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I-RESUME

La mondialisation ou globalisation, comme disent les anglo-saxons, est un


concept à la mode .En quelques années, sinon en quelques mois, tous les
problèmes sont devenus globaux :la finance et les échanges économiques ,bien
sûr ,mais aussi l’environnement ,la technique, la communication ,la publicité ,la
culture et même la politique .Des voix prophétiques annonçaient depuis
plusieurs décennies l’avènement d’un village planétaire(le global village du
canadien MARSHALL Mcluhan).

Comme le capital, auquel elle est intimement liée ,la mondialisation est en fait
un rapport social de domination et d’exploitation à l’échelle planétaire .Les
principaux représentants de cette méga machine sans visage à savoir la
mondialisation s’appellent le G7 , le club de paris ,le complexe FMI-Banque
mondiale-OMC,l’OCDE, la chambre de commerce internationale le forum de
Davos.

Ce chapitre énumère quatre mondialisation qui ont successivement rythmées


la vie du monde notamment une première considérée comme un triomphe du
mercantilisme avec le commerce triangulaire et le pacte colonial ,une
deuxième mondialisation qui daterait de la conférence de Berlin et du partage
de l’Afrique ,entre 1885 et 1887.Une troisième aurait démarré avec la
décolonisation et l’ère de développements ;une quatrième qu’on a pu appeler ,
en effet ,une « nouvelle mondialisation »et qui recouvre quatre phénomènes
liés

• La montée en puissance des firmes transnationales : les entreprises se


sont totalement transnationalisées, la division du travail s’est
internationalisée

• L’affaissement des régulations étatiques à l’ouest : la dynamique du


marché qui décloisonne les économies locales et régionales ne s’arrête
pas éternellement aux frontières du territoire de la nation

• L’effondrement des économies socialistes : le socialisme réel signifiait la


pénurie, la médiocrité et la morosité

• La tyrannie des marchés financiers : un système économique universel


complètement déraciné.
Toutefois, la mondialisation de l’économie ne se réalise pleinement
qu’avec l’achèvement de sa réciproque : l’économicisation du monde
(transformation de tous les aspects de la vie en questions économiques,
sinon en marchandises).Cette économicisation se manifeste dans
l’imaginaire, c’est le triomphe de la pensée unique, dans la vie
quotidienne, c’est l’omni marchandisation :

• Le triomphe de la pensée unique : le monde est fondé sur le


libéralisme le plus étroit

• L’omni marchandisation : l’échange marchand transnational


devient la seule base du lien social

Cette marchandisation du monde détruit l’Etat-nation, l’éthique, la


culture et menace l’environnement.

II-ANALYSE DU TEXTE

En somme, il ressort de ce texte soumis à notre analyse que la mondialisation


prône le marché au début et à la fin de toute chose. Même si le marché se
montre souvent déloyal envers la nature, la nation et les principes moraux
soutenus par les tiers, ce dernier est une condition nécessaire et indispensable
pour toutes les nations et peuples qui aspirent au développement .La
mondialisation considère le monde comme un village planétaire, brise les
frontières, et ceci au dépend des « petites-nations », tout se passe comme si le
monde ne formait qu'un seul bloc de terre. Toutefois ,ce chapitre contribue en
matière de valeur ajoutée à notre formation dans la mesure où il nous montre
les différentes facettes que peut avoir la mondialisation et nous permet en tant
que futur décideur de ce monde de ne pas négliger les enjeux ou impacts que
celle-ci pourrait avoir dans nos décisions mais surtout avoir pour perspectives
de préserver notre mère nature ,nos idéaux et convictions face au redoutable
adversaire que peut devenir le marché grâce notamment à la mondialisation.
Cependant, rien ne devrait inciter les acteurs de la mondialisation à adopter un
comportement dominateur au point où les plus faibles n’ont plus aucune
chance de croitre ,ils sont donc réduits à néant, même si la loi du marché a ses
propres règles de fonctionnement.

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