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Il est à noter que, si les enroulements statoriques sont fixes, celui de l’excitation est
tournant.
Exemple d’enroulement d’induit
Rotor d’une machine synchrone à pôles lisses.
Rotor et stator d’une machine synchrone à pôles lisses.
Structures:
✓Machines à pôles lisses
✓Machines à pôles saillants.
✓à reluctance variable.
✓à aimants permanants.
Modes de fonctionnement:
✓Alternateurs.
✓Moteurs synchrones.
✓Compensateurs synchrones.
✓Actionneurs de robotique...
Toutes ces machines ont un point commun : lorsqu’elles sont
alimentées par des courants périodiques il existe un rapport constant
entre la fréquence du fondamental de ces courants d’alimentation et
leur vitesse de rotation.
Excitation de la machine synchrone
L’inducteur doit être alimenté en tension continue. on peut utiliser :
▪ Une génératrice à courant continu auto-excitée
▪ Un petit alternateur dont on redresse la tension. On peut dans
ce cas se passer de balais : l’alternateur d’excitation est à induit
tournant ; sa tension, redressée par des diodes, excite l’inducteur
tournant de l’alternateur principal. Le courant ie est fourni par un
régulateur électronique chargé de maintenir la tension de sortie
constante, l’alternateur d’excitation sert en outre d’amplificateur
de puissance.
▪ Des redresseurs, commandés ou non, utilisant une tension
alternative.
Dans le cas d’un fonctionnement en alternateur, on peut utiliser la
tension alternative produite ; on obtient un montage auto-excité qui
obéit aux mêmes conditions d’amorçage que les génératrices à
courant continu (présence de flux rémanent en particulier).
Schéma de principe d’un alternateur triphasé sans
bagues ni balais.
La structure suivante comprend un stator qui porte une
bobine diamétrale comportant n spires et un rotor qui
crée une induction B .
q = wt +q0
Courants dans la machine :
Flux dans la machine :
Flux dans la machine :
Flux dans la machine :
On pose :
L’équation électrique de la machine synchrone correspond
un schéma équivalent particulièrement simple qui est celui
d’un dipôle actif:
L'équation électrique de la machine s'écrit donc
On pose :
Caractéristique à vide
L'équation électrique de la machine synchrone peut se
traduire par un diagramme vectoriel dans le plan des
tensions.
On choisit généralement la tension comme origine des
phases car, pour un fonctionnement de la machine
synchrone en parallèle avec un réseau de puissance infinie,
la tension V par phase est imposée par le réseau et donc
constante.
On obtient alors :
jLωI RI
V
O φ
δ A
I M
E
L'angle d qui représente le déphasage entre la force
électromotrice et la tension par phase est généralement
appelé "décalage interne" de la machine synchrone.
Pour une machine donnée fonctionnant en parallèle
avec un réseau donné, les points O et A du diagramme
des tensions sont fixes et la position du point M dans le
plan sera caractéristique du régime de fonctionnement
de la machine : courant de phase, puissances
électriques active et réactive échangées avec le réseau,
puissance mécanique échangée avec la machine
associée (charge ou moteur), couple sur l'arbre ....
Nous allons donc chercher à associer, à chaque position
du point M dans le plan, la valeur de chacune de ces
grandeurs c'est-à-dire que nous allons "graduer" le plan
en puissances internes et externes et en couple.
Pour cela nous allons faire tout d'abord l'étude des
transferts d'énergies assurés par la machine synchrone
Bilan énergétique
Puissances active et Puissance réactive:
On a : et
Graduation en P et Q du diagramme des
tensions:
On a : et
M
I
φ
jLω
δ
O A
V
RI
Suivant les signes respectifs de P et Q on distinguera différents
régimes de fonctionnement de la machine
Récepteur
« inductif »
Récepteur
« capacitif »
P
Puissances active et Puissance réactive internes:
On a :
Ce qui conduit à :
Puissances active et Puissance réactive internes:
La puissance P correspond à la puissance mécanique P’
ajoutée aux pertes joules p :
P = P’+p
o
Puissances active et Puissance réactive internes:
La puissance réactive produite Q est égale à la puissance
réactive créée par l’excitation Q’ additionnée à la
puissance réactive consommée par les inductances
synchrone q
Puissances active et Puissance réactive internes:
Remarque :
La puissance active absorbée par la machine se
transforme en puissance mécanique et en pertes joule
dans les enroulement statoriques.
P’ = G . W
Calcul du couple électromagnétique
Le couple peut être se déduire de la coénergie magnétique :
Par :
1
Avec : W𝑚 = . 𝑖 t. 𝐿 . 𝑖
2
Soit : 𝛤 = 𝑝 𝑖𝑠 t.𝜕𝐿𝑠𝑟 Ie
𝜕𝜃
On a :
3
Donc : G = pM 0 I .Ie 2 cos(d + j )
2
On peut donc bien vérifier que : P’ = G . W
Graduation en P’ et Q’:
On cherche les lieux des points M dans le plan des tensions
corresponds à P’ et Q’ constantes. Pour cela on peut utiliser le
système d’axes (Ax , Ay) dans lequel on appelle x et y les
coordonnées du point M (AM =x + jy). On appellera –a l’abscisse
de du point O.
M
φ
jLω
δ
O A
V
RI
Graduation en P’ et Q’:
On a :
Avec
et
D’où:
Graduation en P’ et Q’:
Soit:
M
y
Ω2
ξ
O A x
V X
Ω1
P’=0
P’=cst>0
P
Y
Q
M
y
Ω2
ξ
O A x
V X
Compensateur
synchrone
Ω1
P’=0
P’=cst>0
P