Table des matières

INTRODUCTION : .............................................................................................................................................. 2
I. LES GRANDEURS PHOTOMETRIQUES : ..................................................................................................... 2
I.1 FLUX LUMINEUX OU RENDEMENT LUMINEUX :.................................................................................... 2
I.2 EFFICACITE LUMINEUSE :..................................................................................................................... 3
I.3 DENSITE DU FLUX LUMINEUX OU NIVEAU D’ECLAIREMENT :.............................................................. 3
I.4 INTENSITE LUMINEUSE : ....................................................................................................................... 3
I.5 LUMINANCE : ........................................................................................................................................ 3
II. CARACTERISTIQUES DES LAMPES : ........................................................................................................... 3
III. LE SYSTEME D’ECLAIRAGE DU LAMINOIR : ............................................................................................... 6
III.1 LES LAMPES A INCANDESCENCE :......................................................................................................... 6
III.2 LES LAMPES FLUORESCENTE : ............................................................................................................. 6
III.3 LES LAMPES HALOGENES :................................................................................................................... 6
IV. REMPLACEMENT LES LAMPES UTILISEES PAR LES LED : ........................................................................ 6
IV.1 REMPLACEMENT DES LAMPES INCANDESCENTES : ............................................................................. 7
IV.2 REMPLACEMENT DES LAMPES HALOGENES ET FLUORESCENTE : ...................................................... 7
V. SIMULATION AVEC DIALUX EVO :............................................................................................................. 8
VI. ETUDE ECONOMIQUE : ...................................................................................................................... 10
VII. RECOMMANDATIONS : ...................................................................................................................... 10

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Introduction :
L’éclairage est une cible incontournable des programmes d’efficacité énergétique, en raison
de la part importante qu’il occupe dans les bilans et les factures énergétiques. En effet, un peu
proche 1% de la puissance totale du laminoir même si c’est une proportion en consommation
et puissance faible mais constante dans le temps, ce qui contribuer à donner un haut montant
annuel de la facture.
L’éclairage est donc une branche dans laquelle les économies peuvent être réalisées rapidement
et avec un coût minimal.
 Réduire la puissance installée.
 Supprimer les allumages inutiles.
 Concevoir un système automatisé de gestion d’éclairage.

I. Les grandeurs photométriques :

I.1 Flux lumineux ou rendement lumineux :
On définit le flux lumineux, comme la quantité totale de lumière émise, par seconde, par une
source lumineuse. La sensibilité de l’œil humain change, atteignant son maximum à la longueur
d’onde de 555 nm pendant la journée et de 507 nm pendant la nuit, comme le courbe ci-dessous
de « V-lambda » montre :

Figure 1 : SENSIBILITE DE L’ŒIL HUMAIN SELON LE SPECTRE VISIBLE

Lumineux est le lumen (lm). On définit le lumen comme le flux lumineux

associé à un flux énergétique de 1/683 W à une longueur d’onde de 555 nm dans l’air.

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 I.2 Efficacité lumineuse :
On définit l’efficacité lumineuse d’une source de lumière comme le quotient du flux
lumineux (lumens) par la puissance absorbée (watts). L’efficacité lumineuse de différentes
sources de lumière change considérablement : elle peut varier de moins de 10 lm/W à plus de
200 lm/W.
I.3 Densité du flux lumineux ou niveau d’éclairement :
On définit la densité du flux lumineux en un point d’une surface comme le flux lumineux
par unité de surface. La densité du flux lumineux est également désignée sous les noms de
“éclairement lumineux”, “quantité de lumière sur une surface”, ou “niveau d’éclairement” ; tel
que L’œil humain peut voir des éclairements lumineux allant de moins d’un lux (pleine lune)
jusqu’à 100 000 lux (plein soleil de midi).
L’unité SI du niveau d’éclairement est le lux (lx), avec 1 lx = 1 lm/m². Pour mesurer le niveau
d’éclairement, on utilise un luxmètre.
I.4 Intensité lumineuse :
L’intensité lumineuse décrit la quantité de lumière émise dans une direction donnée. Elle est
en grande partie déterminée par des éléments de guidage du flux, des réflecteurs par exemple,
et est représentée par la courbe photométrique (C.P.).

Figure 2: Courbe Photométrique.

I.5 Luminance :
La Luminance est la seule grandeur photométrique perçue par l’œil humain. Ce concept
décrit l’impression de luminosité que donne d’un côté une source d’éclairage et de l’autre une
surface. Ce faisant, cette impression dépend fortement du facteur de réflexion (couleur et
surface).

II. Caractéristiques des lampes :

 Indice de rendu couleurs (IRC) :
Cet indice compris entre 0 et 100 définit l’aptitude d’une source lumineuse à restituer les
différentes couleurs des objets qu’elle éclaire, par rapport à une source de référence. La lumière
solaire a un IRC de 100, tandis que les lampes à Vapeur de Mercure (250 W utilisés dans
l’usine) ont un IRC de 40.
Voici les appréciations qu’on peut tirer d’un IRC :

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 IRC < 50 Très mauvais
50 < IRC < 70 Mauvais
70 < IRC < 80 Passable
80 < IRC < 90 Bon
90 < IRC < 100 Très bon
Tableau 1 : Indice de rendu couleurs

 Éclairement à maintenir Ēm :
La valeur en-dessous de laquelle l’éclairement ne doit pas baisser dans la zone de la tâche
visuelle.
 Facteur de maintenance :
L’éclairement à maintenir s’obtient en multipliant l’éclairement à neuf par le facteur de
maintenance (car on tient compte de la réduction du flux due à l’empoussièrement et au
vieillissement de l’installation de l’éclairage).
 Uniformité UO :
Pour réaliser des tâches visuelles dans des zones éclairées, la différence de luminosité ne
doit pas être trop importante et il existe donc une uniformité minimale U0=Emin/Ē.
 L'éblouissement :
L'éblouissement est la difficulté à voir en présence de lumière vive, telle que l'exposition à
la lumière du soleil (directe ou indirecte) ou d'une forte lumière artificielle, par exemple
les phares d'une voiture dans la nuit.

 Technologies d’éclairage :
Parmi les technologies qui existent dans le marché on trouve deux grandes catégories :

Figure 3 : Technologies d'éclairage

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  Comparaison entre Lampes :

Type d’ampoule Puissances Efficacité Flux lumineux Durée de vie IRC

(W) lumineuse moyenne
Incandescente 7 à 300 3 à 19 21 à 4850 Plus que 1000 90 >
Incandescente 5 à 500 12 à 28 60 à 9900 1500 à 5000 90 >
Halogène
Tube fluorescent 4 à 140 30 à 115 120 à 8350 12000 à 66000 50 à
98
Fluocompacte 3 à 30 30 à 67 150 à 2000 6000 à 15000 82 à
Culot à visser 85
Sodium HP 35 à 1000 35 à 150 10 000 à 30 000 90 >

Sodium BP 18 à 185 100 à 200 Supérieur à 90 >

16000
LED 1 à 18 30 à 215 30 000 à 50 000 80 à
90
Figure 4 : Comparaison entre les lampes

Figure 5: Efficacité énergétique en fonction de la durée de vie.

 On voit que les incandescentes (standards et halogènes) présentent une mauvaise

efficacité énergétique initiale, et qu'en plus, celle-ci diminuera très vite en
fonctionnement par l'augmentation du pourcentage de lampes hors service et par la
diminution du flux qu'elles émettent.
 Les lampes les plus intéressantes seront celles présentant une courbe la plus haute
et la plus horizontale possible.
 Les halogénures métalliques bien que présentant une efficacité lumineuse initiale
élevée deviennent rapidement moins efficaces que les tubes fluorescents. Leur
efficacité se rapproche d'ailleurs rapidement de celle des fluocompactes.
 Les tubes fluorescents ont les caractéristiques les plus performantes au niveau
d’efficacité énergétique, suivies des LED qui ont une bonne durée de vie (le double
de celle des fluorescentes) mais qui sont très chère.
 Les LEDs ont une puissance la plus faible par rapport aux autres lampes

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III. Le système d’éclairage du laminoir :
Dans laminoir comme on a cité précédemment (Chapitre 3), il y a trois départs d’éclairage
deux dans service 1 (TR5), et un lié au service 2 (TR8) d’une puissance totale mesurée
PT=156kw, le tableau ci-dessous donne les caractéristiques des lampes installées au laminoir.

Nombre Puissance Efficacité Flux Durée IRC

de (W) (lm/W) lumineux de vie
lampes (h)
Lampe Excellent
incandescente 260 75 12 à 20 1200 1000
Lampe 2000 à
292 200 12 à 28 2400
Halogène 4000
Lampe 584 100 16000 > 6 000 à Mauvais
Fluorescente 30 à 112
150 130 8850/9350 80 000 à bon

Figure 6 : les caractéristiques des lampes du laminoir.

III.1 Les lampes à incandescence :

Les lampes à incandescence ne sont pas économiques car elles émettent de la chaleur au
même temps que la lumière, ce qui diminue son efficacité (12 à 23 lm/watt) et sa durée de vie
ne dépasse pas 1000 h heures. En revanche, elles sont moins chères à l’achat et facile à
l’utilisation.
III.2 Les lampes Fluorescente :
Les lampes fluorescentes sont plus au moins économiques par rapport aux anciennes lampes
mais elles ont une durée vie petite ainsi leurs efficacités énergétiques par rapport aux LED
III.3 Les lampes Halogènes :
Les lampes Halogènes comme on a vit précédemment, elles ont un flux lumineux important
au début de leurs utilisation après y avoir une grande chute soit au niveau de durée de vie ou
l’efficacité, ainsi leur consommation est importante.

IV. Remplacement les lampes utilisées par les LED :

Afin de permettre réduire la consommation accordée à l’éclairage et avec plus d’efficacité,
on vient de proposer les actions suivantes :
 Remplacer les incandescentes par des lampes LED « Coreline etanche WT120C
G2 LED27S/840 PSD L1200 » qu’ont une efficacité importante à celle des
incandescentes avec une consommation faible
 Remplacer les lampes halogènes et fluorescentes par des projecteurs LED
Gentlespace gen3,
Pourquoi le choix du projecteur LED Gentlespace gen3 :
 Le plafond du site laminoir haut, il était nécessaire de mettre en place des luminaires
grande hauteur très puissants. Par ailleurs.

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  La gamme de luminaires Philips GentleSpace était idéale. Grâce à sa lumière nette
et agréable, la gamme GentleSpace crée un environnement de travail optimal, tout
en économisant l’énergie.
 Ce système est également compatible avec le système de commandes KNX qui
offre la possibilité de contrôler la luminosité ainsi la propriété des objets connectés
en visant l’industrie 4.0
 Une langue durée de vie (plus de 100 000 h) avec une garantie de 5 ans.
IV.1 Remplacement des lampes incandescentes :
Nous avons proposé de remplacer les lampes à incandescences 75W par des lampes LED
de 22W étanche (Coreline etanche WT120C G2 LED27S/840 PSD L1200) voir Annexe X ; les
résultats obtenus sont illustrés dans le tableau ci-dessous :
Lampe incandescente LED
Nombre de lampes 260 260
Puissance (W) 75 22
Temps de marche 3284,83 3284,83
Energie consommée (MWh/an) 64,054 18,789
Gain en énergie (MWh/an) 45,265 MWh/an
Pourcentage de gain % 8%
Gain annuel en DHs 40 738.5 DHs
Tableau 2 : : Gain escompté remplacement des lampes incandescente
 Avec cette action on peut y avoir jusqu’au 45.265 MWh/an comme gain d’énergie c’est
dire une réduction de 70 % par rapport à la consommation des incandescente, ainsi un
gain de 8% par rapport au consommation accordée à l’éclairage (512,433MWh/an).
IV.2 Remplacement des lampes Halogènes et fluorescente :
De même comme on a déjà précisé de remplacer les lampes halogènes et fluorescentes par
des projecteurs LED Gentlespace (BY480P LED130S/840 PSD WB GC SI) voir Annexe xx:

Lampes Projecteur Lampes Projecteur

fluorescentes LED Halogènes LED
Nombre de lampes 584 150 20 292 10
Puissance (W) 100 130 230 200 230
Temps de marche 3284,83 3284,83 3284,83 3284,83
Energie consommée (MWh/an) 255,888 15,110 191,834 7,555
Gain en énergie (MWh/an) 240,778 184,279
Pourcentage de gain % 46,98% 35,96%
Gain annuel en DHs 216700,2 165851,1
Tableau 3 : gain escompté par le remplacement des lampes fluorescentes et halogènes

 Un grand gain en termes d’énergie escompté par cette action plus que 80% du réduction
d’énergie totale d’éclairage.
 Avec cette action de remplacement des lampes utilisées dans laminoir par d’autres plus
efficace et économes, on peut y’achever jusqu’au 90%.

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V. Simulation avec Dialux Evo :
Pour s’assurer du choix le plus convenable du nombre des lampes avec une répartition
d’éclairement équiprobable et suffisant en respectant le norme. Nous allons simuler les
liminaires qu’on a choisi précédemment, pour faire enfin une comparaison entre les résultats.
Par souci d’efficacité les notes de calcul ont été réalisées par le logiciel Dialux Evo, ce
dernier dispose d’une base de données PHILIPS, Pour ce faire, on est mené à utiliser le
catalogue de PHILIPS et l’installer dans la base du liminaires de Dialux Evo.
 Les projecteurs LED gentlespace gen 3 sont conçu à utiliser seulement dans le
laminoir et son sous-sol.
 Les lampes Coreline etanche sont réservées pour remplacer les lampes utiliser dans
le Bâtiment électrique, et deux autres ateliers (On n’a pas pu y’accéder aux plans
Autocad de ces derniers mais ils ont presque même surface que bâtiment électrique).

 Simulation pour le cas d’utilisation du projecteur et lampe LED :

Figure 8 : Courbe de répartition de lumière. Figure 7: le laminoir

Figure 9 : note de calcul de la chaine de production.

 Les notes de calculs obtenues par Dialux Evo, montrent que l’éclairement moyen atteint, est
de 691 lux dans la chaine de production.

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 Figure 11 : sous-sol du laminoir Figure 10: Note de calcul d'une pièce du sous-sol

Figure 13: Bâtiment électrique Figure 12 : Note de calcul d'une chambre

de transformateur.

 Résultats :

Nombre des Flux Puissance Energie Gain par rapport à la

lampes moyen (W) (MWh/an) consommation :
(lux) D’éclairage Du laminoir
Laminoir
35 690 > 5192 17,054
Projecteurs 82%
Sous-sol du
LED 400 > 3068 10,077
laminoir 2.6%
Bâtiment 260 200 3055 10,035
électrique liminaires 8%
2 ateliers LED - 3055 10,035
Figure 14 : Résultats de simulation

 La simulation par DIALux Evo montre que toutes les parties sont bien éclairées, ce qui
valide le cahier des charges (Redimensionnement d’éclairage), pour ce qu’on a estimé
et ce qu’on a simulé ; sont presque identique avec une légère différence ; due à la
puissance des liminaires prisent par le logiciel (23.5 w pour les lampes Corline etanche
et 236 W pour les projecteurs LED), ainsi l’insuffisance du flux pour ce qu’on a estimé
d’où l’ajout de 5 projecteurs.

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VI. Etude économique :
On va y’adopter le modèle de simulation, afin d’estimer le taux d’investissement ainsi le
temps de retour d’investissement comme le tableau ci-dessous illustre :

Projet : Nombre Gain annuel Prix unitaire Investissement Temps de

Eclairage en DHs DHs retour
Projecteur LED 35 7000 (HT) 245 000 14 mois et
415 070,073
Liminaire LED 260 981,1 (HT) 255 086 14 jours
Figure 15 : Projet d'optimisation - Eclairage -

VII. Recommandations :
 Favoriser l’apport de la lumière naturelle en installant des puits lumineux.
 Eteindre la lumière dans les aires inoccupées à travers une gestion technique centralisée
(GTC).
 Changer l’emplacement des départs d’éclairage et les accordés au transformateur 10,
afin d’éviter le phénomène de papillotement, lié à la variation de courant (Harmoniques,
moteurs …) Et faciliter le contrôle.
 Nettoyer et entretenir les lampes d’une façon régulière.

Conclusion :

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