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La responsabilité civile

 
I. Notion de responsabilité
 
La responsabilité civile entre en jeu quand une personne cause un dommage à une autre
personne. Le fondement de la responsabilité civile se trouve dans l’obligation qui pèse sur
chacun de répondre de ces actes.
Lorsque la responsabilité trouve son origine dans une infraction contre l’ordre public, il
s’agira de responsabilité pénale, dans les autres cas on parlera de responsabilité civile.
La responsabilité civile peut trouver son origine dans un fait ou acte juridique ;
- Si c’est un fait juridique (c'est-à-dire un élément susceptible de produire des effets de
droit) qui est à l’origine de la responsabilité, on parlera de responsabilité civile délictuelle
si le fait juridique est volontaire.
- Si le fait est involontaire, on parlera de responsabilité civile quasi-délictuelle.
- Si c’est un acte juridique qui est à l’origine de la responsabilité on parlera de
responsabilité civile contractuelle.
 
En matière de responsabilité civile trois conditions sont nécessaire pour engager la
responsabilité d’une personne :
- L’existence d’un dommage ou d’un préjudice
- L’existence d’une faute quelle soit volontaire ou non
- L’existence d’un lien de causalité
 
Le fondement de la responsabilité civile repose sur l’article 1382 du code civil, «tout fait
quelconque de l’homme qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est
arrivé à réparer »
 
II. La responsabilité civile délictuelle
            A. Les différents régimes de responsabilité civile délictuelle
 
On en distingue cinq :
La responsabilité du fait personnel
Celle-ci de fonde sur l’article 1382 du code civil (voir au dessus) et 1383, il précise que
« chacun est responsable du dommage qu’il cause, non seulement par sont propre fait mais
également par sa négligence ou son imprudence.
Ces deux articles font ressortir l’idée selon laquelle une faute peut être volontaire ou non,
de même on peut être responsable d’une simple abstention (refus de porter assistance à
une personne en danger).
 
La responsabilité du fait d’autrui
Elle se fonde sur les articles 1384 alinéas 4 et 1384 alinéas 6.
L’article 1384.4 précise la notion de responsabilité des parents vis-à-vis du fait
dommageable causé par leur enfant, «le père et la mère tant qu’ils exercent le droit de
garde son solidairement responsable du dommage causé par leur enfant ».
L’article 1384.6 précise la responsabilité des artisans et des instituteurs, « les instituteur
et les artisan sont responsable du dommage causé par leurs élèves et apprentis pendant le
temps qu’ils sont sous leur surveillance.
Concernant ces responsabilités, il s’agit de présomption simple qui peut tomber devant la
preuve contraire. On a également une responsabilité des employeurs vis-à-vis de leurs
employés
 
La responsabilité du fait des choses
Celle-ci trouve son fondement dans l’article 1384.1 du code civile qui précise «on est
responsable non seulement du dommage que l’on cause par son propre fait, mais encore de
celui qui est causé par la fait des personnes don on doit répondre ou des choses que l’on a
sous sa garde. La responsabilité du gardien de la chose pèse sur le possesseur de la chose
et non le propriétaire. Le gardien de la chose peut s’exonérer de ca faute en démontrant
l’absence de faute commise.
 
La responsabilité du fait des animaux
D’après l’article 1385 du code civil, « le propriétaire d’un animal ou celui qui s’en sert est
responsable du dommage que l’animal a causé, soit que l’animal fut sous sa garde, soit qu’il
fut fait égarer ou fait échappé.
 
La responsabilité du fait des immeubles
L’article 1386 du code civil précise que le propriétaire d’un bâtiment est responsable du
dommage causé par sa ruine lorsqu’elle est arrivée par suite du défaut d’entretien ou par le
vice de sa construction. Cette forme de responsabilité est destinée à inciter les
propriétaires d’immeuble à entretenir leurs biens.
 
            B. La condition de mise en œuvre de la responsabilité civile et les moyens de
défense du débiteur
                        1. Les conditions de mise en œuvre de la responsabilité civile
 
Le dommage ou le préjudice : il en existe trois (corporel, matériel, morale) pour que le
dommage soit réparable, il faut que l’on soit certain qu’il se produira dans le future et
qu’une évaluation des dégâts soit possible par le juge.
Il faut une faute.
Il faut un lien de cause à effet ou de causalité.
 
                        2. Les moyens de défense ou les cause d’exonérations
 
Les causes d’exonération de la responsabilité du défendeur sont :
- Le  fait de la victime
- La faute d’un tiers
- Le cas de force majeur, pour qui y ai force majeur il faut la réunion de trous caractère
imprévisible, irrésistible et insurmontable
 
II. La responsabilité contractuelle
 
En matière contractuelle les engagements des parties sont réciproque, cela signifie que si
l’une des paries n’exécute pas ces engagements l’autre pourra intenter une action en justice
destiné à obtenir une exécution forcé du contrat ou des dommages à intérêts.
Les conditions de mise en œuvre de la responsabilité civile (causalité, faute, dommage) et
les moyens de s’en exonérer sont les mêmes (force majeur, faute d’un tiers, fait de la
victime)

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