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Audit comptable et financier :

1. Approche historique de l’audit


Le mot nous vient du latin: « audire » qui signifie « écouter » et par extension « donner
audience ». Dans le monde d’entreprise, L’audit apparaît alors comme moyen de « rendre
comptes aux tiers »

Dans l’utilisation ancienne du mot « audit », c’est le sens de contrôle et de vérification par
une observation attentive et minutieuse qui domine. Cette vérification concerne les
domaines de la comptabilité et des finances où les « auditeurs » cherchaient à se faire une
opinion par le caractère exhaustif d’examen des pièces justificatives.

2. Notion d’audit et ses variantes

2.1. il convient de mettre le point sur trois vocables proches de la notion d’audit à savoir: l’
inspection, la revue et le diagnostic.
L’inspection ou la vérification sont des activités orientées sur la conformité et n’incitent pas
leurs acteurs à des perspectives d’évaluation des systèmes examinés,
La revue constitue l’examen de l’état d’avancement d’activités suivant une liste préétablie
Le diagnostic est une activité descriptive; dans cette démarche le problème est supposé
alors que la démarche d’audit consiste à s’interroger sur l’existence même des problèmes et
cherche à les poser.

On peut définir l’audit comme « un examen professionnel d’une information, en vue


d’exprimer sur cette information une opinion motivée responsable et indépendante, par
référence des normes ».
L’audit peut être également défini comme « l’activité qui applique, en toute indépendance,
des
procédures cohérentes et des normes d’examen en vue d’évaluer l’adéquation et le
fonctionnement de toute ou partie des actions menées dans une organisation par référence
à des normes » .

2.2. Les différents domaines d’audit:


On distingue entre 3 types d’audit :
1-l’audit financier :
Il est un examen critique des informations comptables, effectué par un expert indépendant
en vue d’exprimer une opinion motivée sur les états financiers.
2-l’audit interne :
Il est une fonction d’assistance au management rattaché à la direction générale. C’est une
activité́ indépendante d’appréciation des opérations dans l’entreprise.
3-l’audit opérationnel:
C’est l’intervention dans l’entreprise, sous la forme d’un projet ,de spécialistes utilisant des
techniques et des méthodes spécifiques ayant pour objectifs:
• D’établir les possibilités d’amélioration du fonctionnement et de l’utilisation des
moyens,
• De créer au sein de l’entreprise une dynamique de progrès selon les axes
d’amélioration arrêtés.

2.3.Relations audit financier/interne/opérationnel:


Pour déterminer ces relations, on peut se référer à deux critères:
- l’objectif poursuivi par l’auditeur,
- la position de l’auditeur.
a-audit financier & audit interne :
L’audit financier a pour objectif la certification des comptes. L’audit interne, s’assurer de la
qualité csades informations produites, et ce uniquement pour la direction. L’auditeur
financier est un expert indépendant de l’entreprise ( désigné par l’AG). L’auditeur interne
est un salarié de l’entreprise.
b-audit financier & audit opérationnel:
Si l’audit financier a pour objectif la certification des comptes, l’audit
opérationnel vise l’amélioration des systèmes et des procédures existantes abstraction faite
de leur nature (informations comptables extracomptables). En ce sens, l’audit opérationnel
est plus large que l’audit financier.
L’audit opérationnel vise l’efficacité́, l’efficience et la pertinence.

3. Les objectifs de l’audit financier


L’audit financier prend 2 formes :
L’audit légal est le commissariat aux comptes, il s’applique à toutes les sociétés remplissant
les conditions prévues par les dispositions légales, il s’agit d’une disposition imposée par la
loi
Société́ Anonyme : articles 159 et suite de la loi n°17-95 relative aux sociétés anonymes « il
doit être désigné dans chaque société anonyme, un ou plusieurs commissaires aux comptes
chargés d’une mission de contrôle et de suivi des comptes sociaux dans les conditions et les
buts déterminés par la présente loi. Toutefois, les sociétés faisant appel public à l’épargne
sont tenues de désigner au moins deux commissaires aux comptes ; il en de même des
sociétés de banque, de crédit, d’investissement, d’assurance, de capitalisation et d’épargne
».
S.A.R.L. article 80 de la loi 5-96 relative à la SNC, SCA, la SARL.. « Les associés peuvent
nommer un ou plusieurs commissaires aux comptes ...toutefois sont tenues de designer un
commissaire aux comptes au moins, les sociétés à responsabilité́ limitée dont le chiffre
d’affaires, à la clôture d’un exercice social, dépasse le montant de cinquante millions de
dirhams, hors taxes… ».

l’audit contractuel est un audit non imposé par la loi; c’est un audit « ponctuel » qui peut
être demandé par une entreprise dans diverses situations: rachat d’entreprise,
évaluation,....
en matière d’audit financier on peut relever 2 catégories d’objectifs :
-objectifs intermédiaires : appelé également les propositions d’audit ou assertion d’audit
-objectifs globaux :
L’appréciation de l’auditeur des états financiers se fait au travers de deux éléments
- la régularité,
- la sincérité.

a-la régularité:
Elle est la conformité à la réglementation, ou en son absence, aux principes généralement
admis.
b-la sincérité:
C’est l’application de la bonne foi dans les règles de présentation des documents financiers.
Autrement dit, la sincérité résulte de l’évaluation correcte des valeurs comptables, ainsi que
d’une appréciation raisonnable des risques et des dépréciations de la part des dirigeants.
4. La notion de sincérité s’identifie à celle de l’image fidèle.

La mission principale du CAC est la certification (Maroc), est chargé également d’autres
missions particulières ( contrôle de l’égalité entre les actionnaires, examen des budgets et
autres documents prévisionnels, préventions des difficultés, etc.).

Pour émettre son opinion, l’auditeur doit préalablement apporter les éléments de preuve
aux questions ci-après:
1- Toutes les opérations de l’entreprise devant être comptabilisées ont-elles fait l’objet d’un
enregistrement? Principe d’exhaustivité.
2- Tous les enregistrements portés dans les comptes sont-ils la traduction correcte d’une
opération réelle? Principe de la réalité.
3-Toutes les opérations enregistrées durant l’exercice concernent-elles la période écoulée
et elle seule? Principe de spécialisation.
4-Tous les soldes apparaissant au bilan représentent-ils des éléments d’actif et de passif
existant réellement? Principe de confirmation des soldes.
5-Ces éléments d’actif et du passif sont-ils évalués à leur juste valeur? Principe de la bonne
évaluation.
6-Les documents financiers sont-ils correctement présentés? Principe de la bonne
présentation.
7-Les documents comptables font-ils l’objet des informations complémentaires qui sont
éventuellement nécessaires? Principe d’importance significative.

4.Les normes de l’audit financier


4.1. NORMES RELATIVES AU COMPORTEMENT PROFESSIONNEL:
Norme 1 : Compétence: Il est tenu d’être doté d’une compétences appropriée à la nature
et la complexité du travail.
Norme 2 : Indépendance : Il doit non seulement conserver une attitude d'esprit
indépendante lui permettant d'effectuer sa mission avec intégrité et objectivité, mais aussi
être libre de tout lien réel qui pourrait être interprété comme constituant une entrave à
cette intégrité et objectivité.
Norme 3 : Qualité du travail : l’auditeur exerce ses fonctions avec conscience
professionnelle et avec la diligence permettant à ses travaux d’atteindre un degré de qualité
suffisant compatible avec son éthique et ses responsabilités.
Norme 4 : Secret professionnel : L'Auditeur est astreint au secret professionnel pour les
faits, actes et renseignements dont il a pu avoir connaissance en raison de ses fonctions.
Norme 5 : Acceptation et maintien des missions : Toute mission proposée à l'auditeur fait
l'objet, avant acceptation du mandat, d'une appréciation de sa part de la possibilité
d'effectuer cette mission.
4.2. NORMES DE TRAVAIL:
L'auditeur doit respecter, en plus des normes de comportement, des normes de travail qui
lui permettront de fonder son opinion sur la régularité, la sincérité et l'image fidèle des
comptes de l'entité auditée

Norme 1 : Définition de la stratégie de révision et plan de mission


L'Auditeur doit avoir une connaissance globale de l'entreprise lui permettant d'orienter sa
mission et d'appréhender les domaines et les systèmes significatifs

Norme 2 : Evaluation du contrôle interne


A partir des orientations données par le
programme général de travail ou plan de mission, l'auditeur effectue une étude et une
évaluation des systèmes qu'il a jugés significatifs en vue d'identifier, d'une part les contrôles
internes sur lesquels il souhaite s'appuyer, et d'autre part les risques d'erreurs dans le
traitement des données afin d'en déduire un programme de contrôle des comptes adapté.

Norme 3 : Obtention des éléments probants


L'auditeur obtient tout au long de sa mission les éléments probants suffisants et appropriés
pour fonder l'assurance raisonnable lui permettant de délivrer sa certification.

Norme 4 : Délégation et supervision


L'opinion constitue un engagement personnel de l'auditeur Cependant, l'audit est
généralement un travail d'équipe et l'auditeur peut se faire assister ou représenter par des
collaborateurs ou des auditeurs indépendants.

Norme 5 : Tenue des dossiers de travail


Des dossiers de travail sont tenus afin de documenter les contrôles effectués et d'étayer les
conclusions de l'auditeur.

Norme 6 : Utilisation des travaux des auditeurs internes


Pour déterminer si et dans quelles conditions il peut prendre en considération les travaux
réalisés par les auditeurs internes, l'auditeur :
-apprécie la fonction d’audit interne dans l’entreprise
- s’assure pardes controles appropriés de l’adéquation de leurs travaux et de leurs
conclusions avec les objectifs de sa mission
- et conserve une documentation suffisante de leurs travaux.

Norme 7 : Utilisation des travaux de l'expert comptable


L'auditeur prend contact avec l'expert comptable pour s'informer des travaux que
ce dernier a effectués. Il apprécie dans quelle mesure ceux-ci peuvent servir les objectifs de
sa mission et être pris en considération.
Norme 8 : Coordination des travaux entre les auditeurs
Les auditeurs, étant chacun responsable de l'opinion formulée sur les états de synthèse, se
concertent afin de planifier en commun la mission, s'informent mutuellement de leurs
travaux et confrontent leurs conclusions notamment par l'examen réciproque de leurs
dossiers de travail.

Norme 9 : Application des normes de travail aux petites entreprises


Les objectifs de l'auditeur sont indépendants des caractéristiques des entreprises et
notamment de leur taille. Les normes ont un caractère général qui permet à l’auditeur
d'atteindre ses objectifs quel que soit le contexte dans lequel il exerce sa mission.

4.3. NORMES DE RAPPORT:


L'auditeur fait état dans son rapport qu'il établit, selon le modèle prévu par les normes de la
Profession, :
De l'étendue de sa mission ;
Des réserves éventuelles ;
De son opinion sur les états de synthèse.
Il annexe à son rapport général les états de synthèse élaborés par la société.
Dans son rapport, l'auditeur doit obligatoirement donner son avis sur l'image fidèle des
états de synthèse. Il attestera si les états de synthèse donnent une image fidèle de la
situation financière, du patrimoine, du résultat des opérations et des flux de trésorerie de
l'exercice (voir étape 10 de la section 6 sur les opinions pouvant être exprimées par
l’auditeur).

5.Les fondements de la démarche d’audit financier


La démarche d’audit financier s’articule autours de trois phases principales:
1-prise de connaissance générale de l’entreprise,
2-évaluation du contrôle interne,
3-examen des comptes.

5.1-prise de connaissance générale de l’entreprise:


Cette phase préliminaire consiste à prendre connaissance des réalités économiques,
juridiques, fiscales et sociales de l’entité auditée. Elle permet à l’auditeur de faire le lien
entre les données comptables et la réalité qu’elles traduisent.
Pour recueillir les informations nécessaires pour le déroulement de sa mission l’auditeur
peut recourir :
- à la documentation externe sur le secteur
d’activité ( spécificité statistiques...),
- à la documentation interne ( manuel des
procédures comptables, manuel d’organisation....),
- entretiens avec les principaux responsables,
- visite des locaux de l’entreprise ( ateliers, magasins...).
Cette phase permettra à l’auditeur d’identifier les domaines et systèmes significatifs, et
décider ceux qui doivent faire l’objet d’une évaluation du contrôle interne ou d’un contrôle
spécifique. Elle débouche, in fine, sur le plan du travail (ou plan de mission).
5.2.Evaluation du contrôle interne:
« Le contrôle interne est l’ensemble des sécurités contribuant à la maitrise de l’entreprise. Il
a pour but, d’un coté, d’assurer la protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de
l’information, de l’autre, l’application des instruments de la direction et l’amélioration des
performances. Il se manifeste par l’organisation, les méthodes et procédures de chacune
des activités de l’entreprise pour maintenir la pérennité de celle-ci », OECCA.
Pour l’audit, le contrôle interne constitue un élément fondamental de l’appréciation portée
sur l’entreprise, le système ou la fonction faisant l’objet de la mission d’audit et du choix des
méthodes à employer: un contrôle interne défaillant oblige l’auditeur à examiner de
manière approfondie les activités et inversement, un bon contrôle interne réduit l’étendue
des travaux à mener.

5.3-examen des comptes:


L’évaluation du contrôle interne ne permet pas à elle seule de s’assurer de la régularité et
sincérité des comptes même si cette évaluation se révèle satisfaisante. L’auditeur a tout au
plus acquis une présomption de la régularité et sincérité des comptes qu’il lui faut confirmer
par un examen direct des comptes. Notons enfin que l’examen du contrôle interne ne
permet pas d’appréhender les écritures de clôture qui reflètent souvent les grandes options
de l’entreprise.

Les trois phases précédentes représentent un passage obligatoire pour l’auditeur. Elles lui
permettent d’obtenir à la fois des éléments de compréhension et des éléments de preuve
sur le système audité.

6.les principales étapes de la démarche d’audit financier.


Les trois phases que nous avons évoquées peuvent être décomposées en dix étapes:
1-Travaux préliminaires,
2-Premiers contacts avec l’entreprise
3-Saisie des procédures,
1,2,3 : Prise de connaissance générale
4-Tests de conformité,
5-Evaluation préliminaire du contrôle interne,
6-Tests de permanence,
7-Evaluation définitive du contrôle interne,
4,5,6,7 : Evaluation du contrôle interne
8-Adaptation du programme d’examen
des comptes,
9-Tests de validation et de cohérence,
10-Achèvement de l’audit
8,9,10 : Examen des comptes

Phase 1: Prise de connaissance générale de l’entreprise

Schema page 52
Phase 2:Evaluation du contrôle interne:

Etape 3-déscription et saisie des procédures:


A ce stade l’objectif préliminaire de l’auditeur est de prendre connaissance des procédures
existantes. Dans le cas où ces procédures sont inexistantes, il aura à les décrire et formaliser
au travers des entretiens avec les principaux responsables du secteur audité.
Deux techniques peuvent être utilisées:
-le mémorandum ( description écrite ou narrative),
-diagramme de circulation ( description graphique).

Etape 4- les tests de conformité:


Ce sont les premiers tests effectués par l’auditeur. Ces tests doivent permettre à l’auditeur
de vérifier qu’il a
bien appréhender le système existant c’est-à-dire qu’on lui a bien décrit les procédures qui
sont normalement appliquées dans l’entreprise.

Etape 5: évaluation préliminaire du contrôle interne:


Celle-ci consiste à dégager, à partir de la description des procédures, d’une part, les
sécurités qui
garantissent la bonne comptabilisation des enregistrements, d’autre part, les défaillances
qui font naitre un risque d’erreurs. Ainsi, l’auditeur dégage les points forts et les points
faibles du système comptable.

Etape 6: les tests de permanence:


Les points forts relevés lors de l’évaluation préliminaire du contrôle interne n’ont qu’un
caractère théorique. Les tests de permanence visent à ce titre de s’assurer que les
procédures correspondant aux points forts du système comptable font l’objet d’une
application constante. Que les points forts théoriques sont des points forts appliqués.

Etape 7 :évaluation définitive du contrôle interne (schema page 57)


Au terme de cette étape, l’auditeur sera amené à distinguer:
- les véritables points forts qui sont à la fois théoriques et pratiques,
- les faiblesses imputables à un défaut dans la conception du système,
- les faiblesses imputables à une mauvaise application des procédures.

Phase3:Examen des comptes

Après l’évaluation du contrôle interne, l’auditeur dispose des éléments nécessaires pour
définir plus précisément son intervention. Jusqu’à ce stade, l’auditeur n’a qu’une
présomption sur la régularité et le sincérité des comptes. L’examen direct des comptes
permettra d’apporter les éléments de preuve suffisants sur le caractère raisonnable des
comptes.
Les points forts du système justifieront certains allégements du programme d’intervention,
et inversement, les points faibles le conduiront à le renforcer.

Etape9: Les tests de validation et de cohérence


Durant cette phase, l’auditeur aura à faire appel à deux tests de base:
-les tests de validation (ou de validité),
-les tests de cohérence.
• Les tests de validité :
Ils portent sur des éléments pris individuellement et consistent à vérifier les données de la
comptabilité en les rapprochant de la réalité qu’elles représentent. Il existe différentes
formes de validation: validation sur base des documents détenus par l’entreprise, par
confirmation externe et par inspection physique.
• *Les tests de cohérence:
Contrairement aux tests de validation, ils portent sur un ensemble d’éléments. Ils ont pour
but de rechercher les anomalies qui peuvent exister entre les différentes informations.
Ils comprennent :
- des revues de l’information à caractère comptable ou opérationnel,
- des comparaisons par calcul.

Etape 10: achèvement de l’audit


Au terme de son travail, l’auditeur est amené à émettre les rapports suivants:
1-un rapport d’opinion,
2-un rapport sur le contrôle interne,
3-un rapport sur le contrôle des comptes,
4-un rapport sur le suivi des recommandations des audits précédents.
L’auditeur peut émettre quatre types d’opinion:
1-la certification sans réserve:
Elle répond à l’objectif de l’auditeur qui est de certifier que les comptes annules sont
réguliers et sincères et donnent une image fidèle .
2-Une certification avec réserve:
Elle est émise lorsque un désaccord sur les états financiers ou une limitation dans l’étendue
des travaux ne permet pas à l’auditeur d’exprimer une opinion sans réserve, sans toutefois
que l’incidence de ces réserves soit suffisamment importante pour entrainer un refus ou
une impossibilité de certifier.
3-l’impossibilité de certifier:
Elle résulte d’une limitation dans l’étendue des travaux telle que l’auditeur ne peut pas
exprimer une opinion.
4-un refus de certifier:
Il est exprimé lorsque l’effet d’un désaccord est tel que l’auditeur considère qu’une réserve
est insuffisante pour révéler le caractère trompeur ou incomplet de l’information financière.

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