Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Matrices Théorème
Deux matrices de Mn ,p (K) sont équivalentes si, et
! Puissances de matrices
seulement si, elles ont le même rang.
Le calcul des puissances successives d’une matrice peut
s’effectuer, par exemple, Deux matrices sont équivalentes si et seulement si on
• en réduisant la matrice ; peut passer de l’une à l’autre par une série d’opérations
élémentaires sur les lignes.
• en utilisant la formule du binôme de Newton ; si A et
B commutent alors, pour p 2 N quelconque, Proposition
p ✓
X
◆ Ir 0
p p k p k Si rg(A) = r , A est équivalente à Jr = .
(A + B ) = A B 0 0
k =0
k
Définition Définition
Une matrice A 2 Mn (K) est inversible si et seulement A et B sont semblables s’il existe P 2 GL n (K) telle
s’il existe une matrice B 2 Mn (K) telle que : que :
B = P 1 AP
AB = B A = In
A et B représentent alors le même endomorphisme dans
Il suffit en fait que AB = In pour que B A = In . deux bases différentes.
Deux matrices semblables ont même rang, même trace,
A 2 Mn (K) est inversible () det(A) 6= 0 () rg(A) = n même déterminant, même polynôme caractéristique
donc même valeurs propres.
Pour inverser une matrice, on peut :
• résoudre le système linéaire associé à l’aide du pivot Systèmes d’équations linéaires
de Gauss ;
On considère le système d’équations linéaires :
• appliquer les opérations élémentaires sur la matrice
8
jusqu’à obtenir l’identité ; > a 11 x1 + a 12 x2 + . . . + a 1p xp = b1
>
>
• utiliser un polynôme annulateur ; >
<a 21 x1 + a 22 x2 + . . . + a 2p xp = b2
• calculer la comatrice. > ..
>
> .
>
:
! Trace a n 1 x1 + a n 2 x2 + . . . + a np xp = bn
X
n 2 3
a 11 a 12 ... a 1p
Si A 2 Mn (K), Tr(A) = ak k . . .. .. 5
k =1 On lui associe A = 4 .. . . 2 Mn ,p (K).
La trace est une forme linéaire sur K et Tr(AB ) = Tr(B A). an 1 a n2 ... a np
La trace est la somme des valeurs propres complexes de A. 3 2 3 2
x1 b1
4 .. 5 4 .. 5
! Transposée Le système se réécrit sous la forme : A . = . .
xp bn
Si A 2 Mn ,p (K), A T = (a j ,i ) 1∂i ∂n .
1∂ j ∂p L’ensemble des solutions est un sous-espace affine. Un
A et A T ont même rang et même déterminant (si n = p ). tel système admet donc 0, 1 ou une infinité de solutions.
Lorsqu’il n’admet pas de solution, on dit qu’il est incom-
! Matrices équivalentes patible. On dit qu’il est de Cramer lorsque n = p et qu’il
admet une unique solution (x1 , . . . , xp ) 2 Kp .
Soient A, B 2 Mn ,p (K).
Pour un système de Cramer avec n = p = 2,
Définition : Matrices équivalentes
b1 a 12 a 11 b1
A et B sont dites équivalentes s’il existe P 2 GL p (K) b2 a 22 a 21 b2
et Q 2 GL n (K) telles que : x1 = et x2 =
a 11 a 12 a 11 a 12
B =Q 1
AP a 21 a 22 a 21 a 22
• Une base de E est une famille libre et génératrice. unique. On la note alors Fi ou bien F1 · · · Fp .
i =1
• Un espace de dimension finie est un espace qui
admet une famille génératrice finie. Ç å
X
p X
p
• Toutes les bases d’un espace E de dimension finie On a dim Fi ∂ dim(Fi ). Il y a égalité si et seule-
ont même cardinal. On l’appelle dimension de E . i =1 i =1
ment si les sous-espaces sont en somme directe.
Soient désormais E un espace vectoriel de dimension
Théorème : Caractérisation de la somme directe
n 6= 0 et F = (u 1 , . . . , u p ) une une famille de vecteurs de E .
Les sous-espaces F1 , . . . , Fp sont en somme directe si
Théorème : Théorème de la base extraite et seulement si la décomposition du vecteur nul est
Si F est une famille génératrice de E , unique.
Définition
! Endomorphismes induits
1
• Ker( f ) = {x 2 E | f (x ) = 0F } = f ({0F }).
• Im( f ) = f (E ) = { f (x ) | x 2 E }. Définition
Soit F un sous-espace vectoriel de E stable par
f 2 L (E ), c-à-d f (F ) ⇢ F . f|F est alors un endomor-
• Ker( f ) est un s.e.v. de E et Im( f ) un s.e.v. de F . phisme de F appelé endomorphisme induit.
• Si (ei )i 2I est une base de E , Im( f ) = Vect( f (ei )).
i 2I
Si (e1 , . . . , ep ) est une base de F que l’on complète en une
• f est injective ssi Ker f = {0E }. base (e1 , . . . , en ) de E , on a alors :
• f est sujective ssi Im f = F .
Mat f|F ⇥
Mat( f ) = .
Par définition, rg f = dim Im f . 0 ⇥
Définition
Soit E = F G . Si x 2 E , il existe un unique couple
(x1 , x2 ) 2 F ⇥ G tel que x = x1 + x2 .
• On appelle projection sur F parallèlement à G l’ap-
plication linéaire p vérifiant :
8x 2 E , p (x ) = x1 .
8x 2 E , s (x ) = x1 x2 .
G G
x x
)
p (x
x2
F
x1
x
x2 =
x2
F
x1 = p (x ) s (x )
Théorème : Caractérisation
Soient p , s 2 L (E ).
• p est une projection vectorielle sur Im p parallèle-
ment à Ker p si et seulement si p p = p .
On a alors E = Im(p ) Ker(p ) et Im p = Ker(p idE ).
• s est une symétrie vectorielle par rapport Ker(s
idE ) parallèlement à Ker(s + idE ) si et seulement si
s s = idE . On a alors E = Ker(s idE ) Ker(s +idE ).
p est diagonalisable et
• dim Im p = Tr(p ) = r , dim Ker p = n r;
• p = (X 1)r X n r
et ⇡p = X (X 1) si p 2
/ {0L (E ) , idE }.
s est diagonalisable et
• dim Ker(s idE ) = r , dim Ker(s + idE ) = n r;
• s = (X 1)r (X +1)n r
et ⇡s = (X +1)(X 1) si s 6= ±idE .
Théorème
Pour tout i 2 π1, n ∫, pi est la projection vectorielle
Mn
sur Ei parallèlement à Ek . De plus,
k =1
k 6=i
p1 + · · · + pn = idE et 8i 6= j pi p j = 0L (E )