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Résumé
Aprés une présentation et définition des architectures d'entprerise on se
consacre aux méthodes DoDAF, Zachman et TOGAF où on présente et on
cite en détails les caractéristiques de chacune ainsi que les avantages et
les incovénients ainsi que les critiques puis une comparaison des cadres et
méthodologies d'AE et méta-modèles pour passer aux critères de choix
d'un Framework d'AE.
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Plan
-Résumé
I-Architecture d’Entreprise............................................ 3
II-les principaux cadres méthodologiques .................... 4
1-La méthodologie TOGAF ............................................ 5
2-Le cadre d’architecture Zachman .............................. 7
3-La méthodologie DoDAF .......................................... 10
III-Comparaison des cadres et méthodologies d’AE et
méta-modèle ............................................................... 11
IV-Critères de choix d’un Framework d’Architecture
d’Entreprise ................................................................. 12
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I-Architecture d’Entreprise
Avant de constituer une discipline à part entière avec ses cadres méthodologiques,
l’architecture d’entreprise (AE) ou « Entreprise Architecture » (EA) en anglais, est
avant tout un courant de pensée anglo-saxon qui s’est développé pour faire face aux
problématiques d’un environnement concurrentiel, dont les mutations sont en
constante accélération, afin de développer la capacité d’adaptation d’une
organisation, dans son ensemble, au changement. En théorie, son spectre apparaît
donc plus large que celui de l’urbanisation du SI « à la française » puisqu’il englobe
tous les aspects de l’organisation et pas seulement le SI. En pratique, il s’agit de
permettre à l’organisation d’intégrer plus naturellement les changements
technologiques, au regard des changements de stratégie et de l’évolution des besoins
et des usages des utilisateurs, en constituant un référentiel d’entreprise associé à une
gouvernance transverse des projets. Tout comme la démarche d’urbanisation du SI,
l’architecture d’entreprise fournit donc une vision globale et partagée de l’entreprise
afin de faciliter les analyses d’impacts et d’écarts liés aux projets. Elle formalise la
cible et la feuille de route pour réaliser les transformations requises par la stratégie.
Son application assure la cohérence de l’ensemble des projets lors de la mise en
œuvre de la transformation. De plus, elle renforce la synergie entre les processus et
l’outil informatique et participe à l’adaptation du SI à la stratégie métier.
L’architecture d’entreprise concerne toutes les fonctions de l’entreprise (pilotage,
métier et support). Elle vise à réunir l’ensemble des acteurs pour les amener à
dialoguer, à coopérer et à s’approprier leur propre système d’information pour créer
de la valeur et répondre à leurs exigences métier. Elle s’accompagne de la mise en
place d’une gouvernance, avec des responsabilités et rôles pour chacun des acteurs.
Définition de l’architecture d’entreprise La description d’une entreprise par ses
objectifs stratégiques, ses processus métier, ses données, ses acteurs, ses
applications, ses infrastructures techniques, ses ressources, ses opérations, ses
projets et les relations entre tous ces éléments, afin de :
• Documenter les états actuels et futurs des systèmes de l’entreprise, pour rendre le
fonctionnement de l’entreprise compréhensible et transparent,
• Soutenir et intégrer la planification métier et informatique,
• Fournir un contexte métier pour la priorisation et le contenu des projets,
• Tout en mettant les notions de services et de valeur ajoutée au cœur de la
démarche.
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En 2007, Roger Sessions, l’un des experts reconnus dans le domaine de l’architecture
d’entreprise et de la complexité des systèmes d’information et également MVP
Microsoft, a fourni une comparaison des quatre principaux cadres américains
d’architectures d’entreprise selon 12 critères et 4 niveaux d’adéquation ou de
satisfaction (de 1 à 4, 4 étant très satisfaisant/adéquat). Bien que ces cadres aient
évolué sensiblement depuis cette étude, ce tableau constitue néanmoins une base
d’analyse et de comparaison intéressante pour illustrer les différentes natures de ces
méthodes. Nous y ajoutons également notre évaluation la méthode « d’AE à la
française », telle que promue par le Club Urba-EA.
Ce tableau montre que, le cadre de Zachman mis à part, chacun des autres cadres
apparaît équivalent globalement mais selon des caractéristiques spécifiques
différentes. La trame d’AE du Club-Urba quant à elle propose une alternative
française pour la démarche d’architecture d’entreprise, sans toutefois atteindre le
niveau de standardisation de TOGAF.
trois façons de bâtir une architecture et, toutes trois sont itératives (The Open Group,
2009 : 65) :
− Par essai/erreur
− Commencer de zéro
− Rétro-ingénierie en partant du système existant.
b-Critique de la méthodologie
Le reproche principal souvent fait à TOGAF est l’absence d’un cadre à proprement
parler. Cela est corrigé dans la version 9 avec l’apparition du Architecture Content
Framework. Aussi, le manque d’intégration subsiste comme étant une problématique
majeure. On notera que ce point est discuté par l’Open Group dans l’introduction de
leur recueil : « À l’heure actuelle, l’état de l’art est tel que l’intégration ne peut être
accomplie qu’en bas du spectre d’intégrabilité. Au fur et à mesure que les entreprises
travaillent sur des thèmes similaires comme l’architecture orientée service,
émergeront des modèles de données universels et des structures de données
standard permettant ainsi une intégration facilitée du haut du spectre ».Enfin, les
problématiques d’alignement stratégique sont 17 également un point faible de
TOGAF. En effet, la stratégie est exclue d’ADM en ce sens qu’elle est le point d’entrée
à la méthode, mais que, par conséquent, elle ne se retrouve pas définie, documentée
et modélisée comme les autres concepts de l’AE. L’aspect itératif du processus ne
renseigne pas par la suite sur les mesures à prendre pour rester aligné. En résumé, la
méthodologie TOGAF comporte trois limites importantes : le manque d’intégration
entre les différents artefacts proposés, l’absence d’information sur la maintenance du
cadre et enfin l’exclusion des aspects stratégiques.
Le « Quoi ? » : C’est la composition du produit. Dans le cas d’un logiciel, il s’agit des
données. Un modèle d’illustration pour le « Quoi ? » peut être : Objet – relation –
Objet
Le « Comment ? » : On parle ici du fonctionnement et de la transformation du
produit. Le modèle d’illustration est le suivant : Processus – input/output – Processus
Le « Où ? » : Il s’agit de l’emplacement du produit Parle-t-on d’un marché national ?
International ?. Le modèle d’illustration est : Nœud – lien – Nœud
Le « Qui » ? : Cette colonne regroupe personnel et partenaires en leur attribuant un
rôle et des fonctions. Le modèle d’illustration est : Acteur – Tache – Acteur.
Le « Quand ? » En matière de planning on définit dans cette colonne les évènements,
leur durée et leur cycle de vie. Le modèle d’illustration est : Événement – cycle –
Événement.
Le « Pourquoi ? » : On cherche ici à illustrer la motivation par rapport aux objectifs
qui régissent l’entreprise. Le modèle d’illustration est Finalité – moyens – Finalité.
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La dimension horizontale
Nous retrouvons en réalité six couches qui représentent six points de vue différents
b-Critique du cadre
Zachman est un des seuls modèles qui permet d’introduire une notion
temporelle grâce à sa cinquième colonne. Il permet donc de coordonner des
éléments selon un planning aussi bien sur le court que sur le long terme.
Zachman permet de mettre en évidence les incohérences de manière aisée : chaque
colonne doit contenir des informations différentes certes, mais cohérentes entres-
elle. Par exemple, si une personne figure dans l’organigramme d’un artefact de la
colonne « Qui ? », elle doit en théorie figurer dans tous les autres artefacts de la
colonne « Qui ? ».
Hélas, ce Framework reste une vision utopique de l’entreprise qui ne pourra jamais
respecter l’intégralité de la matrice et remplir chaque artefact, car la maintenant en
matière de documentation est très conséquentes. De plus, les artefacts ne sont pas
tous adaptés à tout type d’entreprise. Les sociétés dans le secteur de l’informatique
ou du réseau y trouvent plus facilement leur compte.
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Zachman est donc plutôt un modèle que l’on essaie d’approcher, consciemment ou
inconsciemment, car il représente un ensemble de bonnes pratiques qui permet
d’éviter les erreurs, les confusions, les refontes et qui finalement mène l’entreprise à
une cohésion de groupe.
− Enfin, la sixième étape s’appuie sur les étapes quatre et cinq pour produire les
artefacts et les vues conformément aux données définies et vérifiées précédemment.
b-Critique de la méthodologie
L’un des points importants de DoDAF est l’ensemble des modèles associés à chacune
des vues. Cela vient faciliter le travail des architectes et permettra in fine plus de
cohérence entre les artefacts. En effet, une fois les trois premières étapes effectuées,
les architectes sélectionnent, en lien avec les besoins en données, les modèles
adéquats parmi ceux proposés. Néanmoins, quelques éléments de définitions ou
artefacts sont dépendants du domaine, ce qui rend certains modèles ou processus
peu exploitables.Aussi, selon le Bureau du Secrétariat à la Défense la complexité des
modèles ne permet pas de les présenter à la Haute Direction et aux planificateurs
stratégiques sans modifications préalables. Cette complexité est accentuée par le fait
que le support et les orientations fournies pour l’utilisation d’UML sont limités.
qui décide de la destination ni de la vitesse et ce n'est pas lui qui conduit. Mais c'est une
aide précieuse pour établir un itinéraire et rester dans la bonne direction.
Premier travail : il faut identifier les frameworks existants. Loin d'être une liste exhaustive,
citons Zachman, Gartner, IAF, FEAF, DoDaF - C4ISR, TEAF, EAP, PEAF et Togaf. Pardon aux
absents.
Le second critère porte sur le degré de prescription ("la prescrivité"). Certains frameworks
sont très prescriptifs. Ils disent comment faire. D'autres frameworks sont très génériques.
Ils disent quoi faire et vous laissent libre du comment faire. Les frameworks très prescriptifs
peuvent permettre des implémentations plus rapides mais moins flexibles. Les frameworks
très génériques demandent un effort d'implémentation plus grand mais offrent des marges
de manœuvre.
Pour faire simple, plus la maturité de la pratique (ou plutôt de la professionnalisation) est
grande, plus un framework générique est préférable.
Ces trois critères permettent déjà de bien filtrer parmi les frameworks du marché.
Plusieurs autres critères sont à envisager : le coût d'accès (rarement problématique en soi),
l'ouverture (c'est-à-dire l'accès à la documentation), l'évolutivité (nombre et vitesse des
versions), l'outillage (le fait que des logiciels viennent supporter le framework),
l'internationalisation (important dans les grands groupes), la neutralité vis-à-vis des
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Parmi les critères à retenir, figure celui de la popularité. En effet, un bon framework sera
souvent un framework très utilisé, pouvant de ce fait bénéficier d'une expertise plus
étendue, plus accessible, d'un outillage plus large et plus riche, de formations et d'ouvrages
explicatifs plus nombreux.
Donc, si la popularité ne signifie pas la qualité, elle ne peut être négligée lors du choix.
Reste à répondre à la question : comment mesurer la popularité d'un framework ?
Une solution est de se tourner sur Internet. Google offre un outil pour se donner une idée :
Google Insight for Search.
Nous avons essayé l'outil avec quatre frameworks bien connus : Zachman, DoDaF, FEAF et
Togaf. Depuis 2007, Togaf dépasse largement les autres référentiels allant parfois jusqu'à
recueillir 4 fois plus de demandes (schémas sur le site www.architecture-forum.org).
Bien entendu, l'outil de Google comporte des biais. Bien sûr le choix des frameworks à
comparer pourrait être revu. Bien sûr il ne faut pas faire dire à ce graphique ce qu'il ne dit
pas. Mais disons que cela indique une tendance claire. Togaf de l'Open Group est sans
doute le framework d'architecture d'entreprise le plus populaire.
Togaf offre sans doute la meilleure couverture d'une démarche d'architecture d'entreprise.
Il est très générique. Sa connectivité est excellente. Son coût d'accès est très bas. Il est
totalement ouvert, très évolutif (9 versions en 15 ans). Togaf est outillé par tous les grands
éditeurs, il est international (plus de 25 pays représentés dans l'Architecture Forum) et
d'une neutralité bienveillante. La communauté (Architecture Forum) est active (4
conférences des praticiens de l'architecture par an) et croissante (plus de 10 000 certifiés).