Etude Approfondie Des Normes Ipsas

ETUDE APPROFONDIE
DES NORMES IPSAS

PROF. MBUYAMBA KALOMBAYI WILLIAM
EXPERT COMPTABLE ONEC ET REVISEUR COMPTABLE IRE/IRC
SG DU CPCC
2 ETUDE APPROFONDIE DES NORMES IPSAS
• SOMMAIRE
1. Objectifs et fondements des normes IPSAS
2. Norme IPSAS 17: immobilisations corporelles
3. Norme IPSAS 21 : dépréciation d’actifs non générateurs de trésorerie
4. Norme IPSAS 16 : immeubles de placement
5. Norme IPSAS 5 : coûts d’emprunt
6. Norme IPSAS 6 : états financiers consolidés
7. Norme IPSAS 7 : participation dans les entités associées
8. Norme IPSAS 8 : participations dans les co-entités
9. Norme IPSAS 4 : effets de variation des monnaies étrangères
10. Norme IPSAS 10 : information financière dans les économies hyper-inflationnistes
1.1 Pionniers des normes IPSAS
Les normes IPSAS (international public sector accounting standards), normes
comptables internationales du secteur public, se répandent rapidement dans le
monde entier. Elles sont inspirées des normes IAS/IFRS.
Après la Nouvelle-Zélande, qui passe pour un précurseur, l’Australie, la

Grande-Bretagne, l’Argentine, le Canada, l’Allemagne, le Mexique, les
Pays-Bas, l’Afrique du Sud et les Etats-Unis ont suivi. Les autres pays sont
venus après.
1.1 Pionniers des normes IPSAS
Les grands bailleurs des fonds ( FMI, BM, UE) encouragent et aident
financièrement les pays dont ils soutiennent l’économie à commencer la
migration de leur comptabilité publique vers les IPSAS.
L’OCDE, ONU, UNESCO et tous les autres satellites de l’ONU(HCR, OMS,

FAO…) ont commencé depuis 2006 de migrer vers les IPSAS.
1.2 Nouvelles caractéristiques de la comptabilité publique

Les nouvelles caractéristiques de la comptabilité publique :
 logique de la performance
 engagement, exercice et droits constatés
 généralisation de la comptabilité en partie double
a) Logique de la performance
Les entités doivent comme les entreprises enregistrer comme actifs et non comme
dépenses en capital, tous les biens immobilisés. Ces biens devront être amortis chaque
année.

a) Logique de la performance
La performance signifie que les produits courants d’une entité doivent être
comparés à ses charges courantes, non seulement pour pouvoir les couvrir mais
en réservant en outre un petit excédent.
Cet excédent permet de couvrir l’amortissement du capital, le renouvellement

des immobilisations, le service des emprunts (intérêts et capital) et la couverture
des risques au moyen des provisions.
b) Engagement, exercice et droits constatés

L’application du principe de la comptabilité d’engagement et des droits constatés
oblige ces entités à comptabiliser les créances et dettes.
c) Généralisation de la comptabilité à partie double

L’ancienne comptabilité publique « quasiment préhistorique », à partie simple, ne
tient compte ni des dettes ni des créances, elle raisonne uniquement en
trésorerie (en « cash »).
Exemple :
Le 20 mai 20XX, la Commune de LEMBA enregistre un achat de 2.500.000 correspondant à un
ensemble de fournitures informatiques nécessaires au fonctionnement du parc d’ordinateur.
Comment enregistrer dans la comptabilité à partie simple et dans la comptabilité
à partie double?
 dans la comptabilité à partie simple
Date Nature Recettes Dépenses

20 mai 20XX Fournitures informatiques - 2.500.000
dans la comptabilité à partie double
Débit Crédit Débit Crédit

20 mai 20XX
6032 Achat matières et fournitures à 2.500.000

401 Fournisseurs 2.500.000
Sa facture n° x
1.3 Liste des IPSAS
Numéros intitulés
IPSAS 1 Présentation des états financiers
IPSAS 2 Tableau des flux de trésorerie
IPSAS 3 Résultat net de l’exercice, erreurs fondamentales et changements de méthodes
IPSAS 4 Effets des variations des cours des monnaies étrangères
IPSAS 5 Coûts d’emprunts
IPSAS 6 Etats financiers consolidés et comptabilisation des participations
IPSAS 7 Comptabilisation des participations (entreprises associées)
IPSAS 8 Information financière relative aux participations (co-entités)
IPSAS 9 Produit sans contrepartie directe
IPSAS 10 Information financière dans les économies hyperinflationnistes
IPSAS 11 Contrats de construction
ETUDE APPROFONDIE
11Numéros intitulés
DES NORMES IPSAS
IPSAS 12 Stocks
1. Objectifs
IPSAS 13et fondements des
Contrats de normes IPSAS
location
IPSAS 14 Eventualités et événements survenant après la date de clôture
IPSAS 15 Instruments financiers : informations à fournir et présentation
IPSAS 16 Immeubles de placement
IPSAS 17 Immobilisations corporelles
IPSAS 18 Information sectorielle
IPSAS 19 Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels
IPSAS 20 Information relative aux parties liées
IPSAS 21 Dépréciation des actifs non générateurs de trésorerie
IPSAS 22 L’information sur le secteur gouvernemental
IPSAS 23 Les produits sans contrepartie directe
IPSAS 24 Présentation de l’information budgétaire dans les états financiers
IPSAS 25 Les avantages au personnel (voir IPSAS 39)
Note sur la comptabilité de caisse
Numéros intitulés
IPSAS 26 Dépréciation d’actifs générateurs de trésorerie
12 ETUDE
IPSAS 27
APPROFONDIE
Agriculture
DES NORMES IPSAS
IPSAS 28et fondements
1. Objectifs Instruments
desfinanciers
normes : présentation
IPSAS
IPSAS 29 Instruments financiers : comptabilisation et évaluation
IPSAS 30 Instruments financiers : information à fournir
IPSAS 31 Immobilisations incorporelles
IPSAS 32 Contrats concourant à la réalisation d’un service public : entité publique
IPSAS 33 Première adoption des normes IPSAS
IPSAS 34 États financiers individuels
IPSAS 35 États financiers consolidés
IPSAS 36 Participation dans les entreprises associées et dans les coentreprises
IPSAS 37 Partenariats
IPSAS 38 Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d’autres entités
IPSAS 39 Avantages du personnel
IPSAS 40 Regroupements d’entités du secteur public
Note sur la comptabilité de caisse
1.4 Cadre conceptuel des IPSAS
Le cadre conceptuel implicite d’IPSAS 1, après avoir donné les définitions de base
du vocabulaire des états financiers donne la liste des principes comptables et des
états financiers.
Les états financiers du secteur public :
L’état de la situation financière (bilan)
L’état de la performance financière (compte de résultat)
Le tableau des flux de trésorerie
L’état de variation de la situation nette/actif net
Les notes aux états financiers
Liste des postes minimum de l’état de la situation financière
Immobilisations corporelles Immobilisations incorporelles

Actifs financiers Participations en équivalence
Stocks Créances d’opérations sans contrepartie
Trésorerie et équivalents de trésorerie Créances d’opérations avec contrepartie
Dettes issues d’opérations avec contrepartie Taxes et transferts dus
Passifs non courants Provisions
Actif net/situation nette Intérêts minoritaires
Liste des postes minimum de l’état de la performance financière
Produits des activités opérationnelles Solde des activités opérationnelles
Charges financières QP dans le solde des entités associées
Solde des activités ordinaires Eléments extraordinaires
Part des intérêts minoritaires dans le solde net Solde net de l’exercice
Définition des actifs et des passifs
Actifs Passifs
Ressources contrôlées Obligations actuelles

résultant d’événements passés dont on
attend
une entrée une sortie
d’avantages économiques ou du potentiel de service

Définition des charges et des produits
Produits
Charges
Entrées (augmentations)
Diminutions(sorties)
d’avantages économiques ou de
potentiel de service, sous forme de
sorties, qui diminuent entrées, qui augmentent

l’actif net/situation nette, autres que les
apports des
les contributions aux
contributeurs
1.5 IPSAS sur la comptabilité de caisse
C’est une norme sur l’information financière à partir d’une comptabilité
encaissements/décaissements (comptabilité de caisse, ou de trésorerie).
Dans un premier temps, il en effet admis que les entités publiques s’adaptent progressivement aux
IPSAS, tout en conservant leur système de comptabilité de trésorerie.
La note encourage la fourniture d’informations augmentant la qualité de la comptabilité de
trésorerie.
La note prépare le passage à la comptabilité d’exercice par :
Comptabilité de caisse modifiée Comptabilité d’exercice modifiée Comptabilité d’exercice
1.5 IPSAS sur la comptabilité de caisse
Comptabilité de caisse modifiée : consiste à ajouter aux recettes en liquide les
transactions dont les règlements vont intervenir dans les prochains mois (3mois).
Comptabilité d’exercice modifiée : consiste à constater les immobilisations, les

amortissements correspondants, les dettes à long et à court terme, les stocks, les
comptes clients et fournisseurs, mais sans aller toutefois jusqu’à constater des provisions.
1.6 Exercices d’application
1) Les critères de performance d’un pays était auparavant l’excédent budgétaire, qui
s’élevait à 2 milliard de $US. Après avoir adopté les normes IPSAS, le résultat réalisé s’est
affiché à 185.000 $US.
Selon vous, quelle est la raison de cette variation?
2) Parmi les termes ci-après, un convient pour les IFRS (secteur des
entreprises et non pour les IPSAS (secteur public)
a) amortissement d) provisions
b) caisse e) immobilisations
c) résultat
3) Les termes ci-après conviennent pour les normes IPSAS, à l’exception de :
a) situation nette d) charges
b) excédent e) produits
c) déficit
4) Indiquez la proposition erronée. Les correspondances des termes du
secteur privé dans le secteur public :
a) capitaux propres = actif net d) perte = déficit
b) bénéfice = excédent e) bilan = situation nette
c) compte de résultat= situation de performance
5) La Commune de NGALIEMA acquiert 100 PC pour rénover son parc
informatique. D’après le principe de la comptabilité d’exercice, ce lot d’ordinateurs
doit-il être enregistré en comptabilité au moment de :
a) La commande?
b) La livraison du matériel?
c) Le paiement?
d) La réception de la facture?
e) La mise en service?
Réponses :
1)Raisons : les charges sont comptabilisées (pas seulement les dépenses); les
emprunts ne sont pas considérés comme recettes mais passifs, les dotations aux
amortissements, les dotations aux provisions…
2) c) résultat (prendre solde= excédent ou déficit)
3) f) aucune bonne réponse
4) e) bilan = situation nette
5) b) livraison du matériel ( c’est seulement à ce moment là que l’opération est
économiquement réalisée et que l’entité prend le contrôle du bien.
IPSAS 17 : Immobilisations corporelles

2.1 Définition des immobilisations
La définition des immobilisations corporelles est fondée sur la notion de ressource
contrôlée et non plus sur la notion de propriété.
La norme ne s’applique pas aux actifs historiques à caractère historique, à cause de

leur importance culturelle, environnementale et historique (immeubles,
monuments historiques, ruines, sites archéologiques, les domaines protégés…)
La valeur donnée est 1 symbolique : restrictions d’aliénation, souvent
irremplaçables, leur valeur peut croître avec le temps, difficile d’estimer leur durée
d’utilité…
2.1 Définition des immobilisations
Certains actifs historiques ont un potentiel de service distinct de leur valeur d’actif
historique ( par exemple, un immeuble historique utilisé en espace de bureaux). Dans
ces cas, ils peuvent être comptabilisés et évalués sur la même base que les autres
immobilisations corporelles ayant le même usage.
Ce type d’actifs historiques diffère de ceux dont le potentiel de service est limité à leurs
caractéristiques d’actif historique, comme par exemple les monuments et les ruines.
L’existence d’un potentiel de service alternatif pourra affecter le choix de la base
d’évaluation.
2.2 Critères de comptabilisation
On comptabilisera l’immobilisation corporelle, si et seulement si :
 elle doit dégager les avantages économiques future ou un potentiel de service;
 son coût ou la juste valeur doit être évaluer de façon fiable.
2.3 Evaluation des immobilisations corporelles
Les actifs corporels sont regroupés (ou séparés) par grandes catégories : terrains ,
immeubles opérationnels, routes, machines, réseaux de transport d’électricité,
équipement…(avec la définition d’un seuil d’immobilisation).
Les composants d’un actif sont obligatoirement traités comme les éléments séparés s’ils ont
des durées d’utilité différentes ou procurent des avantages économiques selon un rythme
différent.
Note :
Il arrive qu’une entité publique possède les immobilisations incorporelles, comme par
exemple des logiciels, brevets, licences, droits d’auteur, marques, droits d’atterrissage,
droits d’opérer des stations de radio de télévision, ou licences d’importation ou
d’exportation. Dans ce cas, les entités publiques doivent se référer à l’IAS 38, qui
définit les normes concernant les immobilisations incorporelles dans les entreprises,
car il n’existe pas d’IPSAS correspondant aux actifs incorporels.
2.4 Exemple
La Commune de MALUKU a cédé pour 15.000 $US un camion de transport acquis pour
50.000 $US, il y a 4 ans et amorti en linéaire sur 5 ans, ainsi qu’une camionnette, cédée 5.000
$US, acquise il y a deux ans à 21.000 $US et amortissable en linéaire sur 3 ans. Calculer et
enregistrer les plus et moins values de cessions.

285 Amortissements 40.000
812 Valeur comptable à 10.000
245 Matériel de transport 50.000
485 Créances sur cession à 15.000
822 Produits de cession 15.000
2.4 Exemple
La Commune de MALUKU a cédé pour 15.000 $US un camion de transport acquis pour
50.000 $US, il y a 4 ans et amorti en linéaire sur 5 ans, ainsi qu’une camionnette, cédée 5.000
$US, acquise il y a deux ans à 21.000 $US et amortissable en linéaire sur 3 ans. Calculer et
enregistrer les plus et moins values de cessions.

285 Amortissements 14.000
812 Valeur comptable à 7.000
245 Matériel de transport 21.000
485 Créances sur cession à 5.000
822 Produits de cession 5.000
3. Norme IPSAS 21 : dépréciations d’actifs non générateurs de trésorerie
IPSAS 21 : Dépréciations d’actifs non générateurs de trésorerie

3.1 Définition
Les actifs non générateurs de trésorerie sont ceux qui ne sont pas utilisés dans
un but commercial, afin de réaliser un profit, ni dans le cadre d’une entreprise
publique.
3.2 Comptabilisation
À chaque arrêté des comptes, l’entité doit apprécier s’il existe un quelconque
indice montrant qu’un actif a pu prendre de la valeur (test de dépréciation). Si
un tel indice existe, l’entité doit estimer la valeur de service recouvrable de
l’actif.
Au moins, une fois par an (à la fin de l’exercice), l’entité teste la dépréciation.
Un actif non générateur de trésorerie est déprécié lorsque sa valeur
comptable est supérieure à valeur de service recouvrable.
IPSAS 21 décrit les principaux indices montrant qu’une perte de valeur

pourrait être intervenue (dégradation physique d’un actif, mise hors service
d’un actif, plans d’abandon ou de restructuration du secteur, la décision
d’arrêter la construction d’un actif avant qu’il ne soit achevé…).
L’IAS 36 est à appliquer les dépréciations d’actifs générateurs de trésorerie.

3.3 Exemple
La ville de Mbujimayi a fait une acquisition le 1er janvier N d’un matériel à
100.00 $US. Ce matériel a une durée de vie de 5 ans, sa valeur nette
comptable au 31 décembre N est de 80.000 $US.
Suite à l’application des indicateurs de perte de valeur, il a été identifié que cet
actif remplit certains de ces critères. Un test de perte de valeur est donc
réalisé. La valeur recouvrable de service est estimée au 31 décembre N à 70
192 $US.
Ecritures à passer au 31/12/N et au 31/12/N+1?
3.3 Exemple
Solution
Il y a lieu de constater une perte de valeur de 80.000- 70.192= 9.808 $US
Il faudra pour chacune des 4 années restantes constater un amortissement de
70.192/4= 17.548 $US
31/12/N
69x Dotation aux dépréciation à 9.808
29X Dépréciations 9.808
31/12/N+1
68X Dotation aux amortissements à 17.548
28X Amortissements 17.548
3.4 Exercices
1) Une immobilisation acquise en N-1 pour 100.000 $US et amortissable sur 5 ans
figure pour 80.000 $US au bilan N, mais sa valeur recouvrable est de 50.000 $US en
fin N. A la fin de N+1, elle remonte à 60.000 $US. Quel comportement adopté?
2) La Commune de KASAVUBU avait acquis en 2016 un logiciel de gestion pour

35.000 $US. Sa durée d’utilisation devait être de 7 ans, sur une base linéaire.
Cependant, en janvier 2020, il s’avère que ce logiciel ne permet plus de réaliser que
15% de ses fonctionnalités nécessaires. Le coût de remplacement par un autre logiciel
serait à 7.000 $US. Quelle serait la dépréciation à constater en 2020 en utilisant la
méthode de la valeur recouvrable?
3.4 Exercices
Réponses
1) On doit enregistrer une dépréciation de 30.000 $US, puis continuer à amortir le
coût d’acquisition et on réduira la dépréciation de 10.000 $US
2) L’indice de dépréciation est ici l’évolution technologique entraînant une perte de

capacité :
Coût d’acquisition en 2016 : 35.000 Coût de remplacement : 7.000
Amortissements cumulés (ax4/7) : (20.000) Amortissement (a x4/7): (4.000)
VNC 15.000 VNC 3.000
Dépréciation : 15.000 – 3.000 = 12.000
4. Norme IPSAS 16: immeubles de placement
IPSAS 16 : Immeubles de placement

4.1 Définition
Un immeuble de placement est un bien immobilier ( terrain ou bâtiment, ou partie d’un
bâtiment, ou les deux) détenu (par le propriétaire ou par le preneur dans le cadre d’un
contrat de location) pour en retirer des loyers ou pour valoriser le capital, ou les deux,
plutôt que pour l’utiliser dans la production ou la fourniture de biens ou de services ou à
des fins administratives ou le vendre dans le cadre de l’activité ordinaire.
4.2 Conditions de comptabilisation

 s’il est probable que les avantages économiques futurs associés iront à l’entité
 le coût de l’immeuble peut être évalué de façon fiable.
4.3 Evaluation
Un immeuble de placement doit être évalué initialement à son coût.
Le coût comprend le prix d’achat ainsi que toutes les dépenses directement
attribuables ( honoraires juridiques, droits de mutation, etc.) mais pas les coûts de
démarrage, ni les pertes antérieures, encore moins les dépenses anormales de
gaspillage.
Les dépenses ultérieures sont ajoutées lorsqu’il est probable que, sur sa durée de
vie totale, des avantages économiques futurs ou un potentiel de service supérieurs
au dernier niveau de performance défini pour l’immeuble de placement existant,
iront à l’entité.
4.4 Information à fournir dans les notes aux états financiers
Selon IPSAS 16, les immeubles de placement doivent être présentés de manière
distincte du bilan de l’entité.
Il convient de fournir les informations suivantes :

application du modèle de la juste valeur ou du modèle du coût
 droits sur des biens immobiliers détenus dans le cadre de contrats de location simple
 juste valeur des immeubles de placement.
5. Norme IPSAS 5: Les coûts d’emprunt
IPSAS 5 : Les coûts d’emprunt

5.1 Définition
Les coûts d’emprunt sont les intérêts et autres frais supportés par une entité dans
le cadre d’un emprunt de fonds.
Les coûts d’emprunt incluent les intérêts sur les découverts bancaires et
emprunts, l’amortissement des primes d’émission ou de remboursement, les
charges financières correspondant à des opérations de location financement, les
différences de change résultant des emprunts en monnaies étrangères.
Les coûts d’emprunt sont comptabilisés en charges dans l’exercice au cours duquel ils
sont encourus (méthode de référence).
Les autres coûts encourus pour la mise en place d’un emprunt et les primes de
remboursement ou d’émission d’emprunt doivent être étalés de manière actuarielle sur
la durée de l’emprunt.
Dans l’autre traitement comptable autorisé (méthode alternative), les coûts d’emprunt qui
sont directement attribuables à l’acquisition, la construction ou la production d’un actif
exigeant une longue période de préparation peuvent être incorporés dans l’actif éligible
(investissement immobilier, autoroute…).
L’incorporation des coûts d’emprunt est suspendue en cas d’interruption de
l’activité productive. Elle doit cesser lorsque les activités de préparation de l’actif
préalablement à son utilisation ou à sa vente sont pratiquement terminées.
L’incorporation des coûts d’emprunt n’est pas suspendue lorsqu’un délai

temporaire constitue une étape nécessaire au processus de préparation de l’actif.
5.3 Exemple
Une société a réalisé des travaux à statut public construit sur un an un pont et un
ouvrage routier, dont le coût est financé par un emprunt à 6%, remboursé de
11millions de $US par mois (Total 132 millions $US, 60 millions pour le pont et 12
millions $US pour la signalisation).
Le niveau élevé des eaux retarde la construction d’un pont pendant le mois d’avril
N, mais la construction de la route continue. Les travaux de signalisation ne sont
pas commencés.
Quel coût d’emprunt peut-on incorporer en avril N et les écritures comptables?
5.3 Exemple
Solution
L’incorporation des coûts aux travaux n’est pas indispensable, mais dans un cas de
ce genre, elle est utile pour connaître les coût réels, qui devront être amortis et
facturés. L’interruption des travaux du pont pendant la crue n’entraîne pas
l’incorporation des frais financiers. En revanche, les travaux de signalisation n’étant
pas commencés, on ne peut incorporer à leurs coûts aucun frais financier.
132 millions – 12 millions =120 millions $ US x 6%/12mois=0,6millions à
incorporer.
5.3 Exemple
Solution
16X Emprunt 11.000.000
23X Immobilisations en cours 600.000
67X Frais financiers à 60.000
521 Banque 11.660.000
6. Norme IPSAS 6: états financiers consolidés
IPSAS 6 : états financiers consolidés

6.1 Définition
Les états financiers consolidés sont des états financiers d’une entité économique
présentés comme ceux d’une entité unique. C’est-à-dire qu’on agrège entre eux
les états financiers d’un certain nombre d’entités qui sont sous même contrôle
d’une entité économique (groupe d’entités composé d’une entité contrôlante et
de plusieurs entités contrôlées), comme si l’ensemble ne constituait qu’une seule
entité.
6.2 Présentation des états financiers consolidés
L’un des problèmes qui se posent dans le secteur public, c’est qu’il n’y a pas de
compte de capital qui permette de savoir si une entité est sous contrôle d’une
autre entité.
IPSAS 6 ne se repose pas sur bases de pourcentage pour déterminer s’il y a
contrôle. Le comptable doit exercer son jugement, fondé sur l’expérience. Par
exemple, une entité contrôlante qui est elle-même contrôlée totalement par une
autre entité peut ne pas toujours être tenue de présenter des états financiers
consolidés puisque de tels états ne sont pas nécessairement imposés par son
entité contrôlante.
6.2 Présentation des états financiers consolidés
Dans le secteur public, de nombreuses entités contrôlantes qui sont détenues
totalement ou quasi-totalement par des entités de niveau supérieur représentent
des secteurs ou des activités fondamentaux de l’entité centrale.
Ce n’est pas pour autant qu’elles ne doivent pas établir des comptes consolidés à
leur niveau. C’est ce qu’on appelle dans le secteur privé des consolidations par
paliers.
6.3 Détermination du périmètre
Une entité contrôlante qui publie des états financiers consolidés doit consolider
toutes les filiales, étrangères et nationales. Le périmètre est défini par la limite
extérieure :
Une entité contrôlée doit être exclue de la consolidation dans les cas suivants :
le contrôle est destiné à être temporaire parce que l’entité contrôlée est acquise et
détenue dans l’unique perspective de sa sortie ultérieure dans un avenir proche;
 l’entité contrôlée est soumise à des restrictions externes durables fortes qui empêchent
l’entité contrôlante d’obtenir des avantages de ses activités.
Ces entités contrôlées exclues du périmètre seront comptabilisées comme des
participations.
6.4 Critères de consolidation selon IPSAS 6
L’entité
Obtient-elle des avantages de l’autre entité?

NON
A-t-elle le pouvoir de diriger les politiques
financières et opérationnelles de l’entité? NON
Le pouvoir de diriger les politiques

financières et opérationnelles de l’entité est-il NON
exerçable?
OUI Il n’y a pas de contrôle suffisant pour une

consolidation globale. Rechercher s’il y a
L’entité contrôle l’autre : contrôle conjoint ou entité associée
Il faut consolider
6.5 Détermination du degré de contrôle selon IPSAS 6
Existence du pouvoir Critères de pouvoir
Majorité des droits de vote Droit de veto sur budgets et décisions du
conseil de direction
Nommer la majorité de la direction de l’autre entité Capacité d’embauche et de licenciement
Expression des votes à l’assemblée Mandat de l’autre entité limité
Majorité des votes au conseil Détention d’une action spécifique pour diriger
les politiques financières
Conditions relatives aux avantages Indicateurs d’avantages
Pouvoir de dissoudre l’autre entité Droit de propriété sur l’actif net
Responsabilité du passif résiduel Droit d’accès aux actifs
Pouvoir d’obtenir des distributions Pouvoir de contraindre à coopérer
Responsabilité de certaines obligations Comblement obligatoire du passif résiduel
6.6 Exemple
En Nouvelle-Zélande, chaque école primaire ou secondaire, chaque université,
chaque institut d’enseignement et de formation, chaque centre de recherche
universitaire, chaque direction d’enseignement présente ses propres états
financiers.
A la fin de l’exercice, décrire les opérations à effectuer pour établir les
comptes consolidés de ces entités, et indiquer à quelle administration ils
seront rattachés.
6.6 Exemple
Solution
Il faut d’abord établir la liste des entités du secteur public, en éliminant celles sur
lesquelles il n’y a pas de contrôle public, c’est-à-dire qu’on définit le périmètre de
consolidation.
On vérifie que seules figurent dans le périmètre des entités sur lesquelles le ministère
exerce un contrôle. Ensuite, on doit obtenir tous les états financiers des entités
contrôlées, et on les additionne, en prenant soin d’éliminer tous les comptes liés à des
transactions entre entités contrôlées, c’est-à-dire intragroupes. On obtient en définitive
les comptes du ministère de l’Education de Nouvelle-Zélande.
7. Norme IPSAS 7: participations dans les entités associées
IPSAS 7 : Participations dans les entités associées

7. Norme IPSAS 7: participations dans les entités associées
Lorsqu’une entité détient une participation qui n’est pas une part d’intérêt,
elle la comptabilisera selon la méthode de la mise en équivalence, qui consiste à
comptabiliser sa participation initialement au coût, et à l’ajuster en fonction de la
quote-part du détenteur dans les soldes nets cumulés, déficits ou excédents, de
l’entité détenue.
8. Norme IPSAS 8: participations dans des co-entités
IPSAS 8 : Participations dans les co-entités

8.1 Définition
Les co-entités sont des entités qui, aux termes d’un contrat irrévocable, sont sous
contrôle conjoint de deux ou plusieurs entités, qui en retirent des avantages
économiques ou potentiel service (joint ventures)
8.2 Méthode de consolidation

Les entités contrôlantes doivent consolider les co-entités au moyen de la
consolidation proportionnelle.
Il s’agit d’une méthode de comptabilisation et de présentation selon laquelle la

quote-part d’un coparticipant dans chacun des actifs, passifs; produits et charges
de l’entité contrôlé conjointement est regroupée, ligne par ligne, avec les éléments
similaires dans les états financiers du coparticipant ou est présentée sous des
postes distincts dans les états financiers du coparticipant.
Le participant dans comptabiliser dans ses états financiers individuels et, dans ses
états financiers consolidés (en consolidation proportionnelle) :
sa quote-part dans les actifs contrôlés conjointement, classés selon la nature des actifs;
 tout passif qu’il encourt;
 sa quote-part dans tout passif qu’il encourt conjointement avec les autres coparticipants;
 tout produit issu de la vente ou de l’utilisation de sa quote-part de la production de la co-
entité ainsi que sa quote-part de toute charge encourue par la co-entité;
 toute charge encourue au titre de sa participation dans la co-entité.
9. Norme IPSAS 4 : effets des variations des monnaies étrangères
IPSAS 4 : effets des variations des monnaies étrangères

9. Norme IPSAS 4: effets des variations des monnaies étrangères
9.1 Introduction
Il est fréquent que les entités publiques, qu’il s’agisse des Etats ou des Organisations
internationales publiques, réalisent des activités qui débordent du cadre du pays où se
déroule leurs activités à l’exception des collectivités locales qui, sauf les municipalités
frontalières rencontrent moins ce type de problème.
Dans d’autres cas, l ’entité publique aura des établissements à l’étranger (ambassades
ou consulats, succursales ou bureaux locaux).
9.2 Monnaie fonctionnelle et monnaie de présentation
La norme IPSAS 4 distingue la monnaie fonctionnelle et la monnaie de présentation.
 Monnaie fonctionnelle : est la monnaie de l’environnement économique
principal dans lequel opère l’entité.
 Monnaie de présentation : est la monnaie utilisée pour la présentation des
états financiers.
Une monnaie étrangère est une monnaie différente de la monnaie fonctionnelle de
l’entité.
9.3 Eléments monétaires et éléments non monétaires
 Eléments monétaires : sont les unités monétaires détenues et les éléments

d’actif et de passif devant être reçus ou payés dans un nombre d’unités monétaires
déterminé ou déterminable.
 Eléments non monétaires : sont ceux pour lesquels il y a absence de tout droit
de recevoir (ou toute obligation de livrer) un nombre fixe ou déterminable d’unités
monétaires. Exemples : le loyer payé d’avance, le goodwill, les stocks, les
immobilisations et les provisions qui se dénouent par la fourniture d’un actif non
monétaire.
9.4 Comptabilisation des opérations en monnaie étrangère
 Comptabilisation initiale dans la monnaie de présentation
Il faut appliquer le cours du jour à la date de la transaction.
Pour des raisons pratiques, la moyenne de la période peut être utilisée (semaine, mois…) mais
seulement si le cours de change ne connait pas de fluctuations importantes.
 Comptabilisation à la date du reporting
 Eléments monétaires en monnaie étrangère : le cours à la date de transaction
 Eléments non monétaires en monnaie étrangère en coût historique : le cours de change
à la date de la transaction.
 Eléments non monétaires en monnaie étrangère en juste valeur : le cours de change à la
date à laquelle la juste valeur a été déterminée.
9.4 Comptabilisation des opérations en monnaie étrangère
 Comptabilisation des écarts de change
Résultant du règlement d’éléments monétaires : en produits ou en charges.
Relatifs à un élément non monétaire qui fait partie de l’investissement net : dans l’actif
net/situation nette jusqu’à la sortie de cet investissement, après laquelle il sera
enregistré en charge.
1) Le PAM présente ses états financiers en euros. Il a acheté le 5 septembre 2020

pour expérimentation un lot de maïs transgénique au Japon pour 100 millions de yen
à Kyoto et a acquis pour 500.000 $US un lot de blé transgénique de son fournisseur
Texas Genetics.
Il a reçu les factures 20 novembre 2020, en même temps que la marchandise. A
cette date, les cours respectifs étaient les suivants : cours JPY 1€= 123,67 JPY et
cours du dollar 1€= 1,2367$US. Evaluer et comptabiliser en euros.
2) Le PAM clôture ses comptes au 31 décembre 2020 et constate que ces deux livraisons
(voir exercice1) sont toujours en stocks. Mais les cours du Yen et du dollar ont changé
depuis la date de livraison : 1€= 128,67 JPY et 1€= 1,2264 $US. Par ailleurs, le cours de
marché du stock de blé transgénique acquis aux Etats-Unis a baissé de 10%, et doit être
déprécié. Evaluer et comptabiliser les stocks au 31 décembre 2020.
3) Le PAM enregistre ses écarts de change au 31 décembre 2020 , puis il effectue ses
règlements au 30 janvier, au nouveau cours des jours : 1€= 124,36 JPY et 1€= 1,2294
$US. Enregistrer les différences de change au 31 décembre 2020, puis les
règlements au 31/01/2021.
Solution
1) Kyoto : 100 millions yen/123,67 € = 808.603 €
Texas Genetics : 500.000 $US/ 1, 2367 € = 404.302 €

602 Achats de matières premières à 1.212.905
4011 fournisseur KYOTO 808.603
4012 Fournisseur TEXAS Genetics 404.302
Achats produits transgéniques
Solution
2) Kyoto : 100 millions yen/128,67 € = 777.182 € (stocks non modifiés)
Texas Genetics : 450.000 $US/ 1, 2264 € = 366.927 € (stocks doit être évalué à la juste valeur au cours
de change au 31/12/2020). Le stock est donc de : 808.603+366.927=1.175.530 €
La perte sur stock est 404.302-366.927= 37.375 €
Débit Crédit 31 décembre 2020 Débit Crédit
321 Stocks matières premières à 1 175 530
6032 Variation de stocks 1 175 530
659 Charges pour dépréciations et provisions 37 375
392 Dépréciations des stocks MP 37 375
Solution
3) a) Kyoto : 808.603- 777.182 = 31.421 €
Texas Genetics : 404.302 – (500.000/ 1, 2264) = 3.395 €

4011 Fournisseur KYOTO à 31 421
75.6 Gains de change sur dettes 31 421
Gain = 808.603- 77182= 31.421
65.6 Pertes de changes sur dettes 3 395
4012 Fournisseur TEXAS Genetics 3 395
Perte = 404.302- 407.697= - 3.395
Solution
3) b) Kyoto : 777.182 - 804.117 = 26.935 €
Texas Genetics : 407.697 – 406.702 = 995 €
401 Fournisseur KYOTO à 777.182
656 Pertes de change sur dettes commerciales 26.935
521 Banque 804.117
Perte = 777.182 - 804.117= - 26.935
401 Fournisseur TEXAS Genetics 407.697
521 Banque 406.702
776 Gains de change sur dettes 995
Gain = 407.697- 406.702= 995
10. Norme IPSAS 10 : informations financières dans les économies hyperinflationnistes
IPSAS 10: informations financières dans les économies

hyperinflationnistes
10.1 Introduction
Il arrive que les entités publiques aient des activités ou le contrôle d’entités situées
dans les économies hyperinflationnistes.
Tout Etat a forcément des ambassades dans ce type de pays, et les Organisations
internationales publiques y ont également beaucoup d’activités.
10.2 Traitement comptable
Les montants de l’état de la situation(ou position) financière sont retraités par application
de l’indice général des prix.
10.2 Traitement comptable

Les éléments monétaires ne sont pas retraités parce qu’ils sont déjà exprimés dans
l’unité monétaire en vigueur à la date de reporting.
Tous les éléments de l’état de la performance financière sont exprimés dans l’unité de
mesure en vigueur à la date de reporting.
Aussi, tous les montants doivent être retraités en appliquant l’indice général des prix à
compter de l’enregistrement initial des éléments de produits et de charges ou déficit
de la situation monétaire nette.
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ETUDE APPROFONDIE

DES NORMES IPSAS

Après la Nouvelle-Zélande, qui passe pour un précurseur, l’Australie, la

L’OCDE, ONU, UNESCO et tous les autres satellites de l’ONU(HCR, OMS,

1.2 Nouvelles caractéristiques de la comptabilité publique

1.2 Nouvelles caractéristiques de la comptabilité publique

Cet excédent permet de couvrir l’amortissement du capital, le renouvellement

b) Engagement, exercice et droits constatés

c) Généralisation de la comptabilité à partie double

Date Nature Recettes Dépenses

dans la comptabilité à partie double

Débit Crédit Débit Crédit

6032 Achat matières et fournitures à 2.500.000

Immobilisations corporelles Immobilisations incorporelles

Ressources contrôlées Obligations actuelles

une entrée une sortie

d’avantages économiques ou du potentiel de service

sorties, qui diminuent entrées, qui augmentent

Comptabilité d’exercice modifiée : consiste à constater les immobilisations, les

IPSAS 17 : Immobilisations corporelles

La norme ne s’applique pas aux actifs historiques à caractère historique, à cause de

2.3 Evaluation des immobilisations corporelles

Débit Crédit Débit Crédit

Débit Crédit Débit Crédit

IPSAS 21 : Dépréciations d’actifs non générateurs de trésorerie

IPSAS 21 décrit les principaux indices montrant qu’une perte de valeur

L’IAS 36 est à appliquer les dépréciations d’actifs générateurs de trésorerie.

2) La Commune de KASAVUBU avait acquis en 2016 un logiciel de gestion pour

2) L’indice de dépréciation est ici l’évolution technologique entraînant une perte de

IPSAS 16 : Immeubles de placement

4.2 Conditions de comptabilisation

Il convient de fournir les informations suivantes :

IPSAS 5 : Les coûts d’emprunt

L’incorporation des coûts d’emprunt n’est pas suspendue lorsqu’un délai

IPSAS 6 : états financiers consolidés

Obtient-elle des avantages de l’autre entité?

Le pouvoir de diriger les politiques

OUI Il n’y a pas de contrôle suffisant pour une

IPSAS 7 : Participations dans les entités associées

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8.2 Méthode de consolidation

8.2 Méthode de consolidation

Il s’agit d’une méthode de comptabilisation et de présentation selon laquelle la

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