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Dans l’utilisation ancienne du mot « audit », c’est le sens de contrôle et de vérification par
une observation attentive et minutieuse qui domine. Cette vérification concerne les
domaines de la comptabilité et des finances où les « auditeurs » cherchaient à se faire une
opinion par le caractère exhaustif d’examen des pièces justificatives.
2.1. il convient de mettre le point sur trois vocables proches de la notion d’audit à savoir: l’
inspection, la revue et le diagnostic.
L’inspection ou la vérification sont des activités orientées sur la conformité et n’incitent pas
leurs acteurs à des perspectives d’évaluation des systèmes examinés,
La revue constitue l’examen de l’état d’avancement d’activités suivant une liste préétablie
Le diagnostic est une activité descriptive; dans cette démarche le problème est supposé
alors que la démarche d’audit consiste à s’interroger sur l’existence même des problèmes et
cherche à les poser.
l’audit contractuel est un audit non imposé par la loi; c’est un audit « ponctuel » qui peut
être demandé par une entreprise dans diverses situations: rachat d’entreprise,
évaluation,....
en matière d’audit financier on peut relever 2 catégories d’objectifs :
-objectifs intermédiaires : appelé également les propositions d’audit ou assertion d’audit
-objectifs globaux :
L’appréciation de l’auditeur des états financiers se fait au travers de deux éléments
- la régularité,
- la sincérité.
a-la régularité:
Elle est la conformité à la réglementation, ou en son absence, aux principes généralement
admis.
b-la sincérité:
C’est l’application de la bonne foi dans les règles de présentation des documents financiers.
Autrement dit, la sincérité résulte de l’évaluation correcte des valeurs comptables, ainsi que
d’une appréciation raisonnable des risques et des dépréciations de la part des dirigeants.
4. La notion de sincérité s’identifie à celle de l’image fidèle.
La mission principale du CAC est la certification (Maroc), est chargé également d’autres
missions particulières ( contrôle de l’égalité entre les actionnaires, examen des budgets et
autres documents prévisionnels, préventions des difficultés, etc.).
Pour émettre son opinion, l’auditeur doit préalablement apporter les éléments de preuve
aux questions ci-après:
1- Toutes les opérations de l’entreprise devant être comptabilisées ont-elles fait l’objet d’un
enregistrement? Principe d’exhaustivité.
2- Tous les enregistrements portés dans les comptes sont-ils la traduction correcte d’une
opération réelle? Principe de la réalité.
3-Toutes les opérations enregistrées durant l’exercice concernent-elles la période écoulée
et elle seule? Principe de spécialisation.
4-Tous les soldes apparaissant au bilan représentent-ils des éléments d’actif et de passif
existant réellement? Principe de confirmation des soldes.
5-Ces éléments d’actif et du passif sont-ils évalués à leur juste valeur? Principe de la bonne
évaluation.
6-Les documents financiers sont-ils correctement présentés? Principe de la bonne
présentation.
7-Les documents comptables font-ils l’objet des informations complémentaires qui sont
éventuellement nécessaires? Principe d’importance significative.
Les trois phases précédentes représentent un passage obligatoire pour l’auditeur. Elles lui
permettent d’obtenir à la fois des éléments de compréhension et des éléments de preuve
sur le système audité.
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Phase 2:Evaluation du contrôle interne:
Après l’évaluation du contrôle interne, l’auditeur dispose des éléments nécessaires pour
définir plus précisément son intervention. Jusqu’à ce stade, l’auditeur n’a qu’une
présomption sur la régularité et le sincérité des comptes. L’examen direct des comptes
permettra d’apporter les éléments de preuve suffisants sur le caractère raisonnable des
comptes.
Les points forts du système justifieront certains allégements du programme d’intervention,
et inversement, les points faibles le conduiront à le renforcer.