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● Généralités :
● Métabolisme (= “changement”) : est l’ensemble des transformations énergétiques et chimiques qui se produisent
dans l’organisme.
Il est également le fondement de toute vie cellulaire.
● Tout processus vital engendre une dépense énergétique.
- L’Homme est hétérotrophe : il est incapable de convertir l’énergie solaire/mécanique en une énergie chimique…
La seule source d’énergie que nous avons est donc les nutriments ingérés/stockés (lipides, glucides,
protéines).
● Le but ultime du métabolisme des aliments est la production d’énergie, càd la transformation de l’énergie chimique :
- autres formes d’énergie chimique (synthèse et stockage de nouveaux composés) ;
- énergie thermique ;
- énergie mécanique.
● L’Homme est incapable à utiliser directement l’énergie contenue dans les aliments, un intermédiaire est obligatoire
⇒ ATP (hydroylse).
- 1 molécule de glucose = 36 ATP.
● La calorie (= unité de l’énergie) représente la quantité de chaleur nécessaire pour porter 1g eau de 15°C à 16°C.
- 1 cal = 4,18 Joules (1 kcal = 4,18 kJ).
● Balance énergétique :
● L’organisme répond à la 1ère loi de la thermodynamique : “rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme”.
● Energie ingérée = énergie dépensée (chaleur, travail) + énergie stockée → sur une PÉRIODE DE 24H.
- Sur une courte période (quelques heures), pas nécessairement à l’⇋. Il existe alors des “tampons” : l’énergie
excédentaire ingérée en post-prandial est stockée sous forme de glycogène/triglycérides.
Ces tampons seront utilisés lors de la nuit, moment où on dépense de l’énergie.
- Sur une longue période (mois, années) et si le poids est à l’⇋, tout ce qui est ingéré est dépensé. A partir d’un
moment qu’il y a un déséquilibre (apport énergétique > dépense énergétique), l’excès d’énergie est stocké sous
2 formes → faibles réserves de glycogènes (max. 500g)
→ seule possibilité = accumulation de triglycérides dans le tissu adipeux
● La balance énergétique est habituellement ajustée +++ précisément sur le long terme, cela permet de maintenir un
poids relativement stable.
Ex. : individu de 25 → 75 ans prend + 10kg. Démonstration d’un léger
déséquilibre quotidien répété entraînant une prise de poids importante en
l’absence de la balance énergétique.
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Une balance énergétique est à l’⇋ si les entrées sont égales aux sorties.
1) Métabolisme de base : il correspond à l’énergie dépensée par un sujet qu’il soit ⇒ éveillé, en position couchée,
en ambiance thermoneutre ou encore à jeun.
- Le métabolisme de repos : 110-115% du métabolisme basal (mesure dans la journée en état post-absorptif).
- Sommeil : ↘ de 5-10% du métabolisme.
- Contribution des ≠ tissus au métabolisme de base :
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● Dépense énergétique en fonction du poids et de la masse maigre :
La dépense énergétique est proportionnelle au poids (! idée reçue : les obèses n’ont pas un hypométabolisme).
Si le sujet pesant +/- 300kg ne mange pas au moins 400kcal/jour, il va perdre du poids.
C’est la masse maigre qui explique la dépense énergétique. Elle explique donc que chez les sujets obèses il y a un
métabolisme proportionnellement + élevé lié à cette ↗ de masse maigre.
2) Thermogenèse :
Représente +/- 10% de la dépense énergétique totale, et correspond à l’↗ de la DE liée à l’ingestion consécutive d’un
repas :
- absorption ;
- métabolisation ;
- stockage.
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3) Activité physique :
Représente +/- 20% de la DE (sédentaire).
Si l’on veut une DE qui compte dans le bilan, il faut que l’activité soit relativement prolongée, intense et fréquente (|.| 3
et 5 séances de 120-150’ d’activité physique d’une intensité moyenne à élevée pour qu’il y ait une réelle efficacité sur le
poids).
● Déséquilibre énergétique :
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● Régulation du poids corporel :
Poids corporel stable = bilan énergétique en ⇋ !
La régulation du bilan énergétique est précise chez la majorité des sujets ⇒ le poids est maintenu stable malgré des
circonstances peu favorables :
- alimentation à forte densité calorique (grasse et +++ sucrée)
- et sédentarité excessive.
Cela signifie qu’il y a de multiples mécanismes de régulation ⇒ rôle du tissu adipeux dans la régulation du bilan
énergétique, puisque :
- les réserves en glucides et protéines sont faibles
- et l’apport énergétique en excès ↗ le tissu adipeux.
→ Hypothèse du “lipostat” (le tissu adipeux informe le cerveau : trop/pas assez d’énergie).
● Découverte de la LEPTINE :
Cette découverte a permis de démontrer le rôle important du tissu adipeux dans le contrôle du métabolisme
énergétique.
La transcription du gène OB au niveau du tissu adipeux aboutit à la formation de la leptine (= protéine). Lorsque la
leptine se lie à des récepteurs au niveau de l’hypothalamus, elle engendre plusieurs choses :
- ↘ apports alimentaires en ↘ le neuromédiateur NPY (NeuroPeptide Y, stimule l’appétit = peptide orexigène) ;
- ↗ SNA (sympathique) et donc ↗ la dépense énergétique ;
- ↗ LHRH/GnRH (Gonadotropin Releasing Hormone) agit sur l'hypothalamus et produit les gonadotrophines
(FSH et LH) ce qui ↗ les fonctions de reproduction.
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● Régulation de l’apport énergétique :
● L’hypothalamus joue un rôle fondamental dans la régulation de l’apport énergétique (hypothalamus latéral, noyau
ventromédian, arqué, paraventriculaire) :
- réception et intégration de signaux neuraux, hormonaux et métaboliques ;
- action via des réponses comportementales, stimule le SNS et modifier certaines sécrétions hormonale ;
- centres de la satiété (HVM) (si destruction obésité hypothalamique)/centres de l’appétit
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