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Abdelhamid Tadmori
27 novembre 2020
Plan
Définition
Soit G un ensemble non vide. Si on munit l’ensemble G par une telle
opération par exemple noté ” ∗ ”, vérifiant ∀(x, y ) ∈ G × G : x ∗ y ∈ G
et x ∗ y unique, alors l’opération ” ∗ ” est dite loi de composition
interne sur G.
Autrement dit une loi de composition interne (L.C.I) sur G est une
application de G × G dans G.
G × G −→ G
(x, y ) 7−→ x ∗ y
exemples
1 Les opérations usuelles ” + ” et ” × ” sont des lois de
compositions internes sur N, Z, Q, R, C.
2 Soit Ω un ensemble. Sur l’ensemble des parties de
Ω; ie : sur P(Ω) les opérations ∪, et ∩ constituent des L. C.I.
Définition
Soit G un ensemble muni d’une loi de composition interne ” ∗ ”.
L’associativité : On dit que la loi ” ∗ ” est associative sur G si
∀x; y et z ∈ G : x ∗ (y ∗ z) = (x ∗ y ) ∗ z.
La commutativité : On dit que la loi ” ∗ ” est commutative sur G
si ∀x; y ∈ G : x ∗ y = y ∗ x.
Élément neutre : On dit qu’un élément e ∈ G est l’élément
neutre pour ” ∗ ” si ∀x ∈ G : x ∗ e = e ∗ x = x.
la symétrie : Si e est l’élément neutre pour ” ∗ ” et x, x 0 ∈ G tels
que x ∗ x 0 = x 0 ∗ x = e, alors x’ et x dites symétriques.
La distributivité : Si G est muni d’une deuxième loi de
composition noté ”.” on dit que la loi ” ∗ ” est distributive par
rapport à ”.” si
∀x, y , z ∈ G : x ∗(y .z) = (x ∗y ).(x ∗z) et (y.z)∗x = (y ∗x).(z ∗x).
Régularité : La loi ” ∗ ” est dite régulière à gauche si
x ∗ y = x ∗ z =⇒ y = z. Elle est dite régulière à droite si
y ∗ x = z ∗ x =⇒ y = z.
propriété
1 Si il y a dans G un élément neutre pour ” ∗ ” alors il n’y en a
qu’un seul.
2 Si ” ∗ ” est associative et si un élément x de G admet un
symétrique pour ” ∗ ”, alors il n’y en a qu’un seul.
Définition
1 Un ensemble G muni d’une loi de composition interne est
appelée un magma. Un magma est donc une structure
algébrique élémentaire.
2 Un monoı̈de est un magma dont sa loi est associative et unifère.
3 Un demi- groupe est un magma associatif.
4 Un semi- groupe est un monoı̈de régulier à droite et à gauche.
Exemple :
1 (N, +) est un monoı̈de commutatif et aussi est un semi- groupe.
2 (Z, −) est un magma mais n’est pas un monoı̈de.
II.2) Groupes
Définition
Soit G un ensemble. On dit que l’ensemble G muni d’une opération
par exemple noté ” ∗ ” est un groupe si on a les propriétés suivantes :
1 ∀x, y ∈ G : x ∗ y ∈ G (ie ; ” ∗ ” est une loi de composition interne
sur G).
2 La loi ” ∗ ” est associative sur G.
3 La loi ” ∗ ” admet un élément neutre ”e”.
4 Pour tout x de G il admet un inverse (le symétrique) qu’on note
x −1 .
exemples
1 (Z, +), (R∗ , ×) et (Mn (R), +) sont des groupes commutatifs.
2 (Z∗ , ×); (N, +) ne sont pas des groupes.
3 L’ensemble des matrices 2 × 2 ayant un déterminant non nul,
muni de la multiplication des matrices 00 ×00 forme un groupe non
commutatif se note par (G2 , ×).
4 L’ensemble des classes modulo n sur Z muni de la loi ”+”
Z
ie; ( nZ , +) est un groupe qu’est fini.
Exercice.
1 Montrer que (R∗+ , ×) est un groupe commutatif d’élément neutre
1.
2 Soit G =] − 1, 1[. Pour x, y ∈ G on définit la loi ” ∗ ” par
x+y
x ∗ y = 1+x.y , avec ” + ” et ”.” sont la somme et multiplication
habituelles. Montrer que (G, ∗) est un groupe, en précisant son
élément neutre et l’inverse de chacun de ses éléments.
propriété
Soit (G, ∗) un groupe et x, y, z sont des éléments de G on a ;
1 (x ∗ y)−1 = y −1 ∗ x −1 .
2 (x −1 )−1 = x.
3 Si x ∗ y = x ∗ z alors y = z.
4 Si x n = e, alors l’inverse de x est x n−1 .
Définition
Soit (G, ∗) un groupe d’élément neutre e, et H une partie de G.
Une partie H ⊂ G est dite sous groupe de G si elle vérifie les trois
conditions :
e ∈ H.
pour tout x, y ∈ H, on a x ∗ y ∈ H.
∀x ∈ H on a x −1 ∈ H.
Autrement dit, H est un sous groupe de G ssi :
e ∈ H et ∀x, y ∈ H on a x ∗ y −1 ∈ H.
exemples
1 Si (G, ∗) est un groupe, alors {e} et (G, ∗) sont des sous
groupes de (G, ∗).
2 (R∗+ , ×) est un sous groupe de (R∗ , ×).
3 Soit U = {z ∈ C/|z| = 1}; on a (U, ×) est un sous groupe de
(C∗ , ×).
4 (Z, +) est un sous groupe de (R, +).
Remarque
1 Si (G, ∗) est un groupe d’élément neutre e, alors {e} et G sont
des sous groupes de (G, ∗), dites des sous groupes triviaux. Les
autres sous groupes de G s’appellent les sous groupes propres
de G.
2 Un sous groupe H du groupe (G, ∗) est aussi un groupe pour la
loi ” ∗ ” induit à H.
3 L’intersection de deux sous groupes du groupe (G, ∗) est aussi
un sous groupe (G, ∗).
4 La réunion de deux sous groupes du groupe (G, ∗) n’est pas en
général un sous groupe de (G, ∗).
Exercice.
1 Montrer que l’intersection d’une famille quelconque de sous
groupes d’un groupe G est aussi un sous groupe de G.
2 Montrer que 5Z et 8Z sont des sous groupes de (Z, +), mais
5Z ∪ 8Z n’est pas un sous groupe de (Z, +).
proposition
Les sous groupes de (Z, +) sont les ensembles de la formes
nZ = {n.k | k ∈ Z}.
Définition
Si A est une partie d’un groupe (G, ∗).
1 On appelle le sous groupe de G engendré par A, l’intersection de
tous les sous groupes de G qui contiennent A et se note par
< A > . Il est le plus petit ( pour l’inclusion) des sous groupes de
G qui contiennent A, ( ie ; si H un sous groupe de G contient A,
alors < A > ⊂ H).
2 On dit que A est une partie génératrice de G si < A >= G.
3 Un groupe (G, ∗) ( ou un sous groupe H de G) est dit monogène
si il est engendré par un seul élément. C’est à dire si il existe
a ∈ G tel que G =< a >, ( H =< a >).
4 Un groupe (G, ∗) ( ou un sous groupe H de G) est dit cyclique si
il est monogène et de plus fini.
Théorème
1 Si (G, ∗) est un groupe et g ∈ G, alors < g >= {g i | i ∈ Z}.
2 Tout sous groupe d’un groupe monogène est monogène.
Remarque
Si la loi de groupe G est additive ”+” et g ∈ (G, +), alors
< g >= {i g | i ∈ Z}.
exemples
a) Si (G, ∗) est un groupe d’élément neutre e, alors
< e >= {e}, et < G >= G
b) (Z, +) est un groupe monogène car Z = {n 1/n ∈ Z} =< 1 > .
c) Dans (Z, +) le sous groupe nZ est engendré par
n, ie; nZ =< n >, donc est monogène.
Z Z
d) ( nZ , +) est un groupe cyclique, car nZ =< 1̄ > .
Théorème
Soit x un élément d’un groupe (G, ∗) d’élément neutre e. Si O(x) = n
alors :
i) ∀m ∈ Z : x m = e ⇐⇒ n divise m.
ii) < x >= {e, x, x 2 , . . . , x n−1 }.
Preuve.
i) Supposons que x m = e, alors par la division euclidienne de m
par n, il existe deux entiers q, r vérifiant
m = nq + r avec 0 ≤ r < n. On a ;
xr = x m−nq
= x m ∗ (x n )−q
= e ∗ (e)−q
= e
xm = x nk
= (x n )k
= (e)k
= e
Abdelhamid Tadmori Chapitre II: Théorie des groupes
Outline Théorie des groupes
x m = x nq+r = x nq ∗ x r = e ∗ x r = x r .
Définition
Soient (G, ∗) et (G0 , T ) deux groupes. Une application
f : (G, ∗) −→ (G0 , T )
Exemple. Parmi les exemples que vous connaissez déjà est les
suivants :
(R, +) −→ (R∗+ , ×)
f :
x 7→ f (x) = ex
f ici est bien un morphisme de groupes.
Soit x 6= 0.
(Z, +) −→ (R∗ , ×)
gx :
n 7→ g(n) = x n
gx ici est un morphisme de groupes.
proposition
1 La composée de deux morphismes de groupes est un
morphisme de groupes.
2 La réciproque d’un isomorphisme de groupes est un
isomorphisme de groupes.
Preuve.
i) Évident.
ii) Soit f un isomorphisme de (G, ∗) dans (G0 , T ), et f −1 son
réciproque. Soit (x 0 , y 0 ) ∈ G02 , on montre que
f −1 (x 0 Ty 0 ) = f −1 (x 0 ) ∗ f −1 (y 0 ). On a ;
f (f −1 (x 0 ) ∗ f −1 (y 0 )) = f (f −1 (x 0 ))Tf (f −1 (y 0 ))
= x 0 Ty 0
= f (f −1 (x 0 Ty 0 ))
proposition
Soit ; f : (G, ∗) −→ (G0 , T ) un morphisme de groupes on a ;
f (eG ) = eG0 .
∀x ∈ G : f (x −1 ) = f (x)−1 .
∀x ∈ G; ∀n ∈ Z : (f (x))n = f (x n ).
Définition
Soit; f : (G, ∗) −→ (G0 , T )
un morphisme de groupes.
0
1 L’ensemble qu’on note Ker (f ) = {x ∈ G | f (x) = eG }, s’appelle
le noyau du morphisme f .
2 L’ensemble qu’on note Im(f ) = f (G) = {f (x) | x ∈ G} s’appelle
l’image du morphisme f .
ha : G −→ G
x −→ axa−1
est un automorphisme.
proposition
Tout groupe monogène infini est isomorphe au groupe (Z, +).
f : (Z, +) −→ (G, ∗)
m −→ x m
est un isomorphisme de groupes ( vérifiez ça).
proposition
Soient (G, ∗), (G0 , .) et (G00 , T ) trois groupes, f un homomorphisme
de G dans G’, g un homomorphisme surjectif de G à G”, alors il existe
un homomorphisme ϕ de G” dans G’ tel que f = ϕ ◦ g si et seulement
si Ker (g) ⊂ Ker (f ).
preuve.
G
f / G0
=
g
ϕ
G00
=⇒) Si f = ϕ ◦ g alors Ker (g) ⊂ Ker (f ). (évident).
⇐=) On suppose que Ker (g) ⊂ Ker (f ), comme g est surjectif, alors
∀y ∈ G00 ; ∃x ∈ G tel que g(x) = y . On définit ϕ par
ϕ(y ) = f (x); (avec g(x) = y ), alors on montre d’abord que ϕ est
bien une application.
ϕ(y.y 0 ) = ϕ(g(x).g(x 0 ))
= ϕ(g(x ∗ x 0 ))
= f (x ∗ x 0 )
= f (x)Tf (x 0 )
= ϕ(y )T ϕ(y 0 )
ψ : S(E) −→ S(X )
σ 7−→ ψ(σ) = f ◦ σ ◦ f −1
Le groupe S(E) est donc est unique à un isomorphisme prés,
indépendant du choix de l’ensemble E, il dépend seulement de son
cardinal n, c’est pour cela on notera (S(E), o) par (Sn , o).
Définition
Le groupe (Sn , ◦) s’appelle groupe symétrique sur n éléments ou bien
n-iéme groupe symétrique. Les éléments de Sn sont appelés les
permutations sur n éléments, et on note une telle permutation sous la
forme ;
1 2 ··· n
σ=
σ(1) σ(2) · · · σ(n)
En général si on aura un ensemble de n éléments a1 , a2 , . . . , an , elle
sera sous la forme ;
a1 a2 ··· an
σ=
σ(a1 ) σ(a2 ) · · · σ(an )
Exemple :
1 2 3 1 2 3
σ= ∈ S3 , τ2,3 = ∈ S3
2 3 1 1 3 2
Remarque :
1 Sn est un groupe fini, d’ordre n!.
2 On peut noter la loi de composition ” ◦ ” comme loi multiplicative
et d’écrire simplement ; σ ◦ τ = στ.
3 Pour toute transposition τ on a τ 2 = Id = e, τ −1 = τ.
Exercice.
Spécifier les groupes S1 , S2 , et S3 .
Montrer que Sn , avec n ≥ 3 est non abélien.
Théorème
Toute permutation de Sn est décomposé en produit d’un nombre fini
de transpositions. En d’autres termes, le groupe Sn est engendré par
ses transpositions, c’est à dire
∀σ ∈ Sn ; ∃τ1 , τ2 . . . , τr telles que σ = τ1 ◦ τ2 ◦ · · · ◦ τr . Mais cette
décomposition n’est pas unique.
1 2 3 4
Exemple : Par exemple, σ = = τ2,3 ◦ τ1,4
4 3 2 1
1 2 3 4
σ= = τ1,3 ◦ τ1,2 = τ1,2 ◦ τ2,3 .
2 3 1 4
• Signature d’une permutation
Définition
Soit n ≥ 2 un entier. Pour toute permutation σ ∈ Sn , on appelle
nombre d’inversion de σ, l’entier :
proposition
Y σ(j) − σ(i)
On a : ε(σ) = .
j −i
1≤i<j≤n
ε : Sn −→ {1, −1}
σ −→ σ(σ) = (−1)I(σ)
est un morphisme de groupe. Le noyau de ε est appelé n-ième
groupe alterné, on le note An .
Montrer que ε(τ ) = −1 où τ est une transposition.
Définition
Soit σ ∈ Sn .
On appelle support de σ l’ensemble
1 2 3 4
Exemple : Soit σ = on a Supp(σ) =
3 1 2 4
{1, 2, 3} et Ωσ (1) = Ωσ (2) = Ωσ (3) = {1, 2, 3}, Ωσ (4) = {4},
Définition
Une permutation σ ∈ Sn est appelée un cycle lorsqu’il existe une
σ − orbite et une seule qui n’est pas ponctuelle. Autrement dit σ ∈ Sn
est dit un cycle si ils existent a0 , a1 , · · · , al−1 ∈ {1, 2, · · · , n} distincts
deux à deux tels que σ(a0 ) = a1 , σ(a1 ) = a2 , · · · , σ(al−1 ) =
a0 et σ(x) = x pour x 6= ai , ∀ i tq 1 ≤ i ≤ l − 1. L’entier l s’appelle
longueur du cycle σ, et on le note l = long(σ) = Card(Supp(σ)).
propriété
Soit σ = (a0 , a1 , · · · , al−1 ) un cycle, on a
Aucun des ai n’est privilégié car ; σ = (a0 , a1 , · · · , al−1 ) =
(a1 , · · · , al−1 , a0 ) = (al−1 , a0 , a1 , · · · , al−2 ).
σ r (a0 ) = ar , pour 0 ≤ r < l, et σ l (a0 ) = a0 .
Exercice.
1 2 3 4
1 Soit σ = . σ est elle un cycle ?.
2 3 4 1
Montrer que σ 2 n’est pas un cycle. Trouver l’ordre du σ.
2 Soit m ∈ Z et r le reste de la D.E de (m + i) par l. Montrer que
σ m (ai ) = ar .
Remarque.
Une transposition τi,j ; i 6= j est un cycle de longueur 2.
Le n-cycle σ = (1; 2; 3; · · · n) s’appelle la permutation circulaire
de Sn , d’ordre n. Il existe des n-cycles qui ne sont pas circulaire,
par exemple (1; 3; 4; 2) ∈ S4 .
Si x ∈ Supp(σ) avec σ est un cycle de longueur l, alors
σ l (x) = x. De plus σ = (x, σ(x), σ 2 (x), · · · , σ l−1 (x)).
L’inverse du cycle, σ = (a0 , a1 , · · · , al−1 ) est un cycle, avec
σ −1 = (al−1 , al−2 , · · · , a0 ).
proposition
L’ordre d’un cycle est égal à sa longueur.
Nous allons voir que les cycles jouent dans Sn un rôle très
semblables à celui des nombres premiers dans N.
Définition
Soient σ1 , σ2 ∈ Sn deux permutations. On dit que σ1 divise σ2 et on
écrit σ1 | σ2 , si il existe une permutation τ ∈ Sn tq σ2 = σ1 ◦ τ avec σ1
et τ sont disjoint c.a.d Supp(σ1 ) ∩ Supp(τ ) = ∅.
proposition
Pour que σ ∈ Sn soit un cycle, il faut et il suffit que σ admet
exactement deux diviseurs à savoir σ, et id = e. Par convention ”id”
n’est pas considéré comme un cycle.
Théorème
Toute permutation σ ∈ Sn admet une décomposition en produit de
cycle σ = c1 c2 ....cr . Les ci étant deux à deux disjoints. La
décomposition est unique à l’ordre des facteurs prés.
proposition
Si σ est un p-cycle,( ie ; est un cycle de longueur p), alors
ε(σ) = (−1)p−1 .
•Exemple préliminaire
Soit D3 l’ensemble des isométries du plan affine euclidien conservant
un triangle équilatéral (ABC).
(D3 , ◦) e r r2 s1 s2 s3
e e r r2 s1 s2 s3
r r r2 e s3 s1 s2
r2 r2 e r s2 s3 s1
s1 s1 s2 s3 e r r2
s2 s2 s3 s1 r2 e r
s3 s3 s1 s2 r r2 e
TABLE – Opération dans D3
Remarque.
D3 =< {s1 , r } > .
Cette table est identique à celle du groupe symétrique S3 . Donc
D3 ' S3 .
Exercice. Spécifier le groupe D4 qu’est l’ensemble des isométries du
plan affine euclidien conservant un carré (ABCD) ( ie ; laissent
invariant le carré (ABCD)). Peut on dire que D4 ' S4 ?. Justifier votre
réponse.
Abdelhamid Tadmori Chapitre II: Théorie des groupes
Outline Théorie des groupes
Définition
Pour tout entier n ≥ 2 on appelle groupe diédral d’ordre 2n, qu’on
note Dn le sous groupe des isométries affines conservant un
polygone régulier à n cotés ( D2 est le groupe des isométries
conservant un segment).
Définition
Soit H un sous groupe d’un groupe (G, ∗). On appelle congruence à
droite modulo H la relation définie par :
i) ∀(x, y ) ∈ G2 : xRd y (modulo H) ⇐⇒ x ∗ y −1 ∈ H.
ii) respectivement congruence à gauche par :
Remarque
Si la loi est noté additivement on écrit ;
xRd y (modulo H) ⇐⇒ x − y ∈ H, et se lit x est congru à y à
droite modulo H.
Si la loi est noté additivement on écrit ;
xRg y (modulo H) ⇐⇒ −x + y ∈ H, et se lit x est congru à y à
gauche modulo H.
Les relations Rd , Rg sont des relations d’équivalences.
n Rd m modulo 3Z ⇐⇒ n − m ∈ 3Z
⇐⇒ n − m = 3.k avec k ∈ Z
⇐⇒ n = m + 3.k
⇐⇒ n = m modulo3
⇐⇒ n ≡ m [3]
proposition
Soient (G, ∗) un groupe, H un sous groupe de G et x ∈ G.
1 La classe d’ équivalence de x modulo H à droite (ou bien pour la
relation Rd ) est l’ensemble x̄ = Hx = {h ∗ x/h ∈ H}.
2 La classe d’ équivalence de x modulo H à gauche (ou bien pour
la relation Rg ) est l’ensemble x̄ = xH = {x ∗ h/h ∈ H}.
Preuve. Considérons x 0 ∈ G on a :
x 0 Rd x ⇐⇒ x 0 ∗ x −1 ∈ H
⇐⇒ ∃ h ∈ H : x 0 ∗ x −1 = h
⇐⇒ ∃ h ∈ H : x0 = h ∗ x
⇐⇒ x 0 ∈ Hx
Définition
i) L’ensemble des classes Hx tel que x ∈ G se note par ( G
H )d et
s’appelle l’ensemble quotient de G par la relation
Rd ie; ( G
H )d = {Hx/x ∈ G}.
ii) L’ensemble des classes xH tel que x ∈ G se note par ( G
H )g et
s’appelle l’ensemble quotient de G par la relation
Rg ie; ( G
H )g = {xH/x ∈ G}.
Lemme
Soit H un sous groupe d’un groupe fini (G, ∗). Pour tout x ∈ G, on a
|Hx| = |H| où |H| désigne le cardinal de H. De même |xH| = |H|.
f : H −→ Hx
h 7−→ h ∗ x
et on montre que f est bijective (c’est facile).
Exercice.
1 Que peut on dire si Rd ≡ Rg ie; ∀ x ∈ G : Hx = xH.
Z Z Z
2 Déterminer les ensembles 3Z , 4Z et 5Z .
Théorème
Théorème de Lagrange : Soit G un groupe fini. Si H est un sous
groupe de G, alors l’ordre de H divise l’ordre de G ( ie ; |H| | |G|).
Définition
Soient (G, ∗) un groupe et H un sous groupe de G, on dit que H est
distingue ( ou bien normal) si ∀x ∈ G; xH = Hx (ie; ( G G
H )d = ( H )g ). On
écrit H G.
Exemple. Si (G, ∗) est un groupe commutatif, alors tout sous groupe
de G est un sous groupe distingue du groupe (G, ∗).
Définition
Soit (G, ∗) un groupe, et R une relation d’équivalence sur G. On dit
que R est compatible avec la loi de G si
xRy
=⇒ x ∗ x 0 R y ∗ y 0 .
x 0 Ry 0
Définition
Soit H un sous groupe d’un groupe fini (G, ∗). On appelle indice de H
dans G qu’on note parfois [G : H], le nombre des classes
d’équivalences de G pour la congruence modulo H. C’est à dire ;
[G : H] = |( G G
H )d | = |( H )g |.
Remarque
1 Remarquons que [G : H] est l’entier p dans la preuve du
théorème de Lagrange et nous avons
|G| = |H| × [G : H], ie : [G : H] = |G|
|H| .
2 [G : G] = 1.
3 Si G est fini [G : {e}] = |G|.
Corollaire
Soit x un élément d’un groupe fini G. Alors l’ordre de x qu’on note
O(x) divise |G|.
Corollaire
1 Soit x un élément d’un groupe fini (G, ∗) d’élément neutre e. Si
|G| = n, alors x n = e.
2 Un groupe dont l’ordre est un nombre premier c’est un groupe
cyclique.
Remarque
i) G1 × G2 est fini si et seulement si G1 , G2 sont finis et
|G1 × G2 | = |G1 | × |G2 |.
ii) G1 × G2 est abélien si et seulement si G1 , G2 sont abélien.
iii) G1 × G2 est isomorphe à G2 × G1 .
Preuve.
=⇒) ( Laissé aux lecteurs).
⇐=) Notons G1 =< x > avec x d’ordre n, et G2 =< y > avec y
d’ordre m. Soit z = (x; y ) dans G1 × G2 . On a
∀ k ∈ Z : z k = (e1 , e2 ) ⇐⇒ x k = e1 et y k = e2 . Ceci équivalent de
dire que k est un multiple à la fois de n et m. Puisque n et m sont
premiers entre eux, alors pccm(n, m) = n.m. Donc
z nm = (e1 , e2 ) et z k 6= (e1 , e2 ), ∀ k tq 1 ≤ k < n.m. On conclut que
l’élément z est d’ordre n.m dans G1 × G2 . Or on sait que G1 × G2 est
formé de n.m éléments ; on conclut que G1 × G2 =< z > est cyclique.
Définition
Soient (G, ∗) un groupe et H1 , H2 · · · , Hr des sous groupes de G. On
appelle le produit des sous groupes H1 , H2 · · · , Hr , l’ensemble qu’on
note H1 H2 · · · Hr = {h1 ∗ h2 ∗ · · · ∗ hr | hi ∈ Hi }.
Remarque.
i) H1 H2 · · · Hr n’est pas toujours un sous groupe de G.
ii) HK est un sous groupe de G ssi HK = KH. (Voir TD).
proposition
Soit (G, ∗) un groupe, il est équivalent de dire
1 G est isomorphe à un produit cartésien de groupe
G1 × G2 × · · · × Gk .
2 Il existe pour chaque i un sous groupe Hi de G isomorphe à
Gi tq G = H1 ⊗ H2 ⊗ · · · ⊗ Hk .
f : H1 × H2 × · · · × Hk −→ G
(h1 , h2 , · · · , hk ) 7−→ h1 ∗ h2 ∗ · · · ∗ hk
on vérifie que f est un isomorphisme de groupe.
Exercice. Soit
f : (G, ∗) −→ (G0 , T )
un homomorphisme de groupe.
Montrer que Ker (f ) est un sous groupe distingue de (G, ∗).
Inversement ; si (G, ∗) un groupe et H un sous groupe distingue
de G, montrer qu’il existe un homomorphisme de groupe f défini
sur (G, ∗) tel que Ker (f ) = H.
Démontrer que la relation Rf associée à f ,
(ie; x Rf y ⇐⇒ f (x) = f (y )) est une relation d’équivalence sur
(G, ∗) compatible avec la loi de G, et elle coı̈ncide avec la
relation d’équivalence modulo Ker (f ), c’est à dire ;
x Rf y ⇐⇒ x −1 ∗ y ∈ Ker (f ). De plus ( KerG(f ) , ∗) ' (f (G), T ), et on
a la décomposition canonique suivante :
(G, ∗)
f / (G0 , T )
O
p i
( KerG(f ) , ∗)
f̄ / (f (G), T )
G
f̄ : −→ f (G)
Ker (f )
proposition
Soient (G, ∗) un groupe, H et K deux sous groupes de G. On note
HK = {h ∗ k / h ∈ H, k ∈ K }. Alors on a :
i) Si H est un sous groupe distingue de G, alors HK est un sous
groupe de G.
ii) Si H est distingue dans G, alors H ∩ K est distingue dans K.
Preuve.
i) H est distingue dans G ⇐⇒ ∀x ∈ G; xH = Hx
=⇒ ∀k ∈ K ; kH = Hk
=⇒ HK = KH
donc HK est un sous groupe de G.
ii) Soit h ∈ H ∩ K , alors ∀ k ∈ K ; k ∗ h ∗ k −1 ∈ H, car H est
distingue dans G, et puisque aussi k ∗ h ∗ k −1 ∈ K , alors
k ∗ h ∗ k −1 ∈ H ∩ K . D’où H ∩ K est distingue dans K.
Théorème
2ieme théorème d’isomorphisme : Soient (G, ∗) un groupe, H un sous
groupe distingue de G et K un sous groupe de G, alors on a
HK K
H ' K ∩H .
x ∈ HK =⇒ x = h ∗ k
=⇒ x̄ = h ∗ k = h̄ ∗ k̄ = ē ∗ k̄ = k̄
=⇒ ∃k ∈ K tq p(k) = x̄.
Théorème
Soient G un groupe, H un sous groupe distingue de G. Les sous
groupes de G K
H sont de la forme T = H tels que H ⊂ K .
G
Preuve. Soit T un sous groupe de H. On sait que
G
p : G −→
H
x 7−→ xH
est un homomorphisme de groupe surjectif, alors p−1 (T ) est un sous
groupe de G, on pose alors K = p−1 (T ). On a bien
H ⊂ K , car H = p−1 (ē). Or p(K ) = {xH | x ∈ K } = KH et d’autre part
p(K ) = p(p−1 (T )) = T . Donc T = KH .
Z
Exemple. Les sous groupes de ( nZ , +) sont de la forme
dZ
nZ tels que d divise n.
Théorème
Soient (G, ∗) un groupe, H et K deux sous groupes distingues de G,
G
alors on a si H ⊂ K ; ( KG , ∗) ' ( KH , ∗).
H
Preuve.
G
p2
/ G
A K
p1
ϕ
G
H
Définition
Soit (G, ∗) un groupe, l’entier ppcm(O(x)x∈G ) s’appelle exposant du
groupe G, on le note EXP(G).
proposition
Si (G, ∗) est un groupe abélien fini, alors il existe un x ∈ G tel que
O(x) = EXP(G).
Théorème
Classification des groupes abéliens finis : Soit (G, ∗) un groupe
abélien fini ( G 6= {e}). Il existe une liste unique (m1 , m2 , · · · , mr )
d’entier mi > 1, avec mi+1 divise mi , ∀ i tq 1 ≤ i < r tels que
G ' mZ1 Z × mZ2 Z × · · · × mZr Z . En particulier |G| = m1 × m2 × · · · × mr et
on a m1 = EXP(G).
Preuve. C’est très long. On montre l’existence par récurrence sur |G|
en appliquant la proposition précédente. L’unicité sera comme
exercice.
Remarque
1 Le mj dans la liste du théorème s’appelle le j-ième exposant de
G et le théorème précédent affirme que deux groupes abéliens
finis sont isomorphes ssi ils ont même liste d’exposant c.a.d
même (m1 , m2 , · · · , mk ).
2 Pour trouver toutes les structures de groupes abéliens finis
d’ordre donné n, il suffit de trouver toutes les listes possible.
Définition
Soit (G, ∗) un groupe d’élément neutre e, et E un ensemble, étant
donné une loi externe ”T”. On dit que G opère à gauche sur E par la
loi ”T” (on dit aussi une ”action” à gauche de G sur E), si
∀ x ∈ E; eTx = x.
∀ x ∈ E, ∀ g, g 0 ∈ G : gT (g 0 Tx) = (g ∗ g 0 )Tx.
et dans ce cas on définit la loi ”T” comme suivante :
T : G × E −→ E
proposition
Soient (G, ∗) un groupe et E un ensemble, il est équivalent de dire ;
1 G opère sur E par la loi ”T”.
2 Il existe un homomorphisme de groupe
ϕ : G −→ S(E) tq ∀ (g, x) ∈ G × E on a gTx = ϕ(g)(x). Ainsi G
opère sur E à travers l’action canonique d’un sous groupe Im(ϕ)
de S(E).
ϕ : G −→ S(E)
g 7−→ τg
Définition
Soit (G, ∗) un groupe opérant sur un ensemble E par la loi ”T” et soit
x ∈ E. On appelle ;
i) orbite de x, l’ensemble Ω(x) = {gTx |g ∈ G}. Ω(x) n’est autre
que la classe de x modulo la relation ”être conjugue” suivante :
yRx ⇐⇒ ∃g ∈ G : y = gTx.
ii) stabilisateur de x, l’ensemble N(x) = {g ∈ G | gTx = x}.
Remarque.
i) N(x) est un sous groupe de G.
X
ii) (Ω(x))x forme une partition de E et |E| = |Ω(x)| où E est
x∈E
l’ensemble des repr
X ésentants de la relation ”être conjugue”.
l’équation |E| = |Ω(x)| est appelée équation aux classes.
x∈E
Exemples.
1 Reprenons l’exemple de l’action de (G, ∗) sur G par la loi ” ∗ ”, on
a ; Ω(x) = {g ∗ x |g ∈ G} = G, N(x) = {g ∈ G | g ∗ x = x} = {e}.
2 Reprenons l’exemple de l’action de (G, ∗) sur G par la loi ”T”
suivante : (g, x) ∈ G × G −→ gTx = g ∗ x ∗ g −1 ∈ G, on a
Ω(x) = {g ∗ x ∗ g −1 |g ∈ G}, et N(x) = {g ∈ G | g ∗ x ∗ g −1 =
x} = {g ∈ G | g ∗ x = x ∗ g}. Dans ce cas N(x) s’appelle le
centralisateur de x et se note Z(x), et on pose aussi
Z (G) = ∩x∈G Z (x) = {g ∈ G |∀ x ∈ G; g ∗ x = x ∗ g} est un sous
groupe distingue de G appelé le centre de G.
3 Reprenons l’exemple de l’action de (G, ∗) sur l’ensemble des
sous groupes de G par la loi ”T” suivante :
(g, H) ∈ G × L −→ gTH = g H g −1 ∈ L, on a
Ω(H) = {g H g −1 |g ∈ G}, et N(H) = {g ∈ G | g H g −1 = H}.
Dans ce cas N(H) s’appelle le normalisateur de H.
proposition
Soient (G, ∗) un groupe opérant sur un ensemble E,
x ∈ E, Ω(x) et N(x) respectivement l’orbite et le stabilisateur de x, on
a |Ω(x)| = [G, N(x)]. En particulier si G est fini, on aura |Ω(x)| | |G|.
G
Preuve. L’application ; ϕ : ( N(x) )g −→ Ω(x) tq ā 7−→ aTx est bien
définie et elle est injective, car
ā = b̄ ⇐⇒ a−1 ∗ b ∈ N(x)
⇐⇒ (a−1 ∗ b)Tx = x
⇐⇒ aT (a−1 ∗ b)Tx = aTx
⇐⇒ (a ∗ a−1 ∗ b)Tx = aTx
⇐⇒ bTx = aTx
Définition
Soit p un nombre premier. On appelle p- groupe, un groupe de
cardinal de la forme pn ; (n ∈ N) en adoptant ici la convention selon la
quelle le groupe trivial {e} est un p-groupe.
Définition
Soit p un nombre premier et (G, ∗) un groupe fini de cardinal
n = pα × m avec p ne divise pas m. On appelle p-sous groupe de
Sylow de G ( ou simplement p-Sylow de G) tout sous groupe H de
cardinal pα .
Théorème
Théorème de Cauchy : Soient (G, ∗) un groupe d’ordre fini n, et p un
nombre premier tel que p | n, alors il existe x ∈ G tq O(x) = p.
c × E −→ E
(σ 0 , Y ) 7−→ σ 0 TY = σ 0 (Y )
proposition
Soit (G, ∗) un p-groupe fini on a :
i) Le centre de G est un sous groupe non trivial (ie ; Z (G) 6= {e}).
ii) Si |G| = p ou |G| = p2 , alors G est abélien.
Pour x ∈
X x = {x}, donc
Z (G) on a ΩX X
|G| = |Ωx | + |Ωx | = |Z (G)| + [G, Z (x)]. Fixons
x∈Z (G) x∈E−Z (G) x∈E−Z (G)
alors x ∈ E − Z (G), or Z(x) est un sous groupe de G, alors |Z (x)| est
une puissance de p et Z(x) inclut strictement dans G car si non
x ∈ Z (G). Puisque |G| = [G, Z (x)] × |Z (x)|, donc p divise [G, Z(x)],
ce qui donne |G| = |Z (x)| + s × p. Or p | |G|, alors p | |Z (G)|. D’où
Z(G) contient au moins p élément, donc Z(G) est non trivial.
Théorème
1er théorème de Sylow : Soit (G, ∗) un groupe fini et p un nombre
premier. Si pα | |G|, alors il existe un sous groupe de G d’ordre pα .
Théorème
Soient (G, ∗) un groupe d’ordre fini, (|G| = ph × m), et H un p-sous
groupe de Sylow de G (ie; |H| = ph ), alors on a
i) ∀ a ∈ G; a H a−1 est un p-sous groupe de Sylow de G.
ii) Si H est le seul p-sous groupe de Sylow de G, alors H est
distingue dans G.
Preuve. On a
1
ϕ : G −→ G
x 7−→ a ∗ x ∗ a−1
est un automorphisme de G et on a ϕ(H) = a H a−1 . Comme H
est fini, alors |H| = |ϕ(H)| = |a H a−1 | = ph . Or a H a−1 est un
sous groupe de G d’ordre ph , donc c’est un p-sous groupe de
Sylow de G.
2 D’après 1) ∀ a ∈ G; a H a−1 = H, car H est le seul p-sous groupe
de Sylow de G. Donc H est distingue dans G.
Abdelhamid Tadmori Chapitre II: Théorie des groupes
Outline Théorie des groupes
Remarque
Un p-sous groupe de Sylow d’un groupe G est un élément maximal
dans l’ensemble des p-sous groupes de G, c.à.d si H est un p-sous
groupe de Sylow de G, et K est un p-groupe de G tel que H ⊂ K ,
alors H=K.
Exercice. Soient (G, ∗) un groupe fini, et H un p-sous groupe de
Sylow de G.
1 Soit N(H) le normalisateur de H, montrer que H est le seul
élément de N(H)
H dont l’ordre est une puissance de p.
2 Montrer que si a H a−1 = H, où a ∈ G d’ordre une puissance de
p, alors a ∈ H.
Théorème
Soient (G, ∗) un groupe fini, et H un p-sous groupe de Sylow de G,
alors ;
1 Le nombre de p-sous groupes de Sylow de G est congrue à 1
modulo p et il divise l’ordre de G.
2 Tout les p-sous groupes de Sylow de G sont conjugues, c.à.d si
H et K sont deux p-sous groupes de Sylow de G, alors
∃ a ∈ G tq K = a H a−1 .