d’une
note au Procureur de la République est notamment pertinente.
Ces recherches sont réalisées par l’intermédiaire d’actes d’investigation, qui impliquent
notamment la consultation directe ou indirecte de fichiers, l’exploitation des bases ouvertes,

2
Tracfin - Rapport d’activité 2019, page 104
ou encore l’interrogation d’autres services de renseignement. Enfin, les agents recueillent et
analysent, par l’exercice du droit de communication, tout document utile auprès des
professionnels assujettis. Ainsi, en 2019, le service a réalisé 90 860 actes d’investigations
dont 41 478 consultations de fichiers, de bases ouvertes et interrogations de services
institutionnels.

● Diffuser l’information

Enfin, lorsque les investigations réalisées mettent en évidence des faits susceptibles de
relever du blanchiment d’une infraction punie d’une peine privative de liberté supérieure à un
an, TRACFIN saisit le procureur de la République par une note d’information3. Celui-ci est
également informé lorsque les investigations conduisent à mettre en évidence un crime ou
un délit. Ainsi, en 2019, 954 notes ont été adressées par TRACFIN à l’autorité judiciaire.

III - Missions et Pouvoirs

A) Missions

Aux termes des articles D.561-33 à D.561-35 du Code monétaire et financier (ci-après CMF)
renvoyant à l’article L.561-23 dudit code, Tracfin est donc la cellule de renseignement
financier national, qui concourt au développement d’une économie saine en luttant contre
les circuits financiers clandestins, le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

Le service a pour mission de recueillir, d’analyser et d’exploiter tout renseignement propre à


établir l’origine ou la destination des sommes, ou la nature des opérations ayant fait l’objet
d’une déclaration de soupçon, ou d’une information reçue de la longue liste de
professionnels assujettis. En effet, l’article L.561-2 du CMF prévoit que sont tenus de faire
parvenir à TRACFIN des informations signalant des opérations financières atypiques
certaines professions déterminées. A titre d’illustration, on peut citer les établissements de
crédit, les assureurs, ou encore les intermédiaires immobiliers. Ces renseignements peuvent
également émaner d’organismes publics chargés d’une mission de service public, d’autorité
judiciaire, de juridictions financières, d’autorités de contrôle et de cellules de renseignement
étrangères.

La France a fait de la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du


terrorisme (LCB/FT) une priorité nationale. La transposition de la directive anti-blanchiment
du 30 mai 20184 par l’ordonnance du 12 février 2020 étend aux notaires, aux
experts-comptables, aux agents immobiliers, aux cercles de jeux, aux greffiers des tribunaux
de commerce et aux caisses des règlements pécuniaires des avocats, l'obligation de
déclarer à TRACFIN les opérations qui leur semblent litigieuses.

TRACFIN n’est ni un service de police, ni un service judiciaire chargé de poursuivre les


auteurs qui ont commis des infractions relevant du blanchiment et du financement du
terrorisme punissables d’une peine privative de liberté.

3
Article L.561-30-1 du Code monétaire et financier
4
Directive (UE) n°2018/843 du 30 mai 2018
Le contrôle et la sanction sont dévolus à des autorités distinctes telles que l’Autorité des
marchés financiers pour les sociétés de gestion de portefeuille ou les conseillers en
investissements, l’Autorité de contrôle et de résolution prudentiel (ACPR) pour les banques
et les compagnies d’assurance, les Chambres des Notaires ou encore le Conseil de l’ordre
pour les avocats.

B) Pouvoirs

Tracfin dispose de pouvoirs spécifiques pour exercer ses missions :

❖ Un accès direct à de nombreuses sources de données publiques ou confidentielles;

❖ Un droit de communication à l’égard de tout professionnel assujetti au dispositif, pour


demander des pièces et documents relatifs à une opération, le cas échéant, en se
rendant sur place, soit pour reconstituer l’ensemble des transactions effectuées par une
personne physique ou morale à la suite de la réception de la déclaration de soupçon,
soit pour renseigner les services étrangers exerçant des compétences analogues, soit
auprès de la sphère publique ;

❖ Un droit de désignation de risques LCB-FT spéciaux. TRACFIN peut ainsi indiquer


aux professionnels de l’article L.561-2 du CMF les opérations et les personnes qui
présentent un risque important de blanchiment et de financement du terrorisme ;

❖ Échanger directement des informations financières avec ses homologues


étrangers des cellules de renseignement financier sous réserve du principe de
réciprocité et du respect de la confidentialité des données communiquées ;

❖ Droit d’opposition5 à l’exécution de l’opération déclarée pendant une durée 10 jours


ouvrables, à compter de la date de réception de la déclaration pour notifier son
opposition à l’auteur de la déclaration. Toutefois, lorsque l'opération est le paiement d'un
chèque, ce délai court à compter de la présentation en paiement par la banque
bénéficiaire auprès de la banque tirée.

L'ordonnance du 12 février 2020, modifiant l’article L.561-24 du CMF a renforcé la


confidentialité du droit d'opposition adressé par TRACFIN à toute personne assujettie
au cadre LCB-FT. La révélation de l'exercice du droit d'opposition constitue désormais
une infraction sanctionnée d’une amende de 22 500 euros (article L.574-1 du CMF).

IV - Cas Pratique

A) Tentative de blanchiment via un achat immobilier déjouée grâce à la coopération


internationale
● Les faits

TRACFIN a été appelé sur une demande de virement d’un montant de 4 000 000 €
effectuée auprès d’un établissement étranger par un ressortissant français, M. X, ayant déjà
fait l’objet d’investigations de la part du service.
5
Article L.561-24 du code monétaire et financier
● Les investigations de Tracfin

Les investigations précédemment menées par TRACFIN avaient permis d’établir que M. X
disposait d’importants avoirs financiers dans les pays A et B. Ces avoirs auraient pu
notamment résulter, à hauteur d’environ 10 000 000 €, d’une commission que M. X aurait
perçue d’une société (pays C) pour son intervention personnelle auprès d’un dirigeant d’un
pays étranger (pays D). En outre, la situation fiscale de M. X posait question notamment au
regard de sa domiciliation.

Les fonds détenus par M. X dans les pays A et B avaient ensuite été rapatriés en France
avec le concours de ses proches. Les mouvements observés entre M. X et un de ses
proches, M. Y, illustraient la méthode employée: M. X a cédé à une SCI contrôlée par M. Y
la propriété de sa résidence principale, d’une valeur d’environ 4 000 000 €, il a également
transféré à M. Y la somme de 8 000 000 €, la moitié de cette somme permettant de
souscrire un contrat d’assurance-vie en garantie du prêt octroyé à la SCI, l’autre moitié
permettant ensuite de rembourser le prêt lui-même. Au terme de l’opération, l’origine
frauduleuse des fonds n’était plus apparente pour les établissements financiers, puisque
ceux-ci procédaient désormais de cessions immobilières et de rachats de contrats
d’assurance-vie.

Suite à la transmission de ces éléments à la justice française pour soupçon de blanchiment,


Tracfin a été informé par un homologue étranger que M. X s’apprêtait à effectuer, à partir de
comptes bancaires localisés dans le pays A, un virement destiné à financer un
investissement immobilier dans un autre État (pays E). La coopération internationale a
permis d’empêcher les mouvements financiers à destination de ce pays et l’intégralité des
fonds ont finalement été saisis par la justice française.

B) Blanchiment par le biais des sites de jeux en ligne

L’attention de TRACFIN a été appelée sur le fonctionnement de comptes bancaires et de


comptes joueurs, qui semble révéler des faits de blanchiment par le biais, en particulier, de
sites de jeux en ligne.

Le groupe de joueurs incriminé est composé d’étudiants sans revenus déclarés. Leurs
comptes bancaires fonctionnent principalement grâce aux fonds en provenance de sites de
jeux en ligne agréés par l’ARJEL, pour un montant de 500 000 €. En revanche, les
mouvements débiteurs sur les comptes bancaires sont déconnectés des
approvisionnements enregistrés sur les comptes joueurs.

L’étude des opérations enregistrées sur les comptes joueurs a permis de mettre en
lumière les manœuvres de ce groupe de per- sonnes pour dissimuler l’origine des fonds
injectés : les comptes joueurs sont approvisionnés massivement grâce à des codes pré-
payés et des mouvements de fonds sont effectués en dehors de toute opération de jeu. Les
codes prépayés ont été achetés dans des points de vente physiques répartis sur l’ensemble
du territoire français et, principalement, dans un point de vente situé dans une ville
européenne. Ces codes prépayés ont eux-mêmes été achetés pour la plupart en espèces.
Au regard de l’environnement marqué par l’utilisation de codes prépayés, par l’importance
des espèces utilisées pour l’achat de ces codes, par la difficulté d’identifier l’origine des
espèces et par le caractère international du réseau, le Service a mis en œuvre des
techniques de renseignement. L’objectif était d’apporter un éclairage sur les modalités
d’acquisition des codes prépayés, et notamment de vérifier si les titulaires des comptes
joueurs s’étaient eux-mêmes déplacés dans les différents points de vente pour l’achat des
codes prépayés.

L’analyse des communications a permis de relever des appels vers ou depuis deux pays
situés hors de l’UE. Elle a également permis de mettre en évidence des trajets (routiers,
aériens...) qui confirmaient que les joueurs ne se sont pas procurés eux-mêmes les codes
prépayés.

Ce dossier a fait l’objet d’une transmission judiciaire pour blanchiment par le biais, en
particulier, des sites de jeux en ligne, sans préjudice de la commission d’une fraude fiscale
et de son blanchiment, les flux suspects n’étant pas déclarés.

BIBLIOGRAPHIE

Sites Internet

➢ Site de TRACFIN
https://www.economie.gouv.fr/tracfin
➢ Rapport annuel d’activité TRACFIN 2019
https://www.economie.gouv.fr/files/2020-09/web-ra-analyse-tracfin-19-20-v26_0.pdf

➢ Rapport annuel d’activité TRACFIN 2018


https://www.economie.gouv.fr/files/web_raa_tracfin-2018.pdf

➢ Rapport tendance et analyse des risques de BC/FT en 2019 - 2020


https://www.economie.gouv.fr/files/files/directions_services/tracfin/RTA-tracfin-19-20
%20DEF.pdf

➢ Sénat - Projet de loi confortant le respect des principes de la République


http://www.senat.fr/rap/a20-448/a20-4485.html

Dispositions législatives

➢ Articles L.561-1, L.561-2, L.561-15, L.561-23, L.561-24, L.574-1 du Code monétaire


et financier

➢ Articles D.561-33 à D.561-36 du Code monétaire et financier

➢ Décret n°2011-28 du 7 janvier 2011 relatif à l’organisation et aux modalités de


fonctionnement du service à compétence nationale TRACFIN

➢ Arrêté du 27 juin 2011 modifiant l’arrêté du 7 janvier 2011 portant organisation du


service à compétence nationale TRACFIN

➢ Décret du 9 mai 1990 portant création d’une cellule de coopération chargée du


traitement du renseignement et de l’action contre les circuits financiers clandestins

Articles de doctrine

➢ « Tracfin : la lutte contre le blanchiment d'argent s'intensifie », Lextenso, Petites


Affiches, n°192 du 26 septembre 2017

➢ P. MICHAUD, « Tracfin, blanchiment et fraude fiscale : les déclarations de soupçon


De nouvelles obligations pour les juristes et fiscalistes », LexisNexis, La Semaine Juridique
Notariale et Immobilière n° 46, 13 Novembre 2009, 1307

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