REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA

RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE SAAD DAHLEB BLIDA-1-

FACULTE DES SCIENCES DE L’ENGINIEUR
DEPARTEMENT D’ELECTRONIQUE
Examen

Option : INSTRUMENTATION

E.A.V

 Réalisation : Diriger par :

 Chemali Nassim  Mr: farid.ykhlef

-

Année universitaire : 2019/2020

Vibration :
 Une vibration est une variation avec le temps de l’intensité d’une grandeur
caractéristique du mouvement ou de la position d’un système mécanique ; lorsque
l’intensité est alternativement plus grande et plus petite qu’une certaine valeur moyenne
de référence.
Mouvement ou Déplacement d’un corps autour d’une position de référence. Ce
mouvement est provoqué par une force mécanique non désirable.

Origine des vibrations

Une machine est le siège de forces mécaniques, de forces électromagnétiques, d’effets

dynamiques des jeux, des contacts de frottement ainsi qu’au déséquilibre des pièces en
rotation….
Les vibrations représentent la réponse à ces forces des différents organes
constituant la machine et des éléments auxquels elle est liée : châssis, fondation,
tuyauterie…
Les vibrations d’une machine tournante se transmettent du rotor à la structure à travers
les paliers. Elles seront donc mesurées au niveau des paliers.
Les sources d’excitation vibratoires dans les machines tournantes peuvent être
classées en différentes catégories :
‹ Forces périodiques (balourd)
‹ Forces transitoires (variations de charge)
‹ Forces impulsionnelles (chocs)
‹ Forces aléatoires (frottements)

Différents types de vibrations :

Vibrations forcées :

Les vibrations forcées, ou entretenues, découlent d'une excitation. Elles durent aussi

longtemps que se maintient l'excitation.

= oscillations harmoniques + force de frottement visqueuse + force extérieure

harmonique

Si £Frappel = - k .  x
 £Ffrott = - f . v
et £Fext = £Fm . cos(ω . t + ε)

==> l'oscillateur adopte un mouvement oscillatoire harmonique avec la

pulsation de la force extérieure: v = v m cos(ω . t)
Le rapport Fm / vm = Z se nomme impédance mécanique,
et la représentation graphique de Fresnel permet de voir que, dans le cas du
ressort, dont la pulsation propre ω0 = √(k/m)

Z = √( f2+ (m . ω - k/ω)2) = (m/ω) . √[ (f . ω / m)2+ (ω2 - ω02)2 ]

et tgε = (m . ω - k/ω) / f

vm devient maximum quand Z est minimum, c.à.d. quand ω = ω0 = √ ( k/m ) ,

c.à.d. quand la fréquence de la force extérieure (appelée parfois fréquence d'excitation) est identique à la fréque
On l'appelle "fréquence de résonance".

Pour l'élongation, x = A . sin(ω . t + φ), mais contrairement à des oscillations libres, A dépend de la fréquence:

A = (Fm/m) / √[ (f . ω / m)2+ (ω2 - ω02)2 ]

Vibrations libres :

Résultent d'une action imposée à un instant donné. Elles apparaissent ainsi lorsque le
système est placé en dehors de sa position de repos ou lorsqu'on lui transmet une
impulsion initiale. Du fait de l'amortissement que subissent en général les systèmes
physiques, les vibrations libres ont tendance à décroître avec le temps. On dit que les
vibrations sont « amorties ».
Exemple Une masse accrochée à un ressort - un pendule simple - le balancier d'une
horloge - la rotation d'un moteur tournant à vitesse constante…. etc

Vibrations résonance :

Une résonance de vibration se produit lorsqu'un équipement ou un produit est exposé à

une vibration externe forcée se produisant à une ou plusieurs de ses fréquences
naturelles. La vibration de réponse du produit qui en résulte est amplifiée et peut être
énorme ! Les résonances vibratoires peuvent endommager gravement les produits et
raccourcir considérablement leur durée de vie.

Une fréquence naturelle est la fréquence à laquelle un système oscille après qu'une
force externe est appliquée puis supprimée. Tous les objets ont une fréquence naturelle
à laquelle ils vibrent. La plupart des produits ont de nombreuses fréquences naturelles.
La recherche est utilisée pour étudier les résonances dans les produits. Lors de
l'exécution d'un balayage par résonance, la table de vibration expose le produit à des
vibrations forcées contrôlées sur une gamme de fréquences dans le but d'étudier les
vibrations de réponse du produit. Les niveaux de vibrations forcées sont faibles
(typiquement ½ G) et sont considérés comme non dommageables. Les accélérations
de réponse du produit sont comparées aux accélérations de table contrôlées. Toute
amplification égale ou supérieure à 2 à 1 est généralement considérée comme une
résonance. La fréquence à laquelle cela se produit est appelée fréquence de
résonance. DES a vu des pics de résonance très sévères supérieurs à 20 à 1! Un tracé
de balayage par résonance typique est illustré ci-dessous. Par exemple, l’accélération
de la réponse du produit (DUT) est de 2,288 G à 688,1 Hz. Les accélérations de la table
(contrôle) sont de ½ G à 688,1 Hz. Ainsi, 688,1 Hz est considéré comme une fréquence
de résonance car le rapport d'accélération produit / table est de 2,288G / 0,5G = 4,576,
ce qui est supérieur à 2 pour 1.

Certaines spécifications d'essais de vibrations aléatoires telles que RTCA DO-160

(Conditions environnementales et procédures d'essai pour les équipements aéroportés)
nécessitent un balayage de résonance de vibration sinusoïdale avant et après l'essai le
long de chaque axe. Tout changement significatif dans les résultats du balayage par
résonance peut être le signe d'un dommage ou d'une défaillance du produit.

L'échec le plus connu dû à la résonance a été l'effondrement catastrophique du pont

Tacoma Narrows, comme le montre notre article de blog Vibration Response of
Products. Lorsque les produits sont exposés à des vibrations proches de leurs
fréquences naturelles, des défaillances de fatigue dues à une résonance de vibration
peuvent se produire. Les compresseurs et les moteurs sont des exemples
d'équipements susceptibles de générer des vibrations importantes. Les produits
installés à proximité de tels équipements ne doivent pas avoir de fréquences naturelles
proches de leur vitesse de fonctionnement.

Afin d'éviter les pannes de fatigue précoces de votre produit, DES est capable de tester
et d'analyser la réponse vibratoire de votre produit à l'aide de sa richesse de
connaissances et de son logiciel d'analyse des vibrations.
vibrations auto-excitées :
Les vibrations auto-excitées représentent une grande préoccupation en ingénierie, en
particulier dans l'industrie automobile, ferroviaire et aéronautique. De nombreux
modèles globaux ont été proposés au fil des ans pour analyser la stabilité de tels
systèmes. Parmi les mécanismes d'instabilité, une caractéristique de chute de la loi de
frottement et le couplage de mode se sont avérés donner des oscillations excitées par
frottement. Le système de courroie de masse en mouvement a été largement étudié
dans la littérature, adoptant très souvent une forme prescrite de la loi de frottement et
linéarisant la rigidité de contact. Au lieu de cela, dans ce travail, le cas d'un oscillateur
sphérique excité par un demi-espace viscoélastique mobile est considéré. La loi de
frottement et la rigidité de contact normale non linéaire ont été calculées via des
simulations numériques d'éléments de frontière pour faire varier la vitesse du substrat et
la profondeur d'indentation, puis elles ont été adoptées dans des simulations
numériques dynamiques à défilement temporel. On montre que les dynamiques
horizontale et verticale de l'oscillateur sont étroitement liées l'une à l'autre à travers le
substrat viscoélastique. En outre, pour certaines forces normales / vitesse du substrat,
le système a de multiples solutions stables, qui peuvent inclure le décollage de
l'oscillateur, qui sont sélectionnées uniquement sur la base des conditions initiales du
système.

         Signaux vibratoires :

Signal harmonique :
Un oscillateur harmonique est un oscillateur idéal dont l'évolution au cours du temps est
décrite par une fonction sinusoïdale, dont la fréquence ne dépend que des
caractéristiques du système et dont l'amplitude est constante.
Ce modèle mathématique décrit l'évolution de n'importe quel système physique au
voisinage d'une position d'équilibre stable, ce qui en fait un outil transversal utilisé dans
de nombreux domaines : mécanique, électricité et électronique, optique. Il néglige les
forces dissipatives (frottement par exemple). Dans la pratique, pour que l'amplitude de
l'oscillation reste constante, il faut entretenir les oscillations en fournissant de l'énergie.
Signal aléatoire :
Un phénomène physique ou processus ou encore le signal x(t) qui le représente est
considéré comme aléatoire lorsqu’un enregistrement à venir ne peut pas être prévu,
même avec une erreur raisonnable. Réalisation : Pour ce type de signal, un
enregistrement unique xi(t) pour une expérience donnée représente une seule
réalisation des développements possibles. Pour avoir une connaissance complète du
phénomène, il faudrait en théorie enregistrer toutes les réalisations possibles.
Ensemble : On dit que le processus aléatoire {x(t)} qui décrit le phénomène physique
est défini par l’ensemble des enregistrements xi(t).

Signal transitoire :

En génie électrique, l'oscillation est un effet causé par une réponse

transitoire d'un circuit ou d'un système. Il s'agit d'un événement
momentané précédant l'état d'équilibre (électronique) lors d'un changement
brusque d'un circuit ou d'un démarrage. La plupart des principes de circuit
tels que la balance volt-seconde de l'inductance, la balance ampère-
seconde du condensateur ignorent les états transitoires et ne sont valables
que pour un état stable.
Mathématiquement, il peut être modélisé comme un oscillateur harmonique
amorti.

Un exemple d'oscillation transitoire peut être trouvé dans les signaux

numériques (impulsions) dans les réseaux informatiques. Chaque
impulsion produit deux transitoires, une oscillation résultant de la montée
soudaine de tension et une autre oscillation de la chute soudaine de
tension. Ceci est généralement considéré comme un effet indésirable car il
introduit des variations des tensions haute et basse d'un signal, provoquant
une instabilité.

Représentation temporelle et représentation fréquentielle :

Un signal (que ce soit audio, vidéo, ou autre) est souvent représenté sous sa forme
temporelle : on a une succession temporelle d'échantillons représentant la valeur du
signal à un instant donné. On peut extraire certaines informations directement à partir
de cette représentation (amplitude à un instant donné etc.)

Néanmoins, pour analyser un signal, cette représentation temporelle est très limitée !
On ne peut pas avoir accès à des informations de types fréquentielles par exemple. À
part dans des cas simples, il nous est donc impossible de dire quelles sont les
fréquences présentes dans un signal juste en regardant sa représentation temporelle !

Pour avoir accès à ce genre d'information, il faut représenter le signal sous une autre
forme, à savoir sous la forme fréquentielle. Lorsque le signal est représenté sous cette
forme, les informations temporelles deviennent inaccessibles mais les informations de
fréquences se révèlent au grand jour.
Voilà un exemple de représentation temporelle et fréquentielle d'un même signal (une
somme de sinusoïde respectivement de 100Hz à 1Volt d'amplitude et de 250Hz à 0.2V
d'amplitude)

Sur la représentation temporelle, on voit bien l'enveloppe temporelle du signal alors que
sur la représentation fréquentielle, on voit bien que le signal est bien composé d'une
sinusoïde à 100Hz d'amplitude 1 et d'une autre à 1000Hz d'amplitude 0.2.
Bien sûr, ce signal est très simple, mais vous comprenez vite l'intérêt lorsque le signal
se complexifie ne serait-ce qu'un peu (la représentation temporelle devient illisible).

 Applicationdu traitement du signal à l’analyse vibratoire : notion de

Spectre, d’Autocorrélation et du Cepstre :

L'analyse de cepstre s'avère être un complément important du spectre dans l'étude des
vibrations d’engrenage. En effet l'état d'usure d'un réducteur est fortement lié aux
phénomènes de modulation que présentent les vibrations de l’engrenage. Or, ces
modulations sont de faible énergie par rapport au signal d'engrènement, ce qui rend
leur détection difficile. Dans le spectre, leur présence se traduit par des séries de raies,
mais la durée du signal étudié n'offre pas toujours une résolution suffisante en
fréquence pour qu'on puisse séparer les différentes séries de raies et les attribuer aux
phénomènes qui en sont la cause. L'analyse de cepstre, classiquement utilisée pour la
détection des modulations (Randall [1, 21) a permis, dans le cas que présente cet
article, de mettre en évidence la présence de deux modulations là où le spectre n'en
montrait qu'une, et de déterminer avec précision la fréquence de ces modulations.
L'exemple traité mettant particulièrement bien en relief l'efficacité du cepstre pour la
séparation des modulations, du fait du faible rapport de réduction de l'engrenage étudié,
nous avons utilisé cette application pour détailler l'effet du cepstre sur le signal et mettre
en évidence le rôle de la proportionnalité entre les fréquences d'engrènement et de
modulations dans la résolution du cepstre.

L'autocorrélation est un outil mathématique souvent utilisé en traitement du signal. C'est

la corrélation croisée d'un signal par lui-même. L'autocorrélation permet de détecter des régularités,
des profils répétés dans un signal comme un signal périodique perturbé par beaucoup de bruit, ou
bien une fréquence fondamentale d'un signal qui ne contient pas effectivement cette fondamentale,
mais l'implique avec plusieurs de ses harmoniques

 La mesure du spectre optique et la mesure de flash lumineux de très courte durée produit
par laser, en utilisant un autocorrélateur optique.

 En optique, l'autocorrélation normalisée et la corrélation croisée donnent le degré de

cohérence d'un champ électromagnétique.

 En traitement du signal, l'autocorrélation peut donner une information sur des événements
répétés tels que les battements musicaux ou les fréquences de pulsar, même si cela ne peut
pas donner la position dans le temps du battement.
L'exemple suivant montre le signal d'un fichier sonore MIDI Le Beau Danube bleu (à gauche), et son
autocorrélation (seulement les 4 premières secondes).