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CHAPITRE 4 

: LE SYSTEME VISUEL
La perception visuelle ne se réduit pas à un simple traitement passif et automatique des informations
lumineuses distribuées sur la rétine de chaque œil, à une simple analyse des images rétiniennes. Elle résulte
d’une extraordinaire construction réalisée par notre cerveau, exactement comme l’a dit le peintre Salvador
Dalí en 1926 : « Regarder, c’est inventer ». Bien sûr, des mécanismes que l’on peut qualifier de « purement
sensoriels » fournissent les informations initiales, mais d’autres étapes complexes sont nécessaires pour
donner une signification à ces traitements sensoriels, pour véritablement construire les représentations
visuelles de notre environnement.

L’audition est une modalité sensoriel très importante, c’est le premier système de relation avec le monde, la
vision est la deuxième modalité importante chez l’humain. Ce sont les deux modalités sensorielles les plus
performantes, les plus utiles pour l’humain et c’est plus importantes pour avoir une interactions avec le
monde meilleure.
La vision est la modalité la mieux connue car elle est explorée depuis très longtemps. A partir de ces
connaissances, on peut offrir des solutions de plus en plus ingénieuses pour pallier les déficits visuels.

Ce système est extraordinaire par la qualité et la quantité d’informations qui nous fournit sur le monde en un
seul coup d’œil, car un rapide coup d’œil permet de fournir très rapidement la position, la taille, la forme, la
couleur, la texture, la direction et la vitesse relative, s’il est en mouvement, de l’objet. Les temps de
traitements sont extrêmement rapides.

Le processus visuel commence face à la lumière qui vient frapper des récepteurs spécialisés de la vision
situés au fond de l’œil : les photorécepteurs (PR), ils sont sensibles au photons. Par la suite, les PR vont
transformés là l’information lumineuse en signaux bioélectriques. Ces signaux vont être acheminer au
cortex visuel primaire (V1), V1 va effectuer un premier traitement, et va redistribuer les informations à de
nombreuses aires.

Le traitement du message nerveux commence dès la rétine, lorsque les PR capturent la lumière, et au fur et à
mesure que l’information est acheminée vers V1, on peut élaborer une réponse perceptive, ce qui dit une
interprétation de la stimulation. La perception visuel est très personnel, on ne perçoit pas tous la même chose
car le traitement n’a pas été effectué de la même manière au niveau cortical.

I. Propriétés de la lumière
A. Qu’est-ce que la lumière ?
Pour voir, on a besoin de lumière, ceci n’a pas toujours était évident puisque les processus à l’origine de la
lumière ont été assez mal connu jusqu’au XIXème siècle. En 1864, Maxwell découvre que la lumière se
propage sous forme d’ondes électromagnétiques. Aujourd’hui, on sait que la lumière est en plus, d’ondes
électromagnétiques, constituée de corpuscules.

La lumière est une radiation électromagnétique, on peut donc d’écrire comme une onde d’énergie. Elle se
caractérise donc par sa fréquence et son intensité. Sa fréquence, au nom de lumineuse est le principal
facteur qui détermine la couleur perçue et l’intensité est le principal facteur qui détermine la brillance. Or
les fréquences lumineuses s’étendent sur une très grande large gamme. On ne les utilise donc pas comme
telles, enfaite on décrit la lumière par sa longueur d’onde que l’on note, lambda , elle représente la
longueur du parcours d’un mouvement vibratoire pendant une période, elle s’exprime en mètre ou multiples
ou sous-multiples du mètre. Pour les ondes lumineuses on utilise le nm, soit 1nm = 10-9 m.

Le système visuel a une grande gamme d’intensités lumineuses pouvant stimuler l’œil humain : la lumière la
plus intense perçue sans douleur est d’environ 1 million de millions de fois plus intense que la faible lumière
visible, c’est-à-dire un étendu d’environ 10-12.

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La description d’une radiation électromagnétique
se fait par sa longueur d’onde et son amplitude,
caractéristique vu pour le système auditif.
Parmi l’ensemble du spectre d’onde
électromagnétique, l’œil humain ne détecte qu’une
faible partie du spectre visuel car il détecte les ondes
situées entre les UV et les rayons infrarouges.

La lumière visible par l’humain est comprise entre


400 et 700 nm. On retrouve 3 grandes catégories
d’onde :
 Courtes de 400 à 470 nm
 Moyennes de 470 à 550 nm
 Longues de 550 à 700 nm

A chaque longueur d’onde est attribuée une


couleur allant du violet (400 nm) au rouge
(700 nm). Une couleur chaude, dans les
oranges rouges, correspond à une longue
longueur d’onde elle a donc moins d’énergie
qu’une couleur froide, qui est situé à l’autre
extrémité, les bleus violets. Cette association
entre longueur d’onde et couleur est
équivoque car elle suggère que la couleur
serait un attribue de l’onde lumineuse alors
qu’il n’en ait rien.
L’attribue physique propre à la radiation est
seulement sa longueur d’onde. La couleur
n’appartient pas en propre à la radiation, c’est
un construit, une sensation.

Par analogie, avec le système auditif, nous avons vu que dans notre environnement sonore nous avions des
sons purs et complexes, il en va de même pour les rayonnement lumineux. Un rayonnement lumineux peut
être simple ou complexe.
Un rayonnement lumineux constitué d’une seule radiation, caractérisé par une seule longueur d’onde, est
qualifié de monochromatique ou de lumière spectrale. Dans la réalité, c’est un cas théorique, il faut des
conditions particulières pour avoir une telle lumière monochromatique. Autrement dit, dans les situations
courantes, l’éclairage est soit naturel, en provenance du Soleil, ou soit artificiel, c’est une source lumineuse
complexe. Le rayonnement lumineux est complexe, il est constitué de radiations de toutes les longueurs
d’ondes mais dans des proportions diverses.

A partir de n’importe quelle source lumineuse, on peut déterminer sa composition spectrale, en portant en
abscisse les différentes longueurs d’onde qui compose la radiation et en ordonnée l’intensité relative de ces
longueurs d’onde. A l’œil nu c’est un capable de le voir, mais en décomposition on peut voir généralement
un gamme d’onde qui l’emporte en intensité, cette longueur
d’onde correspond à la sensation d’une certaine couleur.

Lorsqu’on essaye de comprendre comment fonctionne le


système visuel, il faut faire la distinction entre 2 catégories de
sources lumineuses :
 Primaires produisent réellement un rayonnement, par
ex. Soleil ou lampes
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 Secondaires renvoient une lumière incidente, ex. écran de projection.
Pour voir un objet, il doit être éclairé de manière à pouvoir renvoyer les radiations de cette lumière vers nos
yeux. Si nous percevons les objets avec une certaines couleurs, c’est parce que cet objet renvoie
majoritairement des radiations de longueur d’onde qui correspondent à cette couleur.

Pour fonctionner chaque système sensoriel doit capter et convertir une certaine énergie. Or l’énergie capter
par le système visuel est constituée de photons. Les photons se déplacent dans l’aire libre en ligne droite, à
une vitesse de 300 000 Km/sec, cette découverte est dû à Einstein en 1904. Cette valeur de 300 000
Km/seconde est exacte que dans un vide parfait, néanmoins c’est la vitesse de référence qui est utilisées.

Nous ne pouvons pas voir les photons à l’œil nu. En revanche, les PR (photorécepteurs) de la rétine sont
extrêmement sensibles à la présence de photons. Un seul photon est capable de stimuler les PR de la rétine.
Néanmoins, pour percevoir un éclair lumineux bref et faible en intensité, il faut 5 à 8 photons.

Il existe cette valeur finie de la vitesse de la lumière et une valeur représentant le délai pour que les
messages nerveux arrivent au cerveau. En raison de cette valeur finie de la vitesse et du délai exigé par la
transmission des messages nerveux pour atteindre le cerveau nous voyons toujours le passé. Notre
perception du Soleil à 8min de retard.
Pour les objets rapprochés, le délai nerveux existe et il est de plusieurs centièmes de secondes, ce qui est
important pour toutes les actions rapides notamment.

Par ailleurs, pour que notre rétine puisse imprimer une image, il faut que la lumière traverse les différentes
structures de notre œil, en particulier des structures présentant des indices de réfraction différents. Lorsque
la lumière traverse toutes substances transparentes, sa vitesse est ralentie en fonction de l’indice de
réfraction du milieu qu’elle traverse. Pour ce qui concerne l’œil humain, ce ralentissement de la lumière est
extrêmement important et grâce à ce ralentissement la lumière est déviée dans notre œil, pour pouvoir se
projeter correctement sur la rétine.

B. Quelques éléments d’optique


Dans le vide, les ondes électromagnétiques se déplacent en ligne droite, c’est pour cela que l’on parle de
rayons. Dans le monde qui nous entoure, les rayons de lumière se déplacent aussi en ligne droite, jusqu’à
qu’ils entrent en interaction avec les objets de notre
environnement. La réflexion, l’absorption et la
réfraction sont 3 interactions entre les rayons
lumineux et les objets sur Terre.

La réflexion
La réflexion correspond au changement de direction
des rayons de lumière lorsque ces rayons viennent
heurter la surface d’un objet. Cette réflexion va
dépendre des caractéristiques de l’objet, de sa
surface :
 Granuleux
 Poli
L’angle de la réfraction dépend de la granulosité ou
du côté poli de l’objet. Si l’objet est parfaitement
poli, dans ce cas, le rayon réfléchi est symétrique au
rayon incident, c’est une réflexion très particulière,
celle des miroirs, réflexion spéculaire.
Mais la plupart des surface ne sont pas extrêmement
poli, dans ce cas la réflexion va avoir lieu dans
toutes les directions de l’espace. On parle de
réflexion diffuse.

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L’absorption
Simultanément, quand un rayon lumineux rencontre un objet, certaines longueurs d’onde sont absorbées par
l’objet et les autres sont réfléchies.

L’absorption correspond à une diminution de l’énergie du rayonnement qui est absorbé par les molécules du
milieu. Dans l’air, cette absorption est faible, mais importante dans l’eau. Dans l’eau, l’énergie solaire à 100
mètres sous l’eau n’est que d’1% de sa valeur en surface, il y a bien eu un phénomène d’absorption.
L’absorption est un transfert d’énergie lumineuse, ex. le corps au soleil absorbe la chaleur et réchauffe le
corps.

Les surfaces noires absorbent l’énergie de toutes les longueurs d’ondes visibles. C’est donc un cas
particulier. Car la plupart des objets n’absorbent que quelques longueurs d’ondes de l’énergie lumineuse et
réfléchissent les autres.
C’est de cette manière que l’on explique les pigments colorés, enfaite, par exemple, en présence de pigment
bleu, ce pigment absorbe les ondes lumineuses longues mais réfléchie les ondes lumineuse courtes.

Les PR sont les cellules sensibles à la lumière et ces cellules contiennent des pigments et utilisent l’énergie
lumineuse absorbée pour déclencher des modifications de leur potentiel de membrane.

La réfraction
La réfraction est la 3ème interaction, elle correspond à la déviation des rayons lumineux quand ils passent
d’un milieu transparent à un autre.

La lumière est déviée dès qu’elle traverse une surface transparente qui ne transporte pas la lumière à la
même vitesse. Il y a réfraction car la vitesse de la lumière ne va pas à la même vitesse dans les différents
milieux transparents, par exemple la lumière traverse plus rapidement l’air que l’eau.

Lorsque les rayons lumineux viennent frapper la cornée, il rencontre un milieu transparent dont l’indice de
réfraction n’est pas le même, ce qui fait dévier la lumière à l‘intérieur de notre globe oculaire.

La diffusion
C’est la 4ème interaction. Le diffusion est une dispersion des rayons lumineux dans toutes les directions de
l’espace. Cette diffusion est importante lorsque la longueur d’onde est courte. C’est de cette manière que
l’on explique la couleur bleu du ciel, par diffusion des radiations solaires de courtes longueurs d’onde.

II. Structure et physiologie du système visuel


A. Organisation générale de l’œil
La forme du globe oculaire est approximativement celle
d’une sphère de 25mm de diamètre, d’un volume de 6,5
cm3, d’un poids de 7,5g environ. Elle est constituée à
l’avant par la cornée.
La paroi du globe oculaire est formée de 3 tuniques :
 Fibreuse composé de la sclérotique et de la
cornée
 Uvéale composée de l’iris, pupille, muscles
ciliaire et choroïde
 Nerveuse constituée de la rétine
Les tunique renferment 3 milieux transparents :
 Humeur aqueuse
 Cristallin
 Humeur vitrée ou corps vitré

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On voit la pupille, qui est un trou, c’est l’orifice qui permet à la lumière d’entrée à l’intérieur de l’œil
d’arrivée à la rétine. Elle varie en diamètre qui est possible grâce à l’iris, qui est un muscle circulaire. La
pupille et l’iris sont recouvertes par la cornée qui est une membrane transparente et qui doit le rester pour
laisser passer correctement la lumière. Dans la continuité on trouve la sclérotique, c’est la membrane la plus
externe et la plus rigide pour éviter les déformations de l’œil, c’est le blanc de l’œil.
Dans la sclérotique sont insérées 3 pairs de muscles extra-oculaires, qui permettent les mouvements, dans
toutes les directions, du globe oculaire. Ils sont situés derrière la conjonctive c’est la membrane qui se repli
à partir de l’intérieur des paupière et qui est rattacher à la sclérotique. Complétement à l’arrière de l’œil, on
trouve le NO (nerf optique) qui est formée par les axones des nerfs ganglionnaires.

B. Anatomie de l’œil
La papille optique est le point de départ du NO.

C. Examen ophtalmologique de l’œil


Pour regarder ce qu’il se passe à l’intérieur de l’œil, on
utilise un ophtalmoscope. C’est un appareil qui permet de
regarder à l’intérieur de l’œil, à travers la pupille jusqu’à
la rétine. Elle permet d’avoir une photographie de
l’intérieur de l’œil (voir figure 7) et permet particulièrement
de bien voir les vaisseaux sanguins, qui irriguent la rétine,
ils naissent depuis le disque optique (ou tâche aveugle).
Par cette examen, on voit
également au centre de la rétine
(indiqué en pointillé), sur l’axe
optique, c’est une zone décolorée
qui porte le nom de macula.
Cette macula est importante pour
la vision centrale, on trouve une
forte concentration de cônes à
l’intérieur de la macula. Parfois, il est aussi possible de distinguer une
spécialisation de la macula, la fovéa, elle est plus sombre. C’est une petite région
qui ne contient que des cônes. Au fond de la fovéa on trouve une région encore
plus particulière : la fovéola.

Pour toutes vision précise, sans en avoir conscience, nous alignons ce que nous regardons sur la zone
fovéale. On bouge constamment nos yeux pour que la partie regardée soit aligner avec la fovéa. Dès lors que
l’on sort de la zone fovéale, on entre dans le domaine de la rétine périphérique.

D. Formation de l’image par l’œil sur la rétine


1. Réfraction par la cornée
Grâce la cornée et au cristallin, 2 structures transparentes de
l’œil, que l’image peut se former sur la rétine.

Lorsque l’on regarde une étoile dans la nuit, source de


lumière très lointaine, on voit un points lumineux car l’œil
focalise la lumière en image d’un point sur la rétine. Les
rayons de la lumière provenant des étoiles sont parallèles à
la cornée et sont déviée par le processus de réfraction car il
change de milieu. Les rayons de lumière (RL), qui arrivent à
la surface de la cornée, sont déviés pour converger sur l’axe
optique. Or, il existe une distance entre la surface de
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réfraction et le point de convergence des rayons c’est ce que l’on appelle la distance focale, elle dépend de
la courbure de la cornée. Moins la courbure est forte et plus courtes et la distance focale. Ce que l’on
mesure c’est la puissance ou le pouvoir de réfraction qui est l’inverse la distance focale, on utilise le
terme de dioptrie. La cornée a une puissance de réfraction d’environs 42 dioptries. Ce qui signifie que les
rayons frappant la cornée convergent à environ 2,4cm dernière ce qui correspond grosso modo au diamètre
de la sphère du globe oculaire.
Une telle réfraction existe car l’air rencontre une surface transparente qui ralentie la lumière.
Grâce à la réfraction la cornée est responsable d’environ 80% de la réfraction qui est complété par le
cristallin qui ajoute une douzaine de dioptries.

2. Accommodation par la cristallin

En vision lointaine, c’est-à-dire plus de 6 mètres, le


cristallin a une forme tendue, c’est-à-dire mince et
aplatie, il joue dans ce cas un faible rôle. La
réfraction par la cornée est suffisante. Et la faible
courbure du cristallin est suffisante pour que
l’image soit ramenée correctement sur la rétine.
En revanche, pour de objets situés à moins de 6
mètres, c’est-à-dire proches, il faut augmenter le
pouvoir de réfraction, ceci se fait de manière
naturelle, réflexe par ajustement de la courbure du
cristallin. Les ligaments suspenseurs se détendent et
favorisent l’arrondissement du cristallin. Il a donc
une courbure plus prononcée, ce qui permet aux
rayons lumineux d’être ramenés sur la rétine.

L’accommodation est un mécanisme réflexe qui permet l’ajustement de la courbure du cristallin en


fonction de la distance des objets regardés.

La forme du cristallin est déterminée par deux forces opposées :


 Son élasticité 
 Sa traction
Naturellement le cristallin est rond, si on le déloge en coupant les fibres de la zonule du globe oculaire, il
prend une forme toute ronde. C’est l’élasticité du cristallin qui le tend à le maintenir arrondi.

La traction est exercée par les ligaments suspenseurs du cristallin qui sont situés de part et d’autre. Quand
les ligaments tirent sur le cristallin cela tend à l’aplatir.

Au repos (gauche de la figure 11), la force


des ligaments suspenseur est plus grande que
l’élasticité du cristallin c’est pour cela qu’il
est aplatit qui permet de faire le point sur des
objets loin.
Lorsque l’objet se rapproche de l’œil (droite
de la figure 11), les ligaments suspenseurs
vont relâcher leur tensions et le cristallin
retrouve sa courbure naturelle, c’est-à-dire
arrondie. C’est de cette manière que la
puissance optique du cristallin va pouvoir
progressivement augmenter et va pouvoir la
mise au point d’objets proches.

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Or il y a une distance limite sur laquelle on peut accommoder pour un objet proche, cette distance limite est
le punctum proximum. Le punctum proximum c’est la distance limite par laquelle l’effort accommodatif
est maximum, c’est-à-dire le maximum que l’on puisse faire pour que le cristallin soit arrondi au maximum.
Cette capacité varie avec l’âge, en effet un nourrisson peut accommoder sur des objets juste après son nez,
alors que les adultes d’âge mur ne peuvent accommoder qu’à la distance d’un bras tendu.
Autrement dit, le cristallin perd de sa souplesse au fil des ans et les facultés d’accommodation diminuent, ce
phénomène débute dès la 10ème année punctum maximum est de 6cm devant le nez). Les conséquences
deviennent gênante vers 40-50 ans, car il vaut environ 25 cm, et il conduit à la presbytie.

3. Amétropies

4. Reflexes pupillaires
La pupille contribue aussi à l’optique de l’œil en plus de la cornet et du cristallin, elle présente une
adaptation continue aux différentes intensités de la lumière ambiante. Une des propriété du reflexe pupillaire
est consensuel, ce qui signifie que si on projette un faisceaux de lumière dans un seul œil on provoque la
constriction des pupilles dans les deux yeux. Il est donc très exceptionnelle que les deux pupilles d’un
individu n’est pas le même diamètre, car quand elles n’ont pas le même diamètre cela montre souvent une
atteinte neurologique grave au niveau du tronc cérébrale.

L’hétérochromie c’est deux iris de couleurs différentes. Mais attention des cas d’anisocorie, c’est-à-dire
une différence de taille entre les deux pupilles existe. Anisocorie peut donc poser des problèmes.

5. Acuité visuelle
L’acuité visuel correspond à la capacité de l’œil à distinguer la séparation entre deux points à une distance
donnée. On décrit cette distance en terme de degré d’angle visuel.

Par exemple la lune souvent un angle d’environ 0,5° d’angle


visuel.
C’est cette mesure que l’on réalise lorsque l’on va chez
l’ophtalmologiste et qui utilise la Charte de l’œil de
Snellen.

Cette charte permet de tester la capacité à distinguer des


lettres dont chacune soustend des angles variés à une certaine
distance. La distance utilisée est 6 mètres. C’est toujours des
lettres noires sur un fond blanc
car c’est le meilleur contraste
pour tout le monde.

La grosseur des lettres va


décroissant, avec cette charte
l’ophtalmologiste va chercher à
connaître les plus petites lettre
qu’une personne peu identifier correctement.
La vision normale est de 20/20 dans le système impérial, cela correspond à une
vision 6/6 dans le système métrique, et cette vision est normale, quand on peut
reconnaitre une lettre qui soutent un angle de 0,083°.

6/6
1er 6 : distance entre la personne testée et la charte (6 mètres)
2ème 6 : distance entre la personne ayant une vision normale et la charte
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Ces valeurs sont des valeurs angulaires mais en France, on parle en dixième d’acuité, avec 10/10 une vision
normale et 1/10 trouble de la vision.

6. Images binoculaires et vision stéréoscopie


Dans les conditions normales, la visions est binoculaire car on regarde l’objet avec nos 2 yeux, l’image de
l’objet regarder se forme sur la rétine de chaque œil.

Nos yeux sont environ écartés de 6cm l’un de l’autre, ce qui fait que l’image est légèrement décalée sur les
deux rétines. Donc si l’image est décalée sur les deux rétines, cela devrait nous conduire à voir des images
doubles c’est-à-dire la diplopie. Or on ne voit jamais 2 images, on en voit une et une seule grâce à des
mécanisme corticaux (encore mal connu), mais on suppose que malgré les deux images formées le cerveau
ne conserverai qu’une seule image et ça serait celle de l’œil directeur.
Pour connaître son œil directeur on pointe avec le doigt un point en se cachant un œil, en suite on ouvre l’œil
et il y a un décalage léger avec ce que l’on fixait. L’œil qui conduit au moindre décalage est l’œil directeur.

E. Anatomie de la rétine
La rétine comporte 5 types de cellules :
 PR (photorecepteur)
 Cellules bipolaires (neurones bipolaires)
 Cellules ganglionnaires
 Cellules horizontales
 Cellules amacrines

La voie la plus direct des PR au NO (nerf optiques) implique le transfert pas PR, cellules bipolaires et
cellules ganglionnaires.

Il y a des cellules transversale qui vont venir


moduler la réponses des cellules bipolaire et
ganglionnaires. En particulier ici les cellules
horizontales reçoivent des informations des
PR et grâce à leurs neurites latérales vont
pouvoir aller activer les neurones bipolaires.
Elles exercent donc une influence sur les
neurones bipolaires.

Les cellules amacrines (en vert) reçoivent des


informations des neurones bipolaires et
projettent latéralement grâce à leur neurites
sur les cellules ganglionnaires. Elles ont donc
elle aussi une influence sur le traitement de
l’information visuelle.

Les cellules ganglionnaires sont les seules


cellules à émettre des PA en réponses à la
lumière, aucune autre cellules émet des PA.
Les cellules ganglionnaires représentent la
seule source d’information qui tend la rétine.
Car elles donnent naissance aux axones qui constituent le NO.
Les PR eux sont les seules cellules de la rétine sensibles à la lumière. Pour toutes les autres cellules se sont
des interactions synaptiques. Seuls les PR traitent le message lumineux.

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1. Organisation laminaire de la rétine

La disposition des couches cellulaires de la rétine est curieuse car les RL (rayons lumineux) doivent
traverser tous les circuits nerveux de la rétine avant d’atteindre les segments externes des PR.
Ces différentes couches sont transparentes, il y a donc peu de perte des RL. Il y a une légère diffusion mais
les PR récupèrent quasiment toute l’information.

On sait que cette organisation permet de comprendre le rôle joué par l’épithélium pigmentaire, car les
extrémités des segments externes des PR sont en contact direct avec l’épithélium pigmentaire qui joue un
rôle centrale dans le fonctionnement des segments externes des PR.

Les différentes couches de la plus externe (choroïde) vers la plus interne intérieur globe oculaire) :
 épithélium pigmentaire : couche la plus superficiel, directement en contact avec la choroïde, il est
spécialisé pour absorber la lumière qui est « en trop », pas utilisée par les PR pour éviter le reflet qui
pourrait diminuer notre acuité visuel. Il coiffe l’extrémité des segments externes des PR
 Les PR : 125 millions de cellules spécialisées (bâtonnets et cônes). Cônes et bâtonnets contiennent
des pigments visuels photosensibles et grâce à eux la lumière peut être dégrader et donner naissance
à un message nerveux.
 Couches de grains internes = couches des cellules bipolaires, couche intermédiaire qui s’articule
entre la couche des PR et des cellules ganglionnaires, le traitement nerveux commence dès cette
couche.
 Couche de cellules ganglionnaires : couche la plus profonde et s’articule entre la couches des
cellules bipolaire et des fibres optiques. Elles sont les sites générateurs de PA.

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Entre ces différentes couches on trouve d’autre cellules :
 Cellules horizontales entre les PR et cellules bipolaires
 Cellules amacrines entre les cellules bipolaires et ganglionnaire

Il y a donc en plus de ces cellules des couches très particulière qui sont :
 Couche plexiforme externe est composée d’un enchevêtrement d’axones et de dendrites en
provenance des neurones bipolaires, des cellules horizontales et des terminaisons synaptiques des
PR.
 Couche plexiforme interne est une couche entre les cellules bipolaire et cellules ganglionnaires, elle
est aussi composé d’un enchevêtrement d’axones et de dendrites provenant des cellules amacrines,
des neurones bipolaires et des cellules ganglionnaire.

Les prolongements des cellules amacrines sont postsynaptiques à l’égard des terminaisons des cellules
bipolaires mais sont présynaptiques par rapport aux dendrites des cellules ganglionnaires.

2. Les PR : bâtonnets et cônes


Les PR sont de deux types :
 Bâtonnets
 Cônes

Ils diffèrent par 4 aspects :


 Par leur nombre et leur répartitions sur la rétine
 Par leur morphologie
 Par la nature et les propriétés des photopigments qu’ils renferment
 Par leur connexion avec les autres cellules de la rétine.

a) Répartition des bâtonnets et des cônes


Dans la rétine, on trouve 5 millions de cônes pour 120 millions de bâtonnets.

La répartition n’est pas


homogènes sur la rétine. Dans la
partie hautes du document, on
retrouve en violet les bâtonnets et
en vert les cônes.

Pour rappel, les cônes sont présent


dans toutes la rétine (centre et
périphérie) mais ils sont exclusif au
centre de la fovéa (pic en vert figure
16). Il n’y a aucun bâtonnets dans la
partie centrale de la fovéa (densité
d’environ 150 000/mm2).
Dès que l’on sort de la fovéa la
densité des cônes décroît très
rapidement, pour se stabilisé à la
moyenne de 5 000/mm2 . Plus on
s’éloigne de la partie centrale, plus
les cônes sont espacés. Il y a donc
une faible densité des cônes en
périphérie ce qui explique la forte diminution de l’acuité visuel en fonction de l’excentricité (en abscisse sur
le schéma). A 6° d’excentricité visuel, l’acuité visuelle à diminuée de 75%.

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Pour les bâtonnets (en violet), ils sont absents du centre de la fovéa. Leur densité est maximale vers 20°
d’excentricité rétinienne. Cette densité des bâtonnets décroît lentement jusqu’à la limite périphérique de la
rétine.
La densité élevée de ces bâtonnets en dehors de la fovéa explique le seuil de détection d’un stimulus
lumineux est beaucoup plus faible à 20° d’excentricité que dans la région centrale qui n’a pas de bâtonnets.
C’est pourquoi lorsque l’on veut regarder un objet peut lumineux dans la pénombre pour pouvoir le voir on
le regarde légèrement de coter (environ 20° d’excentricité rétinienne).
Appelé l’œil fourbe par les astronautes.

b) Structure des bâtonnets et des cônes


Lorsqu’on regarde la manière dont sont constitués les PR, on constate qu’il existe 4 parties :
 Segment externe
 Segment interne
 Corps cellulaire du PR
 Terminaison synaptique

Tout est important dans la constitution des PR


mais particulière le segment externe est
essentiel au bon fonctionnement de notre
vision.
Le segment externe a une forme différentes
selon les cônes ou les bâtonnets, cylindrique
pour les bâtonnets et conique pour les cônes.
Mais on trouve toujours un empilement de
disque membraneux charger de pigments
photosensibles. Ces disques membraneux sont
enchâssés dans l’épithélium pigmentaire.

Les photopigments (responsable de la


décomposition de la lumière) sont donc
contenus dans ces disques, ils absorbent la
lumière et générèrent des modification du
potentiel de membrane du PR.
Comme sur la figure 17, le segment externe
du bâtonnet est plus long que celui du cône.
Il y a alors plus de photopigments visuels
dans un bâtonnets que dans un cône. Comme
le bâtonnets contiennent plus de pigment ils
peuvent absorber d’avantage de lumière.

Dans les deux cas, les disques membraneux se renouvellent en permanence, les nouveaux disques se situe du
côté de l’étranglement (jointure segment interne et externe), à proximité du segment interne, ils vont pousser
les vieux vers l’épithélium pigmentaire. Le renouvellement des disques se fait depuis l’étranglement du PR
vers l’épithélium pigmentaire, les vieux disques vont être fagocité, isolé, mangé et vont disparaître pour être
remplacer par des nouveaux. L’épithélium pigmentaire joue un rôle élémentaire dans l’élimination des
vieux disques. Les disques des segments externes des PR se renouvellent en totalité tous les 12 jours. Les
disques contenus dans les cônes et bâtonnets servent plusieurs fois, et sont expulsés. Pour servir plusieurs
fois, il faut qu’il est le contact avec l’épithélium pigmentaire car il contient toute la machinerie biochimique
pour régénérer les pigments contenus dans ces disques.
Il y a une communication permanente entre les disques et l’épithélium pigmentaire et si cette
communication se fait mal cela a des conséquences sur le fonctionnement des bâtonnets et des cônes
(rétinite pigmentaire).

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Dans le prolongement du segment externe on trouve le segment interne, il contient de nombreuse
mitochondries, ce qui indiquent que le segment interne est le signe d‘une activité importante et participe à
la synthèse de certains éléments nécessaire pour les pigments visuels.

On trouve également le corps cellulaire des PR avec un gros noyau et les terminaisons synaptiques où va
pouvoir s’établir les contacts synaptiques avec les cellules bipolaires et les cellules horizontales.

c) Pigments visuels des bâtonnets et des cônes


On utilise le terme de pigment pour désigner toutes substances colorées mais dans le cas de l’œil c’est pour
désigner toutes substances photosensible présente dans les PR responsable de la transformation de l’énergie
lumineuse en message nerveux.
Le principe générale de cette transformation est « l’énergie lumineuse est donc absorbée par les
photopigments ce qui conduit à une décomposition du photopigments. Cette décomposition perturbe
l’équilibre ionique du PR, ce qui entraîne l’apparition d’un potentiel de récepteur. Par la suite les molécules
de pigments décomposés, sont recombiné grâce à la machinerie mécanique et donc vont pouvoir être de
nouveaux disponible pour un nouveaux cycle de réactions. »

Les pigments contenues dans les bâtonnets et les cônes sont de nature différentes :
 Pour les bâtonnets : le pigments photosensible : rhodopsine
 Pour les cônes il existe 3 pigments photosensibles :
– Erythropsine (sensible au rouge)
– Chloropsine (sensible au vert)
– Cyanopsine (sensible au bleu)
On parle de cônes rouge/vert/bleu, on parle de RVB. Mais cette manière prête à confusion car la
couleur n’est pas un attribut de l’onde lumineuse. On utilise donc cônes « L », « M » et « S ».

Les radiations lumineuse doivent décomposées un pigment mais toutes les radiations lumineuses n’ont pas la
même efficacité pour décomposer un pigment donné.

Pour connaître cette efficacité, on mesure le


quantité d’énergie absorber par le pigment
(ordonné) en fonction de la longueur d’onde
(abscisse). Cette représentation correspond
au spectre d’absorption d’un pigment visuel.

Sur la partie gauche de la figure 18, on a


celui des bâtonnets. Ce spectre d’absorption
de la rhodopsine s’étend de 400 à 600nm
avec un maximum vers 500 nm. Ceci
signifie que cette longueur d’onde st la
mieux absorbée par la rhodopsine, c’est
donc aussi la plus efficace.

Pour la partie droite, on constate sur le spectre d’absorption des cônes des maxima de 420nm, 530nm et
560nm selon le pigment. Ce spectre indique que chaque pigment réagit à un intervalle limité de longueur
d’onde qui lui est propre. On utilise donc cône S, i.e. Short wavelength, cône M, i.e. Middle wavelength et
cône L, i.e. Long wavelength.

d) Câblage rétinien (connexion entre les différentes cellules)


Dans la rétine, le circuit nerveux a pour caractéristiques d’être convergeant. Cette convergence n’est pas
uniforme sur tout la rétine. On envisage donc 2 câblage :
 Au niveau de la fovéa
 Un autre rétinien

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Au centre de la fovéa, on ne trouve que des cônes, le câblage est dit direct, autrement dit le câblage est peu
convergent. Le principe est qu’un seul cône est relié à une seule cellule bipolaire, elle-même reliée à une
seule cellules ganglionnaire. Face à un tel câblage, chaque cône fovéale fait parvenir son propre message au
centre supérieur.
Grâce à ce câblage l’image est décomposée point par point et donc cela assure une très grande
discrimination. Cependant, cette transmission d’information est modulée par les connexions transversales
(cellules amacrines notamment). Une cellule ganglionnaire connectée à un cône fovéale module son activité
en fonction de l’activité des cônes voisins, connu sous le nom de champs récepteur.

En dehors de la fovéa, le câblage est dit convergent. Le principe est qu’un groupe de PR (bâtonnet et cônes)
est connecté à une même cellule bipolaire. Et plusieurs cellules bipolaires font synapse sur une même
cellules ganglionnaires. Des centaines de PR influencent une cellule ganglionnaire.
On est dans un principe de divergence, on sait que plus on s’écarte du centre de la fovéa, plus ce principe de
convergence est important.
Les conséquences sont un gain en sensibilité puisque c’est l’activité d’un grand nombre de PR, qui vont
additionner leur réponses mais aboutit à une perte en discrimination spatiale.

Ca câblage rétinien conduit à faire une distinction entre la vision fovéale et périphérique :
 La vison fovéale est la vision des systèmes de cônes, cette vision fovéale à une résolution spatiale
très élevée mais est peu sensible à la lumière car chaque cône doit activer individuellement sa propre
cellule ganglionnaire. La vision fovéale est spécialisé pour l’acuité au dépend de la sensibilité.
 La vision périphérique elle, a une résolution spatiale très faible mais et très sensible à la lumière car
plusieurs PR additionnent leur contribution pour activer la même cellules ganglionnaire. Autrement
dit, cette vision périphérique est spécialisé à la sensibilité au dépend de la résolution spatiale.

Tout cela est modulé par les cellules horizontales et amacrines et les cellules ganglionnaires qui reçoivent
l’information d’un bâtonnets, l’a reçoit une neurone bipolaires de bâtonnets qui ne communique pas
directement avec les cellules ganglionnaires. En revanche, même si les cellules amacrines viennent moduler
l’activité ganglionnaire lorsque l’activité provient d’un cône, le neurones bipolaires liés au cônes donne
directement aussi à la cellules ganglionnaire. Il en résulte une division fonctionnelle du système visuel.

3. Division fonctionnelle du système visuel : vision photopique et vision scotopique


Au niveau d’éclairement le plus bas, c’est-à-dire plus faible que la lumière des étoiles sur le document, seul
les bâtonnets sont activés. On appelle ce domaine : le domaine de la vision scotopiques ou vision nocturne.
On utilise la notion de seuil, ici c’est par rapport à la luminance, à l’intensité lumineuse, et ici le seuil de
luminosité est inférieur à 10-3 cd (candela)/m2, ce qui correspond au seuil scotopique. La vision scotopique
c’est lorsque la luminance est inférieure à ce seuil.
On est dans la vision périphérique, moins de cônes, elle est onc moins détailler (faible acuité, il est
impossible de voir les couleurs, les discriminations chromatiques sont faibles.

Les cônes commencent à participer à la perception visuel à un niveau d’intensité lumineuse voisin de la
lumière des étoiles.

Mais pour des luminosités élevés, les cônes sont les seuls à fonctionner. Ce domaine de la vision est appelé
photopique ou plus communément vision diurne. On parle de vision diurne lorsque seul les cônes
fonctionnent pour une intensité lumineuse supérieure à 10 cd/m2, c’est le seuil photopique. L’acuité est
maximal lorsque les images se projettent sur la fovéa. C’est également grâce à cette vision que la
discrimination des couleurs est la meilleure.
Lorsque la vision est seulement aux cônes, la réponse des bâtonnets à la lumière est saturée, c’est-à-dire que
le potentiel de membrane de chaque bâtonnets cesse de varier en fonction de l’éclairement.

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Entre ces deux domaines il existe un troisième domaines de la vision : le domaine mésopique, souvent
dénommer comme la vision de la dominance crépusculaire. On est dans une vision où les intensités
lumineuses est comprise entre les deux seuil ci-dessus. Autrement dit, dans cette vison, les deux systèmes
cônes et bâtonnets fonctionnent en même temps. Les performances visuelles sont donc médiocre car les
bâtonnets sont pas dans leur ambiance maximale donc ils vont répondre de manière graduable donc
imparfaitement, et les cônes vont eux aussi de manière aléatoire. C’est un domaine inconfortable.

Deux systèmes :
 Photopique
– Implique que les cônes
– Fonctionne à la lumière du jour
– Permet la vision des couleurs
 Scotopique
– Implique que les bâtonnets
– Fonctionne en faible lumière
– Ne permet pas la vision des couleurs

III. Phototransduction
Il y a des différences, la conversion de l’énergie lumineuse en variation de potentiel de membrane par les PR
est assez typique du système visuel.

A. Principe général
Dans la plupart des activités sensoriels l’activation d’un récepteur par le stimulus approprié entraine une
dépolarisation de la membrane cellulaire qui déclenche la libération du NT, ce qui provoque une émission
d’un PPS dans le neurone avec lequel ce récepteur est en contact.

Dans la rétine les choses sont différentes, les PR n’émettent pas de PA. L’activation lumineuse entraîne un
changement graduel du potentiel de membrane et on observe une variation de la vitesse avec laquelle le
NT est déversé sur les neurones postsynaptiques. Dans le système visuel seul les cellules ganglionnaires
sont les sites générateur des PA. Dans le système visuel, une grande partie des traitement opérés par la
rétine ne met en jeux que des potentiels gradués. Le lumière qui éclaire un PR produit une
hyperpolarisation de la membrane et non une dépolarisation.

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A l’obscurité, le récepteur est
dépolarisé avec un potentiel de
membrane du segment externe
d’environ -30/-40 mV.
Ensuite intervient un flash lumineux
de différentes intensités, ce qui
correspond à toutes les variations
présentes sur la partie basse du
document. L’augmentation
progressive de l’intensité de
l’éclairement rend se potentiel de
membrane de plus en plus négatif,
jusqu’à que la réponse sature aux
alentours de -65mV, ceci signifie que
plus de lumière ne provoque pas plus
d’hyperpolarisation.

On sait qu’en générale la libération du


NT, au niveau des terminaison
synaptique des PR, dépend de canaux sodiques qui se trouvent dans les membranes des terminaisons
synaptiques.
A l’obscurité les PR sont relativement dépolarisés, dans ces conditions un grand nombres de canaux
sodiques sont ouverts, il y a pour conséquences une grande libération du NT. En revanche, à la lumière, les
PR sont hyperpolarisés et les canaux sodiques sont peu nombreux à être ouverts, il y a alors réduction de la
vitesse de libération du NT.
La probabilité que les canaux sodiques soient ouverts ou fermés est régulé par un second messager : GMPc
(Guanosine MonoPhosphate cyclique).

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A l’obscurité, on a dans le segment externe du GMPc, qui est produit en continu par une enzyme : guanylate
cyclase. Ce GMPc est très présent dans le segment externe ce qui permet de maintenir ouvert des canaux
sodiques. Par conséquent, il y a alors libération du NT par la synapse du PR.
A la lumière, le niveau du GMPc diminue ce qui provoque la fermeture de certains canaux sodiques, ce qui
conduit à une hyperpolarisation membranaire et donc une réduction de la libération du NT par la synapse du
PR.

On retrouve l’idée que les PR libèrent un NT quand ils sont dépolarisés. Mais les PR sont dépolarisés dans
l’obscurité et hyperpolarisés par la lumière. Les PR libèrent moins de molécules de NT à la lumière que dans
l’obscurité.

Le NT impliqué dans le cas de la vision est le glutamate.


B. Phototransduction au niveau des bâtonnets
Dans les bâtonnets, on trouve un pigment photosensible particulier : la rhodopsine.
La rhodopsine est composé de l’opsine (protéine), sur cette protéine est fixée une grosse molécule : le
rétinal. Cette molécule est capable d’absorber la lumière. Cette molécule existe sous 2 configurations, 2
isomères :
 Rétinal cis
 Rétinal trans
Ce rétinal absorbe les photons et quand il absorbe un photon il change de configuration, il passe de la forme
rétinal cis à la forme rétinal trans. Cette transformation du rétinal permet d’activer les choses.

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Quand les bâtonnets absorbent la lumière cela a pour conséquences une modification de la structure de la
rhodopsine.

Le mécanisme de phototransduction est résumé dans le figure 23.


Lorsque la lumière arrive sur un bâtonnets, cela stimule la rhodopsine qui va donc être décomposé et passer
de sa forme cis à trans.

Lorsque la lumière arrive sur un bâtonnets, cela stimule la rhodopsine qui va donc activer une protéine G et
la protéine G est la transducine. Une fois cette protéine G activée il y a activation d’une enzyme : PDE
(phosphodiestérase) qui a pour fonction de dégrader le GMPc présent normalement dans le segment. Le
PDE inactive le GMPc normalement présent dans le segment externe du bâtonnets, le GMPc est dégradé et
cela provoque la fermeture des canaux sodiques de la membrane du segment externe. Cette fermeture des
canaux sodique de la membrane du segment externe conduit à une hyperpolarisation de la membrane. A la
lumière du jour, les bâtonnets sont en permanence saturés, ils sont au maximum de l’hyperpolarisation (-
65mV).

C. Phototransduction au niveau des cônes


Le processus de transduction dans les cônes est le même que dans les bâtonnets néanmoins il y a une
différence qui vient du type d’opsine présent dans les disques du segment externe des cônes.
Dans les cônes il y a une des 3 types de cônes, 3 types de pigments, 3 types d’opsines :
 Erythropsine (sensible au rouge, cônes L)
 Chloropsine (sensible au vert, cônes M)
 Cyanopsine (sensible au bleu, cônes S)

Ces cônes permettent la détection des couleurs. La perception de la couleur est assurée par l’activation des
cônes :
 L pour rouge
 M pour vert
 S pour bleu

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On doit la première élaboration du fonctionnement de notre cerveau sur le plan des couleurs à Thomas
Young en 1802, il a montré que l’on peut recréer toutes les couleurs de l’arc-en-ciel en mélangeant la
lumière rouge, verte et bleue.

Il a fallu attendre pour que les hypothèses soient confirmée par


Hermann von Helmholtz. On parle de la théorie de la vision des
couleurs, trichromie.

Le cerveau arrive à identifier une couleur grâce au décryptage


de l’activité des 3 types de cônes car elle n’est jamais la même
selon la longueur d’onde reçue.

Les cônes sont entièrement responsable de la vision des


couleurs. Ce qui veut dire que lorsque les cônes sont inactifs, ils
nous aient impossible de distinguer les couleurs.

Le pique de sensibilité des bâtonnets correspond à une longueur


d’onde d’environ 500nm, si on le ramène à la catégorie couleur
c’est de l’ordre des bleu-vert.

IV. Codage de l’information visuelle


A. Les voies visuelles : projections centrales des cellules ganglionnaires
Ce sont les axones des cellules ganglionnaires qui quittent la pupille par la papille optique et qui
s’assemblent pour former des NO.

En sortit d’œil, on trouve le NO droit et gauche,


pour rappel : les axones des cellules
ganglionnaires empreinte les NO pour se rendre
au chiasma optique.
Chez l’humain, environ 60% des fibres croisent
au niveau du chiasma, et 40% reste du même
côté.

Au niveau du chiasma optique, on trouve une


zone le tractus optique qui contient des fibres
provenant des 2 yeux.

Les différences entre toutes les voies visuelles


arrivent après le chiasma optique. Grossièrement
on distingue 4 voies de projection différentes :
 La voie rétino-géniculo-striée
 La voie rétino-tectale
 La voie rétino-hypothalamique
 La voie rétino-colliculaire

La voie rétino-géniculo-striée ou voie visuelle primaire transite les informations par le corps genouillé
latéral. Chaque corps genouillé latéral reçoit des informations en provenance des deux yeux. Les fibres en
provenance de l’hémirétine nasale croisent au niveau du chiasma optique et gagnent donc le corps genouillé
latéral controlatéral. En revanche, les fibres en provenance de l’hémirétine temporal rejoignent le chiasma
optique en restant du même côté et rejoignent le corps genouillé latéral ipsilatérale. Chaque corps genouillé
latéral reçoit des informations en provenance des deux yeux. Une fois que les informations sont arrivées au
corps genouillé latéral la suite des projections se fait de manière ipsilatérale. Les informations empreintes
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par la suite les radiations optiques et terminent leur chemin au niveau du cortex strié. Le cortex strié est le
cortex visuel primaire, il porte le nom de Air V1 ou encore Air 17 de Brodmann (lobe occipital). Une fois
les informations réceptionnées par l’Air V1, il y a redistribution de l’information dans V2 et V3 (2 airs qui
entourent V1). Cette voie est très importante pour notre vision car elle est responsable de la majeur partie de
la perception visuelle consciente. Toutes lésions entraînent d’énorme déficits visuels.

La voie rétino-tectale il point d’aboutissement est le prétectum, c’est un amas de neurone entre le thalamus
et le mésencéphale. C’est une toute petite structure mais très importante car il est le centre de coordination
du reflexe pupillaire à la lumière. Cette voie permet les ajustements du diamètre de la pupille en fonction de
l’éclairement.

La voie rétino-hypothalamique la cible finale est le noyau suprachiasmatique de l’hypothalamus. Il s’agit


d’un petit groupe de corps cellulaires à l a base du diencéphale. Cette voie intervient dans un grand nombre
de fonctions végétatives synchronisé par le rythme nycthéméral.

La voie rétino-colliculaire la cible finale est le colliculus supérieur. C’est une structure importante car elle
permet la coordination des mouvement de la tête et des yeux. Cette voie est impliqué dans le repérage des
stimuli en mouvements et dans les réflexe d’orientation des yeux et de la tête vers la cible visuelle.

B. Principales aires corticales visuelles du cerveau humain


Les traitements visuels impliquent de très nombreuses aires visuelles réparties sur 3 cortex :
 Occipital
 Temporal
 Pariétal

De très nombreuses airs spécialisées sont


impliquées, à l’heure d’aujourd’hui environ une
quarantaine sont recensé.

Les noms des airs ont changé dans le temps,


initialement Brodmann avait déterminé 3 airs
visuelles 17, 18 et 19 que l’on appelle
respectivement maintenant V1, V2 et V3.

Les connaissance sur le système visuel a été


permis grâce à un grand nombre d’étude
notamment chez le singes.
Les airs sont relativement spécialisées.

1. Aires V1 et V2
L’aire V1 et Vé représentent les aires de traitement et de transmission de l’information.

L’aire V1 représente le cortex visuel primaire et occupe un rôle centrale dans la vision. Elle reçoit toutes les
images provenant de la rétine en préservant leur représentation topographique.

Une fois un prétraitement effectué par l’aire V1, il y a une redistribution des informations dans l’aires V2 et
ensuite dans différentes aires visuelles, qui sont pour la plupart spécialisée dans une caractéristique de
l’information visuelle (couleur, mouvement, forme,…).

Du point de vue clinique, les lésions de l’aire V1 entraine une cécité totale, c’est-à-dire une incapacité à
traiter le moindre message visuel.

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2. V4
L’aire V4 représente le siège de la couleur et des formes colorés. Ce sont des expériences menées en 1978
sur le singe et en 1989 sur l’homme qui ont permis de montrer que les neurones répondent de manière
spécifique à la couleur d’un stimulus indépendamment de la direction de son déplacement.

La plupart des études menée sur l’humain sont dus à un chercheur de noms très connu : Semir ZEKI qui a
été le premier à montrer le rôle de V4 dans la détection des couleurs.

L’aire V4 intervient donc bien dans la reconnaissance des couleurs mais à l’heure actuelle il semble que ce
ne serait pas la seule, d’autres lieux permettraient aussi la perception coloré. Car chez le singe sans aire V4,
ils arrivent à détecter la couleur.

La plupart des cellules de l’aire V4 sont sensible à l’orientation.

Du point de vue clinique, l’ablation de l’aire V4 entraîne une achromatopsie cérébrale. C’est-à-dire des
personne qui ne voit plus du tous les couleurs, voient le monde en nuances de gris.
ATTENTION, c’est différent du daltonisme qui est une cécité à certaine couleur due à un
dysfonctionnement des cônes.

3. V5
L’aire V5 porte différent nom :
 Aire temporale moyenne
 MT pour Middle Temporal area
Elle représente le siège du mouvement et est situé dans la partie externe du lobe occipital.

Là encore, la compréhension de la spécialisation de cette aire on la doit à Semir ZEKI en 1991, il a montré
que cette aire contient des neurones qui répondent sélectivement à la direction du déplacement d’un bord,
quelle qu’en soit la couleur.
Aucune cellules de cette aires n’est sensible à la couleur des cibles en mouvement.
Semir ZEKI a montré le rôle de V5 dans la perception du mouvement.

Pour les aires V1, V2, V4 et V5 on a vraiment la certitude de


leur spécialisation

Du point de vue clinique, la lésions de l’aire V5 entraîne une akinétopsie, c’est-à-dire que l’individu ne voit
plus et ne comprend plus le monde en mouvement. (ex. ne voit pas bouger les lèvres de son interlocuteur)

4. V3
L’aire V3 représente, même si l’on est pas certain, le siège de la forme des objets et des formes en
mouvement. Elle ferai plus que cela.

On observe jamais de perte complète de la reconnaissance de la forme. L’aire V3 est une sorte d’anneau
autour de V1 et V2. La destruction de V3 entraîne celle de V1 et V2 et donc entraîne une cécité totale.

On est sûre que les cellules de l’aire V3 ne sont pas sensibles à la couleur des stimuli.

Du point de vue clinique, une lésions de l’aire V3 entraîne une agnosie visuelle aperceptive de la forme,
c’est-à-dire une incapacité à reconnaitre la forme des objets.

5. Aires du visages
Les aires du visage traite une catégorie d’objets : le visages. L’aire principalement impliqué est le gyrus
fusiforme mais d’autres parties sont mobilisées. On parle donc d’un travail en réseau.
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Du point de vue clinique, une lésions des aires du visage provoque une prosopagnosie, c’est-à-dire une
impossibilité à reconnaitre des visages même les plus familiers.

Comment reconnaitre un visage  ?


Le cerveau dispose d’un réseau de neurones très spécialisés. Les deux hémisphères participent au travail :
 Le droit pour l’analyse visuel
 Le gauche pour la biographie et le rappel du nom

Quand on croise une personne, dans un premier temps les aires occipitales postérieur droite sont activées ce
qui permet de tracer un « portrait-robot » de la personne. C’est à ce moment que les traits spécifiques d’un
visage sont analysés (la forme, les sourcils, le nez, la bouche, les cicatrices) ainsi que l’âge et le sexe sont
analysés.
A partir de là, les informations sont dirigées vers les aires occpito-temporale droite. Ici le portrait-robot va
être comparer aux visages répertorié avec ceux en mémoire.
Par la suite, rentre en action le gyrus fusiforme qui sélectionne parmi les visage en mémoire ceux qui ont un
rapport avec le visage visionné. A ce moment un sentiment de familiarité ce met en place, il se traduit par
« je l’ai déjà vu mais où ? », le processus de mémoire se réactive.
Il faut que la formations hyppocampo-para-hippocmpiques droites et gauches cherchent en mémoire les
informations biographiques de la personne que l’on pense reconnaître.
Après toute cette analyse, on recherche dans le lexique des noms, pour achever le travail d’identification.

Ce système est très performant des années plus tard.

RAPPEL : les aires du cortex extrastrié (au-delà de l’aire V1) sont organisées en 2 systèmes séparés. On a
la certitude de l’existence de ces deux systèmes grâce à des concepts sur :
 La connectivité anatomique entre les aires visuelles
 Les différences de leurs propriétés réactionnelles
 Les effets de lésions corticales sélectives

1ère système distribuent les informations


vers le cortex associatif du lobe temporal et
le 2ème distribue les informations vers le
cortex associatif du lobe pariétal.

Le 1er système va du cortex strié à la partie


inférieure du lobe temporal en passant par
l’aire V4, il est connu sous le nom de « voie
ventrale » ou « système « quoi » » en raison
de son rôle analyseur. Il est responsable de
la reconnaissance des objets incluant la
forme la couleur et la texture.

La 2ème système va du cortex strié au lobe


pariétal en passant par l’aire MT (aire V5).
Il est dénommé « voie dorsale » ou
« système « où » », en raison de son rôle
localisateur. Il prend en charge les aspects
spatiaux de la vision comme par exemple la
vitesse ou la direction d’un mouvement. Il
permet aussi de reconnaître des relations de positions entre différents objets d’une scène visuelle.

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Grâce à des lésions du cortex inféro-temporal on a pu montrer que les tâches de reconnaissance des objets
sont très affectées mais pas les tâches spatiales. A l’inverse des lésions du cortex pariétal détériore les
capacités de discriminations entre les objets selon leur position mais non pas d’effet sur les performances à
des tâches de reconnaissance d’objet.

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