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• Épreuve de questions
• 14 thèmes à maîtriser
(i}ualino
Réussir le concours
Éducateur de jeunes enfants 2O1 2
et l'examen professionnel
ÉdLCateur de jeuies enfants Olef
• Épreuve de questions
• 14 t hèmes à maîtriser
( ( Cadre dirigeant au sein d'une oollectivité, Alain Breuiller anime depuis 2007 de nombreuses sessions de prépa-
ration aux épreuves orales des concours de la filière administrative (A et B) dispensées par le CNFPI Egalement
membre de jurys, correctet.r et examinateur auprès du CNFPT et des deux CIG pet~e et grande couronnes d'Ile-de-
France, il intervient depuis dix ans sur de nombreux concours et examens professionnels de catégorie A, B et C,
notamment dans les filières administrative, technique, sportive, animation, médico-sociale et police muncjlale.
Atta:hée territoriale, Cadre supérieur de santé, Claire Cordonnier travaille d~uis une vingtaine d'année dans le
domaine sanitaire, social et médco-social. Depuis 2000,suœessivementau sein dedi fférentescollectiv~ès territo-
riales, elle occupe des postes de cadre dirigeant dans le socteur de la petite enfance.
Directeur général des servces au sein d'une colloctiv~é. Anthony Giunta anime depuis 2006 de nombreuses
sessions de préparation aux épreuves des concours (A et B) dispensées par le CNFPT. Ëgalement membre de jurys,
correcteur et examinateur auprès du CNFPT et des deux CIG petiteet grande couronnes d'Ile-de-France, il intervient
sur de nombreux concours et examens professionnels dans les filières administrative, animation et médico-sociale.
Anthony Giunta est, par ailleurs, maftre de conférences à l'Institut de Préparation à I' J'(Jministration Générale (IPAG)
de l'Universitéde Cergy-Pontoise. Il intervient aussi en qual~é de consultant au sein de la direction de la formation
continue de Sciences Po Paris.
Frédérique Goulven occupe des postes de Direction générale depuis plus de 10 ans au sein de collectivités terri-
toriales de différentes strates. Chargée de piloter les politiques publiques socio-ilducatives, elle dirige notamment
les secteurs de l'enfance, de l'animation et de léducation. Elle intervient en qualité de membre de jury pour les
pet~e et grande cooronne et dispense des fmnations de pr~ration
CIG
terr~oriale pour le CNFPI >> aux ooncoors de la fonction publique
Réussir le concours
Éducateur de jeunes enfants 2012
et l'examen professionnel
Éducatar de jeunes enfants Chef
C(.t1.i.re. Cor~
A~C~
Fr-u.b~C~
• Épreuve de questions
• 14 thèmes à maîtrisér'
fil ualino
!Miij.(4.lëditions
Collection dirigée par Anthony Giunta
•Territoriale• est une rolle<:tion de livres dont le thème central est la Fonction Publique
Terrltoriale. Elle est articulée autour de 4 thèmes :
-
C - Éviter les sources de stress..................................... 163
Réussir le concours d'EJE Terri t orial et l 'examen professionnel d'EJE chef
REUSSIR LE CONCOURS
D'EJE TERRITORIAL
ET L'EXAMEN PROFESSIONNEL
D'EJEC
BIEN SE PREPARER
AU CONCOURS
-----.-
De nombreux candidats viennent presque• par hasard• passer les épreuves.
Dans ce contexte, tous les candidats qui se seront préparés, seuls ou à l'aide
de diverses formations (CNFPT, centres de formation) auront alors toutes leurs
chances d'accéder à l'admissibilité, avant de réussir brillamment leurs épreuves
d'admission 1
mais nous pouvons toutefois dès à présent préciser qu'une préparation person-
nelle inférieure à 10 heures hebdomadaires est quasi inopérante.
Au candidat alors de cerner ses plages de t ravail disponibles, en envisageant
plusieurs scenarii de secours (plans A, B et C) lorsque la vie quotidienne
(professionnelle ou privée) nécessitera un aménagement de la prévision initiale.
11111
Réussir le concours d'EJE Terri t orial et l'examen professionnel d'EJE chef
-----.-A l'épreuve orale d'entretien avec le jury, de nombreux candidats sont mis en
difficulté face à ce type de question. Il arrive ainsi d'entendre des réponses de
type : • Je ne sais pas ! • ou encore • Je veux progresser dans ma carrière ! • ...
Quelle force de conviction 1
-----~
A l'épreuve orale de conversation avec le jury, la manière de valoriser son parcours
professionnel, de savoir porter un regard sur sa pratique et sur son rôle, de pouvoir
donner sens à son action future est déterminante. Pensez donc à exister durant
l'échange en illustrant votre propos d'expériences personnelles, de ce qui fait votre
singularité.
..
Fiche 2 • BIEN SE PRÉPARER AU CONCOURS
-
Réussir le concours d'EJE Terri t orial et l'examen professionnel d'EJE chef
lectures 20 h
Fiches culture T 20 h
Fiches culture G 20 h
Révisions méthodologies 20 h
Entraînements rapport ou projet 20 h
Entraînements conversation avec le jury 15 h
Projet professionnel 15 h
Planning hebdomadaire-type :
15 heures à décliner en fonction des matières
matin 2h
midi 30' 30' 30' 30' 30'
après-midi
soir 1h30 1h30 1h30 1h30 1h30 3h
Cette projection hebdomadaire sommaire est une base pouvant servir à planifi er
toute la période de préparation (sur un, deux, six mois ou plus) en détaillant par
créneaux et par étapes les différents travaux à réaliser.
2. Adapter ce planning en fonction des contraintes de la vie
quotidienne
Ce planning prévisionnel doit se révéler êt re un élément facilitateur, un guide de
gestion du temps, et pas seulement une cont rainte. En fonction de vot re charge
de t ravail ou de vos obligations familiales, il convient de« faire vivre» ce planning
afi n de ne pas trop s'éloigner de l'objectif initialement visé.
le temps passant, les éventuels retards accumulés devront pouvoir t rouver les
espaces supplémentaires pour permettre de couvrir l'ensemble du programme de
préparation.
-
Fiche 2 • BIEN SE PRÉPARER AU CONCOURS
-----.-
Dans certaines collectivités, les agents disposent de jours de révision pour se
préparer aux concours ... pensez à les intégrer dans votre programmation 1
-----.-
Si vous aussi étiez retenu par un incident de transport risquant de vous faire arri-
ver en retard (cas de force majeure), n'hésitez pas à contacter le responsable du
concours dont les coordonnées figurent sur votre convocation ... Cette démarche
exceptionnelle pourrait peut-être à nouveau être mise en œuvre.
-
propre rythme et vos propres méthodes.
Réussir le concours d'EJE Terri t orial et l'examen professionnel d'EJE chef
" ' ' * ' !.'.accès au cadre d'emplois des EJE territoriaux............. 45
lffi&
-'ES
les métiers et le positionnement professionnel
de l'EJ Eterritorial .................................... 51
Eiche 3
LA FONCTION
PUBLIQUE TERRITORIALE
-
- les fonctionnaires et agents de l'État et des établissements publics;
Réussir le concours d'EJE Terri torial et l'examen professionnel d'EJE chef
..
!'Enseignement supérieur pour le recrutement des personnels de santé au sein
de cette fi lière .
Fiche 3 • LA FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE
-----.-
Il est fort possible que le changement d'organisateur des concours invite les mem-
bres du jury à vous interroger lors de l'épreuve d'entretien sur les rôles respectifs
du CNFPT et des Centres de Gestion. Pour votre culture personnelle et parce
qu'ils pourraient être un jour votre employeur, nous vous conseillons d'acquérir un
maximum d'informations sur ces établissements publics.
-----.-Outre l'intérêt de connaître les droits et les obligations des fonctionnaires quand on
souhaite le devenir si vous ne l'êtes pas déjà, il se peut que le jury vous interroge à
l'oral sur vos droits et vos devoirs en qualité de fonctionnaire territorial. Nous vous
conseillons donc de les connaître sur le bout des doigts, cela pourra toujours vous
être utile.
1111!1
Fiche 3 • LA FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE
-----.-
Ce thème est souvent repris par les membres du jury lors des entretiens à l'oral.
la conciliation du droit de grève et du principe de continuité du service pose
aujourd'hui de véritables contraintes aux collectivités territoriales. Nous vous
conseillons de maîtriser les notions de service minimum qu'il soit mis en œuvre
dans les transports ou dans les écoles d'enseignement primaire.
-----.-
là encore, comme pour les droits et les obligations des fonctionnaires, les com-
pétences des collectivités territoriales sont un thème récurrent lors des oraux
d'admission. Vous ne pouvez pas faire l'impasse sur cette thématique, toute erreur
dans l'attribution d'une compétence est sévèrement sanctionnée.
les compét ences désignent les domaines prévus par la loi dans lesquels les
collectivit és interviennent. les lois des 7 et 22 juillet 1983 définissent la répartit ion
des compétences ent re les communes, les départements et les régions. Cette
répartit ion s'organise selon deux mécanismes: le bloc de compétence et la clause
.. générale de compétence .
Fiche 3 • LA FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE
-----.-
La réforme des collectivités territoriales est aujourd'hui un thème transversal et
constitue un enjeu majeur pour le devenir de la fonction publique territoriale. Nous
vous invitons à le maîtriser parfaitement autant pour les épreuves écrites d'admis-
sibilité que pour les épreuves orales d'admission.
L'essentiel à retenir
+ La fonction publique territoria le constitue le 3" volet de la fonction publique
au côté de la fonction publique d'État et de la fonction publique hospita-
lière.
+ Elle est issue des premières lois de décentralisation et a été juridiquement
créée en 1984.
+ La fonction publique territoriale représente un tiers des fonctionnaires et
compte plus de 1 800 000 agents.
+ !:accès à la fonction publique territoriale se fait généralement par concours
organisés par les Centres de Gestion (catégories A, B et C) et par le Centre
National de la Fonction Publique Territoria le (catégorie A+).
+ Les agents territoriaux relèvent du titre 1 du statut général de la fonction
publique disposant des droits et obligations des fonctionnaires (loi du 13
ju illet 1983) et du titre Ill indiquant les dispositions statutaires de la fonction
publique territoriale (loi du 26 janvier 1984).
+ La fonction publique territoria le a pour objet l'organisation des services
d'intérêts locaux. Elle concerne lescommunes, les départements, les régions,
les établissements publics de coopération intercommunale et leurs établis-
sements publics.
+ Les collectivités territoriales disposent de compétences dont la répartition
entre les communes, les départements et les régions est définie par les lois
des 7 et 22 juillet 1983.
+ La répartition des compétences s'organise selon deux mécanismes : le bloc
de compétence et la clause générale de compétence. La loi du 16 décembre
2010 portant sur la réforme des collectivités territoriales prévoit de limiter la
clause générale de compétence des Départements et des Régions.
+ Si les communes ont une vocation générale instituée par la loi du 5 avril
1884, e lles interviennent particulièrement dans les domaines de l'état civil
et des é lections, de l'urbanisme, de la gestion, du fonctionnement et de la
construction des écoles maternelles et élémentaires, du socia l par leurs CCAS,
du sport, de la culture, du logement, du développement économique ...
+ Les départements sont les chefs de file de la solidarité et de l'action sociale
en France. Leurs autres compétences concernent l'insertion sociale et pro-
fessionnelle, la gestion , le fonctionnement et la construction des colléges,
l'entretien des voiries départementales et l'élaboration du schéma d'ense ~
gnement artistique.
+ Les régions sont principalement chargées du développement économique,
de la formation professionnelle, de la gestion, du fonctionnement et de la
construction des lycées, de l'aménagement du territoire et des transports.
1111!1
~
Eiche'
L'ACCES AU CADRE D'EMPLOIS
DES EJE TERRITORIAUX
-----.-
La connaissance des missions du cadre d'emplois est indispensable pour les
épreuves écrites et orales car elle permet de cerner au mieux son périmètre
d'intervention. Le jury pose fréquemment la question de la connaissance des
missions, soit directement soit dans le cadre d'une étude de cas. Savoir répon-
dre en reformulant les différents items est un gage de la capacité à s'imprégner
de la mission briguée, donc un gage d'intérêt pour la fonction et de capacité
à s'y projeter.
..
Cette demande est à envoyer au plus tard à la date de clôt ure des inscriptions à
la commission ad hoc.
Réussir le concours d'EJE Terri t orial et l'examen professionnel d'EJE chef
-----~
A l'issue des épreuves et après délibération, le jury arrête une liste d'admission
par ordre alphabétique. La réussite à l'examen professionnel ne permet pas la
nomination automatique au grade d'éducateur-chef. Si l'agent remplit toutes les
conditions, après inscription au tableau d'avancement annuel de la collectivité et
avis de la Commission administrative paritaire, l'employeur peut nommer l'agent
au grade d'éducateur-chef. Aucune obligation ne s'impose à lui.
Fiche 4 • L'ACCÈS AU CADRE D' EMPLOIS DES EJE TERRITORIAUX
..
Réussir le concours d'EJE Terri t orial et l'examen professionnel d'EJE chef
• C. La titularisation
l'agent est normalement titularisé à l'issue de sa période de stage, évent uelle-
ment prolongée. le suivi de la formation d'intégration est une condition sine qua
non à la tit ularisation. C'est l'autorité territoriale qui procède, par voie d'arrêté,
à la titularisation d'un agent stagiaire.
lorsque l'agent n'est pas tit ularisé:
- il est licencié s'il n'avait pas auparavant la qualité de fonctionnaire;
- il est réintégré dans son corps d'origine s'il était détaché.
Dans les 3 années qui suivent la nomination en qualité de titulaire, les conditions
de mutation sont restreintes et soumises à certaines régies notamment fi nan-
cières qui doivent êt re négociées ent re la collectivité d'origine et la collectivité
d'accueil. Pour compenser les temps d'absence de la collectivité, notamment au
titre des périodes de formation obligatoire, une indemnité doit être versée à la
collectivité d'origine par la collectivité d'accueil. Si la négociation n'aboutit pas,
la collectivité d'accueil doit verser l'intégralité des frais engagés par la collectivité
d'origine, liés à la formation au CN FPT ou à toute autre formation payante dont
a bénéfi cié l'agent .
Eiche 5 ~
LES METIERS
ET LE POSITIONNEMENT
PROFESSIONNEL
DE L'EJE TERRITORIAL
- I. Un positi9nnement professionnel,
des competences
-
- les politiques et dispositifs sociaux et familiaux ;
Fiche 5 • LES MÉTIERS ET LE POSITIONNEMENT PROFESSIONNEL OE L'EJE TERRITORIAL
-----.-
- les notions de compt abilité publique.
-
Réussir le concours d'EJE Terri torial et l'examen professionnel d'EJE chef
Une fois recruté, le lauréat est nommé éducateur de jeunes enfants stagiaire.
le stage d'une durée de 1 an est une période « d'essai » au cours de laquelle
seront appréciées les connaissances professionnelles, l'aptitude de l'agent, sa
motivation, etc.
À l'issue de la période de stage et après avoir effectué sa formation d'intégration,
l'agent est titularisé par l'autorité territoriale. lors de leur nomination, les agents
territoriaux ont la possibilité de bénéfi cier d'une reprise de leur ancienneté
professionnelle égale à la moitié de la durée des services effectués avant leur
recrutement en qualité d'éducateur de jeunes enfants dans un établissement
public ou privé, social, médico-social ou de soins. Ces services peuvent êt re repris,
dans la limite de 4 années, une seule fois au cours de la carrière.
Une fois qu'ils sont tit ularisés, les éducateurs territoriaux de jeunes enfants
bénéficient, en premier lieu, d'avancement d'échelons. le grade d'éducateur de
jeunes enfants comprend 12 échelons, celui d'éducateur principal en compte 5 et,
enfin, celui d'éducateur-chef, 7 échelons.
la durée maximale et la durée minimale du temps passé dans chacun des échelons
des grades sont fixées ainsi qu'il suit :
-
Réussir le concours d'EJE Territorial et l'examen professionnel d'EJE chef
-
Fiche 5 • LES MÉTIERS ET LE POSITIONNEMENT PROFESSIONNEL OE L'EJE TERRITORIAL
• C. La rémunération
Traitement brut mensuel au 0111012010:
- d'un éducateur de jeunes enfant s en début de carrière : 1 419,03 € (indice
majoré 308) ;
- d'un éducat eur principal de jeunes enfant s, en fin de carrière: 2 303,62 €(indice
majoré 500) ;
- d'un éducat eur chef de jeunes enfants, en fi n de carrière : 2 460,27 € (indice
-
majoré 534);
Réussir le concours d'EJE Terri t orial et l'examen professionnel d'EJE chef
REUSSIR LE CONCOURS
D'EJE TERRITORIAL
L'EPREUVE D'ADMISSIBILITE DU
CONCOURS D'EJE TERRITORIAL
-
Fiche 6 • L'ÉPREUVE D'ADMISSIBILITÉ DU CONCOURS D'EJE TERRITORIAL
-----~
Vous devez prendre soin de respecter les recommandations suivantes afin d' éviter
des écueils qui pénaliseraient votre copie:
- l' énoncé du sujet et le contenu du dossier permettent de circonscrire le champ
du sujet auquel vous devez vous conformer (écueil à éviter: inventer son propre
scénario sans rapport avec la problématique du sujet pour proposer des solu-
tions qui vous seraient familières) ;
- le rapport doit rendre compte d' une problématique de portée générale qui
implique que vous sachiez dépasser votre point de vue personnel, si pertinent
soit-il (écueil à éviter : traiter le sujet exclusivement à partir de son expérience
personne/le) ;
- le rapport doit demeurer neutre, équilibré, rigoureux pour répondre aux besoins
de son destinataire et de l'action administrative (écueil à éviter: adopter un parti
pris délibéré ou une approche subjective du sujeQ.
-
Réussir le concours d'EJE Terri torial et l'examen professionnel d'EJE chef
Celui-ci distingue :
- le référentiel d'activités du Diplôme d'État d'éducateur de jeunes enfants qui
se décline en 4 fonctions:
• établir une relation, élaborer et mettre en œuvre le projet éducatif en direc-
tion du jeune enfant,
• établir une relation, élaborer et mettre en œuvre le projet éducatif en coopé-
ration avec les parents,
• concevoir et construire l'action éducative au sein d'une équipe pluri-profes-
sionnelle,
• élaborer l'action éducative et sociale en lien avec les cadres institutionnels
partenariaux et les politiques de la petite enfance ;
- le référentiel de compétences du Diplôme d'État d'éducateur de jeunes enfants
identifie 4 domaines de compétences dont le candidat doit avoir la maîtrise :
• l'accueil et l'accompagnement du jeune enfant et de sa famille,
• l'action éducative en direction du jeune enfant,
• la communication professionnelle avec, notamment, l'élaboration et la
conduite de projet socio-éducatif au sein d'une équipe pluridisciplinaire,
• les dynamiques institutionnelles, interinstit utionnelles et partenariales.
i. Définitions
- Éthique: c'est «l'ensemble des principes qui sont à la base de la conduite de
chacun » (Pierre Verdier, « Morale, éthique, déontologie et droit » cahier de
l'actif n• 276/277).
- Déontologie: c'est« l'ensemble des règles de bonne conduite dont une profes-
sion se dote pour régir le bon fonctionnement au regard de sa mission »(Pierre
Verdier, «Morale, éthique, déontologie et droit » cahier de l'actif n• 276/277).
2. Les grands principes à retenir
Le respect de l'usager, la personne, son autonomie, son histoire, se retrouve dans
tous les textes sur la déontologie comme par exemple dans la convention inter-
nationale des droits de l'enfant qui pose l'intérêt supérieur de l'enfant comme
critère premier. li fonde, en toutes circonstances l'intervention professionnelle de
l'acteur social autour du respect de la vie privée des individus et des familles.
Le principe de non-discrimination : le t ravailleur social met sa fonction à la
disposition des personnes, quels que soient leur race, leur couleur, leur sexe, leur
situation, leur nationalité, leur religion, leur opinion politique et quels que soient
les sentiments que ces personnes lui inspirent.
le travail social se fonde sur le devoir de solidarité dont est garante la puissance
publique représentée par l'Etat et les collectivités territoriales.
Le principe de responsabilité: tout agent, quel que soit son rang dans la hiérarchie,
est responsable des tâches qui lui sont confiées; il n'est dégagé d'aucune de ses
responsabilités par la responsabilité propre de ses subordonnées. la responsabi-
lité professionnelle peut être engagée devant les tribunaux.
L'obligàtion de réserve (méSurér ses propos dans lé Sérvicé commé én déhors
du service) et l'obligation de discrétion professionnelle (dans le traitement et la
t ransmission d'informations dans l'exercice de ses fonctions).
Le respect du secret professionnel : en tant que professionnel, l'éducateur de
jeunes enfants n'est pas tenu au secret professionnel mais il peut l'être dans
certaines de ses missions ou de ses fonctions en tant que fonctionnaire, dans le
cadre des règles instituées par le Code pénal (s'ils travaillent à I' ASE : art. l. 211 -6,
CASF); lorsqu'ils collaborent au service PMI: art. l. 211 2-8, CSP).
Une mission de service public: Dans le cadre des missions qui lui sont dévolues,
l'acteur de l'action sociale développe son activité dans le cadre d'une mission
d'utilité publique ou d'intérêt général. l'employeur assume la responsabilité
légale de la mission d'action sociale et veille à ce que les moyens nécessaires
à l'accomplissement de cette mission soient mis en place conformément aux
-
exigences de qualité.
Réussir le concours d'EJE Terri t orial et l'examen professionnel d'EJE chef
Textes de référence
+ La Déclaration Universelle des Droits de l'Homme de l'ONU du 10 décembre
1948.
+ La Convention de Sauveg arde des Droits de l'Homme et des Libertés Fonda-
mentales du Conseil de l'Europe, Rome, 4 novembre 1950.
+ La Charte Sociale Européenne signée à Turin le 18 octobre 1961, entrée en
vigueur le 26 février 1965.
+ La Convention des Nation s unies relat ive aux Droits de !'Enfant de l'ONU du
20 novembre 1989.
+ Le Code de l'act ion sociale et de la famille (L. n• 2002-20du 2 janvier 2002,
art. 4.1).
+ l e Code pénal, le Code civil et la rég lementat ion du travail.
+ Les textes en usage dans la petite enfance.
+ Loi n• 83-634 du 13 juillet 1983 modifié portant droits et obligations du
fonctionnaire.
+ Loi n• 84-53 du 26 janvier 1984 modifiée portant dispositions st atutaires re-
latives à la fonction publique territoriale.
+ Les principes du service public.
-
Fiche 6 • L'ÉPREUVE D'ADMISSIBILITÉ DU CONCOURS D'EJE TERRITORIAL
-
Réussir le concours d'EJE Terri t orial et l 'examen professionnel d'EJE chef
Pour s' assurer de cerner les différents aspects du sujet le candidat se posera
utilement les questions suivantes :
- qui me pose le problème ?
- pourquoi me le pose-t-on?
- dans quel but me demande-t-on de le traiter ?
- quels sont les effets attendus?
Vous êtes éducateur (trice) territorial (e), dans une crèche colleaive municipale. La directrice
souharte recruter un in terven ant musical. Elle vous demande de rédiger à son attent ion, ex-
clusivemen t à l'aide des documents ci-j oin t~ un rapport sur l'éveil sonore et musical des tout-
petits.
- Qui me pose Je probleme ? : « La directrice • donc votre N+ 1, qui arcend une réponse
en termes informatifs sur l'impact de l'éveil musical chez Jes tout-petits et opérationnelle. en
abordant /a mise en place d'un projet d'éveil musical en credle en présence d'un inteNenant
music.al.
- Pourquoi me Je pose+on ? la liste des documents qui 9.Jit Je sujet indique d'une part /'im -
portance de la musique chez Je jeune enfant. d'autre part /a place donnée al'éveil musical en
établissement d'accueil petite enfance.
Fiche 6 • L'ÉPREUVE D'ADMISSIBILITÉ DU CONCOURS D'EJE TERRITORIAL
- Dans quel but me demande+on de Je traiter? Le sujet précise la rédaaion d'un rapport sur
l'éveil sonore et musical des tout-petits sachant que la direarice. commanditaire. souhaite
recruter un intervenant musiral.
- Quels sont les effets attendus ? Un rapport qui permette de comprendre Jes enjeux de la mu-
sique sur Je dévebppement du jeune enfant et de façon plus pragmatique d'être une aide dans
Je montage d'un projet d'éveil musiral dans un établissement d'accueH du jeune enfant.
Vous êtes éducateur (trice) territoriale de jeunes enfants dans une crèche collective de la com-
mune de X. Le (la) directeur (trice) souhaite engager une action de sensibilisation des pro-
fessionnels à la bientrartance des enfants. Il (elle) vous demande de rédiger à son attention,
exclusivement à l'aide des documents ci-joints, un rapport sur ce sujet.
- Qui me pose Je probleme ? : Le directeur donc votre Chef de service qui attend une réponse
informative sur Je sujet de la« bienrraitance »des enfants avec pour objeaif la mise en place
d'action de sensibi6sation en direction des professionnels.
- Pourquoi me Je pose-t-on ? La liste des documents donne des indirations d'une part sur la
maltraitance institutionnelle qui parfois s'installe dans les établissements de la petite enfance et
d'autre part dévebppe Je concept de« bientraitance ».
- Dans quel but me demande-t-on de Je traiter? Ce sujet est familier des établissements de la
petite enfance qui sont parfois générateurs d'une violence institutionneHe insidieuse.
- Quels sont Jes effets attendus ? Le sujet précise que Je directeur souhaite mettre en place
une action de sensibfiisation des professionnels sur la « bientraitance »des enfants. Outre un
éclairage sur les violences institutionnelles et Je concept de « bientraitance •. il est attendu une
réponse qui puisse donner des pistes en termes d'actions vis-i;-vis des agents.
-
faits avant/après une réforme, un texte réglementaire.
Réussir le concours d'EJE Terri t orial et l'examen professionnel d'EJE chef
la nat ure des documents permet de donner une première idée également de
la place qu'ils doivent occuper dans le raisonnement . Il existe le plus souvent
un « document cent ral» (qui n'est pas forcément classé en premier dans l'ordre
des documents présentés) qui permet de donner globalement les éléments de
réponse à la commande. Il existe également des « documents annexes » qui
viennent ét ayer ou contredire la t hèse principale et viennent donc enrichir le
raisonnement et les proposit ions du candidat. Il est donc important de trouver
rapidement le« document cent ral »qui servira de base à la construction du plan.
-----.-
Le type de document et le support sur lequel ils sont publiés donnent également
des indications: un document juridique ou émanant d'une publication profession-
nelle a plus de chances d'être un document central qu'un article de presse ou
qu'un document de communication institutionnelle qui souvent ne fait qu'illustrer
le propos ou le dispositif.
..
Fiche 6 • L'ÉPREUVE D'ADMISSIBILITÉ DU CONCOURS D'EJE TERRITORIAL
-----.-
Si le document central reprend en grande partie les éléments du dossier et constitue
peu ou prou le contenu rêvé de la note, son résumé ou sa refonnulation en guise
de devoir ne saurait être admise. C' est bien la mise en parallèle des différent es
composant es de l' étude de cas agrément ée des expériences maîtrisées par le
candidat qui donnera une copie construite. Attention donc à ne pas sombrer dans
la facilité ...
-----.-
Il est préférable de noter les arguments et les élément s sur une feuille annexe
plutôt que de les surligner dans les document s. D'une part, cette technique permet
au candidat de mieux s' approprier le raisonnement et de refonnuler les différents
élément s (et ainsi limiter le risque de paraphrase) ; d' autre part, cela évite ensuite
de surcharger les documents qui deviendront alors vite illisibles.
Si toutefois, la prise de note sur une feuille annexe vous apparaît être une perte
de temps, munissez-vous de surligneur de couleur : vous pourrez ainsi utiliser une
couleur par type d'argument.
-
d'accueil petite enfance
Réussir le concours d'EJE Terri t orial et l'examen professionnel d'EJE chef
Une fois la prise de note effectuée sur l'ensemble des documents et les connais-
sances annexes des candidats adjointes aux parties concernées, il conviendra
de ret ravailler les deux feuilles pour de nouveau structurer l'intérieur. Plus ce
t ravail est fait en amont, plus il sera facile de structurer le plan.
Cette technique permet de cerner rapidement et efficacement les éléments du
dossier mais si le sujet est mal compris au départ aucune alerte ne permet de
rectifi er le tir.
- des notes prises par document : une fiche est réservée à l'exploitation de
chaque document . les différents arguments et mots-clés y sont alors notés, de
préférence en les classant d'emblée par catégorie afin que les notes puissent
être exploitables au moment de la construction du plan et de la rédaction.
Cette technique permet de ne rien oublier et est assez rassurante. Elle prend
toutefois beaucoup de temps et ne permet pas d'en gagner sur la phase sui-
vante de structuration du devoir.
- des notes par mots-clés : la lecture active des documents et notamment du «
document central »permet de noter les mots-clés relatifs au sujet et de regrou-
per sous ces différentes thématiques les arguments et expériences associées
dans chaque texte ou dans la vie professionnelle du candidat.
Cette technique permet de ne pas partir sur un plan présupposé et laisser
ainsi ouvertes les différentes options au moment de la construction du plan.
l'ensemble des notions relatives au dossier sont ainsi répertoriées. Toutefois, il
convient de ne pas considérer que tous les mots sont des mots-clés car dans ce
cas le candidat risque de ne plus pouvoir utiliser ses notes pour structurer son
plan .
.-----~
Il n'existe pas de technique unique de prise de note qui garantisse à la fois l'effi-
cacité du traitement des données et la facilité de constituer un plan. La technique
doit être adaptée au sujet de l'épreuve et surtout à ce que le candidat juge le plus
facile pour lui. Seul le résultat compte, les chemins pour y arriver peuvent être
différents.
-
Réussir le concours d'EJE Terri t orial et l 'examen professionnel d'EJE chef
-----~
L'annonce du plan est déterminante dans l' introduction. Elle démontre que le
candidat a fourni un effort de structuration de son devoir. Sans annonce de plan,
le correcteur peut avoir l'impression que le candidat liste des arguments sans
logique. Il s'agit d' un concours, tous les moyens de gagner quelques points sont
bons à prendre.
Vous êtes éducateur (trice) territorial (e) dans une crèche collective municipale. La directrice
souharte recruter un intervenant musical. Elle vous demande de rédiger à son attention,
exclusivement à l'aide des documents 6 join ts, un rapport sur l'éveil sonore et musical des
tout-petrts
• l 'activité musicale chez le jeune enfant n'est pas qu'un loisir, c'est surtout un éveil a/a culture.
au partage a/'épanouissement de soi.
les recherches ont démontré que l'enfant entend avant de naitre et qu'H garde en mémoire
des souvenirs sonores. le nouveau né est très sensible au rythme, a /a langue, aux sons. la
musique fait partie intégrante du développement et de /'éducation de /'enfant. C'est pour cela
qu'il est important qu'elle prenne place a/eurcôté notamment dans les structures d'accueil de
/a petite enfance.
Une première partie traitera du rôle de la musique dans Je développement du jeune enfant.
Une seconde partie abordera les manières de /a rendre présente dans les structures d'accueil. •
(Exemple de bonne copie, C/G petite couronne concours 201 O; note obtenue 19120)
Fiche 6 • L'ÉPREUVE D'ADMISSIBILITÉ DU CONCOURS D'EJE TERRITORIAL
-----.-
L'introduction constitue un élément clé de votre devoir. En plus de sa qualité
rédactionnelle elle doit être particulièrement soignée. Il est donc conseillé de
rédiger totalement l'introduction au brouillon avant de la recopier. De cette manière,
le candidat peut encore peaufiner la rédaction ou ajuster la précision de certains
mots, sans faire usage de correcteur qui laisserait à penser que dès l'introduction,
le candidat ne voyait pas précisément le sens de son raisonnement.
c) La canclusian
la conclusion n'est pas obligat oire : mieux vaut ne pas en avoir que d'avoir une
conclusion bâclée. la conclusion ne doit pas être longue (5 à 6 lignes maximum)
et ne doit pas aborder un sujet nouveau qui n'aurait pu être t rait é dans le corps
du devoir. Une conclusion pour êt re effi cace reprend les grandes lignes du devoir,
en les reformulant et en ouvrant éventuellement vers une quest ion connexe.
• E. Rédiger sa copie
Une fois les arguments relevés, le plan du devoir structuré et l'int roduction ré-
digée, il est t emps de passer à la phase de rédaction du devoir. Compt e t enu du
t emps imparti (3 heures). le devoir ne saurait êt re rédigé au brouillon pour êt re
ensuit e recopié. le détail du plan, des arguments et des expériences permettra
au candidat de rédiger sans perdre de t emps et s'interroger de nouveau sur le
cont enu.
la rédaction de la not e répond à un certain formalisme dans la présentat ion
d'une part et à un standard de qualit é rédactionnelle d'autre part.
1. Le formalisme de l'épreuve
les correcteurs ont pour consigne de pénaliser les candidats qui ne respecteraient
pas la forme d'un document à caractère professionnel. le respect de cette consi-
gne est si peu cont raignant et chronophage qu'il serait dommage de ne pas la
respecter et perdre ainsi des point s.
-
Réussir le concours d'EJE Terri t orial et l 'examen professionnel d'EJE chef
Note à l'attention de
Monsieur ou Madame (le DGS, le OGA. le Maire)
SIC du chef de service
ou Du chef de service Éducation/Culture/enfance ...
de conseil sur les actions à mener pour répondre à la demande. Dans ce cas, les
actions proposées devront être construites en indiquant l'ensemble des phases de
la mét hodologie de projet : on ne peut pas indiquer à un élu que l'on va résoudre
le problème, sans lui préciser les moyens qu'il devra accepter de mobiliser
(création de poste, moyen budgétaire ... ).
-
retirés le cas échéant, pour t ransgression des règles de formes.
Réussir le concours d'EJE Terri t orial et l'examen professionnel d'EJE chef
-----.-
Une bonne copie sera évaluée sur :
- la pertinence de la problématique et du plan;
- la valorisation des informations essentielles du dossier en éliminant les informa-
tions inutiles et redondantes;
- l' autonomie de la synthèse par rapport aux documents compréhensible sans que
le lecteur ait à se référer aux documents;
- la visibilité de l' organisation, respect des règles formelles de présentation;
- la qualité de l'expression .
..
Fiche 6 • L'ÉPREUVE D'ADMISSIBILITÉ DU CONCOURS D'EJE TERRITORIAL
L'essentiel à retenir
+ !.'.épreuve dure 3 heures et est affectée d'un coefficient 1. Toute note
inférieure à 5/20 ent raîne l'élimination du candidat.
+ Il s'agit d'une épreuve sur dossier.
+ !.'.épreuve requiert une bonne maîtrise du temps et une capacité à t rier
les informations essentielles. Il est primordial d'être précis et mét hodi-
que.
+ la structuration du devoir est un élément déterminant dans l'évaluation
du devoir.
+ !.'.épreuve permet d'apprécier tant les qualités rédactionnelles que pro-
fessionnelles du candidat, sa capacité d'analyse.
-
Réussir le concours d'EJE Terri t orial et l'examen professionnel d'EJE chef
..
OOCUMENT 1
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Le délicat soutien
.à la 'pàrentali.té T1btmud't.tnifotmiû~1 r.u1t.1r1u nu1M-ovut Allo !*MU WW mis
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«Un.très grand besoin CJ"hl!W)' hl l·'irik 6 '111n CO(l$CU
d'écoute» . •brntlil•: •IA' qi.ltmc d'~il
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°"°°'~•• liks tv:IM«M d• ~. lllOl'l)'mll \l!bWI, iilotemt"nt, ~ diit lt•v•l prkaQ.•• '*"4>S do f!IMf'.IOl'tl
~. tn~IOftdts 1Mtfbe41ewrs lupt•1C1'Ut1ttlfanldll'l1 li~ ··· C«lllitutnl avllll'llff~Ml~ll QitMrllitl.lrtdt
~•etdl!I dilllo.lllt14ar.Mv'1t~lttltl•dM~ 1...l'llYMd\ln b&Wd1111 tMIM'llllt11tda(i611t..W.
SOl.lf'C)t CllO:t/ldt boUltYtfHtMl'I!' tide""""'8 t,,ltlO ~.a.111·~ plOl'Ol'llM, tl.fll psycNQ1.11QVO11Mltll4o111, A cti.
lntenJlol'ttQUni'. . dootl ... Pll'. . Unt dtO!Allt ~- Mf.IYf'lltt..Wt ~lllii·d• tfuMl:ie ~·
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d'tp~ouf•:tMtN ow~•I. ~ '°"'"'... ttflllllt dollpwwo4r •111et1'4~• 1rt-s pf'ttCO<iOl'l'Onl, dh to Qt.OHtOO. à fol
#lft!Dtnil.f, t 11 PMI ot 4Ms lot lo1o« d'11«Wil do .. Ptb1o t flfance. VM 11~w. prtw~1*. '*"° Y6fil.lbfrt ko!M, d•s
o>tdions cf'~I soos-1tr.OU.•t 11 loll parJI toutl dt lt ~ dU lllofl•611't clt dl«i;f'I ot ,.ri* mlst tn•lllewr•s
CIPldlttdo rtnrtnttt Ot ctle:• dl"' l*tntl peuvent tonaütutr '""*'I d't1trrcn11 b~k' diNI' rtçC.0111p1g'*'Mlnt dH
ptetnlott.llM. 0.M(ltttl ptl'S~i tobftN•tlotl OOrtltlAilleet~,..... en6ql.llpt ~~··,.,~
PIOft,HICtl!Wlt. P."'*~' un et1U1 clt • lolrl$ ' · d'M~l.l'olt et dt •o'-'lltndu P'Ml<M• : sohdlftdt 1'1$lPVt•~ 1ur tlflif
c~ iW'l'tldlMlllSH dtr~~•Mdd MÏitlM ~" Jt tn btsolMpenonl'Wlls ; •v•lu*,.,. r•1•I dt
l'•nr.nt. d4I aond~M •...eepttfcb OlklfllttiOtl Y6f• dOI tttuctwu Clt IOlitt •P'd•ll~l 01Jd6t 11"11C1tMn1 Clt
aupplhnc» ftm&,,lt ; tftllrl aoutlMdn ..,.,_•ifant twt tec.bHtl'lt d'111a rnatt.lr .;alM!MlclH ptl(IQ\111• . INf~M
IOflq\fll d'Onll l b HIAffll'l
l'&Oli de ltOll~Mt&IÏOl'IM1s p.'tooall. M:M'k•
• ~uul obteNf r~onc;e, du ~le Jou6 Pf' llt Ei! dll 'l t Tilftl'l, el
1)6dititt ~edevt dilCA.f.15P Roubf•
de
Jt ttfM111oe de cerulnt 1'°""'" du dMloc'lf>tmtn1 de rtflftr1l .,_
•• <f>'feMnio. .. '**•dt"""'
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Clt flMI ou Jt rn66eCin de ,.,... n'....tfent p.. wt.. li tofl•~ 81M PtOIHllOMelt dt • t«111d•r• t
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dtrtnlfflt
Si i.ant gitndtt "'*"""d'~IA'I do ll'Q'l 9"11•• 1• llAvt!..nl en Cfich-. lf'lilb• lnlttMfl11t11nl dlM dH lltfu• tclQIO..,,.
dti onltntt potll'A df "'~- tn(llkl.lftit •owt. w 1t1t~1 o.. t 19fltrs po,""fQe,._dt s'onfoffl* 1w ~s !Mtt11t1ls fou.
d'llCICUell l• tu11!t •g1!d•dt P1W Pflnce L..........• •Ptrk} pat ••tmpill• .ac.cl.Mlll't flilP'l11 H " ..'°~(~ IM:tt. 30,. d'tMll'lll
~•1.11•00 l\al'!dlt.tpr. •~ Noold;ç..p, ~). bgff et• ' o 6 •"'•·O.• i. ~11IoPf~11 •1• ÇOllÇ..i pou1 rtw,.oil d• kW•
IH fltlfanta. ttian<f~~• ou non. Maorit~llt At1~,..1, dlfftllîte, to!AQtle ctM d1111 cett. '~ ~ Ol'dlr\lltt • , f.tlfll~Slon
l'tste l'tlCQltil .t Ili t odtlllDUon du jit\lnt •flf~M Lu-.Nt tltndk'•Po't Wl'ltkle'i!l det IOW'lt fl 1Mf"Plff ddptf\oJtt ,,., det
~. ~{$E$SAO). '°"'
SWQ\l,... Id"""' eotnM0\111 OOI*• hcllM ~ pdCOcti ICAMSP> Oii ~ Nr.b cfWuctliOn ~·· .. dl
Hl'!MllÎH.f IH Pfrtk!p.,tnh • racwtl4'enl1M1 tl~ ... !)fkin •• HO!ll 9'\IOC'll ...
......
11JYa"·fll1ft, mellone: d4I c61t ... Pl~• 11 lot'*"' t f60Md du hll'ldltl" ot IQt'COtl.s. Nous aCQlélllons eos .tt1u·1b en llètl
...ee let tQtioh ~ .. let Û'IOlf'I OtY~l sh'!pltt (l"°nd lllel $onl i>tM<kt OOUJ q,lf Wq!,llf ~fit lfOW\'t N
l!JE on cr6cht coll•cllllt
'De. p(w; eA p(w; de. "'6ts, tro.nsfotMts e.n M11Uf>ts, s<>nt utilisés
pot dilfbent.s cMmj>s profe.ssiMIM!s Ouridlqu.e, soWJ. ~
et psyclwlogïqi.e.) et s'en ttowient o.lnst bruwl!su risqi.e. °"
d!e.n pettbe. l.eur sens pleMI.et. C'e.st ~le ws de.
« ~•. bès s~ o.ssocli il. uoutiM à. Io. p~».
Mo.is qtlente.nd,.t-on pot • p~• et pot «soutiul.~ 1
N'e.st-!l. pas p(w; j~ de ft°'l.et i.r.. a~omj>t19nemen1»1
7
OOCUMENT 4
Coraline Thouron,
\..._EJEau contre m.>ternel Io SESAME
-~--
EJE ern eent.re
ml~t~rnal
~ ~ ~~ ~"~ 6.e
~ ~ ~~té
1~ ~\~,
a:u e;o.rnm0nt li noU!Vieau
dir,J:l.ôme- OU\fre le m.étie.~
Ûuu ttlct le Je:UKI uh1t.ti dt.1vl11'étl. 2009. Cun1lb1c. no•tOll Clttœ •ll,Îo111A'L114 Ill HÎll d. CUit!. ••lttMI k SESAM.E.
Slr..cturt. 1pit6fl,11t, all&d ptopO\e: ~e:1 lfP•Uteincntt iJivid..d1 i "l11 Jc.11an "'11u: j•J•U'111n; l 111,: k lur u1f.i1'J, to.t e:n
fut 1u1t11W 111 .cxoop19111.1J1uit 11.1 q\lotidiu . Pristnlalio• l'vn pain r..Uu i11 11illu d'EJE i6'hnMW1t Il! U1 1,tcifld tlt
lu oa tl 4 iv 110 11\le'iil d1,l6m-e.
oi•ndt 18ocme du 16 tlOW'mbre fgaltmMt sur la position ptiY!Mlw de If~ en PMI. Sa Çt.VJQ\lc St bisait
L
1
2005 de: la tottr5'Uon dt$ DE, l'~UCaltUf fact ~ t)nfMl<t ta IMngtt ft mmtltllrm!Mt w.- rMnfft~ dt
c'ttl MM lOUt Unt «ganls;ation '""la prottaion du 1.cM1J(llt. MM, l'inlf. l'tipKe pour aca.filfr une ~ d'en·
da tocnpf'lfflt~ dfdnfts en qt»trt ftt l)ftmltr de (tttt ltfomit rfildt 9RS brU (lle«'M 1«M'9'gnf\ ôt !tuf mt...
dom;ifnes «>O b6eo dl.sdncu. ~ dtwc dcM.t ~s: ~ ~llt' rie prnoit p.lt... En padols~tdftfuwrsfrbntf~
ptfmÎt1S 4i!lllrulfs Kcuelf t t te~· dit~ Ots PfOkU do WPS>O'U de COfnMlolllb·
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tt ictlon fduclrNe tt1 dtetlion du~ ce-s quatre domaines piirtntalill et UM: orifnt;.lon du puent
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~do llcttc:M.lett!fOMV.lb efid'tulf'OS~ :
• comrttfltllkMJtfs«ib~ llt hm•ftJss~qu/ ...puis un projet
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Sitl'flll)'Ol'~dtAll? •\tlàunOtW'ldQx•. E'n alftl. s11- (lor'fQ roc::coe1oq • 1'<iducetrice. nomm6e dt'ec:MOO; • •"'
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Pl'OfX9 maternhé, enoott tli.dam,0 à cette epoque, sa.\!! Wtout,~it.i~t leùf"enl~CWOses
~~kir1eenl~~bhloonm.11Jilvcct. ~e)l~CM:~do~titicl111tigs. r/tll"'
pelle enranoo. ~~ Ollo n-,.:dl obte'Ju unn pùlee dortni!IMm011I c l d• tê't'llM. del"G oe l'ICWMU lle!u dt! • .
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•t1ta. - M1~do1o.Kbf•d01*"'dojourltp,y1Tds-losjœn
do pré5enol de 1our Mlbol dAn8 b .~.. lal'll qu'h
-~delil•~d.JIOdlt/ ~ cNMtlc"9pet ~ll!llr:noNll'lou•x)cMllJrwn:..CecUlll
Michel OWll..Mn1• l• perent «M . . . ~· lin "'8Qe' •l ~Ô'8~dNe~~pd-'omob
«>tYllbltd\ln~.u...,6JQWip-.itfelrtv#.., 9) fonçclon dll ~ d'Mfanlt IOCl..leills, dont nllt:es·
ôdbtt•~ ~. ladlmtnlloncdt~ .$lh .,~ (XAl(eofl ~bol'ltonc~ par
u.... et90dMorecJ.Jser"°8s. ~ lllCeJ •mullc*U l'apport à la .ovplesae loluM .wi: ~" Pol# MAanl.
c!'MdfmWldee dl c:tllQUI ~pnn! pank:l.lier. C111alnes~.... dem~ 1olA demlrrw
a&tl!NM'lilentblw'lt.d!d\dodhnonflc:tiltfi:ls~
Les limites d" travail avec les parents q.AIOla\OO!'l~llOplMlde•~dfl~.-,e:
Pol.rM1tai'!\. l .... •'~lp.» dlfl1Unoncor~dola ~Ul'ljourl'O'l~.C..prel8!:s40iit!CtMl~done
pmrpecM:du tr.M.1 IY«: lea pclifetllt CllA. «IOCW9 l.ltlll fOI&,, dUM• 1M"Coti"'°"w"wit"ctrtplW'«!ta........,.ltrlllt
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DOCUMENTS
Reportage
22
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srtnde mtjorit4 tlet six cent!; f.emmœ r-11 pt~ de famillt• en. 1iwalio11 prl·
luivies chaque &Mfe e:o planiGcatioa cain, .atu /omille 1.lo.r&it, por(oi.1
f&miliAJ.. 'on,a popius, qui ititnn.Mt t.Mrelttr
LeceMnl de PMI 1MUte•UPÎ l'ap un. toetlÎtJ\ d"oô l"intlrlt da tnu10U{(.r
ment et le 11u.ivi dta a.11iataatee en porltnan·al •
matunellei de ton aect.eur rêoari•·
phique. A,prb La rd:WU.oa. meatuello Acc:ucll p~nt:slenfants • CbAQUiO
IW' la pnift111ioo, 1'éqWpe 4Valiaes lt11 aemaine, Le ceoltt de PMI propoee
tl\Otiv1tiw dea caudidata ainsi que U.Q 1ccueil partDtalenfoott lnimti
i. coallmnit4 dt ltur iot<1Mnt. Elle par une auiUia.irc de puiricuft\are
usure mauite Je su.îvi et. le coot.r< et l''ducai.rice de jeunet enFàots. U
de.a mista.ota: m1tcroell.ea a..grffet r~it une denû-douu.ine de m~ree
durll\l cinq aoa. À chaque aniv6e au.ornpognée& de li!Utl mlànta 11&:
d"ea/:ust et plueio011 tors pat a1', uae de 1ix moia à trois an.tL Lo quartier
puruirultriee ae ttr11l au domici.le de IDUIQUe da lieu de nmœotni et l'ac-
IWiataote matemeUe. vérifie l'au:• cueil pare:ntt/enf.anta ma11Câtve aou-
n.u~me.oL de.11 lieux, la sk'urité, les ve.nL la 11eule Hrtie hebdomada.îru
capadtfa 6ducattves et la quaJitê pour del (emmee isolêea cL le premier
de l'accueil de Ja JIC'OfecsionneUe. Si Jieu de aociaJi11:1tioO pou.Neura en-
Loutee les ('(!Qdili0Cl9 n. JODt pu réu- tant.a. Lea proCessionnell(lll ont reçu
aietr. t'lgrfmeot peut. être awtpendu, one (ormation et elles participent à
voire rc.tir6. Lea deux pué.r:iw.ltrice1 des groupœ de pnrole MÎ:mé8 par dt:a
du ceolr• de. PMI Amp.tlra 1uivt\Dt. p1ychologuet du Départomeot. Du-
t bocune un• dnqnantafoe d'assU- rant l• C.Cmp1 d'aceuen, ellt1 obHr-
tantea matomollea. venl le groupe .ana pm1.cr do juge-
l?M!ot ai doruior do COJWJU& À la fin,
Protedlan de renfance • JJepui.t elle• Mitntent JN ml!ret qtli eouhlf·
la loi du 6 meira 2.0Q'T, réfon»IU'lt la tent reoevoi:rcka moaeila v8f'9 la Jl'li·
ptOtftlÎM de reo.faoet, le lervÎC!O de rieultrice ou la J)Q'tbQk>gue. Si e.1Jea
PMI travaûlle eo lien a'ltC rNig pour observent dt.a difficulth relaüon-
Wnt ce qui œoceme lea ioformaUoas nellea entre la m!re e.t l'enfant, elles
Jlf6ocC'Clpanlca. Rlll'f IO.n~ recueilJiea peuvt"Ot lui aun6ttr de reocon\nu
par la oellu1o de rectu>.il ~es jnJor- la psychologue.. L'eccueU parental~
matioa.1 pr,occupsntea (._CJ.UP} dg, ranta et\ uo lieu confidctltiol. kt pa.-
d~mtnt qlê Le. œo\raliso et lu rolœdce flllllUle.-hanni1œlJMqui
•tr•
l'JLVO.Ït le ltcléur g6ographlqu.e pourraÎCDt "'1c~ de la pn:it.tclion de
cortttpoodtnt... Ltlr•q111 Io CRJP l'enfance - n&10C1t PM divoü6e.I au
llOOI ripak un coaprl.oMJpaA~ rwut mt.e d• r~qu.ipc. lAa lll0:.rn3J'lf trou~
tont4ctOM la famille (utfiteJ domi· ve.ot dtn1 cet '"'1eil •'""moment
dlt ow rmdt.z•110N1 o• ttntrr th PMI) powr., po1t.r d towffln •, ~ l'oppor-
toufew• tJl bin6m.-pMûicultricel tuniU dt nMXMtrtr d'oulrtl mq,,.
a1s;sw.111c .ocial(, pulMlrric,/mf. et de jouer •vec ltut enfltn\.
cl«în. wlidea·n I idJKttktJT dl. l'MB...
- Gfvc d'lwlrMr Io .i.tuatiM, eJplique Katia AC;Jufl'
1t dlrtCC.rice. Now pouiloM tn1uitt
propqar ..-11 •u.,·lli ltlueotif, 1JOCÎal 0111
Io mûe tn ploet d~111 0«01'1PQ&'llf'·
~llt ouw"lpcr 1tn. lttlutieitn dt l'in·
flU'Wntion «Jcioh d {om.ilialt rrrsn.
Si la sit"otimi l'~, nou• lrantm«· (1) Vffdfriq,... ftertrt.114, HJU.U t.t.o.
tron.s "o'" roppon d'llJO/uation o~
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21
dossier
Reportage
2$
Fiche 6 • L'ÉPREUVE D'ADMISSIBILITÉ DU CONCOURS D'EJE TERRITORIAL
Être parent est souvent présenté comme «le métier le plus difficile du monde». Face
aux mutations complexes et profondes de la famille, cette difficulté se serait accrue ces
dernières années. Ainsi, la notion de parentalité est apparue dans 1es années 1990. Ce
terme peut désigner la fonction de parent dans ses différents aspects (sociologiques,
psychologiques, etc.).
Depuis cette époque, le principe d'un soutien des parents par des dispositifs d'action
publique est inscrit dans le périmètre des politiques familiales.
C'est dans ce contexte que les collectivités territoriales, les associations qui œuvrent dans
le champ de la petite enfance développent des actions de soutien à la parentalité. Ces
initiatives s'adressent soit à l'ensemble des familles, soit à des publics ciblés.
Ce soutien est pourtant loin de faire l'unanimité. Il est discutable au regard de la réalité
des besoins des familles qui confient leurs enfants à des professionnels de la petite en-
fance. L'intervention de tiers dans la sphère familiale n'est jamais anodine. Du point de
vue des parents, ce soutien peut être vécu comme une intrusion.
Sur un sujet sensible, la question de la place des professionnels est à interroger. Com-
ment mieux travailler avec les parents et avec les enfants? À quel type d'évolution de
leur positionnement les intervenants sont-ils invités?
La première partie développera, la notion nouvelle qu'est le soutien à la parentalité
pour un public en perte de repères face aux mutations de la société et la dévalorisation
de leur fonction, le rôle réaffirmé des professionnels en matière de prévention précoce
et de soutien à la fonction parentale.
Réussir le concours d'EJE Terri t orial et l 'examen professionnel d'EJE chef
La deuxième partie traitera de la nécessité de repenser les pratiques dans les structures
d'accueil de la petite enfance variées en abordant la question centrale de la place des
parents et du positionnement des professionnels.
•
1. Le soutien à la parentalité : une notion nouvelle pour un public en perte de repères
A. Les facteurs de rupture des savoirs parentaux
- La notion de parentalité face aux mutations de la société
La société évolue et la famille avec, pour des raisons qui, contrairement à ce que l'on
croit, constituent de réel progrès. L'éloignement des générations et l'isolement générés
par l'urbanisation sont facteurs de« rupture des transmissions de savoirs de proximité
relatifs à l'apprentissage de la parentalité ». Les conditions de vies constituent, égale-
ment, des facteurs fragilisant variés. D'ailleurs, on retrowe chez les parents en difficulté
différents marqueurs: l'isolement familial, les conflits familiaux. le manque de transmis-
sion intergénérationnelle ou un passé difficile.
- Les difficultés rencontrées par les parents et la dévalorisation de leur fonction
Comme tout changement, cette évolution s'accompagne d'une perte momentanée de
repères, d'un changement de représentations, qui fragilisent beaucoup de parents. La
mutation des va leurs s'explique par l'impossibilité pour certains parents d'élever 1eurs
enfants comme ils l'ont été (familles migrantes, précarité sociale, etc.) ou par la difficulté
pour les parents nés dans une période économiquement stable, de transmettre à 1eur
enfant la prise de conscience d'un avenir incertain.
En outre, la multiplication des interventions de professionnels de la petite enfance
risque de déresponsabiliser les parents et de les culpabiliser.
parents. Ils inscrivent parfois, le soutien à la parentalité comme objectif dans leur travail
avec les parents. Les objectifs seront alors de promouvoir la bientraitance, et de prévenir
maltrait ance et attachements négatifs à l'enfant. Par ailleurs, d'autres lieux ont été créés
spécifiquement dans un objectif de soutien aux parents et à la relation parent-enfant.
C'est le cas du lieu d'accueil parents-enfants animé notamment par des professionnels
de formation différente (EJE, psychologues ... ) et qui permet aux parents de sortir de
leur isolement et de socialiser leur enfant. Les professionnels, par une attitude confiante
et l'absence de jugement peuvent aider les parents à trouver et à développer leurs
propres potentialités.
-
~
Eiche Z
L'EPREUVE D'ADMISSION
DU CONCOURS D'EJE
- 1 . Lo préparation psychologique
la présentation à une épreuve orale est une importante source de stress pour
plusieurs raisons ;
- l'admissibilité prononcée, la moitié du chemin est parcouru, il serait donc dom-
mage de ne pas se donner les moyens de ses ambitions;
- le candidat se trouve face à un jury, composé de personnalités qui ont souvent
une qualification dans le domaine, qui peuvent évent uellement représenter
une « autorité morale » dans votre secteur, le candidat a donc à cœur de se
mont rer sous son meilleur jour;
- les membres de jury représentent les futurs employeurs potentiels ; la manière
dont ils vont percevoir la prestation orale est également un indicateur de la
manière dont le candidat sera évalué lors d'un entretien d'embauche ...
la période de préparation à l'épreuve orale se révèle êt re une période dans
laquelle la concentration est de rigueur ... mais où le stress ne doit pas envahir le
candidat qui aura pris quelques précautions de bon sens.
Réussir le concours d'EJE Terri torial et l'examen professionnel d'EJE chef
•A. Anticiper
:1.. Avant les résultats d'admissibilité
Bien que le passage de l'épreuve orale soit conditionné au verdict du jury qui
aura prononcé l'admissibilité, le candidat ne doit pas attendre pour préparer une
éventuelle épreuve orale. Il aura ainsi pris de l'avance par rapport aux autres
candidats et ne sera pas pris au dépourvu quand il se rendra compte que le temps
entre les résultats de l'admissibilité et le moment des épreuves est fi nalement très
court!
Sans pour autant s'infliger un programme de révisions trop lourd, les questions de
culture territoriale doivent faire l'objet de révision régulière qui de toute façon
ne sera pas perdu et servira en de nombreuses occasions.
Entre la fi n des épreuves orales et les résultats d'admissibilité, il paraît opportun
de:
- continuer à lire l'actualité territoriale, en notant les éléments de connaissances
qui ne vous seraient pas familiers;
- relire ou constituer des fiches sur des sujets t ransversaux qui peuvent avoir trait
à l'activité professionnelle d'un Éducateur de Jeunes Enfants;
- lire de manière approfondie dans les revues spécialisées autour de la petite
enfance tous les articles en lien avec les collectivités territoriales.
Consacrer 30 minutes par jour à ce « maintien en vigilance » semble être une
bonne formule : cela permet au candidat de ne pas oublier son objectif tout en
ne focalisant pas l'ensemble de son emploi du temps autour de l'épreuve à venir.
Votre entourage n'aura pas à souffrir de votre surinvestissement sur une t rop
longue période ... et vous n'arriverez pas au concours sat uré !
2. Entre les résultats d•admissibilité et l •épreuve orale
Cette période est évidemment cruciale et elle demande un investissement impor-
tant : il serait dommage d'avoir franchi la première étape et de ne pas se lancer
de toutes ses forces dans la bataille qui conduit à l'admission.
l'investissement en temps sera donc nécessairement plus important que durant la
période précédente vous aurez choisi de déconnecter : plus vous aurez t ravaillé
durant la période précédente et moins l'intensité des efforts à consentir sur ce
laps de temps sera importante.
le candidat pourra donc poursuivre plusieurs objectifs :
- réfléchir à ses motivations: Pourquoi je passe le concours? Que va m'apporter
l'obtention du concours ? Quelles sont mes qualités pour exercer les fonctions
dévolues au cadre d'emploi ?
- approfondir ses connaissances en matière de culture territoriale ;
Fiche 7 • L'ÉPREUVE D' ADMISSION DU CONCOURS D'EJE
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Ne pas attendre les résultats de l'admissibilité pour préparer l'épreuve orale. Une
attention constante aux articles et parutions relatifs au domaine d'interrogation
permettra de maintenir un niveau de vigilance propice à la concentration.
Une fois l'admissibilité prononcée, prenez le temps de mettre en mot des valeurs
et des concepts sur lesquels se fonderait votre pratique professionnelle, tout en
poursuivant l'approfondissement de vos connaissances.
La formulation claire de vos motivations est un des éléments primordiaux de
l'entretien.
1. Le repérage du trajet
le lieu où se déroulent les épreuves orales est indiqué sur vot re convocat ion.
Quelques jours avant la dat e de convocat ion, il convient de repérer comment vous
allez vous y rendre et d'adapt er le temps de trajet et les modalit és de transport à
l'éloignement du cent re d'examen de votre domicile.
Si vous décidez de vous y rendre en t ransport en commun, vérifi ez les temps
nécessaires aux changement s de ligne évent uels, et prenez une marge de sécurité
qui permettra le cas échéant de pallier les aléas du t rajet .
Si vous décidez de vous y rendre en voit ure, vérifiez dans la presse locale ou
sur un site int ernet ad hoc que le t rajet que vous devez emprunter n'est pas
en part ie f ermé pour cause de t ravaux. Si quelqu'un de vot re ent ourage vous
propose de vous accompagner, accept er si et seulement si vous êt es certain que
cette personne ne sera pas une source de st ress supplémentaire.
Réussir le concours d'EJE Terri t orial et l'examen professionnel d'EJE chef
lorsque le trajet est trop important et constit ue pour vous une source d'inquié-
t ude t rés important e, n'hésitez pas à dormir sur place: c'est certes un investisse-
ment financier mais qui sera largement rentabilisé si vous arrivez dét endu aux
épreuves!
2. Préparer sa tenue vestimentaire
Se présenter à un oral c'est comme se présenter à un ent ret ien d'embauche : il
convient d'êt re habillé de façon correcte et adapt ée à la circonstance, sans êt re em-
prunté dans ses vêt ements. li existe certains codes à respecter mais contrairement
à l'idée reçue, ceux-ci ne sont pas si st ricts. Évidemment une tenue provocante ne
saurait être perçue comme le signe d'une personnalité positivement except ion-
nelle ... Ne vous mettez pas, pour autant, en t ailleur si vot re tenue habituelle est
plutôt décont ractée, ne ressortez pas du placard une tenue que vous ne mettez
jamais ! Soyez vous-même dans vot re tenue, vous serez alors vous-même dans
vot re esprit et dans vot re gestuelle.
Vous devrez être attent if à ne porter aucun signe dist inctif (badge, inscriptions,
slogan, pins ... ) qui pourrait indiquer votre appartenance politique, religieuse,
communautaire ou à une collectivité territoriale.
l'important est de ne pas perdre de temps à s'interroger sur ce que vous allez
porter le mat in même : préparer vot re tenue la veille, assurez-vous qu'elle est
propre et mettez-la dans un endroit accessible. Un peu comme pour une rent rée
des classes, fi nalement !
3. Préparer les documents officiels
lors de l'épreuve orale, comme à l'occasion des épreuves écrites, vous devez
présenter aux organisateurs, vot re convocation et vot re pièce d'ident ité. là éga-
lement, il est prudent de préparer la veille les documents et de les mettre à un
endroit suffi samment visible et accessible pour être certain de ne pas l'oublier.
-----.-
Pour éviter que le stress habituel à ce type de situation ne vous paralyse, quel-
ques éléments doivent être anticipés :
- repérer le trajet et adapter les modalités de transports de votre domicile au
centre d'examen ;
- choisir une tenue dans laquelle vous vous sentez à l'aise, tout en étant adap-
tée à l'enjeu ;
- préparez vos vêtements la veille pour éviter de perdre du temps le matin de
l'épreuve ;
- préparer les documents à présenter à l'organisateur la veille.
Fiche 7 • L'ÉPREUVE D' ADMISSION DU CONCOURS D'EJE
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N'appréhendez pas le jury comme un ennemi dont le seul but est de chercher
la faille dans vos connaissances ou votre raisonnement. Certes, ils ne sont ni vos
pairs (du moins pas encore), ni vos amis, mais ils ne sont pas non plus mandatés
pour vous faire passer un mauvais quart d'heure ! Les considérer comme des
censeurs risque de vous faire apparaître sur la défensive, voire agressif, et ce
n'est certainement pas la meilleure méthode pour engager un entretien.
Réussir le concours d'EJE Terri torial et l'examen professionnel d'EJE chef
Pour vous aider à construire vot re argument aire sur cet aspect, il convient de
dresser un panorama des motivat ions et de choisir celles qui vous correspondent
le plus:
(suite)
- je serai aidé par mes
pairs et mes collègues
- j'aurai acquis la
légitimité grâce à mon
expérience antérieure
Comment je peux me
projeter dans une prise - je bénéficierai des
de responsabilité ? outils de formation et
d'accompagnement à la
prise de fonction
- je considère que c'est la
suite logique d'un par-
cours professionnel-...
-----.-
!:épreuve orale est un véritable entretien professionnel. Il ne s'agit ni d'une
discussion à bâtons rompus avec des pairs, ni d'un cours donné par des profes-
sionnels à un élève en apprentissage : la relation doit s'établir naturellement,
avec des membres du jury qui peuvent potentiellement être vos supérieurs
hiérarchiques ou vos employeurs. La concentration et la présence du candidat
dans l'épreuve sont indispensables.
Avoir travaillé auparavant ses motivations, être certain de celles-ci et être ca-
pable de les formu ler de manière convaincante est un gage de crédibilité et de
maturité professionnelle appréciée par le jury.
-----.-
Le temps n'est visible que par le jury. Si vous souhaitez avoir une idée du temps,
vous pouvez apporter une montre ou un minuteur, dont vous aurez auparavant
vérifié la fiabilité. Le téléphone portable est interdit, le jury ne vous autorisera
en aucun cas à le sortir.
la première question de l'ent ret ien est donc souvent liée à la motivat ion du can-
didat et aux raisons pour lesquelles le candidat passe le concours. Elle peut êt re
formulée de façon variable :
- Pouvez-vous nous expliquer ce qui vous conduit à passer le concours?
- Quelles sont les raisons qui vous amènent à passer le concours ?
- Quelles sont vos motivat ions pour passer le concours d'Éducat eur t erritorial de
jeunes enfants ?
- Que représent e pour vous la fonction d'Éducateur t erritorial de jeunes en-
fant s?
la réponse à cette première question conditionne souvent une partie de l'ent re-
t ien : le jury va «utiliser» les élément s de réponse pour rebondir sur les questions
suivant es. Il s'agit donc de tendre des perches, que vous maîtrisez, et que le jury
ne manquera pas de saisir.
Sur cette base, les membres du jury pourront poser des questions sur :
- la pérennité de la politique d'accueil des jeunes enfants: est-ce une réalité ?
- Vous parlez des différentes ressources que vous pourriez utiliser, quelles sont-
elles?
- Vous indiquez que vous avez fait des stages dans des structures d'accueil privées,
pensez-vous qu'il puisse exister des structures d'accueil privées en lien avec les
collectivités territoriales ?
les éléments de réponse à cette question peuvent également inclure des expé-
riences personnelles que vous avez pu capitaliser : si elles ont un rapport direct
avec le métier que vous souhaitez exercer ou la fonction Publique territoriale,
n'hésitez pas à les mentionner, elles enrichissent votre motivation et montrent
au jury que vous avez eu à cœur de développer les centres d'intérêt . Elles doivent
toutefois être citées à propos et rester dans un champ professionnel. Vous pouvez
par exemple avoir eu l'occasion d'effectuer un stage dans une collectivité terri-
toriale, dans un autre domaine que celui de l'enfance, et avoir à cette occasion
découvert un univers professionnel et des valeurs qui vous correspondaient . Vous
pouvez également avoir eu l'opportunité de partir en mission humanitaire dans
un orphelinat et avoir compris que l'éveil des enfants et leur bien-êt re global
étaient un enjeu auquel vous souhaitiez cont ribuer. En revanche, intégrer la f onc-
tion Publique Territoriale parce que votre grand-oncle vous a toujours raconté
avec beaucoup d'ent housiasme sa carrière au service comptabilité d'une Région,
n'est pas un élément de motivation recevable, quelle que soit l'admiration que
vous portez à ce grand-oncle.
Des questions pourront vous êt re ensuite posées sur vos missions propres, les mis-
sions du cadre d'emplois et les dispositifs qui doivent être connus. l'état d'esprit
et la capacité de réfl exion et de recul du candidat sur les dispositions législatives
par exemple seront bienvenus.
Par ailleurs, le jury tentera d'apprécier vot re niveau de cult ure territoriale. Il est
donc nécessaire de bien connaît re les compétences des différentes collectivités
territoriales, notamment celles qui sont susceptibles d'être employeurs des
Éducateurs territoriaux de jeunes enfants. Des éléments relatifs à leur budget,
à leur organisation décisionnelle, à leur mode de fonctionnement ou d'élection
sont également susceptibles d'être testés. la question des relations avec les élus
constit ue également un point important puisque singulier des collectivités terri-
toriales.
Enfin, !'Éducateur territorial de jeunes enfants t ravaillant le plus souvent dans des
environnements collectifs, sa capacité de travail en équipe et ses relations avec
ses supérieurs hiérarchiques seront également l'objet de l'attention du jury. la
carrière dans laquelle il souhaite s'engager l'amènera à occuper des fonctions de
Réussir le concours d'EJE Terri t orial et l'examen professionnel d'EJE chef
Le jury n'attend pas que le cand idat récite des textes ou décrive seulement
la man ière dont s'articulent les missions dans un quotidien professionnel. En
tant que catégorie B, susceptible d'exercer tôt ou tard des responsabilités dans
un service en lien avec la popu lation, le futur Éducateur territorial de Jeunes
Enfants doit être capable de voir les aspects positifs et les limites d'un dispositif
et de proposer, le cas échéant, des pistes d'amélioration.
-----.-
Le jury cherche bien entendu à connaître le niveau de connaissance des can-
didats mais cherche par-dessus tout à savoir comment le candidat gère une
situation donnée, s'en sort quand il ne connaît pas la réponse et vers quelle
ressource il se tourne pour obtenir un renseignement fiable. Une attitude pro-
active est donc nécessaire. Un candidat peut ind iquer qu'il ne sait pas, mais
doit parallèlement être en recherche de référence pour montrer au jury qu 'il
n'abandonne pas.
Par ailleurs, la construction de la réponse constitue un indicateur de la struc-
turation de la pensée du cand idat. La récitation de données, même juste, sera
toujours moins appréciée que l'organisation d'une réponse selon un plan
établi.
Le budget des collectivités est présenté dans un document unique qui reprend l'en-
semble des éventuels budgets annexes (comme l'eau et l'assainissement par exemple).
Elles se conforment ainsi au principe d'unité budgétaire.
Les collectivités territoriales doivent également présenter leur budget en équilibre,
c'est là une différence majeure avec le budget de l'Etat. L'ensemble des dépenses
doivent être couvertes par des recettes, qu'ils s'agissent d'impôts, d'emprunts, de
subventions, de participations familiales, d'autofinancement...
Enfin, le principe d'universalité s'applique également aux budgets des collectivités ter-
ritoriales: il consiste à indiquer l'ensemble des dépenses sans modification (il fait ainsi
référence à l'exigence de sincérité) et à ne pas spécialiser les recettes (sauf exceptions).
Dans le cadre de l'exécution budgétaire, deux autres principes s'appliquent aux col-
lectivités.
Le principe d'annualité budgétaire indique que les collectivités territoriales votent leur
budget chaque année. Les assemblées délibérantes peuvent le voter jusqu'au 37 mars
de l'année en cours mais le budget primitif présenté concerne bien les dépenses de
l'année civile (du 1er janvier au 37 décembre).
En outre, le principe de spécialité qui prévoit que les dépenses sont autorisées préc~
sément pour une action est mis en œuvre dans le vote par chapitre. L'autorisation de
dépense n'est pas globale.
L'ensemble de ces principes budgétaires appliqué aux collectivités territoriales permet
aux préfets et à la chambre régionale des comptes de mieux contrôler l'utilisation des
deniers publics. Le non-respect de ces principes peut conduire le Préfet à déférer le
budget au tribunal administratif.
c) Quelles sont les attributions du maire et du Conseil municipal ?
+ Les questions à se poser
- de qui et de quoi parle-t -on ? Si la question fait référence au maire d'une part
et au conseil municipal d'aut re part, c'est qu'il existe des pouvoirs distincts
que chacun exerce en propre. Il convient de s'attacher à la seule commune: la
question ne fait aucunement référence aux attributions des autres présidents
d'exécutifs locaux.
- comment s'emboîtent ces différentes attributions ? C'est le Conseil municipal
qui est élu par les citoyens lors des élections municipales. le conseil municipal
exerce donc les attributions relatives aux compétences de la commune. le maire
est ensuite élu, comme les adjoints, par les membres du conseil municipal. Il
peut donc exercer en propre des missions qui lui sont déléguées par le conseil
municipal (il s'agit des décisions, dont il doit rendre compte au conseil muni-
cipal). Enfin, le maire exerce des fonctions qu'il ne peut déléguer au tit re de
l'administration communale (chef de l'administration communale, dispose de
pouvoirs de police, préparation des délibérations du conseil municipal, repré-
sente la collectivité en justice). Il a également une casquette de représentant de
l'Etat, qu'il exerce en matière d'état civil.
Fiche 7 • L'ÉPREUVE D' ADMISSION DU CONCOURS D' EJE
d) Quels sont les différents types de gestion d'un service d'accueil Petite
enfance ?
+ Les questions à se poser
- qu'entend-t-on par type de gestion ? Si les activités sont toujours destinées à la
population locale, les services ne sont pas forcément gérés en direct par les col-
lectivités mais peuvent êt re délégués à une association voire à une entreprise.
- quels sont les différents modes de gestion ? la différence de mode de gestion
est liée à la proximité ent re l'activité quotidienne et la décision politique. Si la
collectivité souhaite garder la maît rise des activités et du personnel. il convien-
dra de faire référence à la régie, qui correspond en fait à une gestion directe.
Si la collectivité souhaite donner des orientations dans le cadre d'un cahier des
charges mais ne gérer ni les activités au quotidien ni les personnels affectés
à cette activité, il conviendra de déléguer ce service soit dans le cadre d'un
marché public, soit dans le cadre d'une délégation de service public.
- quel est l'impact de cette question ? le mode de gestion choisi a des impacts
en matière de ressources humaines, de budget, de procédure juridique ... il
convient donc de prendre en compte ces différents aspects dans la réponse
proposée.
+ Comment structurer la réponse ?
Plusieurs possibilités de structuration de la réponse s'offrent aux candidats sur ce
t ype de sujet :
- lister des modes de gestion possibles avec description de leurs effets
- indiquer les différents objectifs qui sous-tendent le choix de tel ou tel mode de
gestion.
la première option est descriptive. Si les éléments sont listés de manière exhaus-
tive et que leur contenu est maîtrisé, le candidat ne sera pas pénalisé. la seconde
option est préférable car elle permet de démontrer que le candidat a compris
l'intérêt de tel ou tel choix.
+ Exemple de réponse
Les services d'accueil de la petite enfance des collectivités territoriales peuvent être
gérés directement ou être délégués, en fonction de la volonté de la collectivité de
maitriser l'activité.
Le plus souvent, les collectivités souhaitent conserver une maitrise totale de l'activité,
des orientations et des personnels travaillant dans les champs de la Petite Enfance.
Ainsi les services d'accueil de la Petite enfance sont dans ce cas gérés en Régie. Le
budget des services concernés est intégré dans le budget général des collectivités, les
personnels peuvent être titulaires, contractuels ou vacataires mais ont tous les statuts
d'agents publics. La collectivité prend alors toutes les décisions relatives à l'organisa-
tion du service.
Fiche 7 • L'ÉPREUVE D' ADMISSION DU CONCOURS D'EJE
Lorsque les collectivités veulent offrir le service à leurs administrés sans pour autant le
gérer directement, elles peuvent le déléguer. Elles peuvent ainsi choisir un prestataire
à la suite d'une procédure de marché public. La collectivité verse alors une prestation
à un opérateur qui applique le cahier des charges sur la base duquel il a été choisi.
La collectivité conserve la maitrise des tJJrifs qu'elle perçoit par ailleurs directement.
Les personnels peuvent être pour partie ceux de la collectivité ou ceux du prestataire
(ils ont alors le statut d'agent privé). La collectivité doit prévoir sur son budget la
prestation à verser au soumissionnaire pour la durée du marché. Si la collectivité
souhaite déléguer l'ensemble de la mission, elle peut procéder à une délégation de
service public et confier ainsi à un prestataire qui se rémunère sur la gestion du service.
Dans ce cas l'activité et le personnel sont placés sous la responsabilité du prestataire et
relèvent alors du droit privé.
Les services d'accueil de la petite Enfance peuvent ainsi être différemment en fonction
des orientations voulues par les collectivités territoriales et du contexte local.
2. Exemples de questions
+ Les différentes collectivités territoriales
- quelles sont les différentes collectivités territoriales ?
- qu'est-ce que la Clause générale de compétence ?
- quelles sont les sphères de compétence des collectivités territoriales ?
- citez un établissement public local. Précisez son rôle et son mode de fonction-
nement .
- les principales attributions du département ?
- quel est le mode de scrutin des conseillers généraux ?
+ La qualité de fonctionnaire
- les obligations des fonctionnaires
- quelles sont les différentes responsabilités qu'encourt un fonctionnaire terri-
torial ?
- qu'est-ce qu'une CAP (Commission Administrative Paritaire) ?
- à quoi sert un Comité d'hygiène et de Sécurité ?
- peut-on dire non à un élu ?
- qu'est-ce que le Conseil de discipline ?
+ Les Budgets des collectivités territoriales
- quelles sont les principales ressources des collectivités territoriales ?
- quelles sont les étapes du calendrier budgétaire ?
- connaissez-vous les 4 «Vieilles » ?
- quelles sont les dépenses obligatoires dans une collectivité territoriale ?
- quelles sont les dépenses que l'on peut envisager de supprimer?
- quels sont les principaux partenaires financiers des collectivités territoriales en
matière de petite
Réussir le concours d'EJE Territorial et l'examen professionnel d'EJE chef
- Vous êtes éducateur de jeunes enfants dans une structure de l'aide sociale à
l'enfance. Un matin, un père arrive t rès énervé et souhaite à tout prix voir son
enfant alors qu'une ordonnance du juge l'interdit . Vous résistez, il devient
violent et vous frappe. Comment réagissez-vous ?
- la notion de groupe est-elle forcément épanouissante pour l'enfant?
- la dimension du soin peut-elle être inscrite dans l'activité d'un Éducateur de
jeunes enfants ?
- Comment pourriez-vous intervenir pour former une assistante familiale à
l'accueil de jeunes enfants?
Vous êtes Éducateur de jeunes enfants, adjoint au di recteur, dans une crèche fa mil ia le
municipale. Votre responsable vous demande de travailler avec les assistantes mater-
nelles à un projet autour de la musique. Toutefois, certaines d'entre elles ne sont pas
du tout intéressées par ce thème et vous font savoir qu'elles ne s'inscriront pas dans le
projet. Que faites-vous ?
- Qu'est-ce que l'on attend de moi ?
Mon responsable attend de moi qu'un projet collectif aux différentes assistantes
matemelles de la crèche familiale soit mis en œuvre. Je dois donc leur expliquer le
projet, les sensibiliser à l'intérêt de la démarche et recueillir leur adhésion.
- Quel est le diagnostic de la situation ?
Certaines ne souhaitent pas participer au projet. J'essaie de comprendre pourquoi: si
elles ne sont pas intéressées par la musique mais plus par une autre forme d'art, je peux
leur proposer de travailler sur les dessins d'instruments de musique, sur la confection
d'instruments de musique... bref sur la musique à travers d'autres formes d'expression.
Si je m'aperçois que certaines ne souhaitent pas travailler collectivement, quel que soit
le thème, je travaille sur l'intérêt de l'enfant à pouvoir participer à un projet collectif,
j'explique l'intérêt d'un rendu final collectif et les prolongements de celui-ci dans la
Réussir le concours d'EJE Terri t orial et l'examen professionnel d'EJE chef
-----.-
couvert des différents niveaux hiérarchiques.
titulaire et dont vous avez été nommé suppléant. A plusieurs reprises, vous vous
rendez compte que de petites sommes (moins de 30 euros) manquent dans la caisse.
Comment réagissez-vous ?
- Vous travaillez dans une crèche collective et chaque matin en arrivant vous faîtes
le tour de vos collègues pour saluer tout le monde. Dans la section des grands, à
plusieurs reprises, vous remarquez que l'une des auxiliaires de puériculture sent
fortement l'alcool. Que faites-vous ?
- Vous êtes responsable d'une structure mult~accueil. Un matin, l'une des cuisinières
de l'équipe arrive voilée. Comment gérez-vous la situation ?
- Vous êtes responsable d'une crèche familiale et l'une des assistantes maternelles
indique un soir à un parent que les retards répétés sont difficiles à gérer et qu'elle lui
demande de bien vouloir faire l'effort d'arriver plus tôt ou de modifier le contrat. Le
père s'énerve et s'en prend physiquement à l'assistante maternelle. Elle vous appelle
pour vous faire part de l'incident. Que faites-vous ?
L'essentiel à retenir
+ !.'.épreuve dure 20 minutes, elle est sans préparation et est affectée d'un
coeffi cient 2.
+ la préparation de l'épreuve orale doit se poursuivre après les épreuves
écrit es par des lectures approfondies, sans attendre les résultat s de
l'admissibilit é: tout ce qui est pris n'est plus à prendre.
+ Éviter au maximum les sources de stress mat érielles (t rajet, tenue, docu-
ments offi ciels) en les préparant à l'avance.
+ la question des mot ivations peut constituer l'entrée en mat ière de l'en-
tretien, et si ce n'est pas le cas, elle viendra t ôt ou tard. Il convient donc
de travailler ses mot ivations pour faire ressortir les compétences acqui-
ses, à la fois dans les expériences professionnelles, les stages ou les initia-
tives personnelles qui ont pu vous conduire à passer le concours. N'hési·
tez pas à tendre des perches au jury (sur des sujets que vous maît risez) :
il sera t enté d'y revenir !
+ 3 thémat iques seront abordées dans le courant de l'ent retien : les élé-
ments professionnels liés à la fonction d'Éducateur de Jeunes Enfant s, la
culture territ oriale et les sit uat ions managériales auxquelles vous pour-
rez êt re confront ées en tant que fonctionnaire de catégorie B.
+ faire preuve de méthode et de structure dans ses réponses améliore la
compréhension du jury et permet de mont rer que le candidat maît rise
son sujet.
~
REUSSIR L'EXAMEN
PROFESSIONNEL D'EJE CHEF
m•Iil•i Les conseils pour gagner des points et ne pas en perdre ... 183
~
Eiche 8 ~
L'EPREUVE ECRITE
-----.-
Vous pouvez vous appuyer pour préparer l'épreuve écrite sur le programme de
l'épreuve orale qui peut permettre d'étayer le contenu du projet écrit :
- la protection de l'enfance (organisation, dispositions lég islatives et réglemen-
taires, compétences territoriales et politiques dans ce domaine) ;
· les techniques et les méthodes favorisant le développement et l'épanouisse-
ment de l'enfant ;
- une connaissance, au minimum, de l'actualité des politiques sociales territo-
riales et de la petite enfance ;
- avoir une bonne maîtrise des compétences des différents acteurs du social
(État, Collectivités territoriales, associations ... ).
Fiche 8 • L'ÉPREUVE ÉCR ITE
l'intit ulé réglement aire de l'épreuve permet de mesurer que le thème du projet
est lié aux réalit és professionnelles du métier concerné.
En effet, aujourd'hui les éducateurs de jeunes enfant s interviennent aussi bien
dans le champ de la pet ite enfance (établissement s et services d'accueil de
jeunes enfant s, RAM), de la protection de l'enfance (service PMI, ASE, foyer de
l'enfance ... ), du handicap (CAMPS, IME ... ), de l'insertion sociale et profession-
nelle, de la prévent ion spécialisée.
-----.-
Il est important que vous ayez une bonne connaissance des problèmes actuels
rencontrés dans le domaine sanitaire et social plus particulièrement en ce qui
concerne les évolutions en matière de prise en charge d'enfants d'âge présco-
laire (petite enfance, éducatif, protection de l'enfance ... ) et des collectivités
territoriales.
La lecture régulière des journaux professionnels paraît ind ispensable.
Il peut être utile aussi d'avoir des notions sur les différentes techniques mana-
gériales et la gestion d'un établissement ou d'un service.
le fil conducteur qui structure le devoir (cf. rapport du jury de la session 2010, CIG
de Seine-et-Marne).
Au-delà de la méthode qui est impérat ive, ce devoir repose essent iellement sur
les connaissances personnelles du sujet par le candidat.
-----.-
Pour s'assurer de cerner les différents aspects du sujet vous devez vous poser
utilement les questions suivantes :
- qu i me pose le problème?
- pourquoi me le pose-t-on?
- dans quel but me demande-t-on de le traiter?
- quels sont les effets attendus?
Fiche 8 • L'ÉPREUVE ÉCR ITE
• Le plan
le plan sert de support à l'exposé des arguments du dossier. Plus il est clair, plus
le devoir est cohérent, plus la rédaction est fluide et mieux le correcteur suit les
différentes étapes.
Un bon plan doit êt re :
- apparent,
- équilibré (en longueur et en poids des éléments),
- articulé autour de sous-parties,
- organisé autour de transitions qui permettent de comprendre le raisonnement
du candidat.
Un plan est jugé négativement si:
- il est constitué d'une suite d'arguments sans lien ent re eux,
- il n'est pas clairement énoncé,
- il est totalement déséquilibré.
+ L'introduction
l'introduction est le premier contact que le correcteur a avec la copie. Elle ne peut
donc en aucun cas être facultative. Elle permet de cerner d'emblée si le candidat
a compris l'esprit du sujet et si le devoir est structuré.
le projet doit comporter une int roduction qui s'apparente à celle d'une disserta-
tion (entrée en matière, défi nitions, problématique).
l'introduction ne doit pas être trop longue. Une quinzaine de lignes suffisent
pour:
- resit uer le sujet en indiquant quels éléments amènent à passer cette commande,
- indiquer dans quel contexte et sous quel angle le sujet sera traité,
Fiche 8 • L'ÉPREUVEÉCR ITE
-----.-
l'annonce du plan est déterminante dans l'introduction. Elle démontre que le
cand idat a fourn i un effort de structuration de son devoir. Sans annonce de
plan, le correcteur peut avoir l'impression que le candidat liste des arguments
sans logique. Tous les moyens de gagner quelques points sont bons à prendre.
les effets de style sont inutiles. Il doit être neut re, sobre, précis. !.'.écrit ure sera
d'autant plus efficace que le destinataire doit être rapidement et complètement
informé.
le correcteur dispose d'une grille d'évaluation de chaque copie qu'il doit impé-
rativement remplir en indiquant sa note et ses commentaires. Ces documents
sont opposables et peuvent donc être demandés par le juge à l'occasion d'un
contentieux. Ils sont donc remplis très sérieusement par les correcteurs.
Chaque copie est corrigée par deux correcteurs. la note obtenue par le candidat
est la moyenne des deux notes, si l'écart est au maximum de 2 points. Dans le cas
cont raire, les co-correcteurs sont amenés à revoir leur notation. Si l'écart de plus
de 2 points persiste, une 3e correction est organisée.
Une expression fl uide et une syntaxe correcte sont les garanties d'une lecture plus
empat hique de la part du correcteur.
L'essentiel à retenir
+ !.'.épreuve dure 3 heures et est affectée d'un coeffi cient 2. Toute note
inférieure à 5/20 ent raîne l'élimination du candidat.
+ !.'.épreuve requiert une bonne maît rise du temps et une capacité à mobi-
liser ses connaissances personnelles sur le sujet à traiter. Il est primordial
d'êt re précis et mét hodique.
+ la structuration du devoir est un élément déterminant dans l'évaluation
du devoir.
+ !.'.épreuve permet d'apprécier tant les qualités rédactionnelles que pro-
fessionnelles du candidat, sa capacité d'analyse.
Réussir le concours d'EJE Terri t orial et l'examen professionnel d'EJE chef
Commune de X le, ..
Service petite enfance
À l'attention de la coordination de la petite enfance
Objet : mise en place d'ateliers livres parents-enfants comme outil de prévention et
d'intégration
Référence:
Décret du 7« aoOt 2000 relatif aux établissements et service d'accueil des enfants de
moins de 6 ans
Les circulaires du 9 mars 7999, du 73 juillet et du 73 février 2006 relatives aux réseaux
d'écoute et d'appui et d'accompagnement des parents (REAAP).
La loi du 29 juillet 7998 relative à la lutte contre les exclusions.
La loi du 7" aoOt 2003 d'orientation et de programmation pour la ville et la program-
mation urbaine.
Introduction
De part sa situation en Zone Urbaine sensible, la ville est confrontée à un grand nombre
de familles qui cumulent les indicateurs de fragilité (famille monoparentale, chômage,
isolement culturel et familial).
Il a été constaté que des difficultés en matière d'éducation étaient fortement présentes
(questions sur l'autorité, place de la mère au foyer, absence du père, pertes de repères,
etc.). De plus, au sein du multi-accueil, les enfants peuvent rencontrer des difficultés à
s'intégrer au groupe, à s'adapter aux rythmes et aux habitudes de l'accueil collectif et à
entrer ensuite à l'école.
en particulier sur le choix des livres). Après l'écriture, le projet doit faire l'objet d'une
validation par le comité de pilotage en indiquant le budget prévisionnel (dépenses et
recettes, financements possibles).
Le lancement du projet commence par les actions de formation en direction de l'équipe
et des parents participants animées par un intervenant de la bibliothèque et où s'ef-
fectuent le choix des livres. Il peut être proposé à l'équipe de réaliser, en collaboration
avec les parents, un livre sans texte qui pourrait être un support complémentaire à la
verbalisation des enfants.
Des ateliers de 1ecture, mais également comptines et berceuses, co-ani més par 1es pa-
rents et les professionnels sont mis en place une fois par mois.
Il est nécessaire, en parallèle, de réfléchir à l'aménagement de l'espace en vue de la mise
en place des ateliers parents enfants.
Des temps forts sont proposés avec la prestation d'intervenants extérieurs (l'association
« Lire et faire lire » bénévoles retraités, faire venir un ou plusieurs conteurs de cultures
différentes).
Le projet doit faire l'objet d'une communication, en proposant un article dans 1e journal
de la ville ou un reportage pour la télévision locale sur internet en axant particulière-
ment sur la participation active des parents.
Il y a lieu de prévoir les étapes de suivi du projet : faire un bilan d'étapes avec tous
les acteurs concernés (professionnels, parents, partenaires) et ajuster en fonction des
difficultés identifiée~ des besoins des familles, des ressources matérielles et humaines.
Une évaluation du projet sera effectuée à N+l pour en mesurer les effets attendus,
l'impact du projet sur la participation des parents aux ateliers et sur leur investissement,
l'acquisition du langage pour les enfants, l'implication de l'équipe, la mobilisation des
partenaires.
Cette évaluation devra également se pencher sur les effets moins visibles: valorisation
descompétences des parents, ouverture de l'équipe sur un travail enco-partenariat avec
les parents, avec des partenaires extérieurs.
2005
Aujourd'hui plus encore les pouvoirs publics reconnaissent la place unique qu'occupent
les parents auprès de l'enfant. Ils encouragent les établissements d'accueil du jeune
enfant à la définir et à la valoriser, mais également à favoriser la responsabilité éduca-
tive des parents.
Des textes consolident cette volonté des pouvoirs publics: circulaire ministérielle DIF/
DA5/DIVIDPMIN' 99-753 du 9 mars 7999 relative aux réseaux d'écoute, d'appui, et
d'accompagnement des parents (REAAP); loin• 2002-305 du 4 mars 2002 relative à
l'autorité parentale; décret n• 2000-762 du 7« aoOt 2000 relatif aux établissements
et services d'accueil des enfants de moins de six ans et modifiant le code de la santé
publique.
Vous êtes éducateur (trice) de jeunes enfants, directeur (trice) adjoint (e) en crèche
familiale et vous exercer dans une structure polyvalente à caractère public comprenant
plusieurs services: une halte-garderie (20 places), une crèche collective (40 places), une
crèche familiale (60 places), une consultation de PMI
Vous proposez à la coordinatrice petite enfance de cette commune X de 50 000
habitants, un projet qui vise à soutenir et à accompagner la parentalité, à travers des
actions à court et à moyen terme. Quels sont les axes principaux de votre projet?
2006
La France compte aujourd'hui 2,6 millions d'enfants de moins de six ans et 3 millions
d'enfants de trois à six ans (chiffre CNAF).
9 % des enfants de moins de trois ans peuvent bénéficier d'une place en crèche collec-
tive, 22 % sont gardés au foyer, 20 % par une assistante maternelle, 7 % par une garde
à domicile et pour 29 % le mode d'accueil est inconnu.
Réussir le concours d'EJE Terri t orial et l'examen professionnel d'EJE chef
Dans votre commune de 55 000 habitants, vous êtes directrice d'une mini-crèche. L'élu
chargé de l'enfance et de la famille confronté à une carence de places, a demandé
aux directrices de structure de réaliser un projet sur le développement d'un service
municipal de garde à domicile qui élargirait l'offre cfacrueil tout en respectant les
engagements du projet social. Ce dernier vise à optimiser le fonctionnement de ses
structures petite enfance en les adaptant aux besoins des familles par le biais d'une
plus grande diversification des modes d'accueil permanents, ponctuels et complémen-
taires et d'une adaptabilité des lieux aux demandes émergentes.
L'ensemble de ces travaux sera soumis à la CDAJE (commission départementale
d'accueil du jeune enfant)
Vous rédigez un projet très concret qui réponde à cette demande.
2007
La commune de X dans laquelle vous exercez vos fonctions comporte quatre établisse-
ments d'accueil collectif vient d'acrueil familial.
A la suite des plaintes de famille concernant les attitudes d'auxiliaires de puériculture
dans l'une des structures, il a été décidé de mettre en place un groupe de pilotage
qui réfléchit à l'amélioration et à /'évolution des pratiques professionnelles dans les
services d'accueil de la ville. Le groupe se compose d'un (e) coordinateur (trice), de
quatre directeurs (trice) d'établissements d'accueil, d'un psychologue etde vous-même.
Il a déjà mis en place une formation sur une année autour des besoins de l'enfant
animé par le CNFPT. Il a décidé de proposer également la mise en place d'ateliers
d'accompagnement des professionnels. Ceux-ci auront pour objectifs de faire évoluer
les pratiques professionnelles et de contribuer à une plus grande qualité de la prise en
charge de l'enfant.
Vous rédigerez le projet de mise en place et de fonctionnement de ces ateliers que
vous soumettrez au groupe de pilotage.
Vous savez d'ores et déjà qu'un budget suffisant est alloué pour la mise en œuvre de
ces ateliers sous forme de vacations pour des intervenants extérieurs et que le psycho-
logue du service social est mis à disposition sur un mi-temps pendant une année.
2008
Dans le milieu de /'éducation, on considère de plus en plus l'estime de soi comme
fondamentale pour le bien-être psychologique de l'être humain. Reconnaitre son exis-
tence permet de mieux guider l'enfant dans la voie de l'autonomie. Vous êtes directeur
(trice) adjoint (e) d'une structure d'accueil familiale de 60 enfants situé dans une ville
de 78 000 habitants, à l'intérieur d'une maison de la petite enfance qui comporte
également un accueil collectif et une halte-garderie. Vous êtes interpellé (e) par les
différentes réactions des enfants dans le groupe. Vous souhaitez accentuer le travail
de cette année sur le thème suivant: quelles sont les attitudes éducatives appropriées
envers l'enfant?
Vous rédigerez un projet en commentant les idées principales et en argumentant votre
point de vue à partir de votre expérience professionnelle
~
Fiche'-
L'EPREUVE ORALE
•A. Le programme
l'arrêté du 18 mars 1993 modifié précise le contenu du programme de l'épreuve
d'ent retien au sein des t rois thèmes défi nis.
- l'organisation et la promotion d'un service ou d'un établissement de protection
de l'enfance :
Réussir le concours d'EJE Terri torial et l'examen professionnel d'EJE chef
Ce canevas de réflexion n'est évidemment pas exhaustif et vot re ent ourage peut
également vous aider à vous poser les bonnes questions. Cela peut conforter
vot re penchant initial ou au cont raire vous faire prendre conscience que même si
vous avez un int érêt plus marqué pour une t hémat ique, vous disposez déjà d'un
« matelas de connaissances » plus important dans un aut re ... et cela rendra les
révisions plus confortables !
-----.-
Le fait que l'épreuve dispose d'un programme ne rend pas les révisions plus aisées.
Le choix de l'option, qui doit être réalisé, sans modification ultérieure possible, au
moment de l'inscription, conditionne pour une bonne part la manière dont vous
allez aborder l'entretien.
Il convient donc de prendre le temps de la réflexion et d'être certain de son choix...
un choix par défaut vous donnerait sans doute moins d'assurance et le jury ne
manquerait pas de le remarquer.
Enfin, il s'agit d'un examen professionnel : il n'est donc pas utile de se soucier
de ce que les aut res candidat s ont choisi : vous ne serez pas jugé en fonction des
performances des autres, mais en fonction d'un niveau requis de connaissances
pour exercer les fonctions auxquelles l'examen professionnel vous destine.
candidat fait preuve de connaissance et de réfl exion et que le jury cherche à voir
jusqu'où ce raisonnement est élaboré. Au cont raire, si le candidat méconnaît un
sujet, le jury essaiera de l'aiguiller puis changera de t hématique pour évit er que
le candidat ne s'enferme dans la diffi culté.
Par ailleurs, il n'existe pas de répartition ent re «bons »et « méchants» au sein
du jury. le niveau d'exigence n'est pas forcément le même entre les différents
membres du jury et la personnalit é de chacun s'exprime dans les questions. Celui
qui pose les questions les plus difficiles n'est pas forcément celui qui est le plus
sévère sur le plan de la note.
-----.-
N'appréhendez pas le jury comme un ennemi dont le seul but est de chercher la
faille dans vos connaissances ou votre raisonnement. Certes, ils ne sont ni vos
pairs (du moins pas encore), ni vos amis, mais ils ne sont pas non plus mandatés
pour vous faire passer un mauvais quart d'heure 1Les considérer comme des cen-
seurs risque de vous faire apparaître sur la défensive, voire agressifs, et ce n'est
certainement pas la meilleure méthode pour engager un entretien.
Par exemple, un éducateur de jeunes enfants qui occuperait ses fonctions dans
une crèche au sein d'une cité sensible d'une ville de banlieue parisienne ne vivrait
pas la même réalité professionnelle qu'un éducateur de jeunes enfants chargé de
la protection de l'enfance dans un département rural. Or, les missions auxquelles
vous pourrez être appelé en tant qu'Éducateur chef de jeunes enfants peuvent
vous amener à faire le grand écart ent re des fonctions t rès différentes: il est donc
nécessaire de mont rer au jury que vous avez en tête ces différentes réalités et
pratiques, que vous avez la capacité d'en analyser les atouts et les limites et que
-----.-
vous saurez adapter vot re comportement professionnel à ces différents context es.
2. L'attitude du candidat
le candidat doit avoir une attit ude adaptée à la circonstance: ni arrogante ni trop
en ret rait ; ni péremptoire ni hésitant, ni faussement modeste ni trop vaguement
sûr de soi ...
le candidat doit êt re concentré, à l'écoute et faire sentir au jury qu'il est présent
dans l'épreuve. Cette présence passe notamment par le fait de regarder les diffé-
rents membres du jury, quel que soit celui qui pose la question.
Un trait d'humour est souvent apprécié également mais chacun doit rester à
sa place : le jury n'est pas composé des collégues de t ravail avec lesquels vous
pourriez boire un café. Être à la fois ferme dans ses positions et sur ses valeurs,
tout en faisant preuve de souplesse pour éventuellement intégrer dans son rai-
sonnement des données apportées par le jury est un gage d'ouverture d'esprit,
qui sera apprécié. À l'issue de l'épreuve, le jury s'interroge souvent sur le fait
qu'il pourrait ou non recruter le candidat dans sa collectivité s'il avait un poste
à pourvoir. la question de la capacité à coopérer, à écouter, à raisonner ... bref à
êt re en interaction est donc primordiale.
3. La motivation
le jury sera bien entendu t rés attentif à la capacité du candidat à démont rer sa
motivation à s'inscrire dans un processus de prise de responsabilité, de remise en
cause et de formation professionnelle, de valeurs du service Public qu'implique la
réussite à l'examen professionnel concours d'Éducateur chef de Jeunes Enfants.
la combativité du candidat est un élément très important de l'évaluation.
Répondre seulement « je ne sais pas » à une question mont re que le candidat
n'est pas impliqué dans l'ent retien. Répondre« je ne sais pas précisément mais si
je rapproche cette question de tel élément, je peux en déduire que ... » est déjà
un gage de présence dans l'entretien, de volonté d'engager le dialogue avec le
jury sur un mode professionnel.
Par ailleurs, la question simple et explicite de la motivation du candidat à passer
l'examen professionnel mérite une réflexion en amont car elle sera posée directe-
ment ou en fi ligrane, durant l'entretien :
- pourquoi je souhaite passer cet examen professionnel ?
- qu'est-ce que celui-ci va m'apporter dans ma pratique professionnelle ?
- comment je peux me projeter dans une prise de responsabilité à court ou moyen
terme ?
- suis-je intéressée par des fonctions d'encadrement?
Pour vous aider à construire vot re argumentaire sur cet aspect, il convient de
dresser un panorama des motivations et de choisir celles qui vous correspondent
le plus.
Fiche 9 • L'ÉPREUVE ORALE
(suite)
- parce que je souhait e
t ransmettre des valeurs à
une équipe
- parce que j'aime diriger
et faire en sorte que les
agents fassent comme je le
souhait e
. . . .nt é- - parce que je pense avoir
Pourquoi suis-Je 1 des mét hodes de travail
ressé par les fonctions
qui permettent de faire
d'encadrement ?
progresser le groupe
- parce que cela fait
partie de l'expérience et
qu'aujourd'hui je me sens
prêt
- parce qu'il n'y a pas
d'autres moyens de pro-
gresser dans la carrière
-----~
L'examen professionnel d'Éducateur chef de jeunes enfants permet d'accéder
à des fonctions avec de lourdes responsabilités. Les attentes du jury sont donc
corrélées aux fonctions potentielles.
Le niveau de connaissances devra être d'autant plus important que le candidat a
choisi le thème de son interrogation. Mais l'attitude et la motivation sont également
des éléments très importants dans l'appréciation portée par le jury: à ces niveaux
de responsabilité et de représentation savoir-faire et savoir être sont tout aussi
importants l'un que l'autre. Aucun de ces 3 volets ne saurait être négligé dans la
préparation.
-----~
Il est parfois difficile de se replonger dans une atmosphère de préparation d'un
examen professionnel lorsque l'on est investi depuis plusieurs années dans son
quotidien professionnel. La concentration inhérente à ce type d'exercice peut se
réapprendre et vous avez tout intérêt à essayer de vous projeter dans cet exercice,
notamment par une préparation organisée. Ne vous mettez cependant pas une
pression inutile : votre qualité professionnelle ne dépend pas de l'obtention de
l'examen.
Réussir le concours d'EJE Terri t orial et l'examen professionnel d'EJE chef
•B. Anticiper
:1.. Dès la préparation des épreuves écrites
les deux épreuves de l'examen professionnel sont des épreuves d'admission : le
jury ne prononce donc pas d'admissibilité à l'issue des épreuves écrites. De ce fait,
la préparation à l'épreuve orale s'anticipe dès la préparation des épreuves écrites.
les lectures régulières sur les sujets directement liés ou connexes à votre choix
d'option seront de toute façon des gains pour votre réfl exion et vot re pratique
professionnelle.
-----~
Consacrer 30 minutes par jour à ce • maintien en vigilance • semble être une
bonne formule : cela permet au candidat de ne pas oublier son objectif tout en
ne focalisant pas l'ensemble de son emploi du temps autour de l'épreuve à venir.
Votre entourage n'aura pas à souffrir de votre surinvestissement sur une trop
longue période ... et vous n'arriverez pas à l'examen saturé 1
-----.-
Ne pas attendre les écrits pour commencer à préparer l'épreuve orale. Une attention
constante aux articles et parutions relatifs au domaine d'interrogation pennettra de
maintenir un niveau de vigilance propice à la concentration.
Une fois l'admissibilité prononcée, prenez le temps de mettre en mot des valeurs
et des concepts sur lesquels se fonderait votre pratique professionnelle, tout en
poursuivant l'approfondissement de vos connaissances.
La fonnulation claire de vos motivations est un des éléments primordiaux de
l'entretien.
-----.-
Pour éviter que le stress habituel à ce type de situation ne vous paralyse, quelques
éléments doivent être anticipés :
- repérer le trajet et adapter les modalités de transports de votre domicile au centre
d'examen,
- choisir une tenue dans laquelle vous vous sentez à l'aise, tout en étant adaptée
à l'enjeu,
- préparer vos vêtements la veille pour éviter de perdre du temps le matin de
l'épreuve,
- préparer les documents à présenter à l'organisateur la veille.
Fiche 9 • L'ÉPREUVE ORALE
-----.-
Pour s'assurer de cerner les différents aspects du sujet et pouvoir, en plus des
éléments du dossier, faire appel à des connaissances connexes à bon escient, le
candidat se posera utilement les questions suivantes:
- qu'attend-on de moi ?
- de quoi parle-t-on?
- dans quel but me dernande-t-on de le traiter ?
- quels sont les effets attendus?
Si le contexte territorial ou le commanditaire de la note ne sont pas précisés, le
candidat devra considérer l'option la plus large possible pour traiter le sujet.
tril~
L'accueil des enfants handicapés de moins de 6 ans en structure d'accueil collectif
• Avec un plan d'idées
(suite)
Limit e de Cas du petit
Possibilité d'une
l' adaptation du Théodule
Quel 1nterventi on de prise en charge
mat ériel des au sein d'une
finance ment ? la MDPH partiel 1e de la
locaux et du structure
CAF
personnel mult i-accueil
- Problémat i que
Préparation
Quel 1es suit es liée à l'école
pour les fut ures
à cette prise mat ernelle
ét apes de l a
en charge -Ma nque de
vie soci ale de
précoce? personnels
l'enfant
formés
-----.-
La phase de collecte de connaissances est une étape très importante car de sa
richesse et de sa diversité, bref de votre productivité intellectuelle, naîtra l'intérêt
de l'exposé. Elle doit faire l'objet d'une intense concentration.
Il n'existe pas qu'une seule manière de rassembler ses connaissances, deux sont
présentées ici mais vous avez la faculté d'inventer la vôtre. En tout état de cause,
la méthode que vous utilisez doit vous êtes familière: vous avez tout intérêt à tester
sur plusieurs sujets quelle est la méthode qui vous convient intellectuellement de
manière à pouvoir être opérationnel dès que vous aurez connaissance du sujet.
-----.-
L'annonce du plan est détenninante dans l'introduction. Elle démontre que le can-
didat a fourni un effort de structuration de son exposé. Sans annonce de plan, le
jury peut avoir l'impression que le candidat liste des arguments sans logique. L'ac-
cession au grade d'éducateur-chef ne peut se contenter de cette approximation.
L'accueil des enfants handicapés de moins de 6 ans dans les structures d'accueil collectif
En 2003, le handicap a été nommé Grande Cause nationale par le président de la
République. Cette interpellation collective a permis de faire aboutir un nouveau texte
législatif en 2005 sur l'égalité des droits et des chances des personnes handicapées.
L'accueil des enfants handicapés est alors devenu une question prégnante clans les
structures d'accueil du jeune enfant.
Tout à la fois droit humain légitime et contrainte professionnelle supplémentaire,
l'accueil des enfants handicapés doit être envisagé surtout du point de vue des enfants.
Or aujourd'hui, les conditions de prise en charge, notamment en structure d'accueil
collectif (crèche collective, crèche parentale, halte-garderie et multi-accueil principa-
lement), sont parfois plus liées à la demande sociale qu'à une réelle évaluation du
bénéfice pour l'enfant.
J'expliquerai dans un premier temps que la tendance à une plus grande prise en charge
des enfants porteurs de handicap répond à une demande sociale et que les consé-
quences sur le bien-être des enfants et des équipes restent à vérifier. Nous verrons
ensuite, dans une seconde partie, que quelques modalités de prise en charge doivent
être améliorées si l'on veut progresser dans le projet de l'accueil de l'enfant porteur
de handicap.
-----.-
Il n' est pas interdit, voire il est conseillé, de venir le jour de l' épreuve avec un mi-
nuteur, un chronomètre ou une montre dont vous aurez auparavant testé la fiabilité
(vous n' avez pas le droit au téléphone portable). Vous pourrez ainsi contrôler tout
au long de l' exposé puis de la conversation le temps qu'il vous reste et ainsi ne pas
être surpris quand le président vous indiquera • il faut conclure • au beau milieu
de votre exposé.
Réussir le concours d'EJE Terri t orial et l'examen professionnel d'EJE chef
-----.-Vous avez 10 minutes pour présenter le traitement que vous avez choisi de la
question tirée au sort. Soyez très présent, utilisez le langage non verbal pour
convaincre. Prenez soin de regarder régulièrement tous les membres du jury pour
capter leur attention.
N'oubliez pas de marquer un temps d'arrêt entre les différentes sous-parties de
votre exposé afin que le jury comprenne bien quelle est l'articulation de votre
propos. 11 est important d'adapter son débit de parole à la circonstance, il ne s'agit
pas d'en dire le plus possible en un minimum de temps, mais bien d'organiser un
propos, de le développer et de l'étayer sans pour autant se noyer dans des détails.
le candidat mais les connaissances nécessaires doivent donc être à la fois très
précises et t rès approfondies.
Au-delà du contenu des connaissances, le candidat devra faire preuve d'ouverture
d'esprit en cherchant à aller au-delà de sa réalité professionnelle : les exemples
cités provenant de collectivités différentes, de contextes variés (urbain et rural,
quartiers sensibles ou plutôt aisés). Cette aisance à passer d'une réalité à une
autre montre la nécessaire capacité d'adaptation dont le candidat est capable de
faire preuve.
Dans le cadre de vot re préparation, afi n d'anticiper les questions potentiellement
posées par le jury, passer en revue les différents aspects de chaque sujet :
- les aspects juridiques,
- les aspects financiers,
- les aspects méthodologiques,
- les aspects statutaires,
- les aspects théoriques,
- les aspects philosophiques.
L'accueil des enfants de moins de 6 ans porteurs de handicap dans les structures
d'accueil collectif
- quels sont les différents modes d'accueil collectifs ?
- quelles sont les règles d'encadrement appliquées à chacun de ces modes d'accueil ?
- quels sont les modes de financement ?
- l'organisation de la prise en charge du handicap en France
- la Loi de 2005: quelles sont ses avancées ? ses difficultés d'application ?
- quelles sont les compétences qu'un EJE chef peut mettre en avant pour faciliter
l'accueil d'un enfant porteur de handicap dans une équipe ?
Vous êtes responsable d'une structure mult~accueil qu'un enfant souffrant d'un han-
dicap moteur fréquente deux jours par semaine. Les auxiliaires de puériculture vous
expliquent que l'accueil de cet enfant posera d'importants problèmes de fonctionne-
ment et qu'elles souhaitent que vous refusiez. Quelle attitude adoptez-vous ?
- quelle est la particularité du fonctionnement du binôme auxiliaire de puériculture/
EJE dans le cadre d'un enfant handicapé ?
- des parents vous reprochent l'absence de progrès de leur enfant porteur de handicap
et accueilli dans la structure dans laquelle vous travaillez ?
- le travail pluridisciplinaire dans le cadre de la prise en charge d'un enfant porteur de
handicap en structure d'accueil collectif
- le maire de la commune rurale dans laquelle vous travaillez vous demande de ne pas
accepter un enfant handicapé à la Halte-Garderie parce qu'il a peur que les autres
parents ne retirent leurs enfants de la structure. Comment gérez-vous la situation ?
Réussir le concours d'EJE Terri t orial et l 'examen professionnel d'EJE chef
-----.-
L'épreuve orale de l' examen professionnel nécessite une culture t rès approfondie de
son domaine de compétence. Le jury doit en effet poser des questions relatives au
sujet tiré au sort par le candidat. Ce n' est pour autant pas une épreuve• facile•.
L'effort du candidat devra porter notamment sur le fait de sortir de son référentiel
professionnel habituel pour accepter d' envisager d'autres réalités et d' autres terri-
toires sur lequel il sera peut-être amené à exercer son activité.
Un sujet de réfl exion et un sujet de mét hodologie de projet seront ainsi t rait és.
Une liste de sujets possibles sera ensuite proposée : ils constitueront les sujet s
d'entraînement pour le candidat que vous êtes ...
-----.-
Lorsque vous vous entraînez sur les sujets proposés ou toutes autres annales
que vous aurez pu récupérer, il est important de se mettre réellement en situation
d'examen:
-tirer au sort le sujet ou demander à un proche de vous le désigner afin que l' effet
de surprise soit présent et que vous arriviez le jour de l' épreuve en ayant déjà
mail risé cette sens al ion ;
- isolez-vous sans répondre ni à votre entourage ni au téléphone ;
- minutez votre préparation et arrêtez-vous au bout de 30 minutes pour voir à
quel niveau d' aboutissement vous êtes, quitte ensuite à poursuivre l' exercice pour
finaliser votre présentation et rechercher davantage de connaissances ;
- présentez votre exposé devant un miroir dans le temps imparti lors de l' examen
(10 minutes): cela vous permettra de vérifier votre attitude (le fait de vous détacher
de vos notes notamment) et vous obligera à articuler et à poser votre voix. Pas
d'inquiétude, le miroir ne répond jamais lorsqu' on lui pose la question • miroir mon
beau miroir... •. Vous ne risquez donc pas d' être jugé et c' est la meilleure manière
de s' entraîner 1
Fiche 9 • L'ÉPREUVE ORALE
+ Sujet de méthodologie
Vous êtes responsable d'un relais assistants maternels dans une communauté de com-
mune rurale dont le territoire est très étendu. la commune centre accueille un lieu d'ac-
cueil mais les communes périphériques estiment qu'elles ne bénéficient pas du même
service. la responsable du service« petite enfance, enfance, jeunesse» vous demande
de présenter un projet dont l'objectif est de pallier cette carence de proximité. Quelle
méthode mettez-vous en œuvre ? Que proposez-vous?
la question de l'accueil du jeune enfant et de l'information dont peuvent avoir besoin
les familles est une question cruciale pour le territoire rural de la communauté de com-
munes dans la mesure où le bassin de vie des familles est très large est leur impose de
longs trajets entre leur domicile et le lieu de travail. De ce fait la proximité des structures
garantit une meilleure accessibilité à l'information et au regroupement d'enfant pro-
posé par le RAM pour les assistants maternels indépendants du territoire.
Afin de prendre en corn pte 1es différents éléments de contexte et proposer une ou plu-
sieurs solutions opérationnelles, j'utiliserai la méthodologie de projet. Dans un premier
temps, je traiterai donc du diagnostic préalable du projet ainsi que des instances de
concertations à mettre en place et les objectifs assignés par les différents partenaires,
avant d'envisager dans une seconde partie, les différentes contraintes et ainsi pouvoir
proposer quelques pistes de réflexion.
Fiche 9 • L'ÉPREUVE ORALE
- Vous êtes éducateur chef de jeunes enfants dans une structure d'accueil
collective. Vous devez t ravailler sur le projet éducatif de la section dont vous
avez la responsabilité. Comment montez-vous ce projet avec l'équipe que vous
encadrez?
L'essentiel à retenir
+ !.'.épreuve orale de l'examen professionnel d'EJE chef dure 30 minutes,
après 30 minutes de préparation d'un sujet tiré au sort sur une thémati-
que choisie par le candidat au moment de son inscription.
+ !.'.épreuve se déroule en 2 temps: un exposé sur le sujet tiré au sort d'une
durée de 10 minutes, puis un entretien avec le jury sur le même sujet .
+ la bonne gestion du temps de la préparation est un enjeu t rès impor-
tant : la compréhension du sujet, la recherche des connaissances et l'or-
ganisation de sa réflexion sont des étapes qui doivent faire l'objet d'une
organisation prévue en amont .
+ Seule l'introduction doit êt re rédigée en totalité.
+ la recherche de connaissances peut se faire selon plusieurs méthodes :
une fois t rouvée celle qui lui correspond le plus, le candidat doit appli-
quer cette mét hode le jour de l'épreuve.
+ !.'.organisation de la réflexion autour des connaissances recensées sera
analysée par le jury puisqu'il cherche avant out à connaître la capacité
d'analyse du candidat.
Eiche 1
LES CONSEILS POUR GAGNER
DES POINTS ET NE PAS EN PERDRE
ne le viviez pas comme une punition, voire une torture. Rappelez-vous que les
membres du jury recherchent de futurs cadres capables de gérer des sit uations
complexes et parfois conflictuelles avec des collaborateurs et des administrés.
Ces qualités seront donc recherchées par le jury et certaines questions auront
pour objectif de vous tester sur ce domaine.
Vous devrez donc offrir au jury de véritables qualités d'expression orale tant dans
vot re capacité à décrire une situation, à défendre votre point de vue et à avoir de
la répartie. le jury n'apprécie pas les candidats mous, sans personnalité et sans
âme. Vous gagnerez des points en vous positionnant comme un cadre, sûr de
ses réponses et capable de les défendre et de les enrichir par les arguments bien
choisis et des illustrations éclairantes.
Ne vous laissez pas déstabiliser par les questions plus ou moins « tordues » des
membres du jury qui testeront votre capacité à prendre du recul et à gérer votre
stress.
le jury pourrait essayer de vous piéger avec des questions du t ype :
- « A-t-on encore besoin d' EJE ? »
- «Nos enfants doivent-ils vraiment êt re au cœur de nos préoccupations ? »
- « Une bonne fessée, cela ne fait pas de mal ? »
À chacune de ces questions, vous devrez faire preuve d'intelligence en offrant
respectivement une analyse fine du rôle des EJ E dans la société, de l'intérêt
de l'éducation du jeune enfant pour la société française et du positionnement
d'une professionnel de la petite enfance face aux violences douces et à la mal-
t raitance.
Par ailleurs, vous devrez faire partager au jury vos envies et vos ambitions dans le
cadre de vos futures fonctions d'EJ E ou EJ EC.
À ce tit re, il est aussi utile de savoir répondre aux questions suivantes :
- « Pourquoi voulez-vous devenir fonctionnaire/EJ E ou d' EJEC ? »
- « Qu'envisagez-vous de faire dans 10 ans ? »
les réponses à ces questions couramment posées doivent faire partager au jury vos
motivations pour devenir un animateur territorial en vous inscrivant au minimum
dans un déroulement de carrière cohérent et qui vous ressemble. Soyez clair et
concis dans vos réponses pour que le jury perçoive que vous savez pourquoi vous
vous présentez devant eux.
Cette épreuve de recrutement doit aussi démontrer des qualités managériales
indéniables. Cet aspect est de plus en plus important dans l'appréciation du
candidat par le jury. les mauvais manageurs sont dangereux pour les organisa-
tions et peuvent en quelques semaines t ransformer un service qui fonctionnait
Fiche 10 • LES CONSEILS POUR GAGNER OES POINTS ET NE PAS EN PERORE
à merveille en un service déficient . Vous devrez faire preuve d'un véritable sens
des responsabilités dans vot re manière de manager vos collaborateurs et de les
accompagner dans la réussite de vos projets.
Diriger une équipe demande des compétences particulières mais aussi des qua-
lités humaines faites d'écoute, d'attention, d'empathie et de compromis. Cette
posture doit être offerte au jury, notamment dans la manière dont vous aurez
à t raiter les mises en sit uation professionnelles. Se positionner comme un bon
manager permet de gagner la confiance du jury et, par la même occasion, des
points précieux.
Autres qualités attendues et reconnues par le jury, la nuance, la subtilité et la
diplomatie. les membres du jury apprécient particulièrement les candidats qui
font preuve de subtilité dans leur exposé et/ou dans leurs réponses aux questions.
Un positionnement intelligent devant une situation complexe vous rapportera
de nombreux points. De la même manière, le contournement d'une question par
des réponses subtiles indiquera au jury que vous savez faire preuve de réactivité
et de réflexion.
Enfin, n'oubliez pas que la relation avec un jury de concours n'est pas une relation
neutre d'égal à égal. le jury doit être perçu comme vot re fut ure hiérarchie. Vous
devrez donc faire preuve de diplomatie à son égard et toute marque d'énerve-
ment, de crispation ou de déni devra être proscrite.
En respectant le jury, vous démont rez que vous êtes capable de vous insérez dans
une chaîne hiérarchique. le respect strict de cette consigne, aussi important pour
les élus locaux que pour les cadres dirigeants, vous rapportera quelques points.
Vous devez séduire le jury par votre comportement, vot re intelligence et vot re
posture. L'humour peut êt re une arme efficace dans cette opération de séduc-
tion. Vous serez cependant attentif à ne pas sombrer dans l'ironie, là raillerie, là
moquerie et le persiflage. Dans tous les cas de figure, vous adopterez une attit ude
emprunte de modestie et de politesse en direction du jury. les qualités essentielles
du « savoir vivre » devront t ranspirer tout au long de vot re ent retien.
haut le jury ou qui leur indiquent fi nalement que la réalité des choses est tout
autre et qu'ils sont heureux d'éclairer le jury de leurs connaissances. Même si vous
êtes convaincu de la pertinence de votre réponse, ne prenez jamais les membres
du jury pour des idiots au risque de les revoir lors de la prochaine session du
concours ou de l'examen.
le jury n'affectionne pas particulièrement les candidats qui perdent leurs moyens
à la moindre question et qui se laissent démonter à chaque intervention.
les attitudes du candidat victime d'un jury bourreau font perdre implicitement
quelques points. De la même manière, les candidats qui jettent l'éponge avant
même d'avoir été sur le ring n'échapperont pas à un KO annoncé.
Les candidats qui refusent l'entretien sont durement sanctionnés et les attitudes
rétives ou de repli ne sont jamais couronnées de succès.
le jury ne consacrera que très rarement les candidats sans personnalité qui brille-
ront par leur t ransparence, voire leur absence, dans l'entretien. Encore une fois, il
s'agit d'une rencontre et d'un ent retien d'embauche. Vous devez exister pour ne
pas disparaître de la liste des candidats défi nitivement admis au concours.
les examinateurs resteront perplexes face aux candidats farfelus et excentriques.
les épreuves orales d'admission offrent peu de place à l'originalité excessive.
l'apparence vestimentaire devra être adaptée à la sit uation. les candidats feront
preuve de retenue. Ils éviteront les tenues inappropriées ou négligées (tenues de
soirée, de randonneur ou de sportif).
Dans le même état d'esprit, le candidat devra rester sur terre et ne pas emmener
le jury dans des considérations stratosphériques ou « aware ».
Les candidats impolis et grossiers sont rarement félicités par les examinateurs qui
sanctionneront les écarts de langage, les interpellations familières et les expres-
sions de la rue. Vous êtes face à un jury de concours et non au bistrot du coin.
Pour fi nir. même s'ils sont rares à ce stade du concours, le jury accorde peu
d'intérêt aux candidats bêtes et méchants. la niaiserie et la naïveté excessive sont
elles aussi sanctionnées. Il arrive parfois que des candidats de ce profil passent à
t ravers les mailles des épreuves d'admissibilité. Ils offrent souvent des prestations
de mauvaise qualité entachées de préjugés, de principes dépassés et de jugements
à l'emporte-pièce.
A ~
D'ACTUALITE DE LA CULTURE
~ ~
GENERALE ET D'ENVIRONNEMENT
TERRITORIAL
-
~
Thème 1
LA POPULATION
FRANÇAISE
Définition
+ La population française (métropole, DOM et territoires inclus) est estimée à
64,86 millions d'habitants au 1.. janvier 2011.
La population mondiale ayant passé la barre des 7 milliards en octobre 2011, la
population française représente 0,92 % de la population mondiale.
En 2010, les dernières données de !'INSEE indiquent que le nombre de décès a
légèrement diminué (-0,64%) alors que le nombre de naissances a t rès légère-
ment augmenté (+0.4%).
+ Bilan démographique de la France pour 2010
La population française a gagné 337 000 personnes en 2010 soit une hausse de
0,5%. C'est notamment le résultat de 828 000 naissances, un chiffre en hausse
de 0.4% et de 545 000 décès, soit une baisse de 0,64%. À cela, il convient
d'ajouter un solde migratoire positif de 75 000 personnes, chiffre qui compta-
bilise le différentiel entre les personnes entrées sur le territoire français et les
personnes sorties du territoire.
La France se sit ue à la deuxième place des pays européens les plus peuplés,
derrière l'Allemagne qui compte 81,8 millions d'habitants. La population re-
présente 12,59% de la population de l'Union Européenne.
La part des personnes de plus de 60 ans continue de progresser et représente
près d'un quart de la population totale. Cette augmentation s'explique notam-
ment par le passage des baby-boomers (nés après-guerre) dans cette catégorie
d'âge. Ils représentent la même part dans la population que les jeunes de
moins de 20 ans.
La France reste l'un des pays d'Europe où le taux de fécondité est le plus élevé
(12,8 pour mille) juste derrière l'Irlande (16,5 pour mille) et juste devant le
Royaume-Uni (12,5 pour mille). Le nombre de naissances hors mariage est en
constante augmentation et représente 54, 1 % des naissances en 2010 (contre
Réussir le concours d'EJE Terri t orial et l'examen professionnel d'EJE chef
53% en 2009). l'âge moyen du 1" accouchement des femmes est estimé à
30, 1 ans.
l'âge moyen du 1" mariage reste en revanche assez stable et se sit ue à 31,6 ans
pour les hommes et 29, 7 ans pour les femmes, comme en 2009. le nombre
de mariage est en constante régression, avec une perte de 3% ent re 2010 et
2008, soit 248 000 unions célébrées dans le cadre d'un mariage. le PACS, quant
à lui, connaît un engouement constant puisque 195 000 PACS ont été signés
en 2010, soit une augmentation de 13% par rapport à 2009. l'augmentation
reste toutefois moindre que les années précédentes(+ 20% en 2009 et+ 40%
en 2008).
+ Synthèse des données socio-économiques 2009
la dernière étude de !'INSEE publiée en mars 2011 fait référence aux chiffres
de l'année 2009.
Un niveau de vie médian toujours en hausse.
l'espérance de vie de la population française continue de progresser et s'éta-
blie à 84,8 ans pour les femmes et 78, 1 ans pour les hommes. Cette donnée est
remarquablement plus forte que dans la moyenne de l'Union Européenne ou
les femmes ont une espérance de 79 ans, et les hommes de 71 ans. les démo-
graphes estiment que l'écart est lié à la fois aux comportements dangereux, à
la pénibilité du t ravail et à une différence dans l'accès aux soins.
De fortes inégalités dans la répartition des richesses.
En 2009, 13,5% de la population française vit sous le seuil de pauvreté, selon
l'étude publiée en juillet 2011 : 8, 1 millions de nos compatriotes vivent ainsi
avec moins de 954 euros par mois.
le niveau de vie médian de la population (niveau de vie qui partage les 50%
qui vivent au-dessus et les 50% qui vivent en dessous de ce chiffre) s'établit à
19 080 euros par an, soit 1 590 par mois en 2009, soit une augmentation de
0,4% par rapport à 2008. le niveau de vie moyen, quant à lui s'élevait à 22 140
euros en 2009 (+5 % par rapport à 2008).
Au sein de la population française, les inégalités restent extrêmement fortes
même si en 2009, le niveau de vie moyen des français les plus modestes a pro-
gressé plus fortement que celui des ménages les plus aisés. Ainsi, les 10% de
personnes les plus modestes avaient un niveau de vie de 10 520 euros annuels,
soit une progression de 2,2% par rapport à 2007. les 10% de personnes les plus
aisées disposent d'un niveau de vie annuel de 35 550 euros par mois, en hausse
de 2% sur la même période. le niveau de vie s'est ainsi amélioré sensiblement
plus vite que le revenu disponible, qui tient compte des prestations sociales et
du paiement des impôts.
Par ailleurs, le revenu annuel moyen croît avec l'âge et est le plus élevé pour
les personnes entre 45 et 54 ans (44 460 euros), puis à nouveau décroissant
Thème 1 • LA POPULATION FRANÇAISE
Pers ectives
+ Population française : vers une stabilisation à 70 millions d'habitants
la population de la France vieillit mais aucun déclin démographique n'est à
redouter. les projections de !'INSEE pour 2050 concluent plutôt à une augmen-
tation signifi cative de la population française jusqu'à 70 millions d'habitants. À
plus long terme, les ét udes annoncent une croissance lente voire une stabilisa-
tion alors que les études antérieures pariaient plutôt sur une décroissance.
+ les hypothèses retenues pour les projections de l'lnsee
Plusieurs scenarii sont envisagés dont l'un, qualifié de central, est considéré
comme le plus probable. les différents scenarii se fondent sur des hypot hèses
de stabilisation rapide de la fécondité à 1,7 ; 1,9 ou 2, 1 enfants par femme et
un solde migratoire positif de 50 000, 1OO 000 ou 150 000 personnes par an.
le scénario cent ral de la mortalité prolonge la baisse des taux de mortalité
observée depuis 15 ans: l'espérance de vie des hommes à la naissance attein-
drait 83,8 ans, 89 ans pour les femmes. Autour de cette hypothèse centrale, la
progression de l'espérance de vie est soit réduite soit augmentée de 2,5 ans
pour les hommes et pour les femmes.
+ Vers une stabilisation de la population de la France ?
Ces nouvelles projections confirment le vieillissement de la population d'ici
2050. Si la taille de la population fra aise pro· etée d'ici 2050 est fortement
Réussir le concours d'EJE Terri torial et l'examen professionnel d'EJE chef
conditionnée par les hypot hèses retenues, tous les scenarii conduisent sans
exception à une hausse importante de la population âgée à cet horizon.
l'ampleur des variations ent re les scenarii est les effets induits par la révision
du scénario central rappellent les incertit udes de l'évolution de la population à
long terme, tout en confirmant la tendance au vieillissement .
Enfi n la nouvelle projection centrale présente une stabilisation de la popula-
tion (ou sa progression lente si la mortalité continue de baisser) comme étant
le scénario le plus probable, si les tendances actuelles se prolongent .
Ainsi, si les tendances démographiques récentes se maintiennent, la France
mét ropolitaine comptera 73, 6 millions d'habitants au 1" janvier 2060, soit
10 millions de plus qu'en 2010. Cette augmentation sera due en t rès grande
partie voire en totalité à l'augmentation de personnes de plus de 60 ans. En
2060, 1 habitant sur 3 aura plus de 60 ans. Jusqu'en 2035, la proportion des
personnes âgées de plus de 60 ans progressera fortement, quelles que soient
les hypothèses retenues sur l'évolution de la fécondité, de la mortalité ou des
migrations. Cette forte augmentation est transitoire et correspond à l'entrée
dans cette tranche d'âge des baby-boomers. Après 2035, la part des personnes
de plus de 60 ans devrait continuer à croît re, mais à un rythme plus sensible aux
différentes hypothèses sur les évolutions démographiques.
•Pour
- aller.,p]us loin
+ Références bibliographiques
- Jacques Vallin, La population française, la Découverte 2001 , Coll. Repères.
- Isabelle Robert-Bobée, Projections de population pour la France métropoli-
taine à l'horizon 2050, IN SEE première 2006.
• Sites Internet
- Site de !'INSEE (Instit ut national de la statistique et des ét udes économi-
ques: www.insee.fr
- Site de l'Instit ut national d'ét udes démographiques: www.ined.fr
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LA REFORME
TERRITORIALE
Définition
la réforme des collectivités territoriales a été engagée dans l'objectif de sim-
plifi er l'architecture territoriale, de modifi er l'organisation des territoires et de
renforcer la démocratie locale.
Cette réforme a pour objectif de limiter l'empilement des structures territoria-
les et de clarifi er le partage des compétences ent re les différentes collectivités
territoriales. De nombreux rapports, dont celui de l'ancien premier ministre
Édouard Balladur, ont souligné les conséquences du mille-feuille institutionnel
et l'intérêt de simplifier l'organisation de la gouvernance des territoires.
la loi du 16 décembre 2010 relative à la réforme des collectivités territoriales
crée le conseiller territorial. Siégeant à la fois au conseil général et au conseil
régional. les conseillers territoriaux remplaceront les 4 037 conseillers généraux
et les 1 880 conseillers régionaux actuels, à l'issue des élections du printemps
2014.
la loi comprend en outre un volet intercommunal important, qui fixe au 1" juin
2013 la date d'achèvement et de rationalisation de la carte. la loi prévoit la
création de communes nouvelles, de métropoles et de pôles métropolitains.
Par ailleurs, les conseillers communautaires seront élus au suffrage universel
direct par un système de fl échage dès les élections municipales de 2014.
Dès le premier t rimestre 2011, les élus locaux devront procéder à une recom-
position des commissions départementales de la coopération intercommunale
(CDCI). la réalisation des schémas départementaux de coopération intercom-
munale (SDCI) devra êt re opérée au 31 décembre 2011.
Depuis le 1"' janvier 2012, la réforme territoriale pose le principe d'une« par-
ticipation minimale du maître d'ouvrage » au fi nancement d'une opération
d'investissement et encadre la participation du département et de la région à
un projet communal ou intercommunal.
Réussir le concours d'EJE Terri t orial et l'examen professionnel d'EJE chef
Définition
les institutions publiques françaises sont organisées selon le principe de la
séparation des pouvoirs législatif, exécutif et judidaire afin d'éviter leur
concentration ent re les mains d'une seule personne. Certaines constitutions
privilégient la stricte séparation des pouvoirs, d'aut res leur permettent, tout en
étant distincts, de disposer de moyens de contrôle les uns à l'égard des aut res.
Sur le plan des pouvoirs législatifs et exécutifs, la Constitution du 4 octobre
1958 précise à ce titre la place de chacune d'ent re elles. On distingue parmi
ces institutions le président de la République, le Gouvernement, le Parlement,
le Conseil constitutionnel, le Conseil d'État, le Conseil économique, social et
environnemental, et les autorités administratives indépendantes.
+ le président de la République
Selon l'article 5 de la Constitution, le président de la République incarne l'auto-
rité de l'État . Il veille, par son arbitrage, au respect du text e constitutionnel,
et assure le fonctionnement normal des pouvoirs publics et la continuité de
l'État . Vis-à-vis de l'extérieur, il est le garant de l'indépendance nationale, de
l'intégrité du territoire et du respect des t raités conclus par la France.
De manière plus précise, la Constitution fait de lui le chef des armées. Ce qui
a conduit, en pratique, à lui conférer un rôle prédominant concernant toutes
les questions de défense. le développement, par la France, d'une force de
dissuasion nucléaire n'a fait qu'accroître cette tendance, le chef de l'État étant
le seul détenteur du « feu nucléaire ».
la Constitution et la pratique institutionnelle lui reconnaissent aussi un rôle
éminent en matière de diplomatie. On parle de domaine réservé.
le président de la République négocie et ratifie les t raités. Il accrédite les am-
bassadeurs français à l'ét ranger et, réciproquement, les ambassadeurs ét ran-
Thème 3 • LES INSTITUTIONS PUBLIQUES FRANÇAISES
les AAI sont une catégorie juridique nouvelle car, contrairement à la t radition
administrative française, elles ne sont pas soumises à l'autorité hiérarchique
d'un ministre. C'est dans la loi du 6 janvier 1978 créant la Commission natio-
nale de l'informatique et des libertés (CNll) que le terme est apparu pour la
première fois.
leur nombre varie selon les auteurs, en fonction des critères de défi nition rete-
nus. Elles se répartissent ent re deux catégories, celles chargées de la régulation
des activités économiques et celles protégeant les droits des citoyens.
les AAI présentent trois caractères, ce sont :
- des autorités : elles disposent d'un certain nombre de pouvoirs (recomman-
dation, décision, réglementation, sanction) ;
- administ ratives : elles agissent au nom de l'État et certaines compétences
dévolues à l'administration leur sont déléguées (ex. : le pouvoir réglemen-
taire) ;
- indépendantes : à la fois des secteurs contrôlés mais aussi des pouvoirs
publics.
Elles sont donc placées en dehors des structures administ ratives traditionnelles
et ne sont pas soumises au pouvoir hiérarchique. les pouvoirs publics ne peu-
vent pas leur adresser d'ordres, de consignes ou même de simples conseils et
leurs membres ne sont pas révocables. Elles constituent donc une exception à
l'article 20 de la Constit ution selon lequel le Gouvernement dispose de l'admi-
nist ration.
les compétences des autorités administratives indépendantes varient de l'une
à l'autre.
Elles peuvent détenir un pouvoir d'avis ou de recommandation, consistant soit
à conseiller aux opérateurs une pratique particulière (ex. : Commission natio-
nale de l'informatique et des libertés), soit à tenter de t rouver un compromis
ent re l'administration et un administré (ex.: le Médiateur de la République).
Certaines ont un pouvoir de décision individuelle. Il peut s'agir de délivrer
l'autorisation d'exercer une activité ou d'un pouvoir de nominations. Ainsi, le
Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) désigne les directeurs des chaînes de
télévision publiques.
Elles peuvent aussi détenir un pouvoir de réglementation, consistant à organiser
un secteur d'activité en établissant des règles. Ce pouvoir réglementaire, qui
appartient en principe au Premier ministre ou au président de la République,
est ainsi reconnu de manière exceptionnelle, mais limitée, à un organeindé-
pendant du Gouvernement. En effet, ce n'est pas un pouvoir réglementaire
Réussir le concours d'EJE Terri t orial et l'examen professionnel d'EJE chef
L'INTERCOMMUNALITE
EN FRANCE
-
Réussir le concours d'EJE Terri t orial et l'examen professionnel d'EJE chef
Perspectives
l'intercommunalité constitue le 4' échelon de l'organisation territoriale
française. Conçue à l'origine pour réduire l'émiettement et la fragmentation
des communes française, pour mutualiser leurs moyens et optimiser leurs
dépenses, l'intercommunalité fait face aujourd'hui à de nombreuses critiques.
le développement de l'intercommunalité, qui tend à ce jour vers une couver-
ture totale du territoire, a complexifié le mille-feuilles instit utionnel.
Dans son rapport public annuel 2009, la Cour des comptes a une appréciation
critique sur la carte, le contenu et le coût de l'intercommunalité. Elle indique
que l'intercommunalité «prend des formes assimilables à un nouvel échelon de
collectivités locales, sans remise en cause du rôle des communes, ni émergence
d'une lisibilité de sa gouvernance plus démocratique»( ... ) et « que l'obligation
de défi nir l'intérêt communautaire a eu un effet positif sur le développement
des compétences et a conféré aux communautés une vocation plus généraliste.
Cette évolution doit conduire à repenser les rôles respectifs des communautés
et des communes et à envisager de nouvelles formes de gouvernance locale ».
Par ailleurs, la réforme territoriale adoptée le 16 décembre 2010 promeut
la simplification de l'organisation administrative territoriale. les principaux
objectifs de la réforme ont des conséquences sur l'organisation et la gouver-
nance de l'intercommunalité en France. la loi prévoit :
- d'achever, d'ici le 1" juin 2013, la couverture intercommunale du territoire
national et de renforcer la cohérence des EPCI. Pour atteindre cet objectif, les
préfets mèneront avec les élus locaux un travail conjoint afin de simplifi er et
de rationaliser la carte intercommunale ;
- de faciliter le regroupement des collectivités territoriales sur la base du
volontariat par le dispositif des communes nouvelles qui vise à remplacer le
dispositif « Marellen » ;
- de créer un nouveau cadre institutionnel, la mét ropole, pour mieux prendre
en compte le « fait urbain » et pour renforcer la compétitivité des grandes
agglomérations françaises au plan international. la métropole est un EPCI
à fi scalité propre de plus de 500 000 habitants bénéficiant de transferts de
compétences de la Région et du Département. l'État pourra par ailleurs lui
confier des grands équipements et infrastructures;
- de créer des pôles métropolitains permettant une coopération renforcée
ent re des EPCI à fiscalité propre souhaitant mettre en œuvre des actions
d'intérêt commun dans le but d'améliorer et de renforcer l'attractivité et la
compétitivité du territoire concerné. les pôles métropolitains pourront être
créés s'ils constituent un ensemble de plus de 300 000 habitants comprenant
au moins un EPCI de 150 000 habitants;
Réussir le concours d'EJE Terri t orial et l'examen professionnel d'EJE chef
Définition
les fi nances locales sont encadrées par l'article 72-2C de la Constit ution qui
consacre les principes auxquels sont soumises les collectivités territoriales en
matières budgétaire et fi nancière.
l'adoption des budgets locaux répond à des principes déterminés par loi.
+ le principe de l'unité
Consiste à inscrire dans un document unique, le budget primitif, les recettes et
des dépenses relatives à un exercice. le budget primitif est un acte obligatoire et
doit être voté avant le 31 mars (ou avant le 15 avril en cas d'élections locales) de
chaque année. Ce budget reste prévisionnel et peut faire l'objet d'ajustements
en cours d'exercice par des décisions modificatives délibérées par l'assemblée
locale.
+ Le principe de l'universalité
Impose quant à lui de retracer l'ensemble des dépenses et des recettes de la
collectivité dans le budget primitif.
+ le principe de l'annualité
Exige que les collectivités territoriales élaborent un budget chaque année
pour une année civile. Ce principe connaît un aménagement par la « journée
complémentaire » qui permet d'exécuter le budget jusqu'au 31 janvier de
l'année suivante. les dépenses et recettes de la journée complémentaire restent
cependant rattachées au budget initial.
• le principe de l'antériorité
Prévoit que le budget doit êt re établi avant le début de l'exercice concerné. Ce
principe est rarement respecté puisque les collectivités ont ·usqu'au 31 mars
Thème 5 • LES FINANCES LOCALES
pour voter leur budget notamment parce qu'elles n'ont pas toutes les informa-
tions pour fi naliser leurs budgets (montant des dotations de l'Ét at).
+ Principe de l'équilibre
Contrairement au budget de l'Ét at, les collectivités territoriales sont soumises
au principe de l'équilibre budgét aire qui impose que les budgets locaux soient
réellement équilibrés en dépenses et en recettes pour la section de fonction-
nement comme pour la section d'investissement. les défi cits budgétaires sont
donc interdits et peuvent conduire l'État à mettre une collectivité sous tutelle.
Dans ce cadre, le principe de sincérit é doit être respecté. Ce principe interdit que
l'équilibre budgétaire résulte de recettes fictives ou surestimées et oblige les
collectivités à inscrire l'ensemble des dépenses obligatoires (frais de personnel,
remboursement de la dette en capital, etc.).
• le principe de spécialité
Indique qu'une dépense doit porter sur un objet spécialisé. la spécialisation se
fait à t ravers des chapitres et des articles budgétaires qui servent de base au
vote. Ce principe doit permettre à l'organe délibérant de vérifier avec précision
le respect de la mise en œuvre du budget par l'exécutif.
la procédure budgétaire est composée de plusieurs phases dont l'élaboration, le
vote, l'exécution et le cont rôle. Dans les collectivités de plus de 3 500 habitants,
le vote du budget doit êt re précédé d'un débat d'orientation budgét aire (DOS)
qui se tient au sein de l'assemblée délibérante dans les deux mois qui précèdent
le vote du budget.
Outre le budget primitif, d'autres documents budgétaires concernent les collec-
tivités territoriales. Le compte adminis tratif est le document qui détermine le
bilan annuel du budget. Il est effectué par la collectivité elle-même. Le compte
de gest ion est quant à lui le bilan dressé par le comptable (le trésorier public
relevant des services de l'État). Ces deux documents doivent normalement
arrêter les mêmes comptes et doivent êt re approuvés par l'assemblée délibé-
rante avant le 30 juin de l'année suivant l'exercice budgétaire concerné. Cette
double comptabilité consacre le principe de la séparation de l'ordonnat eur
et du comptable, principe selon lequel l'ordonnateur (l'exécutif local) donne
l'ordre d'encaisser les recettes et d'effectuer les dépenses pendant que le comp-
table (agent de l'État) procède au mandatement des dépenses et au recouvre-
ment des recettes. De ce fait, il est interdit à l'ordonnateur de manier des fonds
publics au risque de se rendre coupable de gestion de fait.
les budgets locaux comprennent des dépenses obligatoires et facultatives. les
recettes sont principalement composées des impôts et des taxes (taxe foncière
bâtie et non bâtie, taxe d'habitation, taxe professionnelle remplacée par la
Réussir le concours d'EJE Terri torial et l'examen professionnel d'EJE chef
Pers ectives
-
l'autonomie financière des collectivités territoriales, consacrée par la révision
constit utionnelle du 28 mars 2003 et par la loi organique du 29 juillet 2004, est
aujourd'hui au cœur des préoccupations des élus locaux. le principe d'auto-
nomie fi nancière indique, pour chaque t ype de collectivité, que l'addition des
recettes fiscales et des autres ressources propres doit représenter une part
déterminante de l'ensemble de leurs ressources.
les actes successifs de la décentralisation, la réforme de la fiscalité locale avec la
création de la contribution économique territoriale et le désengagement fi nan-
cier de l'État en direction des collectivités territoriales inquiètent légitimement
les décideurs locaux.
la crise économique de 2008 a mis par ailleurs en exergue les difficultés
économiques structurelles des collectivités territoriales. la capacité d'autofi -
nancement des collectivités a connu une baisse sensible en 2009 et les départe-
ments ont été particulièrement exposés par l'augmentation de leurs dépenses
sociales et la baisse de leurs recettes (forte baisse des droits de mutation à titre
onéreux).
les collectivités ont dû aussi faire face à la gestion de leurs produits financiers
toxiques qui, par leurs taux variables, ont cont ribué à la dégradation de leurs
capacités fi nancières.
Dans ce contexte tendu, l'autonomie fi nancière des collectivités territoriales
devient un enjeu majeur pour le maintien de l'investissement public, la préser-
vation de l'emploi local et la croissance du pays.
les conséquences de la suppression de la taxe professionnelle au profit de
la contribution économique territoriale sont encore incertaines. Il convien-
dra aussi d'être attentif à la réforme de fiscalité de l'urbanisme ent rée en
vigueur le 1" mars 2012. Ce nouveau dispositif, issu de la loi de fi nances
rectificative 2010, supprime 6 taxes locales d'urbanisme et reposera désormais
sur la taxe d'aménagement (TA) et le versement pour sous-densité qui porte un
objectif de lutte cont re l'étalement urbain.
Thème 5 • LES FINANCES LOCALES
+ Références bibliographiques
- Michel Bouvier, Les finances locales, Coll. S stèmes, lGDJ, 14' édition 2011 .
Définition
Dans l'article « laïcité » de son Dictionnaire de pédagogie et d'instruction pri-
maire Ferdinand Buisson, un des inspirateurs des lois laïques de la Ill' République,
défi nit plus précisément la laïcité, terme alors nouveau (néologisme) : il s'agit
de la sécularisation des institutions politiques d'un Ét at, à savoir que cet État ne
s'adosse à aucune religion officielle, ni ne suppose quelque onction divine.
le principe de séparation des pouvoirs politique et administratif de l'État du
pouvoir religieux en est une application. Au sens contemporain, elle est le
principe d'unité qui rassemble les hommes d'opinions, religions ou de convic-
tions diverses en une même société politique, distincte par conséquent d'une
communauté.
Dans une perspective laïque, les croyances et convictions qui ont rapport à
la religion (religions proprement dites, croyances sectaires, déisme, théisme,
athéisme, agnosticisme, spirit ualités personnelles) ne sont que des opinions
privées, sans rapport direct avec la marche de l'Ét at. C'est là considérer la politi-
que comme une affaire humaine, seulement humaine.
Réciproquement, la liberté de croyance et de pratique doit êt re entière; dans
les limites de « l'ordre public », l'Ét at s'interdit d'intervenir dans les affaires
religieuses, et même de défi nir ce qui est religion et ce qui ne l'est pas (pas de
religions officielles ni même reconnues selon l'article 2 de la loi de 1905).
«Depuis quat re-vingt ans, deux systèmes sont en présence; ils se sont partagés
les esprits et ont entretenu au cœur même de la société un antagonisme, une
guerre acharnée [... ) il faut effacer cette contradiction, dissiper ce t rouble des
intelligences; et il n'y a qu'un moyen, c'est de se désintéresser, dans l'éducation
publique, d'une façon impartiale, de toutes les doctrines [... ) c'est de réaliser
la séparation de ces deux mondes, le monde civil et le monde religieux. » Jules
Ferry.
« le jour où elle (= l'Église cat holique) a violé la loi (de séparation des Églises
et de l'État de 1905) une situation nouvelle apparaissait. Aujourd'hui, l'ayant
fait constater dans tout le pays, nous vous disons : pas de représailles, ni de
violences, ni de brutalités inu tiles ; nous venons vous demander de faire une
législation telle que, quoi que fasse Rome et quelle que soit l'attit ude qu'on
adopte, il lui (= l'Église catholique) soit impossible de sortir de la légalité. »
Aristide Briand.
« En République, chacun se définit comme citoyen (... ) En démocratie, chacun
se défi nit par sa communauté( .. ). Ici les hommes sont frères parce qu'ils ont les
mêmes droits, et là parce qu'ils ont les mêmes ancêt res. Une république n'a pas
de maires noirs, de sénateurs jaunes, de ministres juifs ou de proviseurs at hées.
C'est une démocratie qui a des gouverneurs noirs, des maires blancs, des séna-
teurs mormons.» Régis Debray, Le Nouvel observateur, 30 novembre 1989.
-
Réussir le concours d'EJE Terri t orial et l'examen professionnel d'EJE chef
Perspectives
Si l'État garantit les conditions d'exercice de la laïcité sur son territoire, les
héritages du passé l'amènent à « composer » avec cette conception républi-
caine de la laïcité. Au vu de la passion qui a animé les débats récents, les stat uts
particuliers suivants pourraient être réexaminés.
En Alsace-Moselle demeure un statut scolaire particulier où l'enseignement
religieux est obligatoire, un stat ut différent pour les associations et le maintien
du Concordat. En Guyane, l'ordonnance de Charles X du 27 août 1827 est tou-
jours en vigueur, et ne reconnaît que le culte catholique, celui-ci bénéficiant
d'un fi nancement public. À Wallis-et-Futuna, le catholicisme-romain est la
religion officielle. À Mayotte demeure le principe des cultes reconnus. la reli-
gion musulmane constitue toujours la base du stat ut des personnes : le préfet
nomme un cadi qui applique la charia en matière matrimoniale et familiale.
Cette exception est un reliquat du régime colonial et il est intéressant de suivre
les évent uelles évolutions dans ce domaine suite au changement de statut de
Mayotte, devenu depuis peu département français.
+ laïcité et voile intégral
la loi du 11 octobre 2010 interdisant la dissimulation du visage dans l'espace
public est ent rée en vigueur le 11 avril 2011 , après une période transitoire
censée permettre des opérations de « médiation » et de « pédagogie ». Une
circulaire du 2 mars organise la mise en œuvre de ce texte.
le port du voile intégral est donc interdit sur les voies publiques et dans les
lieux ouverts au public ou affectés à un service public. les collectivités peuvent
participer à l'organisation des stages de citoyenneté pouvant compléter ou se
substituer à la contravention prévue par la loi.
le dossier n'est pas clos pour autant : parmi les« grands débats» organisés par
l'UMP à l'approche de la présidentielle de 2012, celui portant sur la laïcité tenu
le 5 avril a suscité de vives critiques à gauche mais aussi à droite. De ce « débat
interne» sont issues 26 propositions destinées à réaffirmer 1'« attachement de
ce parti aux principes de la laïcité ».
Réussir le concours d'EJE Terri t orial et l'examen professionnel d'EJE chef
À noter que les représentants des principales religions se sont unis pour signer
une t ribune dans laquelle ils critiquaient ce« débat sur la laïcité» en enjoignant
le gouvernement à y renoncer.
Réunis au sein de la Conférence des responsables de culte en France - la CRCF,
récemment créée -, des représentants des bouddhistes, des catholiques, des
juifs, des musulmans, des orthodoxes et des protestants ont demandé à l'exé-
cutif de« ne pas dilapider ce précieux acquis » qu'est la laïcité.« Il nous paraît
capital, pendant cette période pré-électorale, de bien garder sereinement le
cap en évitant amalgames et risques de stigmatisation», a écrit la CRCF.
« N'ajoutons pas de la confusion dans la période trouble que nous traversons.
Nous militons ensemble pour une la/'cité de bonne intelligence », ont écrit les
responsables religieux de France.
Néanmoins, Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP. et Christian
Jacob, Président du groupe à l'Assemblée, envisagent de déposer une résolu-
tion dont l'objet consiste à évoquer la laïcité et la liberté religieuse.
Concrètement, cette résolution parlementaire - disposition permettant d'expri-
mer solennellement un vœu mais sans force de loi - serait débattue le 31 mai
ou le 1"' juin, a précisé Christian Jacob. Elle visera, selon M. Copé, à« réaffi rmer
des principes », et à engager « un processus qui visera à mettre dans le droit
positif un certain nombre de règles, de pratiques » et à « décliner une bonne
part des 26 propositions présentées» le 5 avril par l'UMP, lors de sa convention
nationale si cont roversée.
Définition
la déclaration des droits de l'homme et du citoyen, Préambule de la Consti-
tution française, indique dans son article premier que les hommes naissent et
demeurent libres et égaux en droits. l'égalité est une valeur fondatrice de la
République. Elle ne reconnaît que des citoyens égaux en droit quel que soit leur
sexe, leur origine et hnique ou religieuse. l'égalité des chances affirme, quant à
elle, que chacun, quels que soient son origine sociale ou son lieu de naissance,
doit avoir les mêmes chances de s'élever par son propre mérite dans l'échelle
sociale.
Une discrimination est une inégalité de t raitement fondée, par exemple, sur un
critère d'origine, de sexe ou de handicap ne permettant pas à une personne de
bénéficier des mêmes droits et du même t raitement.
les discriminations constituent une problématique majeure qui touche la société
française depuis plusieurs décennies. les inégalités de t raitement et d'accès au
logement, à l'emploi, à l'éducation ont été de plus en plus présentes et ont
nécessité l'intervention des pouvoirs publics pour tenter d'y remédier.
C'est pourquoi fut créée la Haute autorité de lutte contre les discriminations et
pour l'égalité (HAlDE). Cette autorité administrative indépendante fut créée
par la loi du 30 décembre 2004. Elle est actuellement présidée par Éric Molinié.
la HAlDE a pour mission d'aider toute personne à identifier les pratiques discri-
minatoires, et à les combattre. Elle conseille les personnes qui la saisissent sur les
démarches juridiques et contribue à établir la preuve de la discrimination. Elle
peut se saisir elle-même de toute pratique discriminatoire dont elle a connais-
sance. Elle dispose de pouvoirs d'investigation pour instruire les dossiers. Elle
peut exiger des documents et des preuves que la victime n'a pas pu obtenir,
aller vérifier sur place et entendre des témoins.
Thème 7 • LA LUTTE CONTRE LES OISCRIMINATIONS
Perspectives
L'arsenal juridique français permet aujourd'hui de combattre les discriminat ions
-
de toutes natures. Si le législateur a souhaité souligner la nécessité de construire
une sociét é aussi équitable qu'égalitaire, les nombreuses lois qui protégent les
droits des personnes discriminées ne leur permettent pas t oujours de bénéficier
d'un traitement équitable. Les mentalités évolueront avec le temps et les pou-
voirs publics devront êt re moteurs de la démarche.
Les collectivit és territoriales sont bien sûr concernées. Outre les 6 % de person-
nes handicapées qu'elles doivent compter parmi leur personnel, elles devront
s'assurer que les polit iques publiques qu'elles mettent en œuvre soient accessi-
bles à t ous sans aucune distinction.
fait nouveau dans la prise en compte des discriminations en France, des collec-
tivit és comme la Ville de la Courneuve en Seine-Saint-Denis ont saisi la HALDE
pour discrimination territoriale. La saisine a été retenue et une délibération
a été adopt ée le 22 février 2010 préconisant un certain nombre de mesures
pour identifi er et corriger les discriminations subies par cette collectivité de la
première couronne parisienne.
Thème 7 • LA LUTTE CONTRE LES OISCRIMINATIONS
EDUCATIF FRANÇAIS
Définition
le système d'enseignement français est fondé sur de grands principes, certains
inspirés de la Révolution de 1789, de lois votées entre 1881 et 1889 et sous les
IV" et \/" Républiques ainsi que de la Constitution du 4 octobre 1958 : « l'organi-
sation de l'enseignement public obligatoire gratuit et laïc à tous les degrés est
un devoir de l'Ét at ».
En France, le service public d'enseignement coexiste avec des établissements
privés, soumis au contrôle de l'État et pouvant bénéficier de son aide - en
cont repartie d'un cont rat signé avec l'État. la liberté d'organiser et de dispen-
ser un enseignement est une manifestation de la liberté d'expression : elle est
défi nie par la« loi Debré» n• 59-1557 du 31 décembre 1959 sur la liberté de
l'enseignement et les rapports avec l'enseignement privé. Cependant l'État est
le seul à délivrer diplômes et grades universitaires: les diplômes délivrés par les
écoles privées n'ont pas de valeur offi cielle sauf s'ils sont reconnus par l'État. la
réglementation des examens se fait à l'échelle nationale.
le principe de gratuité de l'enseignement primaire public a été posé dès la fi n du
XIX• siècle par la loi du 16 juin 1881. la grat uité a été étendue à l'enseignement
secondaire par la loi du 31 mai 1933. l 'enseignement dispensé dans les écoles et
les établissements publics est gratuit. les manuels scolaires sont gratuits jusqu'à
la classe de troisième, ainsi que les matériels et fournitures à usage collectif.
Dans les lycées, les manuels sont le plus souvent à la charge des familles.
l 'enseignement public est neutre : la neutralité philosophique et politique
s'impose aux enseignants et aux élèves.
le principe de laïcité en matière religieuse est au fondement du système éduca-
tif français depuis la fi n du x1x• siècle.
Thème 8 • LE SYSTÈME ÉDUCATIF FRANÇAIS
l 'enseignement public est laïc depuis les lois du 28 mars 1882 et du 30 octobre
1886. Elles instaurent l'obligation d'instruction et la laïcité des personnels et des
programmes. l 'importance de la laïcité dans les valeurs scolaires républicaines
a été accent uée par la loi du 9 décembre 1905 instaurant la laïcité de l'État. le
respect des croyances des élèves et de leurs parents implique : l'absence d'ins-
truction religieuse dans les programmes, la laïcité du personnel, l'interdiction
du prosélytisme. la liberté religieuse a conduit à instit uer une journée libre par
semaine laissant du temps pour l'enseignement religieux en dehors de l'école.
Depuis la loi Jules ferry du 28 mars 1882, l'instruction est obligatoire. Cette obli-
gation s'applique à partir de 6 ans, pour tous les enfants français ou étrangers
résidant en France.
À l'origine, la scolarisation était obligatoire jusqu'à l'âge de 13 ans, puis 14 ans
à partir de la loi du 9 août 1936. Depuis l'ordonnance n• 59-45 du 6 janvier 1959,
elle a été prolongée jusqu'à l'âge de 16 ans révolus. la famille a deux possibili-
tés: assurer elle-même l'instruction des enfants (avec déclaration préalable) ou
les scolariser dans un établissement scolaire public ou privé.
-
Réussir le concours d'EJE Terri t orial et l'examen professionnel d'EJE chef
Perspectives
La mise en œuvre de la réforme du lycée qui s'étalera sur les t rois prochaines
rentrées scolaires (2010 pour la seconde, 2011 pour la première et 201 2 pour
la terminale) constituera une ét ape importante dans l'évolut ion du système
éducatif français. Le nouveau lycée propose une vraie classe de dét ermination
en seconde, fait de la classe de première générale un moment clé pour mûrir
son orientation et renforce la spécialisation des séries en classe de terminale
générale. Il instaure de nouveaux dispositifs d'accompagnement de la seconde
à la terminale afin de soutenir la scolarité des lycéens (accompagnement per-
sonnalisé, tut orat pour l'orientation, apprent issage renforcé des langues
vivantes, stages de remise à niveau pour les élèves volont aires en seconde et en
première).
La réforme de la formation des enseignants du premier degré devrait modifier
signifi cativement les condit ions de leur prise de poste. En effet, si la masterisa-
tion de leur formation permettra aux fut urs professeurs des écoles du premier
degré d'accroître leurs perspectives de mobilité, la durée de leur formation
pratique sur sit e sera considérablement réduite.
En outre, la perspective évoquée par le ministre Luc Chat el d'augment er la
capacité des classes en primaire, la disparit ion progressive des Réseaux d' Aides
Spécialisées aux Enfants en Diffi culté (RASED), le projet suspendu de donner un
statut d'établissement Public local d'Enseignement (EPLE) aux écoles primaires
et l'impact de la RGPP sur les effectifs de !'Éducat ion nat ionale (réduits en
moyenne de 16 000 emplois par an depuis 2 ans) laissent présager de nouvelles
réactions des acteurs publics et de la communauté éducat ive pour garantir les
moyens nécessaires à un enseignement public visant la réussite de t ous.
une attestation qui est versée au dossier individuel ainsi qu'en en accordant des
dispenses totales ou partielles de format ion obligat oire.
le CNFPT défi nit et assure la préparat ion aux concours d'accès et examens
professionnels de la fonction publique territ oriale.
le CNFPT définit et assure des programmes de format ion personnelle des agents
de la fonction publique territoriale suivie à leur init iative. Il gère les écoles
nat ionales destinées à la formation des cadres territoriaux, not amment les 4
écoles nationales d'applications des cadres territ oriaux (ENACT) sit uées à Angers,
Mont pellier, Dunkerque et Nancy à destinat ion des cadres A, mais également
l'instit ut nat ional des ét udes territ oriales (INET) situé à Strasbourg. Cet institut
organise notamment la formation init iale des administrateurs territ oriaux, des
conservateurs t erritoriaux des bibliothèques, des conservateurs t erritoriaux
du pat rimoine, des directeurs territoriaux d'établissements d'enseignement
artistique, des ingénieurs en chef territ oriaux, des médecins territ oriaux et des
vétérinaires, biologistes et pharmaciens territoriaux (issus des concours).
•Emploi
le CNF PT organise les concours et examens professionnels des administrateurs
territoriaux, des conservateurs territoriaux des bibliot hèques, des conservateurs
territoriaux du patrimoine, des ingénieurs territoriaux en chef.
En outre, au moins un représentant du CNFPT doit être membre du jury pour
les concours et examens professionnels de catégories A et B organisés par les
centres de gestion ou par les collectivit és et établissements non affiliés.
le CNF PT doit gérer la bourse nationale des emplois des cadres A+ et doit
assurer la publicité des créations et vacances de ces emplois qui doivent lui être
transmises par les centres de gestion.
Il gère également l'observat oire de l'emploi, des métiers et des compétences de
la fonction publique territ oriale ainsi que le répertoire national des emplois de
direction.
En outre, le CNF PT assure la mise en œuvre des procédures de reconnaissance de
l'expérience professionnelle (REP), le suivi des demandes dont il est saisi pour la
validation des acquis de l'expérience (VAE), le suivi des demandes de bilan de
compétences.
+ Gestion de la carrière des cadres A+
le CNFPT doit prendre en charge ces fonctionnaires lorsqu'ils sont moment ané-
ment privés d'emploi, en raison d'une suppression de leur emploi ou d'une non-
réintégration à l'issue d'un détachement de longue durée, d'une disponibilit é
d'offi ce pour inaptit ude physique ou d'une disponibilité de droit pour raisons
Thème 9 • LES ORGANES OE LA FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE
- www.uncdg.com
- www.cig929394.fr
- www.cigversailles.fr
- www.cnfpt.fr
- www.csfpt.fr
- www. dgcl. interieur. gouv. fr
_Thème t_O_ ~
LE DEVELOPPEMENT
DURABLE
Définition
En 1987, dans son rapport intit ulé « Notre avenir à t ous », la Commission
mondiale sur l'environnement et le développement , dit e Commission Brundt land
(du nom du premier ministre de Norvège qui la préside), propose pour la
première fois le terme de« sustainable development »en le définissant comme
« un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la
capacité des générations futures à répondre aux leurs».
le développement durable est devenu un enjeu central et une préoccupation
politique majeure depuis le sommet de la Terre de Rio de Janeiro en 1992. la
Déclaration de Rio sur l'environnement et le développement a consacré de
nombreux principes dont celui de précaution en matière d'environnement et de
pollueur-payeur. C'est aussi à ce sommet qu'est apparu !'Agenda 21 proposant
une liste de 2 500 recommandat ionsd'action pour le XXI• siècle.
D'autres sommet s ont suivi, notamment le second sommet de la Terre de New
York et la convention sur le climat de Kyot o en 1997 où les désaccords sur la
réduction des émissions de gaz à effet de serre ent re les Ét ats-Unis et l'Union
européenne se sont en partie cristallisés.
En 2002, s'est tenu le sommet des Nat ions unies sur le développement durable,
à Johannesburg. Ce 3' sommet de la terre s'est conclu par l'adopt ion d'un Plan
d'actions qui fut jugé décevant par les organisat ions non gouvernementales de
défense de l'environnement .
Ce n'est qu'en 2005 que le protocole de Kyot o, ratifié par 141 pays, est entré
en vigueur.
En décembre 2009, alors qu'il suscitait de nombreux espoirs de la communauté
int ernationale et des associations de défense de l'environnement, le sommet de
Copenhague n'a pu déboucher sur un accord ambit ieux pour la préservat ion du
climat . Cet échec démont re à quel point il est aujourd'hui difficile de concilier
Thème 10 • LE OÉVELOPPEMENT OURABLE
Perspectives
Suite au Grenelle de l'environnement engagé par le gouvernement français à
-
l'automne 2007, deux lois ont été promulguées pour déterminer une stratégie
de développement durable pour les prochaines décennies. la loi de program-
-
Réussir le concours d'EJE Terri t orial et l'examen professionnel d'EJE chef
+ Références bibliographiques
- Gwendoline Paul. Collectivités territoriales : relever le défi de la loi Grenelle
Il, Gualino éditeur. 2011 .
- Gwendoline Paul. En Poche, Le Grenelle de /'environnement. Gualino éditeur.
2011 .
Thème 10 • LE OÉVELOPPEMENT OURABLE
Le principe
la notion de service public, en France tout au moins, se définit plus par l'objectif
poursuivi que par la nat ure du gestionnaire. Dès le x1x• siècle, l'Etat est amené
à concilier objectifs d'intérêt général et libéralisme économique. la gestion
d'un service public peut ainsi êt re confiée à une personne privée, mais l'opéra-
teur choisi devra se conformer à un régime spécifi que fondé sur la continuité et
l'adaptation, et répondre aux exigences posées par le commanditaire public.
À ce tit re et moyennant le respect de la dimension fonctionnelle du service
public, les collectivités territoriales peuvent opter pour le mode de gestion leur
paraissant le plus approprié à l'exploitation de leurs services publics.
TERRITORIALES EN MATIERE
DE CULTURE
le domaine culturel a toujours été investi par les collectivités territoriales. les
textes législatifs et réglementaires n'ont souvent fait qu'entériner une démar-
che souvent portée au niveau local par une politique volontariste. Au-delà
d'une stricte répartition des compétences dans le domaine de la culture, les
textes ont privilégié l'exercice conjoint d'une compétence générale par chacun
des niveaux de collectivités publiques, dans le cadre de la Clause Générale de
Compétence.
Si la multiplication des acteurs publics dans le domaine culturel permet de
maintenir une diversité de la production et de pérenniser les financements, il
n'en reste pas moins qu'une clarification des interventions et une redéfi nition
des compétences pourraient permettre de mettre un terme à un enchevêtre-
ment d'actions sans cohérence, des financements croisés diffi cilement lisibles
et un empilement de dispositifs.
-
Réussir le concours d'EJE Terri t orial et l'examen professionnel d'EJE chef
Définition et fonctionnement
Constituée de 27 États indépendants, l'Union européenne est la 3" puissance
démographique mondiale avec 500 millions de ressortissants. Elle repose sur un
fonctionnement dual, à la fois supranational et confédéral.
l 'Union européenne est dotée de sept instit utions, qui jouent chacune un rôle
spécifi que:
- Pouvoir législatif :
- le Conseil de l'Union européenne (composante législative de l'Union où se
réunissent les ministres des États membres par spécialité, représentant les
gouvernements des États membres). le Conseil de l'Union est présidé à tour
de rôle par le ministre des Affaires étrangères de chaque État membre, pour
six mois. le nombre de voix d'un pays est plus ou moins fonction de sa puis-
sance;
- le Parlement européen (a un rôle co-législatif avec le Conseil de l'Union et
vote seul le budget ). Ses membres sont directement élus tous les cinq ans par
les citoyens des États membres. les députés européens élisent le président
pour la moitié de la législat ure.
- Pouvoir exécutif :
- le Conseil européen (sommet des chefs d' État et de gouvernement des États
membres). Il donne à l'Union les impulsions nécessaires à son développement
et les grandes orientations de ses politiques. Depuis le Traité de Lisbonne, le
Conseil européen dispose d'un président pérenne et non plus d'un président
tournant ;
- la Commission européenne (moteur de l'Union ayant un rôle co-exécutif avec
le Conseil européen). Son président, élu par le Conseil européen pour un
mandat de cinq ans et approuvé par un vote du Parlement européen, nomme
27 commissaires avec lesquels il est responsable devant le Parlement .
- Pouvoir judiciaire :
- la Cour de justice de l'Union européenne (garantie du respect de la législa-
tion et en même temps créatrice de droit européen).
Réussir le concours d'EJE Terri t orial et l'examen professionnel d'EJE chef
- Institutions économiques :
- la Cour des comptes (organe de contrôle de l'utilisation correcte et légale du
budget de l'Union),
- la Banque centrale européenne (elle est responsable de la politique moné-
taire et de la gestion de l'euro).
Les Compétences
les compétences de l'union européenne peuvent s'organiser en un t riptyque:
Compétence exclusive
Seule l'Union peut légiférer et adopter des actes juridiquement contraignants,
les États membres ne pouvant le faire par eux-mêmes que s'ils sont habilités
par l'Union, ou pour mettre en œuvre les actes de l'Union.
- l'union douanière ;
- l'établissement des règles de concurrence nécessaires au fonctionnement du
marché intérieur;
- la politique monétaire pour les États membres dont la monnaie est l'euro ;
Thème 13 • l 'UNION EUROPÉENNE
Si les collectivités territoriales ne sont pas reconnues comme des acteurs à part
entière de la construction européenne, elles agissent au niveau européen à
travers le Comité des régions (COR), créé en 1994 dans le cadre du Traité de
Maastricht (février 1992). le COR est une instance consultative, obligatoirement
consultée par la Commission européenne ou le Conseil de l'Union Européenne
sur la cohésion économique et sociale, les t ransports, la santé publique, l'édu-
cation, la culture, l'emploi, l'environnement, la formation professionnelle, la
politique sociale.
les collectivités territoriales exercent aussi leur lobbying à t ravers deux asso-
ciations, l'Assemblée des régions d'Europe (ARE) et le Conseil des communes et
régions d'Europe (CCRE), deux regroupements qui ont notamment été à l'ori-
gine de la création du CO R. Toutes les régions françaises possèdent aujourd'hui
un bureau de représentation à Bruxelles. Ces bureaux t ravaillent plus parti-
culièrement sur les t hèmes liés aux compétences des collectivités régionales
et locales : les affaires sociales, le développement économique, les t ransports,
l'environnement, l'éducation (mobilité des jeunes), la jeunesse et la culture,
ou encore la recherche et l'innovation. Ils s'efforcent d'instaurer un dialogue
avec les instit utions européennes, d'aider les collectivités à bâtir un partenariat
« transnational ».
le rôle des fonds structurels
En France, la politique régionale de l'Union européenne est coordonnée par
la Délégation interministérielle à l'attractivité régionale (DATAR). Dans chaque
région, les partenaires se rassemblent pour élaborer un programme d'action
(le OOCUP - document unique de programmation) élaboré sous l'autorité du
Préfet de Région.
Les fonds structurels constituent l'instrument principal de mise en ceuvre de la
politique régionale et visent à réduire les disparités régionales en Europe :
- le fonds européen de développement régional (FEDER), vise à réduire les
disparités régionales dans l'Union et à encourager le développement et la
reconversion des régions,
- le fonds social européen (FSE) tend à prévenir et lutter contre le chômage.
Pour la période 2007-2013, la France bénéficie d'un investissement européen
de plus de 14 milliards d'euros. Toutes les régions métropolitaines françaises
bénéfi cient d'une aide au titre de l'objectif de compétitivité régionale et
d'emploi.
Réussir le concours d'EJE Terri t orial et l'examen professionnel d'EJE chef
+ Références bibliographiques
- Nicolas Kada, Les collectivités territoriales et l'Union européenne, Presses
universitaires de Grenoble, septembre 2010
- Pierre Bektouche, Yann Richard, Atlas d'une nouvelle Europe, Autrement,
Paris, 2005
- fondation Robert Schuman, L'état de l'Union, rapport Schuman 2009, lignes
repères, 2009
- Olivier Ferry, Tout savoir sur l'Europe: glossaire de l'Union européenne, Paris,
Ellipses, 2005
- Regards sur l'actualité, Les collectivités locales et l'Europe, n• 331, la docu-
mentation française, mai 2007
• Sites Internet
- http://europa.eu/
- http :llwww. ladocu mentationfranca ise. fr/dossiers/ela rg issement-union-euro-
peenne/index.shtml
- http :llwww. ladocu mentationfranca ise. fr/dossiers/e la rg issement-union-euro-
peen ne/index.shtml
_ACCUEIL
Thème tA_
DU JEUNE ENFANT :
~
L'EVOLUTION DU PAYSAGE
~
LEGISLATIF ET INSTITUTIONNEL
-
Réussir le concours d'EJE Terri t orial et l'examen professionnel d'EJE chef
(suite)
- adjoint au directeur
dans un établissement de
plus de 60 places si DE et
2 ans d'expérience
- directeur d'une crèche
parentale de moins de 20
places si DE et 3 ans d'ex- Direction d'un établis-
périence auprès d'enfants sement de moins de
de moins de 3 ans 40 places si DE et 3 ans
Éducateur de d'expérience avec appu i
- direction d'un établis-
jeunes enfants
sement de moins de 40 d'un DE puériculteur
places si dans l'équipe ou infirmier avec 1 an
DE de puériculteur ou d'expérience
DE infirmier avec 1 an
d'expérience
- direction d'un jard in
d'enfants si DE et 5 ans
d'expérience auprès d'en-
fants de moins de 6 ans
Pour aider les parents dans leur recherche d'un mode de garde, le rapport
préconise la mise en place d'un numéro d'appel téléphonique unique et d'un
site Internet permettant de comparer les coûts des différents modes de garde,
de consulter les places disponibles et de se voir attribuer un numéro de dossier.
Enfi n, et afi n que les parents puissent prendre soin à temps plein de leur enfant
pendant au moins les 6 à 12 premiers mois de sa vie, Michèle Tabarot propose
de réformer le congé parental. Possible dès le premier enfant et d'une durée
d'un an, il inclurait un congé de 2 mois consécutifs destiné exclusivement au
parent qui n'a pas arrêté de travailler. la prestation versée serait égale à 67 %
du salaire brut antérieur, plafonnée à 1 800 euros mensuels.
Toutefois, au-delà de l'intention, les difficultés de mise en œuvre de ce droit
de garde opposable sont réelles et font échos à celles rencont rées pour la
réalisation du droit opposable au logement .
la pénurie de places d'accueil. collective, familiale ou à domicile est aujourd'hui
réelle et il était très (trop) ambitieux d'imaginer qu'en 4 ans, par la simple me-
sure de glissement d'enfants d'une structure à une autre (de la crèche au jardin
d'éveil), le nombre de places libérées allait suffire pour accueillir de jeunes, par
ailleurs plus nombreux en raison de l'expansion démographique.
De plus, de nombreux acteurs sont inquiétés de la gestion des procédures
contentieuses et de l'autorité qui allait en être chargée, ainsi que globalement
sur les fi nancements alloués à la mise en œuvre de ce projet . la désignation
d'un responsable fi nal pourrait s'avérer délicate compte tenu de la diversité
des acteurs engagés dans la création de places d'accueil pour les jeunes en-
fants (caisses d'allocation familiales, communes, départements, associations,
secteur privé lucratif, etc.). De même, si le respect du libre choix des parents
commanderait de garantir la disponibilité de l'ensemble des modes de gardes
(collectifs et individuels), comment appliquer le droit opposable aux modes de
garde individuels, dont l'offre relève in fi ne d'un choix personnel (assistantes
maternelles) ...
Devant les difficultés de concrétisation de cette mesure, le gouvernement a
finalement décidé de substituer au« droit opposable à la garde d'enfants » un
«droit opposable à l'information sur la garde d'enfant ».
et l'examen professionnel
catégorie B
La réuss~e au corcours d'Educateur territorial de Jeunes Enfants (EJE) et à l'examen professionnel d'Educa-
teur Chef de Jeunes Enfants (EJEC) permet d'occuper des postes d'encadrement voire de direction au sein des
collectivités territoriales (communes, départements, ...) dans le secteur de la petite enfarœ, de la protection
de renfance et de la protection maternelle et infantile.
Cet oLNrage a été corçu pour offrir aux candidats les éléments essentiels à leur réussite. Il décline ainsi les
méthodologies pour chaque épreuve du corcours d' Educateur terr~orial de Jeunes Enfants. Il traite de manière
particulière les épreLNes de lexamen professionnel d'Educateur chef de Jeunes Enfants.
Quel que so~ votre profil et vos attentes, ce livre offre toutes les clefs pour réussir le concours d'EJE et l'exa-
men professionnel d'EJEC :
- il présente la carrière, les missions et les fonctions des EJE et EJEC ;
- il décline les méthodologies des épreuves écr~es d'admissibilité (rédaction d'un rapport à partir d'un dossier,
élaboration d'un projet) en mettant en relief leurs spécificités, leurs contraintes et les attentes des correcteurs.
Chaque méthodobgie écrite est enrichie d'un corrigé détaillé d'une épreuve de la session 2011 ;
- il développe les méthodobgies des épreuves orales d'admission (entretien avec le jury) en indiquant les
éléments attendus par les examinateurs et en proposant les mises en s~uation professionnelle exposées lors
du concours ;
- il offre des conseils pour acquérir une véritable culture territoriale avec notamment des fiches sur les thèmes
principaux à maitriser.
Plus qu'un ouvrage de méthodologie, ce livre enrichi de rombreux •Conseils pour réussir• issus de l'expé-
rience des auteurs, vous permettra de vous projeter en qualité de futurs EJE ou EJEC.
• Réussir le concours d'Educateur territorial de Jeunes Enfants et l'examen professionnel d'Educateur Chef
de Jeunes Enfants • vous guidera pas à pas pour préparer efficacement chaque épreuve du concours et de
l'examen professionnel !
Alain Breuiller, Claire Cordonnier, Frédérique Goulven et Anthony Giunta, cadres dirigeants de
collectivités territoriales, animent de nomtreuses sessions de préparation aux épreuves
des concours Ç4 et 8) œs filières administrative, médico-sociale et animation dispensées
par le CNFPT. Ils sont également membres de jury, correcteurs et examinate!l's auprès
des deux CIG première et grande couronne d'Ile-de-France.
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Pnx ' 21.70 € (jjualino
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IS8N 978 2 297 -023ll6 3