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: LE SYSTEME VISUEL
La perception visuelle ne se réduit pas à un simple traitement passif et automatique des informations
lumineuses distribuées sur la rétine de chaque œil, à une simple analyse des images rétiniennes. Elle résulte
d’une extraordinaire construction réalisée par notre cerveau, exactement comme l’a dit le peintre Salvador
Dalí en 1926 : « Regarder, c’est inventer ». Bien sûr, des mécanismes que l’on peut qualifier de « purement
sensoriels » fournissent les informations initiales, mais d’autres étapes complexes sont nécessaires pour
donner une signification à ces traitements sensoriels, pour véritablement construire les représentations
visuelles de notre environnement.
L’audition est une modalité sensoriel très importante, c’est le premier système de relation avec le monde, la
vision est la deuxième modalité importante chez l’humain. Ce sont les deux modalités sensorielles les plus
performantes, les plus utiles pour l’humain et c’est plus importantes pour avoir une interactions avec le
monde meilleure.
La vision est la modalité la mieux connue car elle est explorée depuis très longtemps. A partir de ces
connaissances, on peut offrir des solutions de plus en plus ingénieuses pour pallier les déficits visuels.
Ce système est extraordinaire par la qualité et la quantité d’informations qui nous fournit sur le monde en un
seul coup d’œil, car un rapide coup d’œil permet de fournir très rapidement la position, la taille, la forme, la
couleur, la texture, la direction et la vitesse relative, s’il est en mouvement, de l’objet. Les temps de
traitements sont extrêmement rapides.
Le processus visuel commence face à la lumière qui vient frapper des récepteurs spécialisés de la vision
situés au fond de l’œil : les photorécepteurs (PR), ils sont sensibles au photons. Par la suite, les PR vont
transformés là l’information lumineuse en signaux bioélectriques. Ces signaux vont être acheminer au
cortex visuel primaire (V1), V1 va effectuer un premier traitement, et va redistribuer les informations à de
nombreuses aires.
Le traitement du message nerveux commence dès la rétine, lorsque les PR capturent la lumière, et au fur et à
mesure que l’information est acheminée vers V1, on peut élaborer une réponse perceptive, ce qui dit une
interprétation de la stimulation. La perception visuel est très personnel, on ne perçoit pas tous la même chose
car le traitement n’a pas été effectué de la même manière au niveau cortical.
I. Propriétés de la lumière
A. Qu’est-ce que la lumière ?
Pour voir, on a besoin de lumière, ceci n’a pas toujours était évident puisque les processus à l’origine de la
lumière ont été assez mal connu jusqu’au XIXème siècle. En 1864, Maxwell découvre que la lumière se
propage sous forme d’ondes électromagnétiques. Aujourd’hui, on sait que la lumière est en plus, d’ondes
électromagnétiques, constituée de corpuscules.
La lumière est une radiation électromagnétique, on peut donc d’écrire comme une onde d’énergie. Elle se
caractérise donc par sa fréquence et son intensité. Sa fréquence, au nom de lumineuse est le principal
facteur qui détermine la couleur perçue et l’intensité est le principal facteur qui détermine la brillance. Or
les fréquences lumineuses s’étendent sur une très grande large gamme. On ne les utilise donc pas comme
telles, enfaite on décrit la lumière par sa longueur d’onde que l’on note, lambda , elle représente la
longueur du parcours d’un mouvement vibratoire pendant une période, elle s’exprime en mètre ou multiples
ou sous-multiples du mètre. Pour les ondes lumineuses on utilise le nm, soit 1nm = 10-9 m.
Le système visuel a une grande gamme d’intensités lumineuses pouvant stimuler l’œil humain : la lumière la
plus intense perçue sans douleur est d’environ 1 million de millions de fois plus intense que la faible lumière
visible, c’est-à-dire un étendu d’environ 10-12.
Par analogie, avec le système auditif, nous avons vu que dans notre environnement sonore nous avions des
sons purs et complexes, il en va de même pour les rayonnement lumineux. Un rayonnement lumineux peut
être simple ou complexe.
Un rayonnement lumineux constitué d’une seule radiation, caractérisé par une seule longueur d’onde, est
qualifié de monochromatique ou de lumière spectrale. Dans la réalité, c’est un cas théorique, il faut des
conditions particulières pour avoir une telle lumière monochromatique. Autrement dit, dans les situations
courantes, l’éclairage est soit naturel, en provenance du Soleil, ou soit artificiel, c’est une source lumineuse
complexe. Le rayonnement lumineux est complexe, il est constitué de radiations de toutes les longueurs
d’ondes mais dans des proportions diverses.
A partir de n’importe quelle source lumineuse, on peut déterminer sa composition spectrale, en portant en
abscisse les différentes longueurs d’onde qui compose la radiation et en ordonnée l’intensité relative de ces
longueurs d’onde. A l’œil nu c’est un capable de le voir, mais en décomposition on peut voir généralement
un gamme d’onde qui l’emporte en intensité, cette longueur
d’onde correspond à la sensation d’une certaine couleur.
Pour fonctionner chaque système sensoriel doit capter et convertir une certaine énergie. Or l’énergie capter
par le système visuel est constituée de photons. Les photons se déplacent dans l’aire libre en ligne droite, à
une vitesse de 300 000 Km/sec, cette découverte est dû à Einstein en 1904. Cette valeur de 300 000
Km/seconde est exacte que dans un vide parfait, néanmoins c’est la vitesse de référence qui est utilisées.
Nous ne pouvons pas voir les photons à l’œil nu. En revanche, les PR (photorécepteurs) de la rétine sont
extrêmement sensibles à la présence de photons. Un seul photon est capable de stimuler les PR de la rétine.
Néanmoins, pour percevoir un éclair lumineux bref et faible en intensité, il faut 5 à 8 photons.
Il existe cette valeur finie de la vitesse de la lumière et une valeur représentant le délai pour que les
messages nerveux arrivent au cerveau. En raison de cette valeur finie de la vitesse et du délai exigé par la
transmission des messages nerveux pour atteindre le cerveau nous voyons toujours le passé. Notre
perception du Soleil à 8min de retard.
Pour les objets rapprochés, le délai nerveux existe et il est de plusieurs centièmes de secondes, ce qui est
important pour toutes les actions rapides notamment.
Par ailleurs, pour que notre rétine puisse imprimer une image, il faut que la lumière traverse les différentes
structures de notre œil, en particulier des structures présentant des indices de réfraction différents. Lorsque
la lumière traverse toutes substances transparentes, sa vitesse est ralentie en fonction de l’indice de
réfraction du milieu qu’elle traverse. Pour ce qui concerne l’œil humain, ce ralentissement de la lumière est
extrêmement important et grâce à ce ralentissement la lumière est déviée dans notre œil, pour pouvoir se
projeter correctement sur la rétine.
La réflexion
La réflexion correspond au changement de direction
des rayons de lumière lorsque ces rayons viennent
heurter la surface d’un objet. Cette réflexion va
dépendre des caractéristiques de l’objet, de sa
surface :
Granuleux
Poli
L’angle de la réfraction dépend de la granulosité ou
du côté poli de l’objet. Si l’objet est parfaitement
poli, dans ce cas, le rayon réfléchi est symétrique au
rayon incident, c’est une réflexion très particulière,
celle des miroirs, réflexion spéculaire.
Mais la plupart des surface ne sont pas extrêmement
poli, dans ce cas la réflexion va avoir lieu dans
toutes les directions de l’espace. On parle de
réflexion diffuse.
L’absorption correspond à une diminution de l’énergie du rayonnement qui est absorbé par les molécules du
milieu. Dans l’air, cette absorption est faible, mais importante dans l’eau. Dans l’eau, l’énergie solaire à 100
mètres sous l’eau n’est que d’1% de sa valeur en surface, il y a bien eu un phénomène d’absorption.
L’absorption est un transfert d’énergie lumineuse, ex. le corps au soleil absorbe la chaleur et réchauffe le
corps.
Les surfaces noires absorbent l’énergie de toutes les longueurs d’ondes visibles. C’est donc un cas
particulier. Car la plupart des objets n’absorbent que quelques longueurs d’ondes de l’énergie lumineuse et
réfléchissent les autres.
C’est de cette manière que l’on explique les pigments colorés, enfaite, par exemple, en présence de pigment
bleu, ce pigment absorbe les ondes lumineuses longues mais réfléchie les ondes lumineuse courtes.
Les PR sont les cellules sensibles à la lumière et ces cellules contiennent des pigments et utilisent l’énergie
lumineuse absorbée pour déclencher des modifications de leur potentiel de membrane.
La réfraction
La réfraction est la 3ème interaction, elle correspond à la déviation des rayons lumineux quand ils passent
d’un milieu transparent à un autre.
La lumière est déviée dès qu’elle traverse une surface transparente qui ne transporte pas la lumière à la
même vitesse. Il y a réfraction car la vitesse de la lumière ne va pas à la même vitesse dans les différents
milieux transparents, par exemple la lumière traverse plus rapidement l’air que l’eau.
Lorsque les rayons lumineux viennent frapper la cornée, il rencontre un milieu transparent dont l’indice de
réfraction n’est pas le même, ce qui fait dévier la lumière à l‘intérieur de notre globe oculaire.
La diffusion
C’est la 4ème interaction. Le diffusion est une dispersion des rayons lumineux dans toutes les directions de
l’espace. Cette diffusion est importante lorsque la longueur d’onde est courte. C’est de cette manière que
l’on explique la couleur bleu du ciel, par diffusion des radiations solaires de courtes longueurs d’onde.
B. Anatomie de l’œil
La papille optique est le point de départ du NO.
Pour toutes vision précise, sans en avoir conscience, nous alignons ce que nous regardons sur la zone
fovéale. On bouge constamment nos yeux pour que la partie regardée soit aligner avec la fovéa. Dès lors que
l’on sort de la zone fovéale, on entre dans le domaine de la rétine périphérique.
La traction est exercée par les ligaments suspenseurs du cristallin qui sont situés de part et d’autre. Quand
les ligaments tirent sur le cristallin cela tend à l’aplatir.
3. Amétropies
4. Reflexes pupillaires
La pupille contribue aussi à l’optique de l’œil en plus de la cornet et du cristallin, elle présente une
adaptation continue aux différentes intensités de la lumière ambiante. Une des propriété du reflexe pupillaire
est consensuel, ce qui signifie que si on projette un faisceaux de lumière dans un seul œil on provoque la
constriction des pupilles dans les deux yeux. Il est donc très exceptionnelle que les deux pupilles d’un
individu n’est pas le même diamètre, car quand elles n’ont pas le même diamètre cela montre souvent une
atteinte neurologique grave au niveau du tronc cérébrale.
L’hétérochromie c’est deux iris de couleurs différentes. Mais attention des cas d’anisocorie, c’est-à-dire
une différence de taille entre les deux pupilles existe. Anisocorie peut donc poser des problèmes.
5. Acuité visuelle
L’acuité visuel correspond à la capacité de l’œil à distinguer la séparation entre deux points à une distance
donnée. On décrit cette distance en terme de degré d’angle visuel.
6/6
1er 6 : distance entre la personne testée et la charte (6 mètres)
2ème 6 : distance entre la personne ayant une vision normale et la charte
L3 – S6 (référence)
Biologie – Chapitre 4 Page 7 sur 22
Ces valeurs sont des valeurs angulaires mais en France, on parle en dixième d’acuité, avec 10/10 une vision
normale et 1/10 trouble de la vision.
Nos yeux sont environ écartés de 6cm l’un de l’autre, ce qui fait que l’image est légèrement décalée sur les
deux rétines. Donc si l’image est décalée sur les deux rétines, cela devrait nous conduire à voir des images
doubles c’est-à-dire la diplopie. Or on ne voit jamais 2 images, on en voit une et une seule grâce à des
mécanisme corticaux (encore mal connu), mais on suppose que malgré les deux images formées le cerveau
ne conserverai qu’une seule image et ça serait celle de l’œil directeur.
Pour connaître son œil directeur on pointe avec le doigt un point en se cachant un œil, en suite on ouvre l’œil
et il y a un décalage léger avec ce que l’on fixait. L’œil qui conduit au moindre décalage est l’œil directeur.
E. Anatomie de la rétine
La rétine comporte 5 types de cellules :
PR (photorecepteur)
Cellules bipolaires (neurones bipolaires)
Cellules ganglionnaires
Cellules horizontales
Cellules amacrines
La voie la plus direct des PR au NO (nerf optiques) implique le transfert pas PR, cellules bipolaires et
cellules ganglionnaires.
La disposition des couches cellulaires de la rétine est curieuse car les RL (rayons lumineux) doivent
traverser tous les circuits nerveux de la rétine avant d’atteindre les segments externes des PR.
Ces différentes couches sont transparentes, il y a donc peu de perte des RL. Il y a une légère diffusion mais
les PR récupèrent quasiment toute l’information.
On sait que cette organisation permet de comprendre le rôle joué par l’épithélium pigmentaire, car les
extrémités des segments externes des PR sont en contact direct avec l’épithélium pigmentaire qui joue un
rôle centrale dans le fonctionnement des segments externes des PR.
Les différentes couches de la plus externe (choroïde) vers la plus interne intérieur globe oculaire) :
épithélium pigmentaire : couche la plus superficiel, directement en contact avec la choroïde, il est
spécialisé pour absorber la lumière qui est « en trop », pas utilisée par les PR pour éviter le reflet qui
pourrait diminuer notre acuité visuel. Il coiffe l’extrémité des segments externes des PR
Les PR : 125 millions de cellules spécialisées (bâtonnets et cônes). Cônes et bâtonnets contiennent
des pigments visuels photosensibles et grâce à eux la lumière peut être dégrader et donner naissance
à un message nerveux.
Couches de grains internes = couches des cellules bipolaires, couche intermédiaire qui s’articule
entre la couche des PR et des cellules ganglionnaires, le traitement nerveux commence dès cette
couche.
Couche de cellules ganglionnaires : couche la plus profonde et s’articule entre la couches des
cellules bipolaire et des fibres optiques. Elles sont les sites générateurs de PA.
Il y a donc en plus de ces cellules des couches très particulière qui sont :
Couche plexiforme externe est composée d’un enchevêtrement d’axones et de dendrites en
provenance des neurones bipolaires, des cellules horizontales et des terminaisons synaptiques des
PR.
Couche plexiforme interne est une couche entre les cellules bipolaire et cellules ganglionnaires, elle
est aussi composé d’un enchevêtrement d’axones et de dendrites provenant des cellules amacrines,
des neurones bipolaires et des cellules ganglionnaire.
Les prolongements des cellules amacrines sont postsynaptiques à l’égard des terminaisons des cellules
bipolaires mais sont présynaptiques par rapport aux dendrites des cellules ganglionnaires.
Dans les deux cas, les disques membraneux se renouvellent en permanence, les nouveaux disques se situe du
côté de l’étranglement (jointure segment interne et externe), à proximité du segment interne, ils vont pousser
les vieux vers l’épithélium pigmentaire. Le renouvellement des disques se fait depuis l’étranglement du PR
vers l’épithélium pigmentaire, les vieux disques vont être fagocité, isolé, mangé et vont disparaître pour être
remplacer par des nouveaux. L’épithélium pigmentaire joue un rôle élémentaire dans l’élimination des
vieux disques. Les disques des segments externes des PR se renouvellent en totalité tous les 12 jours. Les
disques contenus dans les cônes et bâtonnets servent plusieurs fois, et sont expulsés. Pour servir plusieurs
fois, il faut qu’il est le contact avec l’épithélium pigmentaire car il contient toute la machinerie biochimique
pour régénérer les pigments contenus dans ces disques.
Il y a une communication permanente entre les disques et l’épithélium pigmentaire et si cette
communication se fait mal cela a des conséquences sur le fonctionnement des bâtonnets et des cônes
(rétinite pigmentaire).
On trouve également le corps cellulaire des PR avec un gros noyau et les terminaisons synaptiques où va
pouvoir s’établir les contacts synaptiques avec les cellules bipolaires et les cellules horizontales.
Les pigments contenues dans les bâtonnets et les cônes sont de nature différentes :
Pour les bâtonnets : le pigments photosensible : rhodopsine
Pour les cônes il existe 3 pigments photosensibles :
– Erythropsine (sensible au rouge)
– Chloropsine (sensible au vert)
– Cyanopsine (sensible au bleu)
On parle de cônes rouge/vert/bleu, on parle de RVB. Mais cette manière prête à confusion car la
couleur n’est pas un attribut de l’onde lumineuse. On utilise donc cônes « L », « M » et « S ».
Les radiations lumineuse doivent décomposées un pigment mais toutes les radiations lumineuses n’ont pas la
même efficacité pour décomposer un pigment donné.
Pour la partie droite, on constate sur le spectre d’absorption des cônes des maxima de 420nm, 530nm et
560nm selon le pigment. Ce spectre indique que chaque pigment réagit à un intervalle limité de longueur
d’onde qui lui est propre. On utilise donc cône S, i.e. Short wavelength, cône M, i.e. Middle wavelength et
cône L, i.e. Long wavelength.
En dehors de la fovéa, le câblage est dit convergent. Le principe est qu’un groupe de PR (bâtonnet et cônes)
est connecté à une même cellule bipolaire. Et plusieurs cellules bipolaires font synapse sur une même
cellules ganglionnaires. Des centaines de PR influencent une cellule ganglionnaire.
On est dans un principe de divergence, on sait que plus on s’écarte du centre de la fovéa, plus ce principe de
convergence est important.
Les conséquences sont un gain en sensibilité puisque c’est l’activité d’un grand nombre de PR, qui vont
additionner leur réponses mais aboutit à une perte en discrimination spatiale.
Ca câblage rétinien conduit à faire une distinction entre la vision fovéale et périphérique :
La vison fovéale est la vision des systèmes de cônes, cette vision fovéale à une résolution spatiale
très élevée mais est peu sensible à la lumière car chaque cône doit activer individuellement sa propre
cellule ganglionnaire. La vision fovéale est spécialisé pour l’acuité au dépend de la sensibilité.
La vision périphérique elle, a une résolution spatiale très faible mais et très sensible à la lumière car
plusieurs PR additionnent leur contribution pour activer la même cellules ganglionnaire. Autrement
dit, cette vision périphérique est spécialisé à la sensibilité au dépend de la résolution spatiale.
Tout cela est modulé par les cellules horizontales et amacrines et les cellules ganglionnaires qui reçoivent
l’information d’un bâtonnets, l’a reçoit une neurone bipolaires de bâtonnets qui ne communique pas
directement avec les cellules ganglionnaires. En revanche, même si les cellules amacrines viennent moduler
l’activité ganglionnaire lorsque l’activité provient d’un cône, le neurones bipolaires liés au cônes donne
directement aussi à la cellules ganglionnaire. Il en résulte une division fonctionnelle du système visuel.
Les cônes commencent à participer à la perception visuel à un niveau d’intensité lumineuse voisin de la
lumière des étoiles.
Mais pour des luminosités élevés, les cônes sont les seuls à fonctionner. Ce domaine de la vision est appelé
photopique ou plus communément vision diurne. On parle de vision diurne lorsque seul les cônes
fonctionnent pour une intensité lumineuse supérieure à 10 cd/m2, c’est le seuil photopique. L’acuité est
maximal lorsque les images se projettent sur la fovéa. C’est également grâce à cette vision que la
discrimination des couleurs est la meilleure.
Lorsque la vision est seulement aux cônes, la réponse des bâtonnets à la lumière est saturée, c’est-à-dire que
le potentiel de membrane de chaque bâtonnets cesse de varier en fonction de l’éclairement.
Deux systèmes :
Photopique
– Implique que les cônes
– Fonctionne à la lumière du jour
– Permet la vision des couleurs
Scotopique
– Implique que les bâtonnets
– Fonctionne en faible lumière
– Ne permet pas la vision des couleurs
III. Phototransduction
Il y a des différences, la conversion de l’énergie lumineuse en variation de potentiel de membrane par les PR
est assez typique du système visuel.
A. Principe général
Dans la plupart des activités sensoriels l’activation d’un récepteur par le stimulus approprié entraine une
dépolarisation de la membrane cellulaire qui déclenche la libération du NT, ce qui provoque une émission
d’un PPS dans le neurone avec lequel ce récepteur est en contact.
Dans la rétine les choses sont différentes, les PR n’émettent pas de PA. L’activation lumineuse entraîne un
changement graduel du potentiel de membrane et on observe une variation de la vitesse avec laquelle le
NT est déversé sur les neurones postsynaptiques. Dans le système visuel seul les cellules ganglionnaires
sont les sites générateur des PA. Dans le système visuel, une grande partie des traitement opérés par la
rétine ne met en jeux que des potentiels gradués. Le lumière qui éclaire un PR produit une
hyperpolarisation de la membrane et non une dépolarisation.
On retrouve l’idée que les PR libèrent un NT quand ils sont dépolarisés. Mais les PR sont dépolarisés dans
l’obscurité et hyperpolarisés par la lumière. Les PR libèrent moins de molécules de NT à la lumière que dans
l’obscurité.
Lorsque la lumière arrive sur un bâtonnets, cela stimule la rhodopsine qui va donc activer une protéine G et
la protéine G est la transducine. Une fois cette protéine G activée il y a activation d’une enzyme : PDE
(phosphodiestérase) qui a pour fonction de dégrader le GMPc présent normalement dans le segment. Le
PDE inactive le GMPc normalement présent dans le segment externe du bâtonnets, le GMPc est dégradé et
cela provoque la fermeture des canaux sodiques de la membrane du segment externe. Cette fermeture des
canaux sodique de la membrane du segment externe conduit à une hyperpolarisation de la membrane. A la
lumière du jour, les bâtonnets sont en permanence saturés, ils sont au maximum de l’hyperpolarisation (-
65mV).
Ces cônes permettent la détection des couleurs. La perception de la couleur est assurée par l’activation des
cônes :
L pour rouge
M pour vert
S pour bleu
La voie rétino-géniculo-striée ou voie visuelle primaire transite les informations par le corps genouillé
latéral. Chaque corps genouillé latéral reçoit des informations en provenance des deux yeux. Les fibres en
provenance de l’hémirétine nasale croisent au niveau du chiasma optique et gagnent donc le corps genouillé
latéral controlatéral. En revanche, les fibres en provenance de l’hémirétine temporal rejoignent le chiasma
optique en restant du même côté et rejoignent le corps genouillé latéral ipsilatérale. Chaque corps genouillé
latéral reçoit des informations en provenance des deux yeux. Une fois que les informations sont arrivées au
corps genouillé latéral la suite des projections se fait de manière ipsilatérale. Les informations empreintes
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par la suite les radiations optiques et terminent leur chemin au niveau du cortex strié. Le cortex strié est le
cortex visuel primaire, il porte le nom de Air V1 ou encore Air 17 de Brodmann (lobe occipital). Une fois
les informations réceptionnées par l’Air V1, il y a redistribution de l’information dans V2 et V3 (2 airs qui
entourent V1). Cette voie est très importante pour notre vision car elle est responsable de la majeur partie de
la perception visuelle consciente. Toutes lésions entraînent d’énorme déficits visuels.
La voie rétino-tectale il point d’aboutissement est le prétectum, c’est un amas de neurone entre le thalamus
et le mésencéphale. C’est une toute petite structure mais très importante car il est le centre de coordination
du reflexe pupillaire à la lumière. Cette voie permet les ajustements du diamètre de la pupille en fonction de
l’éclairement.
La voie rétino-colliculaire la cible finale est le colliculus supérieur. C’est une structure importante car elle
permet la coordination des mouvement de la tête et des yeux. Cette voie est impliqué dans le repérage des
stimuli en mouvements et dans les réflexe d’orientation des yeux et de la tête vers la cible visuelle.
1. Aires V1 et V2
L’aire V1 et Vé représentent les aires de traitement et de transmission de l’information.
L’aire V1 représente le cortex visuel primaire et occupe un rôle centrale dans la vision. Elle reçoit toutes les
images provenant de la rétine en préservant leur représentation topographique.
Une fois un prétraitement effectué par l’aire V1, il y a une redistribution des informations dans l’aires V2 et
ensuite dans différentes aires visuelles, qui sont pour la plupart spécialisée dans une caractéristique de
l’information visuelle (couleur, mouvement, forme,…).
Du point de vue clinique, les lésions de l’aire V1 entraine une cécité totale, c’est-à-dire une incapacité à
traiter le moindre message visuel.
La plupart des études menée sur l’humain sont dus à un chercheur de noms très connu : Semir ZEKI qui a
été le premier à montrer le rôle de V4 dans la détection des couleurs.
L’aire V4 intervient donc bien dans la reconnaissance des couleurs mais à l’heure actuelle il semble que ce
ne serait pas la seule, d’autres lieux permettraient aussi la perception coloré. Car chez le singe sans aire V4,
ils arrivent à détecter la couleur.
Du point de vue clinique, l’ablation de l’aire V4 entraîne une achromatopsie cérébrale. C’est-à-dire des
personne qui ne voit plus du tous les couleurs, voient le monde en nuances de gris.
ATTENTION, c’est différent du daltonisme qui est une cécité à certaine couleur due à un
dysfonctionnement des cônes.
3. V5
L’aire V5 porte différent nom :
Aire temporale moyenne
MT pour Middle Temporal area
Elle représente le siège du mouvement et est situé dans la partie externe du lobe occipital.
Là encore, la compréhension de la spécialisation de cette aire on la doit à Semir ZEKI en 1991, il a montré
que cette aire contient des neurones qui répondent sélectivement à la direction du déplacement d’un bord,
quelle qu’en soit la couleur.
Aucune cellules de cette aires n’est sensible à la couleur des cibles en mouvement.
Semir ZEKI a montré le rôle de V5 dans la perception du mouvement.
Du point de vue clinique, la lésions de l’aire V5 entraîne une akinétopsie, c’est-à-dire que l’individu ne voit
plus et ne comprend plus le monde en mouvement. (ex. ne voit pas bouger les lèvres de son interlocuteur)
4. V3
L’aire V3 représente, même si l’on est pas certain, le siège de la forme des objets et des formes en
mouvement. Elle ferai plus que cela.
On observe jamais de perte complète de la reconnaissance de la forme. L’aire V3 est une sorte d’anneau
autour de V1 et V2. La destruction de V3 entraîne celle de V1 et V2 et donc entraîne une cécité totale.
On est sûre que les cellules de l’aire V3 ne sont pas sensibles à la couleur des stimuli.
Du point de vue clinique, une lésions de l’aire V3 entraîne une agnosie visuelle aperceptive de la forme,
c’est-à-dire une incapacité à reconnaitre la forme des objets.
5. Aires du visages
Les aires du visage traite une catégorie d’objets : le visages. L’aire principalement impliqué est le gyrus
fusiforme mais d’autres parties sont mobilisées. On parle donc d’un travail en réseau.
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Du point de vue clinique, une lésions des aires du visage provoque une prosopagnosie, c’est-à-dire une
impossibilité à reconnaitre des visages même les plus familiers.
Quand on croise une personne, dans un premier temps les aires occipitales postérieur droite sont activées ce
qui permet de tracer un « portrait-robot » de la personne. C’est à ce moment que les traits spécifiques d’un
visage sont analysés (la forme, les sourcils, le nez, la bouche, les cicatrices) ainsi que l’âge et le sexe sont
analysés.
A partir de là, les informations sont dirigées vers les aires occpito-temporale droite. Ici le portrait-robot va
être comparer aux visages répertorié avec ceux en mémoire.
Par la suite, rentre en action le gyrus fusiforme qui sélectionne parmi les visage en mémoire ceux qui ont un
rapport avec le visage visionné. A ce moment un sentiment de familiarité ce met en place, il se traduit par
« je l’ai déjà vu mais où ? », le processus de mémoire se réactive.
Il faut que la formations hyppocampo-para-hippocmpiques droites et gauches cherchent en mémoire les
informations biographiques de la personne que l’on pense reconnaître.
Après toute cette analyse, on recherche dans le lexique des noms, pour achever le travail d’identification.
RAPPEL : les aires du cortex extrastrié (au-delà de l’aire V1) sont organisées en 2 systèmes séparés. On a
la certitude de l’existence de ces deux systèmes grâce à des concepts sur :
La connectivité anatomique entre les aires visuelles
Les différences de leurs propriétés réactionnelles
Les effets de lésions corticales sélectives