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Capteurs ; Traitement du signal

I) Introduction
Les capteurs sont omniprésents dans une voiture. Ils permettent de contrôler la vitesse, la trajectoire, la
température... L'ingéniosité des ingénieurs les utilise depuis quelques années aussi pour augmenter la
sécurité, comme par exemple avec :

• l'ABS

• L’ESP

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I- Les capteurs

1. Définition :

Un capteur est un dispositif qui, à partir d'une grandeur physique

d'entrée appelée mesurande (noté m), fournit une grandeur de sortie
électrique appelée réponse (notée s).

La courbe qui représente S en fonction de m s’appelle caractéristique Fig. 1 : Caractéristique de transfert

de transfert. d’un capteur analogique

2. Etendue de mesure

L'étendue de mesure d'un capteur, notée E est la plage des valeurs d'entrée dans laquelle il fonctionne
correctement : E= mmax- mmin.
3. Sensibilité :

Pour une variation de la grandeur physique d'entrée m, la sortie du capteur

Δs
varie de s. On appelle sensibilité du capteur le rapport S =
m

Exemple : débitmètre (fig 2)

Grandeur d’entrée (mesurande m) : le Débit (Q)
Grandeur de sortie (réponse s ) : Tension de sortie du débitmètre (V)

Sensibilité du capteur : S (en volts/litre) . S est aussi la pente de la

s V 5
droite. Ici, on a : S = = = = 0,002 V.l-1.h-1
m Q 2500 Fig. 2 : Exemple de caractéristique de
transfert d’un débitmètre

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4. Les différentes sorties du capteur.

Le signal électrique délivré par un capteur peut être de différentes natures :

analogique, numérique, Tout Ou Rien (TOR).

➔ Un capteur à sortie analogique délivre une tension ou un courant qui peut

prendre toutes les valeurs dans un intervalle donné (voir fig.1 et 2 ci-dessus) Fig. 3 : Caractéristique de
transfert d’un capteur
➔ Un capteur à sortie numérique fournit un nombre codé sur N bits qui peut numérique
prendre 2N valeurs. Pour une sortie codée sur N = 8 bits, on dispose alors de
28 = 256 valeurs possibles. (voir fig.3 ci-dessus)

➔ Un capteur à sortie Tout Ou Rien (TOR) peut prendre uniquement 2 valeurs

correspondant aux niveaux logiques 0 et 1. ll est utilisé pour réaliser des
détecteurs. (voir fig.4 ci-contre)

Fig. 4 : Caractéristique de
transfert d’un capteur TOR
5. Conclusion :

Les différents types de capteurs :

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Exemples de capteurs

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II- Traitement du signal

1. Amplification :

➔ Les tensions ou courants délivrés par les capteurs sont souvent de faible amplitude ; il est
indispensable de les amplifier pour les utiliser.

➔ Un amplificateur multiplie la tension d'entrée par un coefficient d'amplification noté A.

➔ On définit le gain G d'un amplificateur en décibels (dB) par : G = 20 LoglAl

2. Filtrage

Le signal utile délivré par un capteur est souvent parasité. Pour supprimer ces signaux parasites, on utilise un
circuit électrique, appelé filtre. ll existe différents types de filtres :

➔ le filtre passe-bas transmet les fréquences basses du spectre et

élimine les fréquences élevées ;

➔ le filtre passe-haut transmet les fréquences élevées et élimine les

fréquences basses;

➔ le filtre passe-bande laisse passer une bande de fréquences autour

d'une fréquence centrale.

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III- Traitement numérique du signal

La grandeur de sortie d'un capteur est généralement une

tension ou une intensité.
Pour pouvoir représenter ce signal sur un ordinateur, il
faut arriver à le convertir en valeurs numériques, car
celui-ci ne sait travailler que sur ce type de valeurs. Il
faut numériser le signal, c’est à dire le discrétiser sur
deux dimensions : le temps et l'amplitude.
La numérisation est d’autant meilleure que le signal
numérique se rapproche du signal analogique initial.
Pour cela, plusieurs paramètres ont leur importance.

1. La fréquence d'échantillonnage

Il est impensable de décrire un signal avec une infinité de valeurs : on va le mesurer à des instants bien
déterminés : c'est ce qu'on appelle l'échantillonnage.

Plus la fréquence d’échantillonnage sera grande, plus

le nombre d’échantillons sera grand, plus le signal
numérique « collera » au signal analogique et donc
meilleure sera la numérisation (voir ci-contre).

Pour restituer fidèlement le signal après numérisation,

il faut que la fréquence d’échantillonnage soit au
moins égale au double de la fréquence maximale
contenue dans le signal à numériser.
C'est le théorème de Shannon :

Fe ≥ 2.fmax

avec Fe étant la fréquence d'échantillonnage et fmax

la fréquence du signal.

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2. La quantification

Lors de la numérisation, il faut également discrétiser les valeurs de l’amplitude du signal.

Le nombre de valeurs dont on dispose pour définir l’amplitude s’appelle la quantification. Elle s’exprime
en « bit ».

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3. La chaîne de traitement :

4. Comment ça marche le mp3 ? Spectre d’un signal (Rq utilisation du spectre pour modulation et
démodulation pour FM ?)

Un son, c'est une vibration comme représenté ci-dessous (son pur à gauche, son complexe à droite).

Rappels : Signal périodique :

➔ La période d'un signal périodique est la durée T qui sépare deux Signal périodique
motifs élémentaires et identiques qui se répètent.

➔ La fréquence f correspond au nombre de périodes par seconde :

f= 1/T

➔ La valeur moyenne d'une tension u(t), notée Umoy correspond à sa

composante continue. Elle se mesure avec un voltmètre en mode
DC Umoy = ………
Ueff = ………

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Pour numériser (ou "digitaliser") ce signal, l'ordinateur en mesure la valeur régulièrement (cas du WAV).
Le problème, c'est qu'il faut enregistrer un très grand nombre de valeurs pour chaque seconde de son. Il
faut beaucoup de mémoire et beaucoup de place sur disque dur. Il a donc fallu trouver des moyens pour
gagner de la place en compressant le signal, c'est-à-dire d'utiliser moins de données pour mémoriser la
même information. L'idée a été d'utiliser le spectre des signaux.

Spectre d’un signal périodique :

Le spectre d'un signal périodique correspond à la représentation graphique des fréquences qu'il contient.
L'axe des abscisses d'un spectre est gradué en fréquences et l'ordonnée en volts.

➔ Un signal sinusoïdal u(t) peut être représenté par un trait de hauteur (ordonnée) son amplitude et
d’abscisse sa fréquence f ou sa pulsation .

Représentation temporelle Représentation fréquentielle ou spectrale

Umax (V)
u (t)= U max sin (ω∗ t)= U max sin (2 π f ∗ t )

u Umax
Umax

0 t
T/2 T
f
f en Hz

Un signal sinusoïdal contient une seule fréquence : son spectre correspond à une seule raie.

Spectre
➔ Un signal périodique non sinusoïdal, de fréquence F appelée fréquence fréquentiel
fondamentale, contient plusieurs fréquences qui sont des multiples de
F.

Son spectre comprend donc une première raie appelée le Fondamental et

différentes raies qui correspondent aux harmoniques du signal
périodique.

L'observation d'un spectre peut être réalisée en utilisant la fonction FFT

(Fast Fourier Transform) d'un logiciel de traitement de données.

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Au lieu de mémoriser toute une série de point, sur le premier spectre un seul suffit. Sur le second,
quelques uns suffisent.

C'est sur ce principe qu'est basé le format MP3 : on enregistre les différentes fréquences qui composent
un signal et on les note dans le fichier MP3. Pour rejouer le son (ou la musique), on prend la liste des
fréquences, on recalcule le signal avec une transformée de Fourrier inverse.

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