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CH 01 Notions Base
CH 01 Notions Base
CHAPITRE
1.1 INTRODUCTION
De pair avec l’évolution de l’agriculture, le contrôle de l’eau et les structures qui lui sont asso-
ciées se développent à un rythme accéléré. La construction de canaux adéquats, le recalibrage
des cours d’eau, la construction de ponceaux ou d’évacuateur de crue ne sont que quelques
exemples rencontrés par l’ingénieur dans l’aménagement des cours d’eau en milieu agricole.
Pour faire face à tous ces aménagements, l’ingénieur ou le technicien doit connaître les lois de
l’hydraulique.
Le présent chapitre présente sommairement les lois et les notions de base d’hydraulique que
l’ingénieur ou le technicien doit connaître.
ferons pas référence à l’utilisation des structures de transport des eaux. Alors, nous n’utilise-
rons que les termes ”cours d’eau” et ”canal”.
La figure 1.1 présente le cours d’eau dans son contexte plus large. Le niveau d’eau et l’espace
occupé par le cours d’eau varie en fonction de son débit. Les principaux termes sont:
Lit majeur : étendue qu’occupe le cours d’eau lors des crues, incluant les zones inon-
dées.
Lit d’étiage ou chenal d’étiage : partie du cours d’eau occupé lors des étiages.
Plaine d’inondation : zone de terrain inondée lorsque le cours d’eau est en crue.
Périmètre mouillé (P) : Longueur de la ligne de contact entre le canal et l’eau dans un
plan normal à la direction de l’écoulement (L).
CARACTÉRISTIQUES D’UN COURS D’EAU 3
yr
d
1
y
z
Rh = A [1.1]
P
Profondeur d’écoulement ou hauteur d’eau (y) : Épaisseur d’eau dans le cours d’eau
au--dessus du fond (L).
Pente des talus (z:1) : La pente d’un talus est le déplacement horizontal pour une
élévation unitaire du talus (L/L).
Largeur au fond ou largeur au plafond (b) : Largeur du cours d’eau au bas de la sec-
tion (L)
Largeur de surface (t) : Largeur de la surface libre de l’eau dans le canal (L).
Largeur du canal ou largeur d’ouverture (T) : Largeur du canal d’une rive à l’autre
(L).
Revanche (yr) : Hauteur libre considérée au--dessus du plan d’eau lors du design ou
différence entre la profondeur du cours d’eau (d) et la profondeur d’écoule-
ment (L).
4 NOTIONS DE BASE EN HYDRAULIQUE
D = At [1.2]
A 3
Z = A D = t [1.3]
2
E = z + y + αV [1.6]
2g
En accord avec la loi de la conservation de l’énergie, l’énergie totale d’un point aval est égale à
l’énergie totale d’un point amont plus les pertes d’énergie par friction que cause l’écoulement
(Figure 1.3) et permet d’écrire la loi de la conservation de l’énergie :
2 2
V1 V
z1 + y1 + α1 = z2 + y2 + α2 2 + hf [1.7]
2g 2g
2 hf
V1
2g
2
V2
y1 2g
1 y2
S0
z1 z2
NIVEAU DE RÉFÉRENCE
La ligne décrivant l’énergie totale en tout point est la ligne d’énergie (Figure AUCUN LIEN )
et la variation de cette ligne correspond à la perte d’énergie absorbée par l’écoulement. Lors-
que les coefficients de répartition de vitesse (α1, α2) égalent l’unité et que les pertes de charge
(hf) sont nulles, nous retrouvons l’équation de Bernouilli.
Dans le cas d’un écoulement uniforme où la section d’écoulement est constante, la ligne
d’énergie, la surface d’écoulement et la ligne de fond du canal sont parallèles. Dans un tel cas,
la pente du canal, le gradient hydraulique (Sw) et le gradient d’énergie sont égaux :
hf
S = Sw = [1.8]
L
L’énergie spécifique est définie comme l’énergie par rapport à la ligne de fond du canal ou
cours d’eau. En considérant l’équation [1.7] où z = 0, l’énergie spécifique s’écrit :
2
Es = y + α V [1.9]
2g
Q2 [1.10]
Es = y + α
2 g A2
L’équation [1.10] montre que pour une section et un débit donnés, l’énergie spécifique est uni-
quement fonction de la profondeur d’écoulement (la section étant fonction de la forme et de la
profondeur d’écoulement). Lorsque nous traçons la courbe d’énergie spécifique pour un débit
donné et un type de section (Figure 1.4), nous remarquons qu’il existe deux profondeurs
d’écoulement pour un même niveau d’énergie, sauf quand le niveau d’énergie est minimum.
Le ressaut (Figure 1.5 ) est le cas le plus familier qui démontre l’existence de deux profondeurs
d’écoulement pour un même niveau d’énergie spécifique.
Lorsque le niveau d’énergie est minimum, nous sommes en présence de la profondeur critique
d’écoulement (yc ). Elle est obtenue lorsque dEs/dy = 0, soit lorsque le nombre de Froude (F)
égale l’unité :
8 NOTIONS DE BASE EN HYDRAULIQUE
F= V =1
α g D [1.11]
F = nombre de Froude
D = profondeur hydraulique = A/t
Après quelques transformations, nous obtenons :
ÉCOULEMENT
FLUVIAL
ÉCOULEMENT
CRITIQUE
ÉCOULEMENT
TORRENTIEL
Nous venons de voir que dans tout phénomène hydraulique, l’énergie est conservée et il en est
de même pour la quantité de mouvement en accord avec la seconde loi de Newton. La varia-
tion de quantité de mouvement par unité de temps d’une masse d’eau coulant dans un canal est
égale à la résultante des forces extérieures agissant sur cette masse. En appliquant ce principe à
une masse d’eau coulant sur une pente (Figure 1.7) nous obtenons l’équation de base suivante :
Qw
g β 2V 2 − β 1V 1 = P 1 − P 2 + W sin θ − F f [1.13]
P1 et P2 = forces de pression
L’utilité de cette équation est de pouvoir évaluer la hauteur en aval de l’écoulement d’un res-
saut (Figure 1.5). La difficulté avec l’équation d’énergie [1.7] réside dans le fait qu’il est diffi-
cile d’évaluer la perte d’énergie par friction interne alors que l’équation de la quantité de mou-
vement ne requiert que la connaissance des forces externes.
TYPES D’ÉCOULEMENT 11
1.6.1 Chézy
Chézy a été, en 1769, le premier à présenter une formule pour décrire les écoulements à surface
libre et uniforme dans les canaux. Elle est présentée sous la forme :
V = C Rh S [1.14]
0,00155
23 + S + 1n
C= [1.15]
1+
0,00155 n
23 + S Rh
n = coefficient de rugosité
Elle a été largement utilisée en Allemagne, en Angleterre, aux U.S.A. dans le passé et l’est
encore au Québec aujourd’hui. Elle peut être présentée sous forme d’abaque ou de tables.
1.6.3 Manning
En 1809, un ingénieur irlandais nommé Manning présenta une formule qui, par la suite, a été
réduite à la forme que l’on connaît :
C = 1n Rh 16 [1.17]
Plusieurs autres formules ont été dérivées mais elles ont connu une utilisation plutôt restreinte,
car elles possédaient souvent une précision moindre que celle de Manning ou Kutter sans être
plus simples. Les plus connues sont celles de Bazin (en 1897), Powell (en 1950).
À cause de la variabilité observée de l’exposant du rayon hydraulique Rh (0,65 à 0,84), cer-
tains hydrauliciens ont essayé de décrire cet exposant. Ces formules sont plutôt présentées
comme des cas particuliers. Elles sont rencontrées principalement dans le cas des conduites
fermées comme celles des égouts.
COEFFICIENT DE RUGOSITÉ 13
1.7.1 Variabilité
L’une des plus grandes difficultés lors de l’utilisation de la formule de Manning ou de Kutter,
est la détermination du coefficient de rugosité ”n”. Pour les deux formules, les coefficients de
rugosité ”n” sont presqu’identiques lorsque les pentes sont supérieures à 0,0001 et que les
rayons hydrauliques sont compris entre 0,3 m et 10 m (1.0 pi -- 30 pi). Les coefficients de rugo-
sité ”n” sont identiques pour les deux formules lorsque le rayon hydraulique égale 1.0 m.
Le coefficient de rugosité ”n” est influencé par plusieurs facteurs dont voici une description
sommaire :
Rugosité du lit et des parois : La granulométrie du lit du cours d’eau ou de son péri-
mètre mouillé influence le coefficient de rugosité. Plus la granulométrie
est grossière, plus la rugosité est élevée.
Irrégularités dans le lit : Les irrégularités dans le fond du cours d’eau telles que les
dépressions, les lames de sable occasionnées par l’envasement, l’ensable-
ment ou de l’appouillement dans le cours d’eau. Le matériel transporté
dans le fond du cours d’eau par l’écoulement contribue à augmenter la
rugosité.
Changement dans la section : Des changements graduels et peu fréquents dans la
section du cours d’eau ont peu d’influence sur la rugosité générale du
cours d’eau. Par contre, des changements fréquents et brusques influent
sur l’écoulement d’une façon équivalente à une augmentation de la rugo-
sité du cours d’eau.
Obstacles : La présence d’obstacles, tels que les grosses pierres, ponceaux, freinent
l’écoulement et amènent une augmentation équivalente de la rugosité.
Végétation : La présence de végétation sur les berges (talus) et dans le fond du cours
d’eau accroît la rugosité. Lorsque cette végétation est plus basse que la
demi hauteur de l’écoulement, les crues couchent la végétation et ramènent
le coefficient de rugosité à un ordre de grandeur de 0,05 à 0,06. Les plan-
tes en période végétative sont plus fortes et résistent mieux à l’écoulement.
En période morte, elles sont moins résistantes; en hiver et au printemps, le
coefficient de rugosité peut être plus faible qu’en été.
Rectitude ou sinuosité du cours d’eau : Les méandres et les courbes augmentent la
résistance à l’écoulement et amènent une augmentation équivalente de la
rugosité. Une courbe raide offre une plus grande résistance à l’écoulement
qu’une courbe longue et régulière. Pour une seule courbe, l’accroissement
équivalent est inférieur à 0,003.
Le coefficient de rugosité ”n” peut être déterminé selon quatre méthodes :
1. la méthode des facteurs;
2. les tableaux des valeurs typiques;
14 NOTIONS DE BASE EN HYDRAULIQUE
3. l’examen des cours d’eau dont le coefficient de rugosité ”n” est connu;
4. l’approche analytique en fonction de la répartition des vitesses.
Compte tenu de l’influence des différents facteurs, le coefficient de rugosité est évalué en addi-
tionnant à la valeur de rugosité du lit, l’influence des autres facteurs, de la façon suivante :
n = n 0 + n 1 + n 2 + n 3 + n 4 n 5 [1.18]
Les relevés de nombreux cas ont permis de construire des tableaux (tableau D.2) utilisés par les
ingénieurs.
Chow (1959) présente les photographies de nombreux cours d’eau, canaux en terre ou béton-
nés dont le coefficient de rugosité ”n” a été mesuré. L’observation de ces photographies peut
donner au débutant une bonne idée des coefficients de rugosité.
Les cas présentés correspondent à des coefficients de rugosité variant de 0,012 à 0,125.
Des méthodes analytiques ont été développées pour évaluer le coefficient de rugosité à partir
de la distribution de vitesse dans un canal et des aspérités de son périmètre mouillé. Ces
méthodes ne sont pas utilisables lors du design et leur intérêt est beaucoup plus de vérifier la
validité des lois empiriques comme celle de Manning ou les tableaux existants.
COEFFICIENT DE RUGOSITÉ 15
L’évaluation du coefficient de rugosité ”n” et du débit d’un cours d’eau s’écoulant dans une
plaine d’inondation (Figure 1.8) est plus complexe que dans le cas d’un simple canal possédant
une géométrie simple. Dans un tel cas, le cours d’eau présente plusieurs périmètres qui ont des
coefficients de rugosité différents. Il suffit de mentionner que le lit de la rivière est en général
nu et que les berges sont couvertes d’une végétation plus ou moins abondante.
La méthode la plus simple divise le cours d’eau en sections d’écoulement homogène et le débit
total est égal au débit de chacune des sections (Figure 1.8).
Q = V 1A 1 + V 2A 2 + V 3A 3 [1.19]
AiRhi23
n= [1.21]
An Rhi23
i
i
Chow (1959) présente d’autres méthodes d’évaluation qui sont semblables à celle--ci.
16 NOTIONS DE BASE EN HYDRAULIQUE
dH = dz + cos θ dl + α d V 2
dx dx dx dx 2g
[1.22]
Cette équation est surtout utile pour calculer la surface libre de l’écoulement qui est appelée
”courbe de remous”. La détermination des courbes de remous est traitée au chapitre 5.
CONCLUSION 17
L’écoulement rapide modifié se produit en général lorsque l’écoulement passe du régime flu-
vial au régime torrentiel ou l’inverse. Ce type d’écoulement se rencontre dans les chutes, les
ressauts et les ponceaux. Si l’équation d’énergie décrit l’état final ou initial de cet écoulement,
elle nous permet difficilement d’en prédire les états intermédiaires. En général, ces situations
d’écoulement rapidement modifié sont décrites par des modèles semi--empiriques.
1.9 CONCLUSION
Ce chapitre nous a permis de connaître les principales notions d’hydraulique nécessaires à la
compréhension des phénomènes hydrauliques qui existent dans les cours d’eau. Ces connais-
sances alliées à celles des procédures de design et de dimensionnement des cours d’eau four-
niont l’ossature de base pour entreprendre toute étude ou tout design de cours d’eau.
BIBLIOGRAPHIE
Anonyme, 1954. Handbook of Channel Design for Soil and Water Conservation. United State
Department of Agriculture, Soil Conservation Service. SCS--TP--61.
Schwab, G.O., R.K. Frevert, T.W. Edminster et K.K. Barnes, 1966. Soil and Water Conserva-
tion Engineering. John Wiley and Sons, New York.
Simon, A.L., 1976. Practical Hydraulics. John Wiley and Sons, Toronto.
18 NOTIONS DE BASE EN HYDRAULIQUE
1000,00
y 1
z z = 12
b z=6
100,00 z=4
z=3
z=2
z = 1,5
Qn
S 12b 83 z=1
10,00
ARh 23
b 83
1,00
0,10
0,01
0,10 1,00 10,00
yb
n = n 0 + n 1 + n 2 + n 3 + n 4n 5
Caractéristiques Valeurs
Terre 0.020
Matériel Roc n0 0.025
Gravier fin 0.024
Gravier grossier 0.028
Absentes 0.000
Irrégularités Faibles n1 0.005
Modérées 0.010
Importantes 0.020
Graduelles 0.000
Variations de la section Alternance occasionnelle n2 0.005
Alternance fréquente 0.010--0.015
Négligeables 0.000
Obstructions Faibles n3 0.010--0.015
Appréciables 0.020--0.030
Importantes 0.040--0.060
y* < 3--4 hauteur de végétation 0.005--0.010
Végétation y < 2 hauteur de végétation n4 0.010--0.025
y = 1 hauteur de végétation 0.025--0.050
y < 1/2 hauteur de végétation 0.050--0.100
Degré de sinuosité Faible 1.0 -- 1.2** 1.00
Modéré 1.2 -- 1.5 n5 1.15
Sévère > 1.5 1.30
* hauteur d’écoulement
Longueur de méandre
** =
Ligne droite
22 NOTIONS DE BASE EN HYDRAULIQUE
Tableau D.2 Valeurs typiques des coefficients de rugosité ”n” (Chow, 1959)
A. EXCAVE OU DRAGUE
a. En terre, droit et régulier
1. Propre et récent 0.016 0.018 0.020
2. Propre, après quelques crues 0.018 0.022 0.025
3. En gravier, section uniforme, propre 0.022 0.025 0.030
4. Avec herbes courtes, un peu de mauvaises her- 0.022 0.027 0.033
bes
b. En terre, sinueux et paresseux
1. Sans végétation 0.023 0.025 0.030
2. Enherbé, quelques mauvaises herbes 0.025 0.030 0.033
3. Mauvaises herbes denses et plantes aquatiques 0.030 0.035 0.040
dans un canal profond
4. Lit pierreux et mauvaises herbes sur les talus 0.025 0.035 0.040
5. Lit caillouteux et talus propres 0.030 0.040 0.050
c. Excavé par une ”Dragline”
1. Sans végétation 0.025 0.028 0.033
2. Quelques broussailles sur les talus 0.035 0.050 0.060
d. Excavé dans le roc
1. Sans aspérité et uniforme 0.025 0.035 0.040
2. Déchiqueté et irrégulier 0.035 0.040 0.050
e. Non entretenu
1. Mauvaises herbes denses, hautes eaux 0.050 0.080 0.120
2. Lit propre, broussailleux sur les talus 0.040 0.050 0.080
3. Idem, avec hautes eaux 0.045 0.070 0.110
4. Broussailles denses, hautes eaux 0.080 0.100 0.140
B. COURS D’EAU NATURELS
B.1 Ayant moins de 30 m de large en période de crue
a. Cours d’eau dans une plaine
1. Propre, droit, sans cuvette, section pleine 0.025 0.030 0.033
2. Idem, mais avec plus de pierres et de mauvaises 0.030 0.035 0.040
herbes
3. Propre sinueux, avec quelques cuvettes et ban- 0.033 0.040 0.045
des de sable
4. Idem mais avec quelques pierres et mauvaises 0.035 0.045 0.050
herbes
ANNEXE D COEFFICIENT DE RUGOSITÉ 23
PROBLÈMES SÉRIE 1.
1.1. Déterminez la section, le périmètre mouillé et le rayon hydraulique d’un canal trapé-
zoïdal possédant une base de 2 m, une profondeur de 1 m, une profondeur d’écoulement
de 1 m et des talus de pente 1:1.
1.4. Déterminez le débit que peut transporter un canal trapézoïdal possédant une base de 2
m, une profondeur de 1 m et des talus de pente 1,5:1. La pente du cours d’eau est de
0.15% et et le coefficient de rugosité est de 0,022.
1.5. Déterminez la section, le périmètre mouillé et le rayon hydraulique d’un canal triangu-
laire possédant une profondeur de 0,5 m, une profondeur d’écoulement de 0,4 m et des
talus de pente 4:1.
1.8. Estimez le coefficient de rugosité (Manning) d’un cours d’eau droit, propre et dont le
fond est en limon argileux.
1.9. Estimez le coefficient de rugosité (Manning) d’un cours d’eau légèrement sinueux dont
le fond est recouvert de cailloux de 10 cm de diamètre.
1.10. Estimez le coefficient de rugosité (Manning) d’un cours d’eau de la question 1.4. si la
section du canal est occupé par des herbes de 90 cm de hauteur.
1.11. Déterminez la vitesse de l’écoulement de l’eau et le débit que peut transporter le canal
de la question précédente.
26 NOTIONS DE BASE EN HYDRAULIQUE
1.12. Déterminez le débit que transporte le cours d’eau suivant coulant dans une plaine
d’inondation.
30 m
1 1
4 3m 4
2m
8m
4m
Canal principal : en terre, présence de quelques cailloux au fond, pente des talus 1:1