BENSIZERARA Takieddine

‫الجمهورية الجزائرية الديمقراطية الشعبية‬
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

‫وزارة التعليم العالي و البحث العلمي‬
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
‫ عنابة‬-‫عمار العسكري‬- ‫المدرسة الوطنية العليا للمناجم والمعادن‬
ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES MINES ET DE LA METALLURGIE
AMAR LASKRI- ANNABA
Département Génie Minier
Mémoire de Fin d’Etudes

En vue de l’obtention du Diplôme de MASTER
Domaine : Sciences et Techniques
Filière : Génie Minier
Spécialité : Contrôle des Terrains
Thème
Etude et calcul les besoins d’air pour aérer

la mine d’AIN MIMOUN filon N°4
Niveau 1730 m
Présenté par : Bensizerara Takieddine Encadré par : Pr Bensehamdi S
Jury de Soutenance
……………... ………………………. ……………………….
……………... ………………………. ……………………….
……………... ………………………. ……………………….
Juin 2019
Remerciement
Je tiens à remercier tout d’abord «ALLAH» le tout puissant.
Quelques mots en préambule de cette étude, qui met un point d’orgue à une année riche et intense.
Arrivé au terme de ce travail, je tiens à remercier, énormément, tous ceux qui ont participé à
l'élaboration de ce mémoire de fin d'études. Qu'ils trouvent ici ma profonde gratitude.
Aussi, je tiens tout d'abord à remercier Pr BENSEHAMDI Salim, pour son encadrement bénéfique
et ses conseils judicieux qui m'ont été d'une grande utilité, qu'il trouve ici, l'expression de ma profonde
reconnaissance.
Je citerai à cet égard monsieur BEHIMI, enseignant de ventilation de mines à l’Ecole Nationale
Superieure des Mines et de Métallurgie de m’avoir soutenu par ses orientations, ses remarques et
recommandations.
Je remercie les membres du jury de m’avoir fait l’honneur d’accepter d’examiner mon travail.
Tous les ingénieurs de l’unité ENOF AIN MIMOUN, pour leur disponibilité et leur serviabilité.
Mr LEGHMASSI,Mr FAYCEL et Mr BAKROUN,
Tous les enseignants du DEPARTEMENT GENIE MINIER DE L’ENSMM d'abord, pour leurs
gentillesses, leurs générosités, ainsi que leurs disponibilités, en dépit de leurs nombreuses occupations.
Enfin, je tiens à remercier toutes les personnes ayant contribué de près ou de loin à
ce travail
Dédicaces
Plus que jamais je dédie ce modeste travail à mes parents et

j’aimerai qu’ils en le témoignage de ma consécration et leur
foi en moi.
A
Toute la famille BENSIZERARA
A
Mes frères Badro, Adem, Lyes
A
Ma petite sœur Nada.
A
Tous mes amis de la cité universitaire ‘CEFOS II ’.
A
Mes sources de force d’amour et de fidélité, ceux qui ont toujours répondu
dans le besoin, emblème amitié,aux grands cœurs, pour leurs
encouragements moraux
Mes amis Chouaib, Badro, Taky, Abd rezzak.
A
Tout le personnel du département de Génie Minier, et Surtout le groupe de 5ième
année G. Minier
A
Tous ceux qui me connaissent et je connais.
Taky.B
Etude et calcul les besoins d’air pour aérer la mine d’AIN MIMOUN filon N°4 Niveau 1730 m
Résumé
L’aérage des mines souterraines, concerne l’ensemble des procédés et de moyens

utilisés pour renouveler l’air intérieur des chantiers et autres ouvrages souterrains par
l’introduction de l’air neuf et l’évacuation d’un débit correspondant d’air vicié (ou
pollué).
Notre objectif consiste à maintenir l’atmosphère des travaux miniers(notre cas la

mine souterraine d’Ain Mimoun) dans un état compatible avec les nécessités de la
sécurité et de l’hygiène, en assurant le passage dans tous les travaux du fond, d’une
quantité d’air qui, entrée dans la mine par un ou plusieurs orifices dits d’entrée d’air,
circule dans les chantiers et s’échappe à l’extérieur par des puits ou galeries de retour
d’air.
Mots clés : l’aérage des mines souterraines, l’air neuf, l’air pollué, atmosphère des
mines, quantité d’air, fan , ventilateur ,
Takieddine, BENSIZERARA
Ecole Nationale Supérieure des Mines et de la Métallurgie-Amar Laskri- 2019
TABLE DE MATIERE
Liste des tableaux……………………………………………………………… ………… 0

Liste des figures…………………………………………………………………………… 0
Introduction général……………………………………………………………………… 1
CHAPITRE I
GEOLOGIE DE LA ZONE D’AIN MIMOUN

Introduction ………………………………………………………………………………. 2
I. Presentation de l’entreprise ……………………………………………………… 2
I.1. Enof …………………………………………………………………………………. 2
I.2. Organisation de travail …………………………………………………………… 2
I.3. Moyens et materiels ……………………………………………………………….. 3
II. Historique…………………………………………………………………………. 4
III. Cadre geograohique……………………………………………………………… 6
IV. Stratigraphie……………………………………………………………………… 7
a. Crétacé……………………………………………………………………………. 7
a-1crétacé inférieur…………………………………………………………………. 7
a-1-1 barrémien …………………………………………………………………… 7
a-1-2 aptien………………………………………………………………………… 8
a.1.3. Albien………………………………………………………………………… 8
a.2- crétacé supérieur……………………………………………………………….. 8
b. Néogène……………………………………………………………………………..
8
c. Quaternaire…………………………………………………………………………
8
V. La mineralisation ………………………………………………………………..
10
V.1. Morphologie du corps mineralise …………………………………………….
10
V.2. Mode génétique de la minéralisation barytique ……………………………..
V.3. Relation génétique entre barytine et paragenèses minérales ………………. 10
V.4. Paragenèses minérales………………………………………………………… 10
VI. Reserves …………………………………………………………………………. 11
VI.1. Potentiel minier………………………………………………………………. 12
VI.2. Fiches techniques des filons…………………………………………………. 12
13
Conclusion ……………………………………………………………………………… 15
CHAPITRE II
EXPLOITATION DE GISEMENT D’AIN MIMOUN

FILON 04
I. Reserves geologiques………………………………………………………………. 16
I.1. Catégories de réserves ……………………………………………………………..
16
I.2. Paramètres et calcul des réserves exploitables et récupérables…………………
I.2.a. Réserves exploitables……………………………………………………………. 17
I.2.b. Réserves récupérables………………………………………………………….. 17
I.3. Reconstitution des réserves du filon 4…………………………………………...
I.4. Etat des réserves du filon N° 4 fin de 2018……………………………………… 17
II. Mode d’exploitation…………………………………………………………………… 17
II. 1. Travaux d’ouvertures……………………………………………………………
II. 1.1. Caractéristiques du filon N°4……………………………………………… 18
II.1.2. Choix et description du mode d’ouverture……………………………….. 19
II.1.3. Caractéristiques des ouvrages principaux…………………………………
II.2. Méthode d’exploitation…………………………………………………………..
19
II.2.a.Choix de la méthode………………………………………………………… 20
II.2.b. Description de la méthode d’exploitation………………………………… 20
III. Travaux preparatoires……………………………………………………………….
III.1. Nombre des fronts en activité…………………………………………………… 21
IV. Preparation de la roche a l’abattage………………………………………………... 21
IV.1. Travaux de foration et de tir……………………………………………………
a. Travaux de foration …………………………………………………………. 22
b. Chargement des trous ……………………………………………………….. 23
c. Bourrage……………………………………………………………………….
d. Tir………………………………………………………………………………
23
IV.2. Volume dégagé par tir…………………………………………………………… 24
IV.3 Engins utilisés pour l’abattage…………………………………………………... 24
IV.4. Plan de tir…………………………………………………………………………
V. REGIME DE TRAVAIL DANS LA MINE………………………………………….. 24
VI. Travaux de chargement et de transport…………………………………………….. 24
a. Travaux d’évacuation et de chargement du minerai…………………………… 26
b. Transport du minerai……………………………………………………………... 27
c. Paramètres de la piste principale ………………………………………………..
d. Caractéristiques des engins de chargement et de transport …………………… 27
Chapitre III
ETUDE DE CIRCUIT D’AERAGE

Introduction……………………………………………………………………………. 30
I. Les parametres de climat de la mine……………………………………………... 30
I.1. Atmosphère de la mine……………………………………………………………………. 30

I.1.1. Parties principales de l’atmosphère………………………………………. 31
I.1.2. Additions toxiques de l’atmosphere de la mine………………………….. 32
I.1.3. Addition explosible de l’atmosphere de la mine…………………………. 32
I.2. La température ……………………………………………………………………. 34

I.3. L’humidité …………………………………………………………………………. 35
I.4. Les poussières ……………………………………………………………………… 35
II. Ventilation des mines ……………………………………………………………. 36
II.1. Généralité …………………………………………………………………………
36
II.2. Aérage naturelle…………………………………………………………………..
II.3. Aérage artificiel………………………………………………………………….. 36
III. Concepts généraux de ventilations……………………………………………… 36
III.1. Ventilation soufflante……………………………………………………………. 37
III.2. Ventilation aspirante…………………………………………………………….. 38
III.3. Combinaison des différentes solutions …………………………………………. 39
IV. Schemas des differents types de ventilation existants………………………….
40
IV.1. Schéma centrale………………………………………………………………….
IV.2. Schéma diagonale…………………………………………………………………. 40
IV.3. Ventilation combinée …………………………………………………………….. 41
V. Classification du ventilateur ……………………………………………………. 42
V.1. Ventilateurs centrifuges…………………………………………………………. 43
V.2. Ventilateurs hélicoïdales………………………………………………………… 43
VI. Quantite d’air necessaire pour aerer une mine souterraine ………………….. 44
VI.1. Besoin d’air……………………………………………………………………….. 45
VI.2. Circulation de l’air dans la mines et resistance a la ventilation………………. 45
VI.2.1. La dépression et la résistance dans les galeries ………………………...

47
VI.2.2. Résistance de circuit de ventilation …………………………………….. 47
VI.2.2.1. Circuit en serie…………………………………………………… 48
VI.2.2.2. Circuit en parallèle……………………………………………….. 49
VII. Calcul des besoins d’air dans la mine………………………………………………… 52
VIII. Calcul la quantite d’air totale…………………………………………………… 53
IX. Calcul de la pression des resistances aerodynamique des differentes branches
de la mine……………………………………………………………………………….. 56
X. Proposition d'une solution pour resoudre le probleme de fermeture des
chantiers apres la processus de tir …………………………………………………… 60
Conclusion ……………………………………………………………………………….. 61
CONCLUSION GENERAL ………………………………………………………….. 62
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUE………………………………………………. 63
LISTE DES FIGURES

N° NOM DE FIGURE page
Chapitre I. Geologie de la zone d’ain mimoun

I.01 Cyclogramme de travail 03
I.02 Coups schématiques à travers le champ minier de Mizab 06
I.03 Localisation géographique du gisement d’Ain Mimoun 07
I.04 Carte géologique du champ minier de Ain Mimoun 09
Chapitre II. Exploitation de gisement d’ain mimoun

Filon 04
II.01 Coupe géologique du filon N°4 (niveau 1690, 1730 et 1770). 19
II.02 Coupe géologique du filon N°4 (niveau 1770). 20
II.03 Galerie au jour d’Aïn Mimoun 21
II.04 Schéma de la méthode des sous niveaux abattus 22
II.05 la méthode des sous niveaux abattus 23
II.06 Schéma du plan de tir d’une galerie 25
II.07 Estacade de déchargement 27
II.08 Rail d’évacuation à la sortie de filon N°04 28
II.09 Piste de roulage du filon n°4 extrait du plan Topographique 29
Chapitre III. Etude de circuit d’aérage
III.01 Ventilation soufflante 37
III.02 Ventilation aspirante 38
III.03 Ventilation combinée 40
III.04 Schémas d’aérage central 41
III.05 Schémas d’aérage diagonal 41
III.06 Schémas d’aérage combiné 42
III.07 Schéma de ventilateur centrifuge 43
III.08 Schéma de ventilateur hélicoïdal 44
III.09 Circulation d’air entre deux points dans une galerie 47
III.10 Circuit en série 49
III.11 Circuit en parallèle 51
III.12 Schémas d’aérage de la mine d’Ain Mimoun 56
III.13 Schéma canonique d’aérage pour la mine d’AIN MIMOUN , filon4 57
III.14 ventilateur axial CHINOOK 60
LISTE DES TABLEAUX

N° NOM DE TABLEAU page
Chapitre I. Geologie de la zone d’ain mimoun
I.01 Présentation des moyens humains 04
I.02 Les réserves des filons 2 Est, 2 Ouest, 5 Est, et 5 Ouest, 4, 10, 10app, 12
11 et 12.
Chapitre II. Exploitation de gisement d’ain mimoun

Filon 04
II.01 Etat des réserves du filon N° 4 fin de 2018 18
II.02 Caractéristiques des ouvrages 21
II.03 Paramètres du plan du tir 25
II.04 Les caractéristiques des équipements 28
Chapitre III. Etude de circuit d’aérage
III.01 Les principales normes de l’atmosphère d’une mine souterraine 33
III.02 Vitesse de l’air nécessaire en fonction de la température 34

III.03 Données pour le calcul des besoins en air de la mine d’Ain Mimoun 52
III.04 Les débits d’air en (m3/min) nécessaire pour aérer la mine d’Ain 52
Mimoun
III.05 Le débit d’air calculé 52
III.06 La température et la pression dans les deux niveaux de la mine « 53
1690- 1730››
III.07 débit d’air dans les ouvrages de la mine niveau 1730 56
III.08 Calcul de la dépression total de la mine 59
Chapitre I
GEOLOGIE DE LA ZONE D’AIN MIMOUN
Chapitre II
EXPLOITATION DE GISEMENT D’AIN MIMOUN
FILON 04
Chapitre III
ETUDE DE CIRCUIT D’AERAGE
INTRODUCTION GENERAL
La ventilation et l’aération des lieux de travail jouent un rôle essentiel pour limiter la concentration de
l'ensemble des polluants dans l'air ambiant des lieux de travail et le temps d'exposition et évitent ainsi les
conséquences sur la santé des travailleurs.
Ventilation et aération des lieux de travail doivent permettre à chaque salarié de respirer un air qui ne
nuise pas à sa santé. L’employeur doit renouveler l’air de façon à maintenir un état de pureté de
l’atmosphère, à éviter les élévations de température, les odeurs désagréables et les condensations, et à
évacuer les polluants.
Le travail présenté dans cette mémoire entre dans le cadre de notre projet de fin d’études en Cycle de
master, à L’ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES MINES ET METALLURGIES ,Le sujet était
l’étude et calcul les besoins d’air pour la mine d’AIN MIMOUN.
Au long de cette mémoire, nous allons résumer notre stage en 03 chapitres principaux. Le 1er chapitre
présentera reconnaissance géologique.
Le 2ème chapitre donnera un aperçu global sur la partie minière (mode d’ouverture, méthode
d’exploitation, abattage chargement et transport.)
Le 3éme chapitre présentera le travail effectué pendant le stage (partie spécial étude et calcul les besoins
d’air pour la mine d’AIN MIMOUN).
Nous finirons cette mémoire par une conclusion générale
1
CHAPITRE I :GEOLOGIE DE LA ZONE D’AIN MIMOUN
INTRODUCTION :
La barytine est utilisée à des fins industrielles depuis le milieu de siècle dernier. Aujourd’hui elle est
utilisée principalement par l’industrie pétrolière comme additif à forte densité pour les boues de forage.
Les autres utilisations se trouvent dans les applications chimique et comme charge minérale dans certain
produits ; peintures, plastiques, caoutchouc, bétons, plaquettes de freins et disques d’embrayage.
A l’échelle mondiale, la baryte occupe une place primordiale parmi les minéraux Industriels composants
la corse terrestre et vue à toute cette large utilisation présentant ce Minéral, la demande en baryte
augmente d’une façon exponentielle. A cet effet, l’industrie Minière en Algérie s’occupe de l’exploitation
de ce type de minerai.
I. PRESENTATION DE L’ENTREPRISE :
I.1. ENOF : (Entreprise Nationale des Produits non –Ferreux et Substance Utile)
L’unité ENOF de Ain-Mimoun est située dans la commune de Tamza Daira d’El-Hamma wilaya de
khenchela et se trouve à 25 Km au sud-ouest du chef- lieu de la wilaya.
L’unité ENOF Ain-Mimoun crée en 1972 pour l’exploitation, le traitement et la commercialisation de la
baryte dont la formule chimique est BaSo4 destinée principalement pour les forages pétroliers, pour sa
spécificité de densité élevée car ce produit est utilisé comme alourdissant.
I.2. Organisation de travail :
L’organisation du travail dans la mine dépend en grande partie de l’alimentation en substances

explosives, l’autorisation d’utilisation dès réception, le nombre de fronts, et la capacité d’extraction,
obligent l’unité à travailler en un seul (01) poste de 07 heures.
2
Figure I.1. Cyclogramme de travail
I.3. Moyens et materiels :
➢ Materiels existant :
• 03 camions transport TV (01 camion NISSAN, 01 camion FAW et 01 camion IVECO
• 01 Pelle chargeuse (ENMTP 2320) en mauvais état
• Pelle excavatrice (HITATCHI)
• 03 Compresseurs à air comprimé diesel type ATLAS COPCO dont un est dans un
état moyen.
➢ Les moyens humains (pour 2017) :
L’effectif total inscrit au 31/08/2016, est de cent quatre-vingt (180) agents dont 33
agents recrutés dans le cadre, répartis par catégorie socio-professionnelle comme suit :
3
• Vingt-deux (22) cadres,
• Vingt-sept (27) agents de maitrise,
• Cent trente et un (131) agents d’exécution,
Tableau 1: Présentation des moyens humains
Fonctions 2017
Existant Besoin Ecart
Chef de service exploitation 1 1 0
Ingénieur des mines 4 4 0

Chef de quartier 2 2 0
Chef de poste 3 5 -2
Chef de carrière 1 1 0
Mineurs 12 13 -1
A/mineurs 12 13 -1
Boiseurs 2 2 0
A/ Boiseurs 1 2 -1
Conducteur loco 4 5 -1
Rouleur chargeur 3 5 -2
Compresseurs 3 3 0
Chaudronnier 1 2 -1
Mécanicien fond 2 2 0
Conducteur engins 2 2 0
chauffeurs de carrière 2 2 0
Total 55 64 -9
II. HISTORIQUE :
• Les toutes premières explorations dans les monts Aurésiens datent de 1840, où Bablaye (officier de
l’état-major français) signala l’existence de calcaires à nummulites.
• En 1859 furent découverts les premiers indices de blende, galène cinabre à Taghit par Bacrie.
• En 1860 Coquand parcourut le Sud de la province constantinoise et le massif de l’Aurès. Tissot en

tant qu’ingénieur des mines établit les levés géologiques au 1/800.000e.
4
• En 1939, Laffitte publia sa thèse sur le massif de l’Aurès.
• En 1968, SONAREM mena des travaux de prospection sur le champ minier de

MIZAB, ces travaux ont permis la mise en évidence de douze filons barytiques
(filon n°1 jusqu'à filon n°12) avec un potentiel réserves de l’ordre de 2179700
tonnes
• En 1972, commença les premiers travaux d’exploitation de barytine à ciel ouvert

avec une production en tout venant de 35 356 tonnes à partir du filon n°3 qui offrait
des conditions favorables à ce type d’exploitation (pendage moyen de 30°).
• En 1974 commencèrent les premiers travaux d’exploitation souterraine au niveau

du filon n°1 (5 023 tonnes) accompagnés toujours d’une exploitation à ciel ouvert
au niveau des filons : 3, 4,9 (28 686 tonnes)
• les travaux de recherche menés par le service géologique de la mine de Ain

Mimoun ont permis par la suite de mettre en évidence 18 filons barytiques il s’agit
des filons :13,14,15,16,17,18,19,21,kissan1, kissan2,kissan3 ,Igni1 ,Igni2 ,Igni3
,1ouest, 2ouest, 7Ouest et 8Ouest avec un potentiel réserves de l’ordre de 704680
tonnes
5
III. CADRE GEOGRAOHIQUE :
Le gisement barytique de AIN MIMOUN, ou encore appelé « champs minier de MIZAB » s’étend sur le
flanc septentrional (NW) de l’Anticlinal de KHENCHELA, sur une superficie globale de 614 hectares.
Le gisement se situe à environ 10km au nord de la commune de TAMZA, à 08km au Sud-Ouest de la
Daïra d’El HAMMA et à environ 16kms à l’Ouest de la ville de KHENCHELA dont il est lié
administrativement. A l’Ouest, il est limité par la chaine montagneuse « Djebel FERAOUN ».Les
altitudes maximales culminent à plus de 2000 m « Djebel ICHNTGOUMA : 2119m»
FigureI.2: Coups schématiques à travers le champ minier de Mizab
6
Figure I.3.Localisation Géographique du gisement d’Ain Mimoun (sur la carte touristique d’Algérie). 1cm=5 km
IV. STRATIGRAPHIE :
La région du gisement de AIN MIMOUN (MIZAB) est représentée par des séries stratigraphiques
suivantes:
a. Crétacé
a-1Crétacé inférieur
a-1-1 Barrémien :
Affleure dans le sud de la charnière de l’anticlinal, il est à prédominance de grès quartzeux blancs à
stratification entrecroisée caractéristiques d’un faciès continental à intercalations de lits calciques de
dolomies et d’argilites. Il a une épaisseur pouvant atteindre 900 m.
a-1-2 Aptien
Aptien. Inf. représenté par des grès avec des lits de marnes et de calcaires (épaisse de 80 m).
Aptien. Moy. Se subdivise en deux assises :
- Assise. Inf. (120m d’épaisseur) calcaires gris foncé alternant avec des marnes.
- Assise. Sup. dolomies massives (épaisseur : 90m).
Aptien. Sup. Se subdivise en deux assises :
7
- Assise. Inf. (90m d’épaisseur) grès quartzeux avec des intercalations marno-calcaires.
- Assise. Sup. formée de dolomies massives.
a.1.3. Albien
Albien. Inf. Ces dépôts sont marqués par une diversité de faciès sur 70m environ : argilites, grès, marnes,
calcaires et dolomies.
Albien. Moy. Faciès plus ou moins carbonaté marqué par des argilites et des grès mais les calcaires et
les dolomies sont les plus dominants (80m d’épaisseur).
Albien. Sup. Le toit de l’albien devient généralement carbonaté sur 100m ; les calcaires récifal, les
calcaires dolomitiques et les dolomies sont largement développées avec des passages de
grès et de marnes.
a.2- Crétacé supérieur.
Cénomanien Il est caractérisé par une absence totale de sédimentation détritique. Son épaisseur peut
atteindre 1000m par endroits.
Cénomanien. Inf. Ces dépôts affleurent à l’extrême NW du champ minier ; faciès marneux sur 300m,
renfermant des passages de petits bancs de calcaires marneux
Cénomanien. Sup. (400m d’épaisseur) remplacement rapides des marnes par des calcaires avec toujours
des passages marneux
b. Néogène :
Représenté par des dépôts continentaux : conglomérats, poudingues, grès, argiles; reposant en
discordance oblique sur le Crétacé ; leur puissance varie de 250 à 300m, ce faciès est reporté au Miocène
supérieur et au Pliocène. Cependant le Miocène inférieur est formé de conglomérats et de poudingues,
ce sont des massifs de l’Aquitanien.
c. Quaternaire
Ce sont des formations largement répandues dans l’Aurès. Elles sont surtout représentées par les éboulis
nappant les pentes des reliefs, et alluvions qui se développent dans les zones basses des terrasses. Vers
le Sud-ouest, ce sont les dunes constituées d’argiles sableuses qui se forment dans les environs de Biskra
et le long de la flexure sud atlasique.
8
Figure I.4: Carte géologique du champ minier de Ain Mimoun
9
V. LA MINERALISATION
V.1. Morphologie du corps mineralise
Le contact filon-roche encaissante est :
Bréchique : Si les roches sont tendres, marnes, grès marneux et calcaire marneux
Bien net : Si les roches sont des calcaires, dolomies et grès consolidé.
L’épaisseur ou la capacité des filons est :
Sup à 1m jusqu’à 3m : dans les séries tendres
Inf à 1m : dans les séries dures
La longueur et la forme des filons varient aussi selon la nature de l’encaissant
Dans les séries marneuses, les filons sont un peu courbés et peuvent s’enfoncer en profondeur.
Dans les séries les plus carbonatées, les filons sont de forme droite mais généralement accidentés par des
cassures post minéralisations.
Les filons barytiques se terminent vers l’extrémité soit en biseau ou en fourche.
V.2. Mode génétique de la minéralisation barytique :

Les contraintes compressives génératrices des structures plicatives ont donné naissance à des fractures
qui ont permis la circulation des eaux chaudes chargées de minéraux métallifères et siliceux
La minéralisation barytique dans le Champ Minier de Mizab et sa mise en place se rapportent au
phénomène de l’hydrothermalisme, qui se manifeste par le biais de la circulation d’eau chaude liée à la
fin d’une éruption volcanique ou à celle de la cristallisation d’un magma, ou encore aux sources qui
peuvent éventuellement en résulter. Les solutions hydrothermales dites aussi « hydrothermalites » à
100°-400°c et sous pression, contiennent divers corps avec : Fe, Ti, Cu, Pb, Zn, Sn, Hg ; ainsi que
plusieurs autres éléments volatils.
Ces corps issus du magma lui-même, ou encore prélevés des roches encaissantes peuvent ensuite
précipiter et se concentrer en filons ; c’est le cas de notre champ de Mizab.
V.3. Relation génétique entre barytine et paragenèses minérales :

Les filons barytiques dans le champ minier de Mizab présentent habituellement un contact avec
l’encaissant. Cette zone de contact se manifeste parfois par des brèches avec du ciment barytique
L’architecture intérieure des filons est assez simple, ils sont représentés par un agrégat mono minéral de
Barytine, parfois avec des intercalations de roches encaissantes.
Comme règle on rencontre généralement la minéralisation de : Panabase, Malachite, Azurite parfois
Cinabre, Sphalérite et chalcopyrite dans les parties de contact. La puissance des zones minéralisées, qui
d’habitude n’est pas considérable, ne dépasse pas 20 à 30cm. La minéralisation de : Panabase, Malachite,
Azurite, Cinabre et Sphalérite peut se développer aussi dans les parois des filons barytiques. Les
minéraux de Quartz et Calcite sont associées généralement à tous les filons barytiques du champ minier
de Mizab, on les rencontre en petites quantités dans les filons : 1, 2, 3, 7, 8 et 9.
10
V.4. Paragenèses minérales

La Barytine se présente sous deux espèces :
• Barytine 1 : ou Baryte du premier stade, se caractérise par des cristaux grossiers à émanations
allongées (de 0.2x2 à 7x200mm) ou bien sous forme d’agrégats à structure fibreuse et actiniforme
• Barytine 2 : ou Baryte du deuxième stade, se présente par des cristaux plus menus (de 0.03 à
0.2mm) formant des plages en formes de grains isométriques entre la Barytine 1.
• Le Quartz se présente sous deux générations
• Quartz 1 : coulé, gris, en forme de séparations allotriomphes (de 0.1 à 0.5mm), se développe
dans la partie du contact du filon et contient un grand nombre d’intercalations de roches
encaissantes.
• Quartz 2 : se trouve dans la masse barytique en forme de cristaux automorphes, prismatiques (de
0.2 à 1.2mm) ainsi qu’en séparations en coup de balai
• La Panabase :sous l’aspect de grains de forme arrondis et angulaires (de 0.05 à 0.5mm) forme la
dissémination dans la Barytine le long des chainons des zones affaiblies. Dans les cavités libres,
la Panabase se forme sous l’aspect de séparations plus grandes accompagnées de Quartz
prismatique.
• La Chalcopyrite se rencontre en formes de séparations irrégulières le long des fissures dans la
Barytine.
• La Sphalérite en formes de grains arrondis (0.01 à 0.2mm) se trouve au sein de la Barytine
appartenant aux salbandes.
• Le Cinabre représenté par la dissémination des grains (de 3 à 4mm) ensemble avec la Panabase
et se développe dans les partie du filon qui se joignent aux salbandes.
• La Calcite se présente sous formes de séparations à contours irréguliers (de 0.02 à 0.3mm),
rencontrée aussi dans les roches sous forme de veinules.
• La Dolomite à cristaux grossiers de couleur brune, est développée dans la partie centrale sous
forme de veinules et de séparations irrégulières.
• Les Hydroxydes de Fer sont dispersés régulièrement dans les contacts le long des fissures, ainsi
que dans les étendues entre les grains.
• La Malachite et l’Azurite se rencontre en forme de séparation set de nids isolés, comme résultats
de l’oxydation de Cuivre.
Généralement ces indices métallifères sont négligeables et n’ont aucun intérêt économique
11
VI. RESERVES :
VI.1. Potentiel minier :
Filons : 2 Est, 2 Ouest, 5 Est, et 5 Ouest, 4, 10, 10app, 11 et 12.
Tableau I.2:Les réserves des filons 2 Est, 2 Ouest, 5 Est, et 5 Ouest, 4, 10, 10app, 11 et 12.
Rés. Géol.au 31/12/014

N° Filon Catég. Observations
Ton. Ten.
C1 47 609 92,61
2 Ouest C2 50 100 92,61 en développement
Total 97 709 92,61
2 Est C1 0 0 épuisé
B 41 153 76,96
C1 288 394 78,74
4 en exploitation
C2 64 634 68,45
Total 394 180 76,87
5 Ouest C1 23 438 76,38
en développement
5 Est C1 16 465 89,06
C1 275 774 77,8
10 C2 65 056 75,22 en exploitation
Total 340 830 77,31
C1 60 042 82,18
10 App C2 33 185 73,29 en développement
Total 93 227 79,02
C1 253 423 67,92
11 C2 50 135 76,78 en développement
Total 303 558 71,73
C1 58 210 63,9
12 C2 0 0 en développement
Total 58 210 63,9
B 41 153 76,96
C1 1 023 355 75,92
Totaux B+C1 1 064 508 75,96
C2 263 110 76,92
B+C1+C2 1 327 618 76,15
12
VI.2. Fiches techniques des filons

VI.2.1. Filon 2 Est
Situé à 6 Kms à l’Est de l’usine de traitement relié à celle-ci par une piste non praticable. Ce filon a été
découvert par 10 tranchées en surface et 5 sondages en profondeur
• Longueur du filon : 600m.
• Puissance moyenne minéralisée : 1.40m.
• Pendage du filon ; 60° à 80° vers le Sud-Est.
• Teneur moyenne en BasO4 : 92.07% et en SiO2 : 4.98%.
• Réserves géologique initiales : 148 500 Tonnes.
VI.2.2.Filon 5 Est
Situé à 9 Kms à l’Est de l’usine de traitement relié à celle-ci par une piste praticable. Ce filon a été
découvert par 7tranchées en surface et 5 sondages en profondeur
VI.2.3. Filon 5 Ouest
Situé à 9 Kms à l’Est de l’usine de traitement relié à celle-ci par une piste praticable. Ce filon a été
découvert par 7tranchées en surface et 5 sondages en profondeur
• Réserves géologique initiales : 99400 Tonnes.
VI.2.4. Filon 4
Situé à 11 Kms à l’Est de l’usine de traitement relié à celle-ci par une piste non praticable. Ce filon a
été découvert par 27 tranchées en surface et 20 sondages en profondeur
• Pendage du filon ; 45° à 83° vers le Sud-Est et le Sud-Ouest.
13

VI.2.5. Filon 10
été découvert par 13 tranchées en surface et 8 sondages en profondeur
• Pendage du filon ; 75° à 85° vers le Sud-Ouest.
• Teneur moyenne en BasO4 : 77,31 % et en SiO2 : 9.00 à 23.63%.
• Réserves géologique initiales : 340 830Tonnes.
VI.2.6. Filon 10 AP
été découvert par 10 tranchées en surface.
• Teneur moyenne en BasO4 : 79,02%.
VI.2.7. Filon 11
été découvert par 18 tranchées en surface et le programme de recherche par sondages est en cours
• Pendage du filon ; 60° à 85° vers le Sud-Ouest.
• Teneur moyenne en BasO4 : 71,73%.
VI.2.8. Filon 12
été découvert par 5 tranchées en surface et le programme de sondages est en cours.
14
• Teneur moyenne en BasO4 : 63,9 % et en SiO2 : 4.98%.

CONCLUSION :
Le gisement d’AIN MIMOUN est sous forme d’une structure filonienne, avec des réserves de barytine
importantes (ressources géologiques de 1.86 MT et des réserves exploitables estimées à 1.25 MT) et
avec une teneur moyenne de 70% en BaSO4.
Comme types de minéralisation dans la mine d’AIN MIMOUN, on trouve la minéralisation hydrothermale
de malachite, azurite et parfois de cinabre, de sphalérite et de chalcopyrite.
15
CHAPITER II :EXPLOITATION DE GISEMENT D’AIN MIMOUN

I. RESERVES GEOLOGIQUES
Avant d’entamer un projet d’exploitation d’un gisement, il est nécessaire de mettre en évidence sa
valeur industrielle, c’est pourquoi on procède aux travaux de reconnaissance qui déterminer la
quantité des minéraux utiles avec leurs qualités.
Toutes les réserves des minéraux d’un gisement donnés s’appellent des réserves géologiques et
suivant leurs importances dans l’économie nationale, on les partage en réserves exploitables et
inexploitables.
Les réserves exploitables sont celles qui répondent aux conditions industrielles et qui peuvent être
exploitées avec profit , alors le passage des réserves géologiques aux réserves exploitables s’est fait
en tenant compte des taux de perte et de salissure du projet qui sont respectivement de l’ordre de
15% et 10%.
Les réserves inexploitables sont des réserves qui ne peuvent pas être à présent utilisées.
I.1. Catégories de réserves
A part quelques exceptions, les réserves reconnues des mines non sédimentaires, ne présentent que
des tonnages faibles, ce qui explique la vie réduite de la plupart de ces mines (10 à 20 ans pour
beaucoup d’entre elles).
De plus, les cours de minerais subissaient des hausses et des baisses alternatives, dont l’amplitude
était parfois considérable. Les périodes de crise, lorsqu’elles n’entraînaient pas la fermeture de la
mine, conduisaient à n’exploiter que les meilleures parties du gisement et à arrêter les travaux de
reconnaissance et les travaux préparatoires. D’après le degré de prospection effectuée dans la mine
d’Ain Mimoun on distingue trois catégories de réserves : B, C1 et C2.
a) réserves certaine de catégorie B

Ce sont les réserves prospectées par les travaux miniers (galerie, cheminées …etc) et par les
sondages selon une maille de 50 x 50 m.
b) réserves Probable de catégorie C1
Ce sont les blocs prospectés par des sondages d’après une maille de 100 à 200 et 50 à 80m.
c) réserves possible de catégorie C2
Ce sont limitées par les tranchées en surface et par l’extrapolation profonde.
16
I.2. Paramètres et calcul des réserves exploitables et récupérables
I.2.a. Réserves exploitables
Le passage des réserves géologiques aux réserves exploitables se fait en tenant compte des taux de
perte et de sa lissure du projet qui sont respectivement de l’ordre de 15% et 10%.
I.2.b. Réserves récupérables
Le passage des réserves exploitables aux réserves récupérables se fait comme suit :
✓ Pour la catégorie B
• Taux de certitude : 100%

• Perte d’exploitation : 20%.
✓ Pour la catégorie C1
• Taux de certitude : 80%

• Perte d’exploitation : 20%
✓ Pour la catégorie C2
Cette catégorie de réserves n’est pas prise en considération dans les réserves récupérables.
I.3. Reconstitution des réserves du filon 4
Durant l’exercice 2013 il y a lieu de noter une reconstitution des réserves au niveau du filon 4 qui
se traduit par une augmentation de l’ordre de 50 785 tonnes réparties par catégorie comme suit :
✓ Catégorie B : 1 110 tonnes ;

✓ Catégorie C1 : 27 095 tonnes ;
✓ Catégorie C2: 24 800 tonnes.
Cette augmentation est due à l’introduction de nouveaux paramètres lors du calcul des réserves
telles que l’épaisseur minéralisée.
17
I.4. Etat des réserves du filon N° 4 fin de 2018 :
TableauII.1: Etat des réserves du filon N° 4 fin de 2018.
Rés. géol. Rés. Expl Rés. Récupérables

Niveau Catégorie
Quantité T Teneur % Quantité T Teneur % Quantité T Teneur %

B 21 321 76,13 20 255 68,12 16 204 68,12
1690 m C1 28 511 68 27 085 60,84 16 251 60,84
C2 0 0 0 0 0 0
Total 49 832 71,48 47 340 63,95 32 455 63,95
B 28 410 77,49 26 990 69,33 21 592 69,33
1730 m C1 35 558 69,8 33 780 62,45 20 268 62,45
C2 49 011 67,88 0 0 0 0
Total 112 979 70,9 60 770 65,51 41 860 66,00
B 0 0 0 0 0 0
1770m C1 226 560 81,52 215232 72,94 129 139 72,94
C2 15 623 70,23 0 0 0 0
Total 242 183 80,79 215232 77,27 129 139 72,94
B 49 731 76,91 47 244 68,81 37 796 68,81
Total de
C1 290 629 78,76 276 098 70,47 165 659 70,47
filon N°4 C2 64 634 68,45 0 0 0 0
Total 404 994 76,89 323 342 81,86 203 454 81,86
II. MODE D’EXPLOITATION
Le choix du mode d’exploitation dépend de la valeur du rapport de découverture qui doit être
calculé suivant l’étude technico-économie ,dans le cas de la mine de baryte d’AÏN MIMOUN, on
constate une épaisseur de couverture dépasse l’épaisseur du gisement en centaine de fois dans un
rapport de découverture est très élève.
Pour cela le mode d’exploitation adéquat pour le filon N°4 est l’exploitation souterraine.
18
II. 1. Travaux d’ouvertures
II. 1.1. Caractéristiques du filon N°4
Le filon N°4 se situé à 11 km au Sud- Est de l'usine de traitement, qui est découvert par 27
tranchées en surface et 20 sondages en profondeur comme elle est représentée dans les figures N°1
et 2.
La maille utilisée est de 100 à 120m pour les tronchées et de 110 à 120 m, 50×60m pour les
sondages.
Il possède les caractéristiques suivantes :
✓ Reliefs montagneuses (à flanc de coteau)

✓ La morphologie du corps minéralisé est gisement filonien
✓ La roche encaissante : complexe marno-calcaire (bonne tenue des épontes).
✓ Longueur du filon: 1450m ;
✓ Profondeur du filon: 40 à 100 m ;
✓ Puissance 1 à 4m (en moyenne 2,11m) ;
✓ Pendage du filon : 65°- 83°au Sud-est de direction Nord ;
• Partie centrale 45°-64°au Sud ;
• Partie Ouest 47°-68°au Sud-Ouest.
FigureII.1: Coupe géologique du filon N°4 (niveau 1690, 1730 et 1770).
19
FigureII.2: Coupe géologique du filon N°4 (niveau 1770).
II.1.2. Choix et description du mode d’ouverture
Le choix du mode d’ouverture dépend de l’emplacement du gisement par rapport aux reliefs, la
profondeur du gisement, la puissance et le pendage du gisement;
Vu ces facteurs, le mode d’ouverture du filon N°4 d’AÏN MIMOUN, on a opté l’ouverture par
galerie au jour, c’est une galerie horizontale au niveaux 1690 ,1730 et 1770, d’une longueur de
240 m avant de couper le filon d’une section de 7,2 m2.
II.1.3. Caractéristiques des ouvrages principaux
Au niveau de l’ouverture il y a la préparation des plates-formes, la construction des trémies pour le

stockage des roches abattues et de la salle des ouvriers, l’ouvrage existant pour l’ouverture est une
galerie au jour dont la section est de 7,2 m2, qui donne l’accès au filon N°4 soit en direction ou en
perpendiculaire à la roche, le Tableau ci-dessus présente les différents ouvrages réaliser :
20
TableauII.2: Caractéristiques des ouvrages.
Désignation Caractéristiques des ouvrages

Niveau 1690m :01 galerie (198m) + 03
cheminées (117m) + (220m)
Travaux miniers réalisés sur les trois Niveau 1730m :01 galerie (244.5m) + 05
niveaux du filon 4, fin 2018 cheminées (200m) +1 (382m)
Niveau 1770m :01 galerie (460m) + 06
cheminées (257m) + (372m)
FigureII.3: Galerie au jour d’AÏN MIMOUN.
II.2. Méthode d’exploitation
II.2.a.Choix de la méthode
Le choix de la méthode d’exploitation dépend de plusieurs paramètres; dont les principaux sont :
✓ La morphologie du gisement : filonien dans le cas du filon N°4.

✓ Les caractéristiques physico mécaniques du minerai
✓ La roche encaissante : complexe marno-calcaire.
✓ Pertes et salissures minimums.
✓ Volume minimum des ouvrages préparatoires par 1000 tonnes.
✓ Prix de revient minimum pour le maximum rendement des travaux.
✓ Sécurité des travaux et des travailleurs.
✓ Pendage du gisement : 60° à 80° dans le cas du filon N°4.
✓ Puissance du gisement : 1 à 4m dans le cas du filon N°4.
21
II.2.b. Description de la méthode d’exploitation
La méthode souterraines retenue pour l’exploitation de filon N°4 est celle par sous niveau
abattu comme il est illustré dans les figures N°4 et 5 ; cette méthode consiste au creusement des
trémies de soutirage au niveau de la voie de roulage; ensuite le creusement des sous niveaux du bas
vers le haut et des recoupes pour le traçage et le découpage et enfin un tir de masse par bloc pour
récupérer le reste du gisement.
FigureII.4: Schéma de la méthode des sous niveaux abattus.
La légende :
1- Galerie de roulage (base). 5- Coupure verticale.

2- Galerie de tête. 6- Recoupe.
3- Cheminée latérale. 7- Entonnoirs.
4- Coupure horizontale.
FigureII.5: la méthode des sous niveaux abattus.

22
OUVERTURE ET L’EXPLOITATION DU FILON ENSMM ANNABA 2018/2019
III. TRAVAUX PREPARATOIRES
Les travaux préparatoires ce sont les voies de roulage principales et les cheminées dont ces
ouvrages doivent assurer :
l’aérage,
transport,
le drainage des eaux à l’aide des rigoles.
Les travaux préparatoires consistent au découpage des blocs par des cheminées espacées de 40 m,
creusées à partir de la galerie principale vers la galerie de niveau supérieur ou la surface du jour. Le
boisage de ces derniers est à cadres jointifs a deux compartiments, l’une destinée à la montée et la
descente du personnel, l’autre pour le minerai.
A partir des cheminées des blocs des galeries de sous niveaux de section carrée sont creusées, un
stot de protection de 4 m est conservé entre chaque deux galerie de sous niveaux.
Des entonnoirs sont creusés à partir de la galerie principale jusqu’à la première de sous niveau. Le
bloc est divisé dans son milieu par une cheminée coupante à un seul compartiment creusé à partir de
la première galerie de sous-niveau.
III.1. Nombre des fronts en activité

Il y a 12 fronts (chantier) en activités; l’unité prévoie la multiplication du nombre des fronts au
cours de l’exercice 2017; par apport à notre filon N° 4 on a trois niveaux d'exploitation « 1690 m,
1730 m,1770 m » dont chaque niveau on a au minimum quatre fronts qui travail soit dans les
travaux préparatoires ou les travaux d'abattage .
IV. PREPARATION DE LA ROCHE A L’ABATTAGE
IV.1. Travaux de foration et de tir
En général les travaux d’abattage sont les travaux les plus essentiels dans l’exploitation miniers; ils
comprennent les procédés suivants :
a. Travaux de foration : consistent au forage de trous de mines, à l’aide d’un marteau

perforateur à énergie pneumatique selon un schéma de connexion approprié (Figure N° 06) et qui
répond aux paramètres représenter dans le tableau N°3.
23
b. Chargement des trous : consiste à introduire une quantité spécifique d’explosif avec une
amorce d’un DMR pour chaque trou.
c. Bourrage : une fois le trou de mine est chargé par l’explosif, la longueur restante sera
remplie par une terre ou sable servant à empêcher tout échappement de la pression produite.
d. Tir : les trous de mines chargés seront connectés par un circuit électrique de DMR selon
un plan qui doit assurer la bonne fragmentation de notre massif rocheux.
IV.2. Volume dégagé par tir
La quantité d’explosif utilisée dans chaque tir est d’environ 100Kg répartie sur les trois niveaux
d’exploitation du filon N°04 (1690 m; 1730m et 1770m); cette quantité d’explosive nous permet
d’abattre un volume de 80m3 de tout-venant l’équivalent de 200 tonnes.
IV.3 Engins utilisés pour l’abattage
L’opération de foration des trous de mines est assurée par des marteaux perforateurs.
IV.4. Plan de tir
La figure ci-dessus représente Schéma du plan de tir d’une galerie de section de S = 7.2 m2 (Fig
II.6), avec les paramètres du plan de tir qui sont indiquées sur le tableau N°3.
24
Figure II.6: Schéma du plan de tir d’une galerie.
Tableau II.3: Paramètres du plan du tir.
Longueur Longueur Quantité Quantité

Numéros de D.M.R
Trous de trous chargée d’explosif d’explosif
trous (pièces)
(m) (m) par trou totale
Bouchons 1; 2; 3;4 1.6 0.69 (Kg)
0.75 (Kg)
3 4
Abattage 5; 6; 7;8 1.4 0.46 0.5 2 4
9; 10; 11; 12;
Contour 1.4 0.23 0.5 4 8
13; 14; 15;16
Total 16 trous 4.4 1.38 1.75 9 16
V. REGIME DE TRAVAIL DANS LA MINE

✓ Nombre d’heures travaillées par poste : 07 heures.
✓ Nombre de poste par jour: 02 postes;
✓ Nombre de jours ouvrables par semaine : 05 jours.
✓ Nombre de jours ouvrables par année : 230 jours.
✓ Minerai extrait par jour : 78.3 T ;
25
✓ Tout-venant extrait par jour : 78.3 T.
VI. Travaux de chargement et de transport
Le choix du type de machine pour le chargement et l’évacuation des roches abattues dépend
de plusieurs facteurs qui sont :
✓ Les dimensions de l’excavation ;
✓ Rendement de la machine ;
✓ Propriétés physico-mécaniques des roches ;
✓ Type d’énergie utilisé par la machine.

a. Travaux d’évacuation et de chargement du minerai
L’évacuation des déblais se compose d’une série d’opérations, chargement des roches abattues,
roulage des wagons chargés et vides.
Le chargement des roches abattues au fond s’effectue par des pelles chargeuses sur rail dont
l’écartement de la voie est de 500 mm dans la galerie principale avec une longueur de 770 m .
Dans les blocs ou chambres, on profite du pendage du filon pour l’évacuation du minerai elle est
réalisée par des treuils de Scrapage.
Au fond, le transport est assuré par des wagons de 1 m3 de capacité chacun, tracté par un
locotracteur qui va tirer les wagons chargés. L’unité dispose trois wagons au nivau1730 m de
filon 4 pour l’acheminement du minerai du fond vers le jour.
Au jour, le chargement du tout venant s’effectue par une pelle chargeuse sur pneus. A cet effet, il
est nécessaire de préparer à la sortie de la galerie une plate-forme de réception du minerai extrait et
installer une estacade de déchargement. Le minerai est déversé dans les camions situés en dessous
de l’installation de déchargement, comme indiquée la figure ci-dessus.
26
Figure II.7: Estacade de déchargement
b. Transport du minerai
Vu la disposition du filon par rapport à l’usine de traitement, le mode d’acheminement du tout-

venant vers l’usine est assuré quotidiennement par trois camions à benne d’une capacité de 10 T
pour chacun.
Le camion se mets sous l’estacade de chargement comme indiqué sur la Figure N° 07 et un ouvrier
va décharger directement le minerai des wagons au camion.
c. Paramètres de la piste principale
L’accès au filon N°04 nécessite la création de liaison entre l’activité d’extraction du filon avec
l’usine de traitement .Cette liaison est assurée par une piste principale de longueur de 16 km (Figure
N° 09) qui existe déjà pour atteindre les filons périphériques au filon 10 et filon 4. Mais du fait que
cette piste n’est pas en bonne état elle nécessite un réaménagement. De plus il est nécessaire de
préparer une piste secondaire (environ 100 m) pour atteindre le chantier d’extraction.
27
Figure II.8: Rail d’évacuation à la sortie de filon N°04.
d. Caractéristiques des engins de chargement et de transport :
Tableau II.4: Les caractéristiques des équipements.
Equipements caractéristiques Nombre

Pelle chargeuses (sur rail
0.17 m3 3
Equipements EIMCO 12B)
fond Locotracteur / 2
wagon 1 m3 6
Camions 10 T 3
Equipements
Pelle chargeuses (sur rail
jour 0.3 m3 1
EIMCO 21B)
28
Figure II.9: Piste de roulage du filon n°4 extrait du plan Topographique
La légende :
Filon barytique Numéro des piquets Piste accédant au filon
Signe de pendage Route goudronnée
29
CHAPITER III :ETUDE DE CIRCUIT D’AERAGE

INTRODUCTION :
L’aérage des mines souterraines, concerne l’ensemble des procédés et de moyens utilisés pour
renouveler l’air intérieur des chantiers et autres ouvrages souterrains par l’introduction de l’air neuf et
l’évacuation d’un débit correspondant d’air vicié (ou pollué).
Son but est ainsi de maintenir l’atmosphère des travaux miniers dans un état compatible avec les
nécessités de la sécurité et de l’hygiène, en assurant le passage dans tous les travaux du fond, d’une
quantité d’air qui est entrée dans la mine par un ou plusieurs orifices dits d’entrée d’air, circule dans les
chantiers et s’échappe à l’extérieur par des puits ou galeries de retour d’air.
I. LES PARAMETRES DE CLIMAT DE LA MINE :
Par atmosphère des travaux miniers, on veut désigner l’ensemble des paramètres qui forment le
microclimat de la mine. Ces paramètres sont :
• La composition chimique de l’atmosphère de la mine ;
• La température de l’air ;
• L’humidité de l’air ;
• La poussière de la mine.
I.1. Atmosphère de la mine
L’air contient environ 21% d’oxygène et 79% d’azote, on y trouve des quantités extrêmement faibles de
CO2, environ 0,04 %, ainsi que des gaz rares à l’état de traces. Pour le maintien de la santé de l’homme
et de son aptitude au travail, la teneur en oxygène dans les chantiers en activité, d’après les règlements
de sécurité, ne doit pas être inférieure à 20% en volume.
Les règlements de sécurité exigent : (1) que la teneur en gaz carbonique dans tous les lieux de travail
souterrain, ne soit pas supérieure à 0,5 % et dans le courant général de retour d’air ne dépasse pas 1% ;
(2) la teneur de CO est fixée à 0,0016 % ; (3) la teneur en hydrogène sulfuré dans l’air de la mine soit
inférieur à 0,00066 % en volume ; (4) la teneur en oxydes d’azote dans l’air de la mine soit inférieur à
0,001 % en volume.
30
I.1.1. Parties principales de l’atmosphère :

Les parties principales d’atmosphère de la mine ainsi que celles de l’air atmosphérique Sont :
➢ OXYGENE (O2) :
L’Oxygène est un gaz incolore, inodore et dont le poids spécifique (par rapport à l’air) est 1,11.
L’homme absorbe pendant la respiration (1/5) de l’oxygène c’est -à-dire la contenance d’oxygène dans
l’air exprime est égale à 17 % et le gaz carbonique à 1 %, la nécessité en oxygène au-dessus de 12 ù.
La contenance d’oxygène peut s’abaisser de 1 à 2 % pendant une explosion de la Poussière et de gaz,

l’hors des incendies souterrains ainsi que dans les ouvrages non Aérés.
A ces conditions la perte de connaissance vient dans un ou deux minutes, et vient la mort clinique.
La contenance de l’oxygène dans l’atmosphère des mines diminue à cause des processus Oxydes. Les
gaz dégagés l’hors de la respiration des hommes à cause du travail des moteurs à combustion interne, des
travaux de tir et d’autres processus exigeants la dépense de l’oxygène, un objet brûlant peut être
indicateur de l’oxygène, la combustion s’arrête à 16,5 ≡ 17,5 % d’oxygène quand l’homme est encore
hors du danger mortel.
➢ GAZ CARBONIQUE (CO2) :
C’est un gaz incolore inodore et son goût est faiblement acide, sa densité est de 1,52. Avec une teneur de
5à10%, le gaz carbonique agit principalement sur l’intensité de respiration, même au repas devient trois
fois plus rapide et le travail provoque une grande fatigue, avec 5 ù la respiration devient très pénible avec
6 % une faiblesse se manifeste jusqu’à 10 % et au-dessus, une
«SYNCOPYE » peut survenir et de 20 à 25 ù et au de là, l’homme est menacé d’une intoxication mortel.
La teneur en gaz carbonique dans tous les lieux de travail souterrain ne doit pas être supérieure à 0,5 %
et dans le courant de retour ne dépasse pas 7 %, un objet brûlant S’éteint à 3,5 à 4,5 % du (C02), quand
l’homme est encore hors du danger mortel, le gaz carbonique plus lourd que l’air se concentre
habituellement près du mur de l’ouvrage et pour s’assurer de sa présence il convient de le mesurer vers
le sol.
Des quantités considérables du gaz carbonique peuvent s’accumuler au fond des ouvrages descendants,
31
pour cette raison avant d’entrer prendre de descends dans les puits de recherches abandonnés, ou autre
ouvrages similaires, il faut procéder à la vérification de la pureté de l’air en descendant préalablement
une lampe allumée Comme appareil analyseur de teneur du CO2.
➢ AZOTE (N2) :
L’azote est un gaz incolore, inodore, son goût est sa densité est de 0,97, l’azote est Pratiquement inerte,
il est dangereux par ce qu’il diminue la teneur en oxygène dans l’air. Dans les mines l’azote peut se
dégager.
I.1.2 Additions toxiques de l’atmosphere de la mine :
Les additions toxiques principales de l’atmosphère de la mine sont :
➢ L’oxyde de carbone (CO).

➢ Oxygène (O2).
➢ Azote (N2).
➢ Hydrogène sulfuré (H2S).
➢ Gaz sulfureux (SO2).
Dans certains cas il y a encore l’ammoniac, l’acrolin, l’aldéhyde, cyanure D’hydrogène, les vapeurs
d’arsenic.
I.1.3. Addition explosible de l’atmosphere de la mine:
Les gaz explosibles qui se trouvent le plus souvent dans les mines sont :
➢ Le Méthane (CH4), et parfois l’Hydrogène (H2).
32
Table III.1:Les principales normes de l’atmosphère d’une mine souterraine
Eléments Normes
Oxygène > 20 %
CO2 < 0,5 %
CO < 0,0016 %
NO, NO2 < 0,001 %
H2 S < 0,00066 %
SO2 < 0,00035 %
CH4 < 0,75 %
Température < 26°C
Humidité < 90 %
Vitesse de l’air < de 3 à 6 m/s suivant les cas
> de 0,15 à 0,25 m/s suivant les cas
Poussière (> 70 % SiO2) < 1 mg/m3
Poussière (10-70 % SiO2) < 2 mg/m3
Poussière (< 10 % SiO2) < 4 mg/m3
Poussière (sans SiO2) < 10 mg/m3
33
I.2. La température :
On constate en dehors de tous travaux, que la température des terrains croit avec la profondeur. On
appelle gradient géothermique l’accroissement moyen de la profondeur qui entraîne une augmentation
de la température de 1°C, le degré géothermique est une caractéristique des terrains, il diffère d’une mine
à l’autre.
Les règlements de la sécurité industrielle exigent que la température de l’air de la mine ne dépasse pas
26°C.
La vitesse du courant d’air est le moyen principal de maintien de la température dans des limites
acceptables, si cette vitesse est trop élevée, elle peut créer un climat froid ou il est difficile de travailler,
et provoque aussi un soulèvement des poussières.
Si elle est trop faible, elle peut être responsable de l’accumulation de gaz nocifs et le dépôt de la
poussière dans la mine en proportion dangereuse, elle provoque aussi l’augmentation de la température
de l’air de la mine.
Les règlements de la sécurité industrielle exigent que la vitesse de circulation d’air, à la température
de 20°C, ne soit pas inférieure, dans les chantiers d’abattage, à 0,25 m/s et, dans les chantiers de traçage,
à 0,15 m/sec. En même temps, la vitesse du courant d’air ne doit pas dépasser les normes suivantes : 4
m/s le long de front de taille des chantiers d’abattage et de traçage, 8 m/s dans les travers-banc, les galeries
principales de roulage et d’aérage, les descenderies et dans les montages principaux, 6 m/s dans les autres
galeries, 12 m/s dans les puits d’extraction, 15 m/s dans les puits d’aérage non aménagés pour l’extraction
et également dans les rampants.
La vitesse de la veine d’air, en fonction de la température, se règle d’après les normes données dans
le tableau suivant :
34
Table III.2:Vitesse de l’air nécessaire en fonction de la température
Température de l’air en degrés Vitesse de l’air, en m/s

Jusqu’à 15° pas plus de 0.5
De 15 à 20° pas plus de 1,0
De 20 à 22° pas moins de 1,0
De 22 à 24° pas moins de 1,5
De 24° à 25°, inclusivement pas moins de 2
I.3. L’humidité :
L’humidité relative de l’air de la mine est de l’ordre de 90-95 %, et diminue en hiver, dans les mines
profondes (800-1000), l’air est plus sec que dans les mines peu profondes car les terrains en profondeur
sont moins aquifères et leur température est plus élevée.
I.4. Les poussières :
La technologie des exploitations minières est liée à l’abatage des roches qui s’accompagne d’un
dégagement d’une quantité importante de poussière, une partie de celle-ci se déposent par terre et autre
partie reste en suspension dans l’air dont la dimension est inférieure à 5µ.
La présence de la poussière dans la mine entraîne deux dangers : (1) les poussières combustibles peuvent
former avec l’air des mélanges à caractère explosif ; (2) Les poussières sont à l’origine de plusieurs
maladies professionnelles.
Une norme sanitaire de la teneur de la poussière dans l’air pour les roches contenant plus de 10 % de
silice SiO2 est fixée à 2 mg/m3 et pour les poussières provenant des autres minéraux, la teneur en
poussière ne doit pas dépasser 10 mg/m3.
35
II. VENTILATION DES MINES :
II.1. Généralité :
L’aérage d’une mine consiste en l’approvisionnement des travaux du fond en air frais respirable.le
déplacement de l’air dans les galeries indispensable pour l’aérage des mines peut être réalisé soit à l’aide
de mécanismes, ventilateurs, installés spécialement (aérage artificiel), soit sans mécanismes (aérage
naturel).
II.2. Aérage naturelle :
Dans l’aérage naturel, le mouvement de l’air est provoqué par la différence de températures de l’air à
l’entrée et à la sortie, ce qui détermine la différence de leurs poids spécifique,
Le défaut du tirage naturel est la variabilité de la quantité d’air entrant dans la mine, puisque la valeur
de la dépression naturelle qui dépend de la température extérieur, peut varier non seulement au cours de
l’année mais même au cours de 24 heures. Avec ceci, il peut toujours y avoir des périodes de stagnation
plus au moins prolongées, quand l’air se trouve dans un état d’équilibre instable et quand l’aération de la
mine ne se produit pas.
C’est pourquoi l’aération naturelle n’est adoptée que dans les mines peu profondes, de faible rendement
et qui exploitent des gisements non grisouteux.
II.3. Aérage artificiel:
Dans d’autres cas, la ventilation naturelle insuffisante on doit alors prévoir l’installation de ventilateurs
(la ventilation mécanique)
III. CONCEPTS GÉNÉRAUX DE VENTILATIONS :
Les dispositifs de ventilation installés en souterrain se rattachent à un nombre réduit de fonctionnements

de base .quelle que soit la technique de creusement et de réalisation des structures intérieures :
• Ventilation soufflante
• Ventilation aspirante
• Ventilation combinée
36
III.1. Ventilation soufflante :
En ventilation soufflante, Consiste à envoyer l’air frais à travers la canalisation d’aérage directement
au front.
Figure III.1:ventilation soufflante
Ce mode est appliqué pour les mines dégageant des gaz plus lourd que l’air (σ CO2=1.52
kg /m3)
➢ Avantages de la ventilation soufflante :
• La zones les plus actives des ateliers de travail au front (et éventuellement au droit des ateliers
situés en arrière) sont alimentés en air neuf.
• La vitesse d’éjection de l’air permet un bon balayage du front. La dilution des gaz polluants et
bien assurée.
• Le ventilateur, en général à l’extérieur, reste fixe et indépendant de l’avancement du front.
• Il est possible de maitriser la température de l’air apporté.
37
➢ Inconvénients de la ventilation soufflante :
• Les poussières et notamment la silice sont dispersées
• Même dilué le bouchon de tir ou les pollutions générées au front parcourent tout le tunnel et
nécessitent l’évacuation de l’ensemble du personnel en souterrain, temps important dans le cycle
de travaux.
• Les gaz de tir qui se dégagent du tas de marin pendant le marinage ne sont pas repris à la source
• Le gradient de pollution croit depuis le front jusque vers l’extérieur
• Les ateliers en arrière du front se trouvent dans le retour d’air pollué par le front.
• L’air froid envoyé à front, s’il n’est pas réchauffé au préalable, peut entrainer un grand inconfort
en hiver.
• L’air pollué ressortant du tunnel ne peut pas être traité En cas d’incendie on ne peut pas
extraire les fumées
III.2. Ventilation aspirante :
Ventilation aspirante consiste à aspirer l’air vicié du front à travers la canalisation d’aérage, ce qui a pour
effet de créer dans la galerie un courant d’air en direction du front.
Figure III.2:Ventilation aspirante
Ce mode est adapté dans les mines dégageant les gaz dont le poids volumique comparé par rapport à
l’air est plus faibles (σair=1.2 kg/m3 , σco=0.97 kg/m3)
38
➢ Avantage de la ventilation aspirante
• Permet l’aspiration des polluants à la source, notamment des poussières et des gaz dégagés au
marinage (front et éventuellement ateliers répartis en arrière)
• Donne une évacuation rapide du bouchon de tir, sans qu’il pollue l’ouvrage en arrière du front
• N’amène pas d’inconfort de température pour le chantier à front.
• Permet de traiter le rejet d’air pollué à la sortie d’ouvrage
• Apporte un balayage d’air neuf de l’extérieur vers le front
• Peut extraire des fumées d’incendie
➢ Inconvénients de la ventilation aspirante
• Le ventilateur doit être installé en galerie (sauf à utiliser un conduit rigide depuis l’extérieur
vers le front)
• Le gradient de pollution augmente de l’extérieur vers le front
• Toute la pollution est ramenée vers la zone le plus active à front

• Pour des raisons pratiques, si le point d’aspiration reste loin du front, l’extrémité d’ouvrage en
cul de sac n’est plus renouvelée et le niveau pollution devient incontrôlable (apparition de zones
mortes)
• L’efficacité reste limitée à une courte distance du front
III.3. Combinaison des différentes solutions :
Les différentes possibilités de ventilation peuvent se combiner entre elles de maniéré à cumuler les
avantages des différents systèmes : la combinaison d’une ventilation aspirant au plus proche du front
avec une ventilation soufflante apportant l’air neuf en arrière présente une grand souplesse et la meilleur
efficience tant pour le balayage du front en air neuf que pour l’aspiration des polluants (fumées de tir,
gaz des engins, poussières). Ce système nécessite en revanche l’installation de deux conduites parallèles
sur toute la longueur de l’ouvrage et l’encombrement comme le cout (investissement, exploitation et
39
maintenance) est plus important comme solution soufflante ou aspirante.
Lorsqu’on combinera ventilation soufflante et ventilation aspirante, on devra tenir compte de ce que le
débit en soufflage doit également compenser le débit aspiré. Par ailleurs, la mise en œuvre d’un tel
système exige un contrôle plus important des conditions de fonctionnement pour assurer sa pleine
efficacité
Figure III.3:Ventilation combinée
IV. SCHEMAS DES DIFFERENTS TYPES DE VENTILATION EXISTANTS :
En fonction du nombre des puits à travers les quels l’air frais est amené dans la mine et l’air vicié évacué
de la mine, de la disposition de ces puits et leurs schémas d’aérage.
IV.1. Schéma centrale :
Des exploitations comportant un seul puits d’entrée d’air et un seul puits de sortie d’air, l’aérage est dit
en ventilation centrale lorsque les puits sont voisins l’un de l’autre et se trouvent au centre du champs
minier. L’air arrivant par le puits d’entrée d’air suit les voies de roulage, vient au chantiers d’abattage,
les balaies, retourne vers le centre du champ et débouche à la surface par le puits de Retour d’air
40
➢ Avantage :
La mise en exploitation de la mine est rapide, il n’ya pas difficultés au cours de la construction de la
mine, les pertes d’air sont grandes parce que l’air frais et vicié passe à travers les gabarits dont ce dernier
et un inconvénient
Figure III.4:Schémas d’aérage central
IV.2. Schéma diagonale :
Il est dit diagonal lorsque au contraire les deux puits sont éloignés l’un de l’autre et que les exploitations
s’échelonnent entre eux. Il y a un puits central au milieu et un ou plusieurs puits sur les limites du champs
minier. L’air arrive par le puits central, passe par les galeries de roulage, puis vers les chantiers
d’abattage, remonte en longeant ces derniers et suit la galerie d’aérage en direction du puits de sortie
d’air
Figure III.5:schéma d’aérage diagonal
➢ Avantage :
Les fuites d’air sont moins grandes ; le circuit est plus court et moins résistant ; la dépression est la même
41
pour toute la période de l’exploitation de l’horizontale.
IV.3. Ventilation combinée :
Dans les schémas combinés (diagonale-centrale) sont utilisé les éléments du schéma central et diagonale
à fin utiliser leur avantage dans ce cas une partie éloignée du champ de la mine est aérée comme le
schéma diagonale, partie centrale comme le schéma centrale, parfois on utilise quelque puits pour l’entrée
et la sortie de l’air.
➢ Avantage :
La surface de l’aérage du quartier est augmentée le réglage de l’aérage dans les quartiers est simplifier,
la sécurité est augmentée à cause l’augmentation de nombre de sertie de la mine, l’exploitation rapide de
la mine.
Figure III.6:schéma d’aérage combiné
➢ Au points de vue de l’aérage des quartiers:

L’aérage est dit en central lorsque le circuit de l’air , entre l’entrée et la sortie du circuit, décrit une
boucle autour des exploitations.
L’aérage est dit en diagonal lorsqu’au contraire, le circuit de l’air suit un parcours dont le tracé
s’oppose à celui de la boucle et où l’air s’échappe généralement dans une direction opposée à celle
de son arrivée.
42
V. CLASSIFICATION DU VENTILATEUR :
En souterrain, on emploie actuellement les deux catégories de ventilateur qui sont :
V.1. Ventilateurs centrifuges :

A faible, moyenne ou haute pression (pression maximum de 200 à 1500mm d’eau) mais à débit assez
faible (pour une même puissance du moteur d’entrainement, le débit diminue quand la pression de
refoulement augmente).
Ils sont composés d’une turbine ou roue à aubes tournant à l’intérieur d’une enveloppe appelée volute ;
l’entrée d’air se fait parallèlement à l’axe du rotor,
au centre, par une ouie d’aspiration ; la sortie se fait par une tubulure prise dans la masse de la volute et
tangente à son cercle extérieur, par l’action de la force centrifuge, l’air aspiré au centre ; cet air tourne
avec les aubes et sort par la tubulure de sortie ou buse de refoulement.
Pour assurer à l’appareil un fonctionnement optimum, il est nécessaire de placer à la sortie de la buse de
refoulement un tronc de cône diffuseur, dit encore amortisseur, dont l’angle d’ouverture optimale est de
7°.
Dans la pratique, le tronc de cône est général remplacé par un tronc de pyramide droite dont les faces
font avec l’axe un angle de 3°30. Le but de ce diffuseur est de transformer l’énergie cinétique en énergie
de pression.
Figure III.7:Ventilateur centrifuge
43
V.2. Ventilateurs hélicoïdales :
A très faible pression (pression maximum 50à 160 mm CE, suivant le débit) mais à grand ou très faible
débit.
Ces ventilateurs sont constitués par une roue à pale (ou hélices), tournant à l’intérieur d’une enveloppe
cylindrique plus ou moins longue. Cette enveloppe est parfois réduite à un simple cadre.
L’aspiration se fait à l’un des bouts du cylindre ; la sortie de l’air se fait à l’autre bout.
Le rendement de certains de ces ventilateurs est bon dans un sens et mauvais dans l’autre. C’est pourquoi
on a intérêt à les rendre réversibles mécaniquement et non électriquement.
Pour satisfaire à des conditions d’étanchéité, le moteur, électrique ou parfois pneumatique, est
généralement logé à l’intérieur de la carcasse, toutes mesures étant prises pour lui faire occuper le
minimum de place et pour donner aux surfaces en contact avec les filets d’air des formes aussi
aérodynamiques que possible.
Figure III.8:Ventilateur hélicoïdale
44
VI. QUANTITE D’AIR NECESSAIRE POUR AERER UNE MINE
SOUTERRAINE
VI.1. Besoin d’air
Pour déterminer la quantité d’air nécessaire fournie à la mine, on doit tenir compte des facteurs suivant
:
a) Suivant la quantité de dégagement de gaz (comme CH4, CO2)

𝒒
Q= ; (m3/min) (1)
𝟏𝟒,𝟒∗𝒑
Où :
q - quantité de gaz total dégagé dans la mine au cours de 24 heures, en m3 ;
p - teneur en gaz tolérée dans le courant d’air entrant dans la mine, en %.
b) Suivant le plus grand nombre de personnes susceptible de se trouvent en même temps dans le
fond de la mine
Q = K*n*z ; (m3/min) (2)
Où :
k- est la norme de la quantité d’air nécessaire pour un travailleur (k = 6 m3/min) ;
n- le plus grand nombre de personnes qui se trouvent en même temps dans les ouvrages miniers
souterrains.
Z : coefficient de correction : « 1.05-1.2 »
a) D’après l’extraction journalière moyenne Ajour :
Q= q* Ajour *k ; (m3/min) (3)
Où :
q - norme d’air en fonction de la catégorie de la mine pour le gaz, en m3 / t
45
Ajour - l’extraction journalière moyenne, en m3 ;
K – coefficient tenant compte de la norme régulière de l’extraction journalière (k = 1,05-1,15)
b) D’après la charge total de l’explosif :
𝟏𝟐,𝟓∗𝑨∗𝒃
Q= ; (m3/min) (4)
𝒕
Où :
A- charge total d’explosif, en kg ;
b- volume de CO théorique qui se forme au cours de l’explosion de 1 kg d’explosif, en litre (il se forme
40 L suivant les règlements de la sécurité industrielle) ;
t – temps d’aération, en minutes (ne dépasse pas 30 minutes).
On considère que la teneur tolérée en CO dans le courant d’air sortant de la mine après le tir est égale à
0,008 %.
c) Les engins diesel :
La quantité d’air nécessaire est calculée à partir de la formule suivante :
Q= (Ʃa.n) q.z ; (m3/min) (5)
a : Le nombre total des engins diesel ;

q : La norme de consommation d’aérage par un engin, pour 1CV : g = 5 m3/min.
n : puissance de moteur diesel (CV)

Z : coefficient de réserve (z=1.05-1.1)
46
VI.2. Circulation de l’air dans la mines et resistance a la ventilation :
VI.2.1. La Dépression et résistance dans les galeries :
La caractéristique la plus importante de l’atmosphère d’une mine est la pression (ou la dépression) de
l’air, sous l’action de laquelle s’effectue un mouvement d’air.
La circulation d’air dans la mine entre deux points se trouvant à la même profondeur (Figure), est le
résultat de la création d’une différence de pression lors de l’injection de l’air.
Figure III.9: Circulation d’air entre deux points dans une galerie souterraine
De la figure(9), le point (1) est soumis à la pression : p1 = γ1. H, de même le point

(2) est soumis à la pression p2 = γ2
La dépression h entre les points (1) et (2) serait :
h = p1 – p2 = (γ1- γ2). H (6)
La dépression "h" peut s’exprimer aussi en fonction des caractéristiques géométriques de la galerie,
elle est donnée par la relation suivante :
𝜶∗(𝟏∗𝑪)
h=( )V2 (7)
𝑺
Où :
h - Dépression en (mm H2O) ;
α - Coefficient de forme de la galerie (m) ;
C- Circonférence ou périmètre de la galerie (m) ;
S – Section de la galerie en (m2).
V- vitesse de l’air (ms.).
Le débit d’air "Q" est donné par : Q = V.S donc :
47
𝑸
V= ; (m/s)
𝑺
En remplaçant dans la formule (7), on obtient :
𝛂(𝐋.𝐂)𝑸𝟑
h=[ ]= RQ2 ; (8)
𝑺𝟑
Tell que :
R- la résistance de la galerie à l’écoulement de l’air, d’où on aura :
𝛂.(𝐋.𝐂)
R= ; (kg.s2/m8) (9)
𝑺𝟑
D’où :
𝒉
Q=√𝑹 ; (10)
Lors du parcours à travers les ouvrages souterrains, l’air surmonte une suite de résistances locales
(tournants, contractions, élargissements, convoyeurs ou train de berlines, aménagements souterrains etc.)
Le passage du courant d’air à travers les obstacles locaux demande une dépense supplémentaire
d’énergie, la perte de charge dans ce cas est déterminée par la formule suivante :
𝑽𝟐 𝑲𝒈
𝒉𝒍 = 𝝃 𝟐𝒈 𝜸 , 𝒎𝒎 𝑪𝑬 (𝒎𝟐 ) (11)
La valeur de ‘𝜉 ‘est généralement déterminé par des formules empiriques, ou des tableaux de référence.
VI.2.2. Résistance de circuit de ventilation :

VI.2.2.1. Circuit en serie :
On appelle aérage en série une disposition des galeries dans laquelle la veine d’air suit successivement
chacune d’elle sans ramification. Si l’on désigne par R1, R2, … Rn, les résistances des différentes
galeries, donc la résistance total (Rt) des ouvrages réunis en série sera évidemment égale à :
𝑹𝒕=∑𝑖=𝑛
𝑖=1 𝑅𝑖 = R1 + R2 + ⋯ + Rn (12)
Q1= Q2 = …= Qn = Q et Δht=Δh1+Δh2+…+Δhn.
𝚫𝒉𝒕 𝚫𝒉𝟏 𝚫𝒉𝟐 𝚫𝒉𝒏
= = + ⋯+ → Rt=R1+R2+…+Rn
𝚫𝑸𝟐 𝚫𝑸𝟐 𝚫𝑸𝟐 𝚫𝑸𝟐
48
Figure III.10: Circuit en série
VI.2.2.2. Circuit en parallèle :
La dépression du courant ( 1-2-3-4-5) est égale à la dépression aux point (2-5) cette dépression égale par
analogie la dépression du courant ( 2-6-7-5) d’où :
Δh 2-3-4-5=Δh 2-6-7-5=Δh 2-5

On peut écrire :
R1.Q²1=R2.Q²2=Rt.Q²t , Qt=Q1+Q2
Ou :
R1, R2 : résistances des branches, 2-3-4-5, et 2-6-7-5
Q1, Q2 : débit d’air circules à travers les branches 2-3-4-5
𝑅1 𝑄22 𝑅1 𝑄2
= →√𝑅2 = 𝑄1
𝑅2 𝑄12
En ajout à chaque facteurs une unité, on obtient :
𝑄2 𝑅1
+ 1=√𝑅2 + 1
𝑄1
49
𝑄2+𝑄1 𝑅1
=√𝑅2 + 1
𝑄1
𝑄𝑡 𝑅1
=√𝑅2 + 1
𝑄1
𝑄𝑡
Q1= ; (m 3/s)
𝑅1
√ +1
𝑅2
Analogiquement on à :
𝑄𝑡
Q2= ; (m 3/s)
𝑅1
√ +1
𝑅2
• Calcul de la résistance total Rt :

Rt. Qt² = R1 .Q1² = R2. Q²
𝑄𝑡 2 𝑅1.𝑄𝑡 𝑅1
= 𝑅𝑡.𝑄1 = √ 𝑅𝑡
𝑄12
D‘ou :
𝑅1 𝑅1
√ = √𝑅2 + 1
𝑅2
𝑅1 𝑅1
= (√𝑅2 + 1 )2
𝑅2
𝑅1
Rt= ;
𝑅1
(√ +1 )2
𝑅2
De la même analogie :
𝑅2
Rt= (dans le cas particulier ou : R1= R2).
𝑅1
(√ +1 )2
𝑅2
50
Figure III.11: Circuit en parallèle
Pour un système composé de (n) branches en parallèle, la quantité d’air passant par chaque branche est
donnée par la formule suivante :
𝑸𝒕
Q1= [m3/s] (13)
𝑹𝟏 𝑹𝟏 𝑹𝟏
√ +√ +….+√ +𝟏
𝑹𝟐 𝑹𝟑 𝑹𝒏
𝑸𝒕
Q2= [m3/s]
𝑹𝟐 𝑹𝟐 𝑹𝟐
√ +√ +….+√ +𝟏
𝑹𝟏 𝑹𝟑 𝑹𝒏
La résistance pour les branches :

𝑹𝟏
Rt= 𝑹𝟏 𝑹𝟏 𝑹𝟏
[Kμ] (14)
√ +√ +….+√ +𝟏
51
VII. CALCUL DES BESOINS D’AIR DANS LA MINE
Table III.3: Données pour le calcul des besoins en air de la mine d’Ain Mimoun
Nombre des Charge total Puissance des

La mine d’Ain travailleurs d’explosif (kg) engins en CV
Mimoun
13 13.5 6
En utilisant les données du tableau .1 et les formules 3, 4 et 5 (chapitre III) on obtient la quantité d’air
en m3/min (tableau III.2)
Table III.4: Les débits d’air en (m3/min) nécessaire pour aérer la mine d’Ain Mimoun
Pour les travailleurs Pour les Les engins miniers

La mine d’Ain en m3/min explosif en diesel en m3/min
Mimoun m3/min
93 ,6 3,0375 33
Table III.5: Le débit d’air calculé
Besoins en Air Débit mesuré en

m3/s
La mine d’Ain Mimoun 3
m /min 3
m /s
129.63 2,16 /
52
VIII. CALCUL LA QUANTITE D’AIR TOTALE :
D’après la vitesse d’air selon la température on mesure la quantité totale d’air :
-en hiver : les résultats obtenus à partir des stations sont :

Table III.6: La température et la pression dans les deux niveaux de la mine « 1690- 1730››
Station de mesure NIVEAU P atm (mm Hg) t ° (c)
Jour 1730 627 5
Fond 1690 632 10
La vitesse de l’air nécessaire en fonction de la température (Voir tableau III.2.)
V= 0,5 m / s
Le débit d’air "Q" est donné par :
Q= V.S
Ou :
S : section de l’ouvrage (m2), Sg= 7.2 m2 (pour les galeries, niveau 1730)
V : vitesse de l’air (m/s)
- Le débit d’air dans la galerie :
Q=0.5*7.2=3.6 m/s
Le débit d’air dans les cheminées :
On a La dépression de chaque cheminée (Il Ya 6 cheminée dans le niveau 1730) :
ΔH= ϼ.g .h
Ou :
ϼ : poids volumique de l’air (ϼ air = 1.2 kg/m3)
g : l’accélération de la pesanteur (g= 9.81m/s2)

53
h : longueur de l’ouvrage (cheminée)
ΔH2-3= 1.2 * 9.81 * 22.5 = 264.87 pa alors ΔH2-3 = 27.009 mmCE
ΔH4-5= 1.2*9.81 *40 = 48.01 pa alors ΔH4-5 = 48.01 mmCE
ΔH6-7=1.2*9.81*52.5=618.03pa alors ΔH6-7=63.02 mmCE
ΔH8-9= 1.2**9.81*55=647.46pa alors ΔH8-9 = 66.02 mmCE
ΔH10-11= 1.2*9.81*35=412.02pa alors ΔH10-11= 42.01 mmCE
ΔH12-13=1.2*9.81*54=635.688pa alors ΔH12-13 =64.82 mmCE
Calcul de la résistance des ouvrages (niveau 1730):

R =α. (P .L) / S3 , (Kg. S2/m8 = k murgue)
Ou ;
R : résistance de la galerie
α : coefficient de résistance aérodynamique de chaque type d’ouvrage « 0.0015-

0.0025 pour les galeries ,0.003-0.0035 pour les cheminées »
p : périmètre de l’ouvrage (m) :
Pg= 10,88m (pour la galerie),
Pch= 8,2m (pour les cheminées)
L : longueur de l’ouvrage (m)
S : section de l’ouvrage (m2) :
Sg = 7.2 m2 (pour les galeries),
Sch = 4.5m2 (pour les cheminées)
R1-2=35.10-4. (10,88. 40) / (7,2)3 = 40,80.10-4 kmu=4,08murg
R2-3=25.10-4. (8,2. 22, 5) / (4.5)3 = 50,61.10-4 kmu=5,06murg
R3-4=35.10-4. (10,88. 47,5) / (7,2)3 =48,46.10-4 kmu=4,84murg
R4-5= 25.10-4. (8,2. 40) / (4.5)3 = 89,98.10-4 kmu=8.99murg
54
R5-6 =35.10-4. (10,88. 40) / (7.2)3 = 40,80.10-4 kmu=4,08murg

R6-7 =25.10-4. (8,2.52, 5) / (4.5)3 = 95,61.10-4 kmu=9,56murg
R7-8=35.10-4. (10,88.42, 5)/(7,2)3= 43,35.10-4 kmu =4,33 murg
R8-9 =25.10-4. (8,2.55)/(4,5)3=123,73.10-4 kmu =12,373murg
R9-10=35.10-4. (10,88.35)/(7,2)3=35,70.10-4 kmu = 3,57 murg
R10-11=25.10-4. (8,2.35)/(4,5)3=78,73. 10-4 kmu= 7,87 murg
R11-12=35.10-4. (10,88.30)/(7,2)3=30,60.10-4 kmu=3,06 murg
R12-13=25.10-4.(8,2.54)/(4,5)3=121,48.10-4 kmu=12,148 murg
R13-14=35.10-4 .(10,88.45)/(7,2)3= 45,91.10-4 kmu=7,345 murg
On a :
ΔH=R*Q2
Alors le débit d’air dans les cheminées (niveau1730 m) :
Δ𝐻(2−3)
Q1=√ =2.31m/s
R1
Δ𝐻(4−5)
Q2=√ =2.30 m/s
R2
Δ𝐻(6−7)
Q3=√ =2.56 m/s
R3
Δ𝐻(8−9)
Q4=√ =2.31m/s
R4
Δ𝐻(10−11)
Q5=√ =2.30 m/s
R5
Δ𝐻(12−13)
Q6=√ =2.30 m/s Qt=14.08 m/s
R6
55
TableauIII.1 : débit d’air dans les ouvrages de la mine niveau 1730
Le débit d’air dans la Le débit d’air

galerie en m3/s dans les cheminées
La mine d’Ain Mimoun
en m3/s
3.6 14.08
Débit d’air total( m3/min) 17.68m3/s → 1060.8 m3/min
IX. CALCUL DE LA PRESSION DES RESISTANCES AERODYNAMIQUE

DES DIFFERENTES BRANCHES DE LA MINE :
D’après le schéma principal d’aérage de la mine de « AIN-MIMOUN ›› présenté par la figure suivante.
𝑸𝒕
On calcule les résistances des différentes branches par la formule suivante : Q1=
𝑹𝟏 𝑹𝟏 𝑹𝟏
√ +√ +….+√ +𝟏
Figure III.12: Schémas d’aérage de la mine d’Ain Mimoun
56
Schéma canonique d’aérage pour la mine d’AIN MIMOUN , filon4-nivau 1730 :
Figure III.13: Schéma canonique d’aérage pour la mine d’AIN MIMOUN , filon4-nivau 1730
Calcul de la quantité d’air dans les ouvrages (niveau 1730) :

𝑸𝒕
Q1= 𝑹𝟏 𝑹𝟏 𝑹𝟏
=1.7 m3/s
√ +√ +….+√ +𝟏
𝑸𝒕
Q2= 𝑹𝟐 𝑹𝟐 𝑹𝟐
=1.5 m3/s
√ +√ +….+√ +𝟏
𝑹𝟏 𝑹𝟑 𝑹𝒏
𝑸𝒕
Q3= 𝑹𝟑 𝑹𝟑 𝑹𝟑
=1.6 m3/s
√ +√ +….+√ +𝟏
𝑹𝟏 𝑹𝟐 𝑹𝒏
𝑸𝒕
Q4= 𝑹𝟒 𝑹𝟒 𝑹𝟒
=1.1 m3/s
√ +√ +….+√ +𝟏
𝑸𝒕
Q5= 𝑹𝟓 𝑹𝟓 𝑹𝟓
=1.7 m3/s
√ +√ +….+√ +𝟏
𝑸𝒕
Q6= 𝑹𝟔 𝑹𝟔 𝑹𝟔
=1.1 m3/s
√ +√ +….+√ +𝟏
57
𝑸𝒕
Q7= =1.7 m3/s
𝑹𝟕 𝑹𝟕 𝑹𝟕
√ +√ +….+√ +𝟏
𝑸𝒕
Q8= =0.9 m3/s
𝑹𝟖 𝑹𝟖 𝑹𝟖
√ +√ +….+√ +𝟏
𝑸𝒕
Q9= =1.7 m3/s
𝑹𝟗 𝑹𝟗 𝑹𝟗
√ +√ +….+√ +𝟏
𝑸𝒕
Q10= =1.2 m3/s
𝑹𝟏𝟎 𝑹𝟏𝟎 𝑹𝟏𝟎
√ +√ +….+√ +𝟏
𝑸𝒕
Q11= =2 m3/s
𝑹𝟏𝟏 𝑹𝟏𝟏 𝑹𝟏𝟏
√ +√ +….+√ +𝟏
𝑸𝒕
Q12= =0.9 m3/s
𝑹𝟏𝟐 𝑹𝟏𝟐 𝑹𝟏𝟐
√ +√ +….+√ +𝟏
𝑸𝒕
Q13= =1.9 m3/s
𝑹𝟏𝟑 𝑹𝟏𝟑 𝑹𝟏𝟑
√ +√ +….+√ +𝟏
Calcul des pertes de charge entre deux points différantes (niveau 1730) :
ΔH=α. L.P/S3.Q2 alors→ΔH = R.Q2
Δh1-2= 11.4 mm CE
Δh2-3= 11.1 mm CE
Δh3-4= 12.1mm CE
Δh4-5= 10.7mm CE
Δh5-6= 11.4mm CE
Δh6-7= 11.4mm CE
Δh7-8= 12.1mm CE
Δh8-9= 9.8mm CE
Δh9-10= 12.0mm CE
Δh10-11= 10.9mm CE
Δh11-12= 12.2mm CE
Δh12-13= 9.6mm CE Δh13-14= 11.4 mm CE
58
Table III.7: Calcul de la dépression total de la mine
Désignation Section S3 en α. P L R Q Q2 ΔH
3 6
des lieux m2 m kmurge m /s m /s mmCE
m6 10-4 m
.10-4
Galerie 7.2 373.24 35 10.88 40 40.80 1.7 2.8 11.4
[1-2]
Cheminée 4.5 91.125 25 8.2 22.5 50.61 1.5 2.2 11.1

[2-3]
Galerie 7.2 373.24 35 10.88 47.5 48.46 1.6 2.5 12.1

[3-4]
Cheminée 4.5 91.125 25 8.2 40 89.98 1.1 1.2 10.7

[4-5]
Galerie 7.2 373.24 35 10.88 40 40.80 1.7 2.8 11.4

[5-6]
Cheminée 4.5 91.125 25 8.2 52.5 95.61 1.1 1.2 11.4

[6-7]
Galerie 7.2 373.24 35 10.88 42.5 43.35 1.7 2.8 12.1

[7-8]
Cheminée 4.5 91.125 25 8.2 55 123.73 0.9 0.8 9.8

[8-9]
Galerie 7.2 373.24 35 10.88 35 43.07 1.7 2.8 12.0

[9-10]
Cheminée 4.5 91.125 25 8.2 35 78.73 1.2 1.4 10.9

[10-11]
Galerie 7.2 373.24 35 10.88 30 30.60 2 4 12.2

[11-12]
Cheminée 4.5 91.125 25 8.2 54 121.48 0.9 0.8 9.6

[12-13]
Galerie 7.2 373.248 35 10.88 45 45.91 1.6 2.5 11.4
[13-14]
59
Interprétation des résultats :
D’après ces résultats on a calculé que tous les paramétrers de circuit d’aérage, et on a constaté que si la
longueur de l’ouvrage (galerie ou cheminée) est élevé cella provoque une diminution très important pour
la quantité d’air. Par contre les pertes des charges augment et la résistance diminue.
X. PROPOSITION D'UNE SOLUTION POUR RESOUDRE LE PROBLEME

DE FERMETURE DES CHANTIERS APRES LA PROCESSUS DE TIR :
D’après les résultats de calcul , l’aérage natural couvrir tous les besoins du la mine en air, Il y a un
problème. Nous le rencontrons lors l’opération de tir , ce problème est la ralentit du processus de
ventilation des chantiers, pour cela il est nécessaire d’instaler une ventilateur aspirante au niveau de la
sortie d’air(cheminiées) , pour assurer l’aérage instantané des chantier lors l’opération du tir et pour une
bonne productivité de la mine
Pour choiser la ventilateur optimal pour aérer les chantier , elle doit fournir au moins un debut plus que
de l'aérage natural +2 m3/s (pour les petites mines ,production ≤100 tn/j)
Puissance de ventilateur :
la puissance de ce ventilateur est donnée par la formule suivante :
W= 9.81*Q*ΔH/r
Ou :
Q : débit d’air en m3/s : Q=ΔQ+2→ Q= 17.7+2=19.6 m3/s

ΔQ=17.6 m3/s
ΔH : perte de charge du circuit d’air ; ΔH = R*Q2
ΔH = 12 mm.CE
R : rendement du ventilateur ; on choisit le rendement de ventilateur R = 0.7
W = 9.81*19.6*12/0.7 watt
W= 3290 watt
W ≥ 3.5 KW
La puissance du ventilature doit ètre égal a 3.5 KW
D’après mes recherches j'ai choisi VENTILATEUR AXIAL
CHINOOK 30''
Propriétés :
aérateur 3.5 KW ,125 m3/h, silent 100chz , hygroréglable et temporisé
Figure III.14: ventilateur axial CHINOOK
60
CONCLUSION :
La ventilation est le contrôle du mouvement de l’air, de son montant et de sa direction .bien qu’il ne
contribué pas directement à la phase de production de opération, le manque de ventilation adéquate
entrainera souvent une moindre efficacité de travailleur et une diminution de la productivité des taux
d’accidents a accrue et l’absentéisme l’air et nécessaire non seulement pour la respiration mais aussi pour
disperser les contaminants chimiques et phtisiques (gaz, poussière, chaleur et humidité)
Après notre étude des conditions et des données de ventilation de la mine d’Ain Mimoun il est juste
d’être ventilé naturellement disponible et se confirme aux conditions de sécurité.
Pour la sécurité des personnes et une efficacité de travailleur et une grande productivité il faut instaler
une ventilateur aspirante au nivau de la galerie de roulage.
61
CONCLUSION GENERAL :
La ventilation est une élément essentiel du bon fonctionnement d’une exploitation souterraine pour
assurer la sécurité et le bien-être des employés et l’évacuation des gaz nocifs liés à l’utilisation d’explosifs
et de moteurs diesel. Le passage de l’air dans une galerie se fait plus ou moins facilement selon sa section,
sa forme et sa longueur.
L’aérage des mines souterraines joue un grand rôle dans le bon déroulement des travaux d’exploitation
point de vue technique et point de vue sécurité.
Dans notre modeste travail on a base sur les différents ouvrages miniers en souterrains en particulier la
mine souterraine d’Ain Mimoun à savoir les galeries de roulages, les cheminées, les recoupes ainsi leurs
dimensions et faire appliques les formules d’aérage qui coïncide avec ces données qui sont :
• La quantité d’explosifs a utilisé.

• Le nombre de personnels présenté au fond.
• Les engins diesel.
Autre faire calculer la quantité d’air qui circule dans la mines trois paramètres essentiels qui sont :
• Les débits d’air

• Les résistances
• Les dépressions
En fin on aura un circuit d’aérage connu et étude dans les deux cotés technique et sécuritaire.
Il est préférable d’être ventilé a l’aide d’une ventilateur, mais naturellement aussi confirme à les
conditions de sécurité
61
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUE
En français
• Livre d’exploitation des mines B.BOKY « Edition Mir Moscou 1968››
• L’ouverture et l’exploitation du filon N° 10 (Cas de la mine de AinMimoun-
Khenchela)
• Document de l’Onex
• Mémoire d’ingénieur d’état en Géologie « 2007-2008 UNIVERSITE FERHAT
ABBAS-SETIF›› Contribution à l'étude des problèmes environnementaux et de
sécurité sur l'exemple de la mine souterraine de Chaabet El-Hamra (Ain Azel,
Wilaya de Sétif)
• Plan d’exploitation 2017 de la mine d’Ain Mimoun - ing.HELAL
• Évaluation technique et économique de la faisabilité d’une exploitation
souterraine de granulats – ANNE - LAURE CALVEZ
• Stabilisation de l'aérage en cas d'incendie - Pr. BUDRYK
• Sur l'aerage naturel des anciennes galeries de menes en zone montagneuse :
expérimentation et modélisation - Nicolas FLORSCH, Claudine BEGHEIN
En anglais
• SME Mining engineering handbook- 2nd Edition Volume 1- Howard L.Hartman
• Mine ventilation and air conditionning-3th edition- Howard L. Hartman- Jan M.
Mutmansky- Raja V. Ramani
Sites Web
• https://fresques.ina.fr/memoires-de-mines/fiche-media/Mineur00355
• http://www.wikipédia.org/
• http://www.ventilation-industrie.fr/
• https://www.knmining.com/collections/ventilation-miniere
62

BENSIZERARA Takieddine

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‫الجمهورية الجزائرية الديمقراطية الشعبية‬

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Département Génie Minier

Mémoire de Fin d’Etudes

Etude et calcul les besoins d’air pour aérer

Présenté par : Bensizerara Takieddine Encadré par : Pr Bensehamdi S

Plus que jamais je dédie ce modeste travail à mes parents et

L’aérage des mines souterraines, concerne l’ensemble des procédés et de moyens

Notre objectif consiste à maintenir l’atmosphère des travaux miniers(notre cas la

Liste des tableaux……………………………………………………………… ………… 0

GEOLOGIE DE LA ZONE D’AIN MIMOUN

EXPLOITATION DE GISEMENT D’AIN MIMOUN

ETUDE DE CIRCUIT D’AERAGE

I. Les parametres de climat de la mine……………………………………………... 30

I.1. Atmosphère de la mine……………………………………………………………………. 30

I.2. La température ……………………………………………………………………. 34

VI.2.1. La dépression et la résistance dans les galeries ………………………...

LISTE DES FIGURES

Chapitre I. Geologie de la zone d’ain mimoun

Chapitre II. Exploitation de gisement d’ain mimoun

III.14 ventilateur axial CHINOOK 60

LISTE DES TABLEAUX

Chapitre II. Exploitation de gisement d’ain mimoun

III.01 Les principales normes de l’atmosphère d’une mine souterraine 33

III.02 Vitesse de l’air nécessaire en fonction de la température 34

Nous finirons cette mémoire par une conclusion générale

CHAPITRE I :GEOLOGIE DE LA ZONE D’AIN MIMOUN

I.2. Organisation de travail :

L’organisation du travail dans la mine dépend en grande partie de l’alimentation en substances

Figure I.1. Cyclogramme de travail

I.3. Moyens et materiels :

• 03 camions transport TV (01 camion NISSAN, 01 camion FAW et 01 camion IVECO

• 01 Pelle chargeuse (ENMTP 2320) en mauvais état

• Pelle excavatrice (HITATCHI)

➢ Les moyens humains (pour 2017) :

• Vingt-deux (22) cadres,

• Vingt-sept (27) agents de maitrise,

• Cent trente et un (131) agents d’exécution,

Tableau 1: Présentation des moyens humains

Chef de service exploitation 1 1 0

Ingénieur des mines 4 4 0

• En 1860 Coquand parcourut le Sud de la province constantinoise et le massif de l’Aurès. Tissot en

• En 1939, Laffitte publia sa thèse sur le massif de l’Aurès.

• En 1968, SONAREM mena des travaux de prospection sur le champ minier de

• En 1972, commença les premiers travaux d’exploitation de barytine à ciel ouvert

• En 1974 commencèrent les premiers travaux d’exploitation souterraine au niveau

• les travaux de recherche menés par le service géologique de la mine de Ain

III. CADRE GEOGRAOHIQUE :

FigureI.2: Coups schématiques à travers le champ minier de Mizab

Figure I.4: Carte géologique du champ minier de Ain Mimoun

V.2. Mode génétique de la minéralisation barytique :

V.3. Relation génétique entre barytine et paragenèses minérales :

V.4. Paragenèses minérales

Filons : 2 Est, 2 Ouest, 5 Est, et 5 Ouest, 4, 10, 10app, 11 et 12.

Rés. Géol.au 31/12/014

VI.2. Fiches techniques des filons

• Teneur moyenne en BasO4 : 82.53% et en SiO2 : 10.04%.

• Teneur moyenne en BasO4 : 63,9 % et en SiO2 : 4.98%.

CHAPITER II :EXPLOITATION DE GISEMENT D’AIN MIMOUN

I.1. Catégories de réserves

a) réserves certaine de catégorie B

I.2. Paramètres et calcul des réserves exploitables et récupérables

I.2.a. Réserves exploitables

I.2.b. Réserves récupérables