C2S – Cartographie, Statistique et Systèmes d’information géographique

Claire Cunty, Christina Aschan, Diego Miralles Buil

TD5 : Etude et cartographie d’une série

statistique temporelle
Objectif : Etudier et cartographier l’évolution de la population des communes de l’Ain.

Important : vous trouverez des informations sur le mini-atlas dans l’encadré p.14

1. Préparation des données

1. A l’intérieur du dossier « C2S_S4_NomEtu1_NomEtu2 » que vous avez créé précédemment, créez un
dossier portant le numéro du TD (ex : TD5)
2. A l’intérieur de ce dossier TD5, créez deux sous dossiers « Donnees_origine » et « Donnees_produites »
3. Téléchargez le fichier Stats_Ain_SerieTemp_C2S_2020_Etu.xlsx sur le moodle
4. Vous utiliserez les jeux de données vecteur décrivant les communes de l’Ain
(COMMUNES_CARTO_AIN.shp) et les départements de France (DEPARTEMENT_CARTO.shp) déjà utilisés
dans les TD précédents

2. Calcul du taux de Variation Annuel Moyen dans Excel (TVAM)

1. Ouvrez le fichier Stats_Ain_SerieTemp_C2S_2020_Etu.xlsx avec Excel, feuille Data_Com_Ain_2017.
2. De quel type statistique sont les variables D99_POP, P11_POP et P17_POP ? ...........................................
.....................................................................................................................................................................
Quantitatives de stock
3. Calculez les variables « Taux de variation 2011-2017 », « Taux de variation annuel moyen 2011-2017 »,
« Taux de variation 1999-2017 » et « Taux de variation annuel moyen 1999-2017 ». Nous avons préparé
un nom court à chacune de ces variables, compatible avec le logiciel SIG.

Rappel des formules et application dans Excel

Taux de variation =((B1-A1)/A1)*100
TV = [(Pt+1-Pt) / Pt ] x 100
Taux de variation annuel moyen =(((B1/A1)^(1/N))-1)*100
TVAM = [( Pt+n / Pt )1/n-1] x 100
Où Où
Pt = Population départ A1 = cellule contenant la population de départ
Pt+n = Population arrivée B1 = cellule contenant la population d’arrivée
n = Nombre d’années entre arrivée et départ N = nombre d’années entre départ et arrivée (=
année arrivée-année départ)
^ = symbole de la fonction puissance / exposant

IMPORTANT  : Vous ne devez écrire chaque formule qu’une seule fois (dans une cellule), puis copier les 4
formules écrites à pour l’ensemble des unités géographiques du tableau (explication ci-dessous).

Etapes de calculs obligatoire pour ne pas perdre du temps pour le calcul dans la feuille de calcul d’Excel :
1. Nommer les nouvelles variables correctement pour qu’elles puissent être lu dans le logicel SIG (déjà
fait dans la feuille par les enseignant.es)

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2. Ecrire la formule du taux de variation dans la première cellule de la colonne correspondant à cette
variable.
=(H3-G3)/G3*100

3. Réduire le nombre de décimales dans la cellule (à deux décimales)

4. Ecrire la formule de la première cellule de la colonne de la variable Taux de variation 1999-2017, puis
réduire le nombre de décimales à 2.
=(H3-F3)/F3*100

5. Ecrire tour à tour les deux formules de la première cellule des colonnes des variables Taux de
variation annuel moyen (2011-2017 et 1999-2017), puis réduire le nombre de décimales à 2.
=(((H3/G3)^(1/6))-1)*100
=(((H3/F3)^(1/18))-1)*100

4. Copier la première ligne avec les formules à l’ensemble des cellules des 4 colonnes en sélectionnant les 4
cellules avec les formules et en faisant un double clic sur le petit carré vert en bas à droite de la dernière
cellule sélectionnée.

Double clic sur le carré

vert après avoir
sélectionné les 4 cellules
avec les formules
5. Enregistrez le fichier Excel.
6. Quelles sont les différences entre le taux de variation et le taux de variation annuel moyen ?..................
.....................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................

2
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Le TV représente le taux d’évolution relatif de population entre 1999 et 2017 alors que le TVAM
représente l’évolution moyenne par année entre 1999 et 2017.
- Le taux de variation mesure l’évolution d’une variable entre deux dates par rapport à sa valeur de
départ. Cette variation relative est le plus souvent exprimée en pourcentage (%).
- Le TVAM fournit une indication sur le taux de variation moyen par année sur une période donnée.
Comme il tient compte du nombre d’années entre les deux périodes utilisé pour le calcul il est possible de
comparer deux TVAM. Par exemple les TVAM entre 1999 et 2011, et 2011 et 2017 permet, de comparer
les fluctuations du phénomène observé relativement à ces deux périodes.
7. Que traduit un TVAM positif ? une augmentation de la population en moyenne sur la période (cela ne
signifie pas qu’il y n’y a pas eu de diminution de la population entre deux dates par exemple...................
8. Que traduit un TVAM négatif ? une diminution de la population en moyenne sur la période.....................
9. Que signifie un TVAM entre 2011 et 2017 supérieur au TVAM entre 1999 et 2011 ? qu’en moyenne
chaque année le nombre d’habitants qui se sont ajoutés entre 2011 et 2017 est plus important que celle
qui s’ajoutée en moyenne chaque année entre 1999 et 2011, en d’autres termes que la croissance a été
plus rapide sur la deuxième période............................................................................................................

3. Représentation graphique de l’évolution de la population de quelques

communes
Décrivez pour les 4 communes présentées dans la feuille Excel « EtudeEvol4com » (une carte montrant leur
localisation figure dans la feuille Excel) les rythmes d’évolution de la population observés en réalisant un
graphique utilisant une échelle logarithmique pour l’axe des Y. Suivez les instructions de l’encadré ci-après.

Pour cet exercice vous utiliserez les données déjà préparées dans la feuille EtudeEvol4com. Ne pas inclure
dans le graphique la ligne concernant l’évolution de la population de l’ensemble du département de l’AIN.

LES GRAPHIQUES POUR MONTRER L’EVOLUTION D’UN EFFECTIF

Pour représenter des données sur une échelle logarithmique (comparer des rythmes de croissance pour des effectifs très
différentes) il faut :
1. partir des effectifs des populations aux différentes dates (axe des ordonnées – axe Y)
2. avoir en intitulé de colonne l’année du recensement (axe des abscisses - axe X). Indispensable pour voir des rythmes sur
des périodes intercensitaires de durées différentes
3. Insérer un graphique de type Nuage de points. Ce type de graphique permet d’avoir la bonne graduation sur l’axe des X.
NB : Attention bien choisir le graphique de type « nuage de points » et le type « lignes droites et marqueurs » (sinon l’échelle
des X n’est pas proportionnelle aux durées intercensitaires !)

4. Modifier les paramètres de l’axe des X (double clic sur l’axe des abscisses – l’axe horizontal) pour commencer en 1960,
terminer en 2017 et avoir une graduation tous les 5 ans.

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5. Modifier l’axe des Y (double clic sur l’axe vertical) pour mettre une échelle log et commencer le graphique à 100.
Axe des abscisses (axe des X) Axe des ordonnées (axe des Y)

6. Habillage du graphique indispensable - comme une carte, un graphique doit comporter un habillage complet !
Titre du graphique : rappel le titre doit comporter les 4 informations suivantes : Variables représentées (ici l’évolution de la
population), les unités géographiques représentés (ici les communes), le territoire concerné (ici le département de l’Ain),
l’année ou la période concernée.
Intitulés des axes (sauf si les étiquettes de l’axe parlent pour elles-mêmes, comme dans le cas des années de recensement), si
nécessaire, avec l’unité de mesure précisée. Dans l’exercice il suffit de donner l’intitulé de l’axe des ordonnées en indiquant :
Nombre d’habitants (puis supprimer le cadre prévu pour le titre de l’axe des abscisses)
Source des données du graphique (généralement indiqué sous le graphique dans le document texte)
Auteur (généralement indiqué sous le graphique dans le document texte)
Vous aussi mettre en forme de graphiques en modifiant la police, les couleurs, les formes…

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Evolution de la population de 4 communes du département de l'Ain entre 1962 Source des

et 2017 données : INSEE
Série historique en
100 000
2017 - Commune -
France hors
Mayotte
Auteur : C.Aschan,
2021
Nombre d'habitants

10 000

4. Cartographi
1 000 e d’un taux
de
variation
100
1960 1965 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010 2015 2020
(moyenne
Ambérieu-en-Bugey
Prévessin-Moëns
Bellegarde (nouveau nom Valserhône)
Saint-Nizier-le-Bouchoux
annuelle)
1. Ajouter
les données statistiques au jeu de données vecteur des communes de l’Ain
Pour pouvoir cartographier les taux de variation avec un logiciel SIG, la première étape consiste à ajouter les
données statistiques du fichier Excel à la table attributaire de la couche des communes de l’Ain.

Effectuez cette opération en veillant à bien faire le lien entre les deux tableaux de données à partir des
champs contenant les identifiants des communes (si besoin vous trouverez en annexe de ce document un
petit guide pour vous rappeler les éléments importants).

1. Mettre en forme la feuille tableur pour qu’elle soit exploitable avec le logiciel SIG – rappel 6 étapes
de vérification
1- Le tableau doit comporter une seule ligne d’en-têtes (noms des variables).
2 - Ces noms des variables doivent être significatifs et courts (moins de 10 caractères) et ne pas contenir
de caractères spéciaux (*/-$=#...), ni d’accent, de point ou d’espace. L’underscore (_) est autorisé pour
remplacer les espaces, et n’est pas considéré comme un « caractère spécial ».
3 - Le contenu des cellules du tableau doit être composé de valeurs (chiffres ou texte, év avec des
caractères spéciaux), sans aucune formule (si nécessaire, faire un copier-collage spécial du tableau dans
une nouvelle feuille qui sera utilisée pour la jointure dans ArcGIS).
4 - La feuille doit contenir uniquement le tableau de données, à l’exclusion de tout calcul (ex. une
somme en colonne) ou de notes dans les cellules périphériques aux données. Si nécessaire, supprimer
les contenus des cellules extérieures au tableau avant la jointure => Attention à ce que les colonnes et
les lignes suivant les derniers enregistrements soient bien vides.
5 – Le tableau de données doit avoir une colonne commune avec la table attributaire source (le plus
souvent, la première colonne du tableau qui contient le code géographique identifiant les individus).
6 – Le fichier Excel doit être enregistré en format.xls (Classeur 97-2003)

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2. Identifier les champs et leur type à partir desquels réaliser la jointure attributaire
Quels sont les champs à utiliser
- ………………………………………………. CODGEO dans le tableau statistique
- ………………………………………………. INSEE_COM dans le jeu de données shape des communes

Quel est leur type de champ respectif ?

- ………………………………………………. Texte dans le tableau statistique
- ………………………………………………. Texte dans le jeu de données shape des communes

Quelle est la table cible et la table à joindre ?

- Table cible : COMMUNES_CARTO_Ain ………………………………..
- Table à joindre : tableur (excel) …………………………………………..
3. Ajouter la feuille statistique préparée dans le document ArcMap

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4. Réaliser la jointure

Pour réaliser la jointure : clic droit sur la couche Communes > Jointures et relations > Joindre

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5. Vérifier dans la table attributaire des communes que la jointure a été correctement réalisé.

6. Enregistrer le fichier shape pour inclure les données statistiques dans le jeu de données des
communes (cette étape n’est pas indispensable).

Penser à enregistrer le document (.mxd).

2. Discrétisation
1. On s’intéresse à la variable « TVAM de la population des communes de l’Ain entre 2011 et 2017 ».
a. De quel type statistique est cette variable ?..............................................Quantitative d’intensité

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b. Quelle sont les relations entre modalités ? .........................................................Ordre, hiérarchie

c. Quelle est la variable visuelle la plus adaptée pour représenter ce type de relation ? ..................
..............................................................................................................................................Valeur
d. Quelle est la forme de la distribution de la variable TVAM 2011-2017 ? ........................................
...............................................................................................................................................................
Symétrique - légèrement dissymétrique à gauche

e. Choisissez une discrétisation qui permet de transcrire au mieux les ruptures dans la distribution.
Comment s’appelle ce type de discrétisation ?........................................................Seuils naturels
f. Quelle option de symbologie allez-vous utiliser dans ArcGIS ?.......................................................
Quantités, couleurs graduées
g. Combien de classes est-il possible de choisir pour représenter cette variable ? Pourquoi ? ..........
9 classes en seuils naturel, >7 en raison de la double progression
2. Rappelez dans quels cas utilise-t-on une légende en double progression :
a. Les couleurs chaudes sont plutôt utilisées pour .........................................les variations positives
b. Les couleurs froides sont plutôt utilisées pour.......les variations négatives - le zéro ou les valeurs
proches de zéro (stabilité) sert de valeur de référence
3. Réalisez votre carte en double progression :
a. Choisissez de créer 9 classes avec les seuils naturels de Jenks, puis adaptez les bornes de vos
classes pour respecter les consignes suivantes :
- 5 à 7 classes pour les TVAM positifs
- 2 à 3 classes pour les TVAM négatifs
- Une des classes sera centrée sur la valeur 0 (faibles évolutions négatives et positives
que l’on considérera comme des communes à démographie stable/stagnante)
- Aucune classe vide

Une première classe est d’abord

centrée sur le zéro (-0,2 à +0,2 de
TVAM) : c’est la classe neutre. Le
nombre de classes en négatif et en
positif est alors décidé en fonction de
l’effectif et de la lisibilité : l’effectif est
de 69 communes en dessous de -0,2 et
de 283 au-dessus de 0,2, ce qui pourrait
conduire à faire 5 classes en négatif et 7
en positif, mais le nombre total de
classes devient trop important. On

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décide donc de l’alléger de 2 classes, en négatif et en positif, pour arriver à 9 classes au total, classe neutre
incluse.

Les bornes sont ensuite placées au milieu des ruptures les plus visibles sur le diagramme de distribution, et
de façon à conserver un effectif d’au moins quelques communes dans chaque classe. Les valeurs des bornes
sont arrondies à une décimale près pour améliorer la lisibilité de la légende (clic sur Etiquette, puis Format
des étiquettes).

b. Créez un dégradé personnalisé avec une :

- Double-clic sur le symbole de la première classe et choisissez la couleur la plus froide.
- Double-clic sur le symbole de la dernière classe et choisissez la couleur la plus chaude.
- Double-clic sur la classe de passage du négatif au positif et sélectionnez la couleur de
transition.
- Clic droit sur le symbole de la classe de transition et choisissez « Dégradé de couleur ».

4. Affichez (si ce n’est pas déjà fait) les départements, choisissez une couleur en harmonie avec les couleurs
choisies pour le dégradé de couleurs des TVAM. (Attention la couleur des départements ne doit pas
pouvoir se confondre avec une valeur d’évolution).
Affichez les noms des départements.
Clic droit dans la table des matières sur la couche département > Etiqueter les entités, puis Propriétés de
la couche > Etiquettes pour choisir le champ à afficher.

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5. Affichez les noms des communes les plus peuplées en suivant les indications de l’encadré ci-dessous :

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Etiqueter les communes les plus peuplées

1. Clic droit dans la table des matières sur la couche

commune > Etiqueter les entités

2. Choisir la méthode «  Définir des classes d’entités et

étiqueter chaque classe différemment  »

3. Cliquer sur «  Requête SQL  » et indiquer le seuil de

population 2017 à partir duquel vous souhaitez afficher le
nom des commues. P. ex. dans la capture d’écran  : les
communes de plus de 5  000 habitants seront affichées.

4. Vérifier que le champ de l’étiquette est bien le champ

contenant le nom des communes

5. Indiquer le cas échéant la taille de texte et la police de

caractère que vous souhaitez

Pensez à enregistrer régulièrement votre document .mxd

3. Mettre en page la carte

Si nécessaire, voir l’annexe 2 pour la démarche détaillée de la mise en page

Attention à bien intégrer tous les éléments d’habillage obligatoire et à réduire le nombre de décimales de la
légende (à une ou deux décimales)

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Pensez à enregistrer votre document

Correction pour les données de 2015

Evolution de la population des communes de l’Ain entre 2011 et 2017

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Consignes pour le Mini Atlas

Vous êtes désormais en mesure de réaliser le graphique d’évolution de la population de quelques communes
caractéristiques de votre département, la mise en page de vos premières planches cartographiques, et de
réaliser les pages 1 à 3 du fascicule de cartes.

La première page devra comporter une carte de localisation obligatoire, permettant de présenter les
communes d’intérêt (voir encadré sur l’étiquetage des communes les plus peuplées), et de suivre vos
commentaires qui pourront se référer à telle ou telle commune. Cette carte comportera une échelle, un
court titre et éventuellement une légende.

La première planche « population » devra comporter deux cartes obligatoires : une carte de population (en
nombre d’habitants) et une carte d’évolution de la population sur la période qui vous semble la plus
pertinente selon vos données (taux d’évolution ou bien taux d’évolution annuel moyen). Rédigez un court
commentaire pour justifier la période choisie (la plus longue possible, ou celle qui correspond à la période
étudiée avec vos autres données, ou encore celle pour laquelle les disparités sont les plus fortes, par
exemple).

La seconde planche thématique devra comporter deux cartes également, présentant chacune une des
variables que vous aurez choisie. Ces deux cartes devront être commentées indépendamment l’une de
l’autre par un court texte de 5 à 10 lignes pour chaque carte, présentant une description cohérente de la
répartition de la variable dans l'espace, du général au particulier, en mobilisant des indicateurs statistiques
de référence.

La mise en page de chaque planche devra être soignée. Veillez à ne pas oublier les 5 éléments obligatoires et
à respecter les règles d’économie, de hiérarchie et d’alignement.

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Annexe 1 : Ajout des données statistiques à la table attributaire du jeu

de données vecteur des communes
Vous allez réaliser la jointure attributaire des données statistiques du fichier
Stats_Ain_SerieTemp_C2S_2020_Etu.xlsx avec la couche des COMMUNES.

Complétez ci-dessous les 6 points importants à vérifier pour qu’une feuille Excel soit exploitable par ArcGIS :

1. Le tableau doit comporter ..... ligne(s) d’en-tête qui correspond au …....................................................

2. Les noms des variables doivent être significatifs, courts et ne pas contenir ...........................................
..................................................................................................................................................................
3. Le contenu des cellules du tableau doit être composé de valeurs et ne pas contenir ………………….........
…................................................ . Pour respecter ce point, il faut parfois réaliser un collage spécial
des valeurs dans une nouvelle feuille.
4. La feuille jointe doit contenir uniquement …..................................................................... à l’exclusion
de tout calcul d’indicateurs ou de notes dans les cellules périphériques aux données.
5. Le tableau de données doit avoir …..................................................................... avec la table
attributaire source.
6. Enregistrer au format ………………………………….

Dans Excel, préparez une nouvelle feuille « PrSIG_Data_Com_Ain_2017 » qui respecte ces 6 points à partir
de la feuille « Data_Com_Ain_2017 ».

Rappelez ensuite quelle sera :

 La table cible : ….........................................

 La table jointe : ….......................................

Ouvrez ArcMap, connectez le dossier du TD, ouvrez la couche COMMUNES et la feuille «  Donnees_SIG ».
Réalisez la jointure pour ajouter les champs de la feuille « PrSIG_Data_Com_Ain_2017 » aux champs de la
table attributaire des communes.

Pensez à enregistrer le document .mxd

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Annexe 2 : La mise en page avec ArcGIS

La carte
1. Basculez en mode mise en page (sous la fenêtre carte, à gauche, possibilité de choisir d’afficher en mode
données ou en mode mise en page).

2. Régler le format de la feuille finale en A4 Portrait (Menu Fichier> Mise en page et configuration
d’impression ou clic droit sur l’espace de travail > Mise en page et configuration d’impression).

3. Ajuster la taille du bloc de données (la carte) à 18 cm par 19 cm (clic droit sur dans le cadre de la
carte>Propriétés>Taille et position). Une fois cette taille définie, zoomez sur le Géosignet
« LocMetLyon ». Vérifiez que l’échelle d’affichage est bien 1/250 000.

4. Pour naviguer dans la page A4 où figure la carte, utilisez les outils de la barre d’outils « Mise en page ».
Cette barre d’outils peut être masquée ou activée à partir d’un clic droit ou double clic gauche sur le
bandeau des menus et boîtes à outils. Elle peut rester flottante ou être intégrée dans ce bandeau.
Certains boutons ressemblent aux outils d’affichage de la carte, mais avec des effets différents :

Ainsi l’outil permet de zoomer dans la page A4 alors que l’outil permet de zoomer à l’intérieur d’un
bloc de données (c’est-à-dire la carte). Faites un essai pour observer la différence.

Attention : pour sélectionner un élément dans la feuille A4 (bloc de données, titre, échelle…) il faut utiliser la
flèche noire disponible dans la barre des outils

Habillage et mise en page

1. Vous allez mettre en page la carte ainsi créée.

Ajouter les éléments obligatoires pour une mise en page TESLA : Titre / Échelle / Source / Légende /
Auteur.
Pour la légende ne pas mettre la légende de Corine Land Cover (trop grande), ajouter simplement une
indication écrite décrivant la légende de CLC.

Les maîtres mots de la mise en page sont : économie, hiérarchie et alignements.

L’économie consiste à ne pas surcharger la carte d’éléments superflus (cadres ou cartouches, intitulés évidents
comme « légende »), à privilégier la sobriété dans le choix des polices, du dessin de l’échelle, à limiter le nombre
de décimales, etc.

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La hiérarchie consiste à respecter l’ordre suivant : ce qui est le plus important doit occuper le plus de place
possible dans la feuille : la carte (1). Ensuite on identifie ce qui est représenté en se référant au titre (2) puis à la
légende (3). Les informations relatives aux sources (4) et à l’auteur de la carte (5), ainsi que l’échelle (6) doivent
obligatoirement figurer mais de manière discrète.

Afin de vous aider à réaliser les alignements, vous pouvez, pour chaque élément de mise en page, régler sa
position exacte dans la feuille (par un Clic Droit > Propriétés > Onglet Taille et Position). Vous pouvez également
utiliser le menu clic-droit sur un élément, puis Aligner.

Fonctionnement du menu Aligner

Sélectionnez-le ou les éléments que vous souhaitez aligner (pour

sélectionner plusieurs éléments, utilisez la combinaison MAJ+clic).
Dans le menu Aligner, si l’option « Aligner sur les marges » est
activée, l’alignement se fera par rapport aux marges de la page A4. Si
l’option n’est pas activée, l’alignement se fera par rapport au dernier
élément sélectionné.

Exemple : pour aligner le titre au centre de la page, sélectionner le

titre, activez l’alignement sur les marges et choisissez un centrage horizontal. Pour aligner la légende avec le bloc
de données, sélectionnez la légende PUIS le bloc de données, désactivez l’alignement sur les marges, et choisissez
un alignement vertical.

 Le titre
Insérez une zone de texte (Menu Insérer > Texte), en respectant les règles de rédaction (à rappeler ci-dessous).
Un titre doit contenir les quatre informations suivantes : le phénomène représenté sur la carte, le territoire
concernée, l’année de l’information et le découpage administratif utilisé, le cas échéant. Dans cet exercice il
suffira de faire un titre simple du type : La Métropole de Lyon. Il n’est pas possible de préciser les autres
infirmations : les dates des données varient ; il n’y a pas un seul phénomène représentée sur la carte (ex. densité
de la population) ; les données ne sont pas représentés selon un découpage administratif.

Attention, nous vous déconseillons fortement d’utiliser l’outil Titre, il est plus simple de manipuler simplement un
bloc de texte.

Pour régler la taille du texte, cliquez sur « Changer de symbole » dans les propriétés.

Pensez à enregistrer régulièrement votre document (ctrl+S).

 La légende
Ajoutez les légendes des couches (sauf celles de l’altitude et de l’occupation du sol - Corine land cover, qui sont
un peu compliqué à mettre en forme) : Menu Insérer > Légende
- supprimez le titre « Légende » ; évitez également de l’encadrer car le document cartographique
est un tout comprenant la carte et la légende

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Tout ce que vous modifiez dans la partie « Table des matières » (cf. figure p.3 pour vous repérer dans l’interface
graphique) se répercute automatiquement dans la légende. Ainsi nous vous conseillons :

1. d’indiquer dans la table des matières le nom de l’information cartographiée « en clair », simplement en
modifiant le texte d’origine, par exemple, Dpt69_38_42_01, par un simple clic sur le nom de la couche dans la
table des matières. Exemple de nouveau nom : Limites départementales
2. de modifier le style proposé par défaut par ArcGis et de choisir le style le plus « léger » possible (Clic droit sur
le bloc de légende > Propriétés > Onglet Eléments > Style – préférez Entête et Etiquette seule par exemple ou
Nom de la couche et Etiquette)
3. pour mettre la légende sur deux colonnes Propriétés de la légende>onglet éléments puis cocher Placer les
éléments dans une nouvelle colonne et indiquer le nombre de colonnes

Mettez en forme la légende de la densité de population et placez-la dans la page pour qu’elle soit bien
alignée avec la carte.

Pensez à enregistrer régulièrement votre document.

 L’échelle (et éventuellement l’orientation)

Ajoutez une barre d’échelle (Insérer > Barre d’échelle).

Dans les propriétés, régler l’unité d’affichage de l’échelle. A votre avis quelle est l’unité pertinente ici ?

.................................................................................................................................................................................

Nous vous conseillons de choisir un style d’échelle simple.

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Indiquez l’unité de mesure en

abrégé

Réglez la taille du texte

(corps 8 ou 9)

Placez l’échelle dans le bloc de données ou à proximité immédiate de celui-ci. Nous vous rappelons que l’échelle
doit toujours être située à proximité immédiate de la carte !

Conseil : choisissez un style d’échelle simple, avec peu de divisions. Pour en ajuster la largeur, sélectionnez
l’option éponyme dans le menu déroulant ‘Lors du redimensionnement’ et adaptez la largueur d’une
division.

Pour information : L’orientation de la carte n’est obligatoire que lorsque le nord n’est pas situé en haut de la
carte. Evitez donc de surcharger les cartes avec une flèche nord inutile. Si besoin utilisez les plus sobres
proposées par ArcGis dans le menu Insérer>Flèche du nord.

 La source et l’auteur
Insérez des blocs de texte pour indiquer la source des données et l’auteur (Auteur : Nom1 et Nom2). Choisissez
une taille de police réduite. Réglez précisément leur emplacement pour que ces deux éléments soient alignés sur
des éléments de légende déjà présents.

NB l’indication de la source et de l’auteur sont précédés de la mention « Source : »et « Auteur : »

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