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phénomène de retrait
Pascal Robiquet
présentée
par
Ingénieur EUDIL
SUJET DE LA THÈSE :
M. SAUTEREY Président
M. PUIATTI Rapporteur
M. AUTRET [
M. BOCQUIER Examinateurs
M. RAT )
M. PARRIAUD Invité
4£ E.N.P.C.
Nous remercions tout particulièrement :
Madame Millet pour avoir réalisé les études aux rayons X sur nos
échantillons.
pages
RESUME 1
INTRODUCTION 2
CHAPITRE I : LES SOLS
1 les sols étudiés 3
CHAPITRE II :UN NOUVEL ESSAI DE RETRAIT
1 les essais existants 7
2 essai de retrait proposé 9
3 reproductibilité de l'essai de retrait 19
4 conclusions 22
CHAPITRE III : INTERPRETATIONS ET FACTEURS INFLUENÇANT
LE RETRAIT
1 travaux antérieurs 23
2 influences; de la minéralogie, de la
quantité d'argile et de la granularité
sur le retrait 28
3 influence du compactage sur le retrait 39
4 relations entre les paramètres de retrait
et les paramètres d'identifications 44
CHAPITRE IV : ESSAI SUR GRAVELEUX - APPLICATIONS
1 essai de retrait sur fraction (0-10mm) 47
2 résultats obtenus à partir de l'essai 51
3 critères d'essai de retrait 57
4 conclusions 58
CONCLUSIONS GENERALES 59
ANNEXES
annexe I
matériels utilisés 61
annexe II
échantillons 62
minéralogie 63
identifications et résultats des essais
de retrait 64
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 101
1
RESUME
Les essais réalisés sur la fraction (0-10 mm) montrent que pour
rendre compte du potentiel de retrait d'un graveleux, il est néces-
saire de réaliser des essais sur la fraction totale du matériau.
Les résultats obtenus sur la matrice (0-1 mm) ne permettent pas
de déduire le potentiel de retrait du graveleux correspondant.
I N T R O D U C T I O N
Nous avons donc élaboré un nouvel essai de retrait avec lequel on peut travailler, soit
sur la fraction (0-Imm), soit sur la fraction (0-lOmm) du sol considéré. Les résultats enre-
gistrés permettent de comparer les sols en fonction de leur potentiel de retrait
Ensuite, -nous étudions les paramètres qui influencent le retrait, tels que la nature
minêralogique des argiles et la granulomëtrie. Nous verrons que les résultats obtenus appor-
tent des solutions pratiques applicables sur les chantiers pour diminuer le retrait.
3
CHAPITRE I
LES SOLS
CAMEROUN
MT™7 V —
Latérite absente
KírtilrtiílliMiÜ ¿KQUATEUR
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3
^ . . •; . ¡ ' i l Monntln ^'^satSrt, Lckonl
rancevillc
* *
200 km
W 12' U°
Litrey i Ut
Part-Gentil
Mayoumba
CHAPITRE II
vu pour c e l l e - c i .
1 - LES ESSAIS EXISTANTS
- La d u r é e de l ' e s s a i e s t longue car e l l e dé-
Jusqu'à présent, les principaux industriels p a s s e souvent l e s h u i t h e u r e s .
qui se sont intéressés au phénomène de re-
trait sont les fabricants de briques, tuiles
et les céramistes. Les matériaux utilisés
pour réaliser ces produits finis sont fins et î . 2 .Essai de retrait volumique d'ATTERBERG
argileux. Ces industriels ont élaboré un ap-
pareil de mesure appelé barélattographe.
1 . Î: 1 BUt
Quelques chercheurs ont étudié le retrait.
Certains ont travaillé sur des mortiers de Cet essai détermine une valeur de limite de
graves traitées aux liants hydrauliques retrait et un pourcentage volumique de retrait
(T.OKLU) . D'autres, que nous citerons au mo-
ment opportun, ont travaillé sur des argiles; - Définitions de la limite de retrait et du
aussi, les appareillages sont adaptés à des pourcentage volumique de retrait.
pâtes dont la taille des grains est inférieu-
re à 400^ m, voir même à 2 ^ m . Ces appareil- ^PELTIER,.-1969) définit ainsi ..la .limite de
lages ne sont pas conçus pour des laboratoi- retrait WR :
res de chantier.
"La limite de retrait est mesurée en suivant
L'essai normalisé, utilisé dans les labora- la variation de volume d'un échantillon de
toires des ponts et chaussées et décrit dans sol en fonction de sa teneur en eau. Quand la
le manuel d'essais routiers à été établi par teneur en eau diminue, le volume de l'échan-
Atterberg. Cet essai n'est pratiquement tillon décroit linéairement. Puis, brusquement;
à partir d'une certaine teneur en eau, au mo-
jamais utilisé. ment où les grains entrent en contact, le vo-
lume cesse de décroître quand la dessication
se poursuit. Réciproquement, quand on part de
l'échantillon sec qu'on humidifie progressi-
7.. 7 . Le barélattographe vement, son volume reste d'abord constant,
Cet appareil enregistre automatiquement et puis brusquement, à partir de la même teneur
simultanément, par un système de balancier en eau, l'échantillon commence à gonfler".
et de ressorts, la perte de poids et les va-
riations de longueur de deux éprouvettes réa- VvV _.
lisées avec la fraction {0-400 Km) d'une pâ- I 1 7 *
te fis A ] .
/ W
Cet essai permet de déterminer la teneur en
eau optimale de travail correspondante acha-
que matériau. Ainsi, il y a compatibilité en- retrait
tre la malléabilité nécessaire au modelage linéaire
des produits finis et le taux de retrait cor-
respondant.
sorte que les teneurs en eau respectives Pour libérer les éventuelles bulles d'air em-
restent constantes et que les échantillons prisonnées entre les deux couches, il est pré-
soient prêts à subir l'essai de retrait au férable de piquer 1'éprouvette jusqu'à l'in-
moment opportun. terface avec une fine aiguille. Enfin, compac-
ter l'ensemble a 1,2 MPa pendant une minute
Pour des essais complémentaires, il est dé- trente (photo n° 2) .
conseillé de réutiliser des éprouvettes déjà
passées à l'étuve. Nous nous sommes aperçus
que ceci provoquait des dispersions dans les
résultats. L'étuvage modifie parfois la capa-
cité d'absorption de certains sols. Par mesu-
re de sécurité, il vaut mieux prévoir du ma-
tériau supplémentaire, que de réutiliser des
éprouvettes ayant déjà subies l'étuvage.
photo n° l
- de densité sèche initiale du matériau fonc- Nous donnons un exemple de temps nécessaire,
tion de la teneur en eau initiale. pour suivre un essai de retrait, jusqu'à ce
que l'on ne remarque plus de variation de
- de retrait : longueur de l'ëprouvette. Ces valeurs ont été
établies avec un degré hygrométrique moyen de
variation de la longueur de l'ëprouvette 80%. Pour un sol relativement argileux a une
fonction de la teneur en eau de celle-ci. teneur en eau de 40%, l'expérience montre
qu'en réalisant l'essai entre 38°c et 42°c,
- la courbe intrinsèque de retrait, lorsqu'il il dure en moyenne cinq heures. Il est donc
y a plusieurs essais effectués sur un même possible durant une journée, d'obtenir l'en-
sol à des teneurs en eau initiales diffé- registrement de la courbe de retrait de n'im-
rentes. porte quel type de sol.
w,
15 20 2530 35
W(J)
Fig. g Droite intrinsèque du sol L5
Wi teneur en eau i n i t i a l e
TAI Ls pourcentage de r e t r a i t
Ls
Li-Lf _ A 1 ( t o t a l e )
Fig. 7 Courbe de retrait du sol g7 Li Li
Li longueur i n i t i a l e de i ' é p r o u v e t t e
Lf longueur finale
Les courbes de retrait (fig. 8) rendent Le pourcentage de r e t r a i t (Ls) est d é f i n i comme é t a n t
compte du comportement au séchage du maté- le rapport entre l a v a r i a t i o n t o t a l e de longueur e t
riau; c'est-à-dire de la modification de la longueur i n i t i a l e de l ' é p r o u v e t t e ( L i ) .
l'arrangement morphologique de l'édifice
granulaire. En effet, nous verrons au cha-
pitre III, qui traite de l'influence de la
minéralogie et de la granulométrie sur les Pour o b t e n i r l a c o u r b e d e d e n s i t é s è c h e , i l
courbes de retrait, que les ruptures de f a u t , p o u r c h a q u e é p r o u v e t t e , p r o c é d e r de l a
pentes enregistrées sur certaines de ces même f a ç o n q u e p r é c é d e m m e n t , en r e p o r t a n t
courbes sont dues à ce phénomène d'arrange- d a n s u n r e p è r e l e s v a l e u r s c o r r e s p o n d a n t e s de
ment au sein du matériau. d e n s i t é s è c h e e t d e t e n e u r en e a u i n i t i a l e de
chaque é p r o u v e t t e .
Üd(g cm 3 )
1,9
1.8-
1,7
1.6
15
w;
o TcT 20 30
FEUILLE DE MESURE
TABLEAU D ENREGISTREMENT
0 521 25, 8
2 1 3 2
0 , 05 0,2 0,25 520, 7 24, 6 échantillon: S7
N° 7
Poids de l ' é q u i p a g e ;
0 , 61 22, 9
0 , 16
0,22
0 , 45
0,74 0,96
520, 3
21 , 3
490, 8 511
poids sec (éprouve*te).
519, 9 24 (9)
poids humide:
0 , 22 1 ,43 1,65 519, 3 18, 8 30,2 (g)
t e n e u r en e a u 0/
0,21 1 , 76 1 , 97 518, 9 17, 1 initiale-. 25,8 Â
518, 5 15,4 longueur finale : L f
0 , 18 1 ,95 2 , 12
57.74 imml
longueur initkilerLj
0 , 08 2 , 12 2, 2 517, 8 12, 5 59,94 (mmi
%à - 1,57 9 / c m 3 l
15
TABLEAU SIMPLE
N° G D AI f Li Ls Ph Ps W, < c
%^3 ^
mm mm mm °/o 9 g °l Cm MpQ
10
Í
.,__ ._
16
Afin d'éviter ces problèmes, nous avons choi- des argiles la variation du couple de cisail-
si de travailler, non plus avec les courbes lement et du pourcentage de retrait linéai-
de retrait mais avec la courbe intrinsèque. re en fonction de la teneur en eau (fig. 17)
Cette courbe relie les points de couple avaient constaté que le pourcentage de re-
(W(; LS ))• trait était fonction linéaire de la teneur
U en eau. Par conséquent, les droites intrin-
Nous définissons conventionnellement la sèques obtenues sur nos matériaux confirment
limite de retrait (WR) comme étant l'abscis- les travaux de NELSON et ANDREWS. Nous
se à l'origine du prolongement de la courbe verrons dans la remarque qui suit que cette
intrinsèque. La direction de ce prolongement linéarité est liée à la forme des courbes
étant tangent à la fin de la courbe intrin- de retrait.
sèque de retrait. Ainsi, nous obtenons la
W (¡j)
teneur en eau initiale la plus élevée pour
laquelle nous n'enregistrons plus de retrait.
Pratiquement, ce point n'ä pu être atteint
pour des raisons techniques dOes au compac-
tage des ëprouvettes aux teneurs en eau
faible.
4LS
0 15 20 25 "' 30 35
Fig. 14 : Courbe intrinsèque du sol G10
quelle que soit la teneur en eau initiale, le 2.5.4. Remarques sur la limite de retrait
sol Gl représenté par la droite Gl a le poten- et justification de la droite in-
tiel de retrait le plus élevé et G8 le plus trinsèque.
faible. Les sols Gl et G8 sont respectivement
le plus et le moins aptes au retrait des qua- Nous venons de voir que la courbe intrinsè-
tre sols en présence. que est une droite. Ceci permet de définir
la limite de retrait comme étant l'abscisse
A présent étudions entre 20% et 40% de teneur à l'origine de la droite intrinsèque. Signa-
en eau initiale les cas des sols L5 et gl. En- lons toutefois que pour des raisons techni-
tre 20% et la teneur en eau critique (Wc) , gl ques nous n'avons pas pu atteindre sur les
possède un potentiel de retrait plus élevé fractions (0-1 mm) les pourcentages de
que L5, au-delà de Wc nous avons le phénomène retrait nuls; nous sommes donc obligés de
inverse. prolonger la"droite pour déduire (WR).
Ceci montre une fois de plus l'intérêt sur un Nous estimons que cette extrapolation est
chantier de bien connaître la teneur en eau justifiée car :
des matériaux disponibles, afin de mettre en
oeuvre celui qui engendrera le moins de dé - - Nous avons vu à la figure 17 que la droite
sordre possible. déterminée par(NELSON et ANDREWS lest liné-
aire jusqu'au pourcentage de retrait nul.
Ces exemples illustrent le système de compa-
raison d'aptitude au retrait entre différents - Nous verrons aussi au chapitre IV que les
sols par l'intermédiaire des droites intrin- essais réalisés sur les matériaux de frac-
sèques de retrait. tion (0-10ram) permettent d'obtenir plus
facilement la droite intrinsèque, jusqu'aiux
pourcentages de retrait très faibles à nuls.
TT
Même si nous imaginons (fig. 19) que la
droite intrinsèque d'un sol s'incurve ceci
engendrerait un écart (£) très faible entre
le pourcentage de retrait correspondant à
l'abscisse à l'origine (WR) et le pourcentage
nul correspondant à la limite retrait hypo-
thétique réelle (WRr).
Ls
910
s.
tO lí 12 13 l* 3 I* IT It
PERCENT WATER «Y ORT WCWHT
Fig: 17
•L Fig. ig Droite intrinsèque du sol- gio
Pour déiinir la droite intrinsèque, nous
avons considéré le rapport Al/Li. On pour-
rait aussi définir Al/Lf par rapport à la
teneur en eau. Il est facile de voir que
dans l'hypothèse d'Atterberg cette courbe
( A ) est une droite, car les essais mon-
trent que la pente de A l , fonction de la
teneur en eau est indépendante de la teneur
en eau initiale (fig. 20).
¿fd'(g/cm3)
domaine d'incertitude
1,8
1,6
domaine d'incertitude
1/5
W;
0 16 20 25
3.3. Erreurs relatives sur le pourcentage de retrait Imaginons que nous n'ayons réalisé que huit
essais, dont les points résultants sont re-
AKt) présentés par des triangles (fig. 22). U s
Ls •loo
Lf-tAKt) sont reliés par la seconde droite Y 2 . Nous
avons choisi ces huit points car ils consti-
Ls : pourcentage de retrait en pourcentage tuent l'ensemble engendrant la droite qui a
la plus forte différence de pente avec la
Al(t) : variation totale de longueur en mm pente moyenne de Yj_.
Lf : longueur finale en mm
Les pentesde Yy et Y, sont respectivement de
Lf-tAlttinAKt] -Al(t) 0,38 et 0,33 la différence est de 0,05. Ceci
dLs = dAl + .dLf entraîne, sur la plage de teneur en eau de
{Lf-tAl(t] ; [Lf-tAl(t)] 2 l'étude, des écarts négligeables sur les
pourcentages de retrait.
dLs Lf dAl dLf
' as
LfnAl(t) LAKt) Lf La limite de retrait obtenue à partir de Y2
Ls est 15%, elle est d'un point plus élevée que
ALs Lf A ( A i f t )) celle obtenue à partir de Y\. Chacun sait
+ALf
que les teneurs en eau in situ dans un même
LS Lf - l £ l ( t ) Al(t) Lf _ sol peuvent varier de trois à quatre points
d'un lieu à un autre. Les géotechniciens es-
t r a i t o n s une f o i s e n c o r e l e s deux p o i n t s ex- saieront cependant de mettre en place les
trêmes . sols, à une teneur en eau se rapprochant le
plus possible de la limite de retrait, sans
(Ai ( t ) 0,02mm jamais vraiment l'atteindre.
Lf = 0,1mm ; Lf est mesuré au pied à coulis- Empiriquement, nous estimons que l'erreur
se précis à deux centièmes de millimètre,mais commise sur la limite de retrait est de
les surfaces extrêmes des éprouvettes n'étant plus ou moins 1,5- points de teneur en eau.
jamais très parallèles, il s'avère par expé- Cette amplitude d'erreur est acceptable avec
rience que Lf est de 0,1mm. les conditions de chantier. Le cas du sol g7
est compatible avec ce que nous venons de
définir.
Ls
Yx - 0,33wi-4,62 ; R - 0,97 ; MR - 14 ; n - 17
Y2 - 0 , 3 8 w i - 5 , 6 8 ; R - 0,98 ; MR - 15 ; n =» 8
n : nombre d'essais
domaine d'incertitude
4 CONCLUSIONS
Nous avons montré que l'essai de retrait vo- - La droite intrinsèque, reliant les points
lumique défini par ATTERBERG n'est pas satis- de couple (Ls, Wi) permet de classer et com-
faisant. Les raisons sont les suivantes : parer lespotentielsderetraitentre différents
sols sur "la fraction (0-lmm). Ceci devrait
- L'éprouvette n'est pas compactée, alors que rendre service aux géotechniciens travaillant
l'intensité de compactage influence les ré- dans les régions ovj se succèdent les saisons
sultats de l'essai. sèches et les pluies. Cet essai leur permet-
tra de mieux sélectionner les différents ma-
- La précision de la limite de retrait dépend tériaux disponibles à mettre en oeuvre, sui-
de l'allure de la courbe de retrait. vant leur potentiel de retrait
- Un seul essai de retrait réalisé sur une - La courbe de densité sèche représente la
éprouvette préparée à une teneur en eau ini- densité initiale du matériau en fonction
tiale proche de la limite de liquidité, ne de la teneur en eau initiale de celui-ci.
suffit pas à caractériser l'a capacité d'un
sol au retrait. Il faut réaliser plusieurs^
essais à des teneurs en eau initiales diffé- La limite de retrait WR est définie conven-
rentes . tionnellement comme étant la valeur à l'ori-
gine de la droite intrinsèque de retrait.
L'essai de retrait linéaire proposé est sim-
ple et reproductible. Il est utilisable en
laboratoire de chantier. Il permet d'obtenir
les trois courbes suivantes.:
- La courbe de retrait, qui est l'enregistre-
ment de la variation de longueur de l'éprou-
vette en fonction de la perte d'eau. Elle est
représentative du comportement au retrait des
matériaux, quatre types ont été mis en évi-
dence.
23
CHAPITRE III
INTERPRETATIONS ET
FACTEURS INFLUENÇANT LE RETRAIT
L'organisation du matériau consiste en une Cette figure montre deux comportements bien
simple juxtaposition d'unités morphologiques distincts à la dessication, correspondant
indépendantes les unes des autres. chacun â une des deux argiles. Il a été fait
les trois commentaires suivants :
Les éléments de kaolinite ne s'associent pas,
ils se juxtaposent seulement. - Dans la première phase linéaire, "tout
départ d'eau est accompagné par une dimi-
Par contre, pour l'Illite et la Montmoril- nution égale de volume. L'échantillon est
lonite, on ne perçoit pas d'orientation préfé- saturé.
rentielle dans la pâte de départ ni dans la
première phase du retrait. Ceci amène à - Dans la seconde phase, la variation de
penser que l'organisation entre les unités volume est inférieure au départ d'eau.
morphologiques repose sur des interactions L'air entre alors au sein de l'échantillon.
du type bord-face. Durant cette phase, on remarque sur les
courbes, une rupture de pente voire même
Pour l'Illite, il faut atteindre un PF 2,5 pour la kaolinite un arrêt total du retrait.
pour que les unités morphologiques se rompent
afin qu'une orientation apparaisse. - La troisième phase commence à la limite de
retrait. Les particules sont en contact
Pour la montmorillonite, il faut atteindre maximum, le volume ne varie plus malgré
des PF élevés pour qu'une orientation appa- le départ de l'eau.
raisse. Ceci est expliqué par le pouvoir de
dëformabilité des unités morphologiques qui Dans le cas de la kaolinite, la limite de
sont longues et minces. Ce phénomène a.été retrait est atteinte dès PF4 et correspond à
constaté au microscope électronique à bala- un indice des vides de 1,1. Alors que la
yage. smectite nécessite une énergie bien supérieure,
puisqu-*ïl faut atteindre PF 5,8.
Cette dëformabilité sans rupture est due aux
liaisons bord face. Ce type de liaison est L'indice des vides correspondant à la limite
conservé jusqu'à la phase ultime de retrait. de retrait est de 0,4-2.
\b\
^ ^ ^ ~- 100 nu
Pour aboutir à cette structure, il faut que Les particules sont constituées par la jux-
les feuillets se déforment. Donc aux PF éle- taposition face contre face de quelques cris-
vés tout se passe comme si chaque feuillet tallites. Il a été montré que de très faibles
de smectite était une unité indépendante quantités de fer pouvaient assurer la cohé-
séparée de sa voisine par un mince film sion de l'ensemble aux points de contact
d'eau. entre les particules (fig. 2 9 ) .
Les phénomènes de départ d'eau interfoliaire
et de déformation des feuillets expliquent
la longueur de la seconde phase ainsi que
la possibilité d'atteindre des p°rosités très
faibles avec ce type de matériau.
Lors de la rëhumectation (TESSIER, mai 1980),
il résulte que :
- La kaolinite retrouve des teneurs en eau
comparables quelle que soit la contrainte
de dessication précédente.
- La smectite se rehumecte d'autant moins Fig. 29 Particules formées par la jux-
que le PF de dessication aura été élevé. taposition face contre face de
quelques cristallites
•1.2.3. Conclusions (point de contact par l'intermé-
diaire de composés du fer)
Les résultats des études de TESSIER montrent
que la nature minéralogique des argiles joue Le domaine anisotrope à l'intérieur duquel
un rSle très important lors du processus de les particules sont orientées est lié par
dessication. La seconde phase est condition- des composées de fer. Les cristallites se
née par l'épaisseur des particules argileuses répartissent de manière homogène ainsi que
et par le type d'unités morphologiques. les oxyhydroxydes de fer. Il est actuellement
impossible de dire si les cristallites de
Plus les particules sont épaisses plus la kaolinite sont recouverts d'une couche
largeur des pores résiduels existant à la uniforme d'oxyhydroxydes, ou s'ils sont par-
limite de retrait sera grande et plus la tiellement ou en totalité sous formes de
limite de retrait sera obtenue ä une contrain- petits amas disséminés régulièrement dans
te hydrique faible. les domaines considérés (fig.30).
Les argiles à feuillets expansibles nécessi-
tent un PF élevé pour obtenir la limite de
retrait.
Si les cristallites sont épais (type kaoli-
nite) , ils se rapprochent (face-face) durant
la dessication et se stabilisent lorsqu'ils
sont en contact.
Les cristallites type Illite ou Montmorillo-
nite constituent des unités morphologiques Fig.30 : Domaine anisotrope constitué
plus longues qui vont, durant la dessication : par des ensembles de particules
- soit se rompre, facilitant ainsi l'appari- Le plasma est constitué de micronodules et
tion d'une orientation, de grains de quartz. Les micronodules contien-
nent les domaines arrangés de manière désor-
- soit, se déformer sans rupture, pour per- donnée.
mettre à la porosité de diminuer jusqu'au
retrait ultime.
1.3 . N¿vza.u.x d1 on.ga.n¿¿at¿on d'un matZiZoui
II faut noter la différence de liaison entre La masse volumique ( ^d) et le degré de compac-
les éléments du type particule et cristallite tage (G) étant égaux à :
avec celle constituant les interdomaines et
interparticules. y-, _ masse , _ _ íd
id et G
" volume - là opN
Dans le premier cas, nous avons à faire à
des surfaces de contact, alors que dans le Il est clair que plus la courbe est aplatie
second cas il a été constaté des liaisons par moins le sol est sensible aux variations volu-
joints ou lignes par l'intermédiaire de com- miques puisque la masse sèche est constante "
posés de fer. pour un échantillon donné.
Ces deux types d'empilements induisent deux L'expression (1) exprime les variations volu-
types de porosité au sein des matériaux fer- miques du sol en fonction des degrés de com-
rallitiques : pactage (initial Gi et final Gf). Le taux de
densité final est exprimé par rapport à la
- La porosité intramicronodulaire induit une densité sèche maximale PROCTOR.
forte dispersion hydrodynamique et une
grande capacité d'adsorption. Ceci est dû De l'expression (1) on obtient la (2) dans
à l'organisation face-face des constituants laquelle W est la teneur en eau maximale
qui délimite des pores étroits. prévue pour le remblai étudié et Wi la teneur
en eau optimale de compactage in situ; K est
- La porosité intermicronodulaire est consti- un paramètre adimensionel qui dépend de la
tuée de vides résultant de l'assemblage pente du chemin d'évolution envisagé et du
d'éléments dont le volume se rapproche de taux de densité initiale du sol.
celui de la sphère. Par conséquent, la Cette expression a 1'intérêt de donner un cri-
taille des pores ainsi formés est supérieure tère de projet pour déterminer le taux de
et donne une bonne perméabilité. densité et la teneur en eau,pour qu'un sol
devant être placé en remblai,minimise sa
1.4. EZud&i du. KZZKOJLZ ¿un Kmblcu. sensibilité aux changements volumiques.
Ces études ont été réalisées au Mexique. Ce Des essais in situ ont été.réalisés. Ils
pays possède peu de matériaux sains. Dans la confirment les résultats obtenus en labora-
plupart des cas les géotechniciens doivent toire à partir de l'expression (2).
utiliser des sols fins argileux, par consé-
quent ils ont été amenés à réaliser des étu- - Les deux études suivantes ont été
des afin de mieux sélectionner les matériaux également réalisées sur des sols fins.
vis-à-vis du phénomène "retrait-gonflement" L'une consistait à mesurer in situ les
et prévoir la réaction des remblais vis-à-vis variations volumiques et de teneurs en eau
de la fissuration. d'un remblai ainsi que du sol d'assise
sous les effets de.variations climatiques.
pour résoudre le problems de la sélection L'autre avait pour but d'établir un modèle
des matériaux au niveau des projets,les mathématique pour étudier le phénomène de
études suivantes ont été réalisées.(A.R. fissuration longitudinale dans les remblais
RODRIGUEZ mai 1982) à l'aide des résultats mesurés in situ.
- Ils ont sélectionné deux sols, le premier
est une argile fortement compressible (type Le sol d'aissise est de l'argile, -le noyau du
A4, RTR) et l'autre un sable argileux (type remblai est composé de cette même argile et
A2, RTR). Des essais de gonflements ont été le reste du remblai est construit avec un
réalisés avec le dilatomètre Hveem. Ils ont sable argileux (fig. 33).
permis de déterminer ce qu'on appelle "évo-
lution de la densité en fonction de la teneur' Le remblai a subi les variations climatiques
en eau". Ces courbes sont construites comme et l'on a mesuré à chaque saison les teneurs
suit : en eau et les variations volumiques.
lOQ
2o Sabla ar gitaux
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s \ Equations du changement
0) da volume
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20 to 60
Teneur en aau ( % )
Fig. 32
contraction
léger gonflement
par c i p i l l a r i t é
Fig. : 34'
assise argileuse
F i g . 35 : R e p r é s e n t a t i o n s de t r o i s t y p e s ,:
de courbes g r a n u l o m é t r i q u e s .
Nomenclature
C e t t e n o m e n c l a t u r e permet d ' i d e n t i f i e r l e s
m a t é r i a u x de f r a c t i o n (0-lmm) r e c o n s t i t u é s .
La p r e m i è r e l e t t r e m a j u s c u l e s y m b o l i s e la
n a t u r e de l ' a r g i l e .
•[l l'l'I I | j'i'i r i 1 ' I IJJssLLLL '
K = kaolinite
B = bentonite (Montmorillonite) e. "Ho
i,.....,. . -f; . , • ait; 0,ÇM 0,002
Le p o t e n t i e l d e r e t r a i t e s t l e p o u r c e n t a g e - Les f o u r c h e t t e s d e t e n e u r s e n e a u s o n t
d e r e t r a i t que p e u t e n g e n d r e r un s o l à u n e t r è s d i f f é r e n t e s s u i v a n t l a n a t u r e de
t e n e u r en e a u d o n n é e , s i c e l u i - c i e s t s é c h é l ' a r g i l e contenue dans le m a t é r i a u .
au m o i n s j u s q u ' à l a l i m i t e d e r e t r a i t . Ce
p o t e n t i e l v a r i e en f o n c t i o n d e la t e n e u r K40b]_, a u n e f o u r c h e t t e t r è s r é d u i t e . C e c i
en e a u i n i t i a l e d ' u n s o l . La d r o i t e i n t r i n - e s t du a u d r a i n a q e i m p o r t a n t q u e s u b i t
s è a u e r e p r é s e n t e l ' e n s e m b l e du p o t e n t i e l l ' é c h a n t i l l o n pendant le compactage. L'eau
de r e t r a i t . se d r a i n e j u s q u ' à c e q u ' u n é q u i l i b r e e n t r e
les diverses contraintes s"établisse4au sein
- S u r l a f o u r c h e t t e d e t e n e u r en e a u a l l a n t - d e l ' ë p r Q u v e t t e . Cet é q u i l i b r e se s i t u e à
d e 10 à 20 7^16 m é l a n g e d e b e n t o n i t e e t d e u n e t e n e u r en e a u v o i s i n e d e 1 5 % , l a l i m i t e
k a o l i n i t e d o n n e à B20K10bi u n p o t e n t i e l du r e t r a i t e s t é g a l e à 1 2 , 9 % ; i l r e s t e d o n c
de r e t r a i t légèrement s u p é r i e u r à c e l u i de une f o u r c h e t t e t r è s r é d u i t e pour l e s e s s a i s .
B30b]_,qui c o n t i e n t p o u r t a n t u n e a r q i l e p l u s
active. B3 0b]_ a Ta f o u r c h e t t e 6e t e n e u r en eau l a
plus étendue car plus plastiaue i l peut
Nous p e n s o n s que l ' a p p o r t de k a o l i n i t e dans a b s o r b e r p l u s d ' e a u . Mais c e t t e p l a s t i c i t é
la bentonite p e r m e t un a r r a n g e m e n t f i n a l p l u s i n d u i t u n e h é t é r o g é n é i t é d e t e n e u r en e a u
é t r o i t de la p â t e , de ce f a i t l ' a m p l i t u d e de p e n d a n t l e s é c h a g e . En e f f e t , l'échantillon
r e t r a i t pour u n e t e n e u r en e a u i n i t i a l e d o n - s è c h e p l u s r a p i d e m e n t en s u r f a c e , l ' e a u
née e s t p l u s importante. s i t u é e à l ' i n t é r i e u r de c e l u i - c i n ' a pas l e
t e m p s d e m i g r e r v e r s l a s u r f a c e p o u r homogé-
Cependant, sur c h a n t i e r , l ' e s s e n t i e l e s t de n é i s e r l a t e n e u r en e a u au s e i n d u m a t é r i a u .
c o n n a î t r e l a t e n e u r en e a u i n i t i a l e i n s i t u
pour d é d u i r e à l ' a i d e de l a d r o i t e i n t r i n s è - Ceci e x p l i q u e l e f a i t que l ' o n ne p u i s s e p l u s
que l e p o t e n t i e l d e r e t r a i t . o b t e n i r d ' é p r o u v e t t e cohérante pour des
t e n e u r s e n eau i n f é r i e u r e s à 16% c a r l e s o a r -
En e f f e t , un m a t é r i a u comme B30b2_ p o u r r a i t t i e s t r o p sèches dans l ' é p r o u v e t t e n ' o n t n l u s
a v o i r un p o t e n t i e l beaucoup p l u s é l e v é que la cohésion s u f f i s a n t e pour a s s u r e r l ' h o m o -
c e l u i d e B20KlQb]_ c a r c e m a t é r i a u p o s s è d e g é n é i t é d e c e l l e - c i a p r è s l e d é m o n t a g e . Pour
une m a t r i c e a u i n e u t emmagasiner n l u s d ' e a u p r é p a r e r d e s é p r o u v e t t e s homogènes à d e s
one 320K10bi. t e n e u r s en eau f a i b l e s , i l a u r a i t f a l l u a t t e n -
d r e t r o p l o n g t e m p s . Quant à l a f o u r c h e t t e d e
P a r e x e m p l e , c o n s i d é r o n s q u e l a t e n e u r en B20K10blr e l l e e s t p l u s f a i b l e que c e l l e de
eau d ' é q u i l i b r e d e s m a t é r i a u x in s i t u e s t B30b]_. m a i s a l ' a v a n t a g e d e . c o n t e n i r , d e s
e n v i r o n é g a l e à l a moyenne d e s t e n e u r s en t e n e u r s e n eau s i t u é e s p r è s d e l a l i m i t e d e
eau de l a f o u r c h e t t e de chaque é c h a n t i l l o n . retrait.
On o b t i e n t u n e v a l e u r d e 15% p o u r B20K10b]_
e t d e 24% p o u r B 3 0 b i . I l en r é s u l t e que l e
p o u r c e n t a g e d e r e t r a i t d e B30b]_ . e s t t r è s
s u p é r i e u r à c e l u i d e B20K10b]_.
WR . pente
ALS
B30b., "9,2 0,29
B20K10b«"8,7 0,3
K40b^ 12,9
/ y
yy
y>
/
/
/
/
/
/
/
-¿_ w
10 15 20 25 30 35
Nous v e n o n s de v o i r que l a n a t u r e m i n é r a l o -
gique de l ' a r g i l e i n t e r v i e n t pour une p a r t
i m p o r t a n t e dans l e p o t e n t i e l de r e t r a i t c a r
elle conditionne la capacité d'adsorption,
de m i a r a t i o n e t de d é p a r t de l ' e a u au s e i n
d ' u n m a t é r i a u . Ajoutons que c e t t e i n f l u e n c e
se m a n i f e s t e au niveau des c o u r b e s de r e t r a i t .
Nous a l l o n s p r é s e n t e r l e s q u a t r e t y p e s de
courbes :
- Le t y p e A ( f i g . 3 g r e p r é s e n t e l e c o m p o r t e -
ment au r e t r a i t d e s s o l s f i n s s i l t e u x t r è s
m i c a c é s - Nous né l ' a v o n s r e n c o n t r é dans
aucune a u t r e c a t é g o r i e de s o l . D ' a p r è s l e s
p h o t o s r é a l i s é e s au MEB, nous pensons que
l e s f e u i l l e t s de micas e t l e s a i q u i l l e s
a c i c u l a i r e s mêlées r é g u l i è r e m e n t à l ' a r g i l e ,
q u i e s t dans t o u s c e s c a s en f a i b l e q u a n t i -
t é , c o n s t i t u e n t un r é s e a u de d r a i n a g e e f f i - photo n° 4 grossissement : 10K; sol Si4
cace e t atténue fortement la cohésion e t
l ' i m p e r m é a b i l i t é de l ' a r g i l e , f a c i l i t a n t
a i n s i l ' é c o u l e m e n t de l ' e a u .
Le t y p e C ( f i g . 3 9) e s t l e comportement l e
E f f e c t i v e m e n t , l o r s du compactage, ces s o i s p l u s f r é q u e n t . I l e s t c a r a c t é r i s é par une
se d r a i n e n t t r è s f a c i l e m e n t même sous l a t r è s p r e m i è r e phase l i n é a i r e à l a q u e l l e succède
f a i b l e c o n t r a i n t e de 0.4 MPa. Par c o n s é q u e n t , une seconde phase b r è v e e t la t r o i s i è m e
â l a f i n du coitmactage l e s é p r o u v e t t e s ne commence l o r s q u e l e volume ne v a r i e p l u s
p o s s è d e n t p l u s que l ' e a u n é c e s s a i r e e t s u f f i - malgré l e d é p a r t de l ' e a u .
s a n t e à la l u b r i f i c a t i o n q u i permet de r é a -
l i s e r l ' a r r a n g e m e n t optimum des p a r t i c u l e s . Pour l a p r e m i è r e p h a s e , i l c o n v i e n t de nuan-
La p l u p a r t des p a r t i c u l e s s o n t d é j à en c o n - c e r l e s r é s u l t a t s de TESSIER. Nous avons
t a c t maximum. Par c o n s é q u e n t , l ' é p r o u v e t t e d é j à c o n s t a t é au c h a p i t r e I I que l e s p e n t e s
au d é b u t . d e l ' e s s a i se t r o u v e d é j à dans l a des d r o i t e s des c o u r b e s de r e t r a i t ne sont
seconde phase du r e t r a i t p e n d a n t l a q u e l l e pas i d e n t i q u e s ce q u i prouve que pour un
s ' ef f ectuentles d e r n i e r s a r r a n g e m e n t s maximum, même d é p a r t d ' e a u l a v a r i a t i o n de longueur '
q u i a b o u t i r o n t à l a l i m i t e de r e t r a i t . n ' e s t p a s l a même dans chaque s o l . Par c o n s é -
q u e n t , d a n s nos s o l s de f r a c t i o n (0-1 mm)
I l c o n v i e n d r a i t de d i r e q u e , pour l e s s o l s chaque d é p a r t d ' e a u n ' e s t pas accompaané
a r g i l e u x s i l t e u x , un e s s a i de gonflement par une d i m i n u t i o n é g a l e de l o n g u e u r . Le
s e r a i t p l u s a d a p t é q u ' u n e s s a i de r e t r a i t . s q u e l e t t e f i n mélangé à l ' a r g i l e i n t e r v i e n t
En e f f e t , nous ne pouvons pas c o n c l u r e que sur l ' a r r a n g e m e n t du s o l e t donc s u r l a
pour c e type de s o l l e r e t r a i t e s t nul c a r v a r i a t i o n de volume.
i l s ' e s t e f f e c t u é pendant l e compactage. Les
s o l s ne s o n t pas i n s e n s i b l e s à l ' e a u , c a r s i I l e s t c l a i r que l e s é p r o u v e t t e s compactées
l ' e a u s'écoule facilement, e l l e peut y péné- à des t e n e u r s en eau f a i b l e s ne s o n t pas
t r e r rapidement. s a t u r é e s , l ' a i r e s t d é j à au s e i n de l ' é c h a n -
t i l l o n , c e l u i - c i e s t n é c e s s a i r e à l a forma-
t i o n d e s f o r c e s de c a p i l l a r i t é q u i enqen-
10 20 30 40 W d r e n t l a c o n t r a c t i o n du m a t é r i a u s i m u l t a n é -
ment au d é p a r t de l ' e a u . L ' a m p l i t u d e du p h é -
nomène dépend de l a n a t u r e m i n é r a l o a i q u e mais
a u s s i de son mélange avec l e s q u e l e t t e . Ce
mélange c o n d i t i o n n e l a pente e t l ' é t e n d u e
de l a d r o i t e i n t r i n s è q u e .
910/
L 2 / /9S /Q7
phase 1
_V
4 phase 2
J
5
phase 3
Al
Fie. 40 : Courbes du type B
Fig. 39 : Courbes du type C
- Le t y p e D e s t s e n s i b l e m e n t i d e n t i q u e a u t v p e
C; c e p e n d a n t , l a c o u r b e d e r e t r a i t , p l u s échantillon j
f a i b l e au d é b u t de l a p r e m i è r e p h a s e , \ bombement
s'accentue ensuite après une perte de quel-
q u e s p o i n t s d e t e n e u r s e n e a u . Nous p e n s o n s
q u e c e c o m p o r t e m e n t e s t dû- à d e u x p h é n o -
mènes c o n j u g u é s .
t i g e du comparateur
Le p r e m i e r e s t l i é S l a c i r c u l a t i o n d e
l ' e a u . En e f f e t , au d é b u t d e l ' e s s a i d e
r e t r a i t l i n é a i r e , nous a v o n s c o n s t a t é que
certaines éprouvettes séchaient plus rapi-
dement s u r l a s e c t i o n e x t e r n e q u ' a u c e n t r e ,
F i g . 41 : Déformation de l ' e x t r é m i t é de
t a n t q u e l a m i g r a t i o n d e l ' e a u a u s e i n du
matériau ne s ' é t a i t pas é t a b l i e de façon l'éprouvette
r é g u l i è r e . Nous avons r e m a r q u é q u e p o u r
une c e r t a i n e q u a n t i t é d ' e a u évaporée, l e 50 w
r e t r a i t l o n g i t u d i n a l au s e i n de l ' é p r o u -
vette est différentiel. I l est d'autant
• p l u s i m p o r t a n t que l*«n s4 é l o i g n e d u - -
c e n t r e , p r o v o q u a n t a i n s i l e bombement d e s
d e u x f a c e s d e l ' é p r o u v e t t e . Les p l a q u e t t e s
qui reçoivent les tiges des comparateurs
s ' a p p u i e n t au c e n t r e d e s f a c e s , p a r c o n s é -
quent c e s d e r n i e r s e n r e a i s t r e n t un r e t r a i t
p a r t i e l l o n g i t u d i n a l e t non le r e t r a i t
m e n t i o n n é à l a f i g u r e 41 . L ' e n r e g i s t r e m e n t
du r e t r a i t s ' e f f e c t u e à n o u v e a u n o r m a l e m e n t
l o r s q u e l a t e n e u r en e a u a u s e i n d e l ' é p r o u -
vette n ' e s t plus différentielle.
WOO
5C0
250
WO
AI s: domaine de l ' é t u d e d
e succion
A30
Fig. s 47 eàurbes de retrait des matériaux B40Ü1, B30bl et B20bl
35
LS
Wr pente
4 0 b-t 131 0.33
3 0 b-j 9,2 0,29
a
20 b i • 3 0,17
Wj
;
17 20 25 30 35
Fig. :46 droites intrinsèques des sols, B40bl, B30bl et B20bl
2 . 4 . 1 . Influences de l a r é p a r t i t i o n
Les deux derniers ont une teneur en bentonite de Afin de savoir si ces phénomènes sont liés à la
vingt pour-cent. Le diamètre maximum des grains est densité ou à la porosité du matériau, nous avons
de 1 mtl. ;B20b]_ est bien qradué alors que B20 nt]_ est reporté sur la figure 50 , les densités sèches ini-
constitué par un squelette contenant surtout de tiales en fonction de la teneur en eau de chaque
gros éléments (fig. 49 (1) éprouvette pour réaliser les éventuelles variations
de densité des matériaux à 30% de bentonite. Nous
A N A L Y S E - GRANULOMETRIQUE avons également mesuré la porosité de ces mêmes
échantillons sur la fraction (0,08-2 mm), la frac-
tion inférieure étant considérée canme faisant partie
de la pâte. Pour mesurer les porosités, nous avons
mélangé chaque fraction (0,08-2mm) et les avons
versées dans une éprouvette graduée. Pour obtenir
le volume des vides, nous avons versé de l'eau dans
1'éprouvette à l'aide d'une burette graduée jusqu'au
ras des gramlats. Ainsi, nous obtenions le volume
des vides par lecture directe sur la burette et le
volume total de l'échantillon par lecture directe
sur l'éprouvette.
LS wr Penfe
B 30m2 F 7,5 0,3
B30b2 3,6 0,21
B30m29 14,2 0,2
8 B20b<| 3 0,17
B20m^i g 10 0,15 -* —
Wi
17 20 25 30 35
Fift. : 50 droites intrinsèques des sols : B30m2f; B30&2, B30m2g, B20bl et B20mlj
i, 8 d ( g cm 3 ) X B30b2
1,9 • B30m2f
* B30m2g
1.8 X
•
1.7
1.6
15
F i g . S ? : R e p a r t i t i o n des p o i n t s de d e n s i t é
1-4 s è c h e i n i t i a l e d e s s o l s B30b2; B30m2f;
-B30m2S. Ces d e n s i t é s s o n t t r è s s e n s i -
blement i d e n t i a u e s sur l a f o u r c h e t t e
13 de t e n e u r s en eau d e s e s s a i s .
12
Wi
-!»/•
0 " 10 20 30 40
fig:5-f
38
2.4.2. Etendue de la qranularitë sur maté- Les droites intrinsèques sont représentées sur la
riaux bien gradués figure 51.- Nous constatons qu'elles sont peu dis-
tinctes mais suffisamment pour être différentes
Nous avons reconstitué ouatre échantillons B30boj_5, entre elles. Rappelons que les pourcentages de
B30bi, H30b2 et B30b3 contenant la même teneur en retrait sont obtenus en moyenne à + 0,04% près.
bentonite. Le paramètre variable est la taille des Seule la pente de la droite du matériau î30b 2 est
plus gros grains. Chaque matériau a sa courbe gra- plus faible, mais les amplitudes de retrait ne sont
nulométrique représentée sur la figure 53. pas sensiblement différentes sur la fourchette de
teneurs en eau de l'étude.
ANAL.VSE . GRANULOMETRIQUE j Nous n'avons pas mesuré les porosités des fractions
fcjRAVlERS | GROS SABLE | SA9LE FIN JLIMON - SILT lar«)*
- un i il i i i U » n ^ , kj-l — > I I . . I . I L ii»JLLi—
(0,08-1 nm), mais étant bien graduées et constituées
^ ''1 én*'|i|" ¿¿¿fa^fc T"l » a^Ja^ll'iwibwll 1 II' l'Il^illJMhMfcJ
""I "l'Iiiini'nHHI
JWUtWáUHBUUlUJill par les mêmes matériaux, les porosités correscon-
dantes devraient être sensiblement identiaues.
5
ri!_Lllfit^^-!!t-r-^-^— T—•'pf.-marn
^^^s^^^^^-^-^Ë^^s5e5^5^^^a*jaft<a? J .i'.wttf>? t ]
™5ffifTfflj
i lu NI iripipTniii
m •
* L'étendue de la fraction (0-D) n'influence que fai-
ni blement la droits intrinsèque tant que les variations
••• !•
S » d'étendue sont faibles. Nous verrons au chapitre IV
3 m qu'il n'en est pas de même lorsque l'on s'étend aux
- m
graveleux.
; m^^& WBBBpSW^^
* kttmEMMmSwki**ütoámmElHÜB
mm 40 S -f " CH - «,01 — «,oei «.|
•s-
wr Pente
" Ls B 30 b 3,1 6,3 0,26
B30b2 3,6 0,21
B30b1 9,2 0,29
B30b0,5 à A 8 0,28
S
Wi
0 17 20 25 30 35
Fig.: 54 droites intrinsèques des sols : B30b3,l; B30b2; B30bl et B30&0.5
3. INFLUENCES Dû COMPACTAGE SUR IE RETRAIT Nous avons également représenté quelques courbes de
retrait pour montrer les modifications que peut appor-
3.7. GlnViaJUtíi ter le compactage sur les alluresde ces courbes.
• Ls WR PENTE
2 M Pa 156 0,38
1,2 " 138 0,37
.Q¿, /. 14/, Q3
W
20 25 30 35
fig:55 droites intrinsèques de L6 aux contraintes de 2;l'2et0 4 MPa
les valeurs inscrites sur les droites sont les densités sèches en g/cm'de l'éprouvette
correspondante
WR
fLs ' PENTE
2 MPa 11,5 025
13&
-1,2 ». 16,A 0,31
0A " 155 0,3
-»
20 25 30 35
fig:56 droites intrinsèques de L3 aux contraintes de 2;1,2 et0,4 MPa
les valeurs inscrites sur les droites sont les densités sèches en g/cm3de l'éprouvette
correspondante
42
•Ls
WR PENTE
2 MPa 18 0,32
1,2 « 20,4 033
y
y
0,4 " 212 0,32 /
y
7 w
0 ' 25 25 30 35" 40
fig:57 droites intrinsèques de LS, aux contraintes de 2,-1,2 et 0,4 MPa les densités
sèches initiales sont très sensiblement les même à chaque contrainte
s
WR PENTE
2 MPa 155 0,27
6- 1? „ 18 Q29
. 04 „ 12 Q26
•*w
20 25 30 lu
fig:58 droites intrinsèques de g3. aux contraintes de 2;1,2 et0,4 MPa , les densités
sèches sont identiques pour chaque état de contrainte
43
0 % y 20 24 26 2S 30 W
/ / /
0,4
U,6 / y
/
/ y
/
/ /9
y / A
/Y
2 — —' /y
2,2 /&
^ ^
2,6, - y
^ /
3,6
3,8-
"Al
fig:S9 courbes de retrait deL6 aux contraintes de 2 et 1,2 MPa
12 14 16 22 24 26 28 30 32 34
TAI
fig:60 courbes de retrait de g3 aux contraintes de 0,4 et 1,2 MPa
44
4 - RELATIONS ENTRE LES PARAMETRES DE RETRAIT - la quantité d'argile contenue dans un maté-
ET LES PARAMETRES D'IDENTIFICATION riau modifie sensiblement la valeur de la
pente de la droite intrinsèque,
4.1. VKi.nci.'pa. tt bat - la nature minéralogique et par conséquent la
surface spécifique des argiles influencent
Le principe est de rechercher une ou des re- sensiblement le potentiel de retrait des
lations simples entre des paramètres d'iden- sols. En effet, la capacité d'adsorption
tification courants, obtenus lors d'étude de d'eau d'un sol dépend de sa minéralogie.
terrassement et les paramètres caractéristi-
ques d'aptitude au retrait tels que : Pour rendre compte de la capacité d'adsorp-
tion ionique des argiles dans un sol, on
- La limite de retrait (WR), utilise l'essai au bleu de méthylène (Tran
- la pente de la droite intrinsèque. 1981). Le but est de caractériser la surface
globale de la fraction argileuse. Le principe
Le but souhaité serait d'utiliser les résul- consiste à déterminer la quantité de bleu
tats des relations trouvées, si elles exis- nécessaire pour recouvrir les surfaces exter-
tent, afin de déduire l'ordre de grandeur de nes et internes des particules argileuses, en
l'aptitude de retrait des sols, pour décider précisant la fraction sur laquelle l'essai a
s'il y a lieu d'exécuter des essais de été réalisé.
retrait sur les matériaux considérés. Le coefficient d'activité est le rapport de
la valeur de bleu adsorbée d'une certaine
fraction sur le passant à 2 um par rapport à
4.2. Rzlatlom ètu.dlie.â cette même fraction.
(Autret 1980) a déjà recherché d'éventuelles Il apparaît clairement aux figures 61-67
relations entre la limite de retrait (WR) , que la répartition des points
définie par Atterberg et les paramètres sur chaque graphique constitue un nuage et
d'identification suivants : rien de plus. Par conséquent, aucun des es-
- Limites d'Atterberg, WL, WP et IP, sais habituels d'identification pris séparé-
ment peut rendre compte de l'aptitude au
- Passant à 2 um/ 400 ym, retrait.
- Passant à 80 ym/400 um, En effet, nous avons vu que si chacun des
- Valeur au bleu de méthylène / 400 p , paramètres suivants : granulométrie, nature
minéralogique des argiles et quantité d'ar-
- Le coefficient d'activité VB/2 ym, gile intervient dans le processus de re-
IP trait, il n'est pourtant pas possible, avec
- le coefficient de skempton ^ un seul d'entre eux d'établir une relation
avec les paramètres de retrait.le' potentiel
Une seule relation aurait été remarquée, celle de retrait dépend des influences conjuguées
entre la limite de retrait et la limite de des trois facteurs cités ci-dessus.
plasticité. Toutefois, elle n'apparaît pas
suffisamment nettement pour être retenue. Il L'essai de retrait n'est pas un essai d'iden-
a été conclu qu'aucune des relations citées tification, mais de comportement. Il reno,
ci-dessus n'est satisfaisante. compte d'un phénomène bien précis, qui est
le départ d'eau contenue dans un matériau.
Afin de confirmer et de compléter les résul- Il ne peut être substitué par aucun autre
tats d'Autret, nous avons tracé les graphi- essai, ni être mis en relation avec un essai
ques représentés aux fig:61-67 • Cependant, d'identification, qui rend seulement compte
notre essai de retrait s'effectue sur la des caractéristiques du matériau considéré.
fraction (0-lmm), c'est pourquoi les passants
et les valeurs" au bleu ne sont plus donnés
par rapport â la fraction (0-400 um) , mais
h5k
par rapport à la fraction (0-1 mm). Ajoutons
que nous tentons également de remarquer 5
d'éventuelles relations entre les paramètres
cités ci-avant et la pente de la droite in-
trinsèque .
A priori, il serait raisonnable d'espérer
voir apparaître des relations entre le pas-
sant à 2 ym, puis la VBlmwet l'un des para- 2 fc *
mètres de retrait. En effet, nous avons cons- *
taté dans ce chapitre que : Tí
Vb
4 V b 2fm 2 I'm
7 7
6 6-
S 5'
4 4
3 3
»* *
2 2
1- 11
wr Psnte
10 15 —*• 01 02 03 04
Wr pente
10 15 20 0.1 Q2 Q3 0,4
Fig. :63 valeur an bleu sur la fraction 0-lmm Fig. : 64 valeur au bleu sur la fraction O-l mm
en fonction de la limite du retrait en fonction de la pente de la droite
intrinsèque de retrait
,P2
100 rv<
50 r i »
.. * • -
- , • • • '
WR * Ü * »** Penh
10 15 20 0,1 0,2 Q3 04
fig:66 coefficient de shempton en fonction
de la pente
Fig. ' 65 valeur du passant à
2 fm par rapport à la fraction 0-lmm
en fonction de WR
46
CONCLUSIONS
CHAPITRE IV
introduire les quatre dernières vis et à 1-.2 .4. Démoulage et arasaqe de l'éprouvette
serrer fortement le tout.
Le démoulage se déroule de la façon suivante :
- Dévisage des huit vis et ouverture des deux
•1. 2. 3 . Compactage d-e l'éprouvette demi-coquilles en acier. On obtient l'assem-
blage représenté à la photo n° 8
Lorsque le sol et le moule sont prêts, il
faut procéder au compactage de l'éprouvette. - Extraction en un seul bloc du moule en
Pour se faire, placer un piston du moule à téflon, des rehausses et des pistons, de
une extrémité de celui-ci en positionnant la coquille en acier.
trois plots entre la base du piston et le
moule dressé verticalement. Il est nécessaire d'enlever précautionneuse-
Ceci permet de créer dans la rehausse une ment les rehausses car elles adhèrent parfois
réserve de matériau équivalente en hauteur à l'éprouvette, ce qui peut entraîner un
à celle des plots. Cette réserve sera utili- arrachement de celle-ci à ses extrémités.
sée lors du compactage.
comparateur
pâte de surfaçage plaques métalliques
.déformée éprouvettes
Support de 1 ? appareillage de
mesure
Lorsque le retrait est terminé il n'y a qu'à
eprouvette enregistrer la variation totale de longueur
de 1"eprouvette
Nous n'avions pas l'appareillage nécessaire
pour effectuer des mesures en continue pen-
dant le séchage, c'est pourquoi nous n'obte-
nons pas de courbes de retrait avec cet
Fig. : 61 Représentation schématique de la essai. Ceci n'a- que peu d'importance puisque
déformation de surface après séchage l'aptitude au retrait est donnée par la droi-
te intrinsèque
Pour limiter 6 , il est conseillé d'employer
une pâte peu sensible au retrait. Elle peut
être la même pour tous les sols car la quan- Comme pour la fraction (0-1 mm), nous pou-
tité est si faible par rapport à l'ensemble vons tracer la courbe de densité sèche ini-
de 1"eprouvette qu'elle ne modifie ni la va- tiale en fonction de la teneur en eau. Sur
riation totale de longueur ni la masse la fraction (0-10 mm), les conditions- de
totale. fabrication de.1'eprouvette permettant.d'at-
teindre de faibles teneurs en eau,on obtient
Lorsque l'arasage est terminé on Ôte les par conséquent l'optimum.
deux demi-coquilles en téflon pour obtenir
1'eprouvette. *^d(9crrí)
Nous obtenons :
Les erreurs absolues dues aux appareillages
de mesures sont inférieures à la précision Ls Lf Al ALS
graphique que l'on peut obtenir avec
l'échelle et le matériel de dessin utilisés. 0,1 169,5 0,19 0,025 %
En effet, nous estimons la précision gra-
phique à"plus ou moins 0,05%. Mais surtout,
les erreurs sont très inférieures à celles 1,3 168 2,26 0,029%
que l'on obtient en réalisant des mesures
sur chantier car, comme nous l'avons déjà
dit, les teneurs en eau initiale varient Encore une f o i s , l e s e r r e u r s dues aux
d'un lieu à un autre de plusieurs points mesures sont i n f é r i e u r e s à la p r é c i s i o n de
pour un même sol. c o n s t r u c t i o n e s t i m é e à + 0 , 0 5 % . Nous n ' a v o n s
pas une grande e x p é r i e n c e d e s mesures de
Au niveau des teneurs en eau, la précision r e t r a i t i n s i t u , c ' e s t p o u r q u o i n o u s ne p o u -
est grandement suffisante. vons pas affirmer que l e s e r r e u r s i n h é r e n t e s
à l ' e s s a i sont i n f é r i e u r e s à c e l l e s que l ' o n
Erreurs absolues commises sur les densités o b t i e n d r a i t i n s i t u . C e p e n d a n t , nous e s t i -
sèches. mons q u e c e t o r d r e d e g r a n d e u r e s t g r a n d e -
ment s u f f i s a n t .
Aíá _ APh + AV
Ï5 Ph V Comme l e s e r r e u r s a b s o l u e s d u e s a u x m e s u r e s
sont légèrement i n f é r i e u r e s à la précision
Av A R . 2 + R. AH g r a p h i q u e avec l ' é c h e l l e u t i l i s é e , nous v o u -
v 50 lions savoir s i l e s points placés â l ' a i d e
de c e t t e é c h e l l e p e r m e t t r a i e n t de t r a c e r l e s
AR = 0,002 cm (mesuré au pied â coulisse) d r o i t e s i n t r i n s è q u e s avec une p r é c i s i o n
s u f f i s a n t e . C'est pourquoi t o u t e s l e s d r o i t e s
La hauteur (H ) de l'êprouvette est égale à o n t é t é t r a c é e s manuellement e t nous avons
Li qui est la somme de la longueur finale ensuite calculé leur équation par régression
et de la variation de longueur. Nous esti- l i n é a i r e . Nous c o n s t a t o n s q u e l a p r é c i s i o n
mons l'erreur (absolue) globale sur Li g r a p h i q u e p l u s l e jugement humain s o n t s u f -
égale à 0,15 mm f i s a n t s pour o b t e n i r d e s r é s u l t a t s s e n s i b l e -
ment i d e n t i q u e s à ceux o b t e n u s p a r c a l c u l .
A H = 0,15 mm Notons que tous l e s r é s u l t a t s u t i l i s é s
(pente, l i m i t e de r e t r a i t , e t c . . . ) dans ce
Nous o b t e n o n s : présent travail ont été déduits d'après les
t r a c é s manuels.
w% H (mm) ?» (mm) Ph (g) V(cm 3 ) g/cm3 Nous a v o n s t o u t l i e u d ' ê t r e s a t i s f a i t s d e s
a p p a r e i l l a g e s e t d e s instruments de mesures
u t i l i s é s pour c e t e s s a i c a r t o u t e s l e s e r r e u r s
13,9 169,7 5,06 733,8 341,1 +0,0041 a b s o l u e s l i é e s aux d i v e r s e s mesures permet-
t a n t de calculer l e s t r o i s paramètres c i t é s
c i - a v a n t , s o n t p l u s f a i b l e s que l e s v a r i a t i o n s
22,1 170,26 5,06 709,1 342,3 +0,0034 r e n c o n t r é e s i n s i t u d e c e s t r o i s mêmes p a r a -
mètres.
51
*LS
g i l e s s o n t r e s p e c t i v e m e n t d e 6 2 ; 34 et
2 . 1 . 2 . INFLUENCES DE LA QUANTITE D'ARGILE 25%. On c o n s t a t e :
ET DE LA GRANULÁRITE SUR LE POTENTIEL DE
RETRAIT - D'une p a r t , qu'à p a r t i r d'une d r o i t e i n -
t r i n s è q u e o b t e n u e s u r l a f r a c t i o n (0-lmm)
C o n s i d é r o n s à l a f i g u r e 65 l e s s o l s A4;
on o b t i e n t d e u x d r o i t e s d i s t i n c t e s d é p e n -
A455bl0 e t A 4 - 4 0 - b l 0 , l e s t e n e u r s en a r - d a n t e s d e l a t e n e u r en a r a i l e .
53
- D'autre part, une croissance des potentiels sur (l-10mm). Les droites sont sensiblement
de retrait en fonction des augmentations parallèles sur la fraction (0-lmm) et le
des teneurs en argile. restent sur la fraction (0-lOmm), bien que
la valeur des pentes soit diminuée. Nous
D'après les droites A4-55-bl0 et A4-40-bl0, pensons que l'inversion de l'ordre du poten-
puis G10-40-bl0 et G10-30-bl0, on constate tiel de retrait est lié aux arrangements des
également que plus la teneur en argile édifices granulaires durant le retrait,qui
diminue plus la pente des droites intrinsè- pour glO-40-blO s'effectuent à des teneurs
ques et les fourchettes de teneurs en eau en eau plus faibles que celle de G10-40-bl0.
de l'essai diminuent. En effet, sa limite de retrait est de 10,6%,
alors qu'elle est de 14% pour G10-40-bl0.
Ces remarques s'expliquent très bien par les Pour confirmer cette explication, il aurait
différences de teneur en argile. Considérons, fallu les courbes de retrait de ces grave-
par exemple; les graveleux A4-55-bl0 et A 4 - leux pour comparer les pentes des droites
40-blO : ( A ) et les droites correspondant au retrait.
- Les pentes des droites intrinsèques varient Nous faisons varier la granularité de la frac-
dans le même sens que celui de la teneur tion (1-10 mm) car celle de (0-liran) est cons-
en argile. tituée des sols de base A4 et G10 qui ont
chacun leur propre granularité sur laquelle
Enfin, nous constatons que le potentiel de nous ne pouvons pas intervenir au niveau du
retrait de G10 est supérieur à celui de glO. chantier.
Cependant, le potentiel de GlQ-40-bl0 est Les sols reconstitués sont les suivants t
inférieur à celui de glO-40-blO, bien que - Lorsque nous parlerons de graveleux bien ou
ces deux graveleux aient la même aranularité mal gradués,il s'agira exclusivement de la
54
0 " 15 20
Fig. 68 : droites intrinsèques des sols
sols WR pente
Il semblerait que, deux sols-de même nature (0-lmm) ne sont pas directement représenta-
minéralogigue, de même porosité et de même tifs. Cependant, voyons s'il est possible
teneur en argile devraient avoir la même d'estimer la répartition du pourcentage de
droite intrinsèque de retrait. En fait, la retrait d'un graveleux à partir de la droite
différence des étendues (0-D) entraîne égale- intrinsèque de la matrice.
ment des diffférences de formes et de tailles
des pores pour chaque graveleux. Soit, l'équation de la droite intrinsèque de
la matrice :
Au niveau du retrait global, les amplitudes
de retrait des argiles situées dans les pores L4 a (w - wr)
sont moins importantes que celles des argiles
situées aux droits des contacts. Cependant, On souhaiterait que le pourcentage de retrait
la déformation des pores durant le séchage du graveleux (Ls) soit une fonction de celui
intervient directement au niveau de l'arran- de la matriceft.^1
gement de l'édifice granulaire en condition-
nant les espaces aux droits entre les grains. Ls (*+<<) L< (<*+/<) (. W wr) (1)
Rappelons que pour les sols fins, l'étendue W : teneur en eau du graveleux
de la granularité a peu de conséquences sur w : teneur en eau de la matrice
les droites intrinsèques. Nous pensons que
les tailles et formes des pores ne varient wr : 'limite de retrait dr: la matrice
pas suffisamment pour que des fractions a : pente de la droite intrinsèque de la
allant de (0-0,5) à (0-3mm) aient des droites matrice
intrinsèques sensiblement différentes.
x : passant S 1 mm du graveleux
Au niveau du chantier, il est important d'in- d, : serait un facteur pondérateur lié au
sister sur les roles de la porosité et de passant à 1 mm, donc à la quantité
l'étendue de la granularité sur le retrait. d'argile.
A présent, pour les graveleux, il devient pos-
sible de diminuer très sensiblement les ampli- /i : serait, lié à la granularité.
tudes de retrait par un apport judicieux de
granulats , dont l'optimisation aura . été déter-
minée par des essais de retrait. A la figure 71 est tracée la répartition du
rapport des pentes des droites intrinsèques
obtenues sur (0-10mm) sur celles obtenues sur
iLs (0-lmm) en fonction du passant à 1 mm. Nous
constatons que la répartition est très sen-
sible car on passe d'un rapport de 0,2 pour
un passant de 25% au rapport de 1 pour un
passant de 100%. Lorsque les graveleux sont
bien gradués, il semble que l'on puisse faire
passer une courbe par l'ensemble des croix.
Cependant, dès que l'on place les graveleux
mal gradués, on ne distingue plus de rela-
tions avec l'ensemble des points. Notons
qu'il y a une asymptote verticale vers 23%
de passant à 1 mm, car à partir de cette
valeur on n'enregistre plus de retrait, la
quantité de matrice étant trop faible pour
remplir les pores des graveleux
*Ls WR (0-10mm)
WR ( 0 - 1 mm)
15
x
*
W
05
0 15 20
Fig. 70 : d r o i t e s i n t r i n s è q u e s des s o l s :
A4; A4 - 55 - blO
P/ir-,.
A4 - 40 - blû et . A - 40 - mlOg 60 80 ÎÔO°/o
20 40
F i g . 72
Pente (0-10mm)
Peate(0-1 mm)
2 . 2 . Relation zn&ie. ¿a lúrtite. d& KzJtMÀX ZZ ¿CL
•tznewi en zau. optÁmum dz d&niZté ¿2cfi£
08- Nous avons vu, au chapitre I I I , que nous ne pouvions
pas établir de relations entre les paramètres e t
les différents critères d'identification.
avons essayé de relier ces points par une en relation avec la valeur de la pente de
droite de régression en utilisant la méthode la droite intrinsèque.
"des moindres carrés".
W
15 20
F i g . 74 droites intrinsèques
des s o l s :
sols WR Pente
A4-40-bl0 12,5 0,21
A4-25-bî0 12.8 0,11
G10-40-bl0 13.9 0,16
GlO-30-blQ 13,4 0,12
I l a p p a r a i t c l a i r e m e n t que q u e l l e que s o i t
l a n a t u r e de l a m a t r i c e , l e s a m p l i t u d e s de
r e t r a i t s o n t presque n u l l e s â p a r t i r d e 25%
de p a s s a n t à 1mm.
T o u t e f o i s , i l s e r a i t i n t é r e s s a n t de d é t e r -
miner i n s i t u l a v a l e u r du p o u r c e n t a g e de
r e t r a i t à p a r t i r de l a q u e l l e on s e r a i t c e r -
t a i n que l e r e t r a i t e n g e n d r é ne p r o v o q u e r a i t
pas de d é s o r d r e s i m p o r t a n t s .
4 - CONCLUSIONS
L ' e s s a i d e r e t r a i t mis au p o i n t e s t r e p r o -
d u c t i b l e e t a d a p t é à d e s g r a v e l e u x de f r a c -
t i o n s i n f é r i e u r e s ou é g a l e s à (0-10mm) .
Cependant, i l s e r a i t s o u h a i t a b l e d ' a u g m e n t e r
l e s d i m e n s i o n s du moule pour e f f e c t u e r des
e s s a i s j u s q u ' à des f r a c t i o n s de (0-20mm).
A i n s i , nous avons mis en évidence l e s r é s u l -
tats suivants :
La l i n é a r i t é de l a d r o i t e i n t r i n s è q u e e s t
v é r i f i é e pour t o u t e s l e s f r a c t i o n s granu-
l o m ë t r i q u e s e t e l l e e s t conservée j u s q u ' à
l ' a x e d e s a b s c i s s e s . C e c i confirme la con-
v e n t i o n p r i s e au c h a p i t r e I I , à s a v o i r
que l ' a b s c i s s e à l ' o r i g i n e e s t l a l i m i t e
de r e t r a i t la olus f a i b l e .
59
Recherche
A présent que l'on peut mesurer le potentiel
de retrait des sols, il serait intéressant
de déterminer la ou les limites de pourcen-
60
A N N E X E S
Annexe I : matériels u t i l i s é s
Annexe I I : échantillons
minéralogie
Bibliographie
61
ANNEXE I
ANNEXE II
E C H A N T Î L L O N S
Sols limoneux
L 1 butte de la llignoué au droit du PK 248,2, transgabonais
L2 D46 entrée de Bouée, transgabonais
L3 Offoué PK 312, transgabonais
L4 Gare de la Loyé, transgabonais
L5 Offoué PK 311, transgabonais
L6 Cocobeach PK4, LBTP
Sols argileux
Àl PK 324; R 26 - 27, transgabonais
A2 Déblai P 390 N'TOUM-Cocobeach, LBTP
A3 D 27, transgabonais
A4 Route LBV - Kango, PK 80
AS Carrefour du 12 mars - 2ème déblai, LBV
Graveleux
g Í Ayem butte Bolëko, transgabonais
g2 Booüé, hors transgabonais
g3 R 220 PK 200,85, mis en carapasse, transgabonais
g4 ile M'BAKA, transgabonais
g5 Ayem, D 39-R 29; PK 254 + 50, transgabonais
S6 lotissement de Guégué PK 10, LBV
g 7 déblai rive droite, Míeme PK 202, GERI
g8 Emprunt n' 4; PK 55.8; PM 5; 1,90, Moanda
M I N E R A L O G I E
Sí 4 +++++ 4+4+ + - b n
Si S •+++ 4++ - - bien cristallisée n
Si 6 «• I1H - - b i»
Si 7 • 1 11 1 - - b it
Si 8 4+ +4+ er - Verraiculite b »
L 1 1 III 4+ + - b IUite
L 2 • 1»» 4+ + - Interstratifië I/M b n
L 3 ++++ 4+ *• - b M
L 5 + + + Interstratifié I/M If
+*+: b
L 6 +*«. ++ + ? Montmorillonite b " mal cristallisé
g I +++ + + 4- b roíe trop faible
g 2 •*++ + + - Interstratifié I/tl b Illite
g 3 4+4+ 4+ + - b Muscovite
g * 4++ 4+ + - mal cristallisée Illite
g s 4+ + + - Hydromica-Montmoril- bien cristallisée Muscovite
lonite
A
l
+++++ 4++ + - bien cristallisée Illite
A3 ** +*+ - - mal cristallisée Illite mal cristallisé
*3 • * * * * **• + • b Illite
•
ECH LIMITES
DATTERBERG
WP WL IP
96 15,3 30,2 14,9
PASSANTS à VALEUR
.BLEU
2K* 2
'2¡C 1mm V b 2 K . v b * .
4 5 65 23,75 1,21
DROITE
INTRINSEQUE
WR pent e'
ANALYSE - GRANULOMETRIQUE
ECH LIMITES
DATTERBERG -e-| CAILLOUX GRAVIERS | GROS SABLE | SABLE FIN | U M ON - SILT [argile |
WP W L I P
PASSANTS à VALEUR
i . M
1
- • 1 U M
1
4.W %m * * • M .
\J 1
A N A L Y S E - GRANULOMETRIQUE
ECH LIMITES
DATTERBERG •»¡CAILLOUX ¡ GRAVIERS ¡ GROS SABLE | SABLE FIN ¡LIMON - SILT argile
WP W L IP
:
--H
Sil 25 36 il
PASSANTS à VALEUR
..BLEU
2K, 2^- 1mm V b 2 K . vbw.
8 8 100 2,9 1,45
DROITE
INTRINSEQUE
WR pente"
i JilS
M
Mt H n i i u u t * •* *•» u»
1
65
A N A L Y S E - QRANULOMETRIQUE
ECH LIMITES
DATTERBERG •»¡CAILLOUX ¡ GRAVIERS ¡ GROS SABLE | SABLE FIN [ LIMON - SILT [orgue
WP W L IP
Si2 26 38 12
PASSANTS à VALEUR
.BLEU
2cm 1mm v b 2 f c vhw.
^-jjjjll
"*Tffl«W
DROITE
INTRINSEQUE
WR pente'
n
Mi H » t I M U M « Mi M«
[ 1 I «
° 1"" ' ' ' '
A N A L Y S E - GRANULOMETRIQUE
ECH LIMITES
DATTERBERG •e-(CAILLOUX GRAVIERS' GROS SABLE SABLE FIN LIMON - SILT ¡argile
WP WL IP
Si4 25
PASSANTS à
34 9
VALEUR
¡:H|
iSi
.BLEU
2*n 2 ^ . 1mm Vb 2 K. v b - u .
a "~ =fc 4 = î~LÎ~
17- 17 5
100 3,3 0,6
'ÜIÖ
DROITE
INTRINSEQUE
WR pente'
l;ÉÉi
n n
IM M » » I M u MÍ Mi M * M*
\f" |
ANALYSE- GRANULOMETRIQUE
ECH LIMITES
DATTERBERG
WP WL IP
Si5 50 38 12
PASSANTS à VALEUR
•.BLEU
2>n 2 ^ - 1mm V b 2 K . vbw
17. 17 100- 3,8 0,6
DROITE
INTRINSEQUE
WR pente"
11 it
66
A N A L Y S E - CRANULOMETRIQUE
ECH LIMITES
DATTERBERG •»¡CAILLOUX | GRAVIERS' | GROS SABLE | SABLE FIN ¡LIMON - SILT ¡argile
WP WL IP
Si6 32 46 14
PASSANTS à VALEUR
•.BLEU
2fm ^ 1mm V b 2 , . vbw
48 . 48 100 1,3 0,62
îJ l | l
DROITE
INTRINSEQUE
WR pente'
It n
M M • » 1 W t* tM Ml un
A N A L Y S E - GRANULOMETRIQUE
ECH LIMITES
DATTERBERG •»¡CAILLOUX | GRAVIERS > j GROS SABLE ¡SABLE FIN ¡LIMON •• SILT argüe
WP W L I P
Si7
PASSANTS à
25 35 10
VALEUR
•.BLEU
;|ÜJ
t kUi=44
2cm 2'sC 1mm V b 2 K . Vb-,
lut««
Hi M M t 1 U V Ml Mi M « u»
rçur |
A N A L Y S E - GRANULOMETRIQUE
ECH LIMITES
DATTERBERG •»¡CAILLOUX ¡ GRAVIERS' ¡ GROS SABLE | SABLE FIN ¡LIMON - SILT [argile
WP WL I P
Si8 25 32 7
PASSANTS à VALEUR
•.BLEU
r¡¡|j¡¡¡¡
2K* ' v*C 1mm V
b2K. vbw.
23. 23 100 3,6 3,83
DROITE
INTRINSEQUE
WR pente'
II n
m m H t 1 U W Mi Ml
SOLS ARGILEUX
ANALYSE-GRANULOMETRIQUE
ECH LIMITES
DATTERBERG • & • CAILLOUX GRAVIERS GROS SABLE SABLE FIN LIMON - SILT Icrgile
T
WP W L I P 'I' |'| ' | J+K P^p I | I I I ' - l ï | I I I ! 1-S^
A1 24
PASSANTS ô
48 24
VALEUR
iflf
!;H
BLEU
2cm 2 ^ 1mm V b 2 K . V b , _
51 51 100 2,67 1,36 i-ffiB
DROITE
INTRINSEQUE
WR p e n t e"
IJüp
16 0,29
• M » • I M •.« Ul Ml MW
«. I '
à Sd(g crr5)
1,9 10 20 30 40 50 W
1.8
1,7
1,6
15 •Al
1.4
courbes de retrait
03
1,2|
w¡
0 10 20 30 40
•4
1'
w;
'£ 25 30 35 40
droite intrinsèque
68
ANALYSE-GRANULOMETRIQUE
ECH LIMITES
DATTERBERG •«•¡CAILLOUX | GRAVIERS | GROS SABLE ¡ SABLE FIN |UMQN - SILT ¡orgue
W P WL I P
A2 38 68 30
PASSANTS ô VALEUR
BLEU
2 1mm V b 2 K . V b w
Ljjjjljl
2K«I ^
69 69 100 6,67 4,6
DROITE
INTRINSEQUE
WR pent e"
26 0,31 M» m M • 1 Ut «J «Ji Ml M» MV
tf 1
i, 8d(g cm 5 )
1,9
i.e
17
1,6
1,5
1,4
13
1,2
w;
0 20 30 40 50
courbes de retrait
courbe de- densité sèche
<>Ls
9
3'
w;
0 25 30 35 40 45
droite intrinsèque
69
A N A L Y S E - GRANULOMETRIQUE
ECH LIMITES
DATTERBERG •»-¡CAILLOUX ¡ GRAVIERS [ GROS SABLE [ SABLE FIN ¡LIMON - SILT prgile
WP WL I P
A3 23 43 20
2fm
PASSANTS à VALEUR
BLEU
1mm V b 2 K . V b w
••H
^Bî»
DROITE
INTRINSEQUE
WR pent e"
17,7 •0,29 Ni M H l I M &• Ut M **••
i-f |
I, 8 d ( g c m ' )
1,9 10 20 30 w
1.8'
1,71
1,6
13 "Al
1,4 courbe de r e t r a i t
13
1,2'
W¡
10 20 30 40
| U
5
1
W;
15 20 25 30 35
droite intrinsèque
70
A N A L Y S E - GRANULOMETRIQUE
ECH LIMITES
DATTERBERG •»¡CAILLOUX | GRAVIERS | GROS SABLE ¡ SABLE FIN 1 LIMON • SILT (argile
WP WL T P
A4 20 56 36
PASSANTS à VALEUR
-.BLEU
2**, 2 ' * . 1mm V b 2 K . vbw.
62. 62 100 6,5 4 Kjjjjjj
DROITE
INTRINSEQUE
WR pent e'
8,8 0,38 M « » « 1 W U M» M l M » U f
Sd(g cm3)
30 40 50 W
courbe de retrait
1,2
•
•-U» W¡
0 10 20 30 40
2S 30 35
droite intrinsèque
71
SOLS LDPNEÜX
ECH LIMITES
DÁTTERBERG
WP W L I P
LI 23 36 13
PASSANTS ô VALEUR
BLEU
2K "i 2 " ^ 1mm Vb 2 „. V b w
44 44 100 1,98 0 , 81
DROITE
INTRINSEQUE
WR p en t e"
15,5 0,25
&d(g cm 5 ) 10 20 30 40 50 W
1,9
1.8'
1.71
T A!
1,6
Courbe de retrait
15-
1,4
13
*Ls
1,2
W¡
0 10 20 30 40
W;
15 20 25 30 35
Droite intrinsèque
72
ECH LIMITES
DATTERBERG
WP WL I P
L2 28 55 27
PASSANTS Ô VALEUR
. BLEU
2K««
v*L 1mm Vl
=2K. vbw
57 57 100 2,6 i,5e
DROITE
INTRINSEQUE
WR p e n t e'
12, 8 0,26
i, Xd(g cm 5 )
,9
4LS
8
A
6
13
.4
\3
1,2
L w; w;
0 10 20 30 40 £o 25 iÖ 35~ 40
Courbe de r e t r a i t
73
ECH LIMITES
DÁTTERBERG
WP WL I P
L3 21 46 25
PASSANTS à VALEUR
BLEU
2K«! 2rtj/ Im m V b a J V b , .
53 53 TOO 2 , 4 q 1 , 13
DROITE
INTRiNSEauE
WR pente"
16,4 0.31
'•Li
2 MPa
1 ,2 MPa
- 0, 4 MPa
¡, X d (g c m 5 )
1,9
1.&
17
w;
1.6 'fr 25 30 35 A0
IS 2MPa Droites i n t r i n s è q u e s
1,2MPa
1,< - 0,4MPa
13'
1,2'
L w;
0 10 20 30 40 10 20 30 40 50 w
h—
Courbe de densité sèche
FAI
Courbe de r e t r a i t
74
ECH LIMITES
DÁTTERBERG
WP W L IP
LA 22 46 24
PASSANTS à VALEUR
BLEU
2K«X 2 V 1mm Vb 2 K. w
1mR
58 58 100 4,9 1, 1
DROITE
INTRINSEQUE
WR pente'
14,1 0,25
i Ls
5
h ^ d ( g cm')
1,9 4
1.8' 3
2\
1.6 1
W;
0 <T 20 25 30 35
1,4 Droite intrinsèque
13
1,2
w;
0 10 20 30 40
10 20 30 40 50 W
wAl
Courbe de r e t r a i t
75
A N A L Y S E - GRANULOMETRIQUE
ECH LIMITES
DATTERBERG •«•¡CAILLOUX | GRAVIERS | GROS SABLE | SABLE FIN {LIMON - SILT prgîte
WP W L I P
L5 26 52 26
PASSANTS à VALEUR
BLEU
2 1mm
2fm '*£. V
» 2 K . Vb,„,
tP [
8 d ( g cm5)
'.Ls
1.9 2MPa
7 2MPa y
l,2MPa
1,2MPa /
1.8
Q,4MPa 6 0,4MPa / ,<
17
S
1.6
4
15
3
1,4
2
13
1 ? /
12 w;
L Wi 0 20 25 30 35 40
10 20 30 40
Droites intrinsèques
Courbes de densité sèche
10 20 30 40 50 W
3'
Courbes de r e t r a i t à 0,4MPa
Courbes de r e t r a i t
76
A N A L Y S E - GRANULOMETRIQUE
ECH LIMITES
DÀTTERBERG •e--|CAILLOUX | GRAVIERS | GROS SABLE SABLE FIN LIMON - SILT argile
WP| WL TP
L6 22
PASSANTS Ô
40 18
VALEUR
i'-KM
2K« 2V 1mm v b 2 K .
BLEU
vt>w
rBES
32
DROITE
32 100 6,6 0,32
; JjBjj
INTRINSEQUE
WR pent e '' .BIMIIIB
13,9 0 , 37 Ma H It « t U M Mi M« MM u»
• I | l
O p"- > - - • <
3
* d ( g cm )
1,9
1.8
17
1.6
25 . 30 35 40
1,5
Droites intrinsèques
1,4
13
1,2'
L -i-/ w;
0 10 20 30 40
40 W
Courbes de d e n s i t é sèche
Courbes de r e t r a i t
77
GRAVELEUX
ECH LIMITES
DÁTTERBERG
W P WL I P
gi 28 53 25
PASSANTS Ô VALEUR
BLEU
2P«Î 2
' î C 1mm Vb 2 K . V b w
40 69 58 2,13 1,47
DROITE
INTRINSEQUE
WR pent e
14,8 0,19
Sd(gcm5)
1,9 0 10 20 30 40 W
1.a _ _ /
1
171
2
1.6
3
15 • Al
1.4
courbes de r e t r a i t
03
1.2
w¡
0 10 20 30 40
Ls
5
21
W¡
15 20 25 30 35
droite intrinsèque
78
A N A L Y S E - GRANULOMETRIQUE
ECH LIMITES
DATTERBERG •e>| CAILLOUX | GRAVIERS j GROS SABLE ¡ SABLE FIN [LIMON - SILT [argile
WP WL I P
92 28 40 12
¡jÉBp
PASSANTS à VALEUR
2f"i 2 ^ 1mm
BLEU
Vb 2 K. vbv»
rESS
27
DROITE
37 73 3,55 1,31
I-Cjjll
INTRINSEQUE
WR pente' •' ëgg^Bg^T
i, &d(g cm 5 ) 40 W
10 20 30
1,9
1.&
1,7J
*Al
1.6
15 courbe de retrait
1,4
13
1,2
w;
0 10 20 30 40
LS
5
4
3
2
1
W;
15 20 25 30 35
droite intrinsèque
79
ANALYSE-GRANULOMETRIQUE
ECH LIMITES
DATTERBERG •»¡CAILLOUX ¡ GRAVIERS ¡ GROS SABLE | SABLE FIN ¡LIMON - SILT ¡orgile
W P WL I P
93 30 49 19
PASSANTS Ô VALEUR
BLEU
2y«\ 1mm V
&2K. Vb-w..
°Ï Jjjjjj
*$mm
24 46 52 3,4 •1,56
DROITE
INTRINSEQUE
WR
^ gujjijgiiji
p e n t e'
1,54 0,29 m m n i » M u MÍ IP «• M»
1 I I I
°1
4Ls
2MPa
1.2 "
0,4 *
l Xd(g c m 3 )
1,9
1.8
17 X ^ v
1.6 /
15
w;
1,4 '2T 25 30 35 40
13 droites intrinsèques
1,2
w¡
• m
20 30 40
40 W
courbe de densité sèche
nous avons tracé qu'une courbe car les densités
sont très sensiblement identiques pour chaque
intensité de corfïctage
courbes de r e t r a i t
80
A N A L Y S E - GRANULOMETRIQUE
ECH LIMITES
DÁTTERBERG •e-|cAlLLOUX | GRAVIERS 1 GROS SABLE [ SABLE FIN j LIMON •• S I L T ¡argile
WP WL I P
<5¿r 22 37 15
PASSANTS à VALEUR
BLEU
2yn 2V 1mm Vb 2 f c V b u -
24 41 58 3,57 1,48
DROITE
INTRINSEQUE
WR pent e'
13 0,3 I» M W 1 » U M « «ja UM KM
O | i
8 d ( g cm 3 )
10 20 30 W
1.9
1.8
1.71
1.6 iA l
13'
courbe de r e t r a i t
1,4
13'
1.2-
w;
0 10 20 30 •40
*u
W,
15 20 25 30 35
droite intrinsèque
81
ECH LIMITES
DATTERBERG
W P WL I P
95 32 41 9
PASSANTS à VALEUR
BLEU
2f«i 2
^ 1mm Vb 2 „ V b w
21 35 60 3,51 1,33
DROITE
INTRINSEQUE
WR pente'
15,3 0,25
40 w
i, ^d (g c m ' )
1.9
1.8'
17
1.6
1.5
courbes de retrait
1,4
13
1,2
L w;
0 10 20 30 40
5
4
3'
2\
1-
w;
0 'SO" 25 30 35 40
droite intrinsèque
82
ANALYSE-GRANULOMETRIQUE
ECH LIMITES
DATTERBERG
W P WL I P
Xd(g cm 3 ) 10 20 30 40 W
1,9
1.8
17
1,6
VAL
13 W¡
r
0 "io 20 30 courbes de retrait
w;
15 20 25 30 35
droites intrinsèques
83
.
ECH LIMITES A N A D ^ C - un^iNULunt i muuc
DATTERBERG •^¡CAILLOUX GRAVIERS GROS SABLE | SABLE FIN ¡LIMON •- SILT argile
WP WL IP
PASSANTS à VALEUR
BLEU
r^^H
2cm 2V 1mm Vb 2 K. V b t „
24 31 77 3,6 1,68 ^-•jj|j
DROITE
INTRINSEQUE
WR p en t e'
17 0,38 Mi « t« t i U V W» UN
*J | 1 1 1 J 1
i, X d ( g c m ' )
10 20 30 40 50 W
courbes de retrait
w;
0 10 20 30 40
*Ls
w;
20 25 30 35 40
droite intrinsèque
84
ANALYSE - GRANULOMETRIQUE
ECH LIMITES
DÁTTERBERG •&- CAILLOUX GRAVIERS GROS
W P WL IP
99 29,3 78 48
PASSANTS à VALEUR
.BLEU
2f«i 2 V 1mm v
b 2 * . Vb-w.
13 51 53 •5,3 2,7
DROITE
INTRINSEQUE
WR pente'
13 0,25
* Ls 10 20 30 40 50 w
6
w; 7\
2T 25 30 35 40
droite intrinsèque
courbe de r e t r a i t
1,5 \
1,4
^ ^
13 X
1,2
J
w¡
—ff—
0 10 20 30 40
A N A L Y S E - GRANULOMETRIQUE
ECH LIMITES
DATTERBERG
WP W L I P
g 10 23 35 12
PASSANTS à VALEUR
BLEU
2K«I 2 K 1mm V
^ b2K. V t w .
21 33 64 1,5 1,5
DROITE
INTRINSEQUE
WR pente'
183 0,26
SJ
Sd(gcm?)
1.9
1.8
1,7
10 30 á£& 1,6
1,5
1.4
"Al 13
1.2-
courbe de r e t r a i t
w;
0 10 20 30 40
2MPa
1,2 MPa
0,4 MPa
W;
15 20 25 30 35
droites intrinsèques
86
ECH LIMITES
DÀTTERBERG CAILLOUX GRAVIERS | GROS SABLE SABLE FIN LIMON - SILT ¡argile
-.
WP WL I P
gil 23 35 12
! :
PASSANTS à VALEUR
.BLEU
2fm 2V 1mm Vb 2 „ v b w
22 33 65 •5,5 1,8 !-
DROITE
INTRINSEQUE
? 5
WR p e n t e' ' l^^^^ *~j"
i, ^ d ( g cm5)
1,9 40 5 0 VV
10 20 30
1.8
VI
1.6
13
i Ai
1,4
courbe de r e t r a i t
13
121
Jtf
10 20 30 40
IL«
0 15 25 30 35
droite intrinsèque
87
.
A N A L U I - « « A N U L U M L I ruvjiue.
ECH LIMITES
DATTERBERG •e-|cAiiioux GRAVIERS GROS SABLE SABLE FIN LIMON - SILT argile
WP WL I P
G1 34 50 16
PASSANTS à VALEUR
BLEU
?"jBEI
2fm 2 V 1mm V b 2 , .
^¡¡jjjj
Vbi«
8 50 16 2,85 1,43
DROITE
INTRINSEQUE
WR pent e' ?• hl 'i i I1¡Bpi
15 0,42 Mi H » i i l * M M *
- u . M»
O | ' • I 1 1 1
'
*d (^m 3 )
1,6
15'
1,4
13-
w;
0 10 20 30 40 courbe de r e t r a i t
courbe <fe r e t r a i t
4 Ls
7
6
5
4
3
2
1'
w;
'to 25 30 35 40
droite intrinsèque
88
A N A L Y S E - GRANULOMETR1QUE
ECH LIMITES
DATTERBERG GROS SABLE SABLE FIN LIMON - SILT argile
WP WL IP
G2 22 56 15
PASSANTS à VALEUR
BLEU
2f« 2V 1mm Vb 2 K . Vbv»
11 58 19 •2,2 1,27
DROITE
INTRINSEQUE
WR p e n t e'
17,7 0,34
I, & d ( g c m 3 ) 40 W
20 30
1,9 £•
1.8'
17
1,6
Al
15
courbe de r e t r a i t
1,4
13
1,2-
w;
0 10 20 30 40
n
w;
'te 25 30 35 40
droite intrinsèque
89
ECH LIMITES
DATTERBERG
WP WL I P
G3 25 52 27
PASSANTS à VALEUR
.BLEU
2fm 2V 1mm V b 2 K . vbw
14 58 24 3,36 1,96
DROITE
INTRINSEQUE
WR pente'
13,4 0,4
i, Xd(g cm 3 )
courbe de r e t r a i t
w;
10 20 30 40
"Li
w;
'ÍC 25 30 35 40
droite intrinsèque
90
ANALYSE- GRANULOMETRIQUE
ECH LIMITES
DÀTTERBERG •e- CAILLOUX ¡ GRAVIERS | GROS SABLE | SABLE FIN LIMON • SILT {argüe
WP WL IP
G5 33 73 40
!'•
PASSANTS à VALEUR NTS
BLEU
2K* 2
^ 1mm V
*>2K. vbv« ! :
10 26 39 •8,1 •2,1
DROITE
INTRINSEQUE !:
WR pente"
14 0,27 « 1 i U U %M %m • M %m
M W
« •
1 ' 1 I I
n &d(g cm 5 )
1,9
10 20 30 40_____50 < w
1.8'
1
1,7i
2i
1.6
15
1.4
13 AI
1.2
L w; courbes de r e t r a i t
0 10 20 30 40
4 Ls
w;
'fc 25 30 35 40
droite intrinsèque
91
— •
A N A L Y S E - GRANULOMETRIQUE
ECH LIMITES
DÁTTERBERG CAILLOUX GRAVIERS J GROS SABLE | SABLE FIN |L!M0N - SILT ¡argüe j
-
WP WL I P
G6 31,2 68 36,8 :
!
PASSANTS à VALEUR
.BLEU
2c m 2y 1mm V b 2 K . Vb 1 m „
12 30 40 •5¡8 1¿73
DROITE
INTRINSEQUE
WR p e n t e'
18,9 0,36
MJ
•e- I » M l t U U M» t.» M»
I. %à(g c m 3 )
W¡ courbes de r e t r a i t
0 10 20 30 40
¡.Ls
w;
'¿5 25 30 35 40
droite intrinsèque
92
ECH LIMITES
DATTERBERG • & • CAILLOUX GRAVIERS GROS SABLE | SABLE FIN LIMON - 5ILT argile
W P WL I P
PASSANTS à VALEUR
BIM
X
.BLEU
ï »•
v
2fm **.- imm b 2 , . VD1m„ 5 »•
» i i i c g ^ j — i — - l ~ — mi i i i i essa^ i ESSB '
3 1 i i i - ^ ^ ^ ^ i i i ^zz&== l l ^ — f c - ^ — L — ~ ^ ¿ ^ — • i r s^^s
13 41 32 - - < *f=«=^^=^¿bs^3»a=^ji_iüJ^^T;¥ffBpm=^say^^s^=^«=^^^^eTa=fMMys^^i^^a
i, Xd(g cm')
1,9
10 20 30 40 50^
1.&
17
1.6
15
1.4
13
M
1,2
w; courbes de r e t r a i t
10 20 30 40
I1L1
w;
0 20" 25 30 35 40
droite intrinsèque
93
ECH LIMITES
DÁTTERBERG
WP WL I P
10 26 38 2,9 0,76
DROITE
INTRINSEQUE
WR pente'
18,8 0,2
l Xd(g c m 5 )
1,9
50 w
1.8
1.7i
1,6
1-5]
13
1 2
'i
w;
0 L~* 10 20 30 40
i. L s
W;
15 20 25 30 35
droite intrinsèque
94
ECH LIMITES
DATTERBERG
WP W L IP
G9 32 68 36
PASSANTS à VALEUR
.BLEU
2c«,
v*L 1mm V b 2 K . Vb,
15 41 37 3,7 1,49
DROITE
INTRINSEQUE
WR p e n t e'
18 0,26
i, X d ( g c m ' )
1,9
10 20 30 40 50^
1.8
17
1,6
1.5'
1A
\3
1,2
u 20 30
w;
40
courbes de r e t r a i t
0 10
courbe de d e n s i t é sèche
i.Ls
w;
'£" 25 30 35 40
droite i n t r i n s è q u e
95
ECH LIMITES
DATTERBERG CAILLOUX | GRAVIERS GROS SABLE SABLE FIN ¡LIMON - SILT ¡argile
-
WP WL I P
m
G10 28
PASSANTS à
47 19
VALEUR
¡•^m
BLEU \ :
2ym 2 ^ - 1mm V b 2 K . Vb 1 m „
9 38 23 6,8 2,6
DROITE
INTRINSEQUE
WR p e n t e' >•
., & d ( g c m ' )
10 20 30 40 50 W
1,9
/ . ' ' /
1.8-
17
•sss^V/ £V' •
0,4 MPa
2 MPa
1,6
05'
1,4
13
1,2' courbes de r e t r a i t
w;
_ -"
20 30 40
0 10
c o u r b e de d e n s i t é sèche
• Ls
7
5'
3'
2^
w;
15 20 25 30 35
droites intrinsèques
96
E C H | P Q l m m | W o p - ° / e | gd(9/sm3)j W R ° / 0 | PENTE
5d (9crr?)
2 2
1,9 19-
1,6 1,8
17 V
1,6 1,6
05
1.4 14
W W
Jv- „ty
15 20 15 20
tLs
'Al
E C H | P d 1 m m | W o p % j ¿fd(gfim3)| W R ° / o l P E N T Ë
A 6 d (9crr?) A 5c'(9cirf)
2 2
19 1,9
»
1,8
17
1,6 1,6
15 05
14 1-4
ty
W w
20 —^ 0 ^ 10 20
15 15
tLs
Ls
1
W W
0 " 15 20 0 '10 -* *- 15 20
S •
w
*
-•
£ •
•
a «
•* "
ta-
• •
2 2
1,9 1,9
1,8 1.Q
17 17
1,6
15 1*5
14
V
W W
ï* + 10 15 10 15 20
*Ls ,|Ls
W W
10 15 0 '10 15 20
E C H | P à 1 m m | W o P % | ¿Íd(9/bm3)| W R ° / c | P E N T E
^ 4 40
MO
A 6 d(Scrri5) A 8«(9crr?)
2 2
19 1,9
1.S 1,8
V
1,6 1,6
1,5 05
14 14
i
w W
„W>- 20
ty. 15 20
15
*Ls
W
oWA 15 20
A & d (9 err?)
W
15 20
iLs
W
15 20
droite intrinsèque
101
RÉFÉRENCES BLIBLIOGRAPHIQUES