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les Français veulent plus de sécurité

Publié le 23 Octobre 2009

En ce moment, en France, Il y a un salon (=a fair) sur le thème de la sécurité. Le marché de la


sécurité est très important ; il a augmenté (augmenter = to increase) de 25 %l'année dernière!
Est-ce que les Français ont peur de Ben Laden? Le directeur du salon sur la sécurité dit non, ce
marché augmente depuis (=since) 20 ans.

LE MARCHÉ de la sécurité ne s'est jamais aussi bien porté : plus de 25 % de croissance l'année
dernière en France dans le secteur de l'antiterrorisme, plus de 15 % dans celui de la biométrie,
plus de 10 % dans la vidéosurveillance, une croissance globale de 7,2 %. La meilleure preuve ?
La bonne santé du Salon Milipol. Sur les 950 exposants présents à partir de demain et jusqu'à
vendredi au Bourget, 608 sont étrangers, représentant pas moins de 44 nations. Du gardiennage à
la sûreté des aéroports ou à la sécurisation des lieux publics, le champ est vaste et le climat
international, entre montée de la délinquance et menace terroriste, des plus porteurs.

Les industries du secteur surfent-elles sur la vague de terreur créée par Oussama Ben Laden et
ses complices ? Elles ont profité de leur impact, notamment sur l'opinion publique mondiale,
mais l'explication semble toutefois un peu simpliste au préfet Alain Rondepierre, ancien
directeur de l'équipement de la police nationale et président de Milipol. « Le marché est en
réalité en progression permanente depuis vingt ans. Ce qui correspond au début de la montée
significative de la délinquance et de la criminalité. Le 11 Septembre n'a donc pas été une
inflexion fondamentale. »

Reste que les attentats aux États-Unis ont poussé les spécialistes à mettre les bouchées doubles.
En soulignant a contrario les faiblesses françaises et européennes. Dès 2002, Washington a ainsi
lancé de grands programmes structurants. Plus encore, les États-Unis ont su s'imposer en matière
de normes réglementaires et techniques. En clair, ils ont rapidement compris l'intérêt de fixer les
règles du jeu dans le plus grand nombre de domaines possibles : le transport aérien, la biométrie,
le transport de marchandises et notamment de conteneurs. L'Union européenne s'efforce de
résister, comme c'est le cas pour les passeports et les visas.

Sur le plan industriel, elle a lancé plusieurs programmes d'aide financière. Treize projets
européens sont ainsi en cours de développement dans le cadre de l'« action préparatoire pour la
recherche de la sécurité » de la Commission européenne. Réunissant les plus grands noms de
l'industrie, ils couvrent aussi bien la protection des infrastructures de transport que la
surveillance, « la création d'un tissu européen » ou les « aspects réglementaires ».

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