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Égypte - Centrale Solaire Photovoltaïque de 50 MW - Shapoorji Pallonji SP - Résumé PGES
Égypte - Centrale Solaire Photovoltaïque de 50 MW - Shapoorji Pallonji SP - Résumé PGES
PAYS : Égypte
1. INTRODUCTION
L’Égypte bénéficie d’une des meilleures ressources en énergie solaire au monde : en effet, elle
présente une durée d’ensoleillement quotidien comprise entre 9 et 11 heures, un faible taux
d’humidité et une irradiation horizontale globale (IHG) comprise entre 2 230 et 2 330 kWh par
m² et par an. Malgré les importantes ressources en énergie solaire et éolienne de la région, la
capacité solaire et éolienne installée est limitée aux 687 MW des installations du secteur public.
Pour répondre à la demande croissante en énergie, diversifier le bouquet énergétique national
et améliorer l’empreinte environnementale et climatique du secteur de l’énergie, l’Égypte a
établi un cadre réglementaire général pour développer sa capacité énergétique dans le but
d’assurer, d’ici 2022, 20 % de la production totale d’énergie à partir de sources renouvelables.
Dans ce cadre, le gouvernement égyptien (GE) a lancé en septembre 2014 un programme de
tarif subventionné (FiT) pour un total de 4 300 MW, dont 300 MW seront produits par des
systèmes de toitures solaires photovoltaïques. La Banque envisage le financement du projet de
la société Shapoorji Pallonji (SP) qui implique la conception, la construction, l’exploitation et
la maintenance d’un projet clé en main de centrale solaire PV d’une capacité nominale de
50 MW situé à Benban, à 50 km au nord d’Assouan en Égypte.
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transforme le courant continu en courant alternatif utilisé pour alimenter en
électricité les maisons, les quartiers, les usines, les villes, etc. ;
Sur la base de la description du projet et des impacts/risques prévus, les mesures spécifiques
de protection opérationnelle (OS) déclenchées par le projet proposé sont décrites ci-dessous :
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OS 2 : réinstallation involontaire, acquisition de terrains, déplacement de
population et indemnisation. Cet OS n’est pas activé, car le projet n’inclut pas
d’acquisition de terrain ni de déplacement de population ;
Utilisation et propriété des terres : le site du projet est une terre déserte qui appartenait à
l’État et dont la propriété a été transférée au NREA en 2013. Avant ce transfert, le terrain
appartenait au gouvernorat d’Assouan, était complètement désert et affecté à de futurs
investissements. Le terrain n’a jamais été privatisé ni fait l’objet d’usage informel. Sur la base
du décret présidentiel n° 274, le gouvernorat d’Assouan a approuvé le transfert de propriété à
NREA.
Climat : la région d’Assouan fait partie de la zone désertique de l’Égypte, région où les
précipitations sont négligeables et les fortes pluies torrentielles arrosant les hauts plateaux de
l’est sont une exception. La température moyenne maximum varie de 21,6 °C en hiver à
37,9 °C en été et la température moyenne minimum varie de 6,7 °C en hiver à 21,7 °C en été.
L’humidité relative maximum est de 51 % en hiver et de 27 % en été. Les vents dominants sont
orientés NO – SE avec une vitesse moyenne maximum de 10 nœuds/h (en août) et une vitesse
moyenne minimum de 6 nœuds/h (en janvier). Le climat régnant dans la région d’Assouan est
un climat désertique. Il n’y a pratiquement aucune précipitation pendant l’année.
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précipitations moyennes accompagnée d’une hausse des températures de 2 °C au-dessus de
leur courbe actuelle pourrait entraîner une baisse de 12 % du débit moyen en surface et une
augmentation des températures ambiantes.
Qualité de l’air et niveau sonore : les principales sources de bruit dans les environs du projet
sont la circulation automobile sur l’autoroute Assouan-Louxor et le vent dominant. La qualité
de l’air et le niveau sonore dans la région de Benban sont conformes à la législation égyptienne.
Topographie : la surface du site est principalement plane, faite de dunes de sable et de gravier.
Les hauteurs arrondies varient autour de 140 m et dépassent rarement 150 m. Il n’y a pas de
végétation naturelle et il n’y a pas d’activité humaine.
Sols et géologie : le sable jaune et des champs de gravier couvrent la plus grande partie de la
surface, des couches de couleur plus foncée s’étendant du côté est. Ces couches sombres
(ancienne plaine alluviale) sont constituées d’une couche jaune brunâtre (d’environ 1 m
d’épaisseur) de gravier grossier à moyen (principalement de quartz) reposant sur une couche
de boue sableuse de couleur gris foncé et d’environ 1 m d’épaisseur. Les couches de sable
jaune et de gravier reposent directement sur les grès nubiens. Dans la région d’Assouan, la
superposition des couches sédimentaires peut être différenciée en unités litho stratigraphiques
telles que décrites ci-dessous (de la plus jeune (en haut) à la plus ancienne (en bas)), comme
c’est déjà le cas pour le site du projet KCSP situé à environ 47 km au nord d’Assouan.
Activité sismique : entre 27 av. J.-C. et 1984 apr. J.-C., la fréquence estimée des tremblements
de terre d’une magnitude de 5,5 ou plus à Assouan est d’environ une fois tous les 300 ans. Le
taux d’activité sismique et tectonique dans la zone plus large du projet est donc faible, même
si des tremblements de terre de grande amplitude pourraient se produire.
Flore et faune : la zone n’héberge pratiquement aucune espèce de flore ou de faune en raison
du manque d’eau. Il n’y a pas d’habitats importants, d’aires protégées ou d’espèces rares et
menacées présentes ou signalées. La flore naturelle représentée par Hyphaena thebaica,
Calotropis procera, Alhagi graecorum, Tamarix amplexicaulis, Tamatix passeroides, Tamarix
nilocita, Cynodon dactylon et Polypogon monspeliensis est présente près des terres cultivées,
sur les bas-côtés des routes de village, sur les berges des oueds, près des pâturages et même
des habitations. Les pistes trouvées lors de l’étude Kom Ombo suggèrent la présence d’une ou
plusieurs espèces de renards susceptibles de vivre dans des habitats similaires, par exemple
Vulpes et Vulpes rueppleii. Il n’y a pas d’oiseaux nichant sur le site de Benban lui-même, mais
de nombreuses espèces nichent dans les terres agricoles situées près de Benban et sur les rives
du Nil.
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antiquités a confirmé qu’aucune découverte archéologique n’y avait été signalée et a donc émis
une déclaration de non-opposition au parc solaire de Benban. Il reste cependant possible que
des découvertes archéologiques ou d’antiquité y soient faites. Selon la loi sur les antiquités,
une procédure doit être entamée en cas de découverte fortuite sur le site dans son ensemble et
pour les investisseurs individuels.
Population : la population totale du gouvernorat d’Assouan est de 1 323 315 habitants répartis
dans 310 679 ménages. Les femmes en représentent 48,12 %. Le village le plus proche du site
de Benban est New Benban situé à environ 12 km à l’est du site. Le village de Benban est lui-
même situé à 13 km à l’est des limites du projet. Le village de Fares en est situé à 23 km. Le
village de Benban compte 26 220habitants. Environ 75 personnes vivent dans le village de New
Benban qui se compose de 50 immeubles résidentiels (tous vendus, environ 15 habités).
L’administration locale prévoit d’y construire 50 immeubles résidentiels supplémentaires.
Accès à l’électricité : 640 clients ont conclu un contrat formel avec la société de distribution
d’électricité locale, dont 2 600 clients à Benban Bahary, 1 960 à Benban Qebly et 2 080 à El
Raqaba.
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Suez) s’effectuera principalement via l’autoroute Louxor-Assouan.
L’augmentation globale de la densité du trafic peut être importante au moment
des pics de construction, et entraîner l’augmentation du niveau sonore, des
émissions de poussières et gaz d’échappement et des risques de sécurité
routière ;
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gestion des attentes compte tenu de la nature temporaire des emplois proposés
et (iv) l’impact sur les communautés de l’afflux de travailleurs ;
Qualité de l’air, bruit et vibration : Aucun impact sonore négatif n’est attendu,
hormis le bruit du vent et le bruit très limité des véhicules utilisés sur le site
pendant son fonctionnement normal ;
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Changement climatique : La centrale solaire ne sera pas directement exposée
aux risques liés au changement climatique pendant son exploitation.
Impact visuel : Une fois que seront réalisés les 39 projets prévus à Benban, y
compris le projet de Shapoorji Pallonji (SP), la vue aérienne du site de Benban
aura complètement changé sur une surface de 37,2 km². Il existe un risque
potentiel de désorientation des oiseaux survolant une surface dense de panneaux
qui peut ressembler à un vaste plan d’eau. Cependant, l’impact potentiellement
négatif de l’éblouissement provoqué par les panneaux PV et l’apparence du
champ solaire de Benban pour les oiseaux planeurs ne peut pas être évalué à ce
stade. Comme il ne s’agit pas d’une région particulièrement sensible en matière
d’oiseaux, l’impact, si impact il y a à ce niveau, est considéré comme mineur.
Cependant, la direction du site (une fois cette entité mise en place) devrait
commander une étude par mesure de précaution ;
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projets de champs solaires du site de Benban. Cela équivaut à 1,3 m³ par minute
et est considéré comme négligeable par rapport au débit de 700 m³ par seconde
du fleuve. Ce pire scénario est très peu probable étant donné que les projets tels
que le projet de SP utiliseront un nettoyage à sec, ce qui réduira de manière
significative l’impact potentiel.
Emploi : Si tous les projets étaient mis en œuvre et que chacun nécessitait 500
ouvriers par parcelle pendant la période de construction (2-3 mois), l’ensemble
des projets du site de Benban (39 promoteurs) générerait alors 18 000 emplois
temporaires pendant la période de construction ;
L’EIES/PGES préparé définit les mesures d’atténuation et les modalités de mise en œuvre de
tous les principaux impacts qui se produiront durant les phases de préparation, construction et
exploitation/entretien, y compris le suivi. Les mesures d’atténuation minimales sont les
suivantes :
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claires concernant les zones où les émissions sonores sont importantes,
(iv) l’utilisation optimisée du matériel de construction bruyant et la mise hors
tension de tout équipement non utilisé, (v) l’entretien régulier de tous les
équipements et véhicules. La mise en œuvre d’un plan de gestion des chantiers
de construction comprendra les mesures suivantes : (i) l’utilisation de graviers
recueillis sur place afin d’améliorer les routes et réduire les émissions de
poussières, (ii) l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan de livraison sur le
site en vue de réguler le trafic et éviter les files d’attente aux points d’entrée sur
le site, (iii) une limitation de la vitesse à 30 km/h (vitesse appropriée) pour les
véhicules entrant sur le site, (iv) la mise en œuvre d’un programme d’entretien
préventif pour les véhicules et équipement utilisés sur le site et réparation
immédiate des véhicules occasionnant des émanations de gaz d’échappement
visibles ;
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communautaire. Une stratégie en matière de santé des travailleurs et de la
communauté sera requise pour la gestion aussi bien des risques liés au projet
qu’à l’afflux de population ;
Des installations communes requièrent un fournisseur tiers ainsi qu’un mécanisme permettant
aux promoteurs de fournir et payer collectivement celles-ci. Les promoteurs avaient décidé de
constituer une association (the Benban Developers Association (BDA)) en vue de faciliter la
communication et la coordination entre les différents promoteurs des projets et avec la NREA
(New Renewable Energy Authority), d’autres organismes gouvernementaux et toute autre tierce
partie. Afin de faire face aux défis futurs, la présence d’un fournisseur de service professionnel
de gestion des espaces et infrastructures communs à de multiples parties concernées et la
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réalisation de l’évaluation S & E requise sont nécessaires. La liste ci-dessous reprend les
principaux plans déjà en place ou qui seront développés par SP afin de traiter les questions liées
au site ainsi que des plans de gestion commune des réunions préparés par la société de gestion
des installations (FMC - Facility Management Company).
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construction, l’accès de quelque 1 400 véhicules/jour aux différents projets
menés sur le parc solaire ; ce trafic présentera, faute d’une bonne gestion, un
risque significatif pour les travailleurs et le personnel présents sur le site, ainsi
que pour la communauté locale installée le long de la route principale et des
accès secondaires. Le trafic vers le site du projet comprendra un grand nombre
de mouvements de conteneurs durant la phase de construction. Il devra être
coordonnée avec la Benban Development Association (BDA) et FMC et
conforme au plan de gestion du trafic de FMC afin de garantir l’atténuation des
risques pour les travailleurs et les membres de la communauté ;
L’approvisionnement en eau est géré de manière collective par les promoteurs de Benban et la
NREA sur la base d’un accord de partage des coûts. La NREA fournira aux promoteurs de
Benban des sources d’eau souterraine. Elle assurera la liaison avec l’autorité compétente et
gérera toutes les exigences requises en matière de prélèvement d’eau souterraine sur le parc
solaire de Benban qui sera utilisée par les promoteurs de Benban. En ce qui concerne l’eau
potable, le SAE du SP (conseiller en énergie principal) procédera à l’expédition d’eau potable
par camions-citernes et à l’installation de réservoirs de stockage sur place.
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6. PROGRAMME DE SURVEILLANCE ENVIRONNEMENTALE ET
SOCIALE
Des précisions sur les capacités, les rôles et les responsabilités seront fournies à la section 8.
Tous les documents d’ingénierie, passation des marchés, construction seront vérifiés sur le site.
Les rapports, procédures, rapports d’audit, rapports d’incidents, non-conformités, dossiers et
plaintes de la communauté feront l’objet d’une vérification. Le responsable ESS IPC sera
chargé d’examiner les procédures et la mise en œuvre sur site. En cas d’application d’un
nouveau processus sur site ou d’identification de nouvelles incidences, les procédures
existantes seront actualisées en conséquence.
Les paramètres suivants feront régulièrement l’objet de surveillance au cours des phases de
construction et de mise en service ; toutes les mesures seront consignées par écrit et un registre
historique de l’ensemble des inspections, échantillons et analyses effectuées pendant les
travaux sera tenu. Les paramètres environnementaux feront l’objet d’une surveillance
conformément au plan afin de suivre les répercussions environnementales éventuelles dues aux
activités de construction. Le coordonnateur E&S sera chargé d’en assurer la coordination. Les
paramètres suivants feront l’objet d’une surveillance régulière afin de contrôler l’impact sur
l’environnement pendant la phase de construction du projet :
Le bruit
Le sol
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La qualité de l’air ambiant
Les essais des émissions des cheminées (PMx, SO2, NOx, CO)
Un programme de surveillance pour le projet proposé est également décliné dans les sections
suivantes. Ces différents plans de surveillance mis au point pendant les phases de construction
et de mise en service devraient être intégrés. Ces paramètres doivent faire l’objet d’une
surveillance. Le tableau 8 ci-dessous présente les paramètres environnementaux à surveiller au
cours des phases de construction et de mise en service du projet.
Qualité du sol Au moins les zones de Des échantillons de sol seront Chef de
stockage des matières analysés après le rejet de projet/Coordonnateur
dangereuses et des substances dangereuses sur le E&S sur site
déchets liquides et sol et la restauration requise
solides
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Surveillance Non applicable Chaque fois qu’une situation Chef de
d’urgence d’urgence se présente projet/Coordonnateur
E&S sur site
Social/recrutement de Le projet prendra toutes Le nombre de travailleurs Chef de
travailleurs les dispositions utiles locaux engagés dans le cadre du projet/Coordonnateur
pour engager du projet doit faire l’objet de suivi E&S sur site
personnel local, lorsque afin d’évaluer l’efficacité de la
c’est possible et lorsque politique de recrutement qui
cela s’avérera approprié, sera élaborée pour la phase de
offrira une formation construction de la centrale
pour améliorer le
développement des
compétences de la main-
d’œuvre locale
Un rapport de gestion et de performance HSE sur les travaux en cours sur le site du projet sera
présenté chaque mois et chaque trimestre. Chaque rapport est remis au maître d’ouvrage et à la
branche HSE responsable au plus tard le 5 du mois suivant la fin du trimestre concerné et devra
contenir les données suivantes conformément aux procédures de surveillance et
d’établissement de rapports HSE d’entreprise du projet.
Consommation d’eau ;
Consommation d’électricité ;
Consommation de carburant ;
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7. CONSULTATION ET DIVULGATION PUBLIQUES
7.1. Exigences
Une consultation publique se tient avant l’approbation de l’EIES d’un projet proposé
conformément à la loi égyptienne n° 4/1994 sur l’environnement et son arrêté d’amendement
n°9/2009 modifié par les décrets ministériels n°1095/2011 et n°710/2012. Cette loi exige qu’un
certain nombre d’acteurs institutionnels (représentants de l’Agence égyptienne chargée des
affaires environnementales, en abrégé « EEAA » et de ses antennes régionales, des autorités
gouvernementales connexes, du gouvernorat où le projet est mis en œuvre, des parlements
locaux et des groupes d’influence des institutions voisines ou des résidents) soient représentés
lors de la consultation publique tenue avant l’approbation des propositions de projet nécessitant
une EIES ou un PGES. D’autres parties prenantes, comme les ONG et les universités, peuvent
y prendre part.
Ces mêmes exigences s’appliquent pour les autres institutions de financement telles que la
BERD, la BEI et la SFI.
Étant donné qu’il existe un EESS pour le développement plus large du parc solaire de Benban,
les projets individuels dudit parc ont été classés dans la catégorie qui nécessite une EIES de
forme B par l’Agence égyptienne chargée des affaires environnementales, qui a reçu le rapport
y relatif en mai 2016 au titre du SP. Des activités telles que la consultation des différentes
parties prenantes, des réunions publiques et la divulgation ne sont pas exigées dans le cadre
d’une EIES de forme B. Dès lors, la consultation publique portait sur le parc solaire dans son
ensemble et fait l’objet de renvoi dans l’EESS. Ainsi, l’EESS qui soutient le processus
EIES/PGES pour les projets individuels donne lieu à une approche plus cohérente au niveau
du projet pour la préparation d’une EIES de forme B, réduit le besoin et les coûts de certaines
données de référence et élimine la nécessité d’un processus de consultation spécifique à chaque
projet.
Pendant la phase de définition de la portée du SP, des consultations ont été effectuées selon les
modalités suivantes :
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Une séance de consultation publique avec les différentes parties prenantes
du projet a eu lieu le 11 octobre 2016 à Assouan au titre des sous-stations
du parc solaire de Benban et des travaux d’interconnexion ;
Des réunions sur la définition de la portée ont été tenues avec les promoteurs
de la communauté dans les locaux de la NREA le 15 septembre 2015 ;
Des réunions d’établissement de la portée ont été tenues avec des entités
gouvernementales et non gouvernementales dans le gouvernorat d’Assouan
au mois de septembre 2015 ;
Des réunions d’établissement de la portée ont été tenues avec les membres
de la communauté au mois de septembre 2015 afin d’identifier leurs
besoins ;
En ce qui concerne SP, des activités d’implication des parties prenantes ont été menées en
parallèle à celles qu'a tenues l’EESS, dans le cadre de la préparation de l’ensemble du parc
solaire PV de Benban. Les activités de participation des principales parties prenantes réalisées
à ce jour sont les suivantes :
Les médiateurs locaux et les consultants se sont réunis au mois d’août 2015
dans le but d’élaborer un plan de participation localement adapté aux
communautés résidentes avec les membres de l’équipe d’étude ;
Au total, plus de 822 personnes ont été directement consultées par le biais de réunions,
d’entretiens, d’événements de consultation publique, d’ateliers, etc. Plus de 60 % des
participants étaient des hommes. Les principales observations enregistrées lors des diverses
consultations sont résumées ci-dessous :
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Toutes les parties prenantes se sont déclarées satisfaites de la démarche de
consultation adoptée par le projet dans leur village ;
Dans leur majorité, elles ont souhaité voir des possibilités d’emploi
accordées principalement à la communauté, des activités le renforcement
des capacités, des solutions aux questions relatives aux ressources en eau,
etc.
Pendant les événements de consultation publique, une longue liste d’observations a été
dressée ; les préoccupations portaient sur les impacts du projet, les spécifications techniques,
les possibilités d’emploi et rôle de la communauté dans le projet. Toutes les requêtes ont trouvé
réponse, et le cas échéant, elles ont été incluses dans la conception du projet.
Un Plan d’implication des parties prenantes est nécessaire pour s’assurer que celles-ci sont bien
informées sur le projet tout au long de son cycle de vie. Les parties prenantes devraient avoir
la possibilité d’exprimer leurs points de vue sur le projet et de formuler des plaintes.
Toute implication des parties prenantes sera gérée par le biais de FMC et s’appuiera sur les
consultations menées dans le cadre de l’EESS et le Plan directeur de divulgation et de
participation qui a été élaboré. Les consultations menées dans le cadre de l’EESS comprenaient
des rencontres avec les villageois locaux, tant individuellement que collectivement. Le projet
sera réalisé sur une terre déserte qui est la propriété de l’État égyptien, et l’accès au projet se
situe le long des routes de la NREA nouvellement construites à partir de la voie publique locale.
Aucun impact routier ou foncier n’est attendu sur les villages et aucune partie prenante ne sera
touchée directement par le projet. La FMC élaborera un SEP qui couvre l’ensemble du parc
solaire PV Benban ; de ce fait, les promoteurs ne sont pas tenus d’en élaborer pour chaque
projet. FMC instaurera un mécanisme de traitement des plaintes de la communauté en droite
ligne du PS1 et sera chargée de traiter toute plainte formulée en rapport avec l’ensemble du site
ou les promoteurs indépendants. Les promoteurs mettront en place un mécanisme subsidiaire
de traitement des plaintes de la communauté et préciseront les modalités de sa saisine pour
traiter toute plainte enregistrée par FMC occasionnée par les activités du projet ;
Toute personne qui estime qu’une pratique provoque un impact négatif sur la communauté,
l’environnement, ou sur la qualité de sa vie, a le droit de soumettre une plainte au projet. Elle
peut également soumettre des observations et des suggestions au projet SP par l’intermédiaire
de l’agent de développement social affecté par l’association des promoteurs.
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Les principales composantes du mécanisme de traitement des plaintes sont décrites ci-dessous.
Réponses aux plaintes : Toutes les observations et les plaintes seront traitées
soit verbalement, soit par écrit, conformément au moyen de communication
préféré qui a été indiqué par le plaignant. Les observations seront examinées et
prises en compte dans la préparation du projet ; toutefois, elles peuvent ne pas
faire l’objet d’une réponse individuelle, sauf sur demande ;
E-mail : reic@nreaeg.com
Les rôles et responsabilités des principaux membres de l’équipe E&S s’établissent comme
suit :
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Chef de projet : (i) maîtrise la politique HSE de l’entreprise et apprécie la
responsabilité confiée à chaque catégorie, (ii) détermine à l’étape de
planification, l’ordre et la méthode de travail les plus appropriés, la répartition
des responsabilités avec les sous-traitants et les autres, les dangers qui pourraient
résulter des lignes électriques aériennes ou souterraines et d’autres situations qui
pourraient donner lieu à des improvisations inutiles sur le site, (iii) les
installations des services publics et d’assainissement, (iv) la coordination des
agences hors site en cas d’urgence, (v) donne les instructions pour établir la
méthode de travail, expliquer la séquence des opérations, décrire les dangers
potentiels, à chaque étape, et indiquer les précautions à prendre, (vi) vérifie les
méthodes de travail et les précautions avec l’équipe du site avant le début des
travaux, (vii) s’assure que les travaux, une fois lancés, sont effectués comme
prévu et les règlements de construction et d’autres lois pertinentes sont
appliqués sur le site, (viii) s’assure que les responsables de section, les
ingénieurs superviseurs et les contremaîtres comprennent et suivent les règles
HSE dans le cadre de leur travail, (ix) prend des mesures disciplinaires
appropriées contre tout contrevenant récidiviste aux règles HSE établies, (x)
affecte les ressources à la mise en œuvre de pratiques opérationnelles de la
sécurité sur le site, et (xi) engage une entreprise de recyclage de déchets agréée ;
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soient sûrs et prend connaissance des copies de certificats de test à jour
appropriés lorsque ceux-ci sont disponibles, (vii) vérifie que l’entretien, les
contrôles et les essais périodiques soient effectués, (viii) évalue de manière
dynamique la dangerosité des emplois sous son contrôle et adopte les
précautions nécessaires après consultation avec le
Responsable/agent/superviseur HSE ;
Chef de chantier : (i) organise les sites afin de permettre que les travaux soient
effectués dans le respect de la norme requise, avec un niveau de risque minimum
pour les travailleurs, les machines et les matériels, (ii) s’assure de la
disponibilité de vêtements de protection /EPI appropriés, et si nécessaire, qu’ils
sont utilisés, (iii) instruit l’équipe d’exécution du projet sous son contrôle de
sorte qu’il puisse suivre le processus d’évacuation d’urgence, (iv) donne à tous
les ouvriers/techniciens des instructions précises sur leurs responsabilités pour
appliquer la bonne méthode de travail ; veille à ce qu’ils ne soient pas amenés à
une prise de risque inutile, (v) prend toutes les dispositions utiles pour que les
travailleurs suivent les bonnes pratiques environnementales et le processus de
tri des déchets ;
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9. DEVIS DU PGES
Les plans/procédures PGES font partie intégrante du contrat IPC. Le coût connexe est inclus
dans le contrat IPC. Les autres plans font partie de l’accord de partage de coût conclu entre le
BDA, la NREA et l’EETC. Le SP a signé l’accord de partage de coût modifié avec l’EETC et
la NREA le 12 avril 2017. Une ventilation préliminaire du budget des activités de gestion
environnementale, sociale et de santé et sécurité s’établit comme suit :
En plus de ce qui précède, FMC élaborera un Plan RSE et formulera une vision de
développement de la communauté de Benban. Les SP s’engagent à respecter ce plan. Une
enveloppe de 40 000 USD par an sera consacrée à la réponse aux exigences des activités de
RSE. Ce montant sera ajusté une fois le coût lié à la RSE finalisé et approuvé par tous les
promoteurs.
Activité Durée De À
Présentations et approbations des 82 jours 1er novembre 2017 22 février 2018
rapports de conception et
d’ingénierie
Présentations des rapports de 68 jours 10 novembre 2017 13 février 2018
conception et d’ingénierie
Commande de matériel 62 jours 30 novembre 2017 23 février 2018
Sous-traitance et commande de 47 jours 17 novembre 2017 22 janvier 2018
services
MC, fabrication, inspection et 187 jours 9 décembre 2017 13 juin 2018
MDCC
Transport de l’usine au magasin de 169 jours 20 janvier 2018 7 juillet 2018
livraison sur site
Travaux de génie civil et 203 jours 24 novembre 2017 18 juillet 2018
structurels
Travaux d’installation de la 95 jours 9 avril 2018 27 juillet 2018
centrale PV
Essai et mise en service 48 jours 9 juillet 2018 1er septembre 2018
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Compte tenu de la durée limitée relative des travaux du projet, il est recommandé que SP
élabore : (i) un rapport trimestriel sur la mise en œuvre et le suivi du PGES lors de la phase de
construction et (ii) un rapport annuel pendant au moins les deux (2) premières années
d’exploitation. Ces rapports seront soumis à la BAD.
11. CONCLUSION
Le site du projet Benban répond à toutes les exigences mentionnées ci-dessus quant à son
caractère approprié ; il s’inscrit dans la stratégie de développement du pays et utilise une
technologie qui est bénéfique pour l’environnement (impact faible ; les émissions de CO2 sont
évitées). Il est assez éloigné des zones résidentielles et a dès lors un impact transitoire et gérable
pendant la phase de construction et un impact presque négligeable au cours de l’exploitation.
En conclusion, le projet comme envisagé respecte tous les critères positifs et peut être considéré
comme bénéfique, car il présente des impacts minimaux à long terme.
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12. RÉFÉRENCES ET CONTACTS
SP
M. Vijay Kulkarni
E-mail: vijay.kulkarni@shapoorji.com/tufail.madre@shapoorji.com
Numéros de téléphone et de télécopieur : +912267490167/+912267490031
Par la poste ou remise en mains propres à :
M. Vijay Kulkarni
SP Energy (Egypt) SAE,
SP Centre, 41/44, Minoo Desai Marg,
Colaba, Mumbai – 400005, Maharashtra,
Inde
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