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INTERPROFESSIONNELLE DU TOGO
Entre
D’une part ;
Et
Les centrales syndicales suivantes :
D’autre part ;
1
TITRE I
DISPOSITION GENERALES
Article 2 : Abrogation
La présente convention annule et remplace toutes les dispositions
antérieures.
Les contrats individuels de travail qui interviendront postérieurement à la
signature de la présente convention seront soumis à ses dispositions qui
sont considérées comme conditions minima d’engagement ; aucune
clause restrictive ne pourra donc être insérée valablement dans lesdits
contrats individuels.
La présente convention s’applique de plein droit aux contrats en cours
d’exécution, à compter de la date de sa prise d’effet.
a- Durée :
La présente convention est conclue pour une durée indéterminée.
b- Date d’application :
Elle est applicable à partir du jour qui suit son dépôt au Greffe du
Tribunal du Travail de Lomé, par la partie la plus diligente.
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c- Dénonciation :
Elle pourra être dénoncée au plus tôt un an après sa signature sous
réserve d’un préavis de trois mois donné par lettre recommandée avec
accusé de réception, par celle des parties qui le désirera.
La partie qui prend l’initiative de la dénonciation doit exposer dans sa
lettre de préavis le motif précis de la dénonciation et joindre un projet de
nouvelle convention.
Les pourparlers devront s’ouvrir dans un délai qui n’excèdera pas un
mois après expiration du délai de préavis.
d- Révision :
La présente convention, de même que toutes les dispositions qui
pourraient y être apportées ultérieurement, sont susceptibles de révision
au plus tôt un an après leur signature.
La demande de révision doit être faite par lettre recommandée, adressée
par la partie qui en prendra l’initiative à toutes les autres parties
contractantes.
Cette demande indiquera les dispositions mises en cause et devra être
accompagnée de propositions écrites afin que les pourparlers puissent
commencer sans retard et dans un délai qui ne pourra excéder un mois
après réception de la lettre recommandée.
Les parties s’interdisent d’avoir recours au lock-out ou à la grève
pendant le préavis de dénonciation, le préavis de révision, et pendant
toute la durée des discussions paritaires.
Qu’il s’agisse de dénonciation ou de révision, la présente convention
restera en vigueur jusqu’à la date d’application de la nouvelle convention
ou de nouvelles dispositions signées à la suite de la dénonciation ou de
la révision formulée par l’une des parties.
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Son action d’impulsion consiste à inviter les parties contractantes en
précisant dans sa lettre d’invitation les raisons qui rendent nécessaires
cette dénonciation ou révision.
Dans le cas, seules les dispositions les plus avantageuses pour les
travailleurs seront appliquées après avis des intéressés.
TITRE II
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Les parties contractantes reconnaissent à chacune d’elles la liberté
d’opinion, la liberté d’agir librement pour la défense collective de leurs
intérêts professionnels dans le cadre des règlements en vigueur.
L’employeur s’engage :
- à ne pas prendre en considération le fait d’appartenir ou non à un
syndicat, d’exercer ou non des fonctions syndicales ;
- à ne pas tenir compte des opinions politiques ou philosophiques,
des croyances religieuses ou de l’origine sociale des travailleurs
pour arrêter ses décisions en ce qui concerne l’embauche, la
conduite ou la répartition du travail, les mesures de discipline, de
congédiement ou d’avancement.
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Les règles suivantes seront appliquées pour l’utilisation de ces
panneaux :
- Toutes communications affichées devront être signées
nominativement. Elles devront avoir un objet exclusivement
professionnel et ne revêtir aucun caractère de polémique. Elles
seront affichées par les soins soit des délégués du personnel, soit
d’un représentant d’un syndicat de travailleurs représenté dans
l’entreprise, après communication préalable d’un exemplaire à
l’employeur au moins vingt quatre heures à l’avance.
- En cas de désaccord sur le caractère professionnel ou de
polémique du document à afficher et à défaut d’une entente à
l’interne, l’inspecteur du travail du ressort est saisi.
TITRE III
CONTRAT DE TRAVAIL
6
Les travailleurs peuvent être recrutés à titre permanent ou à durée
déterminée conformément aux dispositions du code du travail.
Le personnel est tenu informé par voie d’affichage, des emplois vacants,
des conditions à remplir pour les occuper, et des catégories
professionnelles dans lesquelles ils sont classés.
Les engagements peuvent être effectués à titre permanent, saisonnier,
temporaire ou occasionnel.
- Travailleur permanent : travailleur lié à l’entreprise par un contrat à
durée indéterminée.
- Travailleur saisonnier : travailleur embauché de façon temporaire
pour faire face à des travaux qui se renouvellent chaque année et
aux mêmes périodes compte tenu des variations climatiques ou
des cycles de production.
- Travailleur temporaire ou occasionnel : travailleur recruté de façon
précaire pour faire face à un surcroît de travail ou à des travaux
urgents et qui cesse le travail une fois les travaux terminés.
Les conventions collectives particulières définiront les conditions
d’embauche et de paiement des travailleurs saisonniers, temporaires ou
occasionnels.
L’engagement des travailleurs permanents, saisonniers ou temporaires,
doit être fait par écrit. La lettre d’engagement ou tout autre document
en donnant lieu, mentionnera notamment :
- l’identité du travailleur,
- la date d’engagement,
- la classification professionnelle,
- le salaire de base convenu, et
- les conditions ainsi que la durée de la période.
Dans les cas visés ci-dessus où l’employeur peut prolonger au-delà des
deux mois la durée de l’intérim, le travailleur percevra, à compter du
troisième mois, une indemnité pour remplacement ou intérim égale à
l’écart entre son propre salaire de base et le salaire minimum de la
catégorie provisoirement occupée.
CHAPITRE II
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ARTICLE 13 : Suspension du contrat de travail pour cause de
maladie
Formalités à accomplir :
Cet avis est confirmé par un certificat médical à produire dans un délai
maximum de six jours, à compter du premier jour de l’indisponibilité.
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La maladie du travailleur entraine la rupture du contrat après qu’elle a
atteint une durée supérieure à six mois, dans les conditions prévues à
l’article 55 du Code du Travail. Jusqu’à six mois inclusivement elle
suspend mais ne rompt pas le contrat.
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Le travailleur est également soumis à une visite médicale d’aptitude au
cas où la somme des absences pour maladies ou des repos médicaux
atteint 90 jours au cours d’une période de douze mois.
CHAPITRE III
Article 16 : Modalités
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La partie qui prend l’initiative de la rupture du contrat doit notifier sa
décision par écrit à l’autre partie avec mention obligatoire du motif de la
rupture.
Cette notification doit être faite soit par envoi d’une lettre recommandée
avec accusé de réception, soit par remise directe de la lettre au
destinataire, contre reçu, décharge ou devant témoin.
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justifications utiles à l’employeur, quitter l’établissement avant
l’expiration du préavis sans avoir à payer l’indemnité compensatrice.
En cas de démission, cette faculté est supprimée.
Dans tous les cas la rupture du contrat de travail pour cause de maladie
ouvre droit, au profit du travailleur ayant au moins un an de service, à
une indemnité dont le montant est égal à celui de l’indemnité de
licenciement sans que celui-ci puisse être inférieur à un mois de salaire.
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Il doit informer les représentants du personnel de la mesure qu’il a
l’intention de prendre. Ceux-ci examinent les mesures envisagées et
présentent à l’employeur leurs suggestions par écrit.
La liste portant l’ordre des licenciements est ensuite notifiée avec l’avis
des représentants du personnel, à l’Inspection du Travail du ressort,
accompagnée d’un rapport motivé de l’employeur.
Dans le décompte effectué sur les bases indiquées ci-dessus, il doit être
tenu compte des fractions d’années.
REMUNERATION – CLASSIFICATIONS
CHAPITRE PREMIER
SALAIRE
Article 26 : Promotion
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Dans tous les cas et sous réserve de la rupture du contrat pour faute,
tout acte d’engagement dans le cadre de la clause de dédit formation
doit faire l’objet d’un accord préalable entre les parties.
- l’avancement d’échelon,
- l’avancement de catégorie, et
- l’avancement de classe.
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Dans le cas où un salarié est appelé à assurer de façon habituelle des
emplois différents comportant des salaires différents, le salaire de
l’intéressé sera celui de l’emploi le mieux rémunéré.
CHAPITRE II
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Conformément à la réglementation en vigueur, les heures
supplémentaires seront décomptées par semaine suivant les dispositions
ci-après :
Le taux horaire est obtenu en divisant par 173 1/3 le salaire mensuel de
base du travailleur.
Dans les entreprises qui ont à fonctionner sans interruption, jour et nuit,
y compris éventuellement les dimanches et jours fériés, les heures de
travail assurées par un service de « quart » par roulement de jour et de
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nuit, dimanches et jours fériés éventuellement compris, sont rétribuées
au même tarif que celui prévu pour le travail de jour en semaine.
Cette prime est en outre accordée aux travailleurs qui, après avoir
travaillé dix heures ou plus, de jour, prolongeront d’au moins une
heure leur travail après le début de la période réglementaire de travail
de nuit.
Lorsque le travailleur est déplacé de son lieu habituel d’emploi par le fait
de l’employeur, en vue d’exécuter un contrat de travail et ne peut se
procurer pour lui-même et sa famille, un logement au lieu d’emploi,
l’employeur mettra à sa disposition un logement ou lui versera une
indemnité compensatrice.
TITRE V
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CONDITIONS DU TRAVAIL
Les jours fériés chômés et payés sont ceux prévus par la législation en
vigueur.
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raison de huit fois le salaire horaire effectif de l’intéressé sans majoration
pour heures supplémentaires dans les cas suivants :
Article 44 : Congés
a – Durée du congé
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Pour la détermination de la durée du congé, sont considérés comme
temps de travail effectif, outre les cas visés aux alinéas 3, 4, 5, 6 et 7
de l’article 55 du Code du Travail :
b – Organisation du congé
C – Allocation- congé
TITRE VI
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b) – prise en charge par l’employeur de 50% des frais occasionnés par
une hospitalisation et facturés par les hôpitaux publics ou formations
sanitaires de l’Administration Togolaise, dans la limite de la période de
congé de maladie à plein et à demi-salaire du travailleur malade.
- Soins dentaires
- Massages
- Séances de rééducation
- Gymnastique corrective
- Lunetterie
- Transport à l’hôpital
TITRE VII
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Article 49 : Délégués du personnel
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La même procédure est applicable au licenciement des anciens délégués
pendant une durée de six mois à partir de l’expiration de leur mandat et
des candidats aux fonctions de délégués pendant la période comprise
entre la date de remise des listes au chef d’établissement et celle du
scrutin.
TITRE VIII
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COMMISSION D’INTERPRETATION ET DE CONCILIATION
TITRE IX
TITRE X
DISTINCTIONS
TITRE XI
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Article 57 : Sauf stipulation contraire insérée au contrat ou autorisation
particulière écrite de son employeur, le travailleur doit toute son activité
professionnelle à l’entreprise.
Il lui est interdit d’exercer même en dehors des heures de travail une
activité à caractère professionnel susceptible de concurrencer l’entreprise
ou de nuire à l’exécution des services convenus.
TITRE XII
DISCIPLINE
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- Les voies de fait commises dans les bureaux, locaux, ateliers ou
magasins de l’établissement ;
- La violation du secret professionnel ;
- L’état d’ivresse caractérisé.
Dans tous les cas la sanction ne peut être infligée au-delà d’un délai de
deux mois à compter de l’établissement de la preuve de la faute.
De même, la même faute ne peut faire l’objet de deux sanctions.
TITRE XIII
CONFLITS COLLECTIFS
Dans tous les cas, le recours aux travailleurs occasionnels ne peut avoir
pour effet la continuation de la production.
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TITRE XIV
RETRAITE
Toutefois, il lui sera versé, dans ce cas, une allocation spéciale, dite
« Indemnité de départ à la retraite ».
Cette indemnité est décomptée sur les mêmes bases et suivant les
mêmes règles que l’indemnité de licenciement.
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TITRE XV
DISPOSITIONS DIVERSES
Mathias HLOMADOR
Agbenyigan AGLAMEY-PAP
Kossivi D. NAKU
Président
Ahlonko BRUCE
Premier Vice-président
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Jean-daniel SETHO
Deuxiémé Vice-président
Mawuéna ADJOGAH
Troisième vice-président
Vu :
Le Directeur Général du Travail et des Lois Sociales
AMOUSSOU-KOUETETE Ekoué
Approuvé :
Le Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité Sociale
Validé :
Pour le Conseil National du Dialogue Social
Le Président
Kondé SANGBANA
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ANNEXE I
CLASSIFICATIONS PROFESSIONNELLES
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I-AGENTS D’EXECUTION
CATEGORIES DEFINITION EMPLOIS OU TITRES
DES CORRESPONDANTS
CATEGORIES
-Gardien
-Agent de sécurité
-Agent d’entretien
-Valet
-Agent de la catégorie
E1 promu
-Aide ouvrier
Travailleur -Vendeur-auxiliaire
possédant un
E3 -Polycopieur
minimum
d’instruction et -Pointeur
des connaissances
-Pompiste
élémentaires de la
profession -Blanchisseur
acquises par
-Jardinier
l’apprentissage ou
la pratique. -Agent de la catégorie
E2 promu
-Agent de sécurité
qualifié
E4 Travailleur
d’habilité et de Ouvrier spécialisé
rendement (maçon, électricien,
courant exécutant menuisier, peintre,
des travaux qui cuisinier…)
exigent des
-Caissier
connaissances
professionnelles -Vendeur
certaines.
-Dactylographe
-Operateur de saisie
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-Standardiste
-Aide-soignant
-Conducteur de
véhicule (permis
catégorie A,B, C)
-Commis de magasin
-Employé de bureau
-Concierge
-Agent de la catégorie
E3 promu
-Employé de bureau
titulaire du CEPE /
E5 Travailleur ayant
CEPD plus deux ans
des connaissances
d’expérience
professionnelles,
professionnelle
capable
d’exécuter des -Agent de transit
travaux qualifiés. (magasinage,
consignation,
déclaration en douane)
-Conducteur de
véhicule (permis D ou
E)
-Agent de la catégorie
E4 promu
-Aide-archiviste ; aide-
documentaliste; aide-
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E6 Travailleur bibliothécaire
capable
-Aide comptable
d’exécuter des
travaux qualifiés -Employé de bureau
exigeant des titulaire du CAP
connaissances
-CEPE / CEPD +3 ans de
professionnelles
formation
approfondies.
professionnelle
-Titulaire du BEPC
-Agent de la catégorie
E5 promu
-Bac1(Ens. Général)
-BEPCM
BEP-SDC
II-AGENTS DE MAITRISE
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CATEGORIES DEFINITION DES EMPLOIS OU TITRES
CATEGORIES CORRESPONDANTS
Travailleur occupé à
des travaux dont
M1 - BAC II (Ens.général)
l’exécution ne
nécessite pas des -Archiviste
connaissances
-Documentaliste
professionnelles
spéciales. -Bibliothécaire
-Agent de la catégorie
E6 promu
-BEPC+3 ans de
formation
M2 Travailleur d’habilité
professionnelle
professionnelle
exécutant des - Diplôme de l’ENA
travaux de haute Cycle I
valeur
-Bac techniques (G1 ;
professionnelle et
G2 ; G3 ; F1…)
pouvant exercer un
commandement sur -Brevet de technicien
les ouvriers ou
-Agent de la catégorie
d’autres types
M1 promu
d’agents.
M3 Travailleur capable
d’exercer d’une
-Titulaire du DEUG
façon permanente
(Diplôme d’Etude
un commandement
Universitaire
50
sur plusieurs agents Générale)
de catégories
-Agent de la catégorie
inferieures. Il assure
M2 promu
le rendement de son
équipe, soit sous la
direction d’un agent
de maitrise de
catégorie
supérieure, soit sur
les directives de
l’employeur ou de
son représentant. Il
assure le respect des
temps et la
discipline du
personnel placé sous
ses ordres.
-BAC+3 ans de
formation académique
M4 Travailleur pouvant
(licence) ou diplôme
exercer sur les
équivalent
directives de
l’employeur ou de -BAC+2 ans de
son représentant et formation
ayant sous ses professionnelle (BTS,
ordres des agents de DUT ou diplôme
maitrise de équivalent)
catégorie inferieure.
-Agent de la catégorie
Il a le contrôle et la
M3 promu
responsabilité des
travaux qui lui sont
confiés. Il prend des
initiatives dans le
cadre de ses
51
fonctions.
52
III-CADRES ET ASSIMILES
CATEGORIES DEFINITION DES EMPLOIS OU TITRES
CATEGORIES CORRESPONDANTS
Travailleur de
formation
C1 - Bac + 3ans de
technique,
formation
administrative,
professionnelle
économique,
(Licence
financière, juridique,
professionnelle)
comptable,
commerciale -Titulaire du diplôme
possédant des de l’Ecole Nationale
connaissances d’Administration (ENA
approfondies de la Cycle II) et du Centre
profession acquises de Formation des
par les études Professions de Justice
supérieures, par ou diplôme équivalent
une formation
-Titulaire d’une
technique ou une
maitrise ou tout autre
longue expérience
diplôme équivalent
professionnelle
(BAC+4 ans d’études
appuyée sur des
académiques)
connaissances
générales. -Agent de la catégorie
M4 promu
53
occuper des diplôme équivalent
fonctions
- Master recherche
techniques,
administratives ou -Agent de la catégorie
juridiques ou ayant C1 promu
une qualification
professionnelle
acquise par une
formation technique
ou universitaire
appréciable.
Travailleur ayant
une autorité sur
l’ensemble de
l’entreprise et sur
toutes les activités
qui y sont exécutées.
Travailleur titulaire
d’une qualification
post universitaire.
HORS
CATEGORIES
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ANNEXE II
BAREME INDICATIF DE
REFERENCE*
56
I - AGENTS D’EXECUTION
E1 35 000
1 40 000
E2 2 43 000
3 46 000
1 47 000
E3 2 50 000
3 53 000
1 54 000
E4 2 58 000
3 62 000
E5 1 63 000
2 67 000
57
3 71 000
E6 1 72 000
2 76 000
3 80 000
Hors
catégories
M1 A 86 000
B 91 000
C 96 000
58
A 97 500
M2 B 102 500
C 107 500
A 109 000
B 115 000
M3 C 121 000
A 122 500
B 128 500
M4 C 134 500
Hors
catégories
59
III- CADRES
C1 A 144 000
B 151 000
C 158 000
C2 A 164 000
B 171 000
C 178 000
C3 A 185 000
B 192 000
C 199 000
60
A 209 000
C4 B 219 000
C 229 000
HORS CATEGORIES
61