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Les réseaux mobiles

Aref JARRAYA
aref.jarraya@tunisietelecom.tn
Cycle de vie d’un réseau cellulaire
• Un réseau cellulaire peut être considéré comme
un organisme vivant et comporte de la même
façon plusieurs phases de développement. Le
cycle de vie d'un réseau cellulaire peut être décrit
par six étapes principales:
– Faisabilité technico-économique
– Obtention de la licence
– Déploiement
– Optimisation, extension et densification
– Evolution des services
– Transition vers une nouvelle technologie

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Cycle de vie d’un réseau cellulaire

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Faisabilité technico-économique
• Etude d’opportunité technique et économique
(estimer le marché et dimensionner le réseau
en conséquence)
• Un plan d’affaire est établi pour analyser la
rentabilité
• Spécifier la stratégie de l’opérateur

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Obtention de la licence
• Vue les résultats de l’étape précédente
l’opérateur soumet un dossier de candidature
pour l’obtention d’une licence d’exploitation
• Puis l’opérateur consulte les fournisseurs
d’équipements et choisi un

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Déploiement
• Le déploiement initial permet :
– Atteindre les objectifs à court terme (capacité et
couverture)
– Mise en place des premières stations de base
– Couvrir les zones cibles

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Optimisation extension et
densification
• Après la mise en service du réseau
• Deux grands problème pour l’opérateur:
– Optimiser le réseau sans accroître sa capacité
– Puis assurer la croissance et l’intégration de
nouveau services (au niveau de la couverture et la
capacité)

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Évolution des services
• De nouvelles fonctionnalités sont définies et
qui peuvent être intégrés dans le réseau
• Ajout de nouveau type d’équipement

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Acteurs du secteur des réseaux
cellulaires
• Les fournisseurs d’équipement: appelés vendeurs ou
équipementiers
• Les opérateurs: qui exploitent les réseaux et assurent
les ventes de services
• Entreprise d’installation: appelés sous traitant, qui
déploient les équipements et les mettent en services
• Agences de régulation: qui fixent les règles
d’attribution des licences
• Les organismes de normalisations: qui élaborent les
spécifications des systèmes cellulaires par la définition
des interfaces
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Acteurs du secteur des réseaux
cellulaires
• Les fournisseurs de services: qui développent
les services offerts
• Les sociétés d’ingénierie qui offrent les
services d’assistance aux opérateurs
• Les sociétés de recherche et de négociation de
sites radio qui se chargent de trouver et
négocier les sites radio nécessaires aux
opérateurs pour installer leurs équipements

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1. Introduction
• Communication sans fil
 Réseaux informatiques sans fil: WLAN 802.11, 802.16
(WiMax) etc.
 Réseaux téléphoniques sans fil: réseaux cellulaires ou
réseaux mobiles (GSM, UMTS etc.)
• Historique:
 Systèmes de 1ère génération: NPT, AMPS
 Systèmes de 2ème génération: GSM, DECT…
 Systèmes de 3ème génération: UMTS, CDMA2000…

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Introduction (2)
• Systèmes de 1ère génération:
 Transmission analogique
 Technique d’accès multiples: FDMA
 Sélection de la meilleure fréquence
 Absence de la sécurité
• Deux systèmes reconnus
 NPT(Nordic Mobile Telephone) utilisant des fréquences de
450 à 900 MHz.
 AMPS (Advanced Mobile Phone Service) utilisant des
bandes de fréquences entre 800 et 900 MHz.

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Introduction (3)
• Passage à la seconde génération
 Introduction de la sécurité
 Cryptage de l ’information
 Authentification
 Transmission numérique
 Qualité de transmission de la parole meilleure
 Optimisation des ressources radio
• Systèmes de la deuxième génération:
 GSM (Global System for Mobile communication)
 PCS (Personal Communications Services).
 DECT (Digital European Cordless Téléphone).
 IS 95, etc.

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2. Concept cellulaire
• Concept de base:
 Division du territoire en cellules
 Partage des ressources radio entre cellules

• Cellule : unité géographique du réseau


 Taille de la cellule variable suivant le relief, la densité d’abonnés…
 Hiérarchie de cellules (macro-cellules, micro-cellules…)

• Chaque cellule possède un émetteur-récepteur


 Groupe de fréquences radio attribué à chaque cellule
 Techniques de multiplexage (Frequency Division Multiple Access, Time DMA,
Code DMA)

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Concept cellulaire (2)
Pico cellules: Haute densité de
population: bureaux, stades etc… (qcq
mètres)

Micro cellules: rues entre immeubles


au centre ville… (qcq dizaines de
mètres)

cellules: zones urbaines (~entre 200m


et 2km.)

Macro cellules: zones rurales,


montagnes, villages, autoroutes etc.
(qcq dizaines de km)
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Concept cellulaire (3)
• Contraintes:
Interférences
Bande de fréquences limitée
Solution: Réutilisation des fréquences.
Difficulté supplémentaire
 Gestion des transferts intercellulaires ou Handover
(Handoff)

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Concept cellulaire (4)
• Réutilisation des fréquences

N=3 N=4 N=7


N: motif (ou cluster) :Nombre de fréquences répétées sur toute la zone
à couvrir.
 Une fréquence est répétée une seule fois dans un motif.
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Architecture générique d’un réseau cellulaire

• Radio Access Network (RAN) :


 Point d’accès au réseau
 Gestion de l’interface air
• Core Network (CN) :
 Réseau fixe assurant l’interconnexion avec les autres réseaux

Réseaux téléphoniques
Commutés

Réseaux cellulaires
RAN CN d’autres opérateurs

Réseaux de données

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3. Réseau GSM: Architecture

OMC

OSS
EIR

BSS NSS 19
Architecture (2)
• Le système GSM se compose de trois sous
systèmes:
1. Sous Système Radio (BSS: Base Station System)
 Attribution des ressources radio
 Transmission
2. Sous Système Réseau (NSS: Network Sub System)
 Commutation et routage des appels
 Mobilité
3. Sous système d’exploitation et de maintenance (OSS:
Operation Sub System)
 Exploitation
 Résolution des pannes

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Architecture (3)
• BSS composé par
1. MS (Mobile Station)
2. BTS (Base Transceiver Station)
3. BSC (Base Station Controller)
• NSS composé par
1. MSC (Mobile sevice Switching Center)
2. VLR (Visiteur Location Register)
3. HLR (Home Location Register)
4. EIR (Equipment Identity Register)
5. AuC (Authentification Center)
• OSS composé par
1. OMC (Operating and Maintenance Center)
2. NMC (Network management Center)

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Fonctions des entités : MS
• L’ensemble du téléphone mobile et la carte
SIM (Subscriber Identity Module).
• Muni d’une base de données contenant des
informations liées au réseau et à la sécurité
propre de l’abonné.
• 5 classes de mobiles GSM distinguées par la
puissance d’émission (C1:20W, C2:8W, C3:
5W, C4:2W, C5:0.8W).

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Fonctions des entités : BTS
• Interface entre abonnés et réseau mobile
• Gestion de l’émission /réception radio
(modulation/démodulation, entrelacement)
• Gestion de la couche physique ( codage, chiffrement)
• Gestion de la couche liaison
• 8 porteuses en zone urbaine (7 pour les
communications et 1 balise)
• Mesure de la qualité des signaux reçus
 Sa zone de couverture: Cellue

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Fonctions des entités : BSC
• Contrôleur des stations de base: superviser une ou
plusieurs BTS.
• Gestion des ressources radio
 allocation des canaux
 analyse des mesures BTS
 contrôle de puissance des BTS et MS
 Handover …
• Gestion des interfaces : avec le MSC (concentration
du trafic vers le MSC), avec les BTS (aiguillage du
trafic vers la BTS appropriée).

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Fonctions des entités : MSC
• Commutateur du réseau mobile.
• Gestion des communications entre mobiles et
réseau au sol.
• Gestion des Handovers.
• Gestion des mobiles visiteurs avec le VLR.
• Fonction GMSC (Gateway MSC): passerelle
pour les appel en prevenace du RTCP à
destination d’un abonné mobile par exemple.
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Fonctions des entités : VLR
• Gestion d’une base de donnée relative aux
abonnés situés dans sa zone géographique.
• Généralement associé à un MSC.
• Stockage des informations relatives aux
abonnées: IMSI, TMSI, MSISDN, LAI, type
d’abonnement…
• Stocker l’ensemble de triplets (RAND, SRES,
Kc) pour chaque utilisateur dans sa zone.

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Fonctions des entités : HLR
• Base de données nominale contenant les
informations relatives de tous les abonnés du
réseau.
Informations d’abonnement: IMSI, type
d’abonnement…
Information de localisation: numéro du VLR du
mobile
• Unique sur le réseau mobile

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Fonctions des entités : AuC
• Associé généralement au HLR
• Mémoriser pour chaque abonné une clé secrète
(Ki) utilisée pour authentifier les demandes de
services et pour chiffrer les communications.
• Ki est associée à l’IMSI.
• Génèrer des triplets (RAND, SRES, Kc)
utilisés pour l’authentification et le
chiffrement,

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Fonctions des entités : EIR
• Stocker des informations sur l’appareil mobile.
• Code IMEI (International Mobile Equipement Identity) est
donné et inscrit sur chaque réseau GSM.
• L’IMEI contient un numéro d’homologation commun à tous
les terminaux d’une même série, un numéro identifiant l’usine
d’assemblage et un numéro spécifique au terminal.
• IMEI peut servir à bloquer un appareil volé ou non
homologué.
• Un lien peut exister entre n’importe quel opérateur des le
monde et l’EIR international à Dublin
 Organisme capable de bloquer les mobiles GSM volés, perdus, les
appareils non agréés, grâce au code IMEI.

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Fonctions des entités : (OSS)
• OMC: Supervision locale des équipements,
• NMC: Administration générale de l’ensemble
du réseau par un contrôle centralisé.

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Identités du mobiles
• IMSI: "International Mobile Subscriber Identity",
identifiant de la carte SIM à l’échelle internationale
(invariant dans le temps)
• TMSI: "Temporary Mobile Subscriber Identity",
attribué localement par le VLR
 Éviter de transporter l’IMSI sur le canal radio
• MSISDN:"Mobile Subscriber ISDN" : identifiant de
l’abonné pour le monde extérieur.
• LAI: "Location Area Identity": identifiant de la zone
de localisation du mobile.

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Interface Radio
Méthodes d’accès
• FDMA (Frequency Division Multiple Access)
– AMRF (Acces Multiple par Répartition de
Fréquences)
• TDMA (Time Division Multiple Access)
– AMRT (Accès multiple a Répartition dans le
temps)

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FDMA
• Bande de fréquences divisée en plusieurs sous-
bande allouées de façon continue a un utilisateur
• Utilise principalement dans les réseaux analogiques

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TDMA
• Totalité de la bande de fréquences alloue a un
utilisateur pendant des intervalles de temps donnes
(slot)
• Utilise principalement dans les réseaux numériques

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Combinaison FDMA-TDMA

Analogie
Un grand nombre de couples parlant des langues différentes dinent
dans une salle de restaurant
TDM : tous les couples partagent une même table, les personnes
prennent la parole chacune a leur tour pour parler a leur partenaire
FDM : les couples occupent des tables suffisamment séparée les une
des autres et discutent en même temps sans trop se gêner les uns les
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autres
Les techniques de multiplexage
• Au niveau de l'interface «Um», le GSM met en
oeuvre les deux techniques de multiplexage: FDMA
et TDMA
• FDMA:
– partage les bandes de fréquences disponibles pour chaque
sens de communication, réseau  mobile et mobile 
réseau, en 124 sous-bandes.
– Chacune de ces sous-bandes constitue un canal physique
de communication radio,
– fournit 124 canaux de transmissions radio utilisables
simultanément. La fréquence centrale d'un canal radio est
la fréquence porteuse, elle identifie le canal.

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Les techniques de multiplexage
 La bande allouée pour chaque système est séparée
en 2 sous bandes d'égales importances :
 GSM 900 : 890-915 MHz ↑935-960 MHz↓
 Ecart Duplex=45 MHz
 EGSM 900 : 880-890 MHz ↑925-935 MHz↓
 Ecart Duplex=45 MHz
 DCS 1800 : 1710-1785 MHz ↑1805-1880 MHz↓
 Ecart Duplex=95 MHz
 Chaque bande est divisée en canaux fréquentiels de
largeur 200 kHz. Ces fréquences sont allouées de
façon fixe aux différentes BTS et s’appellent:
porteuses ou ARFC (Absolute Radio Frequency Channel)

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Les techniques de multiplexage
 Chaque porteuse est identifiée par son ARFCN
codé sur 10 bits où la fréquence de la voie
descendante est f (en MHz) :
 GSM : 1≤n≤124 f = 935 + 0.2n
(124 porteuses)
 EGSM: 975≤ n ≤1024 f = 935 + (0,2 x (n-1024))
(50 porteuses)
 DSC : 512≤n≤885 f = 1805 + 0.2(n-512)
(374 porteuses)
 Deux BTS voisines n’utilisent pas des porteuses
identiques ou proches
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• Si on indique par Fu les fréquences porteuses
montantes et par Fd les fréquences porteuses
descendantes, donner les valeurs de
fréquence porteuse (équations Fu(n) et Fd(n)
pour n=1, 2,…124).
• Quelle est la relation entre Fd(n) et Fu (n)
• Ces bandes sont partagées par deux
opérateurs. L'opérateur 1 utilise les canaux 1 à
62 et l'opérateur 2 s'est vu attribuer le reste
des canaux. Quelles sont les bandes allouées à
chaque opérateur.
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Les techniques de multiplexage
• TDMA: Dans le cas du multiplexage temporel
la ressource à partager est le temps; la trame
est la séquence invariable, elle sert d'unité de
base. La trame possède des unités multiples
qui sont multitrames, la supertrame et
l’hypertrame.
• une trame se divise en intervalles temporels
appelés «IT» time slot.
• Dans la norme GSM chaque trame se divise en
huit intervalles temporels, la figure suivante
présente la structure d'une trame «AMRT»
GSM. 0 1 2 3 4 5 6 7

Trame AMRT d’ordre 8 = 8IT


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Les techniques de multiplexage
 Chaque porteuse est divisée en intervalles de temps
(IT) ou timeslots(TS).
 La durée d'un slot en GSM est fixée à Tslot= 0.577 ms.
 Le slot accueille un élément de signal
radioélectrique : le burst.
 Le TDMA permet à différents utilisateurs de
partager la même fréquence.
 Par porteuse, les timeslots sont regroupés par 8
(multiplexage de 8 canaux physiques) :
 Ttdma(durée de la trame TDMA) =
8 Tslot = 4.6152 ms

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Les techniques de multiplexage
 À chaque utilisateur en communication est
alloué un slot dans la trame TDMA.
 Les slots sont numérotés de 0 à 7.
 Un «canal physique»<=> (numéro de slot,
numéro de porteuse)

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Technique d’accès multiples
Fréquence en MHz

914.8 1 2 3 4 5 6 7 8

890.4 1 2 3 4 5 6 7 8
890.2 1 2 3 4 5 6 7 8
Temps
Technique hybride : TDMA/FDMA
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Mobilité issue du GSM
• 2 définitions de la mobilité :
– Mobilité locale (mobilité radio) : permettre à un abonné de changer de
cellule tout en maintenant sa communication avec le réseau
– Mobilité globale (mobilité réseau, itinérance) : permettre à un abonné
de bénéficier des services auxquels il a souscrit sur toute une zone de
couverture

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Mobilité issue du GSM
Mécanismes en jeu ?
• Handover ou transfert inter/intra-cellulaire
• mécanisme de sélection/resélection de cellules et
mécanisme de gestion de la localisation
⇒ impact sur la QoS :
• Probabilité de rejet d’appel
• Probabilité d’interruption d’appel
• ...

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Mobilité issue du GSM
• Handover = assure les transferts de communications en
cours entre les cellules (mobile allumé uniquement)
• Objectif : maintenir une qualité de communication
suffisante entre le mobile et le réseau à travers un
changement de canal ou de cellule
• Fonctions du handover :
– permettre aux usagers de se déplacer en cours d’appel
– éviter la rupture du lien
– minimiser les interférences (global et par rapport à un lien)
– optimiser l’utilisation des ressources radio
– équilibrer la charge de trafic entre les cellules
– baisser la consommation d’énergie des mobiles

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Mobilité issue du GSM
• Principes de base du handover :
– Pendant la communication : mesure et évaluation
périodique du lien radio
– Situation anormale
⇒ alarme BSC vers le MSC
– MSC identifie une cellule cible et/ou un nouveau
canal:
• si ok : handover déclenché
• sinon : communication continue sur le même canal et des
handovers sont périodiquement tentés
– Après handover, l’ancien canal est libéré

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handover
• 3 phases pour le déroulement du handover :
– (1) Prise de mesures et supervision du lien
– (2) Choix de la cellule cible et déclenchement du
handover
– (3) Exécution du handover (i.e. transfert effectif
des liens)

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handover
• Prise de mesures et supervision du lien
– Indicateurs de déclenchement
– Puissance du signal reçu (RXLEVEL)
– Qualité du signal de la cellule courante (RXQUAL)
– Taux d’erreur binaire BER (témoin du C/I)
– Distance (mobile-BS)

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handover
Choix de la cellule cible et déclenchement du Handoff

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Différents handovers
• Types de handover:
• 1:HO Intra-cellulaire
• 2:HO Intra-BSC
• 3:HO Intra-MSC
• 4:HO Inter-MSC
• 5:HO Inter-Réseau

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Mobilité réseau
1.Processus de sélection/resélection de cellules:
réception par le mobile d’infos venant du
réseau et choix d’une cellule d’accès
2.Gestion de la localisation (itinérance):
connaître plus ou moins précisément la
position des mobile
• sélection/resélection de cellules
– Sélection =à la mise sous tension du mobile
– Resélection =lors du déplacement

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La procédure de choix de cellule
• Écoute de toutes les voies balises
• Sélection d’un certain nombre de cellules
parmi les plus puissante
• Recueil des infos diffusées : état des cellules,
paramètres d’accès, de handoffs, info de
synchronisation, localisation, PLMN,etc.
• Enregistrement éventuel dans la zone de
localisation
• Choix d’une cellule (suitable cell )
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Gestion de la localisation
• la localisation : permet au système de connaître
la position d ’un mobile à chaque instant
• la recherche d ’abonné qui permet au système de
retrouver un mobile
• Sans localisation, recherche dans tout le réseau
• Lors d’un appel : messages de paging à
destination des mobiles émis par toutes les
stations de base
• + Simplicité de gestion
• - Saturation de la ressource radio

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Zones de localisation
• But : automatiser la gestion de la localisation
• Recherche d’un abonné uniquement dans sa zone de
localisation ⇒ coût du paging moins important
• maj périodique ou sur changement de zone
• Stockage de l’information dans une base de données
centralisée

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Zones de localisation

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Etats du mobile
• Etat détaché
– Il n’y a pas de communication entre la MS et le MSC
– La MS n’est pas joignable car sa position est inconnue
– Pour pouvoir passer ou recevoir des appels, la MS doit
effectuer la procédure IMSI attach pour s’inscrire au
réseau
• Etat de veille
– La position de la MS est connue par le MSC avec une
précision de LA
– Des messages de notification d’appel (paging) sont
nécessaires pour joindre la MS
– La MS doit effectuer la procédure « Location Area update
» si la LA évolue au cours de ses déplacements

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Etats du mobile
• Etat connecté
– La position de la MS est connue par le MSC avec
une précision du BSC : la gestion de la mobilité est
à la charge du BSC
– La MS a établi une communication avec le BSS et
peut passer des appels téléphoniques ou
transmettre des données
– La MS passe dans l’état veille lorsque la
signalisation entre la MS et le MSC a été relâchée
ou coupée

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La QoS dans les systèmes
mobiles
Les critères d’évaluation de la QoS
pour le GSM
• Dans le cas du réseau cellulaire GSM, le
service fourni le plus important est le service
voix et la satisfaction de l’utilisateur se traduit
par trois contraintes de fonctionnement :
– L’abonné doit pouvoir joindre n’importe qui,
n’importe quand et n’importe où,
– Après établissement de la communication, la
conversation est audible et compréhensible par
les deux interlocuteurs,
– La ligne téléphonique n’est pas coupée en cours
de communication.
Les critères d’évaluation de la QoS
pour le GSM
• Pour l’opérateur, ceci se traduit par quatre
contraintes techniques :
– La couverture du réseau
• Mesure radio et plaintes clients
– Le taux d’appels réussis
• Mesure système
– La qualité de communications
• Mesure radio, Mesure système et analyseur de la
qualité vocale
– La coupure de communications
• Mesure système
La couverture du réseau
• L’état de la couverture du réseau est évalué par
l’abonné directement sur son terminal qui affiche le
nombre de barrettes indiquant la puissance du signal
reçu. Un faible niveau de champ ou l’absence du
champ se traduit par la présence d’une ou deux
barrettes sur l’écran du terminal ou par l’indication
d’absence du signal
• L’indicateur de couverture du réseau exprime en tout
point de service la probabilité d’établir une
communication de bonne qualité.
La couverture du réseau
• Les principales causes d’une mauvaise qualité
de service du point de vue couverture sont :
– Nombre insuffisant de stations de base ;
– Mauvais paramétrage (physique et logique) des
stations de base (tilts, azimuts, puissances, etc);
– Types d’antennes et qualité d’installation (pertes
dans les câbles) ou de maintenance (humidité des
feeders, dégradation des câbles, etc) ;
– Qualité du terminal de l’usager (sensibilité) ou
détérioration de la partie émission /réception RF.
Le taux d’appels réussis
• Cet indicateur reflète la disponibilité des ressources,
il est calculé par la probabilité que toutes les
ressources soient occupées lors d’une demande de
canal. Dans le processus de dimensionnement des
ressources, cet indicateur était appelé taux de
blocage. Au niveau de l’abonné, une mauvaise
qualité de service, pour cet indicateur, se traduit par
la difficulté d’établir des appels : l’abonné doit tenter
plusieurs fois son appel avant d’obtenir une
ressource.
Le taux d’appels réussis
• Les principales causes d’une mauvaise QoS du point
de vue disponibilité des ressources sont :
– Capacité insuffisante (incohérence entre le dimensionnent
des ressources et le trafic réel) ;
– Valeur inadaptée du seuil d’accès minimum à la cellule ;
– Interférence sur le lien montant ou le lien descendant qui
rendent difficile l’établissement d’une liaison de
signalisation pour l’établissement d’un appel ;
– Mauvais paramétrage du réseau qui ne permet pas une
répartition homogène du trafic entre les cellules.
Le taux d’appels réussis
• Dans ce tableau, nous avons produit les valeurs
typiques de cet indicateur utilisées lors du
dimensionnement, dans le cas du GSM. Des valeurs
supérieures à ces seuils pourront se traduire par une
mauvaise qualité de service perçue par les usagers.
La qualité de communications
• Les principales raisons à l’origine des problèmes
indiqués ci-dessous et qui conduisent à la perception
d’une mauvaise qualité de service par l’abonné du
point de vue de l’indicateur qualité de
communication sont :
– Niveau d’interférences externes trop élevées
(interférences dues à des émissions cocanal ou sur canal
adjacent par des équipements autres que ceux du réseau);
– Interférence cocanal ou sur canal adjacent trop élevées
(mauvais plan de fréquences typiquement) ;
– Mobile situé hors couverture du réseau ;
La qualité de communications
• Mauvaise installation des équipements radio;
• Problème de transmission (annuleurs d’écho ou
mauvaise synchronisation se traduisant par des
pertes d’informations et du grésillement dans les
communications vocales) ;
• Paramétrage inadéquat du handover (handover ping-
pong produisant des microcoupures répétitives).
La coupure de communications
• La coupure d’une communication (call drop en
anglais) a plusieurs origines. Elle est particulièrement
désagréable pour l’abonné qui considère cet
évènement plus négatif que la difficulté d’obtenir
une ressource (cas du blocage d’appel).
• Les principales raisons qui conduisent à la perception
d’une mauvaise qualité de service par l’abonné et
pour l’indicateur d’interruption des communications
sont les suivantes :
La coupure de communications
• Mauvaise couverture (trou de couverture ou zone de
couverture insuffisante typiquement);
• Interférences élevées ayant entraîné l’impossibilité
de maintenir les liens de signalisation et/ou de trafic;
• Problème de handover (mauvais paramétrage ou
congestion dans la cellule cible) ;
• Mauvais paramétrage radio (liste des cellules
voisines incomplète par exemple).
Les paramètres du réseau GSM
• Il y a deux types de paramètres :
– Les paramètres constructeurs (ou fournisseur d’équipement) : Ce sont
des paramètres système (activation de certaines fonctionnalités telles
que le chiffrement, le contrôle de puissance…) préconisés par le
constructeur et sont, aussi, relatifs à l’équipement (version de
logiciel…),
– Les paramètres ingénierie : ces paramètres sont à l’initiative des
opérateurs, ils sont modifiés au niveau de l’OMC
• L’optimisation de ces paramètres est un processus délicat
mais une tâche essentielle pour le maintien de qualité de
service acceptable surtout suite à des modifications de
certaines fonctionnalités ou services.
Exemples de paramètres
• RXLEVEL_ACCESS_MIN : Il définit le niveau de puissance minimale requis
lors de l’accès à une cellule donnée, il permet l’ajustement de la surface de
la cellule. Ce paramètre joue un rôle important dans l’ajustement de la
charge de trafic dans une cellule. Ainsi, si la cellule est très congestionnée
une augmentation de valeur de ce paramètre permet la diminution de sa
zone de service ( délimiter le nombre des utilisateurs qui peuvent accéder
à cette cellule) et si la cellule elle n’est pas congestionnée, elle va
augmenter sa zone de service par diminution de la valeur de
RXLEVEL_ACCESS_MIN (augmenter le nombre d’abonnées qui peuvent
accéder à cette cellule), mais en contre partie, l’augmentation de la zone
de service de la cellule va engendrer des problèmes d’interférences, et par
la suite, une dégradation de la qualité de service. Une modification de 3
dB de la valeur de RXLEV_ACCESS_MIN correspond à 21% du rayon de la
cellule et 46% de sa surface,
Exemples de paramètres
• L_RXLEVEL_XX_H (XX=DL ou UP) : ce paramètre présente le
seuil de déclenchement de handover sur les deux liens (DL ou
UP), suite à l’affaiblissement du niveau de champ sur ces deux
liens. Le RXLEVEL_XX_H permet le déclenchement de
handover le plus proche possible de la bordure de la cellule,
dans le cas où il n’y a, ni un trou de couverture, ni
d’interférences à l’intérieur de cette cellule. L’augmentation
de la valeur de ce paramètre augmente le nombre d’exécution
des handovers, et par la suite, attente de déclenchement du
handover jusqu’au dégradation de la qualité de
communication. Par contre, une diminution de la valeur de ce
paramètre entraîne une diminuation du nombre du
handovers ping-pong, valeur par défaut comprise entre -101
dB et –110 dB,
Exemples de paramètres
• L_RXQUAL_XX_H (XX=DL ou UP) : c’est le paramètre
qui spécifie le seuil de déclenchement du handover
sur qualité sur l’un des deux liens (DL ou UP). Il
maximise la qualité de communication et minimise le
taux de handover suite, respectivement, à l’élévation
et à la diminution de sa valeur, ainsi, si la valeur de ce
paramètre est très faible, alors le nombre de
handover augmente, mais une augmentation de la
valeur de RXQUAL_XX_H entraîne une diminution du
nombre du handover jusqu’au dégradation de la
qualité de communication, valeur typique de 1,6% à
3,2%,
Exemples de paramètres
• HO_MARGIN : c’est l’hystérésis permettant
d’obtenir un compromis entre le taux de
handovers ping-pong et la qualité de service.
L’augmentation de sa valeur entraîne un
retard dans le déclenchement du handover, et
par la suite une dégradation de la qualité de
service (avec un nombre de handover ping-
pong faible), par contre, la diminution de sa
valeur augmente le nombre du handover ping-
pong (avec une qualité satisfaisante),
Exemples de paramètres
• Cell_RESELECT_Offset : favorise les cellules d’une
bande,
• Temporary_Offset : évite la réselection ping-pong,
• Cell_Reselect_Hystéris: évite la réselection de
cellules appartenant à des LACs différents et réduit le
taux de pagings infructueux. Exemple de valeur : 6
dB,
Mesures échangées entre la MS et
la BTS
– RxLev (Received Signal Level)
• Le niveau de champ provenant de la BTS mesuré au
niveau du mobile s'appelle le Rxlev. Il est mesuré sur
64 niveaux, de 0 à 63 représentants respectivement
les puissances de -110 à -48 dBm par pas de 1 dB. On
distingue alors le Rxlev_Full qui est une mesure sur
tous les bursts de la trame sans exception, du
Rxlev_Sub qui est une mesure sur les bursts
effectivement utilisés.
Mesures échangées entre la MS et
la BTS
Critère C1 est un paramètre vérifiant que la cellule sélectionnée est
toujours parfaitement reçu et qu'elle ne subit pas un affaiblissement
trop fort par rapport à d'autres cellules avoisinantes. Pour vérifier cette
hypothèse, le critère C1 est composé de 2 parties, une partie
définissant les capacités du mobile et une autre celles de la BTS.
C1=RxLev–RX_Access_Min–max(Max_TXPWR_Max_CCH–Max.mobile RF Power, 0)
• Max_TXPWR_Max_CCH : Paramètre fixant la puissance à laquelle le
mobile doit émettre lors de l'accès initial à une cellule. Si ce paramètre
est supérieur à la classe de puissance du mobile, celui-ci émet à sa
puissance maximale (30 dBm pour un 1W, 33 dBm pour un 2W et 39
dBm pour un 8 W).
• Max. mobile RF Power : Puissance maximal avec laquelle le mobile est
capable d'émettre vers la BTS, ce paramètre est défini par la classe du
mobile.
Mesures échangées entre la MS et
la BTS
• Le critère C2 a pour fonction de favoriser ou
de défavoriser une cellule candidate à la ré-
sélection pendant un temps donné. Lorsqu'il
est présent, le critère C2 remplace le critère
C1 pour la ré-sélection de cellule.
RxQual (Received signal Quality)
• RxQual est une valeur comprise entre 0 et 7
qui sert à évaluer la qualité du signal. Elle est
obtenue en quantifiant le taux d’erreur binaire
BER (Bit Error Rate) sur 8 niveaux (3 bits)
suivant la correspondance du tableau ci-
dessous.
RxQual (Received signal Quality)
Correspondance entre le niveau de qualité et le taux d’erreur binaire

Taux d’erreur binaire (BER) Valeur RxQual Code binaire

< 0,2% 0 000

0,2 % à 0,4 % 1 001

0,4% à 0,8 % 2 010

0,8% à 1,6% 3 011

1,6% à 3,2% 4 100

3 ,2 % à 6,4 % 5 101

6 ,4% à 12,8% 6 110

>12 ,8 % 7 111
Les techniques de supervision de
la QOS
• Pour la mise à jour de l’état de fonctionnement du réseau,
plusieurs outils d’analyses de la QOS, sont mis en place. La
comparaison entre les indicateurs obtenus par ces techniques
et les paramètres du seuil, permet l’identification des origines
des problèmes (échec d’établissement de TBF, coupure de
session, etc.). En général, il y a trois manières de déterminer
le QOS d'un réseau GSM :
– Le drive test
– Les indicateurs RNO
– L’analyse de protocole
Le drive test
• La méthode de mesure du drive test consiste à
la caractérisation précise des canaux radio.
Cette technique d’analyse permet la
récupération d’une trace de mesure faite par
le mobile à différents instants.
• La méthode du drive test consiste à
embarquer sur une voiture les équipements
suivants :
Le drive test
• Une station mobile : un mobile de test avec double capacité
GSM/GPRS équipé d’un logiciel spécial. Il est appelé
généralement mobile à trace.
• Un système de localisation GPS (Global Posionner System) :
utilisé pour la localisation exacte de la position où on désire
faire l’étude de l’environnement radio.
• Un PC portable : permet d’automatiser l’acquisition et le
stockage des données. Le PC doit être équipé d’une carte
interface RS 232 pour assurer le lien entre la sortie série de la
MS et le port série du PC.
• Un onduleur d’alimentation permettant d’alimenter les
différents appareils de mesure.
Le drive test

Equipement d’une chaine de mesure


Le drive test
• Tout le long du trajet, la MS effectue des mesures
instantanées. Les données sont présentées en temps réel et
seront stockées dans des fichiers. L’un des messages
intéressant qui est enregistré est le message « Measurement
Report » contenant les mesures effectuées par le mobile
(mesure Down Link) : en particulier le niveau RxLev DL et la
qualité RxQual DL. Cette chaine de mesure est utile pour
analyser un problème client (une information géographique)
et elle permet d’évaluer les réseaux concurrents.
L’inconvénient, cependant, est que seulement un secteur
limité et une petite fenêtre de temps peuvent être examinés
et le test coute extrêmement cher
Les indicateurs RNO
• Les indicateurs RNO peuvent être activés dans le BSS et dans
le NSS. Ces différents compteurs attribués à tous types
d’événements fournissent de manière permanente à
l’opérateur des informations sur l’état et la qualité du réseau.
Par exemple, il y a des compteurs pour le nombre de
handovers entrants ou sortants. L’avantage principal des
mesures par l’intermédiaire de l’OMC est qu’il fournit des
résultats sur la qualité du réseau en entier c'est-à-dire une
vue complète du réseau.
• D’autre part, cette méthode est un processus automatisable.
L’inconvénient, est que la comparaison concurrentielle est
impossible. De plus ces compteurs fournissent peu ou pas
d’information purement radio.
L’analyse de protocole
• L’analyseur de protocole est un moteur qui
génère des indicateurs pertinents qui
permettent de comprendre l’état d’un réseau
à un instant « t ». Il permet l’obtention simple
et rapide de nombreuses statistiques qui
facilitent ainsi la vision de tout le réseau. Les
analyseurs de protocoles peuvent être reliés
aux BTSs, au BSCs, ou bien aux MSCs pendant
une certaine période de temps.
L’analyse de protocole
• Les mesures faites avec les analyseurs de protocoles ont pour
avantages :
– Que tous les événements capturés sont disponibles pour une analyse
postérieure et détaillée.
– Que les mesures sont faites dans les deux sens UL et DL,
– Qu’elles favorisent une finesse de l'analyse radio,
– Que les constructeurs sont indépendants,
– Qu’elles sont exhaustives.
• L'inconvénient de ces analyseurs est qu'ils sont difficiles à
mettre en oeuvre et c’est coûteux de les avoir en grand
nombre afin de pouvoir observer de manière permanente le
réseau GSM en entier.
L’analyse de protocole

Analyseurs de protocoles
Le réseau GPRS
General Packet Radio Service
Introduction
• Le système GSM représente un des succès
industriels les plus marquants de ces dernières
années.
• Les deux défauts principaux sont les suivants :
– Les débits sont limités à 14,4 kbps (voire 9,6kbps
dans la plupart des réseaux opérationnels).
– La transmission de données exige l'établissement
d'une connexion et la réservation de ressources
qui sont en général loin d'être utilisées
pleinement tout au long de la connexion.
Introduction
 Après la phase 1 qui n'offrait que la téléphonie, la phase 2 a
apporté les SMS et le transfert de données. A l'heure
actuelle, la phase 2 introduit des terminaux bibandes,
l'utilisation des concepts de réseau intelligent, et le routage
optimal.
 Plusieurs évolutions sont en cours d'élaboration :
 Le GPRS, qui permettra d'augmenter les débits, de faire
disparaître les temps de connexion et de facturer en fonction
du volume transmis (et non plus de la durée de connexion).
 l’EDGE, qui grâce à des techniques de modulation plus
efficaces permettra l'augmentation des débits.
 l'UMTS ce qui est appelé la troisième génération (3G) et qu'on
pourrait qualifier d'évolution "plus" : plus de débit, plus de
services, plus de souplesse.
Principe de HSCSD

• Proposé principalement par Nokia. Spécification finalisée en 1999


• Peu de succès commercial (disponible dans certains pays nordiques)
• Possibilité d’allouer plus d’un time slot à un abonné dans la limite des 8 slots
disponibles : 115.2 kbps (8 x 14.4 kbps théorie) (38.4 kbps en pratique)
• Allocation de ressources radio à la demande
• Peu d’impact sur l’architecture des réseaux GSM, impact moyen sur le terminal

• mais c’est toujours du circuit !!!


Limitations du GSM pour le transfert de
données
• Débit de transmission limité à 9 kbps
• Temps d’établissement long : 20 ~ 25 s
• Facturation selon le temps de connexion et non pas en fonction du
volume de données transférées
• Pas de souplesse dans l’adaptation du débit
• Interconnexion complexe avec les réseaux paquet
• les opérateurs demandent
– Une utilisation efficace de la ressource radio (débit à la demande)
– Un accès simplifié aux réseaux paquet (Internet !!)
– D’avantage d’utilisateurs des servisses que l’on peut classer selon leurs
besoins de transfert (en spécifiant la QoS)
Qu’est ce que le réseau GPRS ?
 Le GPRS repose sur la transmission en mode paquet. Ce
mode de transmission a pour avantage de n’utiliser le
réseau qu’au cours de la transmission du paquet, et non,
comme le GSM pendant toute la durée de la
communication.
 Le GPRS permet donc d’optimiser l’utilisation du réseau
GSM sans avoir par ailleurs recours au déploiement
d’infrastructures lourdes.
 le GRPS est facturé au volume de données transmises et
non au temps de connexion
 Le multiplexage statistique des canaux radio est une des
techniques d’augmentation des débits, elle permet
l’utilisation de plus d’un slot par trame TDMA et chaque slot
peut être partagé par plusieurs utilisateurs à la fois.
Les Classes de mobile
• Trois classes de mobile
– Classe A : Support simultané des deux types de
services, trafic simultané GSM et GPRS
– Classe B : Support simultané des deux types de
services mais trafic non simultané
– Classe C : Pas d’attachement simultané (un
mobile attaché à l’un des services devient
indisponible à l’autre).
Les Classes de mobile
• Classes chiffres ou Classes multislot :
– Elle permet de déterminer le nombre maximum d'ITs que
la station mobile peut utiliser dans les sens montant et
descendant.

– Elle indique par ailleurs le nombre total d'ITs pouvant être


utiliser simultanément dans les sens montants et
descendant.

– Par exemple, si la classe est 6, 4 ITs au maximum


peuvent être alloués à la station mobile, dont un nombre
inférieur ou égale à 3 dans le sens descendant et un
nombre inférieur ou égal à 2 dans le sens montant.
Les Classes de mobile

• Classes chiffres ou Classes multislot :


– Rx: Nombre maximum d'ITs dans le sens descendant que la
station mobile peut utiliser par trame radio GSM appelée trame
TDMA (Time Division Multiple Access).

– Tx: Nombre maximum d'ITs dans le sens montant que la station


mobile peut utiliser par trame TDMA.

– Somme: Nombre total d'ITs dans les sens montant et


descendant que la station mobile peut utiliser simultanément à
un instant donné par trame TDMA.
Les Classes de mobile
Architecture de réseau GPRS
Architecture de réseau GPRS
• Les recommandations GPRS reprennent l’architecture du
BSS mais définissent une architecture de réseau fixe
différente de NSS
• Le BSS devient un sous réseau d’accès multiservice: il
peut être relié à un NSS classique et à un réseau
fédérateur GPRS
• Par rapport à GSM, de nouveaux sites ont été introduits:
– PCU: Packet Control Unit
– Le noeud de service GPRS (SGSN, Serving GPRS Support Node)
– Le noeud passerelle GPRS (GGSN, Gateway GPRS Support
Node)
Architecture de réseau GPRS

 Impact de GPRS sur les entités GSM


Architecture de réseau GPRS
PCU (Packet Control Unit):
• Pour déployer le GPRS dans les réseaux
d'accès, on réutilise les infrastructures et les
systèmes existants.
• Il faut leur rajouter une entité responsable du
partage des ressources et de la retransmission
des données erronées, l'unité de contrôle de
paquets (PCU, Packet Control Unit) par une
mise à jour matérielle et logicielle dans les
BSCs.
Architecture de réseau GPRS

SGSN (Service GPRS Support Node):

• Il se charge de service des transmissions de


données entre les stations mobiles et le réseau
mobile.
• Il est relié par des liens Frame Relay au sous-
système radio GSM.
• Le SGSN est connecté à plusieurs BSC et
présent dans le site d’un MSC.
Architecture de réseau GPRS
SGSN (Service GPRS Support Node):
• Les fonctions du SGSN :
– Authentifie les stations mobiles GPRS.
– Prend en charge l’enregistrement des stations mobile au réseau
GPRS (attachement).
– Prend en charge la gestion de la mobilité des stations mobiles.
– Etablit, maintient et libère les contextes PDP, qui correspondent
à des sessions de données permettant à la station mobile
d'émettre et de recevoir des données.
– Relaie les paquets de données de la station mobile au réseau
externe ou du réseau à la station mobile.
– Collecte les données de taxation de l’interface.
– S’interface à d’autres nœuds (HLR, MSC, BSC, GMSC, GGSN,
Charging Gateway).
Architecture de réseau GPRS
GGSN (Gateway GPRS Support Node):
• Il joue le rôle d’interface à des réseaux de données
externes (e.g., X.25, IP).
• Il décapsule des paquets GPRS provenant du SGSN et
les envoie au réseau externe correspondant.
• Le GGSN permet d’acheminer les paquets provenant
des réseaux de données externes vers le SGSN du
mobile destinataire.
• Il est généralement présent dans le site d’un MSC.
• Il existe un GGSN ou un nombre faible de GGSN par
opérateur.
Architecture de réseau GPRS
Les fonctions du GGSN :
– Joue le rôle d’interface aux réseaux externes de type IP ou X.25
– Ressemble à un routeur : dans de nombreuses implantations, il
s’agit d’un routeur IP avec des fonctionnalités supplémentaires.
– Relaie les paquets aux stations mobiles à travers un SGSN; les
paquets ne sont pas délivrés à la station mobile si cette dernière
n’a pas activé un contexte PDP.
– Route les paquets émis par la station mobile à la destination
appropriée.
– Filtre le trafic usager.
– Collecte les données de taxation associées à l’usage des
ressources entre SGSN et GGSN.
– S’interface à d’autres nœuds (SGSN, HLR, Charging Gateway).
Architecture de réseau GPRS
Backbones GPRS:
• L’ensemble des entités SGSN, GGSN, des routeurs IP éventuels
reliant les SGSN et GGSN et les liaisons entre équipements est
appelé réseau fédérateur GPRS (GPRS backbone).
• On peut distinguer deux types de backbones GPRS :
– Backbone intra-PLMN : il s’agit d’un réseau IP appartenant à
l’opérateur de réseau GPRS permettant de relier les GSNs de ce
réseau GPRS.
– Backbone inter-PLMN : Il s’agit d’un réseau qui connecte les
GSNs de différents opérateurs de réseau GPRS en cas d’un
accord de roaming entre deux opérateurs de réseau GPRS.
• Deux backbones Intra-PLMN peuvent être connectés en utilisant
des Border Gateways (BGs).
• BG doit mettre en œuvre des procédures de sécurité afin de
protéger le réseau intra-PLMN contre des attaques extérieures.
Architecture de réseau GPRS
CGF (Charging Gateway Function) :

• Une passerelle de taxation qui permet le


transfert des informations de taxation du SGSN
et du GGSN au système de facturation (BS,
Billing System).
• L'entité CGF peut être implantée de façon
centralisée ou de manière distribuée en étant
intégrée aux nœuds SGSN et GGSN.
• L'interface entre les GSNs et l'entité CGF est
supportée par le protocole GTP.
Architecture de réseau GPRS
MS (Mobile Station ) :
• Une station mobile GPRS peut fonctionner dans l'une des classes
suivantes : A, B ou C.
• Classe A :
– Elle peut se rattacher simultanément aux réseaux GSM (IMSI-
Attach) et GPRS (GPRS-Attach).
– L'usager mobile peut disposer simultanément d’un service
GPRS et d’une communication téléphonique.
– Le service GPRS est pris en charge par le SGSN alors que la
communication téléphonique est supportée par le MSC.
– Au minimum 2 ITs dans le sens montant et 2 ITs dans le sens
descendant et des ITs supplémentaires pour le trafic GPRS afin
d'améliorer la vitesse de transfert.
Architecture de réseau GPRS
• Classe B :
– Il peut s'enregistrer auprès d'un MSC/VLR et d'un SGSN
simultanément afin de pouvoir disposer des services GSM et
GPRS.
– Il dispose d’un mode de veille double qui scrute les appels
classiques et les demandes de service GPRS mais qui ne peut
activer qu’un seul type de service.
– Si appel téléphonique entrant en cas d’une session GPRS
active:
• Soit continuer la session auquel cas l'appel téléphonique est
redirigé vers la boite vocale,
• Soit accepter l'appel téléphonique et la session GPRS est
suspendue; elle sera reprise à la fin de l'appel téléphonique.
– Au minimum 1 IT dans le sens montant et 1 IT dans le sens
descendant et des ITs supplémentaires pour le trafic GPRS afin
d'améliorer la vitesse de transfert.
Architecture de réseau GPRS
• Classe C :
– L’usager doit positionner son mobile soit en mode GSM, soit en
mode GPRS:
• En mode GSM, il a accès à toutes les fonctionnalités d’un
terminal GSM ordinaire.
• En mode GPRS, il peut initier des sessions de données.
– Un mobile GPRS classe C a deux comportements possibles :
• Mobile GPRS Classe CC : Il s'enregistre au réseau GSM et
se comporte comme un mobile GSM ne pouvant ainsi
accéder qu'aux services de commutation de circuit.
• Mobile GPRS Classe CG : Il s'enregistre au réseau GPRS
permettant l'accès au service GPRS uniquement.
– Au minimum 1 IT dans le sens montant et 1 IT dans le sens
descendant et des ITs supplémentaires au mobile GPRS classe
CG pour le trafic GPRS afin d'améliorer la vitesse de transfert.
Les interfaces dans le GPRS
• La norme GPRS définit un certain nombre d'interfaces pour
assurer le fonctionnement entre SGSN et GGSN et
l'interfonctionnement avec les entités GSM :
– Gb : L’interface Gb connecte le SGSN et le BSS. Il s’agit d’un
service de transport Frame Relay sur lequel s’appuient les
protocoles de signalisation radio GPRS.
– Gr : L’interface Gr est une interface MAP / SS7 entre le SGSN et
le HLR. Elle est utilisée lorsque le SGSN contacte le HLR afin
d’obtenir des données de souscription d’usagers GPRS.
– Gd : L’interface Gd est une interface MAP / SS7 entre le SGSN
et le GMSC afin d’assurer la livraison de SMS d'un usager
GPRS.
– Gs : L’interface Gs est une interface BSSAP+ / SS7 entre le
SGSN et le MSC/VLR permettant l'attachement ou la mise à
jour de localisation combinée GSM et GPRS.
Les interfaces dans le GPRS
• Gf : L’interface Gf existe entre le SGSN et l’EIR. Elle permet de
vérifier l’authenticité de l'équipement mobile auprès de l’EIR. Elle
est supportée par le protocole MAP/SS7.

• Gn : L’interface Gn est l’interface de base dans le backbone GPRS


et est utilisée entre les GSNs. Le protocole utilisé sur cette interface
est GTP (GPRS Tunneling Protocol). Il s’agit d’un protocole de
contrôle (pour l’établissement, le maintien et la libération de tunnels
entre GSNs), et de transfert des données d’usager.

• Gc : L’interface Gc est une interface MAP / SS7 entre le GGSN et le


HLR dans le cas d’une activation d’un contexte PDP initié par le
GGSN. Le GGSN utilise cette interface pour interroger le HLR et
identifier ainsi l’adresse IP du SGSN auquel est rattachée la
station mobile.
Les interfaces dans le GPRS
• Gp : L’interface Gp connecte un GSN à d’autres GSNs de différents
PLMNs. Elle sert notamment pour le transfert des données
concernant un usager GPRS en roaming international. Le
protocole utilisé sur cette interface est le protocole GTP.

• Gi : L’interface Gi connecte le PLMN avec des réseaux de données


externes. Dans le standard GPRS, les interfaces aux réseaux IP
(Ipv4 et Ipv6) et X.25 sont supportées. En pratique, il s’agit
principalement d’une interface vers des réseaux externes IP.

• Ga : L'interface Ga connecte un SGSN ou un GGSN à une entité


CGF. Elle sert pour le transfert de tickets de taxation des nœuds
GSN à l'entité CGF. Le protocole utilisé sur cette interface est GTP
en utilisant un transport TCP/IP ou UDP/IP.
Les interfaces dans le GPRS
Nom Localisation Utilisation (non exhaustif) Type de
protocole
Um MS<->BTS Interface radio
Abis BTS<->BSC Divers
Gb BSC<->SGSN Divers FR
Gc GGSN<->HLR Interrogation HLR pour activation d’un SS7SS7/IP
cotexte sur données entrantes
Gd SGSN<->SMS_GMSC SMS via le réseau GPRS SS7
Gs SGSN<->MSC/VLR Gestion coordonnée de l’itinérance entre GSM- SS7
C et GPRS
Gf SGSN <->EIR Vérification de l’identité de terminal SS7
Gi GGSN<->réseau Transfert de données IP
de données
Gn SGSN<->SGSN Gestion de l’itinérance IP
Gn SGSN<->GGSN Activation de contexte PDP, transfert de IP
données
Gp BG<->BG Liaison inter_opérateur Roaming GPRS IP
Gr SGSN<->HLR Authentification, securité et gestion de SS7
l’itinérance
Identités GPRS
• Afin de comprendre les procédures de gestion de
mobilité et de gestion de session GPRS, il est
nécessaire d’introduire les identités utilisées par le
réseau GPRS outre l’IMSI (International Mobile
Subscriber Identity) et l’IMEI (International Mobile
Equipment Identity).
– APN
– P-TMSI
– RAI
– Adresse PDP
Identités GPRS
• APN : Access Point Name
• APN est une référence à un GGSN.
• Pour supporter le roaming inter-réseau GPRS, la
fonctionnalité DNS est utilisée afin de traduire l’APN en
une adresse IP de GGSN.
• L’APN est composée de deux parties :
– APN Network Identifier :
• définit le réseau externe auquel est connecté le
GGSN
• Il consiste en trois labels
• Cette partie de l’APN est obligatoire.
• Exemples : gprs.tn et internet.orange.tn.
Identités GPRS
– APN Operator Identifier :
• définit le réseau GPRS du GGSN
• Il consiste en trois labels : Le code MNC (Mobile Network
Code), le code MCC (Mobile Country Code) et “gprs” :
mnc<MNC>.mcc<MCC>.gprs
• Cette partie de l’APN est optionnelle. Elle devient obligatoire
lorsque l’usager est en roaming dans des réseaux visités.
• Ex: mnc02.mcc605.gprs
le code du réseau mobile le code du pays du réseau
• L'APN complet pour le service MMS d'Orange France est:
mms.orange.fr.mnc01.mcc208.gprs

APN Network Identifier


APN Operator Identifier
Identités GPRS
– APN Operator Identifier :
• définit le réseau GPRS du GGSN
• Il consiste en trois labels : Le code MNC (Mobile Network
Code), le code MCC (Mobile Country Code) et “gprs” :
mnc<MNC>.mcc<MCC>.gprs
• Cette partie de l’APN est optionnelle. Elle devient obligatoire
lorsque l’usager est en roaming dans des réseaux visités.
• Ex: mnc02.mcc605.gprs
le code du réseau mobile le code du pays du réseau
• L'APN complet pour le service MMS d'Orange France est:
mms.orange.fr.mnc01.mcc208.gprs

APN Network Identifier


APN Operator Identifier
Identités GPRS
• P-TMSI
– Pour conserver la confidentialité de l'identité de l'IMSI, le
SGSN alloue un numéro temporaire unique à chaque
mobile se localisant dans sa zone de couverture : P-TMSI
(Packet Temporary Mobile Subscriber Identity).

– Lorsqu'un mobile reçoit un P-TMSI de son SGSN courant,


il stocke cette identité sur sa carte SIM et l’utilise pour
s’identifier.

– Sur un réseau combinant deux modes circuit et paquet, un


mobile possède deux identités: un TMSI classique et un P-
TMSI. La norme impose des plages différentes pour éviter
les confusions (TMSI de 0 à BFFF et P-TMSI de C000 à
FFFE en hexadécimal)
Identités GPRS
• P-TMSI

– Au P-TMSI peut être associée une signature, qui est


transmise au mobile, en mode chiffré, avec le P-TMSI

– Pour tout changement de localisation ultérieur, le mobile


précise la signature dans le message de mise à jour qui
est, lui aussi transmis en chiffré

– La vérification de la cohérence entre la signature et le P-


TMSI permet d’assurer une certaine sécurité tout en
évitant une coûteuse authentification.
Identités GPRS
• RA
– Une zone de routage (RA, Routing Area) représente un
ensemble de cellules dans un réseau GPRS.
– Un SGSN contrôle une aire de service contenant un
ensemble de RAs.
– Il n’y a pas de relation entre aire de service d’un MSC/VLR
et aire de service d’un SGSN.
– Une RA est un sous-ensemble d’une seule LA et ne peut
être servie que par un seul SGSN.
– Le découpage choisi dans un réseau GPRS est plus fin
que celui du réseau GSM afin de minimiser l'usage des
ressources radio pour des procédures de signalisation
telles que paging (recherche).
Identités GPRS
 RA
 Exemple: trois aires de service GPRS chacune prise en charge par un
SGSN:

 Les zones de routage RA1, RA2, RA3, RA4 et RA5 sont


sous le contrôle du SGSN1.
 Les zones de routage RA6, RA7 et RA8 sont sous la
responsabilité du SGSN2.
 Les zones de routage RA9, RA10 et RA11 sont prises en
charge par le SGSN3.
Identités GPRS
 Adresse PDP
– Un souscripteur GPRS identifié par un IMSI, doit disposer d’une
ou plusieurs adresses de réseau ; adresses PDP (Packet Data
Protocol), associées temporairement ou de façon permanente
à la MS.
– Parmi les types d’adresse supportés :
• Adresse IPv4,
• Adresse IPv6.
– Les adresses PDP sont activées et désactivées par les
procédures de gestion de session (SM, Session Management) :
• Activation de Contexte PDP,
• Désactivation de Contexte PDP,
• Modification de Contexte PDP.
Identités GPRS
 Adresse GSN

– Adresse attribuée pour chaque SGSN et


GGSN.

– Type : une adresse IP (IPv4 ou IPv6)

– Utilité : pour les communications entre GSNs.


Gestion de l’itinérance
• Avec l’introduction du GPRS, ont été définies les
«Routing Areas» se traduisant par «zones de
routage».
• Il existe ainsi une hiérarchie entre les cellules, les
zones de routage et les zones de localisation.
– Le niveau de précision le plus fin est obtenu avec la
cellule.
– Une zone de routage est un ensemble de cellules,
caractérisant le lieu où se trouve un abonné GPRS.
– La zone de localisation utilisée dans le contexte du réseau
GSM pour caractériser le lieu où se trouve un abonné
GSM, correspond à un ensemble de zones de routage et
donc de cellules.
Gestion de l’itinérance
Etats d’un mobile
• Différents états d’un mobile pour le GSM
– Etat détaché
• Il n’y a pas de communication entre la MS et le MSC
• La MS n’est pas joignable car sa position est inconnue
• Pour pouvoir passer ou recevoir des appels, la MS doit effectuer la
procédure IMSI attach pour s’inscrire au réseau
– Etat de veille
• La position de la MS est connue par le MSC avec une précision de
LA
• Des messages de notification d’appel (paging) sont nécessaires
pour joindre la MS
• La MS doit effectuer la procédure « Location Area update » si la
LA évolue au cours de ses déplacements
Etats d’un mobile
• Etat connecté
– La position de la MS est connue par le MSC avec
une précision du BSC : la gestion de la mobilité est
à la charge du BSC
– La MS a établi une communication avec le BSS et
peut passer des appels téléphoniques ou
transmettre des données
– La MS passe dans l’état veille lorsque la
signalisation entre la MS et le MSC a été relâchée
ou coupée
Etats d’un mobile

• Dans le GPRS, un mobile peut avoir trois


états :
– L’état « repos » (idle)
– L’état de « surveillance » (stand by)
– L’état « prés » (ready)
Etats d’un mobile

• L’état « repos » (idle):


– L’abonné n’est pas attaché au réseau GPRS (non
identifié par le réseau).
– Pour établir un contexte MM, le mobile doit
initier la procédure d’attachement au GPRS.
• On appelle contexte MM l’ensemble des informations
enregistrés au niveau du mobile et du SGSN.
Etats d’un mobile
 Etat attente (STANDBY)
 Etat équivalent à l'état IDLE du GSM où le mobile est
localisé à la zone de routage près. Le mobile est
attaché au réseau, il est connu du SGSN et la gestion
de la mobilité peut se faire.
 Les procédures de sécurité ont été effectuées entre le
réseau et le mobile.
 Le mobile a sélectionné une RA et une cellule GPRS. Il
peut recevoir les données mais les transferts de
données sont impossibles dans cet état.
 Le mobile est accessible au SMS par GPRS.
 Le mobile passe à l'état READY en émettant ou en
recevant des données. Un détachement implicite géré
par une temporisation évite de monopoliser de la
mémoire et le renvoie à l'état IDLE.
Etats d’un mobile
• Mode prêt (Ready)
– Correspond à une localisation du mobile à la
cellule près. Le mobile peut émettre et recevoir de
données.
– Le MS peut procéder à la re-sélection des cellules,
la mise à jour de sa localisation à la cellule.
– A chaque fin de réception ou de transmission,
une temporisation est activée et le mobile reste
dans cet état jusqu'à ce qu'elle arrive à échéance.
Dans ce cas, le MS repasse à l'état stand-by.
Etats d’un mobile

• Remarques:
– A l’état IDLE, le mobile est inconnu du réseau.
– A l’état STANDBY, il est localisé à la RA près.
– A l’état READY, il est localisé à la cellule prés.
Etats d’un mobile
Codage des données
 La norme définit 4 schémas de codage: de CS-1 à CS-4.
On trouvera au tableau la liste de ces schémas et le
volume de données utiles transmis.
Schéma de codage Débit de données utiles kb/s
CS-1 9.05
CS-2 13.4
CS-3 15.6
CS-4 21.4

 Le débit instantané maximal annoncé pour le GPRS est


de 171,2 kb/s. il correspond à 8 intervalles de temps
avec un schéma de codage CS4 (171,2=8 *21,4). Ce
débit n’est pas possible dans la pratique.

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